Dans le trou qui avait permis à d'improbables voyageurs de se glisser dans les méandres de la terre, sous les Terres du Yin et du Yang elles-mêmes, à la rencontre des Yggdrasils, quelque chose bougeait, quelque chose qui irradiait une lumière verte à l'image de l'herbe des prairies des Terres d’émeraude. Cette chose était une divinité, tournoyant sur elle-même, comme pour danser une mélodie que nul ne pouvait entendre. Elle était seule mais cela ne saurait tarder car, même si ses pouvoirs étaient grands, elle voulait que les Mortels prennent part à ce qu'elle comptait faire ici. Phoebe se stabilisa dans les airs, au dessus de l'immense puits sans fond, un dragon de lumière apparaissant, s'installant sous elle comme pour lui éviter la chute. Mais puisqu'il était sa création, nulle chute ne pouvait être à déplorer et si Phoebe tombait, ce ne serait qu'une explosion de poussières qui toucherait le sol, les Dieux étant Immortels. Contrairement à ses habitudes, l'aura qui se dégageait d'elle n'était pas calme et apaisée. Elle se demandait ce qu'il adviendrait bientôt avec le retour de celui que l'on nommait Sympan. L'Æther n'y voyait guère une fin heureuse. Peut-être pour les Hommes, et encore, mais qu'en serait-il des Dieux ? Le créateur ne voudrait-il pas retrouver l'unicité de sa puissance ? Elle s'interrogeait, l'avenir refusant de lui répondre. Qu'importe, ce n'était pas le plus important pour le moment. Ce qui l'était consistait en la protection des Yggdrasils et pour cela, la Déesse de la nature avait un plan imparable.
Légère et élégante, elle s'écarta du dessus du trou, posant ses pieds sur la terre comme si elle n'était que de l'air. Puis, ses paumes se levèrent vers le ciel, tout comme le mouvement de ses bras gravit les hauteurs. Un bruit énorme se fit entendre, un bruit de roche, de cristal, de terre, un bruit qui rassemblait tellement de matières qu'il semblait impossible de distinguer ce qui était en train de se façonner. Pourtant, ses hauteurs furent bien plus hautes que celles des cimes des plus hauts sapins, dominant le continent mystérieux de toute sa splendeur, ce qu'on aurait pu prendre pour le Château des Cavaliers Sans Tête venait de renaître. Ce n'était pourtant pas le même édifice, il ne remplissait pas non plus les mêmes fonctions. C'était deux bâtiments des temps anciens que la Déesse avait fait renaître, deux bâtiments qu'elle n'avait jamais vu de ses propres yeux, ne jouant pas avec le temps comme certains Ætheri, mais qu'elle avait trouvé magnifiques, dessinés dans les livres d'histoire. Prenant les deux pour n'en façonner qu'un, haut, il s'élevait, dominant le continent, ne semblant ni maléfique ni bénéfique et pourtant... Ils avaient vu bien des choses, il avait vu bien des choses. Un jour, viendrait le temps des révélations, de la découverte mais, pour le moment, il fallait que dans la plus basse cave du château, les personnes qu'elle choisirait l'aident à planter des arbres aux particularités étranges. Et puis, bien plus que de l'aide provisoire, il s'agirait d'une aide éternelle. Phoebe sourit. Elle allait changer leur vie, pas forcément dans le sens qu'ils le voudraient, mais si elle les voyait comme des gardiens, ce n'était pas pour rien. Ils avaient tous quelque chose, un avenir.
Les yeux de l'Æther changèrent de couleur, tels des rubis flamboyants dans lesquels se dessina les Terres du Yin et du Yang dans leur ensemble, puis les continents, des villes et, enfin, les individus qu'elle appelait. Ils sentiraient son appel et viendraient à elle, poussés par une force qu'ils ne contrôleraient pas. Cela n'était qu'une simple idée de base, des images diffuses, des dires qu'ils entendraient sur le continent mystérieux. Toutes ces choses réunies, tous ces petits indices les inciteraient à venir. L'Æther avança, les portes de la bâtisse s'ouvrant d'un des gestes de sa main. Il la rejoindrait en bas, dans la cave. Néanmoins, elle se demandait bien ce qu'il pouvait y avoir dans ces bâtiments qui ne formaient maintenant plus qu'un. Elle entra, l'air d'un piano désaccordé se faisant entendre, semblant venir de nulle part et partout à la fois. Des « fantômes » du passé sans doute. Comment appellerait-on ce nouvel endroit dont les dalles de marbre n'avaient plus été foulées depuis des ères et des ères ? Il n'était plus le même pourtant, une union parfaite du mal et du bien. Elle se demandait comment le monde prendrait la nouvelle. La destruction du précédent bâtiment en avait chagriné plus d'un. L'avènement de celui-ci retournerait sans doute l'estomac des plus érudits car il comptait l'histoire d'un monde où les dieux n'existaient plus tellement, un monde où seuls les Mortels gouvernaient. Elle rit, amusée de son œuvre, disparaissant pour réapparaître dans la cave de l'édifice. Elle les attendrait là.
789 mots
Explications:
Bonjour les gens et bienvenue dans cette partie IV de l'Event ^o^ Donc, notre groupe est composé de : Anahriel - Ariön - Lisseth - Nydelia - Oberon & Vanille.
Hum quoi... ah oui ! Le contexte ou ce que vous devez faire. Donc suite à la fin de la partie d'août (si vous voulez vous donner une idée de comment ça c'est fini vous pouvez lire mon dernier post PNJ au lac de la transparence : ICI).
Sinon, où que vous soyez, quoi que vous fassiez, votre environnement et les gens vous entourant vont vous inciter d'une façon ou d'une autre à vous rendre sur le continent mystérieux. Là, à la place du trou (pour ceux qui ont fait l'event là précédemment) vous verrez un énorme château qui, pourtant, n'est pas celui des cavaliers sans tête (vous pouvez le voir comme vous le souhaitez même si c'est pas coordonné, ce n'est pas gênant ^^). Vous entrerez dedans dans le but de descendre à la dernière cave là où vous attend Phoebe. Il se peut qu'il y ait des pièges ^^ Voilà hé hé hé !! <3
Donc pour cette partie on fera en groupe que deux semaines après vous devrez poster deux messages de validation dans l'un des rps pour tous qui vous sera proposé =) Voilààà ! Bon rp!
Invité Invité
Mer 03 Sep 2014, 00:01
" Le temps d'apaiser son esprit via la divinité "
Il allait franchir le portail, il était sur le point de s'adresser à son dragon protecteur, sauf que son corps n'était pas prêt à supporter le voyage. Tendant une main ferme vers sa hanche, Oberon avait l'impression qu'on lui avait lacérée les entrailles de milles manières lorsqu'il était encore à la merci des Yggdrasils. Il ignorait comment les arbres pompaient l'énergie des mortels mais, avec ses impressions, il commençait à avoir sa petite idée. Ce procédé resta sans importance à ses yeux, il savait juste qu'il ne tiendrait pas le coup de la téléportation, cela lui donnait parfois quelques maux de tête assez insupportables. L'unique solution qui lui venait alors était de rester, tout simplement. Le continent mystérieux n'était pas hostile, il savait qu'il y avait de la vie, des gens. Il lui fallait juste trouver l'emplacement de cette fameuse Orihime. Plus facile à dire qu'à faire sans doute, mais qui ne tente rien n'a rien.
Sans autre choix si ce n'est trouvé refuge dans un temple dont ses gardiens lui refuseront catégoriquement l'accès, le jeune homme se traîna nonchalamment au sud. Ce n'était pas loin du château – enfin, de l'ancien château – des cavaliers sans tête. Cela impliquait de repasser par la forêt enchanteresse, mais bon, il avait vécu pire ; l'achever serait d'ailleurs un acte favorable pour lui. Quitte à ne pas s'orienter correctement dans une forêt, il eut l'intuition que suivre le cours d'eau de Kasmay était une bonne idée, et c'en était une : il croisa la route de la fameuse ville des orines. Les natives ne pouvaient guère accueillir tout le monde, si ce n'est que pour leur propre sécurité. Il ne fut donc pas étonnant pour Oberon de voir des campements se dresser aux alentours d'Orihime, ces derniers faisant parfois l'objet de visite de certaines émissaires. Quelques têtus voulaient bien prendre asile dans la ville mais il semblerait que les orines ne daignent pas accueillir chez elles des âmes turbulentes. En cela, l'Élémental n'avait pas la tête du métier : il faisait peur à voir rien qu'en le croisant. Étant conscient de cela, il ne chercha aucunement d'embrouilles et s'installa docilement dans un recoin parmi les réfugiés. Son calme et sa sérénité apaisèrent quelque peu certaines orines qui lui offrirent un peu à manger et un bon coin où dormir. Même s'il accepta leur bonté, il n'oublia pas qu'il ne traînerait ici pas plus d'une semaine, juste le temps que les choses se tassent définitivement et qu'il se sent d'aplomb pour subir le voyage inter-portails.
Mais les Aetheri semblaient être en désaccord avec le fils du métal, qui ressentit depuis peu des sortes de visions, des signes étranges. Au début, il croyait que c'était son Kurbus qui faisait des siennes et il commençait donc déjà à redouter la nouvelle crise de douleurs. Cependant, ces "hallucinations" se multiplièrent de plus en plus et aucun signe avant coureur de sa maladie ne vint le frapper. Oberon ne pouvait tout simplement pas croire que le Kurbus s'était apaisé ou qu'il lui jouait des tours, alors la seule conclusion possible fut qu'on le mandait. Qui et pourquoi, il n'en savait trop rien, mais ça devenait de plus en plus insistant et clair à force. Un château se dessina sous ses yeux, une silhouette féminine et un sous-sol sombre avec des Yggdrasils autour, semble-t-il. Le château des cavaliers sans tête. Ce nom lui vint naturellement à l'esprit et quelque chose lui disait qu'il fallait qu'il s'y rende sans plus attendre. Il fut tout de même pressé par une bonne femme qui lui énonça même une nébuleuse forme d'obligation.
" Vous devez y retourner. C'est important. "La jeune fille ne semblait pas comprendre ce qu'elle disait, ni pourquoi elle l'avait fait, mais Oberon flairait à des kilomètres la magie et il était alors bien conscient que quelqu'un lui envoyait des messages explicitement surnaturels.
Comme pour la rassurer de sa perte de contrôle, l'Élémental tapota deux fois l'épaule de l'orine et retourna sur les lieux où il avait découvert l'identité d'Agarwaen. Il ne lui fut que peu étonnant de découvrir que le trou avait été comblé par un château. Pour autant, même s'il n'avait jamais vu l'édifice auparavant, l'architecture lui parut étrange, inadapté à son environnement, comme s'il n'avait rien à faire là. Il avait aussi l'impression d'avoir déjà vu cette forme-ci dans un bouquin auparavant, mais pas avec comme mention que c'était le château des cavaliers sans tête. Était-ce vraiment là que le trou s'était creusé jadis ou il s'était tout simplement trompé d'endroit ? Impossible, il n'y avait qu'un château dans cette maudite forêt, c'était forcément celui-là. Puis il correspondait à l'image de ses visions, que cela le chatouille ou pas.
Haussant vainement les épaules, Oberon n'en fit pas davantage un scandale et franchit les portes qui étaient déjà ouvertes. L'intérieur était nécessairement dangereux mais il n'avait point besoin de dégainer son arme : ses gantelets griffus feront l'affaire si surprise il y a. Celui – ou plutôt "celle" manifestement – qui l'avait emmené ici n'aurait tout de même pas pris autant de peine à l'attirer de la sorte, puis il ignorait quel ennemi voudrait tant s'en prendre à lui. En tout cas, cet endroit était assez lugubre, l'air d'un piano lui titillant les tympans à mesure qu'il avançait. Le gris demeura sur ses gardes, cherchant le fameux sous-sol qu'on lui avait indiqué.
C'était apparemment une cave qu'il trouva lorsqu'il arpenta la descente par les escaliers. La fameuse personne qui l'avait appelé était là, seule. Il sut immédiatement qui c'était en ressentait son aura, la même qui l'avait frappé lorsque les Yggdrasils l'avaient absorbé. Ainsi donc, l'elfe mutante travaillait bel et bien pour la déesse de la Nature. Cette dernière devait lui être redevable de son sacrifice – même s'il avait été à deux doigts de ne pas y consentir – mais il doutait que là était la raison de son appel. Respectueux envers tous les Aetheri, l'Élémental ne prononça qu'un unique nom, avec un ton toutefois bombé de déférence.
" Phoebe. "
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 1000 Résumé : Juste avant de partir pour Aeden, Oberon décide finalement de rester dans les parages (c'est que ça arrange d'avoir fait l'évent' III ici ♫). Après quelques jours de repos près d'Orihime, il répond à l'appel de Phoebe le premier.
Invité Invité
Ven 05 Sep 2014, 22:17
C'était fini, enfin fini. Tout ce Chaos qui avait secoué nos terres ces dernières semaines était enfin dernier nous. Je n'étais pas vraiment certaine d'avoir vraiment tout compris, mais en même temps je n'avais pas encore vraiment eu le temps de m'arrêter depuis le début. Mais bon savoir que j'allais enfin pouvoir souffler me faisait le plus grand bien. J'avais hâte de rentrer chez moi et profiter de ma fille. Pourtant je me doutais qu'il y avait encore beaucoup à faire pour le moment. Enfin je verrais ça un peu plus tard, pour le moment j'avais envie d'en profiter le plus possible et me reposer, je dois bien avouer que je commence à être à bout de force, sans doute à cause de mon état. Il y avait juste un truc qui m'avait rendue mélancolique, c'était pendant que je m'occupais a soignée les habitants, je m'étais rendu compte que certain commençaient a disparaitre, il ne m'avait pas fallu longtemps pour comprendre que ma mère et mon père avait sans doute pris le même chemin et ça me rendais étrangement triste. J'aurais aimé avoir un peu plus de temps pour aller leur dire au revoir, pour leur dire que je les aimais. J'aurais aimé pouvoir en profitée, rester près d'eux comme du temps ou j'étais simplement humaine. Mais c'était sans doute trop tard, je ne savais même pas où ils se trouvaient exactement de toute manière, je perdrais encore plus de temps aux chercheurs. Je marchais alors simplement dans la ville quand j'eu soudainement une étrange impression, enfin plutôt une interrogation. Qu'est ce qui était advenu du château des cavaliers sans tête ? Ça pouvait paraitre étrange, mais je me demandais vraiment ce qu'il était devenu. Peut être par ce que c'était la que j'avais rencontré ces créatures pour la première fois ? Ou je ne sais pas quoi d'autre, mais tout ce que je savais, c'est que j'avais vraiment envie d'en savoir plus, j'étais alors partagée, soit je rentrais à la citadelle, soit j'allais satisfaire ma curiosité. Quelque part j'étais vraiment partagée, même si au fond je savais déjà ce que je voulais faire depuis le moment même ou j'avais commencé à me poser la question.
*Kahel ? Dit est-ce que tout va bien à la citadelle ? J'aimerais aller vérifier une dernière chose avant de rentrer.* *hum... pourquoi est-ce que ça ne me surprendre guère ? Enfin oui tout va bien. Ça commence à cette dépeuplée petit à petit, je crois que la plus dure sera d'annoncer à Alicia que tu ne rentres pas tout de suite.*
Il avait dit la dernière parole avec humour, mais je comprenais malgré tout, elle ne m'avait pas beaucoup vu ces derniers temps, enfin bons, maintenant que j'étais certaine que je pouvais y aller sans me soucier davantage de la citadelle, je n'avais pas a attendre davantage. Et puis je ne devais pas en avoir pour longtemps, je suppose. Je me téléportais alors à proximité du château, on voyait les traces des derniers carnages, il faudrait pas mal de temps pour que tout ça soit effacé, même si ça ne sera jamais oublier. Cependant quand je regardais vers le château, je restais un moment interdite. J'étais bien au bon endroit là ? Il y avait bien un bâtiment, mais pas celui que je m'attendais à voir. C'était à n'y rien comprendre. Est-ce que quelqu'un pouvait construire quelque chose aussi vite ? En prenant en compte que la magie avait fait des siennes ces derniers temps ? J'étais vraiment surprise qu'une telle chose puisse se produire et ça attisait encore plus ma curiosité, j'avais envie d'en savoir plus. J'entrais alors dans le bâtiment, regardant un peu partout. Avant je n'étais venue ici qu'une seule fois, je n'avais cependant pas vraiment exploré. Enfin mis à part la fois où j'avais croisé les rides. Mais j'étais persuadée que ça ne ressemblait pas à ça. Je me laissais alors guider par mes pas et je fini par descendre au sous-sol, pourquoi, je ne le savais pas vraiment, mais quand j'arrivais en bas, je remarquais que je n'étais pas seule. Il y avait une femme, je ne la connaissais pas et pourtant elle m'aspirait une certaine puissance et il y avait aussi un homme qui lui ne me disait vraiment rien. Je me demandais ce qu'ils faisaient là et me demandais si je ne devais pas simplement m'en aller.
Spoiler:
725 mots. Nydelia, poussée par la curiositée, certainement provoquer par la déesse ^^, va donc au chateau et est plus que surprise, elle explore donc jusqu'à descendre dans la cave.
Invité Invité
Lun 08 Sep 2014, 11:10
" Khaeleesi, est-ce que tout va bien ? " murmura Yun, l'air inquiète et anxieuse. La Dame des Abysses, immobile, restait légèrement penchée en avant, les mains aggripées aux rebords de son grand bureau de bois sombre. " Tout ne s'est pas passé au mieux, n'est-ce pas ? " - " Tais-toi. " Dans un souffle à peine chuchotée, la douce Vanille avait laché ces deux mots de sa voix claire. C'était encore plus terrifiant que lorsqu'elle criait. Après un long silence et quelques hésitations, la brune osa demander : " Que fait-on de lui ? " La Sirène soupira, agacée. Lentement, elle releva la tête dans une avalanche de boucles cuivrées qui coulèrent le long de sa peau blanche. " Personne d'autre que moi ne peut s'occuper de ... ce prisonnier. Pas même les domestiques ou les géoliers, pas plus que toi ni même l'Abyssum. " Yun acquieça. " Où allez-vous ? " Elle n'obtint aucune réponse et eut le bon sens de ne pas insister. Silencieuse et féline, la sulfureuse Ondine descendit les interminables escaliers qui menaient à ses cachots privés. " Je me demandais si tu daignerai venir me voir. J'en suis ravi." railla doucement Caliel, nonchalement assis contre un mur de sa prison nue. Dans un sourire, Vanille s'installa sur le banc de pierre qui faisait face à sa cellule. " La magie est revenue, je le sens. C'est une bonne nouvelle." Devant le mutisme prolongé de sa fiancée d'autrefois, l'Ange continua de parler : " Tes servantes sont bavardes. J'ai aussi entendu dire que les vieux esprits revenuus à la vie s'en étaient allés. Je suis pourtant ... toujours là. Est-ce que c'est ça qui t'importune autant ? " L'adorable et angélique Vanille se mit à rire tout bas. " Ce n'est qu'un sursis Caliel." - " Pourquoi ne pas simplement me tuer ? " - " J'estime que tu as un rôle à jouer avant la fin." Elle se releva. " Sans compter que je te réserve un sort un peu moins enviable qu'une simple gorge tranchée ou un thé savament aromatisé. " - " C'est comme la dernière fois, ma Belle, tu n'arrives pas à me tuer de tes mains." Elle était déjà loin.
" Hum. " Vanille, vacillante, posa une main sur la pierre froide pour ne pas tomber. Le regard voilé, des milliers d'images traversaient ses yeux clairs. " Encore ses maudites visions, elles ne vous lâchent pas ces derniers temps, n'est-ce pas ? " Irritée, Vanille poignarda de ses mires vertes cet étranger qu'elle ne connaissait que trop bien. " Professeur. Vraiment, il ne manquait plus que vous pour illuminer ma journée. Comment êtes-vous arrivé ici ? " - " Oh, vous savez ma chère, rien ne me résiste bien longtemps. " Ignorant royalement un potentiel sens à peine dissimulé, Vanille se contenta d'afficher une petite moue. " Vous avez quelques secondes avant que je n'appelle les gardes. " - " Vraiment ? " s'étonna-t-il avec une certaine ironie. " Je croyais que vous n'étiez pas du genre à déléguer. Cependant, vous appeleriez ces hommes pour se charger de moi. Comme c'est étrange." Vanilla cligna des yeux, pensive. Puis elle tendit les bras. Un tourbillon d'eau et de sang fondit sur le Professeur. Ce dernier, souriant, leva une main pour dévier la trajectoire de l'attaque. Usant de télékinésie, Vanille fit léviter le fer et le verre des environs pour l'envoyer sur ce fichu Magicien. Les débris se changèrent en sable doré bien avant d'approcher sa petite personne. La Sirène pencha la tête sur le côté. " Vous êtes plus puissant que vous nele semblez." Il rit. " Je suis navré de presque vous arracher ses mots. Seulement, pour vous cotoyer, mieux vaut avoir les moyens de se défendre. " - " Partez. Je ne veux pas vous voir." Sans crier gare, elle se téléporta.
Vanille soupira. Elle avait usé de ses pouvoirs sans vraiment y réfléchir et était apparut sur le Continent Mystérieux, face à un chateau qu'elle ne connaissait pas, ou qui ne devrait pas être là. Cela faisait quelques temps déjà que ses visions l'incitiaient à se rendre en ces lieux. Elle les avait ignoré, jusqu'alors. A présent, autant aller jusqu'au bout des choses. D'un pas léger et mesuré, elle pénétra dans l'enceinte de la batisse et se laissa guider à travers les mille et un escaliers. De toute évidence, la journée risquait d'être éprouvante, une fois de plus. Il fallut déjouer quelques pièges. La jeune femme, en quelques pirouettes et enjambées et dans une envolée de voiles blancs, arriva dans la dernière des caves.
Spoiler:
770 mots | Vanille arrive de mauvaise grace et de mavaise humeur ˆˆ
Phoebe attendait, qu'ils soient tous là. Elle ne disait rien, peu importe les commentaires, peu importe l'impatience qui pouvait se ressentir chez certains, les humeurs mauvaises ou la curiosité. Ils devaient tous être présents car elle ne répéterait pas deux fois ce qu'elle allait dire. C'était important, crucial pour préserver le secret des Yggdrasils. Bien entendu, ils étaient protégés en contre bas, par les Elfes de la famille Émeraude, le peuple elfique connaissait ce secret, du moins, pour les plus importants membres de la race, mais il fallait une protection qui englobait bien plus que les défenseurs de la nature, une protection qui pourrait être fiable grâce à la multiplicité des figures qui s'en chargeraient. Le Temps guidait l'Æther de la nature dans ses choix et si elle se tournait vers eux, c'était pour une raison. Ils avaient tous un petit quelque chose, cette puissance révélée ou encore enfouie en eux qui leur permettrait d'affronter l'adversité pour sauvegarder le secret des arbres. La force, le courage, l'intelligence, ils étaient un tout, ensembles. Elle sourit, présentant alors l'édifice reconstitué. Il n'avait été qu'un à une époque, avant d'être divisé, même si sa construction actuelle n'était pas la même que celle qui avait été la sienne par le passé. Elle le nommerait comme le nom qu'il portait jadis. Ce simple fait attiserait la curiosité des chercheurs.
« Bienvenue dans le palais du Millénium. Autrefois, lorsque deux reines se partageaient le monde, elles se disputaient ce château. Des légendes racontaient que seul le possesseur du cristal maître pourrait en prendre le total contrôle. Néanmoins, ces deux femmes décidèrent de le séparer en deux, reconstruisant deux châteaux de plus petite envergure grâce aux pierres de celui-ci, le possédant sans que nulle malédiction ne vienne les troubler. Pourtant, jamais un total contrôle ne put être exercé sur les deux bâtiments, chacun ayant des particularités non maîtrisables. J'ai voulu, aujourd'hui, à l'aube d'un changement important, marqué un clin d’œil au passé. Car le cristal maître a donné naissance au Créateur, tout comme le Créateur avait, jadis, donné naissance au cristal. Jamais aucun individu ne prendra le contrôle de ce château. ». Du moins, elle le pensait, loin de se douter que Sympan relâcherait les copies conformes des cristaux dans la nature. Ce château allait faire parler de lui, et, là encore, elle n'était pas en mesure d'imaginer qu'une cérémonie serait donnée à l'intérieur même de ce dernier d'ici peu. Ce que faisait le Créateur n'était pas prévisible, du moins, pas de façon fluide. Ils les avaient créé ou ils n'étaient que des évolutions de ce qu'il avait créé. Il possédait un avantage non négligeable, un avantage qui effrayait la déesse. « Cependant, vous vous douterez que je ne vous ai pas fait venir pour vous donner un cours d'histoire. Si vous êtes ici, tous, c'est pour servir une cause plus grande, une cause capitale. ». Elle ne dirait jamais qui elle était. Elle laissait le soin aux individus d'imaginer, d'étayer la thèse d'Oberon, de se faire leur propre opinion. Certains ne croyaient pas, mais elle se demandait si ce serait encore possible d'ici quelque temps. « Sous le sol où nous nous trouvons, encore plus bas dans les entrailles des Terres du Yin et du Yang, se trouvent les arbres funestes des anciens souverains elfiques, autrement appelés Yggdrasils. Ce sont eux qui nourrissent la nature du monde, permettant aux elfes de faire revenir le printemps, aux fées de naître. Seulement, le secret fut découvert en ces temps sombres et si je doute que les individus qui ont donné leur vie pour ces arbres reviennent un jour pour les détruire, j'ai décidé qu'il serait préférable de leur offrir une protection maximale. Vous avez été choisis pour cela, vous six, pour devenir les gardiens des Yggdrasils. ». Elle sourit, faisant un petit geste de la main. Un trait rouge se traça sur l'épaule de chacun avant de disparaître. Elle ne leur laissait pas le choix. « Cette marque vous avertira si une quelconque personne entre dans cette salle. L'envie de lui barrer la route sera alors si grande que vous ne pourrez pas faire autrement que de venir ici, peu importe le temps que cela prendra. Je lis en vous. Vous êtes tous différents, amenés à réaliser des desseins bénéfiques ou maléfiques, mais qu'importe votre alignement et vos projets, comprenez bien que sans les Yggdrasils, le monde périra. Vous avez été choisis pour remplir cette mission, vous ne pouvez faillir. Car si les arbres funestes disparaissent, j'ai bien peur que ce même sort vous lie. ». Phoebe fit apparaître des graines dans sa main, plusieurs d'entre elles se dirigeant vers chaque individu. « Vous devrez planter ses graines à même le sol. Des arbres pousseront, vous obéissant et défendant ce lieu. Ils seront dotés de dons magiques en rapport avec votre personnalité. Une fois cela fait, vous serez libre de partir. Votre rôle de gardien vous appellera s'il se passe quoi que ce soit. Que la nature vous protège. ». Puis, elle disparut, sans un mot de plus, englobée dans la gorge énorme de son dragon vert illusoire, réapparu pour l'occasion.
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Explicationstionstions !! la la la ! Lilili !! Louloulouuuuuuu !!! <3 <3:
Bonjooouurr ! Non on ne me déteste pas xD Moi je vous aime ! Bon bon bon, Nydelia, Oberon et Vanille auront jusqu'au 23 septembre pour poster leur 720 mots. Anahriel, Ariön et Lisseth jusqu'au 16 et il faudra faire un total de 1440 mots =)
Pour la suite, il y aura, normalement, trois rps pour tous : → Un à Libertas pour adopter des petits vieux trop chous (ou pas) et des enfants. → Un ici même, dans le palais du Millénium sous forme de soirée avec la rencontre avec les Ridere quand ils sont sympas et pas sous contrôle abusif d'une autre personne xD → Un à priori à Dhytis sous la forme d'un forum des métiers, un peu économique, y aura une fête du thé tout ça, bref ce sera sympa et tout et tout. J'ai demandé à Cocoon de faire un petit logo pour que vous puissiez indiquer qu'il s'agit de vos messages de validation d'event. Vous devrez faire deux messages, là encore de 720 mots. Vous pourrez en poster un dans un, un autre dans un autre =D Bien sûr, si vous voulez les gains de ces rps pour tous, il faudra, en plus de vos messages de validation d'event, faire le nombre demander de messages =D – j'ai l'impression de parler chinois donc j'espère que vous me comprendrez XDD
Donc pour ce rp là. Phoebe vous annonce que vous êtes les gardiens des Yggdrasils (d'ailleurs pour les retardataires, faudra, bien sûr, arriver avant le début de son discours ^^) donc vous allez sentir quand un individu lambda pénétrera dans cette cave à l'avenir. Votre mission sera de guider ses pas ailleurs (ou de le tuer, elle n'a pas précisé). Là vous devez planter des arbres magiques, ils pousseront instantanément. C'est un peu comme le chêne (?) cogneur dans Harry Potter sauf qu'ils ont des pouvoirs autres que de se défouler sur les gens avec leurs branches. Vous pouvez inventer ce que vous voulez, ça doit néanmoins être lié à votre personnalité. [En plus ça m'aidera pour faire la description du château un peu plus tard, quand j'aurai 5 minutes – oui vous entrez dans l'histoire XD]. Voilà, une fois votre arbre planté, vous pouvez vous en aller XD Et ne vous inquiétez, personne ne trucidera les Yggdrasils à l'avenir, n'ayez pas peur pour votre vie XD
Voilà voilà ! Dernier message pour moi. Je jouerai Phoebe à Dhytis le pense pour valider mon event PNJ. Bisous tout le monde et au plaisir de se croiser dans un rp pour tous ou un rp à deux héhé =D
Invité Invité
Jeu 11 Sep 2014, 14:54
Lisseth était perdue. Pas juste au niveau mental, quoique peut-être un peu vu ses aventures précédents, mais surtout perdue physiquement et encore, c’était un euphémisme. Accompagnée de ses deux inséparables dragons, elle chevauchait tantôt l’un, tantôt l’autre, sur des chemins bien éloignés de sa maison. Enfin, ce n’était pas sa maison à proprement parlé. Elle logeait dans l’un des nombreux appartements du château qui régnait en maître dans le royaume des Abîmes. Sauf qu’elle n’avait aucune idée de la direction à prendre pour rejoindre ce royaume, ni même ses dragons qui, s’ils avaient retrouvé leur magie, semblaient avoir perdu leur sens de l’orientation. Ce qui inquiétait un tant soit peu la fillette. D’ordinaire, les dragons, surtout Loth, parvenaient à sentir l’Ombre à des kilomètres, comme si un lien invisible s’était créé entre eux. Cependant, Loth semblait un peu perplexe et avait encore un peu de sable dans le museau, ce qui n’était guère pratique. Il éternua plusieurs fois, au point que sa cavalière préféra changer de monture pour le soulager.
« Faudrait p’têt demander le chemin ? »
La jeune Lisseth regardait ses dragons. Ni l’un, ni l’autre ne semblait vraiment réagir à la question. Il était de toute façon délicat de demander son chemin au premier passant venu. L’on n’était jamais trop prudent. Et puis, il était encore plus délicat d’essayer d’expliquer une direction que l’on ne pouvait vraiment nommer. A tous les coups, le passant questionné lui chercherait à savoir pourquoi une petite fille cherchait le royaume des Abîmes alors que ce dernier était plutôt réputé pour être dangereux et peu accueillant. Non, il fallait trouver seul le chemin… Restait donc le bateau, seul moyen qui lui permettrait de découvrir d’autre terre et peut-être la sienne. La fillette, peu doué en géographie, ignorait totalement sur quel continent elle se trouvait et sur lequel se trouvait le château des Ombres. Guère pratique pour se retrouver. Lisseth comptait donc sur la chance. Elle était certaine d’en avoir beaucoup, puisqu’elle était toujours en vie. Elle espérait juste ne pas avoir épuisé son quota journalier…
Elle fouilla dans ses poches, mais ne trouva rien d’intéressant. Si la fillette avait pensé à prendre des armes avant de faire le mur, elle avait omis de prendre de l’argent. En même temps, elle n’avait jamais pensé un seul instant en avoir besoin. Cependant, voyager ne se faisait pas gratuitement. Pour monter à bord, il lui fallait payer le prix. Elle tenta toutefois une approche enfantine, petite sourire timide et regard triste, accusant le chaos de l’avoir égarer sur les Terres du Yin et du Yang. Rien n’y fit. L’homme avait suffisamment perdu d’argent ainsi et souhaitait désormais accueillir à son bord uniquement les bons payeurs.
« Tu n’as qu’à faire le tour des rues en demandant de l’argent. Et dès que tu as le compte, tu pourras monter à bord. Le bateau part dans une demi-heure. A tout à l’heure peut-être fillette ! »
C’était le seul conseil qu’il avait pu lui donner et la fillette dû bien s’en contenter. Aussi, elle arpenta les rues, hésitant à accoster de parfait inconnu. Elle finit par imiter un vieillard et s’installa en tailleur quelques ruelles plus loin. Pensive, elle attendit que les pièces rebondissent sur le sol rocailleux. Ce n’était pas vraiment le métier le plus rentable, mais la fillette refusait de se donner en spectacle pour en gagner plus. Cependant, le temps lui était compté. Si elle ne récoltait pas le nombre demandé pour la traversée en bateau dans le temps imparti, celui-ci partirait sans elle. Bien sûr, elle pouvait toujours prendre le suivant, mais elle ne savait pas quand il arriverait ! Heureusement, elle put compter sur le visage câlin de Loth pour apitoyer les quelques passants. Elle ramassa ses pièces et se redressa rapidement pour rejoindre l’homme un peu bourru avec ses gains. Il grogna à la vue de toute cette monnaie sonnante et trébuchant qu’il dû vérifier, mais finit par la laisser monter à bord avant de crier sur ses compagnons pour se mettre en route. Lisseth se cala dans un coin, espérant que le voyage se passerait bien. Elle eut quelques pensées pour sa mère, se demandant ce qu’elle devenait et si elle avait déjà réalisé son absence. Elle espérait toutefois que si cela fut le cas, que le temps de la retrouver lui permettait d’apaiser sa colère. Lisseth ne doutait pas de recevoir une punition pour les risques encourus, mais apprécierait de la voir s’alléger pour avoir survécu aux chaos. Bien que la fillette sût pertinent que cet argument ne convaincrait pas sa mère…
A bord du bateau, elle n’était pas seule. D’autre gens cherchaient à retrouver leur terre perdue, certains plus louche que d’autre. La fillette se serra un peu plus contre ses dragons, espérant fortement que leur présence découragerait à l’approcher de trop près. Non pas qu’elle avait peur d’eux, mais elle n’avait plus d’arme pour se défendre. D’ailleurs, Lisseth ne savait toujours pas comment elle expliquerait qu’elle avait oublié l’épée dans le sable lors de sa dernière péripétie. Epée qui n’était évidemment pas la sienne et qu’elle avait empruntée sans demander l’autorisation. Si sa mère apprenait cela aussi, elle risquait de recevoir une deuxième punition. A vouloir se montrer grande fille, elle avait enfreint pas mal de règles de politesse. Elle soupira tout en chassant d’un doigt une larme qui s’échappait de ses yeux. Une vieille femme s’installa à ses côtés, silencieuse et mystérieuse au point d’en intriguer la jeune élémentale. Elle avait le regard triste de ceux qui ont trop vécu et Lisseth se demanda si elle n’était pas de la même race que sa mère. Ce qui ne la rassurait pas vraiment. La veille femme était-elle envoyée par sa mère pour la retrouver ? C’était une question délicate à poser à une parfaite inconnue.
« Vous allez au continent mystérieux ? demanda sans préambule l’inconnue — Euh… non, hésita-elle. La fillette ignorait le nom du continent où elle allait, aussi préféra-elle se contenter de cette réponse laconique. — Sais-tu au moins où tu dois te rendre, enfant ? — Oui, chez moi. — Où c’est chez toi ? — Pas sur le continent mystérieux déjà. — Ah… mais il faut aller là-bas — Pourquoi j’irai là-bas ? C’est pas chez moi ! — Parce qu’il faut aller là-bas. Tu dois y aller ! » insista la vieille dame.
Intriguée et facilement titillée par la curiosité, la fillette suivit les conseils de l’étrange inconnu et débarqua sur le continent mystérieux. Elle y trouva un château qui n’était pas le sien, mais s’en contenta. De toute façon, elle n’avait nulle part où aller, car elle ne connaissait pas vraiment ce continent. Et quitte à être perdue, Lisseth préférait largement tourner dans des couloirs que dehors. Ce fut d’ailleurs ce qu’elle fit. Arpentant les nombreux couloirs, elle finit par apercevoir au loin une silhouette que ne lui était pas tout à faire inconnue. N’était-ce pas l’élégante dame qui avait visité la pyramide ? Sans certitude, elle décida toutefois de faire comme cette dernière et s’engouffra dans de nombreux escalier qui menaient vers les sous-sols. Elle dût éviter quelques pièges restés actifs, s’érafla les genoux et les coudes sur le sol en faisant un roulé-boulé mal assurer pour éviter une flèche sortie traîtreusement d’un mur banal. Elle atterrit finalement dans une cave qui étrangement était peuplé. Les gens d’ici préféraient-il la fraîcheur des caves au douillet confort d’une chambre des appartements du haut ? La fillette resta cependant silencieuse, un peu trop gêné par tant de présence et s’interrogeant sur ce qui allait encore lui arriver. Pourquoi diable avait-elle écouté l’autre veille folle ? Peut-être la même raison qui la poussa à écouter l’inconnu de la cave…
La fillette avala son flot de parole sans sourciller. Après tout ce qui lui était déjà arrivé, une petite pause histoire des Terres du Yin et du Yang n’était pas des plus déplaisants. Elle parla ensuite d’arbre, d’elfe et d’Yggdrasils *hein ! Yggsil quoi ?* Lisseth espérait que nul ne lui demanderait de répéter ce que l’étrangère avait dit, parce qu’elle n’arrivait pas à retenir le nom. Quelle idée aussi de se donner des noms aussi complexe, elle n’avait pas encore les facultés nécessaires pour retenir des termes aussi compliqué. Déjà qu’elle avait eu du mal à retenir le mont : ridere. Finalement, ces créatures barbares avaient un nom moins barbare qu’il n’y paraissait… Le pis, c’était qu’elle allait devenir la gardienne de ces créatures… *Faudra que je fasse un effort de mémoire… Ygg… Yggdromel, flûte !* Perdue dans ses pensées, la fillette écarquilla les yeux lorsqu’elle vit la jeune femme lui dessiner une croix sur sa peau. Qui heureusement, disparut aussitôt. La fillette n’aurait pas aimé devoir expliquer à sa mère les raisons pour lesquelles elle portait une marque rouge sur son épaule. Elle n’avait désormais plus le choix. Elle gardienne des elfes aux arbres, à défaut de retenir leur véritable nom. Lisseth déglutit toutefois en entendant qu’elle risquait de périr si l’arbre périssait. Toute cette histoire devenait franchement difficile à expliquer. *Je vais me prendre la punition du siècle, moi, quand maman va apprendre tout ça…* Le côté plaisant, c’était qu’elle allait planter un arbre et ça, pour le coup, c’était cool. Enfin une activité calme, sereine et bénéfique. Elle en aurait presque pleuré de joie, mais elle était un peu à court de larmes. Puis, la jeune femme disparut… avaler par un dragon.
« Euh… la dame s’est faite avaler par un dragon… c’est… normal, certainement » termina la fillette d’elle-même.
Après tout, pourquoi pas ? Elle avait vu tant de chose qu’une femme qui disparaissait dans la gorge d’un dragon devait être une chose normale dans ce monde. Et puis, elle n’était pas vraiment sûre que quelqu’un ici prît la peine de lui expliquer. Elle regarda sa graine et s’interrogea sur la plantation. Elle devait mettre la graine à même le sol, ça elle avait bien compris, mais après ? Les arbres, cela mettait du temps à pousser ? Devrait-elle, en plus de faire fuir les gens malintentionnés qui viendraient, venir arroser la graine ? Elle n’était pas jardinière. Cependant, elle décida pour une fois d’être un tantinet obéissant et chercha après un coin pour planter la petite graine. Pour une fois qu’elle devait faire une chose à sa portée, elle n’allait pas s’en plaindre. Lorsqu’elle jugea un bon endroit, Loth donna quelque coup de griffe pour faire un trou dans lequel elle fit tomber la graine. Il eut un grand « plop » et un arbre s’éleva aussitôt devant elle, la faisant culbuter en arrière sous le coup d’une branche feuillu.
« Oh mince, je savais pas que les arbres poussaient si vite ! » s’étonna-t-elle
Elle écarquilla les yeux, contemplant son arbre avec admiration. Il était le plus beau de tous les arbres du monde puisque c’était le sien. C’était sa petite graine, planté avec amour. Elle s’en approcha pour le regarder de plus près, cherchant à l’identifier. Elle était nulle en botanique. C’était donc un arbre, grand, majestueux, avec des branches qui retombaient presque par terre. Il avait un côté fragile, comme si aucune branche n’avait la force de se dresser vers le ciel. Elle se ramassa des gouttes d’eau et recula aussitôt pour éviter la douche froide.
« Ah bah, mon arbre, il pleure ! C’est tout ce que t’a retenu de ma personnalité ?» l’interrogea-t-elle.
L’arbre questionné secoua les branches, envoyant valser une myriade de gouttes. Il avait l’air plutôt gentil et un peu enfantin aussi… Lisseth avait l’impression qu’elle pourrait jouer avec, d’ailleurs, il lui taquina les cheveux du bout de ses branches souples. Cela la rassura et lui promis que personne ne viendrait lui faire du mal. Elle apprendrait à devenir grande et forte, comme ça, elle était sûre de pouvoir le protéger efficacement. N’ayant plus vraiment de raison de rester dans cet étrange lieu, elle salua son arbre qui s’inclina en retour, fouettant gentiment le sol de ses nombreuses branches pour lui dire au revoir.
Mots et résumé:
~ 1994 mots Il me semble que c’est un saule cogneur dans Harry Potter. Les chênes qui poussent instantanément, c’est dans Astérix, avec les glands magiques de Panoramix =) Sinon, Lisseth finit par débarquer sur le continent mystérieux. Se rend dans la cave et écoute la madame gentiment, tout en se disant qu’elle va se faire vachement gronder lorsque sa maman découvrira tout ça XD Après, elle est super contente de pouvoir planter une graine et fait pousser un arbre qui a tendance à pleurer et mouiller tout ce qui passe^^ Ah, et l’arbre en question, c’est un saule pleureur *au sens propre du terme* … vu que Lisseth est une habituée des pleurs XD
Invité Invité
Sam 13 Sep 2014, 15:38
Même si cela lui paraissait vraiment improbable à avaler, Oberon ne pouvait pas rester insensible au fait de faire face à une Æther. Ce ne serait pas dans l'intention de cette dernière de révéler sa véritable identité à de pauvres mortels tels que lui, pourtant il était sûr que c'était elle. Pour avoir pris contact avec les Yggdrasils, pour s'être fait imprégné de leur essence si particulière tandis que Phoebe elle-même tentait, tant bien que mal, de les maintenir en place. Il ne savait pas si les autres sacrifiés y avaient été sensibles aussi, à cette sensation étrange qui l'avait enveloppé, précédant le néant total. Oberon ne pouvait que comprendre ceci par le fait qu'il avait été elfe, autrefois, la sensibilité avec la nature, toute cette philosophie écologique, des notions qui lui ont énormément échappé depuis. Quand bien même il avait tort, cette dame, juste devant lui, qui patientait longuement n'était pas n'importe qui.
Et ceci fut confirmé par l'arrivée des autres personnes, aussi différentes les unes que les autres, Oberon commençait à être déboussolé par cette entreprise qui réclamait tout ce groupe. A en juger par leur tête, la tâche qu'on leur confiera ne devait pas être bien compliqué. Ne pas répondre à cet appel aurait été tellement naturel pour l'Élémental, mais il n'avait pas pu, il s'y était senti obligé, son intuition lui faisait comprendre aussi qu'il n'était pas le seul dans le lot. Il fixa l'entrée de la cave, lorgnant du côté des nouveaux venus en les jaugeant d'un regard dans les yeux, sans pour autant paraître intrusif ou trop curieux. Vraiment, il n'en avait rien à faire de savoir qui ils étaient, il voulait juste en finir le plus rapidement possible, et il fallait qu'ils répondent tous présent.
Lorsque ceci fut fait, le gris reporta son attention sur Phoebe, les bras croisés, ses tympans prêts à se faire bombarder par la quantité d'informations qu'elle leur fournira. Elle n'en fut d'ailleurs pas en reste, baptisant cet endroit d'un nom qui ne lui disait absolument rien, l'affublant d'une légende qui devait remonter à très longtemps pour que cela ne le fasse que peu tiquer. Même s'il cala le moindre mot dans un coin de son crâne, il en retint la principale idée que ce château était lié au Créateur, caractéristique importante à comprendre. Ce palais du Millénium demeurait nébuleux pour son esprit, il avait des tas de questions à poser mais une langue qui n'osait que peu sortir de sa résidence baveuse. De même qu'il se retint de déranger la déesse, celle-ci transitant vers la véritable raison de leur venue. Encore une fois, les Yggdrasils furent le sujet principal, pour ne pas étonner le jeune homme qui risquait presque d'en faire une indigestion de ces arbres. C'est vrai que l'elfe d'Émeraude leur avait bien dit que c'était censé être un secret, l'idée qu'un esprit malveillant daigne se déplacer jusqu'ici pour détruire les arbres serait fâcheuse. Oberon était d'ailleurs dans les premières loges pour le voir de ses propres yeux, ces arbres divins. Les autres, il doutait les avoir vu en sa compagnie cette fois-là, mais peut-être que sa mémoire lui faisait défaut. En tout cas, le fait qu'elle ait choisi de faire d'eux six les gardiens des Yggdrasils arqua instinctivement l'un de ses sourcils. Il doutait être un bon sujet pour le poste, de même pour la plupart des gens présents ici, les elfes d'Émeraude auraient sans doute fait l'affaire. Mais qui était-il pour s'y opposer ? Cette perspective ne lui plaisait peut-être pas, il ne comptait pas s'attirer la fureur des dieux ; et même si ce n'était pas Phoebe, cette femme faisait preuve d'une puissance écrasante pour les avoir manipulé jusqu'ici, idem pour le fait d'avoir reconstruit ce château d'antan. Cette marque rouge se dessinant sur son épaule, se rendant invisible presque immédiatement après, il ne fit que l'accepter mentalement, et rien d'autre.
Il restait encore quelques détails à éclaircir de son côté, déjà le fait qu'il soit mourant ferait de lui un gardien des plus temporaires, mais sûrement trouvera-t-elle un remplaçant pour ceux qui trépasseront. Ce n'est pas que l'idée d'avoir été immortalisé par cette tâche lui déplairait, mais un peu quand même. De même, pourquoi eux spécifiquement ? Il ne connaissait pas ces "collègues" et doutait de leur bonne intention. Et si une personne parmi nous prévoyait de détruire les Yggdrasils ? Phoebe prenait un grand risque, mais peut-être qu'elle avait aussi fait attention à ses choix, ce n'était pas une Æther pour rien. Oberon en soupirait presque de mécontentement, on lui avait demandé beaucoup depuis ce chaos ; à croire que risquer le peu de vie qui lui était escompté n'était déjà pas suffisant. C'est donc de manière lasse qu'il saisit la graine et regarda, sans grande surprise, la déesse se faire avaler par un dragon vert. Le commentaire de la petite fille présente ne manqua pas de lui faire marquer un point, bien qu'il s'abstienne de toute remarque supplémentaire.
Il déploya sa main et fixa la graine qui fera pousser son propre Yggdrasil. Ce serait si facile de la détruire, là, tout de suite, de refuser l'offre sans issue possible de la déesse. Oberon n'était pour autant pas suicidaire, les autres gardiens lui tomberaient dessus en un clin d'œil s'ils se pliaient à la volonté de Phoebe. Puis, il se souvint qu'elle était la déesse de la Nature, cette dernière ne le ratera pas, qu'importe où il se rend. Il se dirigea donc d'un pas peu enthousiaste vers le lieu de plantation.
A peine eut-il enfoui la graine sous la terre que l'arbre poussa, instantanément. Son aspect ne le surprit que très peu : si cette chose devait représenter une partie de sa personnalité, alors l'Æther disait vrai. La lassitude, voilà ce que représentait son Yggdrasil. L'arbre se tenait fièrement, droit, ses branches soutenant des feuilles en éventail qui semblaient aussi tranchantes et brillantes qu'une lame, prêt à s'en servir en cas d'agression, sûrement avait-elles une concentration métallique plus importante que n'importe quels autres végétaux si on daignait. Pourtant, le reste de l'arbre avait un aspect assez vieillot, comme s'il était en fin de vie, certaines parties de son tronc étaient rongées, pas profondément mais suffisamment pour qu'on en tienne compte. C'était à la manière de son Kurbus : un mal interne devait s'emparer de ce jeune Yggdrasil pour le détruire à petit feu, très lentement, inévitablement.
" Hmpf. "Partagé entre l'ironie et l'irritation, c'était toujours difficile à affirmer lorsqu'on parlait d'Oberon.
Cette besogne réalisé, plus rien ne le retenait ici tant qu'on laisse ces fichus arbres tranquilles. Sans adresser ne serait-ce qu'un seul regard aux autres gardiens, il quitta le château. Ce continent mystérieux, il en avait un peu ras-le-bol depuis.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 1118 Résumé : Oberon accepte, malgré lui, de servir de gardien et plante son arbre, qui a des feuilles tranchantes et l'écorce usée. C'est un Ginkgo biloba, une espèce surnommée "Arbre aux quarante écus" (je vais vous épargner la leçon de botanique xD ; mais pour la petite anecdote : un Ginkgo est résistant à la pollution - IRL, il a survécu à la bombe atomique au Japon. Classe, non ? ♫). Après en avoir fini, il se tire du château illico.
Merci pour cette partie d'évent' ^^
Invité Invité
Lun 15 Sep 2014, 23:44
Anahriel leva la tête et laissa ses pensées s'envoler, le regard perdu dans l'immensité du ciel. Tant de choses avaient changé. Plus rien ne serait comme avant, ça elle en était certaine. Le Chaos qui avaient secoué les Terres du Ying et du Yang s'était apaisé, les batailles avaient cessé, mettant ainsi fin aux massacres qui avaient ravagés les continents. Beaucoup de lieux avaient été détruits et ne renaîtraient sans doute jamais. Bien que la Nature avait ressuscité et que la magie avait retrouvé sa place au sein du monde, les événements des mois précédents avaient laissé une marque au fer rouge sur les peuples de ce monde. Tous se souviendraient de ce qui s'était passé. Personne n'oublierait. C'était un sentiment étrange tout ce calme et cette atmosphère de paix qui tendait à s'installer dans les terres..car tant de sang avait coulé. Anahriel n'avait pas prit part aux combats les plus violents. Après avoir fait ce qu'elle pouvait à Stenfeck, cité mère des Réprouvés, elle était retourné se cacher dans la forêt aux milles clochettes, lieu de refuge des Elfes, Earudien ayant été détruite. Elle avait un souvenir flou de cette période.. sa magie avait intégralement déserté son corps ce qui avait dégradé son lien avec la Nature, la plongeant dans un état de faiblesse avancé. Elle avait abandonné l'idée de retrouver Yuën et s'était enfoncé aussi loin que possible dans la forêt, fuyant les combats à tout prix. Elle avait encore un pincement au cœur à l'idée qu'elle aurait pu le revoir..elle aurait tant aimé plonger dans ses yeux verts et sentir le contact de sa peau sur la sienne. Mais les morts ne reviennent pas à la vie. La seconde séparation n'en aurait été que plus douloureuse. Peut-être était-ce mieux ainsi.
Cependant, cela faisait plusieurs nuits qu'Anahriel se réveillait en sueur, les pensées embrumées, des images vagues flottant encore dans son esprit. Des sons lui parvenaient et des sentiments diffus l'envahissaient sans aucune raison apparente. Quand elle essayait de se concentrer sur ces rêves, les visions lui échappaient, glissant entre ses pensées, tel un drap de soie. *Oui, c'est mieux qu'une anguille.* Seul restait ce sentiment qui l'avait poussé à sortir de la forêt. Quelque chose l'attirait, loin. Déterminée à élucider ce mystère, elle avait entendu parlé d'un château qui se serait mystérieusement dressé dernièrement au cœur du Continent Mystérieux. Anahriel n'avait jamais eu l'occasion de découvrir cette partie du monde, mais quelque chose, un je-ne-sais-quoi qu'elle ne pouvait expliquer l'avait poussé à s'y rendre. Une besoin inexplicable de rejoindre cet endroit l'avait envahi et c'est ainsi qu'elle s'était retrouvé en ce lieu, debout face à un château gigantesque, perdu au milieu de nul part. Majestueux et dominant les alentours, le bâtiment écrasait par sa splendeur tout ce qui se trouvait à proximité. Ses tours montaient haut, très haut dans le ciel, au point même que ses sommets se perdaient dans l'épaisse couche brumeuse des nuages, provoquant chez le spectateur un sentiment de vertige désagréable. Néanmoins, Anahriel contemplait le château, une envie irrésistible d'y pénétrer faisant bouillir son sang à l'intérieur de ses veines. Elle pouvait sentir la magie qui y circulait pulser à un rythme régulier, chaque parcelle de son corps étant attirée par ce qui se trouvait à l'intérieur de ce château. Elle était certaine qu'en ces murs se cachait une force, une entité qui avait le pouvoir de changer le cours des choses.
Une fois à l'intérieur, Anahriel sentit une présence dans son esprit qui l'attirait au plus profond du château. Instinctivement, elle se dirigea vers un long couloir qui continuait loin dans les entrailles de la forteresse. Elle n'était pas seule, c'était une certitude. Méfiante, elle avançait prudemment, à l’affût du moins signe de danger. Antiel était également sur ses gardes, le poil hérissé. Bien lui en fit, car, au détour d'un virage, elle eut à peine le temps de se plaquer contre le mur, une flèche la frôlant d'un peu trop près à son goût. Le cœur encore battant, elle s'engouffra dans des escaliers qui semblait descendre au plus profond des sous-sols du bâtiment. Plus elle descendait, plus la voix qui attirait Anahriel se faisait audible, et plus la présence qu'elle avait ressentit précédemment et qui l'accompagnait depuis son arrivée se faisait palpable.
Finalement, ils arrivèrent dans la dernière des caves du château, tout leur sens aux aguets. Ce qu'elle y découvrit la laissa bouche bée. Une femme se tenait au milieu de la pièce, l'éclairant de la lumière verte qui irradiait d'elle. Un vert nature, pur, et apaisant. De longs cheveux noirs voletaient autour d'elle, et une aura de puissance se dégageait de cet être aussi léger qu'élégant. Elle en était certaine, ce ne pouvait être qu'une divinité. Mais que faisait-elle ici, cachée au fin fond d'un château ? Et surtout pourquoi l'avait-elle faite venir ici ? Une fois sortie de sa contemplation et l'esprit encombré de questions, Anahriel se rendit compte qu'ils n'étaient pas seuls. Une petite fille, une Ange, un Homme à l'air fermé et une jeune femme aux longs cheveux roux se tenaient debouts et regardaient également l'être éthéré qui leur faisait face. Celle-ci ouvrit la bouche, et leur expliqua la raison de leur présence ici. Elle l'écouta attentivement, laissant les paroles de la Déesse l'envahir de tout leur sens. Elle termina son monologue par un petit sourire, et les marqua tous d'un trait rouge sur l'épaule, qui s'effaça presque aussitôt. Anahriel savait que c'était une manière de leur rappeler qu'ils n'avaient pas d'autre choix que de se plier à sa demande, et que de toute manière, elle saurait les retrouver si ils faillaient à la tâche qu'ils leur avait été confiée. Puis, un dragon vert apparu et Elle disparut, sans une parole de plus, avalée par la bête.
Anahriel cligna des yeux, et se trouva hébétée quelques instant. Avait-elle rêvé ? Ou cette rencontre avait t-elle vraiment eu lieu ? Elle baissa la tête et regarda son poing fermé. Elle l'ouvrit doucement, et découvrit une graine délicatement posée au creux de sa main. Ainsi donc, elle était devenue l'une des gardiennes des Yggdrasils, source de puissance de la Nature qui recouvrait ce Monde. Elle, Anahriel. C'était un grand honneur. Une lourde tâche aussi. Sa vie était désormais liée à l'âme de ces anciens souverains elfiques. Elle qui avait longtemps renié sa race et cherché à s'en éloigner, il fallait avouer que la situation était tout ce qu'il y avait de plus ironique. Elle émit un petit rire à cette idée. Puis, elle se dirigea vers un coin qui lui semblait être propice à la croissance de son Arbre Gardien. Avec respect, elle planta la graine dans le sol et s'apprêtait à repartir lorsqu'elle sentit quelque chose bouger derrière son dos. Elle se retourna, et découvrit avec stupeur l'arbre qui grandissait à vue d’œil, son tronc s'épaississant à chaque seconde, ses feuilles s'épanouissant au bout des branches qui se déployaient à grande vitesse, en prenant de plus en plus de hauteur, tout en délicatesse. Une douce brise provoquée par la croissance du Gardien vint caresser sa peau et jouer avec ses cheveux. C'est ainsi que sous ses yeux émerveillés se dressa fièrement un érable rouge, flamboyant, aux couleurs chaudes de l'automne. Un sentiment de défi se dégageait de lui, ses branches occupant tout l'espace autour de lui, imposant. Le tronc qui portait les branchages était solide et bien ancré dans le sol. On pouvait néanmoins déceler certaines fragilités ça et là, dans les ramures noueuses et complexes qui constituaient son Arbre. C'était bien là le reflet de sa personnalité, un miroir naturel de son âme. Anahriel se sentit instantanément connectée à lui..il faisait partie d'elle autant qu'il faisait partie de lui. Elle pouvait presque sentir le lien sourd qui les unissait désormais. Son statut d'elfe amplifiait cette connexion, et sa magie désormais totalement retrouvée, elle arrivait à ressentir l'essence qui parcourait lentement son Arbre, cette essence même qui le rendait vivant. Elle s'approcha et posa délicatement sa main contre son écorce, le saluant avec respect. Il en fit de même, ployant ses branches afin de venir caresser la joue de l'elfe de ses feuilles douces. «Bienvenue.» lui souffla t-elle Puis, il lui fit la démonstration du don magique qui lui avait été octroyé, don qui lui servirait à défendre ce lieu sacré. Tout autour de l'arbre, des animaux se matérialisèrent : loups, cerfs, écureuils et bien d'autres encore. Et tous étaient intégralement fait de flammes ardentes. Ils restèrent quelques instants à la fixer, puis ils disparurent dans un nuage de fumée. Anahriel resta quelques instants à observer la place où quelques instants plutôt se mouvaient les animaux fait de feu invoqués par son Arbre. Puis, elle s'inclina devant lui avec le sourire, satisfaite de ce qu'elle venait de voir. Elle lui faisait confiance, il saurait défendre les Yggdrasils comme il se devait.
Une fois cette tâche terminée, Anahriel jeta un dernier regard à son Arbre Gardien et s'en alla, Antiel sur ses talons. Elle était consciente que sa vie avait prit une tournure décisive aujourd'hui, et qu'une fonction importante lui avait été donnée. Une fois sortie de l'enceinte du château, elle ferma les yeux et inspira l'air frais à pleins poumons. Elle saurait se montrer digne de cette tâche. Puis, elle reprit le chemin de son avenir, celui dont seul le vent était le maître.
Nombre de mots et Résumé:
1551 mots Anahriel se sent poussée à arriver sur le site du château. Elle y rentre, évite les quelques pièges et se retrouve dans la cave avec les autres. Elle y rencontre Phoebe et se sent subjuguée par cet être. Elle écoute passivement ses explications accepte avec plaisir la tâche de Gardienne (même si elle est un peu flippée quand même). Elle finit par planter sa graine qui devient un grand érable aux feuilles rouges, dans différentes teintes de rouges comme on peut le voir en automne. Son pouvoir est de pouvoir invoquer des animaux (de forêt) fait de flammes. Elle se sent émue tout ça tout ça, puis, elle repart continuer son petit bout de chemin =)
Enfiiiin ! J'en ai bavé, mais ça y est, je l'ai fait Vraiment navrée pour le retard...Si il y a quoi que ce soit à changer (notamment pour le don de défense, je n'étais pas sûre d'être dans les cordes..), signalez le moi =) Merci pour cet Event, j'y ai pris beaucoup de plaisir !
Invité Invité
Jeu 18 Sep 2014, 21:03
« Gardienne des Yggdrasils. » Vanille sourit. Pourtant, la situation ne l'amusait guère. Dans un murmure, elle avait répété ce titre qui était à présent sien, en vertu de la volonté décalée d'un être qui se pensait supérieur. Du bout de ses longs doigts, elle faisait danser la graine rouge qui avait virvolté jusqu'à ses mains. Derrière la sérénité d'un visage d'ange bouillait la furie dévastatrice du Mal en son état le plus pur. La Sirène n'avait jamais porté les Dieux dans son coeur, sans jamais réfuter leur réalité paradoxale. Elle n'insuflait vie ou puissance à aucun d'entre eux. Jamais elle n'avait été croyante, jamais elle n'avait prié. Au fil du temps qui s'écoulait, son indifférence pour les Aetheri s'était changé en haine, un ressentiment notamment inspiré par la détestable Kaa, dont l'utilité douteuse et l'intellect relatif avaient ammondri l'estime déjà basse qu'elle portait aux créatures célestes. En cet instant, elle ne doutait pas de son opinion sur la femme brune qui avait pris la parole. Il ne pouvait que s'agir d'une Déesse, tant elle semblait hautaine, méprisante et certaines de ses vertus alors qu'elle imposait ses choix délirants à des personnes qui n'avaient rien demandé. Bien entendu, les autres étaient heureux, presque honorés d'avoir été choisi pour remplir cette prestigieuse mission. Cela flattait leur égo. Les fous. Doucement, Vanille caressa la peau nue de ses épaules dans un soupire agacé. Malgré sa puissance, elle ne pouvait rien contre la magie de l'Aether. Elle était contrainte d'agir selon le bon vouloir de cette démente et les allés et venus des voyageurs plus ou moins avertis. Elle détestait cela. La prenait-on pour une Fée bienveillante ? Si le sang qui coulait dans ses veines était réellement un brin trop féérique à son gout, Vanille démontrerait assez vite qu'elle n'était pas quelqu'un de bien. Féline, elle tourna les talons en laissant glisser la graines de sa main. Elle contempla à peine la croissance accélérée de son Flamboyant aux fleurs sanglantes. Sur le grand échiquier, elle était la Dame sans couleur qui renservait tous les Rois, détruisaient les Tours, jouait de ses doigts avec les fous et les pions et tournait la tête aux Cavaliers. Seulement, le plateau s'était agrandi et de nouvelles lois le régissaient. Cette partie promettait bien des rebondissements. Vanille ne reculerait jamais, pas même devant les Dieux.
« Khaeleesi, est-ce que tout va bien ? » murmura une servante hésitante. Vanille sourit. Son entourage se méfiait toujours de ses humeurs et depuis son retour au Palais de la Cité Engloutie, nul ne pouvait ignorer que quelque chose se trâmait dans l'esprit de la jeune femme. « Oui. » - « La journée fut-elle instructive ? » - « Inspirante, à vrai dire. » - « Oh ! De nouveaux projets ? J'ai hâte de voir ça, ma Dame ! » La Sirène rit tout bas. « Moi aussi. » Les mires claires de l'Ondine scrutaient avec une once d'intérêt le petit garçon qui jouait un peu plus loin sur le tapis, l'air insouciant et heureux. Ismaël était voué à embraser un grand destin. Il ne le savait pas encore, du haut de ses deux ans qu'il avait à peine, mais il réaliserait de grandes choses. Les heures heureuses et délicates de l'enfance prenaient fin. L'apprentissage se devait de débuter. « Fais renvoyer la nourrice de mon fils. » La servante, troublée, releva doucement la tête vers sa Reine. « Pardon ma Dame ? » La Reine soupira, loin d'être patiente envers ce genre de personnes. « Je me charge à présent de l'éducation de mon fils, de façon personnelle. » - « Oh ! C'est vraiment une bonne nouvelle, Khaeleesi. » Cette fille était une idiote. Tout du moins, elle était assez naïve et crédule pour croire ce qu'elle voyait. Vanille sourit. Elle n'envisageait pas vraiment une classe conventionnelle pour l'enfant qu'elle avait eu avec Jun. Elle comptait le forger et le modeler selon ses désirs et ses envies, les plans qu'elle concoctait à son sujet. Le Sorcier était encore jeune et influencable. Il renfermait pourtant une grande puissance de par ses deux parents, des lignées desquelles il descendait. Un jour, il serait un Mage renommé et craint. Surtout, il aiderait à l'anéantissement de ceux qui, tout en haut, se permettaient des écarts. « Mama ? » Vanille croisa lentement ses longues jambes, pensive. « Laisse nous, Sophiana. » La servante recula en s'inclinant, avant de s'en aller discrétement par la première porte venue. « Tu es mignon. » murmura la Sirène. Elle connaissait la vérité à son égard. Malgré son jeune âge, il était déjà un monstre, un monstre au ravissant minois.
774 mots - L'arbre de Vanille est un Flamboyant aux fleurs rouges ˆˆ
Invité Invité
Ven 26 Sep 2014, 15:44
Je regardais au niveau de la salle et surtout la jeune femme que j'avais devant moi. Je ne sais pas vraiment qui elle était, mais ce n'était pas quelqu'un de commun, ça, c'était certain. Seulement, elle était restée silencieuse, sans un mot, attendant simplement que d'autres arrivent, même si visiblement je fus une des dernières. Je restais silencieuse, en attendant de comprendre, car une chose était certaine, je n'étais pas venue ici par un simple hasard, pourquoi exactement, je supposais que je le serais rapidement, mais faudrait me montrer patiente. Du coup je passais mon temps a me poser des questions sur ce châteaux qui n'était pas celui que je connaissais, en même temps ce dernier avait été détruit, donc c'était normal, mais comment avait-il pu être re fait aussi vite ? Quand elle prit la parole, elle nous expliqua ce qu'était ce fameux château, enfin en gros, car mis à part son nom, je trouvais que l'on ne savait pas beaucoup plus. Même si ça restait quelque par intéressant, car du coup, ce n'était pas quelque chose qui était apparu sans vraiment de raison, mais plutôt quelque chose qui existait depuis longtemps, sans que nous soyons au courant du faite qu'il était là. Pourquoi ? Je n’en avais pas la moindre idée non plus, quelque part, plus on avait de réponses, plus j'avais de questions. Peut être que j'aurais l'occasion de lui posée par après, enfin ça on verra bien quand elle aura fini de parler. Car elle avait aussi parlé du cristal du maitre, il est vrai que mon fragment ayant disparu et au vu de ce que j'avais entendu, il avait été reconstitué, est-ce que le château était lié a ce fameux créateur ? Pourquoi pas après tout ? Elle finit par nous dire que si on était ici, c'était pour une raison bien particulière, je m'en étais doutée. Elle nous expliquait alors ce qui ce trouvais autour de nous, ces arbres qui avait non seulement une importance pour notre monde, mais en même temps, je supposais qu'ils avaient une certaine symbolique dans ce qu'il représentait pour les elfes. Il y avait juste une chose que je n'étais pas vraiment certaine d'avoir comprise. Elle nous avait dit qu'à cause de ce qui c'était passée, certaine personne avait trouver le chemin pour les atteins, qu'ils avaient donné leur vie pour eux, du coup elle n'était pas certaine qu'ils étaient en danger. Elle voulait alors que l'on les protège nous, que l'on soit capable de vieller sur eux au cas ou un d'entre eux viendrait à avoir envie de faire n'importe quoi. Même si je n'avais rien à redire, je ne trouvais pas ça vraiment gênant, au contraire, j'aimais me rendre utile, alors devenir gardienne de quelque chose d'aussi précieux était pour moi un honneur. Mais il y avait quand même quelque chose qui m'étonnait. Je regardais rapidement autour de moi et je n'en vis aucun, il n'y avait qu'un elfe, enfin une visiblement, sur les six qui avait été choisi. Alors que vu ce que l'on allait devoir protéger, j'aurais cru qu'il serait plus nombreux, mais bon. Je supposais qu'il y avait des raisons. Elle nous marqua alors, je regardais la marque rouge pendant qu'elle disparaissait. Je trouvais cela assez pratique, mais je voyais quand même un inconvénient a ce groupe de gardien. Je ne la connaissais pas personnellement, mais en cas de réel problème, je suis presque certaine que Vanille refuserait de collaborer, beaucoup de chance qu'elle préfère agir seul, mais bon on allait devoir faire avec de toute manier, en espérant que l'on arriverait a s'entendre au moins avec les cinq autres, ce qui n'était pas certain nom plus. Pour finir, elle nous donna des grains que nous devions planter à la sortie, ceux-ci nous permettraient de défendre le lieu, une sorte de barrière qui nous permettrait d'avoir le temps d'arriver. Une fois cela fait, nous pourrions donc partir. Je saluai alors la jeune femme et sorti du palais, cherchant un endroit ou je pouvais planter la graine, je fini par trouver un endroit assez ensoleiller et l'y planta. Un arbre fleuri de fleure blanche apparu alors, je le regardais un instant avant de reprendre mon envolé, je ne savais pas vraiment si un jour je serais vraiment appelée a défendre cet endroit, je pouvais espérée que non, qui serais assez fou pour vouloir du mal a un de pilier de notre monde ? Enfin nous verrons bien.
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[Event] Partie IV. Le château des cavaliers sans tête.