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 [EVENT] Partie II. Utopia

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Sam 05 Juil 2014, 20:27



[EVENT] Partie II. Utopia Jezabe10


« Par ici ! » Jëzabel fit un bond en avant, évitant de justesse une dalle du plafond qui venait de lui tomber dessus. Le groupe qu'il avait avec lui n'avait pas eu le temps d'entrer dans le tunnel pour sortir de là, et suivre les autres civils. Pire encore, certains kamikazes étaient venus de l'extérieur « Protégez les citoyens ! » Avec eux, plusieurs innocents, feutrés dans les bras les uns des autres, criant ou gémissant de peur. Les plus petits osèrent même de maculer leurs braies d'Angoisse. Le Palais entier tremblait. Utopia était en train de céder, et eux tous, se retrouvaient dans un endroit où il n'était pas bon de rester. Dans les sous-sols, ayant cru qu'ils pouvaient s'enfuir, Jëzabel avait préféré rester là, voyant le tunnel commencer à céder, à retenir le Ridere, géant des Glaces, aussi menaçant que puissant, pour permettre à son roi de sortir avec la majorité des gens. Seulement, lui restait un groupe. Des individus, aussi divers et varié qu'un éventail, se tenaient là, prêt à défendre les intérêts de la ville, et des Humains. Le Guerrier fut rassuré.
Peut être allait-il mourir ici, mais il se sera battu jusqu'au bout, avec de fiers chevaliers à ses côtés.

Le monstre agissait étrangement. Il avait bien plus tendance à se jeter sur des parois, ou des étrangers, que sur Jëzabel et les civils qui, pourtant, étaient en première ligne. Il les voyait, mais prenait soin de les éviter. Seulement, l'Humain, lui, n'en avait pas fini avec cette bête « Il faut qu'il dégage la porte ! Toi là, viens. » Désignant un non-humain du doigt, il se précipita de l'autre côté du mastodonte, pour l'attirer. Bien que l'homme soit pourvu d'anti-magie, il n'en avait que trop peu pour empêcher son binôme à utiliser la sienne -pourtant réduite de moitié- « Raaah... ! Hé Ducon regarde par ici bordel ! » Le type était furieux. Il essaya de planter sa large claymore dans ce truc, sans arriver à rien. Mais enfin, il pu attirer son attention pour que sa fonction 'détruire' s'axe sur eux « SORTEZ TOUS ! » Dégageant la sortie, tout le monde pu foncer à l'extérieur. Jëzabel et son acolyte esquivèrent le titan, pour eux aussi suivre la cadence. Une fois sorti, tout le monde courait. Le meneur passa devant, remontant le groupe « Suivez-moi ! Dans la chambre du roi, il y a une sortie ! » Ils arrivèrent dans le hall principal. Énorme pièce qui était bordée d'escaliers et de balcons. Il savait où se trouvait la chambre de Mikaïl seulement, impossible d'y accéder, les escaliers s'étaient effondrés. Des civils trébuchèrent et tombèrent. Le tremblement ne s'arrêtait pas, et c'était difficile de rester debout correctement. Des colonnes tombaient, et rester ici était du suicide. Fonçant sur les portes principales qu'il essaya d'ouvrir, l'Humain se rendit compte que le porche de l'entrée s'était effondré, rendant impossible l'ouverture.

Un cri retentit. Sourd, fort, ne faisant qu'accélérer l'effondrement. Non seulement le Ridere était en colère, mais, en plus, il en appelait un autre. Autre géant qui sortit d'une pièce en broyant le mur « Aux cuisines ! » Le guerrier attrapa une petite fille qui n'arrêtait pas de tomber, et couru jusqu'au garde-manger. Là, il ordonna que l'on ferme la porte solidement, poussant des meubles devant. Un escalier tenait encore au fond de la pièce, menant à un grenier où le froid régnait « On va devoir monter. La chambre du roi est à l'étage, et on ne peut pas sortir par là. Le plafond est déjà fragile, on va essayer de le perforer pour pouvoir grimper. Tout le monde monte ! »
Jëzabel le premier, il enjamba les marches quatre à quatre, pour arriver dans une pièce baignée de fraîcheur, contre tout attente et, surtout, dans la pénombre quasi totale. Le plafond était assez bas, peut-être à deux mètres du sol, tout au plus « On va essayer d'allier les sorts à la force, le plus important est de faire attention où vous mettez les pieds, pour ne pas que le sol s'écroule. Le plafond est friable, je vais essayer de trouver un endroit fragile ! Que les enfants ne bougent pas, s'ils tombent ils risquent la mort. » L'endroit était trop instable pour tenter que tout le monde se déplace. Le poids et les forces réparties risqueraient de ne pas fonctionner très longtemps, et déjà, le fait que Jëzabel se déplace était assez risqué. Le mieux serait que tous ne bougent pas. Au moins, les civils, eux, resteraient campés sur place, en espérant que la panique ne prenne pas trop le dessus...


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Sam 05 Juil 2014, 21:46


C'était soucieux que je m'etais demander ce qu'il c'était passé à l'extérieur, je n'arrivais pas a croire ce qu'il venait de ce passée. Devant moi ce trouvais un paysage de désolation, jamais je n'aurais cru voir cet endroit dans un état pareil. Mon regard se posait sur les béluas, qui vivaient ici. La nature extérieure n'était pas rien pour eux il me semble et pourtant, aujourd'hui il ne restait rien, pour peur qu'il aille un volcan dans les environs, on pourrait croire qu'il y avait eu un accident dans le même genre que les terres arides tant le paysage était pareil, si ce n'est que rien n'avait été touché par la lave. Je m'étais posée pour me reposer un petit peu, décidant qu'il fallait que je rentre à la citadelle. Cependant quelqu'un que je connaissais m'interpellait mentalement.

-Nydelia, il faudrait que tu te rendre a Utopia assez rapidement, il y a eu aussi des attaques et visiblement ils ont encore besoin d'aide. Je sais que ça ne doit pas être simple où tu es, mais là je crains qu'il faille faire un choix.      

Je le rassurais rapidement, les monstres étaient partis, continuant simplement leur route comme s'il n'avait fait que soulever des grains de poussière sur leur chemin. Et puis il avait raison, j'avais beau ne rien n’a voir contre les béluas, ma mission première restait la protection des humains et s'ils avaient besoin d'un quelconque coup de main, je devais me dépêcher de me rendre là bas. C'était donc en me téléportant que j'arrivais dans le désert.
Cependant c'était une nouvelle vision d'horreur qui ce trouvait devant moi, il ne restait plus rien de la ville, enfin si des ruines et même le palais qui ce trouvait devant moi n'était plus que l'ombre de lui même. Kahel m'avait rapidement expliqué la situation, je supposais que d'autres anges qui avaient veillé sur les leurs l'avaient mis au courant. En tout cas je savais que je devais tout faire pour entrer dans le palais. Je volais alors jusque-là pour me rendre compte que la porte était complètement bloquée. Il devait bien avoir une autre entrée non ? Je fis alors rapidement le tour et finalement je préférais passer par une fenêtre. Ça restait la solution la plus simple, je crois. Même si le palais continuait à s'effondrée sur lui même, d'ailleurs, la fenêtre que je venais de prendre vu rapidement boucher par un autre éboulement.
Je pus alors voir un groupe d'homme de femme et d'enfant à l'intérieur, je m'étais alors approchée d'eux et j'avais rapidement entendu qu'il voulait que l'on protège les civiles, quand je vis ce qu'il y avait contre eux, mon sang ne fit qu'un tour. Encore eux ? Mais pourquoi s'en prenaient-ils ainsi à toutes les villes ? Outrageusement, l'humain prenait les commandes et voulait que les rides s'en prennent à lui. Pendant que j'aidais un petit groupe à se relever, je remarquais l'étrange comportement de ces créatures, ça me rappelait exactement ce qu'il s’était passée précédemment, même si je ne comprenais pas vraiment pourquoi.
Finalement, ayant réussi ce qu'il voulait, tout le monde pouvait continuer sa route. Je restais alors en arrière, je voulais vraiment m'assurer que tout le monde soit passé et surtout que les deux personnes qui avaient pris tous les risques puissent continuer leur chemin aussi. Je n'étais jamais venue ici, peut être a tord, c'est pourquoi je suivais le groupe sans vraiment savoir ou ce que nous allions, il voulait que nous atteignions la chambre du roi visiblement, il y avait une autre sortie. On était alors arrivé dans une immense halle ou les dégâts étaient bien visibles. J'entendais alors une petite fille pleurée, la peur se faisait de plus en plus grande chez les personnes qui étaient avec nous. Je pris alors la gamine dans mes bras et refermais la petite plaie qu'un débris lui avait faite sur le front. — ça va aller ma belle, on va te sortir de là. certes, je ne pouvais lui promettre, mais que lui dire d'autre à son âge honnêtement ? D'ailleurs ceux qui m'avaient entendue l'avaient bien compris. Quand le cri retentit, je sursautais et on du vite reprendre la route, vers les cuisines d'après ce que j'avais compris.
Je reposais alors la gamine une fois que l'on fut arrivé et j'aidais à mettre des meubles. Honnêtement, je ne croyais pas que ça allait vraiment marcher, mais bon on pouvait toujours essayer. Il voulait alors que l'on passe par le plafond, au vu de la situation il me semblait effectivement que c'était le plus logique, mais comment faire ? D'accord le plafond semblait assez fragile, mais a chaque pas on risquait de se retrouvais a l'étage du dessous. Je préférais alors laisser les autres s'en occuper pour le moment, personnellement je ne savais pas vraiment comment percer le plafond, mais je savais comment ralentir les chutes s'il venait à en avoir. À chaque fois qu'une personne se retrouvait a tomber dans le vide, je me dépêchais de crée une sorte de bourrasque qui lui permettait d'atterrir en douceur et ainsi ne pas subir de blessure. Mais il ne fallait pas trop trainer, plus le temps passait, plus je risquais dans laisser passée. D'accord j'étais capable des soignées, mais il ne fallait pas me demander des miracles non plus.

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Sam 05 Juil 2014, 23:42


[EVENT] Partie II. Utopia Tumblr_mwkv4lZbfc1sjro9ko1_500
Protéger Utopia.

« La méthode ne compte pas, c'est le résultat...»

Cette histoire à la prison, c’était un véritable fiasco, j’avais réussi à n’avoir aucune information sur les sorciers, mais le pire c’était qu’apparemment ce n’était ni eux, ni les démons ou même les vampires qui étaient coupable de tout cela... Je n’étais pas une femme particulièrement intelligente, mais je comprenais bien que cela voulait dire que non seulement il semblait qu’aucune race au tendance maléfique était coupable, mais que le massacre de la prison et d’autre lieu dont je n’avais pas pu explorer avait été fait pour rien. C’était un constat effrayant, mais malheureusement on ne pouvait plus faire marche arrière... Mais dans tout cela, le plus triste était que la solution ne semblait pas évolué pour autant mais bien s’aggraver, je pouvais sentir ma magie partir. Mes flammes étaient au moins deux fois moins vive, ma puissance était réduite de moitié... Mais je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort... D’autre gens avaient des problèmes...

Je tenais donc à être informer de la situation et je pouvais voir qu’Utopia et d’autre région par ailleurs était en situation de crise. J’étais humaine, je me sentais donc obligé de partir aider cette cité... Surtout que Maya avait des amis là-bas d’après ce qu’elle m’avait dit... Surement des gens  qu’elle avait rencontrés durant son petit voyage à elle. Mais je présumais aussi qu’Utopia avait déjà beaucoup souffert, vu que d’après quelques échos elle avait déjà subi des attaques. Tout cela, me faisais bien comprendre que je n’avais pas trop le choix, je devais partir aider les humains et tous ceux qui vivait à Utopia... Mais je ne conviais pas Maya et Milo à cette tâche. Eux sous la demander du dernier, voulais surtout aider à trouver une solution... D’après lui s’il pouvait aider se serait autrement que pendant un combat.

J’arrivais donc à Utopia sans mes compagnons si ce n’était Dan dans mes cheveux ou il se cachait comme à son habitude. Toujours était-il que je pouvais voir le désastre qui c’était produit, nul doute que les morts se comptaient au moins par centaines... Je me dirigeais rapidement vers le palais, mais rapidement je savais voyais que le passage ne me serait pas accessible par la grande porte... Je devais trouver un autre moyen d’entrer... Et sans passé trois jours à réfléchir, je ne voyais qu’une solution pour passer... Par le système d’évacuation... Tout palais qu’il était, il devait avoir un système pour évacuer les... Déchet organique. Ce ce n’était pas très frais, mais au moins j’étais sûr de pouvoir atteindre le lieu sans encombre...

Au fait, je disais cela, mais j’avais tort... En effet, alors que je devais être plus ou moins à l’arriver, des rochers commençaient à tomber juste en-dessous de ma tête. Je plongeais presque pour éviter les pierres pour rapidement me rendre compte que si je me trouvais bien sous le palais, celui-ci était sur le point de tomber en morceau... En tout cas, dans la situation actuelle, le chemin inverser devenait trop dangereux... Enfin bref, finalement j’arrivais à sortir et je vous passerais les détails... Mais une petite odeur allait me poursuivre pendant un moment, c’était certains... Mais l’important était que j’étais arrivé au bon endroit, sans doute que la chance était avec moi... Cela-dit, la situation restait extrêmement critique, je voyais un groupe d’homme se battre farouchement avant d’entendre d’un d’eux dire qu’il fallait sortir.

Sans vraiment trop réfléchir, je suivais l’homme et les troupes... On arrivait dans un grand hall pour le situation devait vraiment plus que catastrophique... Le palais ne risquais pas de s’effondrait comme je le pensais avant, il s’effondrait... Durant la fuite les cuisines, un pilier risquait de tomber sur un enfant, j’utilisais alors ma vitesse pour le sauver à la dernière seconde et reprendre la route vers les cuisine.

Une fois à l’intérieur, il restait un escalier encore en état, j’aidais les gens mettre le meuble, mais je ne montais pas au niveau au-dessus quand j’entendais les remarque de l’homme... Le sol était friable, un poids en trop et c’était la chute pour tous... Et il serait des plus compliquer de s’occuper des blessés dans cette situation... Je préférais donc rester ici au pied des marches à attendre qu’une solution pour continuer notre ascension soit trouvée. Les Rideres n’étaient peut-être pas encore là, mais on pouvait craindre leur arrivé d’une minute à l’autre. Je préférais donc rester en retrait pour le moment pour au moins les ralentir si je les voyais arriver... Mais bon, je préférais attendre l’étage en bas... Ce qui me permettait aussi de voir que certaine personne tombait du sol... Je voyais alors une femme ralentir leur chute en créant des petites bourrasques de vent. Mais elle devait faire attention, si elle créait un vent trop fort, elle risquait de tout faire s’écrouler... Je décidais alors de lui donner un coup de main. Vu que les Rideres n’étaient pas arrivé, je pouvais empêcher un maximum de gens de se blesser. Je rattrapais alors tout ce que  je pouvais de leur chute... Même si je ne pouvais pas rattraper tout le monde... Les hommes étaient bien souvent trop lourd par exemple... Avec la chute, les morceaux du sol que je devais évités... Rattraper un homme en pleine chute, c’était juste bon pour me blesser... Je me contentais donc d’empêcher les enfants et les femmes de tomber... Au sacrifice des hommes.


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Dim 06 Juil 2014, 00:26

« Tu verras le chaos, le désespoir et l'enfer de tes propres yeux. »

Le désespoir, Lian croyait l'avoir déjà connu. Il croyait que ses prunelles en reflétaient la lueur, à chaque fois que le Démon mettait à nouveau la main sur lui, lui reprenait une liberté qu'il croyait avoir enfin mérité. Mais il avait tort, un An'Sarna ne mérite rien d'autre que le mépris, car il est une erreur de la nature. Le cri qu'il aurait voulu pousser demeura coincé dans sa gorge alors qu'une main puissante se refermait sur son épaule avec fermeté, sa chair mise à mal par les griffes du Démon. Et il suffit d'une secousse pour que la prédiction de son éternel bourreau se réalise, qu'il se retrouve plongé dans un océan de désespoir.

Autour de lui, le monde semblait trembler. Tout n'était que panique et chaos, ruines et destruction. Les cris des Humains résonnaient dans les couloirs détruits du palais d'Utopia, enfer dans lequel il venait brusquement de plonger, alors qu'il pensait avoir échappé à celui qui s'était déchaîné dans la cité des Anges déchus. Non, pire encore, la chute d'Avalon était le fait des peuples de ce monde, alors que la cité des Humains semblait être la proie d'un fléau bien pire encore. Et quand bien même Lian ignorait tout des Ridere, croiser le regard vide de l'un d'entre eux suffit à le dissuader de tenter quoi que ce soit contre la créature, dont la magie bleue se déchaînait plus loin dans le couloir où l'An'Sarna se trouvait à présent. Il n'en fallut guère plus pour que le jeune 'homme' aux prunelles ambrées prenne ses jambes à son cou, ne tardant pas à rejoindre les derniers civils humains rejoignant l'entrée d'un souterrain qui leur permettrait d'évacuer, suivant un homme armé d'une imposante claymore. Le blondinet avait déjà eu suffisamment de dose de chaos et de désespoir pour le jour.

Tout du moins le pensait-il, mais il lui fallait croire que le karma s'acharnait. L'issue qu'avait emprunté le souverain des Humains et son peuple pour évacuer s'était retrouvée obstruée par les pierres de son propre palais, si bien que son loyal serviteur et les civils qu'il avait pris sous son aile se retrouvaient à présent coincés dans le Palais. De même qu'un certain nombre d'étrangers qui avaient volé au secours du peuple d'Utopia, faisant fi des différends raciaux alimentés par le déclin mondial de la magie. Autant dire que l'An'Sarna, qui était arrivé là par 'erreur' sentait sa présence quelque peu déplacée. Quoique nul n'avait l'air de s'en soucier – et à raison. Cependant d'une faiblesse égale à celle des civils que le noble Jëzabel protégeait farouchement à présent, le blondinet ne se sentait guère transporté par la ferveur du combat ou l'altruisme du paladin dévoué. Non, seul le désespoir avait une place dans son cœur.

Pourtant, lorsque l'Humain parvint enfin à attirer l'attention de la créature à la magie bleue afin qu'elle libère le passage, le blondinet se découvrit une fois de plus un instinct de survie profondément ancré en lui, si bien qu'à l'instar des civils, il se précipita vers la sortie, allant même jusqu'à presser et à relever ceux qui trébuchaient et tombaient. Jusqu'à ce qu'une seconde créature fasse son apparition, brisant l'un des murs du couloir que le groupe remontait en courant. Abandonnant ses velléités altruistes, le blondinet poursuivit sa course, suivant Jëzabel qui mena le groupe jusqu'aux cuisines.

Lian balaya la salle de son regard ambré, alors que l'Humain poursuivait son chemin, se précipitant vers les escaliers au fond de la salle qu'il entreprit de gravir avec hâte. L'endroit était à peu près sûr, mais visiblement, il ne le serait pas pour longtemps... Certains commencèrent d'ailleurs à empiler à peu près tout ce qui leur passait sous la main devant les portes avec l'infime espoir que cela suffirait à ralentir leur poursuivant monstrueux suite aux ordres de Jëzabel, mais estimant que la tâche était vaine, le blondinet se dirigea à son tour vers les escaliers, qu'il gravit rapidement en compagnie des civils ayant suivi leur leader humain.

Accueillant avec un certain soulagement la fraîcheur de la pièce, Lian prit quelques instants pour s'habituer à la pénombre avant de lever les yeux vers le plafond constituant leur issue de secours – à aménager quelque peu à coups de magie et d'épée, visiblement. Avisant la fragilité du sol, et parfaitement conscient de sa propre inutilité dans la tâche qu'avait entrepris Jëzabel et quelques autres guerriers, le blondinet demeura immobile, scrutant le plafond dans l'espoir d'y trouver une brèche que les autres pourraient exploiter. Lui qui avait passé une bonne partie de son existence à fuir était plutôt habitué à ce genre d'exercice...

« Hep, interpella-t-il un guerrier, proche, qui s'était aventuré sur le sol friable. Là-haut, fit-il en pointant du doigt une fissure assez large s'achevant sur une excavation semblant avoir été causée par un impact. »

Le regard du guerrier suivit son doigt. Mais lorsqu'il s'avança en direction de la fissure pointée par Lian, le sol trembla sous ses pieds, faisant réagir le blondinet au quart de tour.

« 'tention ! »

Et le jeune 'homme' se précipita en avant, s'aventurant à son tour sur le sol instable et percutant le guerrier de toutes ses forces. Lequel recula, ôtant les pieds du sol tombant en morceaux... alors que Lian y mettait les siens. Laissant échapper un juron, le blondinet aperçut le regard désolé de celui qu'il venait de bousculer avant de choir, déployant par réflexe ses ailes dont il ne pouvait avoir l'usage. Pensant percuter brutalement le sol de l'étage inférieur, Lian eut l'agréable surprise de sentir sa chute être freinée par une bourrasque qui, grâce à ses ailes, lui permit de planer jusqu'au sol. Mais ce ne fut qu'au dernier moment qu'il avisa une jeune femme aux cheveux d'un rouge flamboyant se situant sur sa trajectoire, qu'il peinait à modifier.

« Waah, chaud d'vant ! cria-t-il en guise d'avertissement. »

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Dim 06 Juil 2014, 17:21

Quelque part sur ces terres, dans une citée lointaine qui était totalement inconnue de notre aventurier, la panique régnait partout où les yeux se posaient. Le palais, qui se trouvait envahit par un être gigantesque, semblant venir d'un autre monde, invincible, tombait peu à peu en ruines. Un petit groupe, guidé par un guerrier humain, tentait de fuir la menace, bloqué à l'intérieur de celui-ci. Mais que cela a-t-il avoir avec Olwë Ayaska ? Ce dernier se trouve en ce jour bien loin de chez lui, pour la première fois de sa vie... bien qu'il mettra probablement un long moment avant de s'en rendre réellement compte. << Beuh... où c'est qu'on est ?! Où qu'il est mon jardin ? OUAHA c'est beau ici ! >>, dit notre être ailé bien aimé, qui s'était retrouvé dans cette ville par un heureux ou malheureux hasard inconnue. La veille encore, il était tranquillement installé sur un plant de chanvre, à déguster quelques champignons qui pullulaient dans son jardin en cette saison, lorsqu'il se laissa aller aux joies de l'élévation spirituelle et voyagea à travers les nuages... cette fois-ci aussi physiquement que mentalement. Et le voilà désormais au plein coeur d'une bataille, lui pour qui ce mot ne signifie rien. Encore faudrait-il que ce dernier se rende compte que bataille il y a... << Ohh ça bouge ! Ouaiiis ! Manège ! >>, s'écria-t-il de joie, bien que personne ne puisse réellement l'entendre à travers tout ce vacarme. En effet, le Rehlafé venait tout juste de se réveiller au milieu d'une jungle de cheveux foncés, dont le propriétaire semblait plutôt actif et énergique. << Y a toooout qui bouuuuge ! >>, dit-il la voix rendue tremblante par les secousses dont était victime le bâtiment tout entier. Il s'accrocha de ses petites mains à quelques touffes de cheveux, les arrachants sans ménagement pour en attraper d'autres. Il s'amusait comme un petit fou et riait, inconscient du danger qui régnait. Soudain, le géant de glace attira son attention, tandis qu'il vit une large épée qu'il prit pour un cactus s'abattre sur ce dernier. << Pouha t'es moche toi ! Tu souris bizarre ! >>, se moqua-t-il en vain, le pointant du doigt. Mais le trouvant tout de même très drôle, il essaya de s'envoler dans sa direction mais se prit les pieds dans une touffe de crins bien emmêlés, ce qui eut pour effet de le pendre par la cheville à hauteur de l'oreille de son hôte, la tête en bas. Ils avaient fait demi-tout et s'éloignaient du colosse. << EH ! Non moi je veux le voir ! >>, hurla-t-il mécontent directement dans l'oreille de Jëzabel. Tel un enfant capricieux, il insista plusieurs fois puis fini par oublier la raison de sa demande et se mit à rire stupidement, sans d'autres raisons qu'un cheveux qui lui chatouillait le cou. Un cris puissant retentit, faisant trembler plus fortement les murs, qui semblaient sur le point de céder. Olwë, qui n'appréciait pas ce son qui ne faisait qu'accentuer son mal de tête du à son manque de substance, hurla un insulte bien ressentie, qui de sa petite voix aiguë avait peut être du faire perdre quelques degrés d'audition à sa monture guerrière. Un autre géant apparut, brisant l'un des murs comme si il eut s'agit d'une vulgaire planche de bois. << Ouais ! Encore ! ENCORE ! >>, demanda le Rehlafé absolument ravi de toute cette agitation. Mais à sa grande déception, l'humain qui guidait le petit groupe ne semblait pas disposé à jouer un peu avec le monstre et s'enfuit avec toute sa troupe en direction des cuisines. << Pff ! T'es pas drôle ! Dis ! Tu m'écoute ? EHOOOOO ! >>, s'emporta-t-il. Son petit corps, toujours pendue dans le vide, cognait contre l'oreille de Jëzabel au rythme de sa course. Olwë, qui ne devait avoir fumé depuis plusieurs heures désormais, était rendue agressif par ce sevrage forcé. Il se releva et tira de toutes ses forces sur la mèche de cheveux qui l'emprisonnait, jusqu'à ce que celle-ci finisse par céder brutalement, le faisant tomber sur l'épaule du chef. Il sortit ensuite sa petite pipe de sa poche et commença tranquillement à se préparer l'une de ses recettes dont il avait le secret, sans se soucier de son environnement. << Ah enfin ! >>, soupira-t-il de bonheur, tandis qu'une odeur de plantes illégales montait aux narines de sa monture humanoïde. Oui, pour Olwë, la situation n'était autre qu'un bon divertissement et il comptait bien en profiter encore un moment, innocemment.

Récapitulatif:
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Mer 09 Juil 2014, 15:40

Cela faisait quelques jours que Lilith se trouvait à Libertas. Tout juste revenue de la cité d'Earudien qui venait d'être détruite, la jeune femme avait bien du mal à se remettre de ses émotions. Les choses étaient différentes. Tout était différent en réalité depuis qu'elle n'était plus génie. Avant, elle pouvait regarder une ville tomber sans en éprouver un grand affect, ce qui lui permettait, en revanche, de prendre les bonnes décisions au bon moment. A présent, voir tous ces morts, voir tous ces bâtiments tomber, l'ébranlait également. Elle était donc revenue plus affaiblie moralement que jamais. Néanmoins, malgré les cauchemars qui hantaient ses nuits et les peurs qui hantaient ses jours, elle demeurait inquiète pour un homme. Elle n'y pouvait rien, le lien était ainsi. Kumiko. Il était son protégé. Où était-il ? Elle l'ignorait, n'ayant pas assez de magie pour le repérer exactement. Elle avait senti sa présence à Utopia et lorsque la nouvelle imminente de l'attaque de la cité était tombée, elle ne put rester chez elle une seconde de plus. La cité des humains. C'était là bas qu'elle avait souhaité se rendre en revenant de d'Earudien. Pourtant, Ulrick l'en avait dissuadé. Il avait peur pour elle, notamment parce qu'elle était devenue vulnérable. Elle essayait d'être forte, de porter les malheurs d'autrui sur ses épaules, mais le magicien savait bien qu'à un moment, elle céderait sous le poids de ces derniers. Elle devait se reposer, penser à elle, être un peu égoïste. Cependant, même si le mage essayait de la surveiller, il n'en demeurait pas moins qu'elle restait très active. Dès qu'il essayait de lui faire entendre raison, elle fuyait pour se réfugier encore plus dans le travail. Il avait d'ailleurs hésité à lui dire pour Utopia. Et puis, il devait lui parler de Violette également, même s'il n'avait pas envie que l'humaine voit sa mère dans un tel état de surmenage.

« Ulrick. Je pars à Utopia. ». Le ton était ferme, décidé. Le magicien savait qu'il ne pourrait l'en dissuader. Il n'essaya pas de le faire. « Kumiko se trouvait là bas la dernière fois que je me suis inquiétée de sa position. Je ne sens plus rien à présent. Peut-être a-t-il des ennuis ? ». En réalité, c'était sans doute normal pour un ange de défendre la cité des Hommes. Seulement, Lilith était très peu instruite sur la question. Elle ne côtoyait pas vraiment les individus de son espèce et ne cherchait, pour le moment, pas à profiter de leur enseignement. Elle vivait sa vie, simplement. Un jour, peut-être que l'ange en elle se révélerait, mais, pour le moment, elle devait déjà s'habituer à son statut angélique. « Attend Lilith. Je dois te parler de Violette. Là dernière fois je préférai ne pas t'en toucher mot, mais la situation devient ingérable. ». En effet. L'ange sentait sa magie diminuer. Ulrick lui avait dit que son peuple semblait épargné et c'était pour quoi il allait essayer de protéger Libertas avec d'autres magiciens. Seulement, il devait aller les chercher et il n'était pas sûr, comme tout le monde, de revenir un jour. Les Ridere semblaient l'ignorer, mais il pouvait très bien tomber sur un sorcier ou un opposant quelconque qui le tuerait. « La petite Violette se trouve actuellement avec une sirène, Mitsuko. Mais il y a plus que cela. Il semble que la grande ait une existence propre à présent. Je ne sais par quelle magie mais... Bref, après Utopia, si tu veux, si nous survivons, nous irons chercher ta fille. Enfin, du coup... tes filles. ».

Lilith repensait à cette conversation, à présent en équilibre sur le sol pliable du palais de la cité d'Utopia. Elle n'avait ni vu Kumiko ni Violette, mais elle ne perdait pas espoir. Il fallait détruire le plafond mais elle ne possédait aucune magie capable de faire un tel miracle. De plus, elle ne possédait pas d'armes. La situation semblait totalement désespérée. Heureusement, elle pouvait tenir  grâce à ses ailes. Fixant un homme qui n'osait pas s'aventurer sur le sol, son regard descendit sur un épais marteau. La voilà la solution. La jeune femme n'était pas très forte mais le plafond céderait forcément. Elle s'avança vers lui, lui demandant si elle pouvait emprunter son arme, la prenant sans attendre de réponses. Elle était pressée et n'avait pas l'intention de mourir avant d'avoir revu ses filles. S'envolant, elle donna plusieurs coups de marteau dans une zone déjà à moitié craquelée. Par chance, l'arme était magique, envoyant des ondes de choc de faible intensité mais qui pallièrent à la faible force de la jeune femme. L'acte répété qui créa un trou suffisamment grand pour qu'elle puisse passer, elle et les personnes qui pouvaient encore se servir de leurs ailes si elles en possédaient. Le problème, le seul, c'est qu'elle n'avait aucune idée de comment aider les autres. Elle ne pouvait pas prendre le risque de détruire plus le sol. Aussi, elle réfléchit avant de faire apparaître une petite graine dans sa main qu'elle balança par terre. Celle-ci traversa le sol où se trouvait les autres pour atterrir en bas, avec ceux qui étaient tombés, et finit par se développer à toute vitesse, faisant apparaître un grand sapin dont le sommet passait dans le trou qu'elle avait créé. Il lui suffisait de l'agrandir et quiconque monterait à l'arbre pourrait avancer. Aussi, à grands coups de marteau, elle continua son œuvre pour créer un passage qui permettrait aux individus sans ailes de passer s'ils étaient assez agiles pour cela. La jeune femme ne savait pas où tout ceci les mènerait, ni pourquoi elle avait décidé d'entrer dans le palais quelques longues minutes plus tôt, mais la situation était des plus désespérées. En tout cas, puisque l'arbre était magique, ce dernier se mit à chanter une chanson, une chanson des plus entraînantes.

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Ven 11 Juil 2014, 13:12

Des Rideres ! Encore !! Bon sang ! Ce n'était pas possible d'avoir une guigne pareil ! Il avait quitté le territoire des magiciens pour Utopia où il pensait se remettre tranquillement de ses mésaventures chez les magiciens et voilà qu'avant qu'il n'ait le temps de profiter de la ville et de ses plaisir la plaie lui était tombé sur le coin de la figure sans qu'il n'ait eut le temps de réagir.
Il s'était retrouvé avec un groupe qui n'avait pas eut le temps de se sauver par les tunnel mais qui avait été prit en charge par un homme du nom de Jezabel qui les guidait à travers le palais.
Si la situation n'avait pas été aussi critique, sur qu'il aurait apprécié la visite, mais des Rideres, bon sang ! Ils avaient investit tous les territoires ou quoi ?!!!
Il suivait tous ces gens, des citoyens innocent pour la plupart. Dans ses bras, il portait un enfant, seul, qui s'était foulé la cheville et qui ne pouvait plus avancer. Le gamin devait avoir 7 ou 8 ans tout au plus, et il pouvait sentir à quel point il était terrifié, comme la plupart des gens, lui de même, même s'il essayait de le dissimuler pour ne pas effrayer l'enfant plus qu'il ne l'était déjà. Il avait entamé la conversation avec lui, sur un ton rassurant et badin, comme s'il n'y avait rien de plus normal que de faire la connaissance de quelqu'un pendant ce petit parcours de santé. Il apprit donc que le gamin s'appelait Rann, et que ses parents étaient boulangers. Il les avait perdu de vu pendant la débandade, aussi Bryan lui assura avec un immense sourire qu'ils les retrouveraient surement une fois qu'ils seraient sortis d'ici. Très vite, leur guide les conduisit dans le hall principale où tout menaçait de s'effondrer. Le hurelements du Ridere finir d'engoisser plus qu'ils ne l'étaient déjà les fugitifs qu'ils étaient. Bryan sentit Rann se blottir un peu plus contre lui. Il ne dit rien mais à en juger par les regards de certains, quelques rares d'entre eux avaient comprit que le Ridere n'était plus seul... Ils continuèrent leurs courses jusqu'aux cuisines. Des hommes fermèrent les portes derrière eux et les barricadèrent avec les meubles qui s'y trouvaient. Combien de temps cela bloquerait-il les Ridere ? Il espérait que cela suffirait le temps qu'ils soient hors de porté. Ils suivirent Jezabel et écoutèrent ses instructions. Bryan aperçut alors une femme guérir les plaies d'une petite fille. Une guérisseuse ? Peut-etre pourrait-elle soigner la cheville de Rann ? Il s'approcha au moment où grace à sa magie elle empecha un homme de chuter dans le vide en le rattrappant avec un bourrasque qui le recueillit, l'empechant ainsi de tomber dans le vide. L'imbécile ! Il ne pouvait pas faire attention ?!
C'est alors qu'avant qu'il ne comprenne de quel magie cela puisse provenir, un gigantesque sapin se mit à pousser du sol vers le plafond.

- Rann, fit-il en posant le garçonnet à terre qui se tenait toujours à lui sur une jambe, on va changer de position. Hisse-toi sur mon dos et accroche-toi bien.

L'enfant obtempéra, Bryan demanderait à la guérisseuse de soigner la cheville de l'enfant plus tard, le plus urgent étant de monter après cet arbre pour rejoindre l'étage supèrieur. Seulement il n'était pas le seul à désirer prendre cette voie et dans un mouvement de panique la foule se précipita sur ce qui semblait être leur seul voie de salut, bousculant et piétinant les autres sans la moindre état d'ames. Cette ruée précipitait davantage de personnes vers l'étage inférieur. Bryan lui-même faillit perdre l'équilibre à cause d'un imbécile qu'il se serait fait le plaisir de précipiter vers le bas pour lui passer l'envie de recommencer. A voir ce sapin être envahit par une foule grimpante avait quelque chose d'assez... burlesque. L'arbre tiendrait-il le coup avec tout ces poids ? Bien que magique, il commençait à en douter, et se dit qu'il était préférable d'attendre qu'il y ait moins de monde et de grimper en dernier.
C'est alors que dans la précipitation, un autre demeuré tomba dans un trou attrappant au passage la cheville de la guérisseuse pour se retenir. Il l'aurait entrainé dans sa chute si Bryan n'avait pas réagit en lui saisissant le bras. Entrainée par le poids du Bibendaum, la jeune femme se tenait au rebord du sol, suspendue dans le vide, tandis que Bryan, allongé sur le sol, Rann sur le dos, la retenait comme il pouvait de ses deux mains. Il ne pourrait jamais la hisser si ce type ne la lachait pas. Bon sang....

- Hey !! Hurla-t-il pour que le type regarde dans sa direction, ce qu'il fit immédiatement

Aussitot, dès que son regard croisa le sien, ce dernier fut prisonnier du pouvoir de persuasion de Bryan qui lui insuffla la conviction qu'il était sur un plongeoir prêt à sauter dans une piscine d'eau fraiche. Aussitot l'homme lacha sa prise, et Bryan le ressentit immédiatement. Il put aider la guérisseuse à se hisser à nouveau sur le sol à leur cotés à lui et Rann. Reprenant son souffle, il se mit à genoux et se tourna vers Rann.

- Ca va ?

L'enfant qui le serrait toujours plus, lui répondit que oui d'un signe de tête

- Et vous ? S'enquit-il en direction de la guérisseuse

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Ven 11 Juil 2014, 23:45


Alexie regarda la ville d'Utopia. Elle ne savait pas trop ce qu'elle faisait là exactement. Elle était une voleuse peut-être qu'elle allait profiter de tout ce grabuge pour piquer ce qu'elle voulait, personne ne remarquerait. Mais, depuis qu'elle était devenue une apprentie Maître du temps, elle ne savait plus trop bien ce qu'elle faisait. Perdu, et ne sachant trop quoi faire, elle laissa son instinct la guider, et entra dans la ville sans mal. De toute façon, tout le monde était en fuite, ou mort. Elle circula discrètement dans la ville, n'oubliant pas de rester en permanence sur ses gardes, puis elle entra dans ce qui restait d'une Taverne. Elle passa derrière le bar, et poussa les débris, pour trouver une trappe. Elle la souleva, et entra à l'intérieur. Comme toutes les villes, il y avait un réseau souterrain. Elle se mit à courir le long, calculant le moment où elle arriverait sous le château. Elle monta une échelle, et souleva, avec une certaine difficulté, la dalle au-dessus d'elle. Une fois fait, elle se dépêcha de regarder autour d'elle, avant de sortir du souterrain, et se partir se cacher derrière un pilier. Le sol trembla et une énorme pierre s'écrasa à quelques mètres d'elle. Elle sursauta, mais reprit rapidement ses esprits, et fit en sorte de se mettre à bouger, même si elle ne savait pas encore quoi faire.

La Bélua se trouvait dans le hall, et vit les portes bloquées par des gravats. Le tremblement reprit, et une partie du sol, dont celle du souterrain, s'effondra, bloquant l'accès à la sortie. Elle jura, mais n'eut pas le temps de réfléchir sur la manière de sortir, car elle entendit des pas précipités. Elle se planqua, et vit tout un groupe d'individus. Ils étaient sur le point de paniqué, à par un homme qui criait des ordres. Elle les observa quelques secondes, avant de prendre la décision de les suivre. Ils seraient son meilleur moyen de sortir d'ici. Elle se joignit au groupe sans que personne ne la remarque et les suivit. Un petit garçon tomba devant elle, et elle dût sauter par-dessus pour ne pas le culbuter. Elle se retourna, hésitant à le remettre debout, quand une secousse lui fit prendre sa décision. Elle l'attrapa par le bras, et le tira à elle, le remettant debout, une dalle se fracassant à l'endroit qu'il venait de quitter. Elle serra son bras, et se remit à courir, l'entraînant derrière elle. Autour d'elle, d'autres les abandonnaient, mais au moins, il y en avait quelques uns qui sauvait les autres.

Le groupe arriva dans les cuisines, et certaines personnes commencèrent à pousser les meubles. Alexie n'avait pas peur des Rideres, et ne fit rien pour les aider. De toute façon avec sa force, elle risquait plus de les gêner qu'autre chose. A la place, elle regarda autour d'elle pour trouver une sortie. La voix de l'homme se fit entendre, et elle n'attendit pas pour grimper en haut. Sa légèreté et son agilité lui permettait de se déplacé rapidement. Elle ordonna au garçon de rester près des murs, et le longea. Avec les autres qui allaient arriver, il fallait qu'elle trouve une idée. Habitué à ce genre de situation catastrophe, elle ne paniquait pas, et essayait de faire en sorte de ne pas bouger, déjà que l'Humain n'arrêtait pas de faire des mouvements. Elle observa autour d'elle et attendit. Le sol commença à trembler sous ses pieds. Elle voulut sauter, mais n'en fit rien, car si elle faisait ça, elle allait atterrir à un autre endroit et briser une autre partie. Au lieu de ça, elle se retourna, et s'accrocha aux prises du mur. Juste à temps, car le sol s'effondra. Ses pieds battirent l'air quelques secondes, avant qu'elle ne reprenne des prises, se décalent sur le coté, et parte sur un autre endroit à peu près solide.

Elle s'avança un peu, et sentit quelqu'un s'approcher derrière elle. Soudain, le sol trembla, et s'effondra sous les pieds de celui derrière. Il s'accrocha à la cheville d'Alexie, qui s'écroula au sol. Le souffle coupé, elle vit noir quelques seconde, avant de retrouver son souffle et de s'accrocher à ce qu'elle pouvait trouver. Elle serra les dents, et secoua sa jambe pour le faire lâcher prise. L'homme, plutôt grand et lourd, la tenait fermement, et l'entraînait dans sa chute. Son instinct prenant le dessus, elle donna un coup de pied dans ses mains, et il finit par tomber. Elle s'accrocha, et réussit à remonter. Elle soupira, avant de voir un sapin pousser non loin d'elle. Elle le regarda, sentant le sol trembler de plus en plus. Mais quel idiot avait fait ça au juste ? Avec un sapin qui pousse en plein milieu, qu'est-ce qu'il croyait ? Ca allait tout fragiliser encore plus. Il bougea de plus en plus. Elle coucha ses oreilles en arrière, avant de rouler sur le coté, une dalle s'effondrant à coté d'elle. La Bélua se releva, et décida de se dépêcher pour évacuer les personnes ici. Elle s'approcha du groupe, qui commençait à paniquer. Elle siffla, assez fort pour que tous l'entendent. Ils tournèrent la tête vers eux.  «Bon, vous allez vous calmer, et un par un, grimpez sur ce sapin »  «Mais pour qui tu te prends ! ». S'écria une femme, la voix partant dans l’aiguë à cause de la panique. Alexie la regarda, plantant son regard dans le sien.  «Je fais en sorte que vous vous sortiez de là. Alors maintenant, soit tu crève en tombant, ou en allant te faire bouffer par les Rideres, soit tu m'écoute et tu grimpe ! ». Puis, elle se retourna,et s'avança sur une branche assez longue pour attraper les autres. Quelques uns commencèrent à s'avancer. Elle les attrapa par la main, et les aida. Elle se tourna vers l'Humain qui dirigeait et cria.  «Tu ferais mieux de monter avant eux, histoire qu'ils se mettent pas à courir dans tous les sens ! »

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Lun 14 Juil 2014, 12:00


[EVENT] Partie II. Utopia Jezabe10

La situation était assez compliquée. Jëzabel avait donné des indications que absolument personne ne respecta. Une fée avait cru bon de se croire dans un parc d'attraction, et le prenait pour une montagne russe, les gens les plus puissants qui auraient pu aidé à percer le plafond décidèrent, surement parce qu'ils avaient la trouille, de rester en bas à glander et, au final, ce fut une bonne femme qui prit les rennes, et fit pousser un sapin géant qui perça les deux plafonds, pour correctement atteindre la chambre du roi.
Procédant dans l'ordre, Jëzabel commençait à voir le mal de crâne venir. En armure jusqu'aux dents, il vira de revers de la main sec, la fée sur son épaule qui lui avait hurlé dans les oreilles, et finit par voir les gens paniqués, se précipiter vers ce nouvel élément. Descendant par les escaliers, il vint récupéré le peu de civils qui était resté en bas, pour se voir donner des ordres par une pauvre fille qui pensait surement que, sans elle, la guerre était perdue.

Ca allait une très bonne nuit.

La propriétaire du sapin étant déjà en haut, il ne se soucia pas vraiment de grand chose quant aux villageois. En revanche, rien de lui disait que les Ridère n'étaient pas aussi à l'étage.
Jëzabel fit monter d'abord les enfants. Il vit un homme et une femme s'occuper d'une cheville blessée, et garda un oeil sur eux, tan que tous n'étaient pas en haut.
Une fois qu'il ne restait plus que le groupes de valeureux guerriers, L'Humain grimpa, ouvrant la marche. Une fois en haut, il écarquilla les yeux. « Mikaïl ! », « Jëzabel ! Tu les as tous avec toi ? J'ai commencé à les faire évacué vers ma chambre ! », « Mais comment êtes-vous monté ? », « Par le balcon. Allez ! Venez tous ! »
Le type s'attendait à tout sauf à voir son roi qui avait eu la décence de faire demi-tour, pour venir les récupérer. Ce souverain était complètement fou. Fou, alors qu'il était avec la caravane, pour revenir ici. Personne n'aurait jamais agis comme ça.

Avec Mikaïl se trouvait un autre humain qui, sans mot dire, attendait devant la porte de la chambre, pour guider les gens à l'intérieur, de manière à ce qu'ils n'aillent pas au fond du couloir. En bas, c'était le raffut. Le sapin s'écroula d'ailleurs peu de temps après l'ascension du dernier groupe, preuve que les Ridere étaient entrés dans les cuisines « Il y en a dehors ? », « Non, je n'en ai pas croisé. » Fermant la marche, ils trottinèrent pour sortir de la pièce, et s'engouffrer dans le couloir. Malheureusement, le sapin, en tombant, fracassa leur sol de sa cime. De là, plus aucune dalle ne fut stable « COURREZ ! » Alors qu'ils avançaient à vitesse grand V pour atteindre la chambre de Mikaïl, le sol s'effondrait derrière eux, petit à petit. Jëzabel et le roi ramassèrent des petits gosses qui courraient trop lentement, incitant aux plus forts et aux plus habiles de faire pareil. Une fois tous dans la chambre, Jëzabel souffla et jeta un coup d'oeil à l'inconnu qui accompagnait son roi « Qui est-ce ? », « Une vieille connaissance. », « Plutôt efficace ! », « Comme toujours ! »

Effectivement... L'inconnu accompagnant Mikaïl était un jeune homme aux cheveux blancs, un humain de taille moyenne et peu battit. Cependant, bien qu'il ne parlait pas des masses. Il avait déjà tissé une corde solide avec les draps et tentures de la chambre, pour l'accrocher au balcon, et que les premières personnes puissent enfin descendre. Lorsque les deux hommes arrivèrent dans la chambre, tous étaient regroupé sur le balcon. Mikaïl se fraya un chemin, suivit de Jëzabel, pour regarder par dessus la rambarde « Tu vas descendre pour les guider. Je vais rester en haut pour fermer la marche. Une fois en bas, il faudra que tu éloignes tout le monde du Palais. », « Et v... », « Jëzabel. » L'homme fronça les sourcils et hocha la tête « Bien. » Alors que Mikaïl retournait dans la chambre, sans trop s'éloigner non plus, Jëzabel, lui, alla jusqu'à la corde de draps. Descendant prestement, il atterrit en bas et se mit en tête du groupe. Devant eux, une énorme artère se dessinait, continuant à perte de vue « Ecoutez moi ! Nous allons commencer à nous éloigner, tout droit ! Pour les prochains qui descendent, suivez moi sans vous arrêtez, il est impératif de s'éloigner du palais ! Le roi va rester derrière vous, donc il n'oubliera personne ! »

Le type commença alors à courir avec le monde qui descendait quand même assez vite.


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Mar 15 Juil 2014, 23:20


[EVENT] Partie II. Utopia Tumblr_mwkv4lZbfc1sjro9ko1_500
Protéger Utopia.
« Courir pour sauver...»

Moi qui était habitué à la guerre, j’avais été rapidement largué à peine arriver... Apres tout, j’étais arrivé alors que la bataille avait déjà commencé et surtout quand les humains se mettaient déjà à fuir. Je n’avais pas vraiment le choix, je décidais de suivre le troupeau et arriver dans cette chambre froide, je pouvais voir que l’attroupement risquait de causer quelques soucis... il fallait dire qu’il voulait passer par un plafond qui ressemblait plus à un gruyère qu’à autre choses. Je tentais de protéger alors un maximum de monde dans la chute en restant à l’étage en dessous... Mais bon, malgré mes efforts, je n’allais pas pouvoir aider tous les gens qui chutaient. Vu que cela tombait un peu comme des fruits trop mur. J’essayais d’attraper d’ailleurs en priorité les femmes et les enfants. Mais un homme ou tout du moins ce qui semblait être un homme mon tombait littéralement dessus. Je n’étais pas un monstre et donc je le rattrapais  pour assez rapidement le mettre à terre et le poussé gentiment pour qui refasse son ascension... En espérant qu’il ne me retomberait pas dessus.

Toujours était-il qu’au bout de quelques minutes, je voyais un sapin chantant apparaitre à côté de moi... Je comprenais assez vite que celui-ci allait permettre aux gens de monté en haut et ne sécurité... Mais la seule chose qui ne venait à l’esprit de dire c’était :


Qu’est-ce que c’est que ce truc !?

Je savais qu’il y avait des pouvoirs étranges voir même amusant, mais un sapin qui chantait, je trouvais cela un peu ridicule... Sans compte que la chanson n’était pas vraiment adapter à la situation, si on voulait mon avis. Mais au moins et même si cela était étrange on pouvait monter à l’étage au-dessus... Même si le plafond semblait encore plus sur le point de céder... Finalement, tout le monde se mettait à grimper sur le sapin, j’étais l’une des dernières à me retrouver en haut. Je voulais couvrir les arrières, surtout que les Rideres avait attend la cuisine et qu’il ne faudrait que quelques instants pour que ceux-ci entre dans cette pièce. Si on pensait tous juste à fuir sans faire attention à ce qui se passait derrière, on risquait juste de toute se faire tuer sans comprendre ce qui se passait.

Mais à peine j’avais fini l’ascension que le sapin s’effondrait sous mes yeux... Tout le monde se mettait alors à courir dans vers la pièce à coté pour ne pas faire une chute qui pouvait être plus que dangereuse. Je courais pour m’arrêter en chemin et prendre deux enfants qui ne suivaient pas. Je plongeais alors presque pour éviter de tomber et de me retrouver juste devant les Rideres. Quand on arrivait dans la chambre, je remarquais enfin qu’il y avait d’autre homme... Je sais que c’était un peu tard, mais en l’espace d’une minute, il s’était passé beaucoup de choses... Mais cette fois j’avais l’impression que j’avais enfin une minute ou deux pour pouvoir enfin comprendre un peu mieux la situation.

On arrivait prêt d’un balcon ou une corde de fortune faite de drap et de tenture offrait une descente acceptable pour tout le monde... C’était d’ailleurs les indications du dénommé Jëzabel qui disait aussi que le roi serait en retrait... Ce qui me choquait un peu comme plan. Car, même si le roi n’était pas indispensable, il était important et le laisse en retrait était un choix plus que discutable à mon gout... Mais malgré tout, ce n’était pas à moi de décidé de se choix stratégique. Mais je me permettais quand même de faire une remarque en disant :


Que ceux qui sont capable de faire descendre les enfants et les blessés le fassent.

Moi je gardais les deux enfants que j’avais sauvés lors de la chute du sol avec moi. J’utilisais la chaine de mes sabres pour les attaches autour de moi. Il ne fallait pas qu’il tombe dans la descente et une fois mon tour venu. Dan sortait de sa cachette... Sous mes cheveux pour se placé sur ma tête. Les enfants me tenaient au niveau du cou et donc Dan gênait un peu leur accroche... Et donc je descendais rapidement la corde de fortune. Car, ses enfants m’étouffaient un peu car, il serrait autour de mon coup avec pas mal de force.

Une fois en bas, je voyais déjà ceux qui  étaient descendu avant moi courir le plus loin possible. Je créais une boule de feu pour transformer Dan en salamandre adulte. Je m’installais sur son dos pour ensuite suivre le groupe avec les enfants dans les bras. Je les aurais bien mit sur le dos de Dan, mais vu que son corps était aussi chaud qu’un four, il n’aurait jamais supporté de rester sur lui très longtemps... Je partais donc à dos de Salamandre et je suivais ceux qui était déjà devant moi.


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Jeu 17 Juil 2014, 00:46

Grommelant quelques mots inintelligibles à mi-chemin entre les remerciements et les excuses, Lian s'écarta promptement de la jeune femme aux cheveux flamboyants, qui n'avait guère fait preuve d'un enchantement manifeste à devoir sauver quelque chose de pas très identifiable mais maladroit, lui fonçant dessus à ailes déployées. S'apprêtant à rejoindre les escaliers pour de nouveau tenter sa chance à l'étage sans avoir à passer une nouvelle fois à travers le sol – cette fois-ci, il ne sauverait plus personne, il y a des limites à tout – le blondinet se figea néanmoins lorsqu'une graine chut du plafond instable, peu après le fracas d'un marteau brisant la pierre fragile, pour donner naissance en un quart de seconde à un gigantesque sapin, duquel ne tarda pas à s'élever une chanson entraînante. Interdit, l'An'Sarna fixa pendant quelques instants le chef d’œuvre végétal, son corps figé par la stupeur, avant qu'une demoiselle aux oreilles félines n'interpelle tous ceux qui demeuraient dubitatifs devant une telle surprise, exhortant la foule à grimper au sapin salvateur – sauver le monde avec un sapin... personne ne le croirait lorsqu'il raconterait cela aux passants s'il survivait.

Faisant fi du caractère excentrique du chemin offert par il ne savait quelle âme généreuse située un peu plus haut dans le bâtiment, Lian s'approcha de l'arbre, l'escaladant petit à petit, ses ailes repliées dans son dos. D'autres ne tardèrent pas à assaillir également les hauteurs épineuses de l'arbre magique et surtout joyeux, donnant à la situation un caractère risible – quand bien même le ridicule ne tuait pas et qu'il valait mieux escalader un sapin de bonne humeur plutôt que de se faire désintégrer par un Ridere. Et, passablement irrité par la lenteur d'une gamine n'osant empoigner fermement les branches du sapin, le blondinet ne tarda pas à se montrer à nouveau serviable, quand bien même cela ne faisait guère partie de ses habitudes. Si bien qu'une fois parvenu à l'étage où attendaient Jëzabel, le roi des Humains et un inconnu, l'An'Sarna avait sur ses épaules une gamine et en tenait une autre par la main, la guidant entre les branches et lui indiquant les prises facilitant son ascension.

Le regard ambré de l'An'Sarna se posa un bref instant sur le visage du souverain, pour finalement venir scruter celui de l'inconnu qui l'accompagnait, sans toutefois le reconnaître – enfin, qu'il ait pu reconnaître le Roi des Humains relevait à moitié d'un miracle, aussi ne fallait-il pas lui demander de mettre un nom sur la moitié des visages des terres du Yin et du Yang... La gamine de six ans toujours sur ses épaules, le blondinet lâcha la main de l'autre enfant qu'il avait aidé avant de suivre dans le couloir leurs guides, se mêlant à la foule des civils plutôt que de rester en arrière en compagnie des valeureux guerriers dont il ne faisait de toute façon pas partie. Et il ne se priva guère de se féliciter intérieurement de son choix lorsqu'il entendit derrière lui le sol s'effondrer sous le poids de la cime d'un sapin dont la chanson ne devait guère être du goût des Ridere.

Franchissant les portes de la chambre royale en compagnie des gens de la plèbe, le blondinet s'arrêta un bref instant, certains de ses réflexes avares acquis aux Enfers reprenant le dessus, mais il se ravisa bien vite, la gamine juchée sur ses épaules commençant à jouer avec ses mèches blondes d'une manière qu'il n'appréciait guère. Aussi, à l'instar du reste de la foule, il se rua vers le balcon, au bord duquel avait été suspendue une corde de draps, tentures et rideaux ayant servi à décorer la chambre du souverain d'Utopia.

« Fuite de luxe... remarqua le blondinet avec ironie, pour lui-même. »

Décrétant que sa bonne action prendrait fin en cet instant, Lian tenta de faire descendre de ses épaules la gamine qu'il avait récupérée au cours de l'escalade du sapin, mais la peste se mettant à tirer ses cheveux et à s'agripper plus férocement qu'une moule à son rocher, l'An'Sarna finit par se raviser, laissant échapper dans sa barbe un juron démoniaque. Cependant décidé à ne pas exécuter les quatre volontés de l'enfant, le blondinet s'écarta légèrement du balcon pour laisser à la majorité des civils le loisir de descendre les premiers, faisant preuve d'un apparent altruisme qui l'aurait presque fait passer pour l'un des valeureux guerriers du coin. Ce ne fut que lorsqu'il demeura une quinzaine de personnes sur le balcon – majoritairement des âmes courageuses plus que des civils effrayés – que le blondinet empoigna à son tour la corde de draps pour entreprendre une descente rendue laborieuse par l'agitation de l'enfant encore et toujours juchée sur ses épaules.

Et, sans poser plus de questions et sans même prendre la peine de se débarrasser de la gamine qui commençait pourtant à lui courir très franchement sur le haricot, Lian imita Jëzabel lorsque celui-ci se mit à courir tout droit, cherchant à s'éloigner au maximum du palais qui allait vraisemblablement connaître sa fin, de la main de son propriétaire ou de celle des Ridere – un détail encore incertain. Et, pour ne rien ôter à la pénibilité de la situation, la gamine se mit bien évidemment à hurler et à brailler dans les oreilles de l'An'Sarna, dont la tentation de jeter l'enfant dans le caniveau le plus proche ne cessait de s'accroître.

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Ven 18 Juil 2014, 08:25

Tout se précipita très rapidement, et bien que la guérisseuse ait spontanément soulagé la cheville de Rann, l'enfant resta auprès de lui. Ils firent parti du dernier groupe à escalader le sapin. Une vieille femme faillit chuter lors de l'ascension mais Bryan qui était juste à coté lui rattrapa le poignet juste à temps. Au prit d'un effort il réussi à la ramener vers lui et monta à ses coté tout en ordonnant à Rann de monter à l'étage sans l'attendre. Bryan ne voulait surtout pas qu'il arrive quelque chose à l'enfant à laquelle il s'était prit d'affection avec une rapidité déconcertante. Il ne pouvait pas s'occuper de deux personnes à la fois, et la doyenne avait bien du mal à suivre le rythme. Lorsqu'il fut en haut, il constata que Rann l'attendait. Bryan lui sourit se hissa à ses côtés puis se pencha dans le vide pour tendre sa main à la vieille femme

- Allez courage, vous y êtes presque !

Il prit sa main ridée dans la sienne et la hissa à ses cotés, tout en la félicitant de son exploit. Puis une fois debout, il sentit Rann glisser sa main dans celle de Bryan, au moment où Jezabel les rejoignit avec ses hommes. Ils étaient les derniers. Soudain, leur guide s'exclama visiblement surprit de voir un de ces amis ici. Pourtant Rann lui-même semblait complétement hébété devant ce Mikail

- C'est qui ? Demanda-t-il à l'enfant qui se tourna vers lui avec surprise

- ça se voit que t'es pas d'ici toi ! C'est notre roi

Décontenancé par ce que venait de lui révéler Rann, Bryan leva son regard surprit sur l'homme. Leur roi ?! C'était leur roi ?! Mais n'avait-il pas été évacué en priorité ? Qu'est-ce qu'il faisait ici ? Il comprenait beaucoup mieux à présent pourquoi Jezabel semblait si surprit. Son regard glissa immédiatement sur la silhouette de l'homme qui accompagnait le roi. Il ne payait pas de mine de prime à bord pourtant on pouvait sentir qu'il n'était pas n'importe qui. Soudain un énorme brouhara le fit se retourner, le sapin était entrain de s'écrouler. Il entendit Jezabel demander s'il y en avait dehors, ce à quoi le roi répondit par la négative. Il était bien sur question des Rideres. C'était une bonne nouvelle de savoir que ces créatures ne les attendait pas à l'extérieur, mais est-ce que ça serait toujours le cas quand ils y seraient ? Il espérait que oui.

De nouvelles directives leur furent donner, mais soudain, la cime du sapin frappa leur sol, fragilisant aussitôt les dalles qui n'étaient plus stables. Bryan attrapa Rann, et l'entraina dans sa course pour ne pas rester là et dégager au plus vite. Les plus lent furent happer par le sol friable, et la dernière vision qu'il eut de ce carnage dernière lui, fut celle de la grand-mère qu'il avait aidé à grimper sur le sapin tomber avec les dalles. Il ne pouvait plus rien pour elle. Des hommes et des femmes aidaient les plus faibles à se lever, les forçant à courir plus vite, voir le cas échéant les prenant sur leurs épaules. Bryan ne lâchait pas la main de Rann, tout en relevant prestement un jeune homme qui était tombé devant lui. Leur course s'arrêta dans ce qui paraissait être la chambre royale que Rann, malgré la situation observa avec émerveillement. L'homme qui accompagnait le roi prépara une cordelette. Petit à petit les gens se mirent à descendre. Lorsque ce fut leur tour, Bryan hissa Rann sur son dos et ils descendirent le long de la corde de fortune. Mais il furent à peine en bas qu'une femme se mit à hurler en se laissant glisser, manquant de peu de s'écraser sur eux, si Bryan n'aavit pas eut la rapidité d'esprit de pousser Rann et de rattraper la fille. C'est vrai que la plupart de ces personnes étaient de simples civiles qui n'avait pas pour habitude de faire ce genre d'exercice.

- Rann, je vais aider les gens qui descendent, toi file, je te retrouve après

- Non je reste avec toi.

Une autre personne glissa, et Bryan l'aida à se réceptionné, tout en soupirant devant l'entêtement de l'enfant.

-Très bien, céda-t-il

Lorsque tous les civiles lui paru être descendu, Bryan et Rann s'engagèrent à leur tour dans l'artère pour suivre le chemin que leur indiquait Jezabel et qui devait les sortir de cet enfer. Des bruits pas précipités résonnaient derrière eux, signe que les derniers retardataires étaient entrain de les rattraper. Ce couloir lui paru interminables, ils courraient tous animés par l'énergie du désespoir. Au cours de leur fuite, il aperçut Rann s'arrêter pour aider une personne qui était fatiguée. L'enfant avait visiblement prit exemple sur lui, ce qui fit sourire Bryan qui le laissa faire, avant de se retrouver à en faire autant pour une femme d'un quarantaine d'année

- Allez courage, on y est presque, l'encouragea-t-il dans un sourire confiant

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Ven 18 Juil 2014, 12:30

Lorsque l'on est une fée, le monde vous paraît déjà bien immense. Mais lorsque vous êtes un fé qui a perdu toute notion de la réalité et qui subit sans interruptions bon nombre d'hallucination, alors tout est à vos yeux disproportionné et gigantesque. Pour Olwë, les Ridere ressemblaient à des géants roses pâles avec une tête immense et un sourire taillé jusqu'aux oreilles. Et ces créatures lui semblait bien sympathiques, d'autant plus qu'elles faisaient beaucoup de bruit et créent pas mal d'animation. Toutes les personnes présentes les fuyaient, alors que notre rehlafé pensait simplement qu'elles souhaitaient jouer et ne comprenait pas pourquoi les gens semblaient si paniqués et terrorisés. Si bien qu'alors qu'il était confortablement installé sur un guerrier, à fumer sa petite pipe de bois, il fut surpris et même outragé de se faire ainsi éjecter de son porteur, qui l'avait dérangé en plein spectacle. Sous les bourrasques de vent, et à cette hauteur, il se mit à tournoyer dans les airs, incapable de s'équilibrer à l'aide de ses fragiles ailes... mais riait à gorge déployée de ce tout de manège. << - Oui ! Zioup le rehla ! Ça tourne ! >>.

Mais son ballet fut brutalement interrompue par une petite enfant, qui attiré par cet étrange petite créature, l'attrapa par les ailes et le tint à hauteur de son visage. << - T'es qui toi ? >>. Elle devait être à peine âgée de huit ans et était couverte de poussières et de cendres. << - Olwë ! Je suis un Rehla ! >>. La petite rousse le regarda avec étonnement. << - C'est quoi un rehla ? >>. Le Fé la regarda avec des yeux semblables à des billes vitreuses et laissa sa mâchoire pendre, abasourdis. << - Tu sais pas ce que c'est ?! Bah c'est des gens qui ont des visions du futur ! >>. Elle s'exprima dans un "Oh" d'admiration, mais fut bien vite ramenée à la réalité violente et cruelle. Ils devaient s'échapper de ce lieu au plus vite, mais ils étaient tous coincés dans la pièce. L'enfant déposa son nouvel ami sur son épaule, et Olwë s'y accrocha de ses petits bras, en riant, heureux de cette nouvelle rencontre et de ce nouveau moyen de locomotion. Soudain, un sapin géant poussa depuis le sol et perça le plafond, leur offrant un moyen d'échappatoire. La fillette suivit les indications des adultes présents et commença à monter en toute hâte, Olwë toujours sur son épaule. Son ascension, grâce à sa petite taille, était rapide, mais l'illuminae peinait à tenir en place. << - Et ! Tu bouge trop ! >>. Essoufflée par l'effort physique, elle ne lui répondit pas et continua son ascension.

Le petit homme souffla d'agacement et croisa bras, boudeur... en oubliant que c'était ce qui lui permettait de tenir en place... et il tomba, se retrouvant sur l'une des branches de l'arbre. Toujours boudeur, il s'appuya dos au tronc, et refusait tout bonnement de faire une avancée de plus. Il s'adressa alors au sapin... << - Dis ? Tu peux pas me faire monter ? >>. Ce dernier chantonnait une musique bien connue du fé mais s'arrêta pour lui répondre. << - Bien sûre mon petit. Tiens-toi prêt. >>. La branche sur laquelle se trouvait Olwë commença à osciller de haut en bas, de plus en plus fort, puis dans un vif mouvement, le rehlafé fut propulsé un peu plus haut et atterrit sur une autre branche qui oscillait déjà, et ainsi de suite, jusqu'à se retrouver en haut, avec les autres. Notre héro se retourna vers l'arbre afin de le remercier comme il se doit. << - Merci l'ami ! T'es génial ! Tu viens pas ? >>. Mais quelques instant plus tard, le sapin disparu du champ de vision du Fé, abattue.

Il haussa les épaules et prit son envol chaotique, repéra la blondinette, puis se décida à retourner ensuite en voletant jusqu'à l'enfant qui l'avait recueillit un peu plus tôt. Elle tremblait et cela intrigua Jojo, qui s'assit à nouveau sur son épaule. << - Bah alors choupinette ? Ça vas pas ? >>. Elle suça son pouce et regardait partout autour d'elle, ses yeux se posant de temps à autre sur les grandes personnes. << - Peur... Veux ma maman... >>. Olwë avait un grand cœur et vint à hauteur de son front, y déposer un petit bisous de réconfort. << - T'inquiète pas choupie, tu la retrouveras ! >>. Il était rare de le voir faire preuve d'autant de maturité, mais il aimait énormément les enfants et comprenait le sens de la tristesse. Un ordre par les adultes fut lancé, et la petite replaça Olwë dans le creux de sa main. << - Merci ! T'es mon ami ! Maintenant on doit courir, je t'emmène avec moi ! >>. Elle lui sourit, même si il pouvait lire de l'angoisse dans son regard...

Récapitulatif:
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Ven 18 Juil 2014, 23:58

Se redressant, le regard de Lilith croisa celui d'un homme qu'elle ne connaissait que de nom, du moins espérait-elle ne pas se tromper en s'avançant quant à son identité. Elle resta un instant, indécise, ne sachant que faire face au souverain des humains, celui qui avait remplacé sa fille adoptive sur le trône. Il semblait ne pas la remarquer plus que cela, mais il éveilla chez elle plusieurs sentiments, plusieurs sensations. La première allait, bien entendu, à son enfant. L'ange aurait tout donner pour la retrouver et elle survivrait pour cela. La deuxième se dirigea vers l'alliance qui existait entre le peuple qui était sien et celui d'Utopia. Elle se devait de protéger les humains et pas uniquement celui dont elle était l'ange gardien. Il était vrai qu'elle était partie ici dans le seul objectif de trouver Kumiko, de l'amener dans un endroit sûr, mais, finalement, les humains étaient tous des Kumiko dans un sens. La jeune femme s'était déjà fait la réflexion qu'elle ne devait guère faire de différences entre les individus, chose qui avait été facile en tant que génie. Néanmoins, à présent que son essence avait changé, elle devait avouer que les humains provoquaient en elle quelque chose qu'elle n'arrivait pas à réfréner, ce besoin de protection qu'elle se devait de leur offrir, cette attirance manifeste pour eux. C'était un devoir qu'elle devait remplir. Enfin, la troisième émotion qui enserra son cœur fut provoqué par la prestance de cet homme qui lui rappela l'Orishala. Certes, elle avait essayé de ne plus penser à lui, pas plus qu'à un autre, essayé d'oublier toute envie le concernant, mais elle devait avouer que même avec l'extinction de la magie, elle ne pouvait l'annihiler de ses pensées. C'était terrible, comme une malédiction l'enserrant un peu plus chaque jour. Elle était inquiète pour lui. Et si Megido avait subi le même sort qu'Utopia ? Et s'il était mort ? Elle inspira doucement. Non, un homme comme lui ne pouvait pas mourir si facilement. Mais contre un Ridere ? Ferait-il le poids ? Elle préférait éviter d'y penser, essayant de maîtriser son esprit. Seulement, les images que celui-ci lui envoyait n'étaient pas des plus fameuses. Que ressentirait-elle si elle apprenait sa mort ? C'était une question qui, rien qu'en étant posée, lui mettait les larmes aux yeux. Heureusement, les événements ne la laissèrent pas longtemps dans ses songes. Il fallait courir pour se rendre sur le balcon et, pour cela, elle avait besoin de toute son attention. Le sapin n'était peut-être pas la meilleure idée qu'elle avait eu mais aucun autre don qu'elle possédait ne lui aurait permis de trouer le plafond. Bien sûr, le fait qu'il tombe n'arrangea pas les choses. Lilith prit conscience qu'il y avait forcément un Ridere en cause car faire s'effondrer un arbre tel que celui-ci n'était pas évident.

A bout de souffle, elle arriva près du balcon. Il était hors de question qu'elle parte avant les autres. Que voulaient ces choses ? Là était la question qu'elle se posait. Pourquoi vouloir tout détruire ? Quelle était leur motivation au juste ? Il devait bien y avoir une raison à cela, quelque chose qui les poussait à agir de la sorte. Malheureusement, personne ne semblait avoir percé le mystère et elle n'avait aucun élément pour réaliser cet exploit elle-même. Non, pour le moment, tout ce qu'il fallait faire, c'était fuir, sauver le maximum d'individus. Lilith croisa un vieillard qui avait de grandes difficultés à marcher, pleurant avec une dignité qu'elle trouvait cependant magnifique. Se baissant vers lui, elle le fixa un instant, posant l'une de ses mains sur son épaule. « Est-ce que tout va bien ? Vous avez mal quelque part ? ». Alors les yeux bleus délavés de l'homme se tournèrent vers elle et ce fut à son tour de poser l'une de ses mains tremblotantes sur son épaule. « Je souffre d'un mal que vous ne pouvez guère guérir ma petite fille. Ma femme a disparu, emportée par la chute des dalles du sol. ». Lilith regarda en arrière. « Partez devant, je vais la chercher ! ». Il la retint. « Non. Elle est morte. ». « Mais comment le sav... ? ». Son expression était résignée. La douleur se lisait sur son visage et il finit par lui murmurer. « Notre mariage nous liait d'une façon si puissante que nous ne pouvions ignorer la position de l'autre, ses faiblesses, ses failles et ses blessures. Je sais qu'elle n'est plus. Alors si j'ai un conseil à vous donner c'est celui-ci : si votre cœur aime, n'hésitez pas une seule seconde car ce sera une seconde de plus qui vous sera retirée auprès de celui que vous aimez. ». Puis, sans un mot, il fit demi-tour, disparaissant dans les méandres des débris sans que l'ange ne puisse faire quoi que ce soit. Jamais cet homme n'aurait voulu continuer à vivre sans celle qu'il chérissait. Lilith fixa la salle, et, comme un mort-vivant, descendit par les linges accrochés. Elle aurait pu utiliser ses ailes mais elle se contenta de suivre le mouvement de la foule, se raccrochant à ce dernier comme une bouée de sauvetage. Ce que les êtres étaient prêts à faire par amour dépassait tout ce qu'elle avait pu un jour imaginer. Et elle ? Qu'était-elle apte à accomplir, pour l'amour d'une enfant, pour l'amour d'un homme ?

La course pour la survie commençait. Et Mikaïl, les suivrait-il ?

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Sam 19 Juil 2014, 20:42


Alexie attrapa le bras d'un homme et l'aida à aller sur la branche juste à coté d'elle. Malheureusement, il glissa, et commença à tomber. Pour ne pas qu'il l'entraîne avec elle, elle lui sauta dessus. Il bascula en arrière, et tomba entre deux branches assez serrées pour l'empêcher de s'écraser par terre. Par contre, elle se mit à tomber, mais atterrit souplement sur une branche en dessous qui se plia, mais résista au choc. Elle remonta à son point de départ, et vit qu'il ne restait presque plus personne. Un enfant, terrorisé, était à genoux, tremblant, et ne pouvait plus bouger. Elle sauta et l'attrapa pour le mettre sur son dos, puis elle se mit à grimper à l'arbre, le gamin manquant de l'étrangler. Heureusement pour elle, il n'était pas très lourd, et ne se débattait pas. Une bonne chose pour elle, car, elle avait beau être agile, elle n'était pas très musclé. C'était déjà une chance qu'elle arrive à le porter tout en grimpant. Enfin, elle n'avait pas beaucoup de distance à faire, et les prises étaient relativement faciles à attraper. Rapidement, elle fut en haut. Elle réussit à détacher le gamin. L'Humain qui semblait diriger depuis toute à l'heure parla aussitôt à un autre. D'après la prestance qu'il dégageait et le respect que semblait lui porter le ''chef'', ce n'était pas n'importe qui. D'ailleurs, elle entendit une conversation, et découvrit que c'était le Roi. Mais qu'est-ce qu'il fichait ici ? Sérieusement, il était inconscient. Enfin, ce n'était pas son problème.


La Bélua se mit à suivre le groupe, attrapant le gamin par la main pour qu'il avance, car il était toujours tétanisé par la peur. Elle ne s'inquiétait pas des Rideres, ils ne lui feraient aucun mal. Son seul problème c'était qu'une pierre risquait de lui tomber sur le crâne, et que les autres prennent peur et l'attaquent s'ils découvraient son ''petit'' secret. Dès qu'elle entendit le craquement, elle se mit à accélérer, sachant ce qu'il pouvait signifier. Le sapin tombait, et, qu'importe l'endroit, il allait fracasser le sol dans toutes les direction. Le gamin manqua plusieurs fois de tomber, n'arrivant pas à suivre la vitesse de la jeune femme, qui était, malgré tout, toujours derrière le groupe le plus important. Elle entra dans la salle et faillit percuter quelqu'un, mais elle fit un bond sur le coté, entraînant le garçon derrière elle. Elle réussit à s'arrêter, et regarda autour d'elle. L'homme qui accompagnait le Roi était en train de terminer une corde improvisée, l'accrocha à un bout, puis la balança dans le vide. Ne se pressant pas, elle resta dans la chambre, attendant que les gens descendent et qu'il y ait plus de place. Lorsque se fut fait, elle s'avança, et grimpa sur la rambarde, regardant les gens descendre. Soudain, elle sentit quelque chose s'accrocher à sa jambe. Elle se contracta, et faillit donner un coup, avant de baisser les yeux et de voir que c'était le gamin de toute à l'heure. Il tremblait comme une feuille, et ne la lâchait pas des yeux, la suppliant du regard. Apparemment, il n'arrivait pas à s'accrocher à la corde, et cette fois-ci, elle ne serait sûrement pas capable de le porter et descendre en même temps, ses bras ne tiendrait pas.

Alexie sauta sur le balcon, et attrapa le gosse par l'épaule. Elle le poussa jusqu'à la corde. «Aller, je descendrais juste à coté de toi ». Il hocha la tête et attrapa la corde pour commencer à descendre. Pour pouvoir le suivre, elle se suspendit à la rambarde, et commença à désescalader. C'était plutôt compliqué, surtout avec les murs qui tremblaient, mais elle y arrivait quand même. Heureusement qu'elle avait de l'expérience, et ses qualités animal lui permettaient ce petit exploit. Bon, plusieurs fois elle manqua de tomber, ses prises ne cessant de bouger, ou de céder. Et en plus de ça, les murs n'arrêtaient pas de trembler. Elle posa le pied sur une pierre, et retira sa main, et soudain, la pierre céda. Elle se sentit tomber, mais, ses réflexes agissant, elle sortit sa dague, et la planta dans une fissure. Elle glissa sur plusieurs mètre, son ventre, son visage, et ses jambes ne manquant pas de se faire griffer et ouvert par les pierres. Son arme finit par se bloquer, arrêtant sa chute. Le choc faillit la faire lâcher, mais elle tint bon. Elle reprit ses prises, et attendit le gamin qui ne tarda pas à arriver, puis elle se dépêcha de terminer la descente. Elle essuya le sang qui coulait de sa joue, et attrapa le gamin lorsqu'il lâcha la corde. Elle regarda le groupe courir, et se mit à faire de même, tenant le gosse par la main.



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