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 [EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence

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Sam 23 Aoû 2014, 15:06

« Tu vas te bouger le fion oui ? Je te dis de faire ce que je dis couillon ! Tu veux mourir ? Non ? Ben moi non plus ! Tu bouges et tu rejoins la dame là bas ! Et tu dis merci ! ».

Erza n'avait sans doute pas la même notion que tout le monde du mot « forcer une personne à ». A vrai dire, si elle était à Avalon ce n'était pas franchement parce qu'elle avait décidé d'aider cette femme, c'était plus une sorte de fuite, le temps de réfléchir. Bien sûr, quand elle s'était redressée, attrapant Roupoupou par la nuque avant qu'il ne la griffe dans un miaulement indigné, elle avait bien vu que cette femme ressemblait à sa mère, la même peau blanche, les cheveux aussi soigneux, les traits de son visage. Elles étaient presque semblables, cette même pureté irradiant d'elles alors qu'elle-même n'avait l'air que d'une fille des champs, rustique et sans aucune classe. Elle aurait pu passer outre, se dire que ce n'était qu'une coïncidence. Seulement voilà, non, car la jeune femme eut la bonne idée de se présenter. Mitsuko et Taiji dans la même phrase, peu importe ce qu'il y avait au milieu, sentait mauvais à plein nez. Qui était-elle ? Où dans la hiérarchie de ses ascendantes ? La mère de sa mère ? La mère de la mère de sa mère ? Erza ne savait pas combien de foutu Mitsuko Taiji il pouvait y avoir eu dans ce monde alors si elles se remettaient toutes à vivre du jour au lendemain, cela annonçait une apocalypse bien plus monstrueuse que celle qu'ils étaient déjà en train de vivre. Et, sans le savoir, la jeune femme n'avait pas tord, car Sceptelinôst subissait la colère d'une des ces femmes, une femme incontrôlable à bien des égards, la pire de toutes. Quoi qu'il en soit, la Réprouvée avait eu besoin de s'évader pour réfléchir et la proposition de la dame était tombée à pic, lui permettant de s'enfuir en courant pour aller récupérer des âmes égarées à sauver. Personnellement, elle s'en fichait bien que tout le monde meurt, ils avaient cas bouger leurs fesses des zones à risque. Et puis, elle se voyait moyennement leur faire office de mère, de nounou ou de sauveuse. Moins elle sauvait de monde, mieux elle se portait. Elle détestait tous ces dégueulis de reconnaissance, ces derniers la mettant mal à l'aise au plus haut point.

Faisant mine de coller un coup de pied aux fesses à celui qu'elle venait d'envoyer rejoindre la Taiji, son regard se posa vers un autre homme qui, si au début ne la remarqua pas, fut bien vite au courant de sa présence quand il sentit la poigne de la Réprouvé le saisir par le col. « Toi, tu vas suivre ton copain, allez oust ! On dégage de là ! Avalon est fermée et on vous offre même un tour de bateau gratuit ! Offre à saisir ! ». Ça la faisait rire, la jeune femme n'ayant même pas conscience qu'il y avait à peine une heure, elle était en train de rendre l'âme. Le problème c'est qu'elle n'avait pas réellement conscience du danger, se mouvant là où elle le souhaitait, même si l'endroit était un repaire de brigands renommés pour leur cruauté. Le cadeau de son père, c'est à dire cette force spectaculaire, ne l'aidait pas non plus à prendre conscience de ses limites et du danger qui existait. Énerver Erza signifiait mourir la tête arrachée, ou quelque chose d'aussi poétique et semblable. Pourtant, malgré les apparences, la force de la Réprouvé n'était que physique, aucunement morale et elle en était, de ce fait, des plus fragiles. Et puis, il y avait ce mal dû à sa race qui la gagnait souvent, ce mélange parfait entre la race la plus pure et la race la plus impure, ce mal qui lui faisait perdre ses repères, qui la poussait vers la dépression, le doute, la résignation ou la révolte.

Roupoupou la suivait toujours et c'était assez intéressant de voir ce chat, des plus mignons, en compagnie de la jeune femme. Ils semblaient totalement opposés mais lui la suivait encore et toujours, malgré les jurons qu'elle lui lançait parfois. Trouver des navires, elle pensait qu'un autre des individus qui avaient entouré son ascendante s'en chargerait. Remontée comme elle était, en plein flou, elle était certaine qu'elle arriverait juste à couler le pauvre navire. Et, dans ce cas, elle passerait encore pour un monstre, une femme qui n'en était pas vraiment une. Elle soupira, s'engouffrant dans une habitation laissée à l'abandon. Il fallait qu'elle écrive à Lucain, même si elle ne savait pas quand est-ce que l'homme aurait sa lettre. C'était important, elle devait répondre à ce qu'il lui avait envoyé plus tôt. Le seul soucis c'est qu'elle ne savait pas, ou peu, écrire. Elle trouva le nécessaire cependant, bien que l'encre ait eu quelques soucis, sans doute à cause de la montée des eaux. Bien. Comment pouvait-elle s'y prendre pour mettre ce qu'elle pensait sur le papier sans que lui ne se rende compte qu'elle était aussi nulle en orthographe que dans le relationnel ? Elle finit donc par tracer un mot sur le parchemin encore humide mais praticable, s'inspirant de la lettre qu'elle avait en sa possession pour essayer d'employer les bonnes lettres :

« Oul. Ersa. ».

C'était clair au moins, bien que son écriture ressemble à celle d'une enfant, un peu tremblotante et n'ayant, de ce fait, rien à voir avec celle que l'ange avait eu l'occasion de lire lors de leur précédent échange. Et puis, même si elle n'en avait pas conscience, elle avait confondu deux lettres. Bon et puis, elle n'y pouvait rien si elle ne se rappelait pas des cours d'écriture que lui avait donné sa mère. Elle ne se rappelait pas de grand chose à vrai dire. Plus le temps passait dans ce présent, plus son passé s'estompait.

[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence - Page 2 7501572edwe38jpg

De retour au lieu de rendez-vous, Erza constata qu'elle n'avait pas eu tord de laisser aux autres la tâche de trouver des navires. Elle portait sur son dos un sac remplit de viandes séchées qui avait échappé à la montée des hauts. Elle avait eu de la chance de le trouver, même si ce n'était pas vraiment de son fait. Roupoupou était le seul héros de l'histoire, miaulant avec insistance à l'étage de la maison où elle avait écrit sa lettre. La Réprouvée était donc allée voir, trouvant une vraie mine de nourriture. Elle ne pouvait pas tout emporter bien sûr, mais en prit assez pour le voyage. Dans le navire, elle laissa le soin aux personnes présentes de faire ce qu'elles voulaient de son sac – ayant au préalable pris ce dont elle avait besoin, et trouva un endroit pour se reposer, évitant au maximum cette femme qu'elle ne connaissait pas mais qui faisait tout de même partie de sa famille. Elle préféra dormir, chose qu'elle fit sans une once de difficulté. Sa vie avait été une sorte de champ de bataille constant et puisque la belle magicienne avait fait remarquer qu'ils ne risquaient rien pour le moment, elle ne pouvait faire autrement que de la croire. A même le sol, elle s'endormit, Roupoupou venant se coucher sur son ventre comme il avait maintenant l'habitude de le faire. Son sommeil sans rêve se termina lorsqu'une explosion se fit entendre, les cris venant de toute part finissant de la réveiller totalement. Combien de temps avait-elle dormir ? Elle n'aurait su le dire mais son instinct de survie se réveilla de lui-même, la jeune femme attrapant le chat avant de courir pour se jeter à l'eau. Une fois sortie du liquide, trempée jusqu'aux os, elle se mit à courir, ne cherchant ni son reste ni à aider qui que ce soit, juste à atteindre le dôme qui s'élevait un peu plus loin. Le pauvre chat n'était qu'une victime, détestant par dessus tout l'eau. Bien entendu, puisqu'il s'agissait d'un bélua, il ne la griffait pas, mais l'envie de le faire était pourtant grande. Sa sœur n'avait aucune manière, une vraie sauvage. Néanmoins, si ses sauvageries pouvaient leur permettre de rester en vie, il ne disait pas non.

Ce n'est qu'une fois la partie protégée par les Magiciens atteinte qu'Erza se retourna, fixant les Ridere qui attaquaient. Beaucoup périraient s'ils ne se dépêchaient pas, c'était une certitude. La Réprouvée lâcha le chat, ayant mal aux jambes comme jamais. Elle souffrait de ses articulations, c'était affreux. Demain, elle en était certaine, elle aurait des courbatures dignes de ce nom. Si demain il y avait. Rien n'était sûr. Le ciel était de plus en plus menaçant, comme s'il menaçait de s'effondrer. Même dans le futur alternatif, une telle chose ne s'était pas produit. Certains gouvernaient les autres, les privant de tout sentiment positif, les privant de leur magie, mais il y avait un méchant. Là, qui était derrière tout cela ? Qui était responsable ?

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Dim 24 Aoû 2014, 00:08

Tranquillement laissant les gens se râler dessus et attendant que l'homme ai fini avec ca cape Xiérel attendait et observait les alentours. Tout se petit monde se regroupement de personne ne lui pâlissait en rien un groupe plus petit ne l'aurait pas déranger mais pas autant. IL était un solitaire préférant erre dans les montagne plutôt que de se balader en ville. Rare était les chose a pouvoir l'obliger a rester dans une ville contre son gré. Pourtant il attendait cette fois observant et gardant le silence. Quand le jeune homme avait fini de se sécher et lui rendait d'un air gène la cape, le réprouve ne pouvait que sourire amicalement et jetait avec négligence sa cape sur son épaule. Il ne se souciait pas e mouiller son vêtement le sécher ne serais pas un problème une fois en sécurité, car oui la pour lui il faisait une cible évidente. Une proie facile. Comme un jeune éléphant blesser a la patte au milieu d'un territoire hostile. Oui c'était exactement a cela que faisait penser se groupe au yeux du Réprouve.

Perdu dans ses pensés il c'était fait surprendre par les paroles de la dame qu'il avait surveille quelque minute plutôt. Il l'écoutait attentivement et haussait un sourcil a la mention du nom de Taiji ....une Parente de Enzel? Tien comme par hasarde. Un sourire remplit d'ironie se laissait dessiner sur ses lèvre et il se promettait de garder un oeil sur la dame. Le peu qu'Enzel avait dit sur sa famille n'avait pas était très positive alors mieux valait être prudent. Dans tout les cas se qu'elle semblait dire était tout a fait compréhensible. Rassembler du monde trouvé des navires et se lancer dans un voyage de plusieurs heure en direction des territoire des magicien ... oui c'était clair se qu'elle avait dit mais simple, Xiérel en doutait. Déjà qu'en temps de paix cela aurait été compliqué d'organisé un telle voyage avec un nombre important de personne sans la moindre escorte. Les menace était nombreuse. Alors la en temps de crise traqué et apeuré ...sa n'aller pas être la joie du tout et rien de bien facile. Un soupirait d'agacement avait pu transpercer les lèvre du Réprouve. Pourquoi jamais rien dans se monde ne pouvait être fait avec calme et patiente. Foutu guerre va.

En effet malgré ses attrait pour le combat le réprouve n'était pas  grand fan de la guerre s'il pouvait l'évité il l'aurais fait sauf que la c'était littéralement le monde qui était en guerre et qui luttait pour sa survie alors même s'il n'aurait pas voulu, il se retrouvé mêler a tout ça après tout il faisait aussi partie de se monde. Pourtant il ne voyait pas en quoi son expérience pourrait aider a rassembler des gens et trouver des bateau ...quoi que. Il ne pensait peut être pas être taillé pour diriger un grand groupe de personne et il était piètre marin mais pour se qui était d'organisé les vivres la il pourrait faire quelque chose. Malgré les temps dur les bois regorgé de vivre qui ne demandait qu'a être trouver et cueillait mais le problème c'est que le temps leur manqué. Soit ils prendraient se qu'ils trouveraient et au premier signe de danger partiraient avec leur butin rejoindre la rivière ...en Espérant que les bateau soit la a temps.  

Pourtant la foret n'était pas al seul a regorge de vivre. La ville Avalon aussi. Toute cette nourriture laissé derrière et abandonné autant qu'elle serve a nouveau. Le vole mal ? Tuer l'était aussi et au yeux de Ridere les créature sur cette planète était mal aussi. Alors oui voler pouvait être mal mais en temps de guerre ou de crise le mal et le bien n'existait plus il n'y avait plus que le chaos et le néant et le vol alors était le dernier des soucis.

Alors que tout le monde se mettait a bouger, Xiérel repérait une bande de quatre gosses d'ont personne ne semblait s'inquiété . Il connaissait se genre de gamin des gamins des rue des orphelins. Autrement dit des gosses ayant la main leste et arrivant a se faufilé absolument partout. Alors que eux aussi s'apprêtait a allé en ville il les arrêtait en déposant ses main sur les épaules de deux d'entre eux. Il avait arrêter net les deux plus grand des quatre et les plus jeunes eux s'arrêtait aussi en voyant que leur "grand frère " ne suivaient pas. Le réprouve s'accroupissait pour être a leur hauteur et les gamins le regarder d'un ai interloqué.

" Je sais exactement se que vous comptez faire les mioches et vous aller m'écoutez attentivement. Parmi toute ses grande personne aussi étrange que cela puisse être mais vous faite partie de ceux qui se rende le mieux compte du danger de la situation. Alors oui vous pouvez aller en ville détrousser la nourriture au gens et fuir dans la foret mais dans se cas il est fort possible que dans deux ou trois jours les Rideres vous trouve et vous fasse la peau. A votre place moi qui tien a ma peau je piquerait la nourriture dans les maison abandonné et je reviendrait avec des sac ou même des brouettes pleine ici aussi vite que possible."

Les gosses se regardait les un au autres semblant hésitait puis après quelque seconde de réflexion inclinait la tête pour dire qu'ils étaient d'accord. Sur leur accord Xiérel relâchait sa prise sur les épaules des deux ainé et se relevait les laissant filer avant de jeter son regarde qui était tout face au gosse redevenir glacial et le diriger sur deux homme bâtie comme des ours.

"Aller filer un coup de main au gosse si vous voulez être sur d'avoir de quoi manger."


Les deux gars qui n'avait pas vraiment voulu bouger de la rivière semblait vouloir répliqué quelque chose mais se reforgné quand la cape sur l'épaule du réprouve tombait pour laisser a leur vue les deux poigné de ses épée et au vue du regarde du Réprouve les deux hommes savaient qu'il n'hésiterait pas à les utiliser. C'était a cette vue qu'il se dirigeait eu aussi au pas de cours vers la ville. Le regarde froid de Xiérel se posait a présent sur un groupe d'individu qui avait assisté a tout mais sembler pas vouloir bouger. Pourtant Xiérel n'avait eu pas grand mal a les faire bouger et a les emmener à la lisière de la foret

Les heures s'écoulait et les les substitue de panier se remplissait au fur et a mesure. Une fois les "panier" de la petite bande remplis et couvert d'écorchure a force de grimper au arbre ou encore d'affronter les ronces le groupe de cueuilleur ou le Réprouve faisait partie décidait de retourne au point de rendez vous. Il n'avait pas du attendre longtemps pour vois les première voiles flotter et accoster et sans un mot les gens montait déjà a bord et installer les vivre un peu en retraite pour évité les voles, facilité la surveillance et surtout évité de les gâcher en les écrasant ou autre. Une fois tout les gens a bord les bateau mettait les voiles même si certain insisté sur le fait que c'était des navires et non des bateau ...pourquoi pas de bâtiment de guerre temps qu'on y est ....

Une fois a bord Xiérel après avoir écouté la magicienne s'isolé ou du moins autant qu'il le pouvait se mettant dos au rambarde à l'arrière du bateau et somnolant. La magicien avait dit qu'il serais protéger pendant un certain temps. A sa grande surprise Xiérel devait avoué que la magicienne avait eu raison car après plusieurs heures de navigation dans les eau de la Riviere les premier vrai problèmes commençait et c'était en entendant une explosion non loin de la rivière que Xiérel rouvrait les yeux. Donc en effet dame Taiji avait dit vrai quelque heure de paix ...mais pas plus ...

Tout les sens en alerte Xiérel c'était diriger vers l'avant du bateau pour voir se qui se passait mais a peine arriver qu'il entendait quelqu'un crié de sauter et que les gens se presser de quitter les bateau et de sauté a l'eau. Ils se bousculaient ne prêtant plus attention au gens autour d'eux chaqu'un voulant sauvé sa peau avant l'autre et ne pas rester sur "ses cible " flottant plus longtemps que nécessaire. C'était sûrement stupide de sa part mais Xiérel avait voulu être sur d'être le dernier a sauté alors il était rester sur le bateau pressant les gens et c'est alors qu'il soulevait un enfant pour l'aider a nager et pressait une quelque individu que le bateau entrée en pleine ligne de vue des Rideres et qu'une explosion retentissait en plein sur le navire projetant les dernier a bord dans l'eau et faisant voler en éclat le pont du bateau.

Quand le réprouve toujours l'enfant dans ses bras percutait l'eau, son dos lui envoyait une décharge de douleur car c'était belle et bien avec son dos qu'il avait atterri dans l'eau et peut être même heureusement qu'il avait atterri sur le dos, car c'était cette douleur fulgurante et lacérant qui l'empêcher de se noyer sous l'effet assourdissant de l'explosion. A grand mal il arrivait a rejoindre la berge avec seulement un bras pendant que l'autre maintenant l'enfant en dehors de l'eau. Arrivait sur la terre ferme il se traînait sur la terre et le sable c'était seulement a se moment qu'il se rendait compte du sang sur son ventre et sur son côté droit pourtant il ne sentait aucune douleur et alors qu'il vérifié si l'enfant aller bien il se rendait compte d'ou le sang provenait non pas de lui mais de l'enfant qui avait subit les dégât de l'explosion et c'était retrouvé avec plusieurs morceau de poids dans le corps . L'enfant était mort lors de l'explosion et au moins il était partie sans douleur et sans avoir besoin de voir le morbide spectacle qui suivait des gens qui se noyait et de bateau qui sombrait laissant derrière eux que les quelque maigre fruit flottait a la surface de l'eau.

Lentement le réprouvé déposait l'enfant sur la terre et le recouvrait de sa cape trempé avant de faire quelque pas et de se laisse entièrement tomber et respirait un peu.

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Dim 24 Aoû 2014, 10:34


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence - Page 2 758477PNJEventLac

La panique régnait, des cris résonnaient. Mitsuko avait ouvert de larges ailes d'un blanc immaculé, celles-ci pouvant aisément la faire passer pour un ange, volant vers les terres des magiciens. Seulement, sur ce qui s'avérait être le chemin de la protection, le chemin de la vie, un phénomène étrange se produisit. Le monde prit une matière étrange, comme s'il était en train de sombrer dans le néant. Elle tomba, ses ailes ne la portant plus. Sur la terre ferme, elle se retourna, allongée sur le dos pour observer ce qu'il se passait. S'il s'agissait de la fin, alors elle voulait l'affronter en face. Ce monde était un tout, complexe, harmonieux, parfois cruel, et comme tout, s'il avait un commencement, peut-être devrait-il avoir une fin. La fin. La magicienne sentit sa magie faiblir avant qu'elle ne finisse par disparaître totalement. C'était étrange mais cette impression en entraîna une autre : sa magie allait nourrir une cause bien plus grande. Autour d'elle, les êtres qui étaient revenus à la vie commencèrent à disparaître, leur corps se mouvant lentement pour devenir invisibles, partant vers un endroit inconnu, disparaissant dans les cieux. La jeune femme ne savait qu'en penser. Que se passait-il ? Le silence régnait en maître absolu. Derrière la coupole, les individus s'étaient tous réunis, en silence, fixant l'horizon, fixant le ciel, dans l'attente de quelque chose, en l'attente de l'accomplissement de ce qui devait arriver. Il n'y avait plus autres pensées que celles qui avaient pour thème le devenir du monde. Les pères tenaient l'épaule de leur fils, les femmes serraient la main de leur époux. Tous les êtres, l'humanité entière, tournée vers ce seul point, vers un avenir encore incertain. Combien de temps passa, des larmes s'échappant des yeux des plus sensibles sans qu'ils ne puissent savoir s'il s'agissait de larmes de joie ou de larmes de tristesse. Combien de temps, combien de secondes, de minutes, d'heures ? Tout semblait n'avoir aucune valeur et tellement à la fois. Un paradoxe véritable. La tension s'intensifiait, encore plus, toujours plus, jusqu'à ce que la fin se dévoile.

Un vent violent parcourut les terres des magiciens, semblant provenir de par delà les montagnes, de par delà les plaines. Les cheveux volèrent, les vêtements battant frénétiquement la peau de ceux à qui ils appartenaient, suivant le rythme de cet air déchaîné. Puis, un bruit de cristal se fit entendre, le ciel nuageux, d'un bleu hypnotisant, se détruisant d'un seul et unique coup, tombant sur les terres du Yin et du Yang en poussière d'étoiles scintillante. La magie bleue, réduite en confettis de puissance. Mitsuko se releva, ayant à présent la force de le faire. Elle fit quelques pas, levant ses paumes de mains vers elle, la magie luisant sur son corps à mesure que la pluie s'abattait, une pluie magique. Le soleil naquit, renaissant, chassant la lune noire, celle-ci réduite à l'état d'un point si minuscule que nul être ne pouvait plus l'observer. Les rayons de l'astre du jour vinrent caresser la terre humide, répandant une odeur merveilleuse. La nature se mouva, les plantes jusqu'ici malades retrouvant la santé en un instant. La magicienne inspira profondément, sentant l'espoir renaître dans le cœur des êtres, sentant la vie, sentant un nouveau commencement. Le monde se relevait. Les Ridere jusqu'ici destructeurs vinrent se poser sur la terre ferme, semblant bien plus humain qu'ils ne l'avaient jamais été, les cristaux bleus qui jusqu'alors étaient ancrés dans leur peau disparaissant, les laissant libres de leurs mouvements. Ils se regardèrent puis fixèrent le ciel, s'agenouillant vers l’œuvre du créateur. Enfin, il était de retour, celui qui avait façonné de sa magie les Terres du Yin et du Yang, Roi parmi les Dieux, Gardien de l'équilibre le plus absolu. Plus jamais le monde n'aurait à souffrir, plus jamais un homme pourrait s'ériger en maître ultime. Sympan. Il était le Tout. Parmi la foule, des êtres les imitèrent, s'agenouillant pour remercier. La plupart ne connaissait pas l'existence de ce divin mais qu'importe, le geste semblait naturel. Ils étaient tous en vie, les massacres avaient cessé. Les larmes de joie s'accentuèrent, chacun retrouvant sa puissance, une puissance étrange, qui faisait que les individus se sentaient à la fois vides et pleins, vides car ils avaient mené un combat long, un combat qui laisserait des séquelles, pleins parce qu'ils ne faisaient qu'un avec le monde, la magie parcourant leurs veines.

Et de la lutte acharnée des Hommes, de ce monde qui trembla bien plus qu'il ne l'eut jamais fait, naquit pour la seconde fois le Créateur.

Pour la seconde fois, quelque part dans le monde, une voix murmura : « Et tels les plus merveilleux phœnix, ceux dont la magie créatrice a un jour bercé les premiers instants, façonneront à leur guise la manière dont ils renaîtront de leurs cendres. ». La femme sourit, perchée en haut de son balcon, admirant le paysage. Le sort en était jeté à présent. Pour le pire.

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Lun 25 Aoû 2014, 21:38


[EVENT] Partie III. Le Lac de la Transparence - Page 2 612238tumblrmvh6ru9AQh1smtq7lo1500
Pour sauver les gens.
« La fin d'un d'un cauchemar.»
Maya et Milo étaient-ils en sécurité !? Cela semblait être le cas tout du moins pour le moment... Mais l’air ambiant semblait pour nos deux compères toujours obscurs, bien que le sauvetage de Maya par Milo leur ait offert un petit moment de joie... Aussi bref fut-il. En tout cas, maintenant qu’il était ici entouré d’une sorte de protection contre les Ridere, nos deux amis en profitaient pour respirer un bon coup. Car, même si la situation semblait plus ou moins stable pour le moment. La situation était aussi toujours critique. Maya et Milo observaient les choses, il était impuissant et même s’il ne disait rien, nos deux camarades rageaient intérieurement de ne pas savoir quoi faire... Le temps de l’existence arrivait-il à sa fin !?

Pourtant, des évènements des plus étranges se mettait à se produire... Des gens se mettaient à disparaitre comme par magie... Sans doute les morts qui étaient revenu à la vie. Puis quelques instants plus tard. Un vent venait frapper le visage de Maya et de Milo, du sable et de la poussière venait en quelques sortes leurs bouché la vue pendant qu’un bruit assez similaire à du verre, mais d’une puissante bien plus imposante se faisait entendre dans le ciel. Celui-ci se déchirait d’un coup. Cela créait une pluie de poussier étoilé. Un spectacle magnifique personne ne pouvait dire le contraire, mais cela voulait-il dire quelques choses de bon ou de mauvais... Maya et Milo restait prudent sur le jugement de ce changement... Mais en observant plus longtemps le ciel on pouvait voir la lune noire qui semblait disparaitre, mais surtout elle semblait laisser place à des rayons de soleil d’une chaleur qui semblait... Divin.

Maya et Milo qui étaient assis au début de ses évènements, se levèrent presque comme un seul  homme pour observer le spectacle qui était vraiment incroyable... C’était aussi à ce moment-là que les Ridere arrivèrent, mais ils n’étaient pas comme la dernière fois, il semblait plus... Humain, moins agressif. Mais cela n’empêchait pas Maya d’être méfiante et Milo de faire un pas en arrière. Des mois de souffrance c’était produit à cause d’eux, ils y avaient eu des milliers de morts... Voir même plus, c’était un peu difficile à croire que ceux-ci avait retrouvé leurs esprits... Mais au bout de quelques instants, eux-mêmes comprenait que c’était bel et bien fini... On pouvait voir d’autre gens se mettre à genoux comme les Ridere. Milo lui n’avait pas la force de faire cela, il se laissait alors tout simplement tomber avant de pousser un grand soupir de soulagement et aussi de joie... Maya elle restait debout. Elle avait bien compris que tout c’était fini, mais avait comme du mal à l’accepter... Elle finissait alors par se tourner vers Milo avant de dire :

Tu peux m’expliquer si j’ai bien compris c’est fini ?

Oui, le bruit qu’on a entendu... Je ne suis pas sûr, mais je crois que c’est le cristal maitre.

... Ah oui ! Le truc que machin nous a parlé... Le type avec qui ne pouvais que parler en rimes ou je ne sais quoi.

Il s’appelait Azaël si mes souvenirs son bon et il avait montré que les Ridere n’étaient pas vraiment mauvais et que Sympan, nous offrait la solution grâce à un cristal entre autre.

... Oui voilà je me rappelle parfaitement maintenant... Ben quelle histoire... En tout cas, je suis heureuse que tout cela finisse bien...

Moi aussi, j’espère seulement que cela est pareil pour Yukina.

Je pense qu’il ne faut pas trop s’inquiète pour elle... Elle n’est pas partir en guerre, mais aidé Evelyn.

C’est vrai tu as raison...

Beaucoup de gens semblait vouloir la fête la fin de se cauchemar. Milo qui avait enfin réussi à se remettre sur ses deux jambes regardait ses gens et souriait... Même s’il ne se montrait pas aussi expressif que ses gens, son regard montrait de la joie... Maya qui avait enfin compris que tout était vraiment fini et qu’il y avait plus de menace se détendait enfin vraiment... Mais ne voulait pas faire la fête... Tout du moins pas ici et donc elle finissait par dire :

Bon, ce n’est pas tout ça, mais il est temps de rentrer à la maison alors... Ce n’est pas pour dire mais la fête moi je la fait dans une taverne ou la bière coule à flot.

Restait plus qu’à trouver un chemin pour faire demi-tour... Maya voulait vraiment faire la fête, mais elle voulait avant tout rentre à la maison retrouver sa cousine pour pouvoir s’amuser tous ensemble. Car, pour elle la fête cela se faisait avant tout avec la famille et les amis et pour une fois l’occasion s’y prêtait plus que jamais.


786 Mots
Résumé:
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Lun 25 Aoû 2014, 22:34

Le magicien me prend par l'épaule et m'aide à me redresser. Je sens mes côtes fragilisées me pincer dans une douleur intense. La fatigue et la souffrance du plat que je viens de me faire me font voir des couleurs étranges et me relever aussi vite me fait apparaître des petites lueurs blanches autour du champ de vision. Tout ceci participe à cet état instable que je me traine et à ma quasi perte de conscience.
J'avance avec le magicien et me rend compte que c'est une magicienne, assez grande avec une poitrine que je n'avais pas décelé jusqu'alors. Elle est plutôt mignonne avec ses fossettes et ses yeux cernés comme les miens. J'esquisse un sourire qui se fane instantanément après que ma jambe est touché le sol.
Elle dit que ça va aller, il y a des blessés plus graves et la gravité de mon accident aurait pu amener bien pire. Elle me demande comment je m'appelle et où je suis. Je lui fais quelque signe de ma main libre et comprend. Elle hoche la tête et dit que l'on verra cela quand elle m'aura installé sur un matelas pour pouvoir utiliser sa magie et ses ustensiles.
Je ne capte pas vraiment mais cela me rassure.

Après une bonne minute de marche qui m'a semblé interminable, elle me dépose sur un lit de camp en extérieur et me dit qu'elle va chercher de quoi me faire écrire et son matériel. Je hoche la tête pour lui répondre et attends, fusillant les choses alentour d'un regard presque paniqué.
J'attends et ne la vois toujours pas revenir. Je me redresse péniblement pour finalement m'assoir afin de la repérer et je la vois fixer le ciel. Son visage semble avoir perdu tout sentiment. Jamais je n'avais vu une telle expression.
Je lève mes yeux au ciel et je le vois.
Je vois ce rien qui me force à le regarder. Il est derrière ce tapis sombre et pesant.
Et je me rallonge, ne quittant pas des yeux les pires nuages que j'ai vu. Ils annoncent la fin et si c'est dans l'ordre des choses, c'est la nôtre. Je ne pourrai me convaincre qu'il s'agisse de la volonté d'un Aether, d'un vieux dragon ou d'une prophétie vieille comme le monde. Cependant, et je n'arrive pas à me l'expliquer, ce voile sombre et terrifiant me rend heureux. La fin approche et même si je n'ai rien accompli, tout me semble clair en moi. J'aime et ai aimé vivre. Je ne serai pas mort sur le champ de bataille, ni même dans les bras d'un hypothétique être aimé mais cette fin là me convient. Tout le monde dans un soupir tel ce vent qui balaie ces terres.
Au moment même où je commence à faire la paix avec mon existence, un son plus pur que n'importe quel autre son retentit. Un bruit fort qu'il pourrait résonner au-delà du ciel.

Le ciel nous tombe en poussières sur la tête, tout doucement. Je ne comprend pas et me sens vide.
J'entends des pas lourds avancer. Les écorchés s'approchent, ils sont tous prêts et ce je-ne-sais-quoi dans le ciel ne veut pas en finir avec le monde. J'ai peur mais n'arrive pas à décrocher le regard, figé.
Une goutte me tombe sur le visage et mes muscles faciaux se contracte. Puis une autre. Et une averse chaude chasse la brume du nuage brisé en éclat ainsi que ma peur et la douleur. Mon sourire s'étire machinalement, savourant chacune des gouttelettes de pluie. A chaque molécule qui impacte sur moi, mon désir d'une fin instantanée recule, laissant place à une puissante euphorie.
C'est le retour du soleil qui finit par me faire me redresser, libéré de toutes les entraves que la blessure m'avait procuré, me joignant aux écorchés. Je les vois avec leurs vrais visages, de grandes personnes, presque aussi grandes que moi une fois agenouillées. Les voir ainsi me procure une drôle de sensation. Ils sont tellement solennelles que je ne peux qu'espérer que ces hommes soient dans la vérité. Ils sont en paix, libres à nouveau et les voir ainsi m'humidifie les yeux. Je n'arrive pas à comprendre l'entièreté de leur sentiment à l'heure actuelle. Mais le peu d'empathie dont je suis capable me renverse.
Je les envie, eux qui ont trouvé la raison de leur existence. Cependant, je ne perds pas espoir, je ne veux plus perdre espoir. Je pense encore à Lilith. Et à mes parents.

Je ne sais pas quand véritablement je reprend conscience de qui et où je suis. Je m'en rend compte une fois que je suis sur la route vers une direction qui n'a pas tant d'importance. Mes pas sont francs, dirigés par un esprit qui est ailleurs.
Je crois que j'ai besoin d'un peu de repos...
Et d'une pomme bien fraiche.

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Lun 25 Aoû 2014, 22:48

Erza craignait pour la suite, même si, à vrai dire, elle avait toujours cette façon de vivre bien à elle qui la mettait à l'abri d'une angoisse trop importante. Dans le feu de l'action, elle ne réfléchissait plus à rien, agissant simplement. Mais quand le calme s'installait de nouveau, ses démons réapparaissaient. Elle avait réussi à les calmer, jadis, avec l'alcool, mais, à présent qu'elle avait décidé de stopper ses déboires, tout était bien plus compliqué. Aussi, elle détourna les yeux de ce ciel affreux, faisant un petit signe de la main au chat, à ce Roupoupou qui semblait toujours croiser sa route. Si elle avait eu un peu plus de jugeote, peut-être se serait-elle dit que la chose n'était pas normale, mais elle n'y pensait pas, comme si son désir d'avoir voulu oublier son passé en arrivant dans le présent la privait de certaines facultés. L'oubli. C'était si simple d'oublier, de refouler au fond de son esprit les traumatismes d'un passé difficile. La jeune femme n'avait que faire de ce qu'elle avait été, de ce qu'elle avait vécu. Elle n'en retenait qu'un homme, celui qui lui avait fait office de père lorsque sa mère était morte, celui-là même qui portait le deuil d'une divinité éteinte. Elle soupira. Pourquoi pensait-elle à cela ? Il valait mieux qu'elle parte se chercher de quoi manger, boire et un toit. C'était le plus important pour le moment, la survie.

Elle allait réellement partir mais Roupoupou se mit à miauler. Elle n'y aurait pas prêté attention si, en regardant les alentours, elle n'avait pas vu les yeux de ceux qui se trouvaient à ses côtés. Ils étaient rivés vers un point, comme si une femme splendide s'était déshabillée en haut des montagnes. La réprouvée sentit pourtant que ce n'était pas anodin et tourna la tête dans la même direction qu'eux. « Qu'est ce que ? ». Le ciel changeait, le monde changeait. Un long frisson la parcourut, un frisson de joie. Elle n'aurait su décrire cette sensation qui fut sienne, comme si Æther avait pris possession de son esprit pour lui indiquer que c'était la fin, la fin du chaos, la fin du règne des Ridere, la fin de la misère, la fin des massacres. C'était le début d'une nouvelle ère. Car oui, chaque ère qui rythmait les terres du Yin et du Yang se terminait toujours sur une catastrophe qui prenait fin, une énorme catastrophe. Erza avait vécu dans ce futur alternatif qui avait disparu, elle savait, savait que ce qu'ils avaient vécu était le pire événement que le monde ait un jour connu. A moins que... Puisque tout se stoppait à présent, peut-être que non. Qu'importe. Peut-être qu'elle vivait trop simplement, ne prenant pas conscience de la douleur qui avait parcouru chaque être, n'ayant toujours pas conscience de sa propre mort durant quelques secondes. Le chat l'avait sauvé. Son frère l'avait sauvé.

Une sorte de poussière étincelante tombait du ciel, ne s'occupant guère de la protection des magiciens. Erza aurait pu s'apercevoir du retour de la magie si la sienne n'avait pas été si faible. Néanmoins, malgré cette absence de changement de ce côté là, elle se sentit bien, comme si elle était actuellement plus vivante qu'elle ne l'avait jamais été. Une paix intérieure, l'espoir. Elle sentait ces sentiments l'envahir, comme calmant le démon qui était en elle, calmant ses doutes, ses craintes. Tout irait bien à présent, elle en était certaine. « Je n'ai pas osé t'approcher plus tôt. Je sais ce que tu dois ressentir. Je t'observais lorsque j'étais un esprit. Ta vie n'a pas été facile et tu te sens rejetée. Peut-être est-ce là le propre de tous les réprouvés. Mais tu es particulière, tu m'es particulière. ». La jeune femme leva les yeux vers le visage de cette femme Taiji. Elle ne savait comment réagir devant ces paroles. « Erza, je ne veux te forcer à rien mais je sais que ton existence ne te convient pas tant que cela. ». « Si, parfaitement. ». Elle avait répondu sèchement, s'attendant à ce que la magicienne s'en aille. Mais au lieu de cela elle lui sourit. « Comme je te l'ai dit, je ne te force en rien, mais si tu as besoin d'aide, d'une oreille attentive, je serai toujours là pour toi. Ou si tu veux... apprendre à écrire par exemple. ». La jeune femme rit avant de tourner les talons, laissant la réprouvée avec un air hébété sur le visage.

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Sam 30 Aoû 2014, 09:27

Le démon accéléra encore le pas. Elle devait vivre, ils devaient vivre, tous les deux, encore longtemps. Plus il y pensait, plus ce qu’il ressentait pour cette petite Orine était confus… Lorsqu’il l’avait enlevée alors qu’elle n’était qu’une jeune pousse, mais qui promettait un jour d’éclore en une magnifique fleur, il n’avait ressentit que du désir. L’envie de posséder cet être de pureté et de beauté, rien qu’à lui… Puis il avait été… touché par sa grâce, son innocence, son petit air de ne rien comprendre mais de toujours sourire quoi qu’il arrive… Phsysalia était parvenue à briser en lui quelque chose qu’il n’avait jamais éprouvé auparavant, même de son vivant. Elle était sa faiblesse, mais aussi sa force. Il l’a pensait son esclave, mais ne l’était-il finalement pas devenue au fil des années ? Prêt à se damner pour la voir heureuse, en sureté. Et finalement, ce sentiment était né en lui, imposé dans son cœur et sa conscience… sans qu’il ne puisse s’y opposer. Il n’était plus depuis longtemps un véritable alfar, mais il n’était plus non plus tout à fait un démon… Phsysalia… Elle qui avait laissé ses sentiments les plus beaux et les plus pures s’éprendre de son ravisseur, qu’elle n’avait jamais vu comme tel de toutes les manières. Pouvait-on dire qu’elle était heureuse de cette vie ? La petite ne se souvenait que vaguement de sa vie d’avant et ne savait même plus si elle la regrettait ou désirais la retrouver… Mais elle l’aimait, lui, le démon, et espérait un jour pouvoir déceler ce même sentiment chez cet homme de force, secrètement. Paraître stupide avait toujours été sa protection, son cocoon mental… et cette pensée qu’elle s’imposait avait fini par devenir réalité… Étais-ce un état à jamais figé dans les parchemins du temps ? Seul l’avenir le lui dirait, et pour le moment, ce futur semblait plus qu’incertain…

Ils étaient parvenus non sans mal jusqu’à la coupole. Des cris retentissaient de tous les côtés. Essoufflés, elle ne lâchait pas la main de son Maître, sans se douter de cet effet si troublant qu’elle venait de créer en lui. Ressentait-il de la joie à tenir ainsi les fragiles doigts de cet être qui lui était cher ? Ou bien était-il seulement soulager de se croire en sécurité ? Peut importe, au final. Il se sentit alors attiré par une force étrange et son regard se fixa dans une direction. L’orage grondait de plus en plus fort et avait finit par éclater… une pluie magique s’était abattue sur le monde. Tous regardaient dans la même direction, et il fut surpris de constater que les Rideres s’étaient agenouillés… Ces êtres de destructions… ne semblaient plus aussi monstrueux comme cela… D’autres posèrent genoux à terre à leurs tours et il sentit Phsysalia tomber à ses côtés, les yeux au ciel. La magie revenaient en eux… mais pas seulement… Partout autour, des hommes disparaissent tandis que d’autres s’étaient mit à pleurer doucement… Bien plus que la magie, c’était la vie qui revenait sur ce monde. L’Orine pleurait sans trop savoir pourquoi, mais se sentait étrangement heureuse… Tous partageaient un moment unique dans l’histoire de cet univers… La fin du chaos… la fin du malheur… Une nouvelle ère venait de commencer sous leurs regards ébahis. Et le démon serra un peu plus fort la main de Phsysalia, allant jusqu’à entourer de ses bras protecteurs son cadeau des Aetheri… Puis ses grandes ailes s’étendirent dans son dos, soulevant sa cape et dévoilant sa véritable nature démoniaque. Ils étaient encore tous émerveillés par ce spectacle, mais le temps viendrait où ils se rendraient compte qu’un être du mal était parmi eux, et il lui faudra fuir… L’Orine, elle, ne pensait pas à demain. Elle était simplement en joie, à l’abri dans ses bras, sentant toute sa petite magie revenir dans son fragile corps. L’enfant avait traversée bien des épreuves, qu’elle ne comprenait pas pour la plupart et ne cherchait pas à comprendre. Tout ceci signifiait qu’elle allait pouvoir rentrer chez elle, retrouver Olwë et continuer son ancienne vie… Tout ce qu’elle désirait.

Mais son Maître se posait bien d’autres questions… Il avait changé, cela devait se voir. Son regard sur Phsysalia ne devait plus être purement possessif… et les autres démons le verraient. Peut-être même qu’ils essaieront de la tuer ou pire encore… Et la question de son retour en Enfer et sur son domaine se posait plus que jamais. Il voulait la voir heureuse, libre de ses choix, veiller sur elle… et oui, il se l’était avoué… l’aimer… Des activités qui n’étaient absolument pas celles d’un authentique démon. L’ancien alfar se posait bien des questions et la peur naquit en son cœur… Bientôt, il devra prendre une décision, peut être douloureuse… Mais il était prêt à tout pour son bonheur. Et pour l’instant, il se contentait de la serrer dans ses bras, ignorant les quelques souffles qui s’élevaient de la foule, et présageant sa prochaine fuite…

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