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 [EVENT] Partie II. Utopia

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Lun 21 Juil 2014, 21:29


[EVENT] Partie II. Utopia - Page 2 Jezabe10


Mikaïl, le Roi, pointa une direction du doigt. Si les gens se trouvaient dans le périmètre du bâtiment, ils risquaient de mourir étouffés sous la poussières et les décombres dû à l'effondrement. Ainsi, une fois que les premières personnes touchèrent le sol, il leur somma de s'éloigner, en restant groupé. Que tout ce qu'il se passe, il fallait qu'ils soient ensemble. Et pour cela il y avait Jëzabel. Son bras droit avait, à ses yeux toutes les capacités pour diriger un groupe, voir un peuple. Alors le mettre à la tête de celui-ci ne fut pas dur.
Pendant que l'humain s'éloignait, le brun continua de faire descendre les gens un à un, à l'aide de l'inconnu. Les plus valeureux prirent des enfants avec eux pour descendre le grand étage, alors que d'autres chutaient plus qu'ils ne descendaient. Au final, il fallait que tous soient en bas. Alors qu'il restait quatre personnes sur le balcon, celui-ci commençait à flancher. Les deux civils arrivèrent à descendre malgré le ballottement de la corde de fortune. En revanche quand l'inconnu descendit, ce fut la chute sur les pavés. Mikaïl lui, n'eut pas d'autre choix que de sauter. Alors qu'il attrapait le garçon à terre, le balcon s'effondra là où ils s'étaient trouvés avant « Suivez moi ! Ils arrivent ! » Le Roi, accompagné de trois humains, couru dans la même direction que Jëzabel.

Celui-ci se retourna, loin dans la grande rue, et vit le balcon tomber, avec son roi suivre. Les points noirs se relevaient, et tous avaient l'air de bouger « PAR ICI ! » Il hurla pour attirer la foule avec lui dans un rue perpendiculaire « QUE TOUT LE MONDE RESTE DANS LA RUELLE ! PERSONNE NE SORT ! ASSEYEZ VOUS ! » Le guerrier fit entrer tout le monde avant de hurler « MIKAÏL ! » Bien plus loin, dans la rue, le bruit du Palais, de la terre tremblante résonna. Pire encore, tout ce qui était autour commençait aussi à trembler. Jëzabel vit sa ville battre de l'aile et commencer à s'effondrer. Son coeur se serra devant ce spectacle qu'il trouvait plus que gore, plus que macabre. Une ville où il n'y avait plus personne, et où tout s'écroulait. Où des bêtes, des monstres, venaient tout détruire sans une once de pitié, de compassion. La voix du roi retentit, trop loin pour être entendu. Les civils eux, couraient jusqu'à l'espion qui, soucieux, les envoya rapidement dans la ruelle. Le souverain étant resté derrière pour secourir son acolyte, et tomber du balcon en bon et dû forme, prit du retard sur la course.

Dans un bruit infernal, le Palais commença à chuter. Jëzabel, à moitié pétrifié vit ça, avec l'image de son Roi, sale, à moitié blessé, courant. Fuyant pour sa vie. Tout n'était alors que perte et désolation. Tan de gens sont morts là, et... Il y avait tellement de...
Il en eu le souffle coupé. Dès que le Roi disparut dans une ruelle, il reprit contenance et s'engouffra dans la sienne, se calant dans une place vide entre deux personnes. S'asseyant prestement, les gens purent entendre l'effondrement total du mastodonte de pierre. Comme une explosion, il projeta une poussière de sable et de pierre, jaune orangée, impossible à distinguer.
L'humain fourra sa tête entre ses genoux, de manière à éviter d'avoir les yeux et le nez remplit de sable.
Les civils, les uns contre les autres, firent pareil.

Tout les bâtiments tremblèrent sans chuter, et sans blesser personne.
Dès qu'il n'y eut plus de bruits, plus de cri ou quoi que ce soit, Jëzabel leva la tête. Sortant de là avec précipitation, il fut suivit de prêt par certains. Le Palais était un énorme amas de caillasse et de tout ce qu'il restait comme tissu, tenture, toiles... « On les a eu ? » Un sourire se dessina sur son visage « ON LES A EU ! » Ceux avec le plus d'énergie hurlèrent pour exploser de joie, et cela redonna espoir aux plus faibles, aux plus fatigués.

Mikaïl arriva sur leur position. L'humain allait partagé ses sentiments quand, déchirant la nuit, un brame retentit. Ce brame en appelant un autre, les trois monstre hurlèrent, et au loin, sous la lune, tous virent les débris bouger. Les pierres brisées et effondrées, bougèrent, pour laisser voir passer des bras difformes, preuve qu'ils étaient toujours de ce monde. Le Roi prit les devant « ON SE TIRE ! SUIVEZ MOI ! »
Commençant à détaler à nouveau, le temps que tous les Ridère sortent de là, il espérait que tout ce groupe soit déjà bien bien loin.  


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Mer 23 Juil 2014, 21:52


[EVENT] Partie II. Utopia - Page 2 Tumblr_mwkv4lZbfc1sjro9ko1_500
Destruction complete.
« Face à une choses qui nous rends impuissant...»

La nuit était tombée alors qu’on venait de descendre cette corde de fortune. J’avais toujours les enfants dans mes bras et je pouvais facilement sentir la panique et la peur en eux. Mais, dans un sens cela était une bonne chose car, celle-ci semblait les rendre plutôt calme et grâce à cela, je pouvais les transporter sans trop de difficulté et me concentrer sur une attaque éventuelle. Je tentais de rester avec le groupe, même si cela ne me plaisais pas spécialement. Un groupe trop compact, faisais une cible facile pour les attaques de zone et avec les enfants et  tout ce qu’il y avait ici. Cela pouvait comporter des risques. Mais l’avantage était aussi que dans les endroits qu’on pouvait s’entraider... Chaque stratégie avait ses avantages et ses inconvenant. Alors je ne réfléchissais pas trop au risque qu’on encourait. Je me contentais de suivre le groupe tout en surveillant les attaques ennemies éventuelles.

Durant notre chemin j’entendais le dénommé Jëzabel nous demander de venir et de nous cacher dans la ruelle... Je ne discutais pas une seconde, Dan reprenait sa forme normal pour remonter sur mon dos, cacher dans les cheveux et j’emmener les enfants devant tous ses gens... Quelques secondes plus tard, je décidais de confier les enfants à d’autre gens. Je n’étais pas une héroïne, mais une guerrière. Mon objectif était surtout de me battre et de défendre. Pas de sauver en fuyant. Je faisais donc signe au enfant de rester avec cette personne alors que  moi discrètement, je me dirigeais aux abords de la ruelle pour pouvoir observer les évènements de plus prêt. Une partie de moi voulait sortir et se battre. Sans aucun doute la guerrière que j’étais. Mais je ne pouvais pas le faire au dépend des gens qui était ici apeurer et terrifier. Même si partir à l’attaque aurait peut-être permis à tous ses gens de fuir loin et en sécurité.

Quand tout l’édifice s’écroulait, je pouvais sentir comme un petit tremblement de terre sous mes pieds à cause de la violence de toute la chute... Quand la poussière s’envolait jusqu'à nous, je plaçais mes bras entres mes yeux et mon nez. Même si la poussière m’empêchait de voir, je ne voulais pas perdre de vu ce qui se passais... Si jamais un de ses montres étaient dans le coin, ou aurait facilement pu se faire attaquer et les pertes en l’espace de quelques secondes aurait pu être terrible. Alors malgré un peu de poussière qui piquait les yeux. Je tentais de les gardes le plus ouvert possible... Même si je devais bien entendu les fermer un moment ou un autre.

Quand le nuage de poussière commençait doucement à se dissiper, j’observais les dégâts avec attention... Je ne saurais dire pourquoi, mais j’avais trouvé que cela était trop facile. J’entendais dire qu’on les avait eu, mais même si je voyais mal comment ses monstres auraient pu survivre à une chute de pierre pareil. Je trouvais que cela était trop facile... Malheureusement, mon pressentiment se vérifia assez vite. Des cris se faisaient entendre... On pouvait ensuite observer que ses créatures étaient toujours vivantes. On avait même l’impression qu’elle n’avait rien subit et même moi qui était difficile à impressionner. J’étais limite sous le choc de les voir en aussi bon état après l’amas de pierre qui leurs étaient tombé dessus.

J’étais resté quelques instants pour les voir alors que tout le monde prenais déjà la fuite. J’étais tellement impressionné qu’une partie de moi voulait comprendre ce mystère. Mais tout ce que je finissais par comprendre c’était que ses créatures étaient sans nul doute beaucoup plus fortes que moi. Peut-être qu’avec un peu de chance j’aurais survécu à la chute... Mais jamais je m’en serais sorti indemne. Preuve que je ne pouvais rien contre eu pour le moment.

Je décidais donc de partir et de suivre les autres... Je restais à l’arrière du peloton pour encore une fois s’il le fallait prendre et envoyer les moins rapides. Si je ne pouvais pas me battre je pouvais aider les gens à sauver leur peau... Mais c’était plutôt rageant de ne pas savoir quoi faire d’autre... De ne pouvoir rien faire même pour ainsi dire... Mais je ne pouvais pas non plus sacrifier bêtement ma vie. Surtout que je n’aurais jamais pu les retenir tous en même temps en tout cas pas à mon niveau actuelle... Sans compte la perte de magie... Même si j’étais très forte au corps à corps. Un intervention n’aurait pour le moment servis à rien... Je préférais donc rester avec le groupe et attendre le bon moment s’il y en avait un pour me battre et défendre ses pauvres gens.



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Jeu 24 Juil 2014, 09:27

La nuit était tombée sur Utopia, recouvrant la ville en ruine de son obscur, épais et inquiétant manteau. Le groupe de survivant, toujours guidé par Jezabel le suivirent aveuglément dans sa course folle a travers les ruelles abandonnées et dévastées. Tous pénétrèrent dans une rue perpendiculaire où ils trouvèrent refuge. Lorsque Jezabel ordonna que personne n'en sorte, personne n'osa s'aventurer à désobéir.
Cet homme avait du charisme, de l'autorité et malgré la situation chaotique dans laquelle ils se trouvaient tous, les gens lui faisait confiance. Si quelqu'un pouvait les sortir de cet enfer, c'était lui et nul autre. Comme tous les autres, Bryan avait choisit de s'en remettre à lui.
Il sentit les bras de Rann entourer sa taille pour se serrer contre lui. Machinalement, Bryan passa une main paternaliste autour de ses épaules

- Bryan, tu crois que mes parents vont bien ? Qu'ils s'en sont sortis ?

Que dire ? L'Orisha n'en n'avait pas la moindre idée et plus que tout, il avait horreur de prononcer des paroles en l'air juste pour le plaisir de rassurer une personne ou de lui faire plaisir de dire ce qu'il avait envie d'entendre, même si la personne en question n'était qu'un enfant. Bryan s'accroupit alors à hauteur de ce dernier

- Je ne vais pas te mentir, je n'en sais rien. Mais à ce que tu m'en dis tes parents ont été évacué dans la première salve, donc je pense qu'ils sont en sécurité mais je ne peux pas te le confirmer, nous en saurons plus quand on les aurons rejoint.

Ce n'était pas réellement ce que l'enfant aurait souhaité entendre, et il fit une petite moue, mais il apprécia néanmoins d'être considéré comme un adulte et non comme un enfant. Son regard se posa alors sur l'épée qui pendait sur le côté à la taille du jeune homme

- Tu as déjà affronté ces créatures ?

- Affronté c'est beaucoup dire, mais j'ai vu ce qu'elles sont capables de faire, et crois-moi, à moins d'être magicien, le seul recours qu'on a face à eux pour le moment, c'est la fuite

C'est alors que tout autour d'eux, la terre se mit à trembler, faisait perdre légèrement l'équilibre à l'orsisha qui était toujours accroupit face à Rann. Bryan se rattrapa néanmoins de justesse en posant sa main par terre pour se retenir et en regardant autour de lui. Il se releva et comme tous les autres assista à l'effondrement du palais royal. Tout un symbole.
C'est alors qu'une gigantesque et importante explosion se mit à retentir projetant une violente tempête de sable composé de sable et de gravas. Rann attrappa à nouveau Bryan par la taille et se serra très fort contre lui, enfuyant son visage contre son torse pour s'abriter et se protéger. Bryan lui-même ferma les yeux tout en enfuyant son visage sous son bras

Cela durant un certain temps, puis le calme revint. Prudement, Bryan abaissa son bras et observa les alentours, tout le monde était là, s'observant, n'osant ni respirer ni parler. Il entendit alors Jezabel se réjouillir. C'était d'abord un murmure. Il avait prononcé cette phrase comme s'il osait à peine y croire, puis conforté dans cet espoir fou il clama haut et fort pour que tout ce qui faisait parti de son peuple l'entende « on les a eu ».
Bryan qui n'était pas très loin de lui, se retourna dans sa direction le visage inquiet.

- Non, murmura-t-il avec incompréhension.

Une simple explosion ne viendrait pas à bout de ces créatures il le savait pour les avoir affronté. Jezabel se leurrait s'il pensait qu'ils étaient en sécurité à présent
Tout autour de lui n'était que viva, explosion de joie et larme de bonheur ! Oh cruelle illusion. Seuls lui et Rann qui l'avait entendu et qui le serrait un peu plus fort ne participèrent pas à ce concert d'exalatation mais au contraire affichait toujours un visage grave. Sans hésitation, Rann sur ses pas, il s'avança en direction de Jezabel

- ça ne les arrêtera pas, lui expliqua-t-il avec inquiétude en tendant sa main en direction de l'explosion au moment ou le dénommé Mikail fit son apparition

Comme pour lui donner raison, un brame se mit à rententir et les figea tous sur place. Puis, un autre lui répondit. Trois, ils étaient trois. Trois silhouette impressionnantes, qui sortaient des décombres, trois Rideres...

Cette fois-ci, ce fut le dénommé Mikail qui reprit le commandement et qui les exhorta à le suivre.
Fuir. Encore. Mais face à de telles créatures avaient-il d'autres choix ? Non, ils n'avaient pas d'autres solutions, mais les gens étaient épuisés et leur espoir venaient d'être détruit sans pitié, leur donnant un sérieux coup au morale. Combien arriverait encore à suivre la cadence et à tenir le rythme ?


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Jeu 24 Juil 2014, 15:54

L'air lui brûlait la gorge, sa respiration se faisait douloureuse et saccadée. S'il avait survécu à l'Enfer de ce monde, ce n'était guère grâce à sa force inexistante, mais grâce à l'absence totale d'amour propre, qui l'avait amené à accomplir des tâches toutes aussi avilissantes les unes que les autres, uniquement en vue de préserver sa petite et misérable vie. S'il lui était arrivé par moments d'avoir à échapper aux griffes impitoyables d'un Démon contrarié, il ne l'avait fait que grâce à ses connaissances de l'Enfer et de ses recoins obscurs, et nullement grâce à une endurance qu'il ne possédait pas. Aussi, la course commençait à s'éterniser pour le frêle individu qu'il était, quand bien même les différentes étapes de la fuite lui avaient octroyé des pauses qui avaient été les bienvenues. Mais à présent qu'il détalait à toute vitesse dans les rues d'Utopia, cherchant à s'éloigner d'un palais qui semblait être bien trop imposant pour qu'il puisse avoir l'impression de s'en éloigner véritablement, le blondinet sentait qu'il ne pourrait continuer éternellement à fuir de la sorte. D'autant plus que ses épaules étaient toujours chargées du poids de l'enfant qui ne l'avait guère lâché depuis qu'il avait grimpé au sapin à l'intérieur du bâtiment royal.

Bien assez tôt, Lian se fit dépasser par la majorité du groupe, dont la peur semblait lui donner des ailes. Seules les siennes demeuraient incapables de le porter, et ce fut lorsqu'il arrêta de courir, trébuchant sur les dalles de la rue principale que l'un des soldats le remarqua, lui et son impuissance. La gamine quant à elle se mit à brailler davantage, comme si elle sentait dans l'affaiblissement de son porteur venir sa mort prochaine, et si l'An'Sarna ne l'injuria pas, entre deux respirations laborieuses, ce fut grâce au soldat qui lui ôta la gamine des épaules, la prenant sur les siennes avant de poser sa main dans son dos, invitant l'An'Sarna à reprendre sa course d'une poussée douce mais ferme. Le jeune 'homme' émit un claquement de langue agacé avant de s'exécuter, jetant un rapide coup d'oeil en arrière, avisant le Roi et l'inconnu se rapprocher, la mort aux trousses.

« Allez madame, allez ! l'exhorta la gamine qui avait encombré ses épaules quelques instants plus tôt, dont le regard enfantin s'était rivé sur lui, alors que son porteur s'éloignait. »

L'inquiétude de l'enfant ne lui échappa guère. Elle qui devait avoir perdu ses parents dans le chaos de la fuite du palais, voire dans la bataille l'ayant précédée, elle qui avait trouvé en l'An'Sarna un ersatz de main maternelle, semblait soudainement avoir reléguée sa peur pour elle-même au second plan pour accorder un regard, une pensée, au blondinet. Ce dernier griffa avec frustration la chair de son propre corps, le fustigeant intérieurement à avancer, courir, alors que la terre tremblait sous ses pieds, que son cœur le suppliait de mettre fin à ce calvaire, battant à tout rompre dans sa poitrine, enserré dans un étau de plomb. Alors ses jambes, elles aussi en proie à un feu intérieur, le portèrent laborieusement jusqu'à une ruelle où Jëzabel et la majorité des civils s'étaient engouffrés, avant de s'asseoir, suivant les ordres de l'Humain.

Sa course s'arrêtant à la vue de tous ces gens assis, blottis les uns contre les autres malgré la chaleur d'Utopia, Lian tituba sur quelques pas avant de poser sa main contre un mur et de s'effondrer au sol. Ce fut à peine s'il sentit ses griffes racler la surface du bâtiment et le monde trembler autour de lui. Ses poumons, avides d'air, le faisaient souffrir, son cœur ne cessait de tambouriner, irrégulièrement, alors que sa vision se troublait et que son estomac criait à la révolte. A peine conscient de ce qui l'entourait, le blondinet parvint à enfouir sa tête sous ses bras, une seconde avant qu'une vague de sable ne se propage brutalement dans les rues de la cité humaine, soulevée par l'effondrement de son palais. Et s'il s'ensuivit un silence incertain, que nul n'osait briser, le blondinet entendait toujours son cœur battre bien plus que de raison et s'enliser dans l'effort trop intense qu'il lui avait imposé. Le cri victorieux de Jëzabel lui parut lointain. Tout comme le hurlement inhumain qui déchira la nuit, réduisant à néant les espoirs de ceux qui en avaient encore. La voix du Roi s'éleva, exhortant, à nouveau, à la fuite.

Bien que submergés par le désespoir, les hommes et les femmes se relevèrent, relevant à leur tour leurs enfants. Luttant pour se relever, l'An'Sarna parvint laborieusement à se redresser, tenant toujours le mur d'une main. Ses jambes refusèrent cependant de reprendre la course, alors qu'autour de lui, tous se pressaient pour suivre le Roi, à nouveau poussés par la peur des créatures invincibles émergeant des ruines du palais royal.

« A... »

Les mots se noyèrent dans sa gorge, sa respiration bruyante se mua en une toux sèche, alors que la douleur qui enserrait sa poitrine sembla s'étendre à ses bras, à son cou. Aveuglé par la douleur, assourdi par les battements erratiques de son propre cœur, il parvint à faire un pas, hésitant. Puis un autre. Mais cela était bien insuffisant.

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Ven 25 Juil 2014, 23:31


Je dois bien avouer que je ne sais pas trop ce qu'il se passe en haut. Mais vu le bruit qu'il y avait encore, il ne semblait pas que quelqu'un avait déjà réussi à passer le plafond. Pourtant il devait bien avoir un moyen, mais pour le moment je préférais m'occuper de ce qu'il se passait au sol. Ce n'était pas que je ne voulais pas aider à détruire une partie du palais, mais au vu des personnes qui tombaient malgré leur prudence, j'avais rapidement compris que j'avais fait le bon choix en restant au niveau du sol. Je n'entais d'ailleurs pas la seule à avoir pensé comme ça. D'autre aidais a leur façon les personnes qui chutais. Ce qui me soulageait quelque part. de toute manier ça ne servait pas a grand-chose de rester au-dessus.
Finalement, une jeune femme avait réussi à avoir une idée, un ange à n'en pas douter. Je ne savais pas trop comment, mais c'était vraiment soulager que je remarquais que ses efforts combiner a ceux des autres avaient permis a ce qu'une brèche apparaisse enfin sur le plafond. Maintenant il nous restait plus qu'à tous monter. Mais voilà un autre problème se posa rapidement. Il me serait aisé d'atteindre l'étage suivant, mais comment ferais ceux qui n'avais pas d'ailes ou si comme une bonne partie de la population, ils n'étaient plus en état de volée ? J'avais alors pensé prendre des personnes et les aider, mais ce risquait de prendre du temps, en plus nous avions encore fragilité la structure du palais. Mais un sapin ne surgit de nul par, grimpant jusqu'au sommet, permettant ainsi à toute personne ne pouvant volée de grimper. J'aidais alors les personnes à grimper, principalement les enfants ou les personnes qui étaient dans un âge un peu plus avancer et quand tout le monde fut enfin monté, je passais aussi par l'ouverture. Je ne savais pas vraiment ou était la sortie, mais j'espérais quand même qu'elle n'était pas bien loin.
C'était avec soulagement que j'entendis le premier humain prononcer le nom de leur souverain, ce a voulais dire que non seulement il était en vie, mais en plus il était là, ça qui allait certainement rassurée les humains encore présents avec nous. J'entendis alors les bribes de la conversation, visiblement il s’était assurée que tout le monde atteigne bien le passage qui se trouvait dans sa chambre. J'espérais seulement qu'il n'y avait personne qui s’était trompé de chemin ou plus simplement, qui avait échappé à la vue des personnes qui veillait sur eux. Au vu de l'état général du palais, je n'étais pas vraiment certaine que nous ayons vraiment le temps de partir à leur recherche.
Et pour pas allée en s'arrangeant, pendant que je me dirigeais a mon tour vers la chambre, j'entendis un grand bruit et le sol me semblait encore moins stable, j'attrapais alors la petite fille que j'avais rassurée précédemment et couru jusqu'au passage, la laissant alors descendre tout en regardant et préparant les autres a le cuivre. Malheureusement, il ne ma fallu pas longtemps pour comprendre que des personnes n'avaient pas été assez rapides, en même temps combien de personnes avais déjà péri à cause de ces créatures que l'on ignorait tout ? Le visage des civils montrait peur, tristesse, voir même de la résignation. Pourtant ils continuaient aussi vaillamment qu'ils le pouvaient.
Finalement, tous les civils étaient enfin passés et tous ceux qui avait aidé actuellement purent enfin descendre a leur tour, je ne pouvais pas continuer a m'inquiétée et si quelqu'un était resté coincer quelque part ici ? Je pouvais encore voler, mais je n'étais pas certaine que c'était la meilleure chose à faire. Et pour finir je descendis a mon tour, en me disant que si le roi avait, ne serait-ce que le moindre doute, il partirait sans doute a ça recherche et je pourrais dès lors allée lui donnée un coup de main. Je commençais alors a courir a la suite des civils, me demandant quand même jusqu'ou ça allait durée et surtout qu'est-ce qui nous attendait a l'extérieur, car du coup on ne savait rien de l'avancer de ces créatures et même si je ne voulais pas l'imaginer, elles pouvaient très bien se trouver a l'extérieur.
On arrivaient alors enfin sur le balcon, une fois là, je déployais mes ailes pour laisser libre la corde et que quelqu'un d'autre puisse descendre. Prenant une personne avec moi par la même occasion. La fatigue pouvait se voir sur son visage. En même temps, ça faisait déjà combien de temps que cette ville fût attaquée ? Certainement trop pour quelqu'un qui n'avait pas vraiment l'habitude. En plus, ici heureusement que la nuit était tombée en quelque sorte. Car maintenant, toute la magie qui avait entouré la ville dans le but de la protéger n'était plus. Du coup la chaleur du désert aurait encore plus affaibli certain civil et diminuer le nombre de survivants.
Rapidement le suivit le mouvement, allant me joindre à la foule pour aller me mettre à l'abri. Le palais ne serait bientôt plus, lui qui était déjà si fragile, le sapin qui nous avaient bien aidés avait néanmoins accéléré sa chute. J'avais alors pris place dans une ruelle, attendant que tout se sinise, me demandant comment ça allait se finir. Mais rapidement j'avais remarqué que c'était toute la ville qui était touchée, des fissures apparaissaient un peu partout sur les murs ne présageant rien de bon. Il était clair que la ville elle-même était perdue et pas seulement le palais. Je restais alors un moment immobile, regardant les maisons et le palais tombés en ruine avant d'être forcés de me retourner pour éviter d'avoir trop de sable dans les yeux.
Quand le calme fut revenu, tout était étrangement silencieux, beaucoup trop à vrai dire et je regardais comme les autres le désastre qui s'offrait a nous. J'avais entendu quelque sanglot aussi, quoi de plus normal. Certaines personnes avaient perdu un proche et maintenant ils venaient aussi de perdre leur maison. Cette ville si jeune, une véritable promesse d'avenir pour le peuple humain n'était plus. Le plus difficile dans cette histoire, ces que je ne savais toujours pas pourquoi c'était arriver. Je regardais alors comme les autres, entendant la question de l'homme, est ce que l'on avait réussi a s'en débarrasser, normalement rien ne pouvait survivent a cela.
Et pourtant, il ne fallut ne pas vraiment attendre longtemps pour voir avec horreur les créatures surgirent comme si de rien n'était, criant, si on pouvait dire ça comme ça, comme si elles s'appelaient les unes, les autres. C'était à glacer le sang. Rapidement un nouvel ordre fut donné et nous allions devoir reprendre notre fuite. Si au moins on connaissait le point faible de ces créatures, si au moins on savait comment les stopper, combien étaient encore réellement capables de courir ? Je ne croyais pas qu'ils étaient vraiment nombreux et pourtant nous n'avions malheureusement pas le choix.
Cependant, alors que j'allais suivre le mouvement, une toux étrange attira mon attention, tournant la tête, je remarquais qu'un homme qui nous accompagnait depuis le début était en train de faire un malaise, je me précipitais alors vers lui, il continuait à essayer de marcher, mais c'était plus que visible qu'il avait du mal. Je l'attrapais alors pour qu'il puisse au moins s'appuyer sur moi en attendant, puis grâce à tout ce que j'avais appris à l'époque où j'étais avec mon père, je crus reconnaitre ce qu'il avait, c'était assez logique peut-être ? Combien de personnes avaient réclame a leur corps plus que ce qu'il pouvait fournir ? Et fatalement, le coeur s'épuisait à son tour. Je posais alors ma main sur sa poitrine et laissa la magie blanche circuler dans tout son corps, mais privilégiant malgré toute cette partie.

— courage, je vais vous aider à prendre la fuite. Mais essayer de respirer le plus calmement possible et vous calmer aussi, je sais que ce n'est pas évident, mais il le faut si vous ne voulez pas refaire une nouvelle attaque.

Je savais que je ne demandais pas quelque chose de facile, pas dans cette situation, mais il pouvait très bien refaire une attaque à tout moment, du coup il valait mieux que je le prévienne. Je continuais donc à la soutenir, si je devais carrément le porter, c’est ce que je ferais, mais il fallait que je l'éloigne des créatures comme toute autre personne qui se trouvait encore là. C'est pourquoi je créais deux doubles de moi même pour qu'ils aillent aider d'autres personnes qui avaient elles aussi du mal à suivre à cause de la fatigue ou de blessures. Je ne pouvais pas en faire plus pour le moment, je devais rester prudente, on ne sait jamais.

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Sam 26 Juil 2014, 00:04

Courir, toujours courir. Toute cette agitation commençait sérieusement fatiguer notre petit fé qui avait toujours été habitué au calme de son jardin, seulement ponctué par la floraison ou bien la récolte de telle ou telle plante. Olwë était un homme de calme, de contemplation, qui adorait par dessus tout admirer le monde qui l'entourait, avec son si étrange regard, en fumant une bonne pipe remplit de feuilles psychotropes. Il n'était pas du tout fait pour les champs de bataille, la fuite, ou toute autre activités dans laquelle entrait en compte la notion de danger. Alors oui, au début, ce nouveau spectacle l'avait amusé, d'autant plus qu'il se trouvait toujours sous les effets de ces substances dont il avait le secret. Mais toute cette aventure commençait à faire long pour lui, surtout qu'il était à peu près dans un état que les autres qualifierait de normal, et il souhaitais de plus en plus retrouver son petit jardin bien douillet, même si le chemin pour y retourner lui était tout à fait inconnue. Son seul et unique désir était de sortir sa pipe, de se poser dans un endroit à l'abri de tout forme d'agitation ou de perturbation, et s'adonner à son plaisir bien à lui jusqu'au lendemain, voir jusqu'à l'année suivante.

Mais non, il se trouvait dans les mains d'une petite fille qui gigotait beaucoup et courais à en perdre le souffle tout en sanglotant. L'Illuminae n'était pas aussi idiot et égoïste pour ne pas comprendre la peur que ressentait cette fillette et se sentir attristé pour elle, qui l'aidait à s'enfuir malgré tout ce qui lui arrivait. D'ailleurs, il lui suffit de regarder autour de lui pour apercevoir ces mêmes regards et visages apeurés, qu'arboraient hommes, femmes et enfants. Ce spectacle, aidé par son gain de lucidité qui augmentait grâce à l'adrénaline que son corps ressentais mais aussi par le temps qui le séparait de sa dernière prise de substance, lui paraissait de plus en plus beaucoup moins amusant et beaucoup plus tragique. Les gens ne jouaient pas, ne participaient pas à une fête étrange, ils ne s'amusaient en rien et tout cela n'avait rien d'une illusion. Les personnes qu'il croisait avaient peur, étaient malheureux, et Olwë s'était toujours donné pour mission de permettre aux autres d'accéder à cette joie innocente qu'il ressentais habituellement en continue. Et pour la toute première fois depuis bien des années, le fé fut en contact avec une chose, pourtant naturelle, mais qui lui était devenue si étrange et distant au fil des ans... la réalité de ce monde cruel.

Et ce fut comme une claque pour lui, comme un choc électrique qui aurait secoué tout son petits corps. Et il se rendit compte qu'il détestait ce qu'il ressentais, mais que tant qu'il ne serait pas retourné à l'abri dans son jardin, il lui faudra évoluer et s'adapter à toutes ces atrocités qu'il voyait et surtout comprenait désormais. Il sortit sa petite tête de la protection que lui faisait les mains de l'enfant, et se pencha pour observer de quel lieu ils s'enfuyaient. Un palais en ruine apparut sous ses petits yeux, mais pas seulement ça. C'était une ville détruite, et donc des vies innocentes, qui étaient sacrifiés par ceux qu'il avait prit pour de gentils géants joueurs. Mais le fé ne voulut pas réfléchir la dessus, sentant que cela ne lui apporterait rien de bon. Plus vite tout le monde sera sain et sauf, plus vite il pourra retrouver son monde merveilleux. Faux, il le savait désormais, mais dans lequel il était heureux, et qu'il avait choisis. Mais alors qu'il passa regardait toujours en arrière, il vit un homme à terre, qui ne se relevait pas, alors que leur guide venait de leur hurler de se mettre à l'abri dans une ruelle. Mué par un instinct profond, il s'extirpa de sa protection et monta jusqu'à l'oreille de l'enfant, dans le but de lui dire de faire demi-tour... et se ravisa au dernier moment.

Elle n'était qu'une enfant, et lui un adulte. Alors, sans lui dire un mot, il s'envola en direction de l'homme, le plus vite qu'il pu, et utilisa instinctivement, poussé par l'adrénaline, ce pouvoir qui était en lui et lui permettait de grandir. Devenue un homme d'un mètre soixante-seize, il tira par les bras le malheureux dans une ruelle juste à côté, et à temps pour voir passer dans la rue principale une violente bourrasque de sable. Mais l'inconnue lui semblait toujours mal en point et le fé ne savait absolument pas quoi faire, alors, de toutes ses force, il cria à l'aide, en espérant qu'une âme angélique l'entendrait. Non, il ne pouvait pas voir quelqu'un mourir. Il ne le devait pas !

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Mar 29 Juil 2014, 08:48


[EVENT] Partie II. Utopia - Page 2 Jezabe10


Jëzabel entamait la course en guidant les gens, alors que le roi et son protégé restaient derrière, poussant les gens à la traîne. Seulement, des personnes souffrirent plus que d'autres. Nydelia fila aidé Lian, qui était en train de mourir d'agonie. Mikaïl essaya de rassembler des enfants, sans pour autant crouler sous eux. Que chacun arrive à se discipliner.
Les humains en charge du groupe finirent par faire repartir les plus lents, et aider le pauvre homme non habitué à toute cette course, de reprendre ses esprits. Mikaïl s'approcha de Nydelia, que se soit un double ou pas en lui disant poliment « Chère Elue des Cieux, vous devriez éviter d'user d'autant de magie. Même si vous êtes protégée, vous faiblissez comme tout le monde, et les temps sont trop durs pour se laisser mourir de la sorte. Nous allons rapidement partir. » Ce qui voulait dire, range tes clones. Même si c'était accueillit avec bon ton, et même si c'était une Reine, en aucun cas Mikaïl ne voulait la perdre pour un épuisement magique. Le Roi se fit évidemment doux malgré les paroles assez brutes. Mais la situation n'était pas au débat, et il valait mieux repartir rapidement, une fois les blessés sur pied. Ne pas être ralentit, car si les monstres leur tombaient dessus, ils étaient tous morts, sans exception.

Les Ridère avaient atteint leur objectif : détruire le Palais. Mais peut être ne s'en contenteraient-ils pas ? Il était difficile de juger leurs futurs actes. Ce qui était sur en tout les cas c'était les gravas qui bougeaient encore sous leur masse difforme. Les deux humains regardèrent la pile de pierres, l'un avec effroi, l'autre avec nervosité. D'un commun accord, tous décidèrent de prendre la fuite seulement, quelque chose d'étrange se passa. Alors qu'ils étaient en pleine nuit, au milieu de la rue, le ciel s'éclaircit si bien, qu'il en vint à éclairer entièrement les décombres du Palais. Les monstres se tenant ici étaient dès à présent debout, sur la montagne qu'était l'ancien édifice. Ils regardèrent chaque personne, de leurs yeux vides, glaçant l'échine des pauvres mortels qu'ils étaient, face à eux. Et alors, d'un trait, ils se détournèrent de leur route.
Les Ridère partirent.

Mikaïl les observa. Il était furieux, poings serrés, mais ne broncha pas. Il ne voulait pas risquer sa vie bêtement. Les masses s'engouffrèrent dans ce qui restait des rues, comme appelée par autre chose. Ils avaient détruit le Palais, tué des civils, mis à sac Utopia, et ils repartaient, comme ça.
Jëzabel, plus impulsif que le roi, le dépassa pour... Les suivre. Mais l'homme le retint « C'est terminé Jëzabel. On doit partir. »
La scène avec un côté mélo-dramatique à souhait.
Le cortège avança dans les rues sans courir. Les plus fatigués pouvaient reprendre leur souffle, et il était bon de garder un oeil sur eux. Jëzabel se ficha aux côtés de Lian, lui disant « Comment vous vous sentez... ? Nous sommes bientôt arrivés aux portes le ville. Vous avez fait du bon travail. » Dans la situation actuelle, faire du bon travail pour l'Espion était tout simplement rester en vie. Qu'un être aussi faible, non entrainé, et chétif que lui, réussit à survivre jusqu'ici, était un signe d'exploit. Ce type s'accrochait à sa vie par dessus tout.

Remontant le lot de voyageurs, il se mit en tête en disant « Nous arrivons aux portes de la ville. Peut être croiserons nous des bandits. Je ne sais pas exactement ce que nous avons laissé dehors, mais une chose est sure, ces monstres là sont partit. Nous allons former une caravane et nous en aller. » Des vivres furent alors rassemblés, et des sacs furent transportés. Jëzabel s'approcha de son roi « Ils sont partit grâce à toi ? Tu l'as utilisé ? », « Non, je n'ai rien fait. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Ils reviendront surement, je ne pense pas que ce soit juste un repli. », « Quelqu'un les a envoyé ? », « Je ne sais pas Jëzabel. Partons d'ici, nous n'avons plus rien à y faire. Utopia n'est plus. »
Le Roi lui passa à côté pour s'adresser à certaines personnes, les encourager, et parler de leurs maux. L'Espion resta sur place, solide, avant de jeter un coup d'oeil vers l'horizon. Le soleil se levait.

Ils avaient œuvré toute la nuit... Et l'astre du jour éclairait ainsi une nouvelle ère.



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Jeu 31 Juil 2014, 18:56


Une atroce cacophonie, insupportable, ignoble. Voilà ce qu'étaient devenus les battements de son propre cœur, qui l'avaient pourtant jusqu'à présent supporté dans tous ses efforts, dans toutes ses péripéties. Mais à présent, le noble organe n'était plus qu'une pompe asphyxiée, suffoquant par ses propres efforts anarchiques, criant au supplice et propageant la douleur dans l'ensemble du corps du jeune 'homme'. Le désespoir n'avait même plus sa place, la douleur était sourde. Ses poumons, privés de la force de ce cœur défaillant, commençaient à se noyer dans un liquide rosé, expectoré par une toux laborieuse, alors que ses jambes cédaient à nouveau, et qu'il heurtait le sol sans pouvoir se relever. Sa volonté n'était guère plus qu'une flamme vacillante, prête à être soufflée par le moindre courant d'air. S'il avait réussi à se relever quelques instants plus tôt, ce n'avait été que par un miracle éphémère, qui ne lui permettrait guère de survivre, car ses pas l'avaient mené dans la mauvaise direction. Et alors la douleur se disputa à la rage, au désespoir, puis à la peur, avant qu'une main ne vienne le sortir de cet enfer dans lequel son propre corps l'avait plongé. Une main frêle, néanmoins pleine de volonté, qui le tira jusqu'à la prochaine ruelle, empêchant une nouvelle bourrasque de sable de l'emporter, lui et sa vie. Une main qui le serrait fort, très fort, comme si elle suppliait de ne pas mourir, de ne pas abandonner.

Une nouvelle tempête submergea son cœur, une tempête de sentiments cette fois-ci. Désespoir ? Oui, mais pas que. Rage, colère. Fierté bafouée. Lui, l'An'Sarna méprisé de tous, lui qui avait connu la violence du dédain, le sadisme de l'arrogant, l'avidité du gourmand, lui qui s'était toujours battu pour prouver au monde qu'il saurait exister malgré les épreuves qu'il lui imposait, dusse-t-il bafouer son propre honneur, son amour-propre... était-il à présent terrassé par un ennemi dont il n'avait jamais admis l'existence, sa propre personne ? C'était inacceptable. Une larme de frustration se fraya un chemin sur sa chair maculé de sueur et de poussière, son poing se serra. Mais l'orchestre funeste battait de son plein, le chaos demeurait, son cœur rendait les armes, quoiqu'en dise sa volonté. Tout du moins jusqu'à ce qu'une nouvelle main ne vienne lui porter secours.

Une main plus douce, imprégnée d'une magie tant méprisée par ses géniteurs. Pure comme les ailes immaculées des Anges. Paisiblement, la magie franchit les barrières de la chair, s'immisça avec une douceur infinie entre chacun des tissus asphyxiés, restaurant leur intégrité, relâchant la tension qui les rongeait à petit feu. Et les battements de son cœur s'apaisèrent, devinrent réguliers à nouveau, la douleur se dissipa, petit à petit, rebroussant chemin. L'étau qui enserrait sa mâchoire et ses épaules se relâcha, l'air se fit moins chaud, moins brûlant, alors qu'un bras l'aidait à se remettre sur ses jambes, le soutenant envers et contre tout. Et son regard ambré découvrit les ailes immaculées de celle qui usait de ses dons pour soutenir son cœur défaillant. Quatre ailes, témoignant sans conteste de la pureté et de la puissance de l'être de lumière qu'elle était. Et si le blondinet manqua de s'étouffer, ce ne fut guère à cause de la poussière ou de son cœur éreinté, mais à cause de la surprise et du malaise qu'il ressentit soudain à côtoyer cette élue céleste qui lui tendait la main malgré ses ascendances démoniaques.

Titubant malgré les soins prodigués par l'être angélique, le blondinet posa par réflexe sa main sur l'épaule de l'autre individu qui l'avait aidé, et leva son regard ambré sur le visage du jeune homme brun, aux prunelles d'un bleu délavé. Un visage qui ne lui était guère familier, mais comment aurait-il pu se souvenir des traits de chacun de ces individus fuyant pour leur vie ? Mais avant que l'An'Sarna n'ait l'occasion d'adresser un quelconque propos à ses sauveurs, un troisième personnage s'approcha, un personnage royal, qu'il ne manqua, pour le coup, pas de reconnaître. Le regard du blondinet se riva à nouveau sur le visage de l'Ange qui, non contente d'arborer les quatre ailes des Archanges Véritables, s'avérait être l'Elue des Cieux en personne, et s'écarta d'elle, toussotant, et prenant entièrement appui sur le jeune homme brun.

« Elle a raison Sa Majesté, renchérit-il avec ironie, évitez d'crever pour moi, ce s'rait bête. J'n'ai pas d'belle couronne à porter. »

Ecartant la main de la jeune femme, il sentit la douleur refluer légèrement dans sa poitrine, mais il s'éloigna tout de même, administrant une tape amicale sur l'épaule de son second sauveur.

« Merci l'ami. T'iras loin dans la vie. »

Encore essoufflé, presque vidé de ses forces, le blondinet s'obstina cependant à suivre le mouvement, à présent que la crise était passée, mais il se figea à l'instar de chaque membre de la cohorte lorsque les Ridere, qui avaient invraisemblablement survécu à la chute du palais, tournèrent les talons, délaissant les survivants glacés par l'effroi. Et le blondinet lui-même ne put s'empêcher de ressentir un immense soulagement en voyant les géants de glace s'éloigner, malgré tout ce que la chute d'Utopia pouvait représenter aux yeux de leurs protecteurs. Puis la marche continua, laborieusement, jusqu'aux portes de la ville, Jëzabel félicitant au passage l'An'Sarna pour ses 'faits'.

« J'essayerais d'mourir plus souvent alors... soupira le blondinet, cependant soulagé de voir la galère bientôt toucher à sa fin. »

Certainement qu'il devait sa survie à l'Elue des Cieux. Et à l'autre type. Ce qui avait de quoi le laisser songeur, alors que l'aube se levait sur un cortège éreinté mais persistant. Le Démon avait voulu qu'il voit l'enfer, mais l'enfer ne comptait nulle main tendue vers son prochain.

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Sam 02 Aoû 2014, 09:18

Toujours derrière sa ruelle, Olwë se croyait en compagnie d’un homme sur le point de mourir. Le rehlafé se sentait pour la première fois de sa vie paniqué, impuissant face à la douleur de ce monsieur, incapable de quoi que ce soit. Il ne s’y connaissait même pas en anatomie humaine ! Alors il continuait à crier à l’aide, et des larmes perlèrent sur ces joues. Le petit home, devenu grand, détestait ce monde et toutes ses horreurs ! Il détestait le fait que des créatures et des plantes puissent mourir sans aucune raison valable ou existante. Il détestait être ici, totalement lucide, en compagnie d’une pauvre âme qui allait peut-être disparaître dans quelques instants… « - A L’AIDE ! J’AI BESOIN D’AIDE ! ». Le fé continuait à s’époumoner et tenait la main du mourant entre ses doigts. Il aurait aimé lui tendre sa petite pipe de bois afin qu’il puisse une dernière fois goûter au plus beau plaisir du monde et à cette joie dans laquelle Olwë baignait habituellement ! Mais il avait terriblement peur de ne causer qu’un peu plus vite sa mort… C’est alors que l’homme tourna lentement la tête vers lui, le visage déformé par la douleur, et fut prit d’une quinte de toux monstrueuse… Olwë paniqua et le secoua doucement, se laissant aller à ses instinct. « - T’as avalé un truc de travers, c’est ça ?! ». Mais le mourant nia, toujours toussant à en cracher ses organes. Puis il cessa de bouger, curieusement, faisant preuve d’une force étonnante malgré son état, pour résister à la force d’inertie du rehlafé. « - Mais tu vas arrêter de me secouer comme un arbre fruitier ? ». Le fé était abasourdis et cessa tout mouvement. Celui qui était il y a quelques instant à l’article de la mort le fixait désormais avec des yeux sévères et agacés. « Franchement Olwë, t’es vraiment aussi stupide que ça ? ». Le concerné se mit à ouvrir en grand ses mirettes, en proie à une incompréhension totale. « - T’as réfléchit deux secondes ? Depuis quand t’arrive à grandir dis moi ? ». Le petit ailé s’exécuta et se pencha alors sur la question. La réponse lui apparut alors toute évidente. Tout ceci n’était pas réel. « - Bah… Jamais ! Je suis en plein rêve c’est ça ? ». Le non-mourant s’éclaffa, se moquant du fé qui avait imaginé toute cette scène. « - Et oui mon gars ! T’en a mit du temps pour le voir ! C’est pas la grande forme aujourd’hui dis moi… Mais… tu bouge beaucoup là, il vas bientôt falloir que tu te réveille. ». En effet, le corps imaginaire du fé oscillait de droite à gauche de plus en plus fortement. Le monde des vivants l’appelait et il lui fallait sortir de celui des songes. Mais il lui restait toute fois une dernière question… « - Mais… A quoi sert ce rêve ? Il vas m’apporter quoi ? ». Pour toute réponse, il reçut un sourire énigmatique de la part de son interlocuteur irréel. Et c’est ainsi que, sa question en tête, Olwë rejoignit la réalité affreuse du monde, mais peut être un peu moins horrible que ce qu’il venait de vivre.

La petite fille qui le portait au creux de sa main le secouait doucement, son regard visiblement inquiet pour la vie et la santé de son ami. « - Meurt pas petit monsieur ! Je veux pas que tu parte ! Me laisse pas toute seule ! ». Difficilement, le rehlafé reprit ses esprit et s’étira doucement, lui attrapant un doigt pour la faire cesser ces mouvements, qui lui donnait quelque peu la nausée. « - Tout vas bien petite fille ! Je faisais juste dodo ! ». Des larmes de joie perlèrent au coin de ses yeux et elle approcha le petit être de sa joue pour l’étreindre. Elle était heureuse de le retrouver, heureuse de ne pas avoir à nouveau vu mourir quelqu’un qu’elle aimait. « - Oh merci ! J’ai cru que t’étais partit… Mais pourquoi tu dors ? Faut se réveiller ! On doit partir le grand chef il a dit. Le château est par tombé et il ne reste plus rien de lui… Je veux pas être toute seule… Reste avec moi ! Tu es mon ami ! ». Cela faisait beaucoup de mots à la fois pour notre pauvre petit drogué, mais il avait retenu tout du moins le plus important. Il fallait partir d’ici et il ne pouvait laisser la fillette seule désormais. Alors il répondit à sa démonstration d’affection et la rassura du mieux qu’une fée le puisse. « - T’inquiète pas princesse, je ne te quitte pas ! ». Et c’est ainsi que main dans la main, la petite orpheline et le fé qui se prenait pour un rehla quittèrent Utopia, avec toute la caravane.

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Dim 03 Aoû 2014, 15:52


[EVENT] Partie II. Utopia - Page 2 Tumblr_mwkv4lZbfc1sjro9ko1_500
Fin à Utopia.

«Quand on doit tourner le dos à tout une vie...»

Ce n’était qu’une impression, mais celle-ci c’était révéler exacte. Mais malgré tout, je me demandais comment pouvait-il survivre et sortir des décombres aussi facilement... Tout cela était triste. Mais le pire était que cela m’énervait un peu. Car, je ne savais pas quoi faire. J’avais l’impression d’être venu ici pour rien. Que si j’avais été absente cela n’aurait pas changé grande chose... Cela me faisait réfléchir alors sur un tas de chose sur moi-même. Certes ses Rideres étaient anormalement fort, mais je me sentais aussi bien plus faible que je laissais croire aux autres. En tout cas, depuis que j’avais rencontré ses montres de Rideres.

Toujours était-il que j’entendais durant notre course interminable Mikaïl parler à ce qui était sans nul doute un ange vu que celle-ci avait pris la peine de descendre le balcon avec des ailes et que son charme valait presque à mon sens celui de Evelyn... Même si pour moi Evelyn était sans nul doute la plus belle des anges... Enfin bref, quand j’entendais Mikaïl l’appeler Elue des Cieux mon cerveau comprit assez rapidement ce que cela voulait dire... Cette femme était sans doute la chef des anges, la souveraine... Mais je ne revenais plus sur le nom que j’avais entendu une ou deux fois un peu par hasard... En tout cas, cela prouvait à que point les anges et les humains étaient attacher les uns les autres... Mais on n’avait pas vraiment beaucoup de temps pour discuter là, il fallait partir quitter Utopia avant que les Rideres décides de s’attaquer à nous à nouveau.

Je suivais donc le troupeau, avec toujours l’esprit en pleine réflexion. Je reprenais des enfants dans mes bras pour les aides à avancer.  On arrivait finalement, au-devant de la porte. Les Rideres nous avaient étrangement oubliés et dans le fond c’était pour le moment la meilleure des nouvelles. Car, cela voulait dire qu’on avait une chance de trouver un endroit sur ou tout le monde pourrait se reposer et récupère de toute ses émotions.

Alors quand on nous demandait de construire une caravane pour le transport je décidais de mettre les enfants que j’avais pris avec d’autre encore une fois pour aider à la mise en place de cette caravane... Durant les travaux, je profitais alors ensuite d’un moment de pose pour me diriger vers la Nydelia dont j’avais finalement retrouver le nom et de manière très solennelle je lui disais :

Bonsoir, je vous prie de m’excuser, vous ne me connaissez pas, mais je m’appelle Yukina Nimura Elemental de feu... Je sais que le moment n’est pas le bienvenu. Aussi, j’aimerais une fois la situation redevenu stable et si vous me l’autoriser. Avoir un entretien avec vous.

Je faisais une courte pause, j’avais la tête légèrement baissé pour montrer le respect que j’avais pour elle et pour les membres de sa race. Il était d’ailleurs assez rare de me voir mettre au tant de manière dans mes paroles. Mais ce que je voulais lui dire et aussi dans un sens lui proposer était plus important que ma fierté passé. Aussi bien que j’ajoutais :

Je sais que les anges et les élémentals ont eu des petits accros. Mais j’ai dans l’espoir qu’un jour ses soucis puisse se régler.

Je lui faisais ensuite la révérence de la tête pour lui dire au revoir. Je ne lui avais pas parlé de mon amour envers Evelyn. Cela n’avait commencé que depuis peu, mais même avant cela elle et moi on avait été amies. Et maintenant que je l’avais retrouvé et qu’on avait décidé de partager des sentiments mutuels l’une pour  l’autre. Il était pour moi important que nos deux races puissent s’entendre pour que notre relation soit la plus idyllique possible.

Toujours était-il qu’une fois la caravane fini, je marchais tout en suivant le reste des troupes, jusqu'à un lieu sûr. J’avais l’intention de rester avec eux jusqu'à ce moment-là. Car, une fois que tout le monde serait à l’abri, je ne pouvais rester avec eux. J’avais des amis qui étaient partir à l’aventure sur le continent des glaces et je me demandais aussi comment il allait. Sans oublié Evelyn dont je me demandais comment elle allait.

Alors quand enfin, on trouvait un abri pour tout le monde, je partais dans le désert pour rejoindre ma demeure et j’espérais que je retrouverais Maya et Milo sur une fois arrivé... Sauf que je les retrouvais tout simplement à quelques minutes une fois que je quittais la caravane... Je les invitais. Les deux pauvres bougres, sans vraiment savoir le pourquoi du comment, je remarquais qu’ils étaient fatigués. Je leur proposais de rejoindre la troupe des survivants d’Utopia pour qu’ils se reposent un instant...


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Mar 05 Aoû 2014, 14:23


Le roi humain s’était alors approché de moi. Même s'il avait dit cela avec une extrême douceur, j'avais comme le pressentiment qu'il me donnait limite un ordre. Peut être n'était ce que mon imagination, mais bon. J'avais alors soupiré, pas par ce qu'il se permettait de me dire quoi faire, bien au contraire. Je savais qu'il avait raison. Mais je n'étais pas habituer a agir de la sorte et alors de manier inconsidérée n'était pourtant pas une solution. Je l'avais alors écoutée et fais disparaitre les quelques clones qui étaient apparus tout en repensant à ce qu'il avait dit. Protéger... oui je semblais l'être, même si je ne savais pas encore vraiment pourquoi c'était le cas. Mais bon, peut-être que je le découvrirais bientôt. En tout cas, la réponse du jeune homme me fit quelque peu sourire.

— une couronne ne montre pas la valeur d'un homme. Vous valez autant à être sauvée qu'un souverain. N'hésitée pas a vous ménager en tout cas, il y a peu être moyen que vous n'ayez pas a marché, une monture ou un chariot vous serais peut être plus bénéfique.

Lé décision avait été prise que tout le monde devait quitter la ville. Le monstre semblait s'en être allé, mais qui nous disait qu'il ne reviendrait pas ? Je n'étais pas vraiment rassurée, leur résistance était vraiment hors du commun. Est-ce que l'on pouvait parler de résistance d'ailleurs ? J'avais plutôt tendance a parlée d'invulnérabilité, par ce que zut quoi, on ne survivait pas un palais qui nous tombe sur la tronche quand même ! Enfin bon, dans tous les cas il fallait maintenant faire vite, rassemblée tout le monde et comme il l'avait dit, formée la caravane pour quitter cette ville qui n'était maintenant, plus qu'un amas de débris et de ruine en tout genre.
Ça ne devait pas être simple pour le roi d'avoir pris cette décision, bien au contraire. Ils quittaient leurs sanctuaires, leur lieu qui retenait tant de promesses. Mais bon heureusement tout ce qui est détruit peut être reconstruit et quand le temps nous le permettra, nous reviendrons pour les aider. C'était trop important pour eux pour les laisser comme ça. En plus ce n'était pas fini, car maintenant on devait encore traverser le désert. Après tout ce qu'ils avaient subit, ce n'était sans doute pas la chose la plus simple à faire. Certaines personnes n'en pouvaient plus. Je repensais à celui qui avait fait un malaise, il semblait aller mieux, mais bon, il pouvait en refaire un à tout moment.
Mais pendant que la caravane commençait à prendre forme, une jeune femme aux cheveux rouge vient à moi. Je fus alors étonnée par ses paroles. Elle m'apprit être une élémental, mais ce n'était pas le plus étonnant. C'était ses paroles, elle voulait un entretien ? Pourquoi ? Visiblement elle avait à coeur de régler le différend qui nous opposait aux siens. Enfin différent. Disons plutôt que j'avais voulu me montrer prudente, je ne pouvais pas oublier leur participation a la guerre aux cotées des déchus, comment le pourrais je ? Une fille que je croyais être mon amie c'était retourné contre moi.

— votre souverain n'a fait qu'aider une amie, maintenant que cette amie n'est plus souveraine, j'avoue que j'ose espérer que je n'aurais plus à me méfier des vôtres. Mais si vous voulez me voir, venez donc à la citadelle quand la situation sera plus calme. Je vous accueillerais avec plaisir.

Je lui avais rapidement répondu avant qu'elle ne s'éloigne et je continuais à préparer les affaires nécessaires pour la route. Il n’y avait quand même pas mal à faire, non seulement il fallait réunir tout le monde, mais en plus il fallait encore réunir des vivres et surtout assez d'eau pour le voyage. Mais avec tout ce qui était détruit, ce n'était vraiment pas simple de trouver des choses qui étaient encore transportables. En plus il y avait ceux qui étaient désemparés par toute cette destruction. Mais finalement tout était enfin prêt et on put reprendre la route. Je me demandais alors ou est-ce qu'ils allaient se rentrent. En temps normal, ils auraient pu trouver abris un peu partout, mais maintenant ? Je ne connaissais pas la situation au niveau des esprits, mais si beaucoup était revenu a l'heure actuelle. On ne pourraient pas se le permettre. Il allait falloir trouver une solution le plus rapidement possible.

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