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 Une rencontre... Fracassante! [ Judith & Wriir ]

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Sam 12 Sep 2015, 13:19

J'aurai été surpris d'entendre Judith s'offusquer de ma proposition de lui soulager les jambes, mais, et j'en étais la preuve morte, ce monde était peuplé d'étrangetés à tous les coins de rues, aussi les caractères des individus que je croiserai ne manqueraient pas de m'étonner la plupart du temps.

- Entendu, vous me direz quand vous voudrez que je vous touche dans ce cas. J'opinais comme pour sceller le pacte d'entraide et de juste retour des choses.

Je regardais ses mimiques, ses expressions faciales, ou sa gestuelle, pour m'entraîner à comprendre mon interlocuteur de façon générale, qu'à répondre du mieux que je le pouvais à ses interrogations. Et puis, son côté avenant rendait la soirée plus intéressante, plus exaltante même.

J'en venais à aborder notre point de départ respectif, et je me mis à réfléchir à l'évocation du continent dévasté. C'était assez imprécis comme réponse, et j'en venais à la conclusion qu'elle ne voulait pas spécialement me répondre là dessus, comme si un lieu plus précis révélerait quelque chose qu'elle ne tenait pas à savoir connu. A moins qu'elle arrivait d'un coin tellement paumé que je lui aurais en fin de compte demandé sur quel continent il se trouvait. J'hochais la tête sans grande conviction.

- Je ne me suis pas encore trop attardé sur ce continent, à dire vrai pas du tout, à part Sceptelinôst. Un vrai repère de truands en tout genre, et cette odeur, pfiou ! Y'a quoi d'autre d'intéressant sur ce continent ? Histoire de ne pas tourner en rond à la recherche de quelque chose qui mérite le coup d’œil ? J'avoue que même sur ce continent-ci, je n'ai même pas dû voir un centième des richesses qu'il recèle. Je tombe rarement sur les bonnes personnes d'ailleurs.

Je me grattais machinalement la chevelure, la rendant un peu plus hirsute qu'elle ne l'était à ce moment-là. Je l'écoutais baisser d'un ton comme pour me révéler ce secret inavouable.

-  C'est un objet de valeur, un héritage sentimental ? J'espère que vous trouverez vos parents si c'est le cas. Et c'est loin d'ici Pabamiel ? Ce nom ne me disait absolument rien. Ce n'était guère étonnant, quasi aucune ville ne me disait quelque chose d'un autre côté....

Quand la serveuse revînt avec les boissons, je savais que le climat allait être tendu, mais pas au point de la voir chuter, presque les fesses à l'air, renversant les verres vides et quelques pièces ici et là. Judith en profita d'ailleurs pour récupérer plus ou moins discrètement son dû, même si elle n'avait pas l'air du tout de s'en cacher, en rajoutant une louche d'un ton ironique à souhait. Je gardais le silence pour ma part, elle était tombée certes, mais il n'y avait pas mort d'hommes, je n'allais pas plus m'excuser de quelque chose que je n'avais pas faite que l'enfoncer un peu plus.

Priot lui était resté assez stoïque, observant la scène et se contentant de sourire, presque forcé sur les invectives de ses camarades de beuverie. Il semblait à tout le moins s'être désintéressé un peu plus de notre tablée, mais sa soirée était fichue, et Judith en était à coup sûr la principale responsable.

Nos verres pleins devant nous, l'alcool fut de nouveau le sujet de notre discussion. Je lui souris alors qu'elle tentait de m'impressionner sur sa faible résistance, mais résistance quand même, à l'alcool ! Apparemment, elle avait l'alcool qui faisait s'endormir, c'était de loin le moins pire quand on y songeait. Et en parlant de sommeil, elle me proposait de continuer notre discussion alcoolisée directement dans la chambre, histoire de ne pas être dérangés. Avec Priot dans les parages, ça ne me semblait pas une mauvaise idée.

- Si je tiens bien l'alcool ?... Je réfléchissais à quoi lui répondre sans me compromettre. Je ne saurai pas simuler quelqu'un de saoul, donc autant ne pas mentir à ce sujet. A défaut de dire la vérité, ne mentons pas. Hé bien, repris-je, je n'ai jamais été assez loin pour ne pas me souvenir de ma journée passée. Soit l'alcool n'était pas assez fort, soit je n'avais pas assez d'argent sur moi pour finir complètement saoul, toujours est-il qu'on va dire que je dois assez bien tenir l'alcool oui. Vous ne voudriez pas jouer à qui tiendra le plus longtemps tout de même ?...

Je la regardais, interrogateur, et l'air un peu amusé si elle venait à glisser sur ce terrain là. Mon physique n'avait rien de celui qui tenait des litrons d'alcool sans broncher, et qui sait, peut-être aimerait-elle me voir ramper sous le lit en pleurant "maman" la bave aux lèvres comme j'avais déjà pu le voir à Sceptelinôst.

Prenant nos verres avec nous, nous nous dirigeâmes finalement vers le tavernier, et Judith réserva pour la nuit une chambre, histoire sûrement de ne pas éveiller les soupçons sur notre prétendue relation à Priot et ses comparses toujours accoudés au bar.

Une fois la clef en fer rouillée en notre possession, nous empruntâmes les escaliers, pour déboucher après quelques mètres dans le couloir au parquet grinçant et poussiéreux, vers une chambre au confort sommaire, éclairée par quelques bougies largement entamées, où se disputaient la place un lit assez étroit, un meuble bas, un tapis et une chaise.

- Ne vous en faites pas, la chaise m'ira très bien, c'est toujours mieux que dormir dehors de toute façon ! Quand il pleut, c'est légèrement désagréable voyez-vous !! Je lui souris quelque peu, avant que l'on ne toque à la porte. La serveuse préférée de Judith qui posait au sol un pichet d'alcool, n'attendant même pas que l'on ouvrit pour déjà rebrousser chemin. Je ne dis rien, étant persuadé que Judith prendrait la parole pour décocher une remarque cinglante pour nous deux.

- Alors, par quoi commençons-nous, jambes ou jeu d'alcool ? A moins que vous n'ayez une troisième proposition ?

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Dim 27 Sep 2015, 13:48

Amusée par sa question, je ne su quoi lui répondre sur le coup. A qui tiendra le plus longtemps? Ca ne m'avait pas un instant passé à l'esprit, mais voila qui pourrait être un jeu amusant? Me mordillant la lèvre inférieur, je songeais malgré tout que je risquerais de le regretter le lendemain...

- Je crois que je serais grande perdante, avouais-je. Mais peut-être auras-tu l'occasion de connaître tes limites ce soir? Fis-je un sourire malicieux aux lèvres.

Attrapant mon verre, je me levais vivement. Prise d'un léger vertige, je dû me retenir à la table pour ne pas vasciller. Fronçant les sourcils, je dû patienter quelques seconde pour que ça passe. L'alcool faisait déjà cet effet? Décidémment, je ne le tenait vraiment pas... Soupirant, je me redressais pour me diriger vers le tavernier à qui je louais une chambre, en pour lui demander à ce que l'on m'apporte de quoi boire jusqu'à plus soif. Une fois les clés en main, je montais directement à l'étage en direction de ma chambre... Préférant faire des économies, je choisi délibérément de ne prendre qu'une chambre, dormir avec un parfait inconnu ne me chagrinant pas plus que cela, au vu du nombre de fois où j'avais pu le faire dans le but unique d'obtenir quelques chose derrière, mais il me fallait avouer que je ne m'attendais pas à ce que le lit qui nous fut attribué soit aussi... Petit? Surprise par les paroles de mon nouveau compagnon de voyage, je fronçais les sourcils.

- Quelques chose te déplairait-il assez chez moi pour que tu ne souhaites pas dormir avec moi? Fis-je sur un ton presque vexé, n'ayant pas compris la véritable raison de sa fuite du lit: ne pas me déranger. Tu sais, je me suis lavée ce matin, je ne pu pas! Continuais-je.

Je n'eu pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que l'on toquait déjà à la porte. Me retournant, j'eu tout juste le temps de voir la chevelure de ma "serveuse préférée quitter l'embrasement de la porte. Baissant les yeux, je vis un piché au seuil de la porte.

- Et bien, la politesse l'étouffe celle-là, commentais-je en déposant mon verre pour attraper le pichet et fermer la porte derrière moi.

Déposant celui-ci près de mon verre sur l'unique meuble de la chambre, je repris mon verre et m'installais sur le lit. Avalant d'une traite mon verre, j'ignorais puérilement la question du jeune homme et me resservi un verre, vexée d'avoir été "rejetée".
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Sam 03 Oct 2015, 10:18

Elle n'avait visiblement pas assez bu pour perdre toute trace de bon sens, et je l'en remerciais intérieurement. Non pas que discuter avec une personne qui se met à inventer un dialecte incompréhensible entrecoupé de hoquets et de vomi soit intéressant, mais je préférais autant la compagnie d'une personne qui sache construire une phrase, et qu'elle ait un sens.

- Mes limites ? Oh, peut-être bien oui, je ne tiens pas non plus si elles sont difficiles à atteindre, que vous vous ruiniez en pichet d'alcool.

Je lui rendis son sourire, bien conscient pour ma part que l'alcool ne me faisait pas le moindre effet. Elle serait déjà en train de ronfler comme une bienheureuse alors que j'entamerai cul sec mon deuxième tonneau.

Une fois dans la chambre, son air changea complètement, et je réfléchis aux propos que j'avais tenus qui aurait pu la mettre dans cette prédisposition.

- Euh ... lui dis-je pour temporiser ma réflexion tout en passant la main dans ma tignasse, je ne pense pas vous avoir dit que vous puiez non... C'est juste que vu la taille du lit, vu que vous avez payé la chambre, et qu'il semblerait d'après ce que j'ai pu voir qu'un homme poli laisse toujours la meilleure place à la femme, j'en avais déduit que vous deviez prendre le lit. C'est tout. J'ai dit quelque chose de mal ?

Je laissais Judith aller chercher le pichet d'alcool à l'entrée, un peu surpris par sa réflexion, et notant à l'avenir que les femmes étaient toutes différentes face à une action logique et galante. Ma quête de sociabilisation allait être compliquée.

- Et puis, si je vous tenais en peu d'estime, je ne me serai pas intéressé à vous, ni proposé de vous soulager, surtout si vous sentiez mauvais d'ailleurs ! Je n'étais pas certain que tourné comme ça, elle le prendrait comme un compliment, mais je ne pouvais pas revenir en arrière.

Je restais du coup debout, ne sachant pas trop si je devais m'asseoir sur le bord du lit, choisir la chaise vu la réaction de Judith. Faire le pot de fleur au milieu de la pièce n'avait rien de très classe cela étant, mais cela m'évitait d'avoir à bouger pour voir fuser une autre remarque.

- J'ai remarqué que vous ne répondiez pas souvent à mes questions. Je suis trop curieux, trop bavard ?? N'hésitez pas à me le dire, je n'ai pas eu beaucoup de contacts normaux durant ma jeunesse, malgré mon âge je suis encore en phase d'apprentissage dirons nous. Il avait fallu que je sois mort pour apprendre à vivre, cette ironie du sort me rendait encore plus déprime.

Histoire de bouger un peu, je mis mes mains dans mes poches, attendant la suite sans trop savoir à quoi m'attendre. Car avec ma chance légendaire, si j'entreprenais quelque chose, je pouvais être sûr que j'allais viser à côté. Question d'habitude, même mon suicide avait été en quelque sorte raté.

- Du coup, que dois-je faire maintenant ?...

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Lun 05 Oct 2015, 13:16

Si j'aurais voulu rester stoïque et faire la tête puérilement encore un moment, cela ne m'étais guère possible. Cet homme me faisait penser en tout point à un enfant... Un petit enfant qui chercherait à comprendre le monde à travers de petits yeux innocents et que l'on pourrait facilement pervertir... Lui jetant un bref coup d’œil, je me mordis la lèvre inférieur, hésitante.

- Approches, soufflais-je. Assieds-toi! Ne reste pas planté là...

Avalant quelques gorgées de mon verre, je savourais chaque gorgées qui me parurent bien plus fades qu'au tout début. Mon palais semblait légèrement détraqué, certainement à cause des précédents verres...

- Non, tu n'es pas trop bavard, expliquais-je, un léger sourire au lèvres. Je dirais que tu es trop... Serviable. Je ne vois vraiment pas en quoi dormir sur une chaise ou même par terre serait galant! Expliquais-je. Sois un peu égoïste! Je trouve cette serviabilité plutôt idiote et très inconfortable. Tu n'es pas un majordome ou un esclave, si?

Esquissant un sourire amicale, je fini par soupirer. Pourquoi étais-je si sympathique avec lui? Ça ne me ressemblait pas... Peut-être est-ce l'idée de pouvoir jouer avec lui, sachant son esprit encore bien malléable? Non... Je n'en savais fichtrement rien au début... Peut-être ce côté mystérieux qui l'entour? Oui, probablement. Je ne voyais pas d'autre explication. Ce serait ma curiosité naturelle qui aurait pris le pas sur le reste...

Ma fois, je tâcherais de ne pas réitérer pareil comportement envers autrui! Ou je finirais ruinée et moi même esclave de ne je ne sais quelle grande famille de sorcier afin de pouvoir me nourrir... Non, la gentillesse n'apportait décidément rien de bon... Bien au contraire. Il fallait savoir faire preuve d'égoïsme dans la vie, j'en avais l'intime conviction.

- Tu sais, je n'élude pas tes questions, mis à part la dernière... Disons que je ne vois pas grand intérêt à répondre à celle-ci... Tu connais déjà l'essentiel me concernant. Judith Jacks la sorcière née de parent magicien. Le reste as-t-il vraiment une grande importance? Je pense que ce ne sont que des informations futiles et indigne d'intérêt...

Soupirant, je plantais mon regard dans le sien. Essayant d'y chercher un quelconque sentiment, je ne me heurtais comme les fois précédente à un mur indéchiffrable. Au bout de quelques instant, je finis par me lever et retirer mon pantalon pour me rallonger cette fois-ci sur le ventre.

- Nous allons commencer par les jambes, lui indiquais-je, expliquant mon geste. Je te laisses le temps de ce massage pour me poser toute les questions qui te passerons par la tête, lorsque nous entamerons le jeu de boissons, ce sera mon tour, déclarais-je, un sourire aux lèvres.

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Lun 05 Oct 2015, 17:57

Je ne restai finalement pas longtemps debout, Judith m'ayant proposé de m'asseoir près d'elle sur le lit. Je posais donc mes fesses sur le bord, pivotant mon tronc pour me trouver face à elle. Elle ne s'était pas gênée pour sa part en s'allongeant sur le sommier, et elle avait bien raison. Elle avait une fatigue que je ne connaîtrais jamais, et vu qu'elle venait de loin et que nous avions en plus visité la ville, elle méritait bien de s'y affaler.

Je la laissais boire tranquillement, puis répondre à mes diverses interrogations. Visiblement, j'étais non pas bavard, mais serviable, cette qualité qu'elle trouvait agaçante. Je ne m'estimais pas forcément serviable, à moins qu'il ne s'agissait d'un trait de caractère involontaire, une trace de ma servilité diluée avec le temps qui passait. Obéir pour ne pas subir de représailles, ne pas être contrariant, devenir invisible ...

Comme pour accentuer ce retour au source de mon passé, elle employa le mot esclave, et mon air s'assombrit aussitôt. Ces tourments incessants que ma condition d'Ombre renouvelaient sans cesse, s'amplifièrent un peu plus encore, le temps que je puisse à nouveau retrouver contenance. De longues et silencieuses secondes s'étaient écoulées, avant que je ne puisse retrouver l'usage de la parole.

- Je l'ai été, vois cela ma serviabilité comme un malheureux vestige de ce que j'étais. Pour la première fois, je la tutoyais. Je ne lui disais pas si j'avais été majordome ou esclave, c'était inutile de lui donner cette précision. Ce n'était ni l'endroit, ni le moment.

Elle me fixait, et je lui rendais son regard, attentif à ses réactions, sans prendre d'initiatives malheureuses. Ayant vécu toute ma vie, et toute ma mort seul, me retrouver avec une femme sur un lit ne faisait pas partie de mes connaissances maîtrisées. Son regard semblait scrutateur, interrogateur, voulant percer ma carapace, mon illusion devrais-je dire. J'étais bien curieux de savoir ce à quoi elle pensait à cet instant.

- Je me contenterai de Judith Jacks, sorcière née parmi les magiciennes dans ce cas. J'essaierai de ne pas être plus curieux qu'il ne le faut. C'est juste que connaître un peu plus la personne en face de soi permet de mieux cibler les discussions sur les sujets intéressants.

A ma grande surprise, au lieu de prendre la parole, elle se leva et se déshabilla, dévoilant ses formes, du galbe de son fessier à peine couvert d'un tissu jusqu'aux orteils. Désormais sur le ventre, elle tourna la tête et m'expliqua le pourquoi du comment, comprenant enfin qu'elle s'était décidé entre massage et boisson. La fatigue avait pris le pas sur l'amusement, et j'allais soulager à ma manière ses courbatures.

Chose plus étonnante par contre, elle me proposait de lui poser toutes les questions me passant par la tête tant que je la massais, alors qu'il y a quelques minutes à peine, elle trouvait mes questions indignes d'intérêt. Peut-être avais-je mal choisi mes sujets de conversation ?

Je me déplaçais du lit pour poser mes genoux au sol, collé contre le rebord, faisant chauffer les paumes de mes mains en les frottant l'une sur l'autre. Écartant les jambes de Judith qui étaient collées entre elles, je cherchais du regard les points d'anatomie que j'avais expérimenté sur moi. Son physique était un peu différent du mien, et ce qui était instinctif quand on soulageait ses propres douleurs était moins évident quand il s'agissait d'un autre.

- C'est une méthode basée sur l'expérience personnelle. Si je te fais mal, dis le.

J'en doutais, mais valait mieux prévenir que guérir. J'attrapais l'un de ses pieds, mes paumes sur le dessus, mes pouces sur la voute plantaire, palpant dans un premier temps les endroits que je devinais vitaux, avant d'y apposer une pression ferme, opérant des rotations pour dénouer cette fatigue propre à une longue marche. La chaleur de mes mains combinée aux pressions de mes pouces commençaient déjà à produire effet, et après plusieurs minutes le bien-être se diffusait dans le bas de la jambe. J'alternais ensuite sur l'autre pied, et lui fit "subir" le même sort.

Je la laissais savourer, restant silencieux avant d'attaquer ensuite les mollets qu'une fois encore j'enveloppais de mes mains.

- Apparemment, ça n'a pas l'air de te déplaire. Ca te fait du bien ? Et côté questions, quel sujet de discussion voudrais-tu que j'aborde, histoire de poser des questions qui t'intéressent un peu ?

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Jeu 08 Oct 2015, 01:17

Me laissant aller à ses longs doigts fins, jamais je n'aurais imaginé qu'ils puissent procurer pareil délice... Soupirant de contentement, je n'écoutais que distraitement ce qu'il disait, oubliant même de m'agacer devant le fait qu'il souhaite que je dirige le tournant de la conversation.

- Tu peu me poser toute les questions dont tu aimerais connaître les réponses, soupirais-je presque lascivement. Je n'ai rien à cacher, aussi tu peu demander tout ce qu'il te plaira, insistais-je, enchantée par son massage.

Je sentais chacun de mes muscles se dénouer, se détendre.. Toute la fatigue semblait s'évacuer, comme si on avait ouvert une porte par laquelle elle se faisait chasser. Mes dures et longues journées de marches semblaient s’effacer sous le passage de ses doigts, ce qui m'en laissait fichtrement pantoise. Comment cela était-il possible? J'avais souhaité, en acceptant son massage, m'amuser à le taquiner et même, pourquoi pas, possiblement le pervertir d'une quelconque manière, mais l'idée même était à présent passé aux oubliettes. Je ne voulais que ce délice ne s'arrête jamais... Ou avait-il bien pu apprendre à faire ça? Il faudrait que je songe à lui poser la question, mais ce n'était pas encore à mon tour, il me faudrait attendre.

Profitant pleinement de cet instant, j'avais l'impression de planer, de me sentir légère pour la première fois depuis bien longtemps. Décidément, il y avait tant de chose encore que je devais apprendre... Le monde avait beaucoup à m'apporter, mais les hommes semble-t-il encore plus. Peut-être pourrais-je le convaincre de ce joindre à mes voyages afin de profiter plus amplement de ses délicieuses mains? Voila qui était une idée des plus charmantes...

Réfléchissant à la manière dont je pourrais lui proposer ça, je finis par me dire qu'il me faudrait certainement passer un peu plus de temps avec lui et faire plus ample connaissance pour qu'il songe même à accepter... Ne renonçant pas à l'idée des plus tentante, je la mis toutefois de côté, songeant rêveusement qu'il me fallait déjà profiter de l'instant présent. Fermant les yeux, je me laissais aller aux diverses sensations qui me parcouraient, ne songeant plus vraiment à me méfier de ce drôle de petit être au physique des plus sympathique et à l'esprit aussi pure et malléable qu'un bébé. Rien d'autre que ses doigts que je songeais à croire magiques ne comptais à cet instant... Peut-être méritait-il ma sympathie finalement?
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Jeu 08 Oct 2015, 09:06

Je comprenais mieux ce qu'elle voulait dire par penser un peu plus à soi, être moins hypocrite ou serviable. Elle ne répondait qu'à ce qui l'intéressait, et ne s'encombrait pas de la politesse ou des convenances pour le faire remarquer. Je ne m'y appesantissais pas outre mesure, même si dans mon for intérieur, elle ne serait pas en train de profiter de mon massage si j'avais le même caractère qu'elle. J'avais simplement des principes aussi futiles soient-ils, et cela me permettait aussi d'en apprendre plus sur les relations sociales entre êtres vivants.

Je n'eus aucun indice sur les sujets que je devais aborder, ce qui ne m'incita pas à prendre rapidement la parole. Je continuais dans un premier temps à remonter le long de ses jambes, alternant un traitement de la totalité de la surface par ces caresses appuyées du plat de la main, à des pressions plus précises, aux endroits où les nœuds étaient les plus prononcées, et les nerfs les plus accessibles. Je m'étais tellement fait battre durant toutes ces longues années, que je me surprenais parfois de l'âge que j'avais, et du temps que j'avais résisté à mon tortionnaire avant le dernier envol.

J'arrivais sur la partie au dessus de la pliure du genou, jusqu'aux cuisses, et me déplaçais pour mettre mes genoux de chaque côté des jambes de Judith. Je prenais garde à ne masser que ce qui était visible, laissant la partie cachée par le tissu de sa lingerie à l'abri de mes mains. Ca n'aurait été de toute façon pas efficace. Je l'entendais soupirer d'aise, confirmant qu'elle laissait ses défenses naturelles tomber une à une, et profitait désormais pleinement de mon action curatrice, non sans un plaisir certain. C'était le but après tout : elle m'offrait le gîte et le couvert, je pouvais bien lui rembourser ma dette avec ce que je savais faire.

- Je ne suis pas un expert en discussions tu as bien dû le remarquer ... Donc .... euh ... Y'a-t-il une partie en particulier que tu aimerais que je te masse ?

Je savais que je n'étais pas mauvais en cela, et quel que soit sa réponse, je devrai pouvoir la gérer. Je me félicitais de cette idée et de mon sens de l'adaptation. Il ne me fallait pas grand chose non plus pour éprouver un simili sentiment de fierté.

- D'ailleurs, ça t'arrive souvent ce genre de rencontres, je veux dire, bousculer quelqu'un la matinée pour finir par être massée par lui quelques heures après ? Je sais que tu sais te défendre, mais je pourrai être mal intentionné non ?

Mes rencontres à Sceptelinôst m'avait montré la nature de certains individus, et rien que dans ce bar, le physique avantageux ne devait pas laisser indifférent.

- Il n'y avait qu'à voir la façon dont te regardait Pryot, il rêverait d'être à ma place en ce moment même je crois bien. Ca ne doit pas être facile pour toi tous les jours.

Je terminais mon massage, à la frontière de son fin tissu, et me relevais, en me penchant sur le côté, attendant sa réponse, si elle souhaitais que je continue, là ou ailleurs, ou si elle avait été massé de tout son soûl.

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Jeu 08 Oct 2015, 14:15

Les yeux clos, je profitais tranquillement du massage, un sourire niais figé sur mes lèvres. Un léger frisson me parcouru à l'instant où il se plaça au dessus de moi, mais je ne dit rien. Ce rendait-il compte de la sensualité de la situation? Le silence loin d'être lourd me semblait reposant, agréable, bien qu'une légère tension presque électrique que je me doutais à sens unique. Au bout d'un temps qui me semblait aussi long que court, quelques mots du jeune homme le brisèrent. Méditant quelques instants à sa question, un sourire pervers naquit sur mes lèvres. Me giflant mentalement, je m'astreignis à rester sage. C'est qu'il ne fallait point le faire fuir, si je voulais qu'un jour il songe à parcourir le monde avec moi...

- Je te laisserais poursuivre plus haut! Fis-je un grand sourire aux lèvres.

Méditant à sa question suivante, je réfléchis quelques instant.

- Je crois que tu es le premier non-intentionnel, commentais-je. D'ordinaire, je bouscule la gente masculine intentionnellement et uniquement lorsque j'ai besoin d'eux. Pour ce qui est du massage, tu es le premier... Je dois t'avouer que pour un homme aussi innocent que toi, je trouve plutôt amusant de voir que nous nous retrouvions dans pareil situation là où mon compagnon de voyage en rêve depuis des mois à présent et n'arrive même pas à passer le seuil de ma chambre, fis-je amusée.

Marquant un temps de pose, je profitais encore quelques instant de ses doigts enchanteurs.

- Je pense que si finalement tu avais de mauvaises intention, tu t'en serais probablement pris à la mauvaise personne. Sur tout les magiciens qui ce trouvent içi, tu as dû tomber sur la seule sorcière des environs et probablement la seule personne qui n'hésiterais pas à te poursuivre jusqu'au bout du monde s'il le faut pour pouvoir récupérer ce qui lui aurait été volé et probablement te torturer de la pire des manières possible pour avoir trahi sa confiance, fis-je sur un ton amusé mais duquel on pouvait sentir la sincérité malgré tout. Pour ce qui est des hommes comme ce gros dégouttant, je dois t'avouer que ce sont les hommes les plus faciles à stopper... Tout dans les muscles, rien dans la cervelle! M'exclamais-je. Non, les plus embêtant sont les malins, et plus que tout, ceux qui sont doués en magie... Mais je n'ai encore jamais eu à m'y confronter vraiment alors... Tout va bien!

Le sentant s'arrêter, je grommelais. Retirant mon haut pour ensuite détacher mon soutient-gorge sans pour autant l'enlever, je l'incitais silencieusement ainsi à poursuivre, comme je le lui avais demandé quelques instants plus tôt, plus haut....
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Jeu 08 Oct 2015, 22:53

Cette fois-ci, peut-être par pur instinct de contradiction, elle me répondit un peu plus longuement que les fois précédentes. Elle m'expliquait alors qu'à part dans un pur but intéressé, elle était assez réfractaire à l'idée d'user de ses charmes, et de laisser autrui trop s'approcher d'elle. Ce qui me surprit par contre, fut que je sois le premier à m'occuper d'elle de la sorte. Devais-je en tirer une certaine fierté, me mentait-elle pour me flatter, je ne le saurai probablement jamais, mais je décidais de prendre cela finalement pour un compliment.

- Tu me trouves innocent ? lui demandais-je d'un air sincère. Tu crois que j'aurai dû profiter de la situation, comme en cet instant, où tu te trouves à ma merci ? C'est vrai qu'en y pensant, tu as déjà payé la chambre, quelques cris n'alerteront pas le voisinage avec le pichet d'alcool que tu as fait monter, nous sommes censés être des amants, et enfin, à part Pryot d'une certaine manière, il n'y a pas grand monde qui doit t'aimer dans l'auberge. Hmmm ....

Je fis mine de réfléchir à la situation, bloquant ses jambes entre mes genoux, avant de sourire simplement.

- Comme tu le dis, n'est-ce finalement pas cette innocence qui me fait avoir le privilège de te soulager alors que le compagnon que tu fais mention n'a jamais pu ne serait-ce que franchir le pas de ta porte ? Je ne vais pas me plaindre de ce trait de caractère à dire vrai.

Et innocent, dans les relations avec autrui, très certainement, de par mon inexpérience de toutes ces choses là. Mais le sang avait coulé, et coulera sur mes mains bien après encore que cette femme sur le lit sera morte et enterrée de vieillesse.
D'ailleurs, elle me mettait en garde si j'avais eu l'intention d'abuser d'elle, ou de manifester certaines velléités contre son gré. Je lui rendis un nouveau sourire, même si je n'étais pas certain que savourant les pressions que j'exerçais sur le bas de ses cuisses, elle soit en train de me regarder droit dans les yeux.

- J'ai eu suffisamment d'ennuis pour en chercher plus que de raison. Mais si tu as une volonté hors du commun pour traquer ton ennemi, je pourrai te masser traîtreusement pour que tu abandonnes la chasse et te laisser faire. Je te crois quand tu disais que j'étais le premier, tu es un véritable sac de nœuds ambulant ! Tu devrais te détendre un peu plus souvent, et reposer ton organisme. Tu iras plus loin, plus vite, et tu seras moins fatiguée.

Alors que j'arrêtais le massage pour connaître la suite des événements, je n'eus pas à attendre longtemps pour voir confirmer son choix. Elle se redressa suffisamment pour enlever son haut, et délacer son sous vêtement, afin de s'étaler à nouveau comme une crêpe sur le lit.

- Je comprends mieux pour le haut de tout à l'heure. Quand je devais me soigner, je n'arrivais à atteindre mon propre dos, en toute logique. Je vais faire de mon mieux.

Posant de chaque côté les lacets constituant son soutien-gorge, je regardais un instant son dos, exempt de défaut. Quand je m'étais transformé en Ombre, et matérialisé en vestige de mon passé, j'avais enlevé toutes les cicatrices, blessures, traces de toute cette violence qui constituait mon quotidien. Son dos à elle était naturellement doux, sain, lisse de toute marque, et j'y posais mes mains chaudes de chaque côté de sa colonne. Chaque extrémité de mes doigts appuyaient à la façon d'une griffe, ou d'une araignée qui cherchaient les interstices entre muscles, os et nerfs. Je prenais entre pouce et index des rouleaux de peau et de muscles, pour les faire glisser entre mes doigts, remontant progressivement jusqu'à ses épaules où je concentrais mes efforts. Une main sur chacune d'elle, mes pouces sur sa nuque, je remontais jusqu'à la naissance de son cuir chevelu, alors que je sentais son corps se ramollir sous les "assauts" de mon massage.

- Tu vas finir par t'endormir si je continue hmm ? Parle moi de ton compagnon en attendant, avant que tu ne te mettes à baver sur l'oreiller.

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Jeu 29 Oct 2015, 15:39

La réponse qu'il offrit à ma remarque concernant son innocence ne m'étonna guère plus que cela, mais me sorti légèrement de mon moment de léthargie. Plus attentive que jamais, je me tu, cherchant les mots appropriée.

- Non, je ne m'endors pas, répondis-je, un sourire toujours présent sur mon visage.

Non, j'étais bien loin de m'endormir. Réfléchissant à ses paroles, je finis par me retourner faisant quitter ses doigts de mon dos sans prendre la peine de me revetir.

- L'innocence porte de multiple visages et si tu ne portes peut-être pas forcément celle d'un ange qui serait incapable de tuer une mouche semble-t-il, tu portes tout de même celle d'un enfant qui ne connais rien de ce monde et qui ne comprends pas vraiment les chose, m'expliquais-je tout en me redressant légèrement.  Est-ce que je me trouve à ta merci? Peut-être bien, où alors tu te trouves peut-être déjà à la mienne, empêtré dans mes filets, ne cherchant même pas à te débattre car inconscient du danger auquel tu dois faire face... Il est vrai que j'ai déjà payé la chambre et que l'alcool présent empêcherait le voisinage d'éprouver le moindre soupçon à l'entente de quelques cris, mais... Fis-je avant de rester silencieuse, un sourire carnassier au lèvres, mon visage à présent à quelques millimètres du siens tandis que j'étais venue me coller tout contre lui. Soyons réaliste, serais-tu vraiment capable de passer à un tel acte, toi qui sembles vierge de toute tentation, exempt de tout désir? Questionnais-je tout en relevant légèrement mais sèchement ma cuisse droite pour venir confirmer mes doutes.

Un sourire satisfait quoique légèrement déçu de ne pas avoir eu tort affiché sur mes lèvres, je repris.

- Et puis, qu'est-ce qui te dis que tout ceci n'était pas une mise en scène, un moyen pour moi d'arriver à mes fins? Une manière de te pousser au vice? Une façon bien à moi de détruire cette innocence de mes propres mains en te faisant sombre tout comme je l'ai fait avant même que je n'apprenne à parler dans la noirceur propre aux êtres maléfiques?

Le regard pétillant de malice que j'arborais jusqu'alors finit par ce ternir tout comme mon sourire qui ce fanât en songeant que c'était là mon but après tout, mais que ça ne semblait mener à rien... Il me faudrait probablement trouver autre chose, un autre moyen de pervertir son esprit trop sain à mon goût... Avait-il seulement conscience de l'existence du bien et du mal? Laissez-moi en douter...

- Ne sois pas imbu de ta personne, ni présomptueux de tes capacités, soufflais-je. N'oublis pas à qui tu fais face... Mais plus que tout, ne sous-estime jamais ce dernier. Un sorcier digne de ce nom paye toujours ses dettes, surtout si ces dernières sont aussi sombres que la noirceur qui les caractérisent, le menaçais-je.

Fermant les yeux, je restais ainsi immobiles pendants quelques instants avant de finalement les rouvrir tout en affichant une mine enjouée, comme si rien ne c'était passé.

- Bon, et ce massage alors? Fis-je tout en me replaçant ventre contre le matelas avant de m'écrier: Question suivante!
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Jeu 29 Oct 2015, 23:14

Quand elle m'évoqua sa théorie sur l'innocence, je ne pouvais guère lui donner tort. Oui, cet état avait de multiples facettes, et je devais en être une parmi tant d'autres. Un innocent désabusé, un innocent par défaut, par manque d'expérience. Je la laissais exposer sa position, préférant ne pas réagir au fait qu'elle exhibait, volontairement ou pas, sa poitrine dénudée. Elle n'avait pas à rougir de son corps, au contraire, et semblait toujours aussi assurée de l'effet qu'elle faisait. Je compris soudain que mon manque de réaction lui donnait cette impression de naïveté, d'innocence justement que je pouvais avoir avec le corps féminin. Je devais me montrer plus expressif, imaginant ce qu'un homme dans pareille situation réagirait.

Je n'en avais aucune idée ....

Je pouvais en attendant lui répondre sur les hypothèses qu'elle avançait.

- Effectivement, peut-être sommes-nous dans la toile de l'autre, sans le savoir, ou au contraire en voulant nous y empêtrer un peu plus à chaque minute qui passe. Qui sait ?... Mais je ne crains pas ce genre de danger, pas plus que je ne le provoque. Je le prends s'il vient, je l'affronte s'il me défie. Quant à ta question sur ma capacité à franchir le pas, je ne vais pas te mentir, c'est effectivement un acte auquel je n'ai jamais goûté. Et dont je ne goûterai jamais malheureusement me dis-je à moi-même. On peut pour autant être tenté sans désirer, comme désirer sans tenter. Je suis peut-être plus difficile à satisfaire que tu ne le penses.

Je comptais reprendre le massage là où je m'étais arrêté, mais elle reprit aussitôt la parole. Je souris à ses paroles, alors qu'elle me parlait d'un vice dans lequel elle irait me plonger. Sombre, elle me voulait sombre ?... Mais j'étais déjà les ombres et les ténèbres, d'une façon qu'elle ne pouvait imaginer.

- Tu l'as dit toi-même Judith, l'innocence porte de multiples visages. Là où je peux être innocent ne m'interdit pas d'autres vices ailleurs, non ? J'ai une noirceur que tu ne soupçonnes pas, qui sait hmm ? Peut-être est-ce cette noirceur que tu as senti sous mon innocence, et qui nous a conduit ici, en cet instant, où tu me permets de te voir à moitié nue. Difficile à dire après tout.

Je ne pus cacher ma surprise quand son ton changea radicalement, où une froideur s'immisça dans notre discussion, alors que ses propos voilaient à peine une menace bien réelle. Qu'avais-je pu dire pour qu'elle pense que je sois imbu, présomptueux, voire même que je la mésestime ?

- Je ne sous estime personne, jamais. De sages paroles que ceux qui les prononcent devraient suivre aussi à la lettre. Je pensais que nous passions un bon moment, pourquoi t'emportes-tu ainsi ?

Comme balayant ses propos de ses yeux clos, elle retrouva rapidement son air enjoué et .... innocent ? pour que la séance de massage que je lui gratifiais reprenne. Elle voulait jouer donc ?... Jouons dans ce cas.

D'une prise ferme, je la retournais pour la mettre de nouveau sur le dos, enserrant son bassin entre mes jambes. Je m'asseyais à moitié sur elle, avant de poser mes mains de chaque côté de son cou. Si j'avais voulu l'étrangler, je n'aurai pas mieux fait, mais je préférai la voir vivante tant qu'à faire. Je me mis en quête de dénouer ses épaules, tant ses muscles semblaient tendus à l'orée du dos et de la nuque. A moins que ce ne soit mon soudain excès de zèle qui ne lui plaisait pas.
J'anticipais une éventuelle réponse cinglante.

- C'est toi qui me reprochais il y a un instant d'être trop innocent et exempt de toute tentation. J'apprends vite à tes côtés, et ça me permet de t'admirer avec l'excuse du massage. Vu ton air tout à l'heure, tu n'avais pas l'air perdante dans l'histoire de laisser jouer mes doigts sur ta peau, n'est ce pas ?

Je savais me montrer joueur moi aussi, même s'il restait toujours l'inconnue qu'était sa réaction. Aimerait-elle cette initiative, me menacerait-elle encore une fois ?... Tant qu'elle ne me repoussait pas, je continuais mon oeuvre, remontant parfois jusqu'à la naissance du cuir chevelu, que je savais être une zone sensible et réceptive.

- Et avant de te poser une nouvelle question, si tu répondais déjà à ma précédente ? Ce n'est pas comme ça que ça marche habituellement ? finis-je par lui dire, un sourire barrant mon visage.

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Ven 30 Oct 2015, 17:37

Tandis que j'attendais patiemment qu'il reprenne là où nous en étions, je fus surprise de me sentir fermement retournée. D'où tirait-il cette soudaine force? Sans que je ne m'en rende compte, je perdis le contrôle de la situation et me retrouvait face au jeune homme qui s’essaya sur moi, tandis que ses mains vinrent enserrer mon cou. Me croyant maîtresse du jeu de séduction que j'avais chercher à instaurer, je me retrouvais prise à mon propre jeu, empêtrée dans les filets que j'avais mis en place, à présent à sa merci...

Tremblante, je plongeais mon regard perturbé dans le sien indéchiffrable. J'aurais dû trembler d'effroi, devant la possibilité d'une mort imminente, pourtant ce fut un tout autre sentiment qui me fit trembler: le désir. Ce revirement de situation avait éveiller un désir profond, bestiale, que je refrénais tant bien que mal, désireuse de ne pas céder à la tentation. Comment en étais-je arrivée là?

Lorsque je m'étais levée le matin même avec le but de récupérer l'objet de ma convoitise, jamais je n'aurais imaginé me retrouver ainsi, à la merci des caprice d'un homme qui se trouvait être apparemment meilleur marionnettiste que moi... Peut-être avais-je eu tort depuis le début? Peut-être avais-je imaginé une innocence qui n'existait pas? Peut-être n'était-il qu'un manipulateur des plus doués? Force m'était d'avouer que j'avais perdu...

Ne baissant pas les bras pour autant, j'ouvrit la bouche prête à lancer une quelconque pique de mon cru mais ses douces caresses eurent raison de moi une nouvelle fois. Desserrant l'étau de ses doigts, il avait reprit son massage cette fois-ci au niveau de mes épaules. Je senti mon corps se détendre presque instantanément bien malgré moi tandis que mon désir d'insoumission suivait le même chemin. Il était décidément doué. Très doué. Les paroles qu'il prononça alors firent bien vite mouche et un sourire aux lèvres, je ne pu m'empêcher de rétorquer, retenant avec peine les soupirs de satisfaction dû à ses "caresses".

- Effectivement, tu apprends vite... Ça me plait. Déclarais-je. Bien sur, je ne cacherais pas apprécier l'attention, continuais-je. La vue te plait-elle?

Tandis que ses doigts poursuivaient leur brin de chemin, ils finirent par toucher un point plus sensible que les autres, me tirant un gémissement de plaisir incontrôlé. Écarquillant les yeux de surprise, je me mordis la lèvre inférieur si fermement que bien vite je senti le goût métallique du sang qui coula le long de mon menton tandis que je la relâchais. J'eu du mal a rassembler suffisamment mes esprits mais j'y réussi tout de même.

- Dès lors que nos chemins se sépareront, peut-être te prendrais-je en chasse pour avoir parlé de mon compagnon de voyage à un moment si peu opportun, suggérais-je. Qui plus est, l'idée de réitérer cet instant m'est particulièrement agréable, expliquais-je repensant à sa proposition faite plus tôt. Surtout si tu apprends aussi vite...

Soupirant, je fis mine d'être désespérée.

- Il s'appel Dimitri. Je l'ai rencontré il y a maintenant quelques années alors qu'il était encore un ange. Sa pureté m'exaspérait au plus haut point, presque autant que ses discours sur la bonté en chacun, alors je l'ai poussé au vice. Bien vite, il c'est prit au jeu, appréciant particulièrement les plaisir corporels et fut déchu de son statut d'ange. Si cela aurait dû le rendre fou de désespoir, il en fut tout autre pour lui. Il apprécie sa nouvelle condition aimant particulièrement ce complaire dans le vice et a décidé de m'accompagner en signe de remerciement. Allez comprendre... Soupirais-je en secouant la tête dépitée. 

J'avais tout fais pour le mener au désespoir de ceux ayant perdu de leur splendeur, mais pousser cet homme au pire avait été comme lui faire un cadeau... Résultat, je me retrouvais avec un casse pied collé aux basques de manière presque permanente sous prétexte qu'il veut me rendre la pareil en m'apprenant à apprécier les choses... C'est plutôt dans l'espoir de partager ma couche, si vous voulez mon avis... Penser à cet homme avait redescendu d'un cran l'envie qui avait commencé à me consumer plus tôt. Le regard dans le vague, je restais silencieuse encore quelques instants avant de finalement reprendre mes esprits et esquisser un sourire en coin. 

- Ainsi, tu n'as jamais goûté aux plaisirs corporels que peut offrir une femme, susurrais-je, me rappelant soudain ses paroles précédentes.

Voila qui était surprenant, mais fort agréable à savoir. Le jeu n'en était que plus attrayant. 

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Ven 30 Oct 2015, 22:24

Nous voguions elle et moi dans un jeu où d'un côté comme de l'autre persistaient des inconnues. Si je ne craignais pas grand chose dans mon état de mort, je jouais à un jeu dont les règles m'échappaient. Quant à elle, si elle s'amusait de ce même jeu de séduction et de rejet, elle vivotait sur un fil dont je tenais l'une des extrémités. Elle qui maîtrisait le feu, y jouait un peu trop au risque de se brûler les doigts. Elle ne savait rien de moi. Pour autant, elle n'avait rien à craindre de ma part, j'étais ici pour apprendre, comprendre, et elle en profitait allègrement. Mon massage la laissait pantelante entre mes doigts, je le sentais, et elle finissait par ne plus s'en cacher.

Je connaissais cette zone de détente, et je ne fus qu'à moitié surpris de l'entendre pousser un gémissement de bien-être pur. Je lui souris quand elle m'interrogea.

- La vue me plait, et pas seulement ta plastique. Je suis satisfait de payer ma dette sur ta générosité de tout à l'heure. Finalement, c'est une bonne chose que tu ne sois pas saoule, tu peux plus en profiter apparemment.

Je faisais preuve d'une assurance de façade, car intérieurement, j'étais complètement perdu. Je ne voulais pour autant pas perdre la face, ou me laisser dévorer par cette prédatrice, car je ne doutais pas un instant qu'elle utilise la moindre de mes faiblesses à son avantage. Comme tout en moi n'était qu'illusion, je devais jouer de cet atout.

- Tu veux me chasser, alors que tu es sous moi ? Drôle de façon de tenir une proie Judith, lui répondis-je d'un air que j'estimais amusé. Et si tu ne voulais pas que je te parle de ton compagnon, tu n'avais pas à évoquer son existence. Mais, réussir à pervertir un ange, cette race que l'on dit vertueuse en tous points, tu dois en tirer une certaine fierté, même si apparemment le résultat final n'était pas celui que tu espérais. Hmmm, comptes-tu aussi me pousser à ce point au vice pour que je te suive en guise de remerciement ? Je ne suis pas un ange tu as dû le remarquer.

Je soulevais un peu sa tête, pour décoincer ses vertèbres cervicales, bien souvent la cause de douleurs chroniques, d'un sommeil mauvais ou de courbatures en tout genre. Quand elle me posa cette question si fatidique, je secouais la tête négativement. Comment avoir honte de ce qu'on avait eu l'occasion de connaître ?

- Effectivement, je ne sais pas ce qu'une femme peut offrir à un homme. Est-ce si rare d'être dans mon cas ? Ma question était sincère, comme si le fait de ne pas être si unique dans cette hypothèse me rassurerait un peu. J'ai déjà vu dans le regard d'autrui, une incompréhension, une gêne, une colère ou encore un agacement dans les gestes que je fais, les regards que je porte, les questions que je pose ou encore les attitudes incompatibles avec l'instant, mais ce n'est pas une défiance ou une inconvenance. Juste une inexpérience.

Je posais chacune de mes mains sur l'un de ses seins, tout simplement, sans bouger, les englobant juste avec mes paumes, avant de fixer son regard sans ciller. Je pouvais sentir les battements de son cœur s'accélérer et son buste monter et descendre plus rapidement.

- J'imagine que ce geste n'est pas un geste convenable. Que tu serais en droit de me repousser, de me frapper, de te défendre. Pourtant, du peu que je sais, notre position actuelle n'est pas convenable non plus, comme ta tenue. Que dois-je donc en déduire ? Passée une limite, il n'y en a plus ? Voilà mon problème Judith, je n'ai de limites que celles que la personne en face m'impose, ou me fait comprendre.

Je soulevais un peu mes mains, laissant quelques centimètres d'air moite entre ses courbes et mes paumes. J'attendais sa réaction, sa réponse, son point de vue.

- J'apprends vite oui, mais je suis tributaire de ce que mon professeur veut bien m'éduquer. Que voudrais-tu m'apprendre Judith, et qu'attends-tu de moi ?

Elle voulait d'autres questions, je lui en donnais sur un plateau. Ma curiosité était sans limite, et je vivais illusoirement mon ancienne vie à travers ma nouvelle mort. Son trouble contrastait avec mon calme. Son désir tranchait avec ma quiétude. Pourtant, d'une façon que je serai capable d'accomplir, je voulais la satisfaire, voir dans le regard d'autrui la reconnaissance, le plaisir d'être en ma compagnie, et ce même si ce sentiment serait aussi illusoire que tout le reste. Pour moi peut-être, mais pas pour elle. Que je reste gravé dans sa mémoire, qu'on se souvienne de moi comme un être vivant, comme ce que je n'étais pas ...

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Ven 30 Oct 2015, 23:56

Ravie de sa réponse, je profitais pleinement du moment de détente, un sourire béa que je n'essayais plus de dissimuler plaqué sur mes lèvres. Le franchise dont il faisait preuve était toute à son honneur. Il ne passait pas par quatre chemin, ce que moi-même je faisais rarement, ce qui me satisfaisait pleinement.

- Si tu avais été plus attentif, alors tu aurais noté que j'ai précisé lorsque nos chemins se sépareront, ne réussis-je pas à m'empêcher de préciser. 

En prononçant ces mots, j'avais inconsciemment dis tout haut ce que je me refusais à admettre, ce n'étais plus moi qui le tenais dans mes filets mais bien lui qui me tenait dans les siens. Je ne l'avais pas contredis, je m'étais fait une raison. 

- L'idée d'un résultat similaire serait alléchante, au vu de tes dons relaxant, il me faut l'avouer, ne réfutais-je pas. Mais je crois que finalement, tu causerais bien plus ma perte que je ne causerais la tienne, avouais-je la voix tremblante devant cet aveux. Mais je te pousserais bien au vice malgré tout, susurrais-je après quelques seconde d'hésitation, la voix désormais plus sure. Ce serait un plaisir non négligeable que de te voir te perdre dans les méandres d'une première fois...

Laissant mes mots ce perdre dans le silence de la pièce, je fermais les yeux, profitant encore de son massage. 


- Je ne saurais te dire... Disons que je n'ai pas souvent cherché à savoir, répondis-je franchement. Peu m'importe si celui qui me fait face est vierge ou non, tant que j'arrive à mes fins, peu m'importe le reste.... Mais ce que je sais, c'est que dans un cas comme dans l'autre, ils cèdent avec une facilité affolante aux charmes féminins, pour peu qu'ils y soit un tant soit peu réceptif. Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une tare, bien au contraire. Céder aux avances d'une femmes, c'est accepter qu'elle se serve de toi pour un peu de luxure... Les hommes sont si facilement manipulable lorsqu'ils se retrouvent à penser avec leur virilité plutôt que leur tête...

Je laissais le silence gagner la pièce, les yeux toujours clos lorsqu'il délaissa ma nuque. Ouvrant un oeil d'étonnement, je lui en demandais silencieusement la raison, mais cette dernière ne se fit pas attendre. Dans un hoquet de surprise, je sentis de mains se poser sur ma poitrine. Bien vite, mon rythme cardiaque s'accéléra et les battements de mon cœur se firent si fort que je cru qu'il allait s'échapper de celle-ci. Attendant un quelconque mouvement, je m'étonnais de le voir rester immobile, ne cherchant pas à poursuivre en une quelconque voluptueuse caresse. 

Lorsque le son de sa voix raisonna dans la pièce,  ce fus pour demander quelconque explication, pour comprendre la normalité de la situation. Complètement déroutée, je ne su d'abord pas quoi répondre, mais lorsqu'il décolla ses mains pour les laisser à quelques millimètres de ma poitrine, comme pour demander ce qu'il devait faire, un sourire sincère naquit sur mes lèvres. Je ne m'étais pas tromper. Il était l’innocence même. Il était vierge de toute expérience et ne ce rendait pas compte de ce qui pouvait être bien ou mal. D'un geste doux, je glissais mes doigts sur les siens et les replaçais à l'endroit même qu'il venait de quitter. 

- Il n'y a de limite que celle que tu t'imposes, finis-je par dire sur un ton plus calme que je ne l'aurais imaginé tant mon cœur battait fort. Les limites seront différentes selon la manière dont tu considères un individu. En société, il y a les rêgles de bienséances, que chacun connais et qu'il convient de respecter si ton but est de faire bonne figure. Ensuite viens celles moins étroites, si tu te trouve avec des amis et enfin, il n'y en a presque aucune, si tu te trouves avec un amant. C'est quelques chose que tu dois apprendre a comprendre par toi-même. Si tu sens ton interlocuteur gêné, c'est que tu vas alors peut-être trop loin ou que tu ne t'y prends pas comme il faut, mais si tu sens ce dernier réceptif, alors c'est qu'il souhaite surement que tu brises les barrières suivante, supposais-je. 

C'était pour moi ce qui avait toujours fonctionné, aussi je n'en doutais que très peu. D'un geste, je fis basculer le jeune homme afin d’échanger nos positions avant de m'installer à califourchon sur lui.



- Notre position n'est certainement pas des plus convenable, fus-je bien obligée d'acquiescer. Mais tu sais, je trouve que tout ceci est très surfait. Si tu as envie de faire quelques chose et que la personne ce trouvant avec toi en a envie également, dois-t-on vraiment s'imposer une limite? Pour ma part, je ne me l'imposerais pas. Je dois t'avouer qu'en cet instant, je n'ai pas le moins du monde envie dans avoir, alors... Que devrais-je faire, soufflais-je en posant l'une de mes mains sur sa joue. Qu'attends-tu de moi, que souhaites-tu apprendre de moi? Le questionnais-je tandis que je me penchais jusqu'à avoir mon visage à quelques centimètres du sien. Je dois t'avouer qu'en cet instant précis me viendrait surtout l'art "d'aimer" une femme, susurrais-je sur un ton ne laissant nul doute quand à mes intentions.
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Sam 31 Oct 2015, 12:17

- "Lorsque nos chemins se sépareront" répétais-je, ce qui de mémoire, implique après Pabamiel c'est bien cela ?... Je prends note de surveiller mes arrières, ou de chauffer mes mains pour un futur massage à partir de cette ville là alors. Je lui rendis son sourire. Et je ne veux pas causer ta perte, ni te pousser dans un vice d'où tu es sûrement bien plus à l'aise et expérimentée que moi. Quant aux méandres d'un première fois, hé bien, cela dépend surtout de toi non ?

En sachant mon inexpérience, je n'allais pas prendre grande initiative, et ne connaissais pas vraiment le cheminement normal du début vers la libération.

Je lui fus reconnaissant de se livrer, d'être honnête avec sa façon de faire. Elle aurait pu me le cacher, pour mieux parvenir à ses fins, mais elle jouait en partie avec honnêteté comme moi quand il m'était possible de le faire. Visiblement, la facilité ne lui plaisait guère, hormis pour réussir plus rapidement son objectif. Elle devait probablement tirer moins de satisfaction personnelle quand il n'y avait pas de challenge. Dans quelle catégorie me trouvais-je à ses yeux, moi, le vierge innocent ? Je ne savais pas dans quelle cour elle jouait habituellement.

- Ai-je cédé facilement à tes charmes ? Après tout, je suis là à te dispenser massage et caresses, ce pourrait être l'une de tes techniques pour que toutes mes pensées ne soient focalisées sur toi. Ce qui à l'heure actuelle est proche de la vérité je dois l'avouer. Mais qu'entends-tu par penser avec leur virilité ? Je n'avais jamais entendu cette expression, avions-nous nous les hommes un autre mode de pensée que les femmes n'avaient pas ?!!

Alors qu'elle poussait mes mains à reprendre leur dernière position, je refis connaissance avec la douceur de ses galbes. Encore un trait bien différent des hommes, plus rêche, plus carré, plus .... poilu aussi ! Judith prit la parole, et tout en l'écoutant, je me mis à caresser ces courbes charnues, dans des mouvements circulaires épousant ses formes. C'était la partie la plus belle que j'avais eu l'opportunité de masser chez elle. En existait-il une plus belle encore ?! Je n'en étais pas sûr... Je me surpris à voir son corps réagir à mon toucher, découvrant deux boutons rosés plus dressés qu'ils ne l'étaient il y a un instant. Je ne lui répondis pas de suite, toujours "occupé" à mon massage, comme captivé par cette logique que je ne comprenais pas. Une fois encore, et toujours, je ne ressentais aucune émotion positive, mais réminiscence de générations en générations de mâles reproducteurs, je voulais prendre soin d'elle, la faire succomber à mes attentions.

J'allais lui répondre quand elle laissa pivoter son corps, me mettant dans un premier temps sur le côté, finissant le geste pour échanger nos places respectives dans ce minuscule lit. La vue en contre plongée était loin d'être désagréable, même si je passais de geôlier à prisonnier, très loin cependant de mon ancienne condition.

- C'est là tout le nœud du problème Judith, tu me parles de limites, de désirs, d'envies dont j'ignore même l'existence. Pour imager cela, imagine moi comme un nouveau né dans bien des domaines, dont celui-là en fait partie. Ce n'est pas tant une méconnaissance, qu'une lacune totale dans la relation homme - femme.

Son visage était à quelques centimètres du mien, et je pouvais sentir son haleine chaude mêlée de quelques vapeurs d'alcool.

- Si tu n'as pas de limites, je suppose que je n'en ai pas plus que toi ... Alors apprends moi l'art d'ai ....

Je ne terminais pas ma phrase, mon regard surprenant une ombre par la fente basse de la porte de notre chambre. Quelqu'un se trouvait derrière elle, et le craquement lourd des planches de bois du couloir qui faisaient office de plancher confirma mes craintes. Les ombres ne mentaient pas. Je posais un doigt sur les lèvres de Judith, avant de lui murmurer à l'oreille.

- Je pense que notre cher ami Pryot veut sa petite vengeance, et attend le moment où nous serons à sa merci pour se pointer. Nous allons le surprendre à notre tour. Couvre toi de cette couverture, et .... je réfléchis quelques instants à mes mots.... saurais-tu faire des cris, tu sais les cris différents de ceux de la douleur que les femmes font, suffisamment convaincants et forts pour que Pryot l'entende ? Attends mon signal si tu es d'accord, il faut qu'il croit à notre supercherie.

Je lui saisis les fesses et la soulevait suffisamment pour me glisser hors du lit avant de la reposer. Heureusement qu'elle était assez légère, je n'étais pas une force de la nature. Discrètement, je me dirigeais dans un premier temps vers le pichet d'alcool, puis vers l'endroit où la porte s'ouvrait, me collant contre le mur avant de regarder Judith. Je ne savais pas si elle allait suivre mon idée, et surtout ce que ça allait donner. Je lui fis signe de la tête de jouer la comédie, et la regardait faire, plutôt l'écoutait faire, cherchant en même temps des explications sur ce phénomène typiquement féminin. Peut-être était-ce leur virilité à elle ?....

A peine une ou deux minutes passèrent quand je sentis du mouvement derrière la porte. Pryot devait penser que le bon moment était venu, et ouvrit aussi discrètement que possible la porte. Je vis sa grosse main tenir un gourdin, et avancer vers le drap remuant d'où se cachait Judith en pleine représentation d'actrice.

J'étais hors de son champ de vision, et une fois totalement entré, je lui fracassais le pichet d'alcool derrière la tête, le faisant s'effondrer comme une poupée de chiffon, un bruit lourd accompagnant sa chute. Je vis la tête de Judith sortir et nous observer. Je montrais le pichet dont je n'avais plus que l'anse en main, le reste faisait office de shampoing pour Pryot.

- Aide moi juste à le sortir de la chambre, sauf si tu veux faire des choses sur lui avant, puis retourne dans le lit, je reviens. Je laissais faire le cas échéant à Judith ce qu'elle voulait à Pryot, puis nous le tirèrent jusque dans le couloir. Laissant Judith dans la chambre, je me dirigeais en bas avant de revenir plusieurs longues minutes après.

Ouvrant la porte de la chambre, je fis face à Judith, un sourire presque triomphant.

- Bien, pour s'excuser du manque de sécurité de son établissement, j'ai pu convaincre le tavernier de nous donner gratuitement un autre pichet d'alcool et nous rembourser notre nuitée. Sans compter la bourse que tu as dû alléger à notre agresseur débutant, je crains fort que tu sois ma débitrice maintenant.

Riant légèrement, je lui jetais les pièces données juste avant par le tavernier.

- Où en étions-nous ma chère ? Ah oui, tu devais m'apprendre l'art d'aimer c'est ça ?... Je suis ton élève à présent.

1 194 mots.
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Une rencontre... Fracassante! [ Judith & Wriir ]

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