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 Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous]

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Dim 24 Mai 2015, 12:11

Une île au cœur d'une zone connue le destin tragique des navires voguant sur ses eaux ; les pirates ont toujours eu une connotation romantique fort poétique à mes yeux. J'ai bien conscience que la réalité est très différente de la vision romancée que j'en ai, mais à trop regarder les choses de manière réaliste on n'exerce pas mon métier.

Aussi lorsque j'avais appris par rumeurs que l'île de Néromia organisait des festivités je m'étais efforcé de faire dévier notre troupe de sa course pour y proposer nos services. Loin d'apprécier les prestidigitations à la petite semaine, les boucaniers sauraient voir se satisfaire de prestations plus musclées ; c'est du moins ce que je m'étais dit et ça n'avait pas raté. Catherine nous avait négociés de la place sur un navire en échange d'une petite avant-première et, quelques temps plus tard nous posions pieds sur le sable de notre destination. Nos quartiers pris nous avions très rapidement commencé à nous échauffer avant l’événement. J'avais décidé de me donner à fond pour ce soir, une histoire de vengeance, de trahison et de romance... tout ce qui fait le seul d'une bonne tragédie des familles. Catherine en était l’héroïne tandis que je jouais le rôle de l'amant destiné à périr sous les coups de son traître d'ami incarné par Acélion ; à Séléna était attribué le rôle de méchante de l'histoire, par deux fois. Créature mythique crainte pour les bateaux qu'elle ravageait et chasseuse de pirates célèbres ; même alors que la pièce battait son plein j'hésitais à annoncer qu'il s'agissait, dans l'histoire, d'une seule et même personne.
Notre prestation était combats et acrobatie, l'audience elle-même nous servait de décor alors que nous exécutions bottes et coups et bas entre les tables et les marins avinés. Plus d'une fois l'un d'entre eux prit les armes, pensant que la pièce n'en était plus une ; un coup de garde ou un sortilège s'empressait de le remettre à sa place et les rires, forcés, d'un Astolf égaré dans le public suffisaient à convaincre l'audience que ceci était prévu depuis le départ. Vint finalement la scène de trahison, mon personnage s'effondrant alors que la dague furtive venait de trouver son chemin vers son cœur. Le summum de la pièce qu'Acélion jouait plutôt mal, aussi surprenant que cela puisse paraître ; j'avais toujours su lui donner un rôle adapté à son caractère et j'étais persuadé que celui-ci lui allait comme un gant. Peut-être était-ce sa manière de me faire comprendre qu'il ne l'appréciait pas ? Auquel cas ça marchait puisqu'il était hors de question qu'il reprenne le rôle pour la prochaine fois.

Entendons-nous bien, il donnait le change mais c'était à peu près tout, même dans sa froideur il manquait de conviction. Catherine et moi avions du compenser au point de frôler le sur-jeu, voilà qui était proprement humiliant. Certes l'audience n'avait pas remarqué grand chose mais si vous ôtiez à ces marins une once de l'alcool qu'ils avaient ingurgité et ça n'aurait sûrement pas aussi bien marché. Je profitais donc d'une entracte offerte par Xelandra sous la forme d'un lancé de couteaux acrobatique pour me détendre et réfléchir aux moyens d'améliorer tout cela. Mon regard se perdit dans nos spectateurs, à la recherche de l'inspiration, ou peut-être d'un talent.

« Je pense qu'il vaudrait mieux écourter la pièce et enchaîner avec autre chose, je ne suis pas certain que notre public puisse nous suivre encore longtemps. »


J'acquiesçais, l'assistance en s'enivrant exigerait d'avantage de numéros courts et frappants, une pièce de théâtre ne correspondait pas. Le jeu du farfadet serait à prévoir, peut-être un duel factice et un théâtre des horreurs pour terminer ? Je terminais mon verre, savourant l'arôme une dernière fois avant de m'atteler à la préparation du prochain décor.




627 mots
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Jeu 28 Mai 2015, 15:28

Adossée au mat, j'observais l'horizon, songeant à ce que je pourrais trouver une fois sur place. Quelqu'un me reconnaîtrait-il? Je ne sais pas, mais toujours est-il que le peu dont je me souvenais à présent me poussait à me méfier des personnes me connaissant. Je me doutais déjà que j'avais vécu des moment difficile, au vu du nombre de cicatrices couvrant mon corps, mais je n'avais juste pas imaginé l’ampleur de ce que j'avais pu vivre... 

Bientôt, le bateau accosta. J'observais vaguement les autres passagers descendre du navire avant de moi-même suivre le même chemin. Une fois pied posé à terre, je m'immobilisais pour observer autour de moi. Tout le monde semblait savoir ce qu'il faisait et où aller.Ne sachant vraiment ce qu'il fallait faire, je suivis une jeune femme à la chevelure aussi blonde que les blés. Bientôt, je me retrouvais en plein milieu d'un groupe de bon vivant.

- Et bien ma p'tite dame, vous vous êtes perdue? Questionna l'un d'entre eux, postant un bras sur mon épaules. Vous prendriez bien une choppe de rhum avec nous!? Demanda-t-il, sans vraiment attendre de réponse, me collant la dites choppe entre les mains. 

Ne sachant trop quelle attitude il semblait bon d'adopter, j'hésitais quelques instant avant de me dire que, ma foi, ça ne pourrait pas me faire d'une mal. Avalant le contenu de la choppe d'une traite sous le regard ébahie du petit groupe d'amis. Le liquide me réchauffa doucement tandis qu'il venait se glisser jusque dans mon estomac. Essuyant ma bouche à l'aide de la manche de mon pull, je redonnais la choppe à l'homme qui me l'avait tendu. 

- Merci bien, ça fait vraiment du bien! M’exclamais-je gaiement, légèrement revigorée

Et ben, sacrée descente la tite dame, commenta-t-il avant de remplir la choppe qu'il me tendit à nouveau sous mon regard surpris.

- Encore? Et bien, ma foi... Merci! Je m'appel Meiro, me présentais-je. Et vous? 

-Moi c'est Daario, se présenta-t-il. Et voici Armand, Gaston et William, continua-t-il en désignant ses amis. 

Les saluant d'un hochement de tête, nous bavardâmes durant un moment, les choppes se vidant à une vitesse folle. Me désinhibant petit à petit, on rigola beaucoup, chantant, racontant des blagues, en sommes: on s’amusa. 

Le son d'un violon jouant un air doux et joyeux me parvint et m'excusant auprès d'eux, je les abandonnais. "Sacrée bout de femme" entendis-je brièvement, ce qui me tira un sourire amusé avant que je me mette enquête des musiciens. Cherchant sa provenance, j'entendis le son d'une guitare se mêler à lui, puis d'une flûte. L'air devint vite entraînant et lorsque j'en découvris enfin sa provenance, plusieurs personnes dansaient déjà en riant. L'alcool commençant à faire son effet, j'avais rapidement oublié la raison de ma venue et lorsqu'une jeune fille me tira pour que je vienne danser avec eux, je me laissais faire sans opposer aucune résistance. Tournant sur moi-même, les yeux fermés, un grand sourire aux lèvres, je me laissais porter par la musique avec un certain plaisir. Une femme rondelette me pris par la main, m'invitant à danser avec elle, me faisant tournoyer, avant de me "donner à un quelqu'un d'autre", je m'amusais comme une folle, changeant de partenaire régulièrement. Bientôt, je fini m'extirper de la piste improvisée, afin de m'éloigner, légèrement essoufflée. Marchant tranquillement, observant les personnes présentes, je songeais que si Shawn avait été présent, s'aurait pu être plus sympathique encore. Perdu dans mes pensées, je ne remarquais pas que je fonçais droit sur quelques chose, ou plutôt quelqu'un et le percutant brutalement, je nous fit tomber tout deux. 

- Ouille, fis-je en me massant le fessier. Désolée, je ne regardais pas où j'allais... Ce que je peu être pas douée quand je m'y met! Marmonnais-je. 

Levant les yeux pour observer la personne que j'avais bousculé, je me mordis la lèvre inférieur gênée. 

- Vous n'avez rien?


HRP:
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Mar 02 Juin 2015, 18:52

Edwina avait demandé peu de temps auparavant aux Archimages d'organiser une réunion au cœur du Temple de Lyre. Certains bruits couraient sur l'essence même des conseillers de la reine, si bien qu'il n'était plus sûre qu'ils soient tous Magiciens. Elle voulait vérifier. Néanmoins, puisque sa fatigue devenait des plus voyantes ces derniers jours, comme par hasard, Sirigon avait eu la bonne idée de remettre cette petite réunion à plus tard, proposant à l'Ultimage de partir quelques jours redécouvrir l'océan. Selon lui, peut-être avait-elle besoin de retourner aux sources mêmes de son existence afin de se détendre, de se reposer. Cette pensée avait été soutenue par la plupart des hauts dignitaires de la race. Nylmord commençait à être agacé mais il se gardait bien de le montrer. Pourtant, il était sûr que d'ici peu, les choses se dégraderaient et qu'il y aurait un drame. Il ferait tout son possible pour protéger Edwina mais, si ce n'était pas elle qui souffrirait à l'avenir de la situation, ce serait ses semblables. Il ne les portait pas tous dans son cœur, bien entendu, il était même en conflit avec l'Archimage Sirigon depuis de nombreuses années, mais même en admettant que de solides liens d'amitié se soient tissés avec certains, l'homme était juste et ne tolérerait pas la félonie. Cela dit, pour une fois, il fut d'accord avec Sirigon : la Reine était débordée et fatiguée. Le repos serait le bienvenu. C'est ainsi qu'elle embarqua sur l'un des navires de son peuple, prenant route vers le grand large. L'air frais lui faisait du bien mais, pourtant, n'éloignait pas ses sombres pensées. Bientôt, elle épouserait Gaston, quand elle reviendrait en réalité. Ce qu'elle ne savait pas encore c'est que des éléments extérieurs à sa volonté changeraient la donne, aussi bien concernant son mariage que la petite réunion des Archimages. Mais, pour l'instant, l'océan était calme, la terre paisible. Rien ne laissait présager une catastrophe future.

« Ma Reine, il existe une île à quelques lieux de là du nom de Nériona. Nous avons été informés qu'elle ouvrait ses portes d'ici quelques lunes. Voulez-vous vous y rendre ? ». Un marin venait de rejoindre la Reine afin de lui adresser la parole. Celle-ci sourit. Elle était très loin de se douter ce qu'il se disait sur elle au palais depuis qu'elle était partie de Caelum. Les Mages qui servaient au palais voyaient parfois mieux qu'elle ce qu'il se tramait sous son propre nom, si bien que les cuisinières et les femmes de chambre bavardaient souvent. « Notre Reine est bien trop ingénue. La dernière fois, Marta lui a dit qu'elle était malade et que c'était pour cela qu'elle n'était pas venue travailler et elle l'a cru. ». La femme rit, légèrement moqueuse, coupée par une autre femme qui, visiblement, n'aimait pas que l'on plaisante avec ce genre de choses. « La Reine est trop bonne pour son propre bien. Moi, je serai à sa place, je l'aurai renvoyé pour lui faire les pieds ! C'est une chance de servir une femme aussi agréable, qui ne nous prend pas de haut mais discute avec nous comme si nous étions aussi importants que les Archimages eux-mêmes. ». « Oui c'est vrai. Mais peut-être devrions-nous lui dire les choses que nous entendons dans les couloirs parfois... ». « Non, tout ceci ne nous regarde pas. Si cela se trouve, c'est un plan de la Reine pour mettre à mal les traîtres. Nous ne sommes pas dans les confidences et risquerions de tout faire rater. ». « Je trouve quand même qu'Edwina l'ingénue lui va plutôt bien... » sourit une vieille femme, visiblement pleine de bons sentiments vis à vis de sa souveraine mais tout de même consciente du principal soucis de cette dernière. Finalement, loin de toutes ces considérations et ragots, la Reine demanda au marin. « Et que trouve-t-on sur cette île ? ». « Des pirates, j'en ai bien peur. Mais puisqu'il s'agit d'une festivité ouverte à tous, il ne devrait pas y avoir de danger. ». Edwina regarda l'horizon. Il avait raison et puis, si cela pouvait dégourdir les jambes de l'équipage. « D'accord, arrêtons nous quelques jours si vous le souhaitez. ».

C'est ainsi que la jeune femme débarqua, accueillie par un pirate bien habillé. Personne n'avait crié son nom et elle espérait bien passer inaperçue. Vêtue d'une robe blanche aux manches larges et ouvertes le long de ses bras, elle s'avança pour prendre part aux festivités, loin de se douter que les choses ne tourneraient, encore une fois, pas très bien.

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Mar 02 Juin 2015, 20:57


Marilyne n’était un exemple ni de patience ni de miséricorde. Surtout, elle n’appréciait guère qu’on la fasse attendre alors qu’elle avait pris la peine de personnellement convier – enjoindre plutôt – une vieille connaissance de la rejoindre. Belle et élégante, sensuelle et provocante, le Chat flânait le long des plages sans se soucier des remarques vulgaires qu’on lui lançait de temps à autre.  Elle se fichait bien de tous ces gens. Il n’y avait qu’une personne qui avait une once d’importance en l’instant ; et cette personne tardait à arriver. Certes, Melody ne connaissait pas son visage mais l’excuse était maigre aux yeux de l’Empoisonneuse qui considérait qu’elle avait livré assez d’indices à la Dullahan pour la retrouver. Lors de leur première et unique rencontre, elle était venue à la jeune fille sous la forme d’un petit mistigri blanc. Il n’y avait pas grand monde qui se prenait la fantaisie de se promener pourvu d’attributs félins. C’est alors qu’elle aperçut la silhouette d’une femme aux cheveux roux, vague ressemblance avec son apparence véritable. Cela ne pouvait être qu’elle. Marilyne, qui se dirigeait d’une démarche légère et dansante vers sa proie, attrapa au vol une coupe de vin qui venait tout juste d’être servie, pour la boire en quelques gorgées et lancer le verre sur une petite bourgeoise qui ne garda pas longtemps sa bouche en cœur dans sa minable tentative de séduction d’un homme qui ne s’intéressait pas à elle. « Melody. » souffla Lady Carmody tout bas, de sa voix douce et chaude. « Je crois que tu me cherches. » A vrai dire, la Dullahan avait plutôt intérêt à manifester des miettes de bonne volonté. En quelque sorte, Marilyne en avait besoin pour que ses manigances se déroulent selon son plan. « Tu as l’air en forme, plus forte qu’autrefois. A croire que je n’ai pas eu tort de te faire crédit. » Ce qui était chose rare. Marilyne était loin d’être avare. A vrai dire, elle était immensément riche. Elle aimait simplement faire payer les gens.

Marilyne vit la silhouette d’une personne qu’elle ne connaissait pas mais dont elle aurait aimé être plus proche. Rêveuse pendant une seconde, elle se promit de songer au cas de cet individu plus tard. Il était grand temps qu’ils fassent plus ample connaissance. Elle savait que lui aussi était à sa recherche et qu’il attendait le bon moment pour se présenter. Ce jour promettait d’être … intéressant.

Caliel errait sur la plage, rêveur. Le vent s’engouffrait dans sa chemise à peine fermée, laissant le médaillon qu’était son habitacle rebondir sur la peau blême de son torse au rythme de ses pas. D’une certaine manière, il était soulagé de porter ce fardeau sur lui, cette prison qu’il avait été contrait de construire et qu’il n’arrivait plus à détruire. Néanmoins, il était frustré. Edwina s’était enfuie comme un lapin effrayée en lui jetant presque le bijou qu’elle avait ramassé. C’était un comportement étrange. Elle était étrange. Peut-être aurait-il aimé qu’elle soit sa maîtresse le temps de trois vœux, au final. Il aurait été curieux de voir quels genres de désirs pouvaient dissimuler une femme comme l’Ultimage ; elle qu’on disait si pure, douce et naïve. C’est alors qu’il crut ressentir sa présence. Il secoua la tête, persuadé de perdre la raison. Que viendrait faire la Reine des Magiciens sur des terres pirates ? Il était prêt à croire que le refus l’obsédait. Puis il la vit, marchant plus loin devant lui dans sa grande robe immaculée. Selon le Génie, elle dégageait quelque chose d’innocent, de candide, qui lui conférait des airs d’âmes perdues flottant dans les airs. Typiquement le genre de femmes que Caliel adorait détruire. Pourtant, il essayait d’être sage. En quelques enjambées, il rattrapa la Magicienne. « Comme on se retrouve, ma Dame. Vous êtes partie bien vite lors de notre première rencontre. Cette attitude m’a peiné, nous avons à peine eut le temps de faire connaissance et vous me rejetiez déjà. » Il glissa une main dans ses cheveux bleus. « Ce n’était pas très courtois. Mais je ne vous en veux pas, vous étiez malmenée par bien des tourments. » Il la dévisagea un instant. « Vous me paraissez être une femme soucieuse, en réalité. Vos traits sont fatigués. Quelqu’un vous importunerait donc ? Moi mis à part, évidemment. »

Cette fois-ci, il ne la laisserait pas s’enfuir aussi facilement.


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Mar 09 Juin 2015, 11:09


« Cher Jun,

Comme la tâche m'en incombe, je vous envoie cette missive afin de discuter avec vous de celui que vous avez prénommé Haziel. L'homme a embarqué il y a de cela quelques jours sur un bateau de pirates, clandestinement. Il est clair que dans ses intentions, la mort était belle et bien présente. Il pensait sans doute que, les pirates, en découvrant l'intrusion, ne le jettent à la mer. Mais il n'en fut rien, au contraire. Par je ne sais quel miracle, l'homme leur parut sympathique et l'équipage essaya de lui trouver une place. Néanmoins, vous connaissez Haziel : bon en rien, il ne savait ni couper une pomme de terre sans se couper lui ou sans que cette dernière n'ait la forme de la tête d'une Sorcière en fin de vie. Quand on le mit au nettoyage, il fut tellement lent qu'une enfant de cinq ans aurait fait mieux en dix fois moins de temps. Inutile de le poster sur le mât pour faire le guet, il s'y endormait à toute heure du jour et de la nuit, sans prévenir. Devant la loque que l'homme représentait, les pirates finirent par abandonner, le laissant faire ce qu'il voulait sur le bateau, bien que réduisant sa portion alimentaire. Infiltrée parmi eux, j'ai compté un total de dix sept tentatives de suicide, toute mise à mal par Haziel lui-même ou par un homme d'équipage, le surprenant en train d'essayer de se tailler les veines ou de sauter du navire dans une zone infestée de requins. Comme vous le savez, cependant, Haziel est incapable de passer à l'acte et j'en viens donc à vous rassurer sur ce point : il est malheureux, certes, mais ne possède pas la force d'aller jusqu'au bout. Je pense que vos actes passés le hantent horriblement. Son cœur est bon et son esprit ne peut encore intégrer que le passé qu'il croit posséder n'est autre que votre passé à vous, à vous et à vous seul. Il ne conçoit pas le fait de n'y être pour rien. Je vous tiendrais au courant de tout changement qui pourrait avoir lieu au niveau de sa mentalité concernant ce point. Les pirates ont décidé de se rendre à Nériona pour festoyer. Haziel ira donc avec eux. Il me sera sans doute plus délicat de le surveiller une fois sur l'île mais, puisque vous avez confiance en mes capacités, je me montrerai à la hauteur de la tâche.

Hella. »


Mon corps tanguait au rythme du navire. J'étais épuisé. En fait, j'avais terriblement envie de dormir. J'étais trop faible et, finalement, c'était une bonne chose, peut-être est-ce que je mourrai rapidement ainsi. Pas besoin d'essayer, juste d'attendre. L'équipage se montrait bon avec moi. J'avais raté mon coup, complètement. Moi qui pensais qu'ils voudraient me tuer sans autre sommation qu'un coup d'épée. Je m'étais trompé. Las, il me fallait en plus de cela, les accompagner sur une île pour faire la fête. Selon eux, cela me changerait les idées. Mais je n'avais pas envie de me changer les idées. J'étais un monstre, tellement... vil. Les femmes et les enfants que j'avais massacré, je les voyais encore dans mon esprit, leurs visages, leurs cris. Mes maux de tête ne voulaient jamais cesser et lorsqu'il me prenait l'envie de dormir, ce n'était que les cauchemars qui m'attendaient. J'étais fatigué, fatigué moralement, fatigué physiquement. Quand il fallut descendre du navire, je me traînai comme un vieillard, faisant attention où je m'étais les pieds pour ne pas tomber. Ce que je pouvais être pathétique ! Un suicidaire qui fait attention à ne pas se casser une jambe.

Une fois au cœur des festivités, je ne pus remarquer que la joie sur le visage des convives. Mais moi, je ne ressentais que du vide. Je ne pouvais pas être heureux et, pire que tout, je n'en avais pas envie. Je préférai rester seul, dans un coin. Et puis, comme si les Ætheri entendaient enfin mes prières, quelque chose me bouscula, me propulsant au sol, la tête la première dans le sable. Si seulement je pouvais l'inhaler, m'étouffer et mourir... Mais malheureusement, mes poumons n'étaient pas d'accords et ma gorge irritée me fit tousser les grains assaillants. Par terre, je roulai sur le dos, pour voir au moins qui m'avait bousculé. C'était une femme, brune. Je lui demandai alors : « Pourriez-vous me tuer s'il vous plaît ? ». Poli, ça, je l'étais. Mon clone avait reçu une éducation stricte et il semblait que ce qui était à lui était aussi à moi, les cauchemars comme la politesse.

♠ L'Esprit fixait depuis un moment Haziel. Il avait déjà essayé de nouer le contact avec lui mais le Chaman l'ignorait totalement. Ikaar Von Dreth était un ancien Déchu de la famille susnommée, expert en stratégie. Ce qui lui plaisait chez Haziel, ça, par contre, était un véritable mystère.

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Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mer 10 Juin 2015, 16:13


« Bonjour. ». Un sourire, un signe de tête, de quoi contenter les curieux et ceux qui se rappelaient vaguement avoir déjà vu son visage quelque part. Eerah se frayait un chemin à travers les invités, écoutant çà et là une bride de conversation, sondant quelques esprits au passage. Ce genre de mondanité était souvent prétexte à la récolte d’informations en tout genre ; et comme le disait feu son père : « Le savoir, c’est le pouvoir. ». Encore eu-t-il fallu que ce qu’il glanait ait la moindre valeur, ce qui était loin d’être le cas. Il se fichait quelque peu de l’adultère des uns, des manipulations grossières des autres. Là où certains semblaient s’efforcer de dissimuler leurs armes, d’autres faisaient tout pour qu’on ne fasse pas attention à une tâche disgracieuse, ou à un double menton un peu trop proéminant. Lui qui était aveugle, il ne voyait jamais autant de chose que lorsqu’on essayait de les lui cacher. Quelque chose d’étrangement peu subtil semblait planer sur la cérémonie, si bien que chaque fois qu’un convive un peu trop alcoolisé venait à le percuter, il se préparait à éviter une lame cachée, ou vérifiait que sa bourse était bien en place. Il était loin le temps où l’on accordait suffisamment de crédits aux pirates pour ne pas les inviter aux festivités. Cette époque où Sceptelinôst était un lieu dangereux, où l’on priait son dieu avant de partir en mer, de peur d’en revenir dépossédé, ou de ne pas en revenir du tout. Non, ce n’était pas ce genre de brigand qui faisait peur à la plèbe, ce démon-là était mort avec son temps, il n’en subsistait que des vestiges. Le Déchu fit un pas de côté, pour éviter un braillard à l’haleine fétide, et s’éloigna alors qu’une bagarre éclatait dans son dos. À quelque pas, un jeune homme suait à grosses gouttes, s’agitait à en faire tinter ses plombages. Le Dædalus fit mine de chercher une coupe sur une table, et s’appliqua à explorer ses pensées. Un pirate, sans surprise. Derrière la peur d’être découvert, il vit un écho de la scène qui s’était déroulée un peu plus tôt. Un homme, haranguant une troupe de malfrats en armes. C’était donc leur hôte qui avait lui-même mobilisé les bandits, et probablement organisé le traquenard dans lequel ils n’allaient pas tarder à tomber. Il y avait peut-être quelque chose à faire, quelque chose à tenter…

L’air serein, Eerah haussa les épaules et chipa une part de gatêau dans l’assiette d’un invité, trop occupé à séduire sa voisine pour y faire attention. Peu importe, après tout. Il n’était pas venu faire de l’humanitaire ; tous ces crétins pouvaient bien aller au diable, lui s’éclipserait quand ça commencerait. En marchant un peu plus vers le centre de la fête, il perçut quelques présences qui ne lui étaient pas étrangères. L’Ultimage, entre tous, rayonnait abondamment, à tel point qu’elle lui paraissait comme un phare dans la nuit. Elle semblait en pleine discussion avec un homme, ou quelque chose ayant l’apparence d’un homme. Il resta à distance, se promis d’aller la voir plus tard dans la soirée, ne serait-ce que pour l’informer, si nécessaire, du danger qui planait. Tant de monde, tant de voix et d’odeurs mêlées, à en donner la nausée. C’était comme nager dans un bassin d’huile visqueuse et collante : chaque senteur lui collait à la peau, les plus fines étaient écrasées par la pestilence des plus fortes. Constatant qu’il ne parvenait pas à se faire une raison, Eerah coupa son Odorat, amoindri son ouïe, et puisqu’il n’avait rien d’autre à faire, vola la Vue de quelques convives. Comme d’habitude, le contact avec les couleurs se fit progressivement, le feu de la lumière s’estompant peu à peu et la douleur diminuant de concert pour finalement se réhabituer lentement au mouvement. Au bout d’une minute, il parvenait à capter différentes tâches colorées, et quelques secondes plus tard, il pouvait identifier un visage et un vêtement. Quand finalement « sa » Vue revint complète et entière, il examina la foule à sa façon. Il avait investi six hôtes, et c’était six fois plus d’informations à traiter que l’humanoïde standard, avec sa paire de pupilles, mais il s’en sortait sans trop de mal. Le temps passant, il accaparait un nouvel hôte, jusqu’à en compter suffisamment pour obtenir une vision en trois dimensions de ce qui l’entourait. C’est alors qu’il l’aperçu. Il était hagard, avachi sur lui-même et ce regard, ce regard qu’il savait capable de réduire le plus ardent des soldats au niveau de bambin, ce regard était éteint, fatigué. Jun Taiji. Cet homme avait l’apparence du Maitre des Esprits, à n’en pas douter, mais quelque chose n’allait pas. Il s’en approcha, salua rapidement la personne avec laquelle il discutait, et les interrompit en s’excusant : « Pardonnez-moi, mais qui êtes-vous, et quelle folie vous pousse à prendre l’apparence d’un homme aussi dangereux ? ».



Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous] - Page 2 GqzDWY

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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
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Ven 12 Juin 2015, 12:46

L'homme que j'avais bousculé - Car oui, c'était un homme - semblait s’étouffer. Qu'est-ce qu'il se passait?! Paniquant, je m'approchais vivement de lui et lui tapotais le dos, tandis qu'il toussait, expulsant du sable de sa bouche. Je cherchais un moyen de l'aider lorsque sa quinte de toux se calma, me soulageant grandement, mais ce qu'il me dit me dérouta complètement. Il m'avait demandé si je pouvais le tuer. Avais-je bien entendu? Le tuer? Avait-il vraiment dit ça? Ouvrant de grands yeux choqués, je le dévisageais. Il devait avoir pris un sacré coup sur la tête ma parole! M'approchant de lui au plus près, me retrouvant à quatre patte à ses côtés, je relevais ses cheveux d'une main et posais mon front sur le sien. Il n'avait pas de fièvre, si bien que j'en conclut qu'effectivement, il avait certainement dû prendre un sacré coup sur la tête.

Le détaillant un peu plus, je fronçais les sourcils. Habillé plutôt simplement, il semblait de taille moyenne et donc bien plus grand que moi. Il avait des cheveux mi-longs bruns qui lui retombaient presque sur les yeux. Son regard aussi sombre que l'étaient ses cheveux, semblait totalement vide. Ce fut se détail qui me décontenança et ne m'éloignant pas de beaucoup de lui, m'asseyant auprès de lui, je le fixais droit dans les yeux.

- Monsieur, vous allez bien? Demandais-je encore.

Demander la mort... C'était la première fois que j'entendais pareil sottise et si je ne l'avais pas bousculé au préalable, je me serais probablement énervée. Ne savait-il pas que la mort n'était pas un jeu et que lorsqu'elle venait, il était alors trop tard pour regretter? Passant mes doigts sur son visage pour retirer le sable qui c'était collé dessus, je soupirais. Me levant, je me penchais, lui attrapant la main sans vraiment lui demander son accord et je l'aidais à se relever. -le forçais étant probablement plus juste-L'éloignais de la plage, je nous nous dirigeais vers le buffet d'un pas légèrement chancelant. J'avais bien trop bu d'alcool pour que je sois encore sobre, mais pas assez pour paraître bourrée, aussi je priais pour ne pas faire encore une gaffe avec cet homme. Ne le lâchant pas, je pris un verre parmi la pile se trouvant sur la table. Attrapant une bouteille au hasard, je versais son contenu dans le verre et le donnais au jeune homme.

- Tenez, buvez, ça ne devrait pas vous faire de mal... Lui dis-je. Bien au contraire, ça ne pourra vous faire que du bien... Marmonnais-je de manière inaudible, de sorte qu'il ne puisse pas comprendre.

L'observant le visage contrit, je ne savait que faire de plus. J’espérais simplement que les propriété désinhibitrice l'aiderait à aller mieux, bien que ce ne soit pas une réelle solution... Ma perplexité revint rapidement à la charge et je me promis de ne pas le laisser s'échapper sans que son état soit ne serait-ce qu'un petit peu plus rassurant.

- Vous savez, vous ne devriez pas souhaiter mourir et au contraire, profiter de votre vie à fond! M'exclamais-je en esquissant un large sourire tandis que je me servais également un verre. Comment ce fait-il qu'un homme aussi jeune que vous puisse dire de telles choses? Puis-je faire quoi que ce soit pour vous donner un semblant de sourire? Questionnais-je, ma curiosité jouant encore des siennes.

Toujours en lui tenant la main pour qu'il ne puisse pas se dérober, je l'attirais un peu à l'écart, et m'installais sur un banc, l'invitant à faire de même. Sirotant mon verre, je lui jetais quelques coup d’œil, attendant patiemment qu'il me réponde.


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Sam 13 Juin 2015, 17:30

- Vous êtes sûre que vous n'avez rien ? Je ne voudrais pas qu'il vous soit arrivé quelque chose alors que vous êtes en ma présence.

Mon imitation de la personne attentionnée et agréable était si… Parfaite !

Prenant un air contrit, je m'exclamais, dans la continuité de notre discutions que je dirigeais seul :

- Oh ! Je vous prie de vous détendre en ma compagnie. Aussi étonnant que cela puisse paraître, je suis radicalement différent des personnages que vous pourrez rencontrer ici. Je suis envoyé par certains employeurs aux intentions tout à fait louable mais que je ne peux vous décrire pour récolter des informations au sujet de cette île. Mais je vous prie de me croire quand je vous dis que je ne vous veux aucun mal. Je suis simplement quelqu'un de serviable qui n'a pas résisté au besoin de venir en aide à une jeune femme ravissante qui se faisait bousculé par une folle furieuse probablement déjà bien ivre, si vous voulez mon avis !

Je ne mentais pas tout à fait. Il était évident que ma race avait besoin de toutes les informations que je pouvais rapporter de mes voyages… Je me contentais d'omettre la vérité. C'était un moyen efficace pour éviter les ennuis… Et… Comme par hasard… J'avais omis de mentionner… Mon nom…

- Voici le buffet. Permettez-moi de vous servir un verre de quelque chose. Vous buvez un peu d'alcool ? Je ne voudrais pas vous rendre totalement ivre, ce serait indigne de moi, mais peut-être peut-on trouver boisson à votre goût !

Rapidement, elle m'indiqua ce qu'elle désirait boire et je ne permis pas de protester, préférant jouer l'honnêteté abusive. Quant à moi, je me servis rapidement un verre d'un vin plutôt correct. Vin rouge certes peu élaboré mais qui saurait m'occuper en quelconque moment de gêne… Voir raviver la conversation…

- Vous êtes venue seule ? En ce qui me concerne, j'avoue que je ne m'attendais pas à me retrouver ici… C'est une vieille connaissance à moi qui m'a proposé de venir. Je vous la présenterai, si cela vous intéresse. Elle n'est pas aussi légère que moi, il faut l'avouer… Mais elle n'est pas bien méchante !

Ceci en revanche était un pur mensonge. Pour en rajouter, afin de préparer le terrain, je continuai :

- D'ailleurs ! Il me faut vous prévenir ! Elle est un peu sénile. Elle m'appelle souvent son petit-fils et il n'est pas impossible qu'elle vous prenne pour sa petite-fille. N'y prenez pas garde, ce n'est pas bien important !

Je me mis à imiter un rire léger. Ce n'était pas évident mais il était probable que j'eusse été plutôt convaincant…

- Comme on se retrouve !

La casse-pieds de service était de retour. J'aurais aimé glisser un mot à la jeune femme qui m'accompagnait pour lui demander si elle désirait que l'on s'éloigne mais la folle furieuse m'en empêcha en prenant rapidement la parole. Elle commença à déblatérer tout un tas de bêtises auxquelles je fis à peine attention. Car derrière se trouvait la personne que je cherchais depuis ma rencontre fortuite : Bagaya.

Discrètement, je m'esquivais pour m'approcher d'elle.

- Soyez gentille, Grand-mère… Jouez le jeu pour moi. Ce sera plus simple pour vous aussi...

En vérité, j'avais suffisamment bien préparé le terrain pour éviter qu'elle me gêne quelle que soit sa décision à ce sujet. Une autre question en revanche me brûlait les lèvres et je doutais qu'elle me refuse l'information.

- Vous l'avez vue ? Alors ? C'est elle ? C'est la fille d'Aban'don ? Comment s'appelle-t-elle ?

Et l'autre abrutie qui était encore en train de faire son numéro avec un simple sort de manipulation d'essence qui ne m'impressionnait pas le moins du monde… Bagaya, elle, en revanche, trouvait ça très intéressant et s'empressa de venir goûter le breuvage absurde.

Quant à moi…

- Non merci pour moi… J'ai mon propre verre…

Je ne pouvais risquer de provoquer une bagarre et donc m'opposer à l'ahurie. Mais je ne pouvais pas rester les bras croisés ou bien je risquais de reprendre une attitude trop désintéressée, qui était le véritable fond de ma pensée vis-à-vis de la situation actuelle…

Finalement, j'optais pour un recul prudent, afin de m'effacer aux yeux du groupe.

Mais un nouvel élément vint perturber mes plans : une femme. Plutôt élégante, elle s'approcha calmement mais sûrement vers moi. C'était moi et personne d'autre qu'elle voulait.

- Pourquoi pas. Qui êtes-vous au juste ?

Elle eut le temps de me répondre, mais le début de cette discutions fut interrompue par un seconde femme qui vint s'immiscer dans la conversations.

- Bonsoir à vous bel homme et à vous jolie demoiselle. Vous permettez que je me joigne à vous pour le début de la soirée ? Les hommes là-bas ne m'inspire point avec leur haleine puant l'alcool alors que la fête ne fait que commencer. Je suis Jessy et vous ?

- Je m'appelle Romulus Eternam… Puis-je vous retourner la question ?

Décidément… Ce n'était pas mon jour. Pourquoi diable ces deux femmes avaient décidé de me tourner autour ?

Mais puisqu'elle avaient eu l'arrogance de m'adresser la parole… Autant jouer le jeu et voir ce que je pouvais tirer de la situation…

- Mesdames ? Je vous serre un verre de quelque chose ? Dîtes-moi donc ! Qu'est-ce qui amène de si charmantes femmes dans un lieu où l'alcool semble être le seul trésor que l'on puisse trouver ?

Du coin de l'œil, je surveillais les environs. Ainsi mon regard passa-t-il d'une vieille connaissance que je ne m'attendais pas à retrouver en de telles circonstances avant de se poser sur un navire qui vint s'amarrer calmement. De la passerelle de bois qui fut mise en place descendirent deux personnages de sexe opposé qui semblaient se mouvoir avec un certain… Confort… Étaient-ils importants ?

Puisque j'étais enchaîné à deux femme au corps enviable par n'importe quel homme insensé, ne me considérant pas comme tel, je fis un léger mouvement avec mon verre en direction des nouveaux arrivant pour attirer l'attention de mes interlocutrices avant de m'exclamer :

- Vous connaissez ces personnes ? Que viennent-elles faire ici à votre avis ?

Résumé :
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Mer 17 Juin 2015, 11:12


Posant le pied dans le sable, je reste un instant immobile à regarder les gens m’entourant. Une fête pirate. Parfais. L’alcool va couler à flot, les gens vont être ivre et moi je vais pouvoir prendre tout ce dont je désir. Enfin, presque tout ce dont je désire étant donné qu’il y a une chose sur cette plage qui tente encore d’échapper à mon contrôle. Ce n’est pas plus mal après tout, me serais-je entiché d’elle si elle c’était contenté d’être une petite fille sage et docile. Non, bien sûr que non, aucune chance que je me préoccupe de quelque chose n’opposant pas un minimum de résistance. Levant un sourcil curieux, je regarde Julia s’enfuir à travers la foule avant de soupirer. N’a-t–elle pas encore comprit que cela ne changeras rien, et que je ne la lâcherais pas ? Pas temps qu’elle ne m’appartient pas pleinement en tout cas. Une fois cela fait alors oui, peut-être pourrais-je lui laisser plus de liberté. Mais pour l’instant il est hors de question que je la laisse partir. Quel éleveur laisserais partir une de ses bêtes en sachant que celle-ci ne vas pas revenir. Aucun bien sûr.

C’est avec un grand sourire sur les lèvres que j’avance, jetant un regard circulaire autour de moi afin d’être sûr de ne pas rater un potentiel objet ou n’importe quelle possessions susceptible de m’intéresser. Au final, lorsque j’arrive à destination je n’ai rien vu d’intéressant. Devant moi se tient un homme, un colosse plutôt, et mon bien est en train de faire semblant de se cacher derrière lui. « Hum excusez-moi de vous demander ça, mais pourriez-vous me laisser voir cette personne s’il vous plait ? Je ne vous demande pas de me laisser seul avec elle je.. Attendez. » Je m’interromps et passant la main derrière moi j’attrape le bras d’une fillette ayant apparemment décidé de me faire les poches. Je tiens son poignet quelques instants avant de soupirer et lui lancer une pièce avant de lui faire signe de partir de là. Une fois cela fait je reprends ma discussion. « Donc, je disais, que diriez-vous de profiter de la fête tous les trois ? Si jamais vous avez du mal à vous décider je peux vous proposer de régler ça avec un petit jeu. » Un sourire malsain apparait un instant sur mes lèvres avant de disparaitre aussitôt. Une seule pensée trotte dans ma tête à ce moment précis. Accepte.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Debout à côté du buffet je ne sais où donner de la tête. Il y a trop d’agitation autour de moi, trop de personne à me parler, à agir sans que je ne sache que faire. Un instant je me sens chancelante puis, au prix d’un grand effort de volonté je parviens à me reprendre. Je ne dois pas faiblir. Pas ici. Qui sais ce qui pourrait m’arriver si je venais à tomber. Je frémis. Je ne préfère même pas imaginer finalement. Les paroles de l’homme me parviennent alors et je le regarde curieuse. Une vieille connaissance sénile l’appelant son petit fils ? Pourquoi a-t-il amené une vieille femme ici ? Malgré son air prévenant je ne peux m’empêcher de me sentir quelque peu mal à l’aise. Qui sait de quoi est capable un homme aussi peu responsable. C’est avec cette pensée en tête que je vois Lumi se rapprocher au loin. A cette vision mon regard s’illumine. Peut-être est-elle venue pour moi. Peut-être est-elle venue afin que nous quittions cet endroit maudit. Je n’ai pas le temps de me questionner plus longtemps qu’une voie raisonne derrière moi. Une voie que je n’ai entendu qu’une seule fois et que j’espérais ne jamais entendre. Elle. Je me retourne vers elle est la regarde avec une lueur d’incrédulité dans le regard. Jamais pris de cuite ? Boire son whisky ? Je ne comprends pas un traitre mot de ce qu’elle me raconte mais quoi qu’il en soit, à cet instant précis, l’homme que je jugeais si irresponsable un peu plus tôt me semble finalement être un saint.

« Ça va aller, je vous le jure… Je… Je n’y tiens pas plus que ça. » Quand bien même j’y tiendrais comment pourrais-je boire un liquide qui quelques secondes plus tôt était son sang. Je regarde la foule avec anxiété et c’est avec un effort considérable de volonté que je parviens à ne pas m’enfuir, reculant juste de quelques pas. Quelques pas qui furent suffisant pour que je vienne heurter quelqu’un. Je le regarde avec de grands yeux avant d’acquiescer rapidement. « Oui. Tout, le temps que vous voudrez, je vous le donne. Mais par pitié faites-moi partir d’ici. » Je le regarde avec de grand yeux affolé avant de commencer à m’éloigner de la foule. Je ne connais pas cet homme, j’ignore qui il est et cela m’importe peu. Il peut me permettre de partir d’ici, c’est la seule chose qui compte pour l’instant.

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Alors que nous marchons vers la fêtes, j’interromps la marche un instant surprise. Non loin devant nous, au buffet se tient un groupe de personne. En soit cet élément n’est pas si surprenant, c’est un jour de fête il est normal que les gens souhaitent en profiter. Non, ce qui est plus surprenant, c’est que Luxa soit avec ces gens. Je tends la main devant Samuel, le forçant ainsi à s’arrêter « Attends un petit peu si tu le veux bien, je voudrais voir quelque chose. » Je souris afin de ponctuer ma phrase et reporte aussitôt mon regard sur la scène. Une femme aux traits familier semble être le centre de l’agitation cependant, peu importe le temps que je passe à réfléchir je n’arrive pas à mettre de nom ou d’évènement sur ce visage. Haussant les épaules je regarde de nouveau luxa qui semble parler à un homme. L’instant d’après elle par avec lui dans un endroit que seul les aether connaissent. Tout cela ne me plait pas vraiment mais si c’est son choix alors je n’ai rien à redire. Avec un petit signe de tête j’indique à Samuel que nous pouvons continuer à marcher.

Toutefois, notre marche ne dure pas bien longtemps. A peine sommes-nous arrivé à proximité du banquet qu’une pirate nous aborde, s’inclinant afin de nous saluer. Un petit sourire vient flotter sur mon visage alors que je l’écoute. Contrairement aux autres il n’empeste pas l’alcool et même si ses plans ne doivent pas être particulièrement bon, il fait l’effort de mettre les formes afin de tenter de dissimuler cela. « Hum… ce serait avec joie que j’accepterais votre offre mais. » Je pose un regard condescendant sur Samuel. « Je ne peux pas laisser cet enfant tout seul. Trouvez-moi quelqu’un capable de s’en occuper et je suis toute à vous. » Je le regarde dans les yeux, un faux sourire timide sur le visage. Nous voulons tous les deux nous jouer de l’autre et je suis curieuse de voir qui parviendra à gagner ce petit défis.

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Latone
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Latone
Ven 19 Juin 2015, 00:41

Le flot de l'alcool rapprochait les gens, les unissait dans une symbiose des plus étranges. C'était exactement l'ingrédient dont avait besoin Latone pour satisfaire sa soirée : elle avait besoin d'eux, de sentir leur contact à la fois proche et lointain pour se sentir vivante. Ils ne pouvaient pas comprendre, ils n'étaient pas une entité apparue de nulle part et qui n'avait qu'un sursis en guise d'existence. De même, la folle dingue n'était pas là pour se lamenter et plaindre sa misérable vie, loin de là. Ainsi, son esprit s'échauffait peu à peu, sous l'influence des fêtards qui s'agitaient de plus en plus et des indésirables qui pointaient le bout de leur nez. Elle aussi devait participer au sombre complot, aussitôt qu'elle eut terminé de faire cul-sec et qu'elle darda l'une des instigatrices.

" Oh waouh, vous aussi vous êtes pas mal badasse dans votre genre ! C'est l'expérience de vétéran, hein ? Rétorqua-t-elle à la vieille sorcière, son côté élémental flairant la magie noire qu'elle dégageait. Mais Latone aimait bien cette dame, elle n'y pouvait rien si elles étaient destinées à embraser le conflit. Pour la peine, je vous tire ma révérence. Rajouta-t-elle en tirant une pièce d'or qu'elle lui lança d'un coup de pouce ; le pari n'imposait pas cette somme, mais elles avaient vidé en même temps aussi. De toute façon, un électron libre se glissa entre elles pour chiper la pièce en plein vol, se camouflant bien vite dans la foule sans qu'elles puissent réagir. Latone en rit de cette brève apparition. Ça m'apprendra à tendre l'or dans une mer de pirates, satanée grippe-sou ! " Elle ne coursa pas la voleuse pour autant, libre à la centenaire de réclamer son gain auprès d'elle.

Quoiqu'il en soit, son petit tour de passe-passe, qui n'était qu'une simple formalité au final, semblait attirer l'attention. Latone jeta des regards mauvais, des yeux plissés, un sourire provocant, à l'intention de chaque fouineur qui osait la lorgner de travers. Ils pouvaient bien divorcer avec leur jeu et leur chope pour venir la défier, cela lui fera des nouvelles ecchymoses à exposer. Néanmoins, c'était une légère tension qu'elle perçut, les esprits autour d'elle s'agitaient plus que les pirates, et ces gens invisibles en savaient plus qu'elle sur ce qui se tramait sur cette île… Oh que oui, cela annonçait du bon pour la suite, elle était impatiente d'y participer ! Mais avant, il fallait qu'elle fasse boire les deux autres réticents, seule la plus vieille s'était livrée au défi, et ça, ce n'était pas suffisant, pas du tout.

" Latone la Descente ! S'exclama alors un pirate qui la rejoignit, elle reconnut instantanément cet entrain.
- Pirate aléatoire ! Oui, elle ignorait totalement son nom, ou ne s'en rappelait pas. Toujours la voix aussi fluette, à ce que me soufflent mes tympans. "

C'était un loup de mer qui avait accompagné la Marche il y a un temps, et qui lui avait collé ce surnom ridicule depuis qu'on lui avait conté ses exploits de suicidaire. Bref, cette venue inattendue lui fera du bien dans le troupeau, elle avait bien aimé boire et chanter avec lui lorsqu'elle avait fini de faire sa fête à l'autre désespéré de l'époque ; avant que Léto reprenne le flambeau, évidemment. Mais bien évidemment, rien ne se déroulait comme prévu sur Nériona, maintenant c'était un grand lourdaud – "grand" dans le sens qu'il faisait sa taille, ce qui était rare ! – vint l'accoster, et Pirate Aléatoire s'éloigna bien vite à son arrivée. Elle dévoila ses dents avec un sourire, les bras croisés, à attendre son verdict. A la fin de celui-ci, elle arqua un sourcil, sans mouvoir le reste.

" Un seul verre ? Le pauvre gars que vous avez fait fuir ne m'a pas appelée "la Descente" pour rien. Elle s'empara de sa chope et le laissa faire, sans le quitter des yeux, un brin de défi dans ceux-ci. Santé. Souffla-t-elle faiblement en trinquant, pour le provoquer lui seul. Et elle but cul-sec une nouvelle fois, il fallait bien qu'elle nourrisse sa réputation, du moins une partie, car le surnom ne contenait pas uniquement son talent pour la beuverie, mais surtout sa manie d'arriver promptement sans crier gare. C'était génial, à plus ! " Déclara-t-elle à la dernière goutte, jetant son verre plus loin et tournant le dos au mercenaire.

Ce gars sorti de nulle part ne l'impressionnait pas et surtout ne l'intéressait pas. La furie espérait bien qu'il se sente insulté et vienne régler ses comptes, ce serait distrayant. Mais avant, elle avait repéré sa petite protégée se faire limite kidnappée par un moussaillon. Qu'il soit un quelconque danger pour la magicienne n'était pas un problème, on ne lui piquait tout simplement pas ses jouets, pas tant qu'elle en soit lassée. Ainsi donc, elle accourut vers le fameux jouvenceau et lui offrit une délicieuse rencontre avec ses phalanges, l'envoyant valser plus loin dans le sable. Latone ricana avant de regarder la jeune magicienne. Par réflexe, elle la prit par son épaule, son bras serpentant le long de la nuque de la petite : elle n'allait pas s'échapper aussi facilement.

" Flirter avec les jeunes pirates est une très mauvaise idée, crois-moi : ils vont aborder ton cœur pour mieux te le soutirer. Je ne le dis pas dans le sens poétique, si tu n'as pas compris. De son autre main, une chope pleine de son whisky n'attendait qu'une paire de lèvres, et celle-ci était destinée à la petite mage. Je te fais peur ? Ses yeux luisaient dans l'obscurité, son sourire s'était dissipé dès le moment où ces mots furent prononcés. Tu devrais. Bois, une petite gorgée pour me faire plaisir. Elle colla le verre à la bouche de la petite, la forçant à la prendre à deux mains, à boire en penchant petit à petit. Dès que la blonde fut assurée que quelques millilitres avaient franchi la barrière, elle la laissa respirer. Voilà ! Tu n'es pas encore une femme faite, mais c'est un début. Bon, plus qu'un. " Et son regard bleuté darda le sorcier un peu plus loin, il fallait qu'elle fasse vite maintenant qu'elle avait Tarik et Pépito aux fesses.

C'était un beau petit bordel qu'elle créait et elle avait hâte d'attiser un peu plus les flammes avec le bouquet final, avec le meilleur à malmener dans le trio. Sans lâcher la jeune magicienne qu'elle serrait fort à l'épaule pour s'assurer de sa captivité, Latone fit des grands pas en direction de l'homme de tout à l'heure, cette fois accolé avec deux jeunes femmes. De la comédie. S'extasia-t-elle devant cette scène et ses faux airs. C'était trop louche pour être vrai, s'en doutait-il au moins ? Ce n'était pas à elle de le lui faire comprendre, par contre elle ne ratera pas l'occasion de lui faire rentrer d'autres principes dans son crâne. En passant devant la table où elle avait servi le whisky, Latone s'empara de la chope destiné à ce gusse et, quand elle fut portée, elle fit part de sa présence au trois joyeux lurons.

" Hé les filles, il est à moi, j'étais là la première ! Lança-t-elle aux deux bonnes dames bien sculptées, c'était une approche qu'elle s'amusait à emprunter, en témoignait son sourire en coin et ses pupilles pétillant de malice. Elle colla ensuite le verre débordant de son sang alcoolisé contre le torse du chanceux, tâchant quelque peu son magnifique manteau au passage. On préfère boire la pisse de ces saoulards ? L'antiquité et la jeunette ici présente ont eu la gentillesse de goûter mon whisky si généreusement concocté. Maintenant, c'est ton tour. " Latone tenait à ce qu'il boit, cela signerait sa victoire, néanmoins l'idée qu'il s'échauffe lui aussi ne lui déplaisait point. Son sourire si caractéristique s'étira, elle sentait que la fête allait réellement commencée.

~~~

Plus loin, Galick veillait toujours au grain et dès la première altercation avec le grand gaillard qui l'avait approché, il savait que la situation allait tourner au vinaigre. S'il devait agir, ce n'était pas pour Latone, mais pour Léto et Oberon. Le défunt lui avait bien demandé de faire en sorte que la fusion se déroule comme prévu, et apparemment la mord'th aussi a eu de ces échos de la part de la chamane. Bref, au moins c'était clair : tout le monde savait que cette tarée devait être modérée, que cela lui plaise ou non.

Malheureusement, Furie-Ambulante n'était pas du genre à se faire suffisamment domptée par surprise, comme si elle possédait un sixième sens ; ou plutôt qu'elle lorgne du côté des esprits pour voir où se tourne leur regard invisible. Puis bon, c'était une fête, le berserker allait forcément se faire aborder avant qu'il ne lève le petit doigt. Et cela ne manqua pas, car une petite silhouette vint à sa rencontre. Encore une nouvelle apparence, à croire que Julia en avait autant qu'une garde-robe de noble dame ! Eh oui, Galick la reconnaissait plus facilement depuis qu'il la cernait mieux, elle et ses innombrables visages. Il rigola entre ses dents lorsqu'elle se colla à lui, c'était limite mignon comme scène. Il lui tapota l'épaule tandis qu'elle lui expliqua la situation. A peine eut-il compris ce qu'elle souhaitait qu'une autre créature vint à lui, avec son histoire de boucle d'oreille égarée.


" Ben, allez la chercher alors. " Avec son tact naturel, puis la présence de Julia jouait beaucoup aussi.

C'est vrai quoi, si cette sulfureuse pirate savait où se trouvait son bijou, elle n'avait pas besoin de le regarder avec ses yeux de dame en détresse. Puis ce n'était pas facile pour lui de se baisser avec sa grande taille, certains devraient en prendre de la graine et comprendre que cela pouvait être un handicap. Bref, il ne lui cracha pas tout ça au visage non plus, mais il fit en sorte que son propre regard verdoyant le lui ferait comprendre.

Et puis, une nouvelle tête vint le déranger. A cette allure, Latone lui filera entre les doigts ; ce qui devait être déjà le cas en fait. Il soupira et fixa l'intrus, un maigrichon clochard on aurait dit, mais il y avait dans son allure une part de mystère, le genre de type cachotier en somme. Selon le regard de Julia, Galick en conclut que c'était lui le type qu'elle voulait éviter. Un pot-de-colle, cela ne l'étonna pas en le voyant, on aurait dit que ses mains se dandinaient dans tous les sens, comme des tentacules, à la recherche de quelque chose à empoigner ; un objet, une personne. Le berserker n'allait certainement pas laisser sa compagne entre les mains de ce rapace. La petite voleuse pouvait lui soutirer quelques sous à son insu, il n'en avait cure, mais pas la Dullahan, et surtout pas à ce gars. Il croisa les bras sur son torse nu, affirmant une autorité qu'il ne se plaisait pas souvent à exhiber.


" Elle ne veut pas de toi, mon gars. Si tu ne l'as pas compris, maintenant tu le sais. Va jouer avec les loups de mer, ce sont des proies plus faciles que moi. D'ordinaire, n'importe qui aurait emmené son amie loin de cette agitation, mais lui s'en fichait : ils n'oseront pas s'attaquer à lui. Ainsi, il se tourna vers sa complice, sa carrure masquant sa silhouette aux yeux du déchu. Comment ça va, Fille-Funèbre ? Tu te sens dans ton élément ici ? " Lui c'était le cas, vivre son existence dans la luxure du bien acquis, à la sueur de son front… Dans une autre vie, il aurait très bien pu être pirate. Mais au moins, eux deux partageaient ce goût pour la prospérité engendrée par les maléfices.


Résumé:



By Jil ♪
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Ven 19 Juin 2015, 10:33

Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous] - Page 2 Tatoua11

A la fin de l'une de mes missions que ma Confrérie m'avait attribué, j'avais décidé de me promener sur la Plage aux sables fins, afin de prendre le temps de méditer sur la raison que pouvait procurer les quêtes qu'on nous donnait pour la hiérarchie parce que je les trouve futiles à mon goût ainsi que sur l'explication pour laquelle je les produis dans la moindre résistance. Après tout, je pourrais me rebeller, en assassinant le nouveau mentor comme je l'ai fait, des années auparavant, au prédécesseur. Le problème c'est qu'avec lui ou elle puisqu'on ne savait point sa catégorie d'appartenance en sexe, on ne possède aucune information. Ce maître n'est en rien le genre d'individu à se dévoiler à son grand public par rapport à Altaïr qui appréciait les grandes entrées et la bonne compagnie. Je laissai échapper un las soupir. C'est alors que j'aperçus un bateau pirate où des matelots chargeaient de nombreuses cargaisons de vins rouges et d'autres mets encore plus luxurieux. Intriguée, je m'en approchai aussi délicatement qu'un félin, en tapotant délicatement l'épaule de l'un d'entre eux. Ce dernier lâcha sa caisse et dégaina son épée qui était suspendu à sa ceinture. Quant à moi, je lui dévoilai ma dague que j'avais coulissé le long de ma manche vers mon poignée en sentant ainsi sa fraîcheur sur ma peau avant de lui donner un gracieux moulinet qui le désarma.

- Écoute mon petit loup, lui susurrai-je à l'oreille car j'en avais profité pour le plaqué à la coque du navire. Tu ne désires guère exterminer une pauvre demoiselle dans mon genre qui ne vient qu'en ta présence, venir te quémander la raison d'un tel chargement et où elle doit se diriger comme même.

Embarrassé, il mit une minute de silence pour me détailler. Je n'étais vêtue que d'un vulgaire débardeur déchiré et délavé, un sarouel qui était soutenu d'un foulard flamboyant comme celle qui soutenait ma chevelure et d'une paire de bottes. C'était simple mais dans ma mission, il fallait que je poursuive un pirate en mode filature. Donc, il fallait bien que je rentre à l'intérieur du décors pour ne pas me faire remarquer.

- Tu es une roturière comme nous et tu ne sais pas où en va embarquer ni même pourquoi nous rechargeons le navire pour la quatrième fois de la journée ?
- Disons que mon capitaine ne partage en rien les informations avec une dame.
- Dans ce cas, je vous embarque pour vous montrer notre destination et une fois arrivée, je vous offre une boisson de rafraîchissement, qu'en dîtes-vous ?
- Pourquoi pas. Déclarai-je avec un luxuriant sourire. Du moment qu'on puit s'amuser à loisir jusqu'à longueur de journée.
- Si c'est le divertissement que vous recherchiez vous seriez au Ange ! C'est l'ouverture du Nériona sur la Plage de l'énigme. Vous pourrez boire, danser, converser et bien d'autres choses, même si quelques fois se fait se termine en pagaille.
- Dans ce cas, je ne puis qu'accepter votre offre avec un grand plaisir.


C'est ainsi qu'il me fit entrée à l'intérieur de son navire, en me faisant passer pour un matelot qui ramène des spécialités de sa contrée tandis que des cris s'annoncèrent afin de nous prévenir qu'on quitter le port où nous nous trouvions.


Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous] - Page 2 Tatoua11


Des heures s'écoulèrent à en perdre l'horizon, ne pouvant que nous faire la démonstration de sa ravissante parure de teinte azur allant du calme à une traîtresse déchaînée. La brise souffla sur ma figure en une douce caresse et fit virevolter ma courte chevelure. Je saisis la longue vue qui se situait à ma proximité pour entrapercevoir un archipel en forme de cœur.

Avec toutes les formes géométrique que l'univers ruisselle, il faut qu'elle choisisse cette apparence d'une candeur à en vomir. D'autant plus qu'elle me semble complètement paradoxale pour une villa qui abritait des barbares.


Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous] - Page 2 Tatoua11


On débarquait quelques minutes plus tard. Je descendis par le pont qu'on avait mis en place et me joignis au groupe qui se précipita vers la plage. C'est alors que je découvris, malgré l'heure tardive, une foule de diverses créatures dansant, buvant, et ... Je me décalai subitement sur ma gauche pour éviter une personne qui avait rencontrer le mécontentement d'une autre ... et de la bagarre. Voilà, un monde qui aime la fiesta. J'étais tellement absorbée par toute cette splendeur que je n'avais nullement vu le gobelet de vin qu'on me tendit. Je secouai la tête pour revenir à la réalité, tout en m'excusant auprès du marin qui a eu la charmante idée de me faire participer à cette fête.

- Vous n'aviez aucunement à vous excuser mam’selle puisque vous m’offrez un honneur de contempler un si joli minois. Pour vous dire que je suis heureux de rencontrer quelqu'un qui sache à la fois me surprendre et me désarmer. Mais est-ce que vous saviez également jouer du pied aussi bien que la lame ?

Je lui adressai un sourire, lui agrippai son poignée et l'entraînai sous le rythme de la musique qui résonna dans toute l'atmosphère.  



Mots : 1 081 (en comptant le poste résumé si dessous)



post 1, Résumé :
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Dim 21 Juin 2015, 15:07

Edwina sursauta lorsqu'elle entendit une voix s'élever à son côté. Décidément, les hommes qui l'entouraient avaient le chic pour la surprendre. Encore une fois, quand elle vit Caliel, elle pensa avant tout à son frère, son cœur se mettant à battre à tout rompre dans sa poitrine. Elle se calma néanmoins au bout de quelques secondes, fixant ses yeux dans les siens. Caliel. C'était ainsi qu'il s'appelait, comment aurait-elle pu l'oublier ? Elle s'était enfuies comme une voleuse à Drosera en lui envoyant dessus son habitacle avant que la magie ne reprenne ses droits et, depuis, elle doutait encore du bien fait de son action. Avoir un Génie à ses côtés pouvait être utile, dangereux, certes, mais profitable à bien des égards. « Est-ce que vous me suivez ? » demanda-t-elle en s'arrêtant pour lui faire face. L'Ultimage ne savait que penser des Djinns. Elle ne leur faisait pas confiance, du moins, elle était méfiante à leur égard. Pourtant... elle les trouvait spéciaux. Ils l'hypnotisaient en quelque sorte, sa curiosité s'éveillant à leur contact. « Vous savez, mon père était un Génie, tout comme vous. ». Et il avait tenté de la noyer alors qu'elle n'était qu'un nourrisson. Peut-être qu'il n'y avait que le profit qui intéressait ces êtres. Pourtant, elle considérait Naram-Sin comme différent, sans doute parce qu'il l'avait sauvé plus d'une fois sans qu'elle ne lui demande rien. Quant à cet homme qui lui ressemblait tant... elle ne savait qu'en penser mais préférait ne rien demander. Cela faisait longtemps qu'elle espérait revoir l'ancien Mârid et elle ne souhaitait pas apprendre de mauvaises nouvelles en évoquant son nom. « Enfin, je suis désolée pour la dernière fois... ». La jeune femme était sans doute trop franche, trop honnête pour son propre bien. Elle était sans doute même incapable de garder un secret. « En réalité, un Génie a exhaussé trois de mes souhaits il y a peu. Depuis, j'entends la voix de l'Orishala parfois dans mon esprit, personne ne peut me prendre dans ses bras sans en subir de graves conséquences et quand je mens, je murmure la vérité dans mes songes. ». Il l'intimidait un peu à vrai dire. Il paraissait si sûr de lui mais, après tout, ils n'étaient pas faits de la même matière. Edwina n'était pas dupe, elle était assez vieille pour connaître des choses qui échappaient à beaucoup, surtout sur les Djinns, puisqu'elle aurait pu en être une finalement. Et puis, elle possédait ce fragment de cristal maître que l'on nommait essence de Génie dans les vieux livres. « Mais vous avez raison. J'ai quelques... raisons de m'inquiéter. Certaines choses me préoccupent. ». Quitte à parler franchement. « En vérité, j'ai regretté d'être partie ainsi à Drosera, plus d'une fois. L'aide d'un Génie est tellement pratique, mais les conséquences sont parfois terribles. ».

Elle se remit à marcher, lentement. Elle ne savait pas si elle devait lui demander de lui remettre son habitacle. Elle hésitait. Trois souhaits lui permettraient de s'assurer de certaines choses, de l'apaiser par rapport à quelques fardeaux, mais devait-elle tenter la chose ou se débrouiller seule ? Peut-être que la seconde solution serait la plus sage. Il y avait plusieurs choses qui lui venaient à l'esprit. Tout d'abord, l'annulation de son mariage avec Gaston. Ensuite le moyen de réunir tous les Archimages au temple de Lyre afin de s'assurer de leur fidélité au bien. Enfin... il y avait Adril. Mais cette question la tourmentait autant que de savoir ce qu'était devenu Naram-Sin. Finalement elle préférait sans doute ne pas avoir de réponse. « Quand nous nous sommes vus à Drosera, j'ai vu en vous une menace. Souhaiter est toujours tentant mais supporter les malus est compliqué. Vous arrivez, ainsi, sourire aux lèvres, promettant mille merveilles, mais je suis certaine que les seuls intérêts que vous servez sont les vôtres. ». Elle marqua une pause, se trouvant un peu trop abrupte. Elle rougit légèrement. « Enfin... disons que j'en suis presque sûre. Je pense que vous vous fichez de mon devenir ou de celui des autres personnes de qui vous exhaussez les vœux. J'aimerai avoir confiance en vous mais vous m'effrayez... ». Peut-être que la seule façon de s'assurer la fidélité d'un Génie était de lier sa vie à la sienne. Seulement, Edwina ne connaissait rien au jeu de la manipulation et elle n'y pensa pas.

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Lun 22 Juin 2015, 17:55

Il ne la laisserait donc jamais en paix. En paix, était-ce véritablement le bon terme ? Elle en doutait proprement, mais cela ne la dérangeait point. Elle savait ce que cela voulait dire, et ce qui se tramait dans son propre esprit ne pourrait lui échapper. Collée à la musculature saillante du colosse, elle restait cachée de celui qui la poursuivait depuis voilà quelques jours maintenant, quand bien même elle cherchait à s'en débarrasser, à le décourager. Il était soit complètement stupide, soit.. Non, elle ne voyait pas d'autres possibilités. En le voyant débarquer à nouveau sur ses grands chevaux, elle fronça les sourcils, s'accrochant de plus belle à Galick qui la protégeait de par sa forte carrure. Il en dissuaderait plus d'un de l'approcher, et c'est par un sourire radieux qu'elle le remerciait en silence d'être ainsi né Berserker. Elle n'aimait pas que sa nature, bien entendu, mais se trouver en présence d'un être si grand lui permettait de gagner une certaine sécurité, tout du moins contre ceux qui possédaient un tant soit peu de jugeote, ce qui manifestement n'était pas le cas de Wisely car il s'entêtait à vouloir lui parler. Et quand il proposa un jeu, elle ne put s'empêcher de rire. « Est-ce que tu as la moindre idée de ce que tu proposes, au moins ? »

Jouer, dans une situation pareille, vraiment ? Il n'avait aucune notion du temps, ni même de l'endroit dans lequel il se trouvait. Et quand l'air marin revint flatter ses narines, elle se sentit revivre, comme si tous ses pouvoirs lui revenaient dans une puissance défiant la normalité. Puis elle se détendit, relevant les yeux vers le géant. « Merci. Je t'en dois une, même si je ne pense pas qu'il va lâcher l'affaire de sitôt. ». Elle ne fit alors plus trop attention au Déchu qui se tenait derrière. Le pauvre aurait beau essayer de l'atteindre, il n'y parviendrait pas. Et si elle pouvait l'oublier, faire en sorte qu'il disparaisse de sa vue, alors c'était tout bénéf pour elle. Reprenant la main du colosse, elle retourna se lover contre lui, ayant pris comme une foutue manie. Elle ne le prenait pas pour un nounours, loin de là, mais chérissait son contact, aussi peu souvent puisse t-il se faire. Et peut-être qu'avec l'approche d'un autre, elle réussirait à démotiver son premier prétendant. « Je me sens on ne peut mieux dans ce genre d'endroits, tu es le mieux placé pour le savoir. Je savais que je te retrouverais ici. ». Elle n'osa pas suggérer qu'elle était venue dans ce but. Ce n'était pas le cas mais.. il s'en préoccupait bien peu. L'important était qu'ils se retrouvent. « Tu es venu seul ? Je ne vois pas la tronche de l'elfe rat.. Oreilles Coupantes comme tu disais fut un temps. ». Elle sourit, avant de poursuivre. « Je vois que tu es parvenu à me reconnaître sans même que j'aie à bouger le petit doigt. Si cela t'intéresse, ceci est mon apparence sans une once de magie. ». A bien y réfléchir, cela faisait longtemps qu'ils se connaissaient, sans pour autant se côtoyer quotidiennement. Une fois suffisait. Une fois suffirait. Ils mettraient le feu au poudre.

Puis elle se tourna pour observer l'horizon, ainsi que la panoplie de pirates qui se trouvaient en ce lieu, prise d'une nostalgie certaine. Ce lieu clamait son retour, et elle sentait son cœur, rempli d'une toute nouvelle vivacité, refuser de rester dans cette cage de verre dans laquelle elle l'avait volontairement confiné. Son amour à elle, c'était la Mer, les grands voyages. La vision de l'océan la mettait dans des états qu'elle n'aurait souhaité de montrer à personne, et quand son regard tangua dans le vide, une silhouette parmi tant d'autres l'attira. Elle écarquilla les yeux, avant qu'un sourire ne vienne arquer ses lèvres. Elle était là. Dans tout ce bazar, dans cette immense bordel se trouvait son Autre, son Double. Que faisait-elle là, que cherchait-elle, elle l'ignorait. Et pour tout vous dire, elle ne voulait pas le savoir. Tout ce qui importait, c'était sa présence. « Excuse-moi deux secondes.. ». Puis, sans crier gare, elle plia les genoux et déploya ses ailes de chauve-souris. Dans son élan, elle alla emporter la jeune femme, puisant dans ses forces pour la ramener aux côtés de Galick en un éclair, après avoir quelque peu bousculé les passants. « Je ne t'ai pas trop manqué, j'espère ? Pardonne moi pour cette arrivée express. ». Puis elle se mit à rire. « Mais depuis le temps, je pense que tu sais que j'aime les entrées fracassantes. ».


Résumé:
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Mar 14 Juil 2015, 01:06


Tarik, se faisant rembarrer par Latone bien comme il faut, se retrouva seul, mais pour un court laps de temps. En effet, l’homme n’insista pas plus que cela et se rabattit rapidement vers d’autres cibles potentielles. Deux nouvelles venues attirèrent son attention et sans réellement réfléchir, après avoir ingurgité plusieurs verres, rejoignit le duo en train de discuter. Plus en forme que jamais, il posa une de ses mains fermement sur les fesses d’une des deux.
- Alors Mesdames, la soirée va comme vous voulez ?!









Tristana fronça les sourcils et serra la mâchoire. Alors qu’elle s’apprêtait à décoller une droite à son interlocuteur du moment, elle vit son cher et tendre tripoter le fessier d’une demoiselle. Folle de rage, elle débarqua sans prévenir dans le petit groupe et bouscula Melody avant de la traiter de tous les noms d’oiseaux possibles et inimaginables.












Pépito était content d’avoir l’attention de Luxariell et se fut avec entrain qu’il lui proposait un petit tour de magie. Il sortit donc un foulard, le faisant apparaitre puis disparaitre devant les yeux de la jeune demoiselle. A peine eut-il fini son tour qu’il vit cette dernière tirée plus ou moins de force par un femme quelque peu étrange. Ne perdant son entrain et son désir d’entourlouper sa cible, il les suivit jusqu’au groupe d’après et attendit un petit moment d’inattention de la nouvelle venue pour attirer la jeune femme un peu à l’écart, lui murmurant quelques mots à l’oreille.
- Connais-tu cette dame étrange? Tu ne m’as pas l’air très à l’aise auprès d’elle… Veux-tu que l’on passe la soirée un peu plus loin, pour discuter tranquillement?






Adéla fit un regard diabolique à Jessy avant d’envoyer un sourire charmeur à Romulus dont elle se rapprocha légèrement.
- Quelle charmante idée que de m’offrir un verre, beau brun… Je prendrai donc un…  
Ne pouvant finir sa phrase, coupée par l’arrivée de Latone, la jeune femme sentit la colère grimper en son fort intérieur. Ne disant mot, elle se détourna d’eux quelques courtes secondes, remontant discrètement sa robe pour en sortir une dague. Rapidement et avec une grâce peu commune, elle se retourna et braqua son arme vers la nouvelle venue.
- Toi ma cocotte, t’es morte !  







Alexander fit un sourire ravageur à Lumi puis acquiesça de la tête. Il était évident qu’il trouverait quelqu’un, n’importe qui, pour s’occuper du gamin Samuel afin de s’en débarrasser pour la soirée. Il fit un signe de la main et une petite fille s’approcha en sautillant.
- Je vous présente celle qui sera à même de veiller sur ce petit… Elle se prénomme Amaria…
La gamine avait compris le manège. Elle afficha un beau sourire puis attrapa Samuel délicatement par le poignet, l’attirant avec elle dans la foule afin de faire les quatre cent coups ensemble… Et l’éloigner un maximum de l’elfe… L’homme souriait de plus belle, regardant les deux enfants prendre de la distance.
- Ne vous inquiétez pas. Il est entre de bonnes mains…
Il valait mieux cette solution que de proposer un pervers… Quoi qu’il en fut, l’homme tendit alors une main délicate afin d’obtenir sa danse tant convoitée.



Amaria était toute heureuse et récoltait des pièces ici et là, piquant quelques breloques aux invités peu méfiants. Elle commençait à se faire un petit pécule lorsque Ryan annonça le début du jeu. Elle frôla alors un nouveau venu avant de fouiller l’une de ses poches, en tirant un petit objet... Puis se fit interpeller par un pirate, Alexander…












Le jeune vampire soupira légèrement sourire aux lèvres. La fête semblait être un franc succès au vue des agissements des pirates et des divers invités. L’heure était venue de proposer un petit jeu. Tandis que Ryan se lever tranquillement de son siège, il remarqua qu’une invitée mettait plus le bordel que les autres et s’approchait du sorcier qu’il avait rencontré, il y a longtemps, en compagnie d’Emivia. Il retarda son discours afin de s’approcher du petit groupe. Cependant, alors qu’il marchait tranquillement, une jeune femme le poussa lamentablement en passant comme une furie. Vacillant sur le côté, il évita la chute de peu mais son regard se figea sur la perturbatrice du moment. Latone attendrait donc… Cette demoiselle aux ailes noires venait de mériter une petite leçon, façon Ryan. Un petit rictus assez malsain se dessina sur ses lèvres et sa direction changea donc pour rejoindre le groupe un peu plus loin. Il ne se présenta pas, non, cela n’était point nécessaire. Il attrapa la jeune femme par le bras et prit la parole d’un voix forte afin que la plupart des gens présents puissent l’entendre.
- Mes chers amis ! Invités du Monde ! L’heure est venu de lancer La Chasse Aux Trésors ! Comme vous le savez… Ici, se cache bon nombre de secrets encore non dévoilés ! Aujourd’hui, nous avons ouverts nos portes afin que vous puissiez voir une partie de ses présents ! Aux abords de cette plage, se trouvent trois des plus dangereux endroits existants de tout le continent. Soyez sur vos gardes en tout temps, le danger est partout !... Ramenez moi l’un des contenus de coffres que nous avons disséminés ici et là… En échange, vous aurez un petit quelque chose…
Le jeune homme laissa volontairement un court silence avant d’ajouter d’une voix enjouée.
- Oh et j’oubliais ! Le premier à me ramener un contenu, aura une danse avec cette demoiselle !
Ryan attrapa dans un même temps le poignet de Julia et le leva vers le ciel, obtenant des cris d’enthousiasme chez les pirates masculins et quelques râles des femmes.





921 Mots




Résumé et évènements:



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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2294
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mar 14 Juil 2015, 17:31

Latone le sentait enfin, ce parfum d'avant-guerre qui flottait petit à petit dans l'air, charmait la moindre présence pour les pousser à plonger tête baissée à travers les hostilités. Elle avait provoqué la moindre de ses rencontres, à un certain degré pour chacune, et celle-ci semblait arriver à son paroxysme. Cependant, alors qu'elle s'attendait à ce que ce soit l'homme du groupe qui réagisse à ses pitreries, ce fut plutôt l'une des deux donzelles qui fit un mouvement qui lui titilla l'esprit. C'est là que la lame refléta la lumière des astres, le danger tendait enfin ses bras ! Et pour prouver qu'elle acceptait volontiers le défi, elle lâcha la magicienne qu'elle avait traînée jusqu'ici et la poussa même en arrière, afin qu'elle ne se retrouve pas malgré elle dans la mare de sang.

Toujours sa choppe en main, la Descente fixa son adversaire faire joujou avec sa dague et la maudire à mort. Et bien voilà, c'était ça dont elle avait besoin : qu'on lui souhaite de crever ! C'était une excellente manière de se prouver qu'elle était bien vivante, à cela Latone était ravie et son sourire trahissait parfaitement son état d'âme à cet égard. Comme toute barbare qui se respecte, elle allait rendre la pareille à cette pirate, avec tous les honneurs qu'elle méritait. Tout d'abord, en jouant de ses talents de comédienne…

" Tu mises bas avec ce cure-dent ! Elle glissa sa main libre vers ses hanches et en extirpa sa lame amovible, qu'elle ne tarda pas à exhiber fièrement. Tu vois ? J'en ai une plus longue que toi ! " Le raffut sembla ramener du monde, tout en amusant certains.

Sa dentition était bien visible tellement elle souriait de joie, tout ce rassemblement flattait son égo qui avait une faim vorace. Il faut dire que quand on n'existe que quelques dizaines de minutes par jour, il fallait bien rattraper le retard et en profiter un maximum ! Sans qu'elle ne s'en rende compte, la louve de mer lui tendait parfaitement la perche pour ses idioties et Latone n'allait pas se gêner pour enterrer l'amour propre de cette donzelle juste là où elles se plantaient.

" Si je suis ta cocotte, alors tu es ma poulette ! Et mieux encore, tu es… Elle balança le contenu de sa choppe en direction de la jeune femme, le whisky alla faire son bout de chemin sur les vêtements et la peau nue de la pirate. Mouillée ! Poule mouillée ! " Un rire hystérique lui échappa, elle devait bien être la seule à rigoler comme ça ici…

Selon ses attentes, c'était suffisant pour sortir la donzelle de ses gonds. Latone se refusait d'être la première à commettre une tentative de meurtre, ce serait beaucoup trop facile et peu intéressant, par contre elle restait sur ses gardes, toujours armée de son épée. On ne sait jamais, la pirate pouvait tout autant se jeter sur elle pour cet affront – ses copines et admirateurs aussi d'ailleurs – ou alors elle allait se changer plus loin, disons que certaines femmes préféraient soigner leur apparence avant de gifler qui que ce soit. Dans tous les cas, Latone avait hâte, et elle ne fit même pas gaffe à l'annonce de la chasse aux trésors ; encore heureux, si elle apprenait qu'on la retardait dans un jeu qui ne pouvait que lui plaire, ce n'est pas que du whisky qu'elle lui lancerait dessus…

~~~

Comme escompté, son rôle de gardien avait plu à merveilles à sa protégée du soir, en témoignaient sa gratitude et sa folle manie de lui prendre la main. Galick n'en demandait jamais autant, il était juste un gars qui faisait son devoir – celui qu'il souhaite se dicter, cela va s'en dire – mais il était également loin d'être le genre de gars à refuser les attentions, surtout de la part de quelqu'un dont il s'est pris d'affection. Naturellement, les deux compères étaient dans leur monde, celui des vices et du bordel ambulant. Julia posa néanmoins la question taboue, c'est vrai qu'il avait omis de la prévenir au sujet d'Oberon – leur premier contact avait été aussi turbulent que prévisible – cependant, elle devrait apprécier ce qu'il avait malgré lui créer. Mais de toute façon, la mort lui allait bien, tout le monde était donc gagnant.

" Oreilles-Coupantes est mort du Kurbus. De quoi faire d'une pierre deux coups pour qu'elle comprenne un peu pourquoi il était aussi aigri par le passé. Le berserker empoigna l'épaule de la Dullahan pour la faire tourner vers la source des problèmes. Tu vois la grande blonde là-bas ? Bah il est à moitié là. " Il n'en rajouta pas plus, à elle de faire le lien si elle était au parfum au sujet des chamans, puis c'était amusant de la faire un peu tourner en bourrique.

Pour le reste, ils s'en retournèrent rapidement aux festivités, avec notamment la révélation de sa véritable apparence. Ainsi donc, Julia Zurel ressemblait à une petite fille pavanée de froufrous. Mine de rien, Galick devait avouer que cela collait parfaitement avec le personnage, il était loin d'être déçu de ce côté-là. Et au moins, avec leur évidente différence de taille, ils pourront continuer de faire des ravages aux yeux de la populace. A peine s'y faisait-il que la suite s'enchaîna assez vite ; il ne comprit pas bien ce qu'il s'était passé mais Julia était partie comme une flèche avant d'être prise à part par un autre gars. Le géant pensait avoir échoué dans son rôle de gros balourd, déjà que l'intrus semblait peser sévère, mais le discours de celui-ci le trompa.

Une chasse aux trésors, forcément, ils étaient à une festivité pirate ! Mais la récompense le fit rire : une danse avec Julia ? C'était tellement improbable ! Mais tellement tentant d'un autre côté. Des prétendants voudront certainement se jeter à l'eau pour ne serait-ce que lui effleurer les doigts, pauvres fous. Au diable Furie-Ambulante, finit-il par se décider, il avait bien le droit de s'amuser quand même ! Alors il fit un petit clin d'œil à la Dullahan et emprunta l'une des trois voies, jetant son dévolu sur l'escalier à droite.

Les marches le menèrent à un endroit fort chaleureux : le cimetière maudit, où sommeillaient ici et là des squelettes dont la chair s'était décomposée depuis un bail. Bon, farfouiller partout pour trouver un coffre, ce n'était pas sa tasse de thé non plus, alors il repéra un malandrin qui semblait bien connaître son domaine. Pour mettre toutes les chances de son côté, Galick décida de prendre l'apparence d'un squelette, nul doute qu'un tas d'os géant allait lui ficher une trouille bleue, en plus de le faire sentir dans son élément. Il suivit la piste du joueur et le vit s'extasier un moment. Il se rapprocha de plus en plus, avant qu'il ne pose sa main sur le coffre convoité, le gars se retourna d'un coup et ne rata pas la pétrification.

" Prends tes jambes à ton cou. " L'invita le squelette du berserker, la demande fut satisfaite avec succès !

Galick ricana tandis qu'il se pencha sur le coffre, il l'ouvrit pour y découvrir son contenu assez poétique : une langue fraîche, sans savoir à qui ou quoi elle appartenait. Le géant sut reconnaître l'humour noir des pirates, une paire de lèvres lui aurait mieux convenu toutefois… Bref, il se releva et employa les grands moyens pour être le premier à revenir au départ : il usa de la poussière nacrée pour se téléporter directement devant l'organisateur et Julia. Toujours en apparence de squelette sur le coup, la scène dut en surprendre plus d'un et il préféra masquer les os de sa mâchoire cassée pour reprendre son apparence normale. Il tendit le "trésor" au gars, tout en s'adressant à Julia.

" Dis-moi que je suis le premier, je veux voir tes miches valser avec les miennes. Il ricana entre ses dents bien visibles et s'en retourna au vampire. A moins que cette langue ait appartenu à une princesse d'outre-mer, j'ai du mal à croire que ce soit précieux. " Quitte à festoyer avec les loups de mer, autant se laisser aller à leur humour bien à eux !


Résumé:



By Jil ♪
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Le Jour de la Beuverie [Rp pour Tous]

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