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 [EVENT] Partie II. Stenfek

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Mar 22 Juil 2014, 22:49

Le rouquin se figea un bref instant à la vue des ailes majestueuses de l'Ange s'approchant, se perdant dans la contemplation de ces plumes d'un blanc immaculé attestant la puissance et la vertu de l'homme blond. Puis il s'écarta, humblement, son insignifiance doucement rappelée par la prestance de l'Archange Véritable, le laissant soigner les blessures aussi bien physiques que mentales de la jeune victime, son regard ne parvenant guère à se détacher de l'envoyé des cieux. Celui-ci avait beau user de sa magie pour soigner uniquement la jeune femme, sa présence semblait également calmer les ardeurs folles du Tiregan, dont la colère se muait en une étrange fascination. Et ce ne fut que lorsque l'Ange blond s'envola à tire d'aile qu'il s'extirpa de cet étrange état second et qu'il sursauta, sentant les mains d'une tierce personne s'appliquer sur son flanc. Et quand bien même les intentions de la demoiselle étaient louables, le rouquin dut se retenir à grand peine de la foudroyer du regard, son instinct lui dictant de s'éloigner le plus rapidement possible de quiconque approchant autant sa magie de son point faible, qui se situait à peine quelques centimètres plus bas que la balafre sanguinolente tracée par l'acier démoniaque.

Se contraignant au calme, Feyd ne put qu'éprouver un soupçon de culpabilité lorsque la jeune femme qui avait entrepris de soigner sa blessure se redressa et lui adressa un sourire satisfait. Machinalement, il tâta de ses doigts son flanc, à présent indemne de toute blessure, avant de rendre un sourire maladroit à la jeune femme, qui se détourna cependant rapidement, avisant un loup au pelage sombre, sans lui laisser le temps de la remercier en bonne et due forme. Aurait-il été seul, il n'aurait guère hésité à se lancer à la suite de la jeune femme aux oreilles pointues, mais il demeurait conscient de la situation de la demoiselle qu'il avait arrachée aux griffes de ses agresseurs et ne tenait guère à l'abandonner après une aussi terrible épreuve, quand bien même elle avait reçu l'aide de l'Archange. Aussi finit-il par s'approcher de la demoiselle blonde veillée par l'un des soldats de la ville, et mit un genou à terre, à son côté.

« Ca va aller ?  »

La question, autant adressée au Réprouvé qu'à la jeune femme ne trouva pas sa réponse dans l'immédiat, le jeune homme faisant subitement volte-face en entendant le pas précipité de plusieurs individus s'approcher, brandissant son fer. Mais les nouveaux venus s'avérèrent également dotés d'ailes bicolores, et s'ils se précipitèrent vers la demoiselle blonde et le Tiregan, ce ne fut guère dans l'idée de mettre fin à leurs jours. Mais ce qui surprit davantage le rouquin fut la lueur reconnaissante qu'il décela dans les prunelles de plusieurs de ces nouveaux venus, de même que les mots qui lui adressa celui qui semblait les mener.

« Merci à vous d'avoir aidé l'une des filles de Maëlith. »

Dubitatif, le jeune homme baissa son arme, son esprit cherchant furieusement à traduire les propos que venait de lui tenir le Réprouvé. Certaines notions de ce temps lui échappaient encore, même après autant de temps, et il ne put faire l'association entre le peuple des Orines et le nom de Maëlith qu'au bout de plusieurs secondes de réflexion intense. Non seulement il semblait que le Vaakum l'avait dépourvu de toutes ses capacités physiques et magiques, mais qu'il avait également ralenti bon nombre de ses neurones. Néanmoins guère habitué à recevoir de telles félicitations, le rouquin, généralement taciturne en public, se détourna avec un signe du chef, posant à nouveau son regard sur la jeune femme blonde.

« Faut qu'on la conduise dans un lieu sûr, histoire d'éviter que ça s'reproduise, fit-il finalement, préférant revenir à des considérations pragmatiques plutôt que de s'attarder sur des félicitations qui l'embarrassaient plus qu'elles ne lui faisaient plaisir. »

Que l'Archange ait guéri la demoiselle était une chose, qu'elle évite de se faire agresser par le premier truc un tant soit peu maléfique passant dans le coin en était une autre. Puisqu'il était peu probable que la demoiselle puisse ou même sache se battre, autant l'emmener auprès des autres civils réfugiés, protégés par les forces armées de Stenfek.

« Venez, les invita le Réprouvé après avoir acquiescé d'un signe de la tête. »

Le rouquin esquissa un geste, prêt à tendre la main à la demoiselle. Mais un cri l'en dissuada, s'élevant de la gorge de l'un des soldats Réprouvés qui les avaient rejoints, avant que son corps, inerte, ne heurte le sol à quelques pas de Sayna. La dragonne gronda, alors que déboulait de la rue voisine une demi-douzaine de Sorciers, lançant à l'envi des sorts de magie noire, propageant maladies et souffrances.

« Protégez l'Orine ! cria l'un des soldats réprouvés.
- Vite, par ici ! pressa un autre, indiquant une ruelle de la pointe de sa lance. »

Le jeune homme hésita un bref instant. Les chiffres parlaient d'eux-mêmes, les Sorciers n'allaient guère l'emporter dans cet affrontement. Pourtant... son sang de Tiregan bouillait encore dans ses veines, et faisant fi des attentes des uns et des autres, il se jeta à corps perdu dans la bataille.

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Ven 25 Juil 2014, 22:33

Tous les évènements qui venaient de se produire s'étaient déroulés beaucoup trop rapidement pour l'esprit de la pauvre petite orine. Alors qu'une douce chaleur envahissait son corps et son esprit, les souvenirs et les bobos douloureux que lui avait causés ces méchants démons lui semblaient plus lointains. Elle ne comprenait pas pourquoi elle avait du danser de cette façon qui faisait mal et pourquoi ces hommes aux physiques bizarroïdes l'avait obligée à se dandiner de la sorte, pourquoi elle, qui était si gentille avec tout le monde ! Phsysalia avait toujours vécue à l'abri de toute forme de mal et pour elle, le monde n'était que beauté et amour. La violence, la douleur, la tristesse... toutes ces choses lui était totalement étrangères voir même inconcevables. Elle regardais avec de grands yeux vides le beau monsieur avec de grandes ailes blanches et se sentais bien au creux d'elles. Son esprit tentait la lourde tâche, presque impossible, de lui activer suffisamment de neurones nécessaires à la compréhension de ce qui se déroulait autour d'elle. Ou du moins suffisamment pour qu'elle se décide à fuir ce lieu qui était dangereux pour sa vie.

Avec un peu de concentration, la jeune blonde reconnu le fait qu'elle faillit mourir si un garçon aux cheveux de la même couleur que des carottes n'était pas venue la sauver et n'avait pas enlevé la tête du monsieur qui riait fort, de ses épaules. Puis un gros lézard avec de grandes qui vole les avait emmené avant de les déposer ici, là où le beau monsieur gentil l'a soignée. Elle n'avait plus mal mais elle avait peur, même si les raisons ne lui était pas vraiment évidente, elle qui n'avait jamais eu à vivre un pareil traumatisme. Pour une toute autre personne, la réaction logique aurait été d'être prit d'une terreur sans nom. Mais pour Phsysalia, pour qui la simple existence du mal était quelque chose d'impossible à concevoir, ces messieurs étranges avaient juste voulus jouer avec elle mais l'avait fait un peu à la manière d'un gros chien turbulent. Voilà la conclusion qu'avait tiré son esprit de simplette de tout ce qui venait de lui arriver. Et la petite orine se sentis alors toute triste que le monsieur qui riait fort ait perdu sa tête à cause du jeune homme roux.

Alors, quand celui-ci lui demanda si elle allait bien, elle resta la bouche grande ouverte, ne sachant ce qu'elle devait répondre. Et il fait dire que l'information mit également plusieurs minutes à être analysé par son cerveau, et que le temps que celui-ci trouve quelle en devait être la réponse, le garçon était déjà partit. Décidément, tout cela était bien trop compliqué pour elle et Phsysalia décida de faire la seule chose pour laquelle elle semblait douée. Arboré un grand sourire niais et regarder ceux qui lui parlait avec de grands yeux innocents. Oui, elle avait alors l'air d'une parfaite petite cruche angélique, mais c'était encore l'expression qui lui allait le mieux. Vient ensuite quelques hommes qui eut aussi avaient des ailes, mais colorés cette fois, et la blondinette se demanda si c'était une mode par ici et si elle aussi pourrait en avoir des jolies. Ils remercièrent alors le poil de carotte d'avoir sauver l'une des filles de Maëlith, et il fallut bien cinq bonnes minutes à la demoiselle pour comprendre que l'on parlait d'elle. Une question se fit alors dans sa jeune tête d'ignorante. Qui était Maëlith ? Elle ne se rappelait pas l'avoir déjà rencontrée... Et pourquoi les hommes ailés avaient-ils dit qu'elle était l'une de ses filles ? Phsysalia n'avait ni sœur ni mère !

Puis, sans qu'elle ait eu le temps de prononcer le moindre mot, tout ce beau monde décida qu'il fallait la protéger et la mettre en lieu sûre. Elle allait donc se lever, flattée que l'on prenne autant soin d'elle, quand pleins de bonhommes arrivèrent aux aussi, et ils lui semblaient tous très agités. Le rouquin vola loin d'elle et la petite innocente prit cela pour un spectacle et applaudit la performance d'enthousiasme. Et ce fut un véritable festival qui commença, pleins de sons et lumières. Enchantée, l'Orine regardait tout cela toujours assise sur le sol, des yeux émerveillés. Mais un de ces hommes oiseaux arriva tout essoufflé et de la confiture rouge sur la tête devant elle. << - Mademoiselle ! Il vous faut vous mettre à l'abri ! Suivez-moi ! >>. Il lui tendit alors la main, que la jeune fille prit machinalement, afin de se remettre sur ses deux jambes. Elle ne comprenait pas pourquoi on l'emmenait loin des festivités mais oublia de poser cette question, se contentant de suivre son guide dans une petite ruelle éloignée de tout. << - Je vous protègerais, ma Dame ! Allez-vous bien ? >>. Elle le fixa à nouveau de ses grands yeux idiots et vides, de la salive lui coulant presque sur le coin de la bouche, et lui répondit au bout de trois minutes, se souvenant du nom de la mère qu'on lui avait attribué. << - C'est qui Maëlith ? >>. Et elle continua à le regarder, attendant une quelconque réponse, ayant déjà presque oublié où elle se trouvait et ce qu'il s'était passé un peu plus tôt.

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Sam 26 Juil 2014, 12:21



Aaliah n’appréciait pas vraiment sa position, pas qu’elle fut hautement inconfortable, mais principalement parce qu’elle n’aimait guère se trouver dans une situation aussi rabaisante. Elle avait tout de même sa fierté et celle-ci était plus mise à mal par le démon un peu trop fier lui aussi. Heureusement, elle pouvait compter sur sa louve pour revenir rapidement avec de l’aide… ou pas. A première vue, ce n’était pas flagrant. Elle remarqua bien la présence d’un second loup, mais pas celle d’un humain, quelle que fût sa race. Les deux canidés s’empressèrent d’attaquer son bourreau qui n’eut pas le temps de se remettre de son agression puisqu’un jet de flamme l’enveloppa aussitôt. L’Ombre n’était pas sûre de bien comprendre tout ce qui se passait, mais elle ne chercha pas à en savoir plus lorsqu’elle sentit la poudre se soulever légèrement. Rassemblant ses forces et mordant sur sa chique pour ignorer la douleur, elle rampa sur le sol pour s’éloigner de sa prison. Une femme lui apparut alors pour lui demander si elle pouvait se lever. La gardienne en fut décontenancée un instant, essayant vainement de comprendre depuis quand celle-ci était là et si elle était capable de se redresser.

« Oui, oui, je peux, pas de soucis » lui répondit-elle en se redressant sur ses jambes.

Certes, elle avait un peu parlé trop vite, mais l’Ombre n’était pas du genre à dire franchement que : oui, de l’aide serait bienvenue. Son dos était douloureux et elle avait encore l’impression de porter le poids du démon et de la poutre. Ses jambes tremblaient aussi un peu, étant passé de la position couchée à une position debout un peu trop rapidement. Elle avait l’impression d’avoir pris cent ans d’un seul coup et d’avoir le dos vouté d’une vieille femme bicentenaire. Elle s’agrippa dans un réflexe d’équilibre à la jeune femme qui venait de la sortir de là pour éviter de retomber sur les genoux. Bienveillante, celle-ci lui passa un bras et l’aida à s’éloigner du démon dont elle ignorait si le feu l’avait emporté ou non. D’habitude, la gardienne aurait probablement foncé dans le tas pour essayer d’achever son bourreau, mais elle ne se sentait pas vraiment capable de manier l’épée tout de suite. L’Ombre se laissa guider, tentant tout de même de récupérer un semblant de dignité en cherchant à ne pas trop s’appuyer sur les épaules de l’elfe.  

Eloignée momentanément de la source du danger, Aaliah passa une main sur son front pour en chasser le sang poisseux qui lui collait désagréablement les sourcils et quelques mèches de cheveux.  La plaie était quelque peu douloureuse, mais elle avait connu pis et ce n’était pas vraiment le lieu pour s’apitoyer sur une blessure gênante. Cependant, Alicia la Réprouvé les avait rapidement rejoins et sans qu’elle lui demandât quelque chose, lui déclara qu’elle allait la soigner. Aaliah aurait bien protesté en disant qu’elle était capable de se débrouiller sans soin ; assurément, elle appréciait plus de souffrir en martyre que d’accepter un peu d’attention sur ses blessures. Il était toutefois indéniable que pour affronter les ennemis de Stenfek, il valait mieux être en meilleur forme. Elle se tut donc et laissa la faible magie de la réprouvée apaiser ses douleurs.

« Merci » se contenta-t-elle de murmure en se rappelant quelque cours de politesse.

Puis, elle se retourna vers l’elfe qui l’avait également aidé en se rendant compte qu’elle ne l’avait pas remercier non plus pour son intervention. La gardienne n’était pas habitué à aimable, mais dans une telle situation, il valait mieux rester en bon terme avec ces sauveurs que de s’en faire détester.

« Merci à vous aussi pour votre aide, lui dit-elle alors sur un ton franc et aimable, ce qui était plutôt rare. Je crois que le combat n’est pas encore fini » rajouta-t-elle en remarquant l’agitation qui régnait de plus en plus au cœur de Stenfek.

Profitant que ses blessures la faisait mois souffrir, elle attrapa son épée et se dirigea vers la mêlée. Elle ne se retourna pas pour voir si la jeune femme la suivait, préférant regarder devant elle pour ne pas subir de mauvaise surprise. Elle comprit rapidement que les sorciers avaient enlevé les filles du roi Volen et les retenaient prisonnières dans une habitation. La gardienne partie à l’assaut, sans réellement avoir de plan en tête à par malmené ceux qui lui empêcherait d’avancer. Elle n’avait pas vraiment le temps de mettre en place une stratégie et elle pouvait compter sur sa louve pour mordre ses ennemis un peu trop acharné et résistant à ses assauts. Arrivée à proximité de la maison où les filles royales étaient apparemment retenues, Aaliah usa de son poignard pour balayer la défense des sorciers d’une rafale de vents. Elle souleva un nuage de poussière, qui eut l’avantage de faire toussoter les sorciers qui étaient parvenus à rester sur le sol et de les déconcentrer. Au moins, cela lui permettait de les approcher sans rencontrer un mauvais sortilège, voire de les attaquer par derrière. Ce n’était pas très élégant comme méthode, mais c’était très efficace.  Elle tenta une nouvelle rafale contre la porte de l’habitation. Elle était plus faible que la précédente, mais parvint tout de même à déloger les gongs de la porte qui s’écrasa sur le sol. Il ne restait plus qu’à trouver les filles et au vue des voix qui se plaignaient du lieu, les princesses ne devaient pas être très loin…


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Sam 26 Juil 2014, 12:45


Alors que j'attendais avec les autres, j'avais remarqué une jeune femme qui venait d'arriver. Je cherchais pendant quelque instant pourquoi elle me disait quelque chose et finalement je me souviens. Elle était avec nous quand nous avions attaqué Avalon. En même temps je ne devais pas trop m'étonner de la voir ici, elle même était une réprouvée il me semble et il était donc normal qu'elle se trouve a proximité de chez elle dans un moment pareil, enfin c'est ce que je me disais. Mais de toute manier, ça ne m'avançait pas a grand-chose, je ne connaissais toujours pas la raison réelle de ma présence ici et qui ou quoi serait nos ennemis après tout, j'espérais que celle qui nous avait réunis nous l'apprendrait bientôt.
Mais bon visiblement ce ne serait pas pour maintenant les explications, vu qu'après m'avoir juste lâché que c'était les ordres du roi, ce qui ne m'avançait pas beaucoup plus, elle s’était rapidement éloignée après qu'un homme fus venu lui parler. Je n'avais pas vraiment entendu ce qu'il s’était dit, mais j'étais presque certaine que ça avait parlé de sorcier. Mais bon je restais alors les bras croisés en attendant que la jeune femme revienne, me disant qu'elle finirait bien par nous donner les explications que l'on attendait et qu'elle nous devait au passage. Si c'était vraiment les sorciers, je me demandais bien ce qu'ils cherchaient. Après tout, c'était eux qui pouvaient être rapidement jugés coupables et non l'inverse.
Finalement, un bruit d'explosion nous était parvenu alors qu'elle revenait vers moi, comprenant que je n'aurais pas ce que je voulais, je sortis en même temps que les autres quand elle nous expliqua rapidement ce qu'il fallait faire. Aider les blessés aideras les non-combattants a ce mettre en sécurité et surtout, ce que j'allais faire personnellement, montrée a ceux qui osait s'en prendre a nous que nous n'étions pas un peu faible et qui se laissait attaquer comme ils semblaient le croire. Une fois dehors, je regardais alors ceux qui venait à nous, il ne me fallut pas longtemps pour entendre la voix d'un démon qui osait nous traiter de bâtard. Mon sang ne fit qu'un tour sur le moment.
Cette race abjecte, certains étains peuvent être les géniteurs d'un d'entre nous et ils se trouvaient devant moi. Je me souvenais alors de ce qu'un d'en autre m'avait fait subir, jamais je ne pourrais oublier et jamais je ne pourrais rester a ne rien faire. Ces pourquoi pendant que certaine personne aidais une jeune femme qui semblait en mauvaise posture et une autre qui semblait mettre rapidement a mal celui qui avait eu le malheur de l'approcher, je m'étais dirigée vers un démon qui semblait vouloir s'en prendre a une femme qui était en train de fuir sa maison qui était sur le point de s'effondrer. Utilisant mon fouet pour retenir sa main, je le fixais un moment pendant que la jeune femme mettait le plus de distance entre eux.
-Prépare toi a allée dire bonjour aux ombres. Le démon rigolait alors face à ma réplique, comme s'il ne me croyait pas capable de tenir parole, mais il faisait une grosse erreur. La rage qui m'abritait était telle que je ne répondais plus de rien, un peu comme si j'étais prise de frénésie et tout ce que je voulais, c'était le voir mort, gisant a mes pieds. Honnêtement, je ne savais pas trop comment je m'y étais prise. L'homme avait essayé de m'attaquer avec ce qu'il semblait être une masse et j'avais du alors l'esquiver un maximum, cependant rapidement mon fouet avait quitté son poignet et je m'étais retrouvé derrière, l'enroulant alors autour de son cou, j'avais tirée pour l'entrainer au sol et une fois fait, mon épée c'était planter dans sa chair.
Quelque peu essoufflée, j'entendis cependant une femme criée, visiblement elle était emprisionnier sous les décombres. Même si je voulais continuer à combattre, je n'avais pas le choix et je courus pour l'aider. Débarrassant les débris qui se trouvaient sur elle, je l'aidais alors à sortir. Âpres mettre assurée qu'elle pouvait continuer a fuir tout seul, je regardais autour de moi, une chose était certaine, il y avait encore des démons et ça me dégoutait. Rien que leur présence était pour moi une source de haine que je ne pourrais éteindre qu'une fois qu'ils seraient tous en train de bouffer les pissenlits par la racine.
Cependant la situation n'allait pas en s'arrangeant contrairement à ce que l'on pouvait croire au début. En effet, alors que la jeune femme venait de détruire un des démons, j'entendis quelque chose qui augmentait ma rage. Les Filles du roi venaient d'être enlevées par les sorciers. Est-ce que c'était ça qu'il cherchait depuis le début ? Profiter d'un chaos ambiant pour s'en prendre à elle. Mais déjà pourquoi est-ce qu'elle n'avait pas été protégée comme il le fallait ? Elles avaient quand même un titre. Donc elles devaient avoir à leur cotée les meilleurs gardes que l'on pouvait trouver et puis il y avait autre chose. Je n'avais pas vraiment songé à ça au début, mais finalement ou était donc leur père ?
Certes, je ne disais pas qu'il nous regardait nous battre sans rien faire, même si ça avait été le cas, il aurait certainement réagi à l'enlèvement de ses filles. Pourtant je ne l'avais pas encore vu et c'était une inconnue qui nous donnait des ordres. Pourquoi donc ? Qu'est ce qu'il pouvait bien faire autre part, ou en tout cas ici, mais de plus important pour qu'il n'agisse pas quand il le faudrait ? Mais bon même si la question me traversa l'esprit, je la chassais rapidement quand un démon essaya de me prendre par surprise. J'avais alors utilisé mes ailes pour prendre un peu de hauteur avant de me laisser atterrir dessus, épée toujours a la main. Je n'avais pas le temps pour les questions qui ne me regardait de toute manier pas vraiment.
Je réfléchissais alors, soit je fonçais dans la maison sans savoir ce qui nous attendait, soit j'allais continuer à m'amuser avec les démons. Leurs nombres diminuaient et maintenant il fallait aller au plus urgent. Et il n'en fallait pas douter que c'était les gamines. Je regardais alors la maison, me décidant alors de sautée sur le toit de cette dernière. Il fallait trouver un moyen de rentrée et le toit. Mais alors que j'étais en train de réfléchir, je remarquais que quelqu'un avait décidé de passer par la grande porte. Bon je n'aurais pas agis comme ça personnellement, mais dans tous les cas au moins ça allait me permettre d'entrée a mon tour.
Je profitais du bruit que la jeune femme faisait et m'approchais du bord arrière du toit. Une fois fait, je reperdais alors la fenêtre et me laissa tomber devant elle, non sans avoir vérifié avant que la chambre en question fût bien vide bien évidement. Me tenant malgré tout toujours a la corniche, je me balançais et mes pieds vinrent percuter la fenêtre, créant ainsi une autre entrée par la qu'elle je m'engouffrais. Je commençais alors à marcher lentement à l'étage, certes le temps pressait, mais il ne fallait pas agir n'importe comment non plus et être discret dans ce genre de situation était une question de bon sens.
Mais il y avait quelque chose que je n'avais pas vraiment compris, pourquoi est-ce qu'ils ne c'étaient pas enfuie si c'était leur but ? Maintenant qu'ils avaient les princesses, ils pouvaient s'en aller, j'étais certaine que leur nouveau souverain serait ravi. Et les démons ? Est-ce qu'ils s’étaient alliés à eux ? C'était une interrogation qui me traversait l'esprit pendant que j'avançais. Je ne pouvais pas croire que deux races n'avaient pas prévu d'attaquer ensemble. À moins que ce ne soit qu'une opportunité, une race avait entendu parler l'autre et en avait profité pour agir à leur tour.
Mais tout ce que je voulais maintenant, ce n'était pas vraiment des réponses, mais surtout agir vite, car pendant que j'étais sur les toits, j'avais aperçu une forme au loin, je ne savais pas vraiment ce que c'était, mais sans savoir si c'était des allées ou des ennemis, je ne voulais pas prendre encore plus de risque. On avait déjà les démons et les sorciers a gérée, du coup je ne voulais pas a avoir a surveiller encore mon cul pour un troisième. En tout cas, visiblement l'étage semblait vide, ils s’étaient certainement retranchés en bas, il me fallait donc les retrouvés. Mais d'abord, essayer de retrouver la personne qui était entrée la première me semblait être aussi une bonne idée, pour peu que j'y arrive a temps, on pourrait certainement faire quelque chose ensemble.

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Dim 27 Juil 2014, 17:29

L'archange souleva, avec l'aide d'un habitant, une imposante poutre, dégageant ainsi la jambe d'une malheureuse qui laissa échapper, au moment de sa libération, une plainte. Son visage trahissait quelle lutte intérieur elle livrait contre la douleur. Le jeune homme s'empressa de la soulager, tandis que d'autres continuaient de s'agiter alentours. La plupart des blessés du secteur avaient été pris en charge ou, tout du moins, repérés. Le combat continuait pourtant de faire rage, chacun se préparait à s'investir au mieux dans les jours à venir.
Lucain releva la tête au moment où une jeune femme du peuple réprouvé l'interpela pour lui annoncer l'enlèvement des filles du roi. Machinalement, il détourna les yeux en direction dudit bâtiment, l'air sévère. L'instant suivant, le blond répondit à son sourire par un léger hochement de tête, comme pour confirmer qu'il ferait le nécessaire. Configuration brulante : secourir des otages n'était jamais une mince affaire et il doutait de la pitié des sorciers à épargner les demoiselles en cas d'assaut. L'archange n'attendit pas toutefois et abandonna sa tâche à un autre, pour se diriger vers la demeure nouvellement investie.
L'endroit était déjà le théâtre de violents affrontements. De la poussière s'élevait partout alentour au point d'obscurcir la vue. L'archange tâcha de se frayer un chemin jusqu'à la porte qui venait de sauter hors de ses gongs, tout en repoussant les attaques de quelques sorciers coriaces. La faible visibilité rendait toute avancée risquée, mais Lucain préféra laisser les choses en l'état pour le moment et s'abstint d'user de sa propre maîtrise de l'air pour dégager l'atmosphère.
A l'intérieur était une femme, probable responsable de l'assaut de la maison. L'ange la détailla brièvement : son visage lui était vaguement familier. Il ne parvint pas toutefois à reconnaître celle qui avait siégé au conseil des chefs, tout comme lui, il y avait de cela quelque temps. Peu importait, quoi qu'il en soit, son arme rougie du sang des sorciers suffisait à indiquer son alignement. Lucain n'avait pas besoin de plus. Ses prunelles azur se détachèrent alors de l'ombre pour fouiller l'endroit. Les cris de plusieurs voix féminines s'élevaient, indiquant par là même l'emplacement de leurs émettrices.
"Par ici...
Souffla l'archange en pointant de sa dague un long couloir. Les princesses étaient manifestement détenues dans la chambre du fond. Bien entendu, de nombreux sorciers, entendant les heurts à l'extérieur, se ruèrent hors des pièces armes au poing. Lucain craignait pour la vie des filles, comme pour celle des alliés de Stenfek. Il ne s'attarda donc pas à repousser ses assaillants à force de parades et de contre attaque, mais opta plutôt pour l'option la plus sûre. Paupières closes, il rassembla en lui toute la puissance magique qui lui restait. En quelques secondes, l’entièreté de son être s'entoura d'une puissante aura de pureté, qui rayonna partout autour en chassant ombres et ténèbres. Les sorciers stoppèrent alors leurs assauts. L'acier de leurs armes tinta en tombant de leurs mains lâches. La haine disparu de leurs visages. Car en cet instant toute trace de violence, d'agressivité, de rancœur et de brutalité venait de disparaître, annihilée par la puissance du pouvoir du sanctuaire. Ce don propre aux anges permettait en effet de faire rayonner la paix là où gangrène la guerre. En outre, la puissance de l'archange véritable était suffisante pour couvrir toute la demeure et au delà. A présent, les héritières de Volen étaient en sécurité : ils n'avaient plus qu'à les extraire de leurs ravisseurs, avant que la magie de Lucain ne cesse de faire effet.
D'un pas calme et sûr, le blond marcha jusqu'au fond du couloir. Personne ne s'interposait. En ouvrant la porte, il découvrit effectivement les cinq jeunes femmes. Les sorciers les avaient ligoté et bâillonné. Il s'empressa donc de les détacher, toujours aux côtés de celles qui s'étaient joint à la cause. Ces dernières se laissèrent faire sans comprendre. Le fracas des armes et de la magie avait laissé place à un silence étrange.
"Qui êtes vous?
Fit l'une d'elle en les dévisageant tour à tour.
"Nous sommes la pour vous aider.
Répondit l'ange. Son pouvoir ferait effet encore un moment, mais ils ne devaient pas traîner. Le moindre incident pouvait rompre le fragile équilibre qu'il venait d'établir. Car en dépit de la quiétude qu'il était parvenu à instaurer, ils se trouvaient encore au milieu d'une troupe de sorciers dont la violence ne demandait qu'à revenir à la surface.
Résumé:
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Lun 28 Juil 2014, 01:13


Anahriel et la jeune femme qu'elle venait de sortir d'un mauvais pas avaient réussi à se mettre à l'abri d'une éventuelle récidive du démon qui avait tenté de la tuer quelques instants auparavant. Tremblante et affaiblie, celle-ci avait tout de même réussi à se lever et avait désormais reprit ses esprits. Elles n'avaient pas eu le temps d'échanger ne serait-ce qu'un seul mot, trop occupées à mettre le plus de distance entre l'ennemi et elles. Leurs loups respectifs surveillaient également leurs arrières, à l’affût du moindre danger. De toute manière, la jeune femme ne semblait pas être du genre à s'épancher et paraissait plutôt être habituée à ne compter que sur elle-même, comme le montrait sa réticence à s'appuyer sur l'épaule d'Anahriel pour avancer. Elle ne releva pas cette attitude, respectant la réserve de la jeune femme.
L'Ombre saignait toujours, plutôt abondamment d'ailleurs. Cependant, malgré sa bonne volonté, Anahriel ne se sentait pas capable pour le moment d'appliquer un sort de soin sur ses blessures ; les sorts qu'elle avait lancé précédemment avait épuisé sa faible réserve de magie. Il lui faudrait attendre encore un peu avant de pouvoir l'utiliser de nouveau.
Cependant, la Réprouvée qu'elle avait aperçu en entrant dans Stenfek était soudainement apparue devant elles et s'était empressée de soigner la jeune femme avant de se retirer tout aussi rapidement. Anahriel en fut soulagée, celle-ci n'aurait pas à subir les conséquences de sa magie défaillante. En effet, elle en était déjà frustrée et en colère, la culpabilité en prime aurait été de trop. Cette intervention qui était loin d'être de trop eut pour effet de dérider l'Ombre qui se tourna vers elle et la remercia d'une voix sincère. Puis, elle observa les alentours avant d'attraper son épée et de repartir en direction des combats qui faisaient encore rage dans la Cité. Anahriel n'avait même pas eu le temps de lui demander son nom..mais la jeune femme avait raison, il y avait d'autre priorités en ce moment. C'est pourquoi elle repartit dans la mêlée, plus déterminée que jamais à en finir avec ce conflit.


Anahriel avait entendu des soldats crier à qui voulait l'entendre que les filles du Roi avaient été enlevées par les Sorciers et étaient retenues contre leur gré dans une habitation. C'était une attaque vil et sournoise mais elle n'en attendait pas moins d'eux. Les Sorciers avaient cette fâcheuse manie de vouloir répandre horreur et chaos autour d'eux..néanmoins, ils s'étaient attaqués à plus forts qu'eux cette fois-ci. Anahriel ne doutait pas qu'ils en paierait le prix fort..la vengeance des Réprouvés serait terrible. Elle espérait toutefois que cet enlèvement n'était pas une diversion qui visait à concentrer les forces de Stenfek en un seul point dans le but d'attaquer par surprise à un autre endroit ou de préparer une autre offensive encore plus fourbe. Elle vit un groupe de soldat se diriger vers la bâtisse où se trouvaient apparemment les princesses, et eut le temps d'apercevoir deux grandes ailes blanches qui suivaient la même direction. Anahriel se dit que la situation était entre de bonnes mains et décida ainsi de continuer à porter secours aux sinistrés.
A l'aide d'Antiel, elle dégagea des familles ensevelies sous les décombres de leur maison et, à défaut de les soigner complètement, soulagea leur douleur en appliquant sur eux le pouvoir de soin qu'elle possédait, faisant appel au mince filet de magie qui daignait encore couler dans ses veines. Elle sentait sa connexion magique avec la Nature environnante décliner, et cela la rendait folle. Elle se força néanmoins à garder son calme..ce n'était absolument pas le moment de céder à la panique. De nombreux blessés avaient encore besoin d'aide. En effet, outre les victimes des explosions qu'avait subi la ville, il fallait également ajouter celles des affrontements qui sévissaient aux quatre coins de Stenfek. Un groupe de sorciers avait d'ailleurs envahit la place principale et malgré le surnombre des Réprouvés et le fait évident qu'ils avaient le dessus, de nombreux soldats étaient touchés.

Se frayant un chemin à travers la confusion qui régnait, en faisant bien attention à éviter les sorts lancés à l'aveuglette par les ennemis, Anahriel s'apprêtait à rejoindre les blessés afin de les soulager lorsqu'elle aperçu non loin d'elle la Réprouvée qui donnait les ordres depuis le début de la bataille. Elle s'était figée, regardant avec inquiétude au loin. Elle suivit son regard et son sang se glaça dans ses veines. Quelque chose arrivait, quelque chose de mauvais. Même à cette distance, son instinct criait au danger.
« C'est pas bon ça..pas bon du tout. » pensa t-elle, tentant de ne pas céder à l'affolement. Elle réfléchit aussi vite qu'elle pu à ce qu'elle devait, et surtout pouvait faire. N'ayant pas une minute à perdre, elle courut comme si sa vie en dépendait, ce qui était à peu près le cas, vers des groupes de soldats qui n'étaient pas encore occupés à défendre la ville.
« VITE, QUELQUE CHOSE APPROCHE, QUELQUE CHOSE DE DANGEREUX, CE SERA BIENTÔT AUX PORTES DE LA VILLE, PROTÉGEZ LES ! Il NE FAUT ABSOLUMENT PAS QUE CA RENTRE A L’INTÉRIEUR ! »
Elle s’époumona, prévenant le maximum de personnes apte à défendre l'entrée de la Cité.
Soudain, prise d'un terrible pressentiment, Anahriel se retourna. Trop tard. Un jet de magie noire fonçait droit sur eux. Il était tout près. Trop près pour l'éviter.
Dans un râle, Antiel s'écroula.


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Lun 28 Juil 2014, 22:21

Erza avait fixé cette Réprouvée avec des yeux ronds alors qu'elle s'emparait des corps des ennemis pour les jeter droit sous son marteau. Le choc avait été violent et les deux hommes étaient morts sur le coup, sans nul possibilité d'y échapper. Sa force n'était plus à prouver et la jeune femme aurait pu s'en contenter si cette meneuse n'avait pas dit le seul mot qu'elle ne voulait pas entendre. « Vous ? » ? Comment ça « Vous ? » ? Elles ne se connaissaient pas. Elle connaissait ses parents, au moins l'un des deux. En réalité, Erza était très loin de se douter que plus que ses géniteurs, elle connaissait également toutes les figures masculines qui lui avaient servi de père à un moment de son existence. Naram et Jun. Seulement, peu importait, elle détestait être reconnue comme la fille de Zéleph ou de Mitsuko. La gloire de ses parents l'enquiquinait, et le mot était faible. Elle les avait mis sur un piédestal mais, finalement, aucun d'eux n'était assez responsable pour s'occuper d'elle correctement. L'un était trop borné sur ses principes et valeurs de mâle, excluant même les femmes de l'armée Réprouvée. « Pour l'honneur des Stark ! » qu'il pensait. L'autre était simplement absente, sans doute trop importante pour s'occuper d'une pauvre enfant dont elle n'avait même pas accouché.  Alors que l'on voit inscrit sur son front les prénoms de ses parents en lettres majuscules l'horripilait au plus haut point. Pourtant, elle avait hérité de la force de son père, une force qui commençait à la rendre maladroite et bien trop puissante pour qu'elle puisse encore simplement se battre dans les tavernes. A présent, où qu'elle aille, personne ne venait plus lui chercher des noises et c'était... navrant. Elle était, en quelque sorte, reine de son petit monde. Mais ce n'était pas pour des qualités personnelles, des choses qui auraient pu faire dire à n'importe qui « Ah Erza ? Oui, c'est une fille bien, elle est intelligente. Elle prend les bonnes décisions. ». Non. Elle, elle était cette sorte de choses bien trop puissantes à laquelle on n'osait pas se frotter, plus par peur que par respect. Voilà ce qu'elle avait hérité de son père, cette force maladive que lui avait su apprivoiser. Mais quand elle regardait du côté de sa mère, cette femme si petite et si menue, tout lui semblait différent. Elle aurait pu avoir l'impression de posséder la puissance pour l'écraser, et pourtant, un simple regard dissuaderait n'importe quelle brute d'oser lever la main sur elle. Elle avait gouverné deux races avec ce corps fragile, elle avait su s'élever. Sans force physique, juste avec celle de son esprit. Alors, qu'était-elle, elle ? Un simple ramassis des atouts de son père qui lui pourrissaient plus la vie qu'autre chose ?

Erza entendait les paroles des combattants. Elle savait qu'il restait des sorciers et des démons, que les filles de Volen s'étaient faites enlevées, que les magiciens n'arrivaient toujours pas. Les filles de Volen, un homme qui n'était même pas connu, ou, du moins, pas autant que l'était son père. La Réprouvée revit défiler sous ses yeux la façon dont Alicia avait détourné les corps pour les pousser sous son marteau. Voilà ce qu'était l'intelligence. Il ne suffisait pas de forcer, il suffisait de savoir profiter des événements qui se présentaient, ne pas les rater, les utiliser au bon moment. Elle ne l'aurait pas fait si elle n'avait pas vu que Lucain soutenait les Réprouvés. C'était sans doute idiot mais, malheureusement, elle n'avait aucun élan patriotique. Le fait est qu'elle était la fille du Seigneur des Deux Rives le plus prestigieux que les dernières ères eurent connu. C'était un atout. Alors, la Réprouvée s'envola, usant de ses ailes avec une certaine difficulté à cause de la lourdeur qu'elle ressentait les parcourir. Pourtant, le geste n'en fut pas des plus déplaisant à regarder, celui de cette femme possédant deux paires d'ailes bicolores, aussi douces que celles de son Ange, qui, lui, avait dû attendre un statut bien plus élevé pour se voir garnir d'un plus gros attirail ailé.

Elle se posa sur l'une des statues façonnées à l'effigie de son paternel, sur sa tête. De là, elle fixa le champs de bataille avant de mettre ses mains en porte à faux. « Vous êtes nuls ! Vous vous en prenez aux filles d'un roi raté, de pauvres petites choses sans défense dont les Réprouvés n'ont rien à faire. Mais j'ai mieux à vous offrir bande de crétins ! ». Elle se désigna. « Moi ! Fille unique de Zéleph Shizuo Stark ! ». Elle rit. « Seulement, c'est à vos risques et périls ! ». Si elle n'avait pas réussi à détourner l'attention de tout le monde, il ne faisait aucun doute que les Réprouvés, eux, passèrent le message. Elle était déjà venue plusieurs fois ici, rapidement, n'y restant jamais longtemps. Mais, depuis, la rumeur sur la paternité de l'ancien souverain avait couru et des murmures commencèrent à s'élever, faisant comprendre aux ennemis qu'elle ne mentait pas, ou que si mensonge il y avait, il s'agissait d'un mensonge collectif très bien organisé. Erza finit par descendre de son perchoir, plusieurs nouveaux ennemis collés aux bottes. Si elle se débarrassa avec facilité des démons, qui laissaient bien trop souvent leurs péchés devenir une faiblesse, usant de sa force, les sorciers qui l'attaquèrent furent bien plus difficile à contrer, si bien qu'elle se prit un sort de Lux In Tenebris en pleine tête, ses veines ressortant doucement avant que les traces de la maladie ne disparaissent, laissant la jeune femme étourdie. Nulle trace de cette dernière, mais bien présente quand même, si bien que la Réprouvée commença à voir flou avant de poser un genoux à terre, s'aidant de son marteau comme elle le pouvait sans réussir à résister plus que cela. Ce fut le noir complet.

979 mots

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Mitsu
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Mitsu
Mar 29 Juil 2014, 01:01


[EVENT] Partie II. Stenfek - Page 2 740857PNJEventII6

Le regard d'Alicia changea de direction. Le problème était que les Réprouvés, malgré leur puissance de frappe impressionnante, leur physique des plus imposant, n'avaient pas la magie nécessaire pour faire face à un ou plusieurs Ridere. Si ce qu'elle avait vu en était, ils étaient tous perdus, sans exception. Elle n'était pas naïve au point de penser qu'ils pourraient se défendre. Ils ne le pourraient pas. La seule chose qui pouvait encore la faire rire en cette heure, c'était que leurs ennemis allaient disparaître avec eux. Une bonne leçon en somme, même si la perspective d'une mort certaine ne lui plaisait guère.

Bouton d'Or était sauve, Nylmord aux côtés de Volen. Seulement, le temps pressait, ils devaient faire la même chose pour Stenfek. L'Archimage était fatigué, cela se voyait à ses traits. L'Ultimage avait disparu et il craignait que l'histoire de l'ancienne souveraine se répète, cette dernière n'étant jamais réapparue depuis l'ère du Fléau des Maudits. Il avait depuis traité son garde du corps d'à peu près tous les noms d'oiseaux existant, ne le trouvant, comme par hasard, pas non plus. Il espérait qu'il était avec elle au moins! Quoi que... il ne savait plus exactement quoi en penser. Qu'importe. Il était débordé, devant répondre aux demandes à la place de la reine. La nouvelle de la protection du lac de la transparence avait rapidement fait son chemin et, malheureusement, il ne pouvait pas aider tout le monde. Certaines citées avaient été détruites et bien qu'il ne comprenne pas pourquoi, la Magie Bleue semblait repousser les Ridere à tel point que les terres magiciennes tenaient bon. Aussi, quand il avait reçu la missive d'une des portes paroles du Seigneur des Deux Rives, il avait hésité à y répondre, tout simplement parce que les Réprouvés n'avaient pas que des alliés et que les Magiciens préféraient rester neutres ou, du moins, dépourvus d'ennemis sérieux, en somme, pas comme les Elémentals qui nourrissaient une haine stérile et stupide envers eux. Seulement, les temps changeaient et il ne pouvait pas se permettre de condamner une population entière, peut-être, pour une simple protection qu'il pouvait lui-même créer. Cela le fatiguait, certes, mais c'était à lui qu'incombait la tâche de répondre au nom du peuple en l'absence de la reine. Il avait donc créé une barrière autour de Bouton d'Or, recevant l'accueil chaleureux de Volen qui l'avait pressé de partir directement à Stenfek. Ils discuteraient plus tard.

« Alicia ? C'est vous ? ». La Réprouvée tourna la tête vers l'Archimage, arrivé avec quelques magiciens qui étaient déjà entrés au cœur de la bataille pour aider les habitants à se débarrasser des indésirables. Des sorciers, une occasion comme une autre de se venger de l'annexion de leur terre durant l'ère précédente. Nylmord leva les yeux vers la forme qui se rapprochait, il n'y avait pas une seconde à perdre. La jeune femme acquiesça, auparavant absorbée par l'intervention plutôt stupide de la fille de Zéleph. Par tous les Ætheri, est-ce que les souverains Réprouvés étaient tous maudits au point de faire des enfants insupportables ? Certes, contrairement aux quatre filles de Volen, celle-ci savait se battre, mais elle risquait sa vie pour pas grand chose. Nylmord se mit à l'œuvre, créant de rien un début de mur bleu clair qui s'éleva vers les cieux lentement. Il sentait ses forces le quitter progressivement, mais il tiendrait bon, il le devait.

Volen arriva, toisant ses filles d'un regard qui se voulait clairement distant, froid et sévère. Si les quatre sœurs se seraient sans doute plaints avant l'arrivée de leur père, celles-ci ne dirent rien, baissant même la tête. Le souverain détourna les yeux d'elles avant de balayer la pièce du regard, un regard qui s'arrêta quelques secondes de plus sur l'ange. Il fixa les sorciers un instant, ceux-ci semblant totalement dénués de mauvaises intentions puis soupira. Tout ceci était pathétique et dénué de la moindre once d'intelligence. Lui qui avait jusqu'ici un peu d'estime pour cette maudite race, un minimum, voilà qu'elle venait de s'envoler. Il finit par dire doucement à l'adresse des individus présents : « Merci à tous. ». L'une de ses mains vint se poser sur l'épaule de l'ange et bien qu'il ne rajoute rien, ce geste était plein de sens. Il tourna les talons, ses filles le suivant sans un mot, une moue boudeuse sur le visage, sachant très bien qu'elle allait passer un sale quart d'heure quand ils seraient seuls. Le Roi, une fois dehors, sourit en constatant que la protection était terminée, trouvant sur son chemin un animal qui semblait mal en point, un loup. Il se baissa, usant de sa magie blanche pour le soigner, regardant ce qui lui sembla être une elfe. Volen était bloqué dans une phase bénéfique et, à vrai dire, personne n'avait jamais vu le démon en lui s'éveiller. Heureusement. Après tout, même si beaucoup doutait de ses compétences, il était bien plus effrayant que Zéleph une fois énervé. Seulement, l'homme était des plus sages, raisonnables, préférant régner d'une manière moins barbare, même si cela ne plaisait pas à tout le monde. « Mais père ! Ce n'est qu'un loup ! On s'en fiche ! ». La claque vola comme colombe un jour de printemps. Bloqué dans une phase bénéfique. Heureusement, encore une fois. Il ne perdit pourtant pas son calme, murmurant tout bas mais de façon à ce que tout passant autour puisse l'entendre. « Leur mère était une ange. Malheureusement, elle périt et je crains de n'avoir pas été assez ferme avec mes filles. Voilà ce que cela donne. Désolé. ». Il semblait consterné de constater que sa progéniture n'avait aucune tenue, aucun savoir vivre, qu'il ne s'agissait que d'enfants gâtées. C'était de sa faute et il lui avait fallu une situation aussi affreuse pour s'en rendre compte, se laissant auparavant bercer d'illusions.

Alicia quant à elle avait aperçu le corps d'Erza tomber, se précipitant vers elle, oubliant toute autre chose. Malheureusement, un sorcier remarqua son manque de concentration, l'un des derniers survivants, et une lance toucha la Réprouvée en plein cœur. Une mort rapide. Son corps s'écroula.

1014 mots

Explications hé hé hé:
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Sam 02 Aoû 2014, 08:41

Tout dans la ville n’était que chaos. Les combats faisaient rage avec une intensité que l’on ne pourrait soupçonner avec la perte de magie qui sévissait pour la plupart des êtres vivants. Mais notre petite Orine était bien loin de toute cette folie. Cachée dans une petite ruelle abandonnée en compagnie de l’un des Réprouvés qui l’avait emmené ici –sans qu’elle ne comprenne pourquoi, cela vas de soit-, elle avait laissé ce dernier sur une question que l’on pouvait juger de surprenant venant de la part d’une jeune fille appartenant à l’une des plus belles races de ce monde. Alors, l’homme aux ailes colorés se mit à la regarder avec un air ahuris, ne sachant exactement comme ce dernier devant prendre la chose. La petite qu’il avait devant lui avait-elle subit un sérieux traumatisme pour oublier jusqu’au nom de la ville qui l’avait vu naître… l’ignorait-elle vraiment… ou était-elle tout bonnement une simple d’esprit. Phsysalia était bien née à Maëlith, mais elle fut enlevée seulement quelques jours après sa naissance. Alors, non seulement cette dernière ignorait tout de ses origines et de sa race, mais elle n’avait pas non plus conscience d’avoir été un jour enlevée ou encore d’être séquestrée. Et comment le pourrait-elle quand son ravisseur lui avait toujours prodigué nombreux de soins et s’était toujours assuré qu’elle ne puisse quitter sa maison ? Mais tout cela, son protecteur actuel l’ignorait. Il choisit alors de croire que l’innocente face à lui avait reçut un sérieux coup sur la tête et qu’il était donc de son devoir de lui rappeler qui elle était et d’où elle venait. Il se racla alors la gorge et lui posa une main douce sur l’épaule, ce qui ne produisit aucune réaction chez notre blondinette, beaucoup trop occupée à admirer ses ailes de couleurs. « Ma chère enfant, Maëlith n’est pas une personne, mais une ville ! Et toutes les Orines y naissent et y grandissent. Te rappel-tu que tu en est une ? ».

La pauvre fillette se mit à le fixer de ses yeux globuleux, tentant de concentrer le peu d’intelligence qu’elle possédait afin de comprendre la question du beau monsieur et d’y répondre. Elle analysa alors chacun de ses mots, qui n’avaient pas encore de sens pour elle. Et pour le moment, seul la première partie de la phrase prononcée par le Réprouvé fut comprise et souleva une interrogation chez elle. « Alors Maëlith c’est pas ma maman ? ». Et elle se mit à sangloter. Le bon soldat s’en trouva tout désespéré et la pris cette fois-ci par les deux épaules. Il crut que la pauvre petite orine dont il avait la protection en charge était devenue amnésique et bien fragile psychologiquement. Les champs de bataille n’étaient pas fait pour de si pures créatures ! Il serra alors doucement l’idiote dans ses bras et lui murmura doucement de se calmer, tentant de la rassurer du mieux qu’il pu. Phsysalia se sentais bien, sous sa protection, et se détendit pour l’étreindre naturellement, comme l’enfant qu’elle était, malgré son âge. Mais ce spectacle de bonheur et de douceur déplut fortement à un homme à la peau sombre qui se situais sur les toits…

Le Maître de l’Orine, son kidnappeur, était là en personne. Et il n’aimait pas du tout que l’on touche à sa propriété. La peau sombre et les oreilles en pointe, vêtu d’une cape et dont le visage était totalement masqué, il sauta habillement depuis le haut d’une maison, pour atterrir juste aux côtés de sa muse. Sa chute avait été ralentie par quelque chose que dissimulait son ample vêtement, et il fut silencieux que le Réprouvé, bien trop occupé par sa petite protégée, ne le remarqua même pas. Jusqu’au moment où il fut violemment projeté contre le mur et qu’une main vint le saisir par la gorge. Une voix menaçante et sifflante de haine s’éleva dans les airs. Une voix que Phsysalia, immobile et toute surprise, reconnut entre milles. « C’est pas parce que ta Reine m’a appelé que je te laisserais poser tes sales pâtes sur mon Orine, soldat... ». Ce dernier déglutie avec difficulté, apeuré par celui qu’il avait reconnue comme étant l’habile guerrier venue en renfort… Un démon… ancien alfar… Comment avait-on pu appeler un tel monstre pour protéger la ville… Et comment cet chose pouvait-elle posséder ce qu’il y avait de plus beau dans tout l’univers ?! L’homme ailé se sentit révolté, mais comprit bien vite qu’il ne faisait pas le poids face à cet homme. Il fut relâché quelques secondes plus tard et tomba au sol. Le masqué se retourna alors vers son bien le plus précieux et lui parla avec une infinie douceur que l’on ne pourrait soupçonner. « - Vient Phsysalia. ». Bien sûre, il se demandait comment cette dernière avait fait pour venir jusqu’ici.. Mais ne ressentais aucune colère et savait qu’il était inutile de la questionner ou la blâmer. Après tout, sa muse était parfaitement bien dressée… et parfaitement stupide, comme il le souhaitait. Une lumière étrange attira alors son attention, et lorsqu’il vit ce grand cylindre bleu s’élever vers le ciel, en direction de Bouton d’or, ses doutes semblèrent se confirmer. Il était venue ici car l’homme sentais que de l’action était à prévoir, et que bon nombre de ses confrères démons profiteraient du chaos ambiant pour tenter de détruire les réprouvés. Mais le Masqué n’avait cure de tout cela. Il était démoniaque, certes, mais répandre le mal n’avait jamais fait partit de ses passe temps favoris… Ses yeux se détournèrent de l’étrange halo pour se reporter sur l’être de toutes ses attentions. Son Orine ne devait pas rester ici… Et il l’emmena loin de cette petite ruelle, laissant l’homme au sol sans mot dire.

Récapitulatif:
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Sam 02 Aoû 2014, 11:11

Plus aucune trace de retenue, plus aucune trace de cette affabilité dont il avait fait preuve auprès de la jeune Orine qu'il avait tirée des griffes de ses tortionnaires. Ses doigts solidement refermés sur la poignée de son épée bâtarde, le jeune homme s'empressa d'oublier la demoiselle qui avait trouvé protection sous les ailes bicolores d'un soldat réprouvé pour brandir son arme et interposer son fer entre sa propre chair et une salve de magie noire fusant dans sa direction. Quelques pas de plus lui suffirent à avaler la distance demeurant entre lui et son premier adversaire, avant qu'il ne sépare prestement sa tête de ses épaules d'un moulinet aussi large que puissant, souillant davantage sa lames et ses mains du sang des assaillants de Stenfek. Et si un carreau vint se ficher dans la cuisse du rouquin, celui-ci brandit à nouveau son fer, prêt à affronter chacun des hommes qui avaient eu la bêtise d'attaquer la cité des Réprouvés. L'affrontement s'acheva toutefois en quelques minutes à peine, et si les défenseurs de la ville eurent à s'affliger de la mort de quelques-uns de leurs pairs, il ne demeurait plus un seul vivant du côté des Sorciers, qui n'avaient guère eu le temps de prendre la fuite.

Emergeant peu à peu de la frénésie de la bataille, Feyd balaya les alentours du regard, avisant le regard gratifiant mais également las de ses compagnons d'armes réprouvés, sans repérer la moindre trace de la jeune femme qu'il avait défendue des Démons, qui avait certainement dû prendre la fuite avec l'un des militaires autochtones. L'absence d'empressement de la part de ses alliés le conforta dans cette hypothèse, et lorsque la dragonne aux écailles argentées s'approcha du Tiregan, le jeune homme lui adressa un sourire avant de se jucher en boitillant sur son dos. Refermant l'une de ses mains sur le carreau fiché dans sa chair, le rouquin tira d'un coup sec mais serra les dents afin de ne laisser échapper nul cri de douleur, avant d'exhorter doucement Sayna à prendre son envol. Il semblait que les choses revenaient au calme dans ce secteur, mais il aurait été stupide de croire la bataille achevée. La dragonne s'élevant prestement au-dessus des toits de la cité des Réprouvés, le jeune homme roux riva son regard sur l'horizon et sentit son sang se glacer dans ses veines. Le monstre était encore bien loin, mais les dernières parcelles de magie qui permettaient au Tiregan d'accroître ses sens lui confirmèrent ses craintes : la créature bleue qui s'édifiait au loin, marchant sur la cité des Réprouvés n'était nulle autre que l'un de ces terrifiants Ridere semant chaos et destruction sur ces terres. Et quand bien même Feyd avait déjà survécu – de justesse – à la rencontre avec l'une de ces créatures, il n'avait nulle envie de réitérer l'expérience. Et de voir les murs de Stenfek ployer sous la puissance du monstre.

Un frisson parcourant son échine, il détacha son regard de la créature encore lointaine, pour aviser les derniers lieux d'affrontement, où subsistaient quelques Sorciers combattant certainement plus par désespoir que par réelle envie de gloire. Et s'il ne douta pas un instant la prochaine victoire des Réprouvés – face aux Sorciers et aux Démons, en tout cas – il ne manqua pas de river son regard sur une belligérante venant de se jucher au sommet d'une statue représentant le précédent Dovahkiin pour clamer la nullité des attaquants de Stenfek. Et si l'intervention avait le mérite de démarquer la demoiselle par sa bravoure, Feyd demeura quelques instants perplexe devant cette dernière. Cette fille était-elle vraiment du sang du mythique Seigneur des Deux Rives, Zéleph Shizuo Stark ? A en juger par la réaction des Réprouvés demeurés au sol, ses propos semblaient contenir une part de vérité, aussi le rouquin fit-il virer sa monture pour survoler quelques instants de plus la scène, observant la demoiselle valeureuse descendre de son perchoir et brandir avec ferveur un... marteau. Oui, un marteau. Voilà de quoi achever le cliché de la princesse effarouchée en détresse.

Et de quoi enflammer le peu d'ardeur demeurant dans les veines du Tiregan, en dépit de la fatigue. Brandissant une nouvelle fois son fer, le rouquin s'apprêta à faire plonger Sayna dans la bataille, alors qu'il apercevait, avec effroi, l'héritière de Zéleph s'effondrer. Et le cri guerrier qu'il poussa en levant sa lame s'acheva de manière assez lamentable lorsqu'il sentit le corps de la dragonne s'arquer entre ses jambes, la créature écailleuse semblant soudainement lutter pour parvenir à maîtriser son vol.

« … AHHH ! Sayna, qu'est-ce tu fous ?! Sayna ! »

Sa question mêlant frustration et panique se perdit dans le grondement puissant qu'émit la dragonne, dont le vol ne s'en retrouva guère plus efficace. Battant frénétiquement des ailes, la créature écailleuse perdait en altitude de la plus anarchique des manières, sa raison chassée par cette soudaine incapacité à se servir de ses ailes, si bien qu'elle finit par désarçonner son propre cavalier, à quelques mètres à peine au-dessus du sol. Dans un fracas métallique, le rouquin atterrit sur le pavé en roulant, lâchant son arme, l'une des pièces de son armure se détachant, son corps entier perclus par la douleur de cet atterrissage forcé et brutal.

Rouvrant les yeux, il avisa Sayna s'approchant à son tour dangereusement du sol, obscurcissant de son ombre le corps inanimé de la fille de l'ancien Dovahkiin. Et malgré toutes les protestations émises par son corps, le rouquin se releva et fondit vers la demoiselle, prêt à l'écarter de la trajectoire non contrôlée de sa dragonne. Mais à quelques pas de la jeune femme évanouie, il trébucha, finissant sa course en plongeon involontaire sur la demoiselle, qu'il écrasa de tout son poids. Et quelques instants après, Sayna s'écrasa à son tour, épargnant de justesse les deux jeunes gens de son poids.

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Sam 02 Aoû 2014, 19:47

L’attention de l’archange fut attirée vers l’arrière au moment où l’on entra. Volen : le Dovahkiin en personne. Silencieux, Lucain observa le souverain s’enquérir de la situation d’un bref regard circulaire. L’atmosphère baignait d’une curieuse immobilité, comme les sorciers paralysés dans l’incompréhension qui n’osaient ne serait-ce que bouger. Leur tentative de rapt s’était achevée de la plus humiliante des façons et pas une goutte de sang n’avait été versée. Tout ceci, en définitive s’avéra ridiculeusement vain. A croire que les sorciers ne se tenaient pas au fait des progrès diplomatique entre anges et réprouvés. Car même si l’accès au chemin de l’entente était encore loin, les choses s’étaient améliorées au point que Lucain se trouvait à Stenfek aujourd’hui. Et là où les êtres maléfiques se plaisent à semer la discorde, les détenteurs de lumière ramènent la paix.
L’archange ne répondit rien au geste du roi qu’un pudique signe de tête, pourtant largement éloquent. Inutile d’en dire davantage : c’était déjà fait. Les héritières glissèrent alors à ses côtés, rivées aux talons de leur père qui venait de faire demi-tour. Le blond ne tarda pas à les imiter, après avoir cherché du regard les deux courageuses jeunes femmes qui l’avaient précédé. Une amorce de sourire, pas un mot de plus. Le jeune homme retrouva l’extérieur, mais attendit encore avant de relâcher l’emprise de son pouvoir du sanctuaire sur les êtres alentours. La garde de Stenfek s’occupa ensuite d’assainir la bâtisse. Tout ceci était derrière eux.

Lucain riva ses prunelles azur sur le ciel. La barrière magique venait d’être posée, transformant la guerre en une chasse à l’homme, dont le but consistait désormais à traquer les derniers démons et sorciers perdus dans Stenfek. Mais ce n’est pas cela qui attira l’attention de l’ange en vérité. Des mots s’élevaient, un attroupement. On se rassemblait autour de la statue de Zéleph en chuchotant à propos de sa progéniture.
« Erza ?
Chuchota-t-il pour lui-même. L’homme aux ailes d’albâtre dirigea ses pas vers l’effigie du colosse de légende, quand une chose indescriptible se produisit en lui. Un choc, qui le contraint à poser un genou à terre, puis deux. Mains au sol, Lucain constata que sa sensibilité s’étiolait. Rien, il ne sentait plus rien : le bas de son corps, libre de toute emprise, s’affaissa lourdement à terre. Des mots d’un langage inconnu chantèrent alors à ses oreilles, couvrant sans peine le brouhaha ambiant : le cristal bleu fiché dans la chair de son poignet luisait doucement. Alors, tout lui revint, comme si rien ne s’était jamais passé. Tout, ou presque. Son corps était lourd, ses ailes pesantes. Il n’était pas sûr de comprendre.

Soudain, une ombre vive le couvrit. Il leva les yeux : un dragon. La bête se débattait dans les cieux à la manière d’un insecte à l’agonie. Sa trajectoire…
« Non !
Le blond se releva et tomba : ses jambes étaient prises d’une anormale faiblesse. Il se releva encore. Un nuage de poussière obscurcissait la scène. Le jeune homme couru comme il put jusqu’au corps étendu de l’imposant reptile.
« Erza !
Rugit l’ange en fouillant l’espace au hasard. Elle était là, inconsciente, sous un homme plus vif que lui. A genoux, le barbu attrapa l’épaule du rouquin. D’un bref regard, il s’enquit de l’état de chacun. Une blessure à la jambe pour lui : il s’en occuperait plus tard. La réprouvée était sous l’emprise d’un maléfice. Erza avait failli mourir : Erza. Il l’attira à lui et la serra. Il la serra simplement entre ses bras, tout en tirant dans les dernières réserves de sa magie blanche pour la guérir, quitte à ce que cela l’empêche de marcher pendant un moment. Quelques minutes à s’épuiser : les soins précédents, le sanctuaire, la baisse générale de la magie… L’ange fut rapidement à court. Il senti alors son corps attiré vers l’arrière, comme ses hanches ne le soutenait plus. Une main à terre dans le dos suffit à compenser l’effet de la pesanteur. De l’autre, il caressa la joue de la femme qu’il aimait tant. Son teint avait retrouvé ses couleurs : elle allait bien.
« Merci.
Murmura-t-il alors à Feyd, d’une voix presque inaudible, et l’air navré, car il ne disposait plus de ressources pour le soigner. Autour d’eux, la poussière retombait tout juste. On ne distinguait pas encore les choses. L’homme prit une seconde de plus pour contempler la réprouvée. Puis, il l’embrassa.

Youhou:
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Dim 03 Aoû 2014, 00:52

Le mouvement fut étonnement rapide pour la jeune femme. En règle générale, elle détruisait un peu tout mais d'un geste toujours maladroit et cassé, un peu lent. Sa force était un gros problème mais, curieusement, cette fois, son manque d'agilité ne compta pas. Comment auriez vous réagi vous, après tout ? Vous vous évanouissez et quand vous reprenez conscience, vous constatez qu'une sorte de pervers est en train de vous embrasser en profitant de votre état. Certes, ce n'était pas un pervers, ni un vieux, ni un profiteur mais ces précieuses informations ne pouvaient, pour le moment, être perçues pour la jeune femme qui ne pensa qu'à une chose : éclater la tête de celui qui se permettait une telle familiarité. D'accord, par le passé, elle fréquentait les tavernes et l'alcool et, par conséquent, les vieux pervers qui allaient avec. Mais depuis ce temps, elle avait changé pour une raison qui lui était personnelle et qu'elle n'avouerait pour rien au monde, sauf à son meilleur ami – enfin, du moins, elle considérait un peu le Déchu comme tel sans savoir si le sentiment était vraiment partagé. Cela dit, elle n'avait pas envie d'avoir une peine d'amitié alors elle préférait ne rien lui dire et ne rien lui demander. Bon, quoi qu'il en soit, elle n'était pas prête à laisser n'importe qui la tripoter à son insu, surtout que si cet individu l'embrassait à présent, il avait dû, sans doute, en profiter un peu avant. Comment savoir ? C'était ça le soucis, elle ne savait pas et son manque de connaissance la poussa à se redresser, marteau en main. Poussant l'homme au sol, elle grimpa à califourchon sur lui dans un grognement mécontent, l'une de ses mains sur son cou, l'autre en l'air pour prendre de l'élan afin de lui fracasser le crâne. Seulement, au dernier moment, elle se rendit compte d'un petit détail, et non des plus négligeables : c'était Lucain.

Heureusement, au dernier moment, elle réussit à dévier l'arme qui s'abattit sur le sol dans un fracas qui créa un trou et encore plus de poussière. Ce trou, elle aurait pu le faire sur son visage. Elle se mit à rire, un peu nerveusement. Mince, ce n'était pas la meilleure entrée en matière qu'elle lui avait fait. Quoi qu'en y réfléchissant... les autres n'étaient pas bien fameuses non plus. Et puis, elle avait toujours tendance à lui sauter dessus, soit pour le tuer, soit pour lui faire un câlin ou ce qui s'en rapprochait. Et lui, à chaque fois, il la repoussait plus ou moins. Néanmoins, quand on inversait les rôles, quand lui l'abordait, bien que cela ne soit arrivé que deux fois, c'était toujours d'une façon douce et attentionnée, soit une fleur et un baiser. « Hum ! ». Un baiser ? Il... « Oh ! ». Le problème maintenant c'est qu'elle ne savait plus quoi faire. C'était nouveau et assez inattendu pour le coup. Avait-il toute sa tête au moins ? Parce que bon, avec les combats et tout ça... Et puis, il avait un enfant avec sa mère quand même. Elle finit par se tripoter une mèche de cheveux, lâchant son marteau mais ne changeant pas de position. Ce fut à ce moment qu'elle regarda autour d'elle pour apercevoir un jeune homme à côté d'eux, blessé. « Hé toi ! Tu savais que cet homme avait un enfant avec ma mère ? ». De son doigt, elle désigna Lucain. A vrai dire, elle oscillait un peu sur ce qu'elle devait en penser mais elle n'était pas toute blanche non plus et puis bon, ils venaient à peine de se rencontrer lorsque les événements s'étaient présentés. Ses yeux rubis dans ceux de Feyd jusqu'ici, elle regarda l'Ange de nouveau, se perdant dans son regard malgré elle. Sa voix cette fois plus calme, elle murmura : « Tu sais... j'étais sérieuse la dernière fois, à l'arène... ». Oui. Elle était sérieuse. « Quand je t'ai demandé de m'épouser. ». Cela remontait, d'accord, mais elle l'était à ce moment là et n'avait toujours pas changé d'avis. Elle continua, plus fort, le soupçon de fragilité et de sensibilité qui avait pu paraître dans sa voix disparaissant pour faire place à un fragment de moquerie. « Et puis bon, il paraît que les anges sont riches et comme t'es pas asexué, je suppose qu'on pourra faire des cochonneries un de ces quatre. ». Il lui devait bien ça après tout. Cela faisait combien de temps qu'il la côtoyait sans jamais rien tenter ? C'était énervant ! « Enfin... j'en sais rien moi. Comme t'es un ange, je suppose que je devrais rencontrer tes parents. Toi tu connais déjà ma mère et mon père d'ailleurs... ». Il faut dire qu'au manoir, il n'était pas passé inaperçu. « Seulement, il y a un autre homme qui est important pour moi et que je considère un peu comme mon père aussi. Deux autres en fait. Mais je ne sais pas si ça compte. ». Elle se triturait les cheveux, sans doute encore sonnée du sort de magie noire dont elle ne se rappelait même plus. D'ailleurs, elle n'avait pas remarqué l'absence de magie non plus. De toute façon, elle ne s'en servait jamais. Ses ailes étaient lourdes, tout comme son corps, mais c'était habituel pour elle. « Oh et puis je dois rencontrer mon frère... D'ailleurs, je me demande si l'autre gigolo n'est pas l'un de mes frères aussi, il est louche... ». C'était une excellente question. « Hum... ». Elle finit par se lever, soulevant son marteau du même geste. « Bon, on en reparlera plus tard. Stenfek c'est moche et puis j'ai des trucs à faire. ». Surtout que c'était comme sa peine d'amitié potentielle, elle préférait ne pas avoir les réponses pour ne pas, cette fois, avoir une peine de cœur. « Salut, Lucain... Tempérie ! ». Elle tourna les talons et partit se perdre au cœur de Stenfek, son mauvais sens de l'orientation lui jouant encore des tours.

990

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Mar 05 Aoû 2014, 02:48


« Non..non, non, non , NON! »
Pas maintenant, pas encore. Elle ne voulait pas, non, elle ne pouvait pas le perdre encore une fois. Elle n'y survivrait pas. Elle était tombée à genoux, pétrifiée.
« Accroche toi mon grand, je suis là, tout va bien se passer ! »
Son loup haletait, luttant pour respirer, au prise d'un sort mortel. Le cœur d'Anahriel se déchirait à mesure que les secondes s'écoulaient, complices de l'inévitable. Elle fit appel à toute ses forces restantes, et tenta de contrer le mal qui rongeait son compagnon et qui menaçait de l'emporter loin d'elle. En vain. Elle avait épuisé ses dernières ressources lors des soins qu'elle avait prodigué précédemment..,elle était trop faible pour réussir à faire quoi que ce soit. Elle arrivait à peine à soulager la douleur d'Antiel. Pleurant de rage, elle s’acharna malgré ses échecs répétés, ne pouvant se résoudre à abandonner. Arrêter tout effort aurait été accepté de le perdre, et cela lui était impossible. Cependant, Anahriel sentait une partie d'elle s'arracher peu à peu, au fur et à mesure que la vie quittait le corps animal étendu en face d'elle. Elle pouvait déjà sentir son âme se scinder en deux..la souffrance était insoutenable, et c'est dans un cri de douleur qu'elle se plia en deux, priant pour que ce cauchemar s'arrête.

Soudain, Anahriel sentit une présence à ses côtés. Dans les vapes et luttant pour ne pas sombrer dans l'inconscience, elle put néanmoins apercevoir un Réprouvé se baisser près d'Antiel. Sans un mot, il posa ses mais sur son corps et une douce magie s'échappa de ses paumes pour venir envelopper le loup mourant. Puis, une fois le processus de guérison terminé, le Réprouvé se redressa, toujours en silence. Il était grand, beau, majestueux. Quatre filles le suivait de prés..Anahriel en déduisit qu'il devait donc être Volen, le Seigneur des Deux Rives. D'ailleurs, une d'entre elle prit la parole, avant de se recevoir un soufflet mémorable. Elle n'avait pas comprit ce que celle-ci avait dit, mais au vue de son air hautain, cela n'avait pas du être très amical. Le souverain prit la parole, murmurant des excuses face au comportement de ses filles gâtées.
Anahriel, reprenant petit à petit ses esprits, le fixa dans les yeux.
« Merci. » lui dit-elle dans un souffle.
Il leur avait sauvé la vie, à tout les deux. Elle ne l'oublierait pas. Elle le regarda s'éloigner calmement et disparaître dans la foule non loin de là.

Complètement chamboulée par tout ce qui venait de se passer dans un court laps de temps, Anahriel tenta tout de même de se relever après avoir étreint Antiel de longues minutes, le visage enfouit dans sa fourrure. Elle leva les yeux vers le ciel et put apercevoir un mur bleu clair qui s'élevait lentement et recouvrait les frontières de la ville. Son aura protectrice était perceptible, même de là où elle se trouvait. Elle ne savait pas qui était à l'origine de cette défense, mais elle fut soulagée de voir que la ville était désormais protégée d'une éventuelle attaque extérieure. Elle espérait que cela suffirait à tenir éloignée la créature qui rôdait au dehors..auquel cas, elle était plus que prête à se battre. L'attaque d'Antiel l'avait mit dans une colère froide, et tout son corps réclamait vengeance. Elle se pencha vers lui et lui demanda de rejoindre un refuge où il pourrait se reposer à l'abri avant de l'embrasser sur la truffe. Elle partit ensuite à la recherche des sorciers qui avait bien failli la priver de son compagnon. Elle en retrouva un qui tentait de s'échapper à travers les rues de la ville. Son groupe avait été décimé et il savait que les Réprouvés avaient remporté la bataille. Il se retrouva acculé contre un mur, incapable de se servir de sa magie noire. Sans doute avait-il comme elle épuisé ses réserves. Toujours est-il qu'elle s'approcha de lui d'un pas décidé, et sans lui laisser le temps de réagir, elle l'attrapa et se plaça derrière lui, sa dague exerçant une pression sur la gorge de l'homme apeuré. D'une voix glaciale, elle lui chuchota à l'oreille :
« Tu n'aurais jamais dû faire ça. »
Puis, sans hésitation, elle lui trancha froidement la gorge. Il s'écroula à ses pieds ; elle le regarda se vider de son sang dans un affreux gargouillement avant de tourner les talons et de rejoindre la grande place de Stenfek où la plupart des personnes qui avait participé aux combats s'était rassemblées.

Tout à coup, elle fut prise d'étourdissements et pendant un instant elle perdit tout ses sens . Aveugle et sourde, elle trébucha avant de reprendre ses esprits à mesure que sa vue et son ouï revenaient. Cependant, elle sentit d'emblée que quelque chose n'allait pas. Elle sentait faible, démunie..
« C'est pas vrai.. »
Anahriel comprit qu'elle venait de perdre sa magie. Intégralement. Plus une once de pouvoir ne coulait dans ses veines, et son lien avec la Nature était rompue.
Anxieuse, elle vit que bon nombre des personnes autour d'elle était en train de faire la même découverte, et même certains Réprouvés encore en vol s’écrasèrent les uns après les autres. Une vague de confusion et d'incompréhension traversa la foule, chacun cherchant une explication à ce phénomène générale. Malheureusement, Anahriel devina que c'était la suite logique du mal qui gangrenait les Terres depuis quelques mois déjà.
Les yeux remplis d'inquiétudes, elle dirigea son regard vers l'horizon et se demanda où tout ça allait bien pouvoir les emmener. Et si ils en sortiraient vivants.

Fiiin !:
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Mar 05 Aoû 2014, 13:55


Alors que j'étais en train de réfléchir a comment on allait s'y prendre pour agir sans mettre les filles en danger, un homme fini par entrée. Je regardais alors et rapidement, ne serais-ce que part l'aura qu'il était capable de dégager, je compris que c'était un ange. De base, je n'avais rien a faire d'eux, je nourrissais moins de rancoeur a leur niveau qu'aA celui des démons. Mais là, sans savoir pourquoi je n'appréciais pas vraiment qu'un d'entre eux se mêle de nos affaires. Certes c'était peut-être une bonne chose, mais je ne sais pas. Nous croyait il diminue au point de ne pas savoir gérer ça ? Bon en même temps ça valait pour toute les races qui étaient venues.
Mais ce sentiment s'en alla rapidement, sans que je ne comprenne vraiment comment. C'était comme si j'avais plongé dans le cotée opposée de notre pouvoir, je me sentais bien, sans colère et quelque part ça me faisait du bien. Je sautais alors rejoindre l'ange pour aller retrouver les filles. C'était assez étrange quelque part de ne pas a avoir a combattre les sorciers qui semblaient être tout aussi en paix que nous. On aidaient alors rapidement a les attaches, pendant qu'on libérait en même temps les gamines qui c'étaient un peu demander qui on était. Au moins elles étaient en sécurité et on allait pouvoir les ramenés a leur père en un seul morceau.
Père qui fit justement son apparition quelque instant après. Après avoir jeté un coup d'oeil à ses filles et aux sorciers et nous avoir remerciés, il sortit alors de la pièce avec ses gamines sur les talons. J'en fis de même et je pus constater qu'une sorte de protection semblait maintenant entourer la ville. Qu'est ce que ça voulait dire ? Est-ce que ça suffirait vraiment et puis était-ce pour l'étrange forme que j'avais vu un peu plus loin ? En tout cas je tournais la tête vers le roi quand j'entendis une de ses filles dénigrer un animal. La gifle du roi vola sur la joue de sa fille. Visiblement ce n'était pas le moment de l'ennuyer. Je fus quand même étonnée qu'il s'excuse pour le comportement de ses filles.
Mais étrangement, sans doute à cause de la magie qu'avait utilisé l'ange, je me réveillai en quelque sorte quand j'aperçu le corps de la jeune réprouvée tombée, mais alors qu'Alicia voulait allée l'aider, une lance l'avait transpercée, ne laissant aucun doute sur le résulta de cette attaque en traite. Ce fut alors l'ange qui courut au secours de la jeune femme pendant que je cherchais le meutriée d'Alicia du regard. Quand je le trouvais, je courus dans sa direction, visiblement il aimait les armes de lancer, car je du en esquiver quelques-uns. Quand j'arrivais à proximité, j'enroulais alors mon fouet autour de sa gorge pour le mettre lui aussi à terre.
Maintenant que le sort de l'ange n'était plus actif sur moi, je n'avais aucun souci à continuer à combattre avec tout la haine qui m'habitait. Et visiblement il était plus fort pour attaquer à distance qu'au corps à corps. Quelque part ça m'avait arrangée que ce soit des démons, au moins je pouvais me défouler autant que je le voulais sans me soucier de quoi que ce soit. Je continuais donc mon ce abat avec cet homme et un autre qui avait visiblement voulu lui venir en aide. Une fois qu'ils furent tous les deux hors de combat, je regardais autour de moi et je constatais que tout semblait se finir peu à peu. Je retournais alors près de la statue ou j'assistais à une drôle de scène.
D'après ce que j'avais entendu, la jeune femme était donc la fille de Zeleph, mais ce qu'elle lâcha à l'ange ne put que me faire sourire. Est-ce que je venais vraiment d'entendre ce genre de parole ? Non je devais avoir rêvé, on ne pouvait pas être aussi... maladroite ? Enfin bon en même temps ce n'était pas mon souci. Au loin j'avais aperçu ma mère qui semblait s'inquiéter et je me dirigeais vers elle. Elle essayait alors d'utiliser la magie blanche pour me soigner, mais elle n'y arrivait pas. Je la regardais alors intriguée en essayant d'utilise à mon tour une quelconque magie. Visiblement c'était fini pour nous, plus aucune magie ne nous parcourait et aucune solution n'avait encore été trouver. Et puis qu'était-ce cette lumière qui venait d'apparaitre en plus ?

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Dim 10 Aoû 2014, 15:35



Aaliah n’était pas la seule à se mettre à la recherche des filles du roi. Elle croisa une jeune femme qui venait à son tour d’entrée dans la maison. Elle était apparemment passée par une fenêtre. Il était vrai que l’Ombre aurait pu réfléchir à une entrée moins fracassante, mais ce n’était pas vraiment dans ses habitudes. Elle était plutôt spontanée ─ trop peut-être ─ dans ses façons d’agir. L’Ombre avait la mauvaise manie de réfléchir après. Cependant, pour entrer à l’intérieur d’un bâtiment, rien de tel que de passer par la porte principale. Elle croisa également un homme et hésita un instant sur son alignement. Ennemi ou autre ? Un coup d’œil sur son épée ensanglanté lui fit comprendre qu’il devait être responsable de la mort de quelques sorciers étendus ci et là. Aussi, elle le délaissa aussitôt pour continuer ses recherches. A plusieurs, ils finiraient bien pas retrouver l’endroit où était maintenu les filles du roi. Avec tout le grabuge et les éclats de voix, il était devenu difficile de se repérer dans la maison assaillie. La voix de l’homme la stoppa net dans ses recherches ; il avait apparemment trouvé une trace des jeunes filles. L’Ombre accourut aussitôt dans sa direction. Une puissante aura se dégagea alors de lui, faisant régner la paix autour d’eux. Aaliah identifia alors l’homme comme étant un ange, ce pouvoir faisant partie de leur spécificité. C’était plus pratique que de s’élancer à corps perdu dans une bataille qui aurait pu les blesser, voire mettre les princesses dans de bien mauvaise posture. L’Ombre suivit l’ange, pas vraiment rassuré par la passivité de leur agresseur. La magie pouvait cesser d’un instant à l’autre. Elle aida l’ange à libérer les jeunes filles et à les guider vers la sortie avant que les sorciers ne récupérassent leur agressivité.

Ils finirent par croiser Volen en personne qui calma d’un simple regard les plaintes des princesses un peu trop gâtées. Il les remercia puis, prirent ensemble le chemin vers la sortie. Aaliah écarquilla les yeux en reconnaissant le loup qui était intervenu quelque instant plutôt pour l’aider à se sortir d’un mauvais pas. Elle ne connaissait pas spécialement l’elfe, n’ayant guère eut le temps de se présenter, mais éprouver une certaine peine. Elle pouvait comprendre sa peine, ayant elle aussi une louve dont elle ne pouvait imaginer la mort. Aussi, elle fut choquer d’entre l’une des princesse dire à son père qu’il ne s’agissait que d’un loup lorsque ce dernier usa de sa magie pour le soigner. Cependant, la claque fut si rapidement qu’elle s’en étonna même. La jeune princesse l’avait toutefois bien mérité, même si elle ne se serait pas permis de le lui faire remarquer. Le roi entreprit alors, pour une raison qui lui était inconnu, d’expliquer l’origine maternelle de ses filles. Il n’avait apparemment pas été assez ferme avec celles-ci et s’en excusait.

« C’est bien de s’en rendre compte un jour » lâcha l’Ombre dans un murmure, prouvant une fois de plus que la diplomatie n’était pas son point fort. 

Il ne lui avait fallu qu’un instant en compagnie des quatre filles pour remarquer leur côté pourri gâté, aussi, elle ne comprenait pas pourquoi il eut fallu si longtemps au roi pour s’en rendre compte. S’il n’avait pas été ferme avec sa progéniture, il n’avait pas dû passer beaucoup de temps en leur compagnie. Leur manque de savoir-vivre était pourtant aussi visible que leur joli nez au milieu de leur figure boudeuse.

L’Ombre leva les yeux au ciel, constatant qu’un mur de protection avait enfin été érigé, protégeant ainsi la ville des attaques. Il ne restait plus qu’à chasser les intrus encore à l’intérieur pour espérer retrouver un semblant de calme. Car pour le moment, cela était loin d’être le cas. Il avait du mouvement à proximité d’une statue et elle vit l’ange fila dans cette direction. Elle l’aurait bien rejoint au cas où il aurait eu besoin d’un coup de main, mais une ombre lui fit lever les yeux. Un dragon semblait en difficulté ; il volait d’une bien étrange façon. Enfin, s’il volait, car il semblait plutôt en train de s’écraser. Ce qu’il fit d’ailleurs. L’Ombre ferma un instant les yeux pour ne pas voir le dragon s’étaler avant de courir dans leur direction pour constater les dégâts. Ce qui n’était pas vraiment une bonne idée lorsqu’elle vit l’ange embrasser la réprouvée. La mièvrerie et les histoires de couple, ce n’était pas ce qu’elle appréciait.  Plus depuis qu’elle avait perdu l’amour de sa vie que même les années ne parvenaient pas à cicatriser. Elle fit une grimace de dégoût et fit rapidement demi-tour pour ne pas avoir à écouter leurs éventuels échanges mielleux.

L’Ombre disparut dans l’une des nombreuses ruelles de la ville, rejoignant ainsi sa louve. Elle passa une main sur son front et remarqua que le sang avait légèrement séché sur sa joue. Elle regarda sa main, puis, pour la première fois, s’étonna de la présence de ce liquide rougeâtre. Depuis quand saignait-elle déjà ? N’était-elle pas une Ombre, un être de brume ? La jeune femme fronça les sourcils lorsqu’elle sentit une drôle de sensation la prendre au niveau du ventre. En plus de se sentir soudainement faible, elle éprouver le besoin de sustenter. S’il lui était déjà arrivé de grignoter quelque chose pour faire plaisir à ceux qui lui proposaient, elle n’avait jamais éprouvé le réel besoin de manger. Du moins, pas depuis qu’elle était une Ombre, ce qui faisait bien longtemps. Elle en avait presque oublié à quel point c’était douloureux d’avoir faim et soif. Elle s’assit sur le sol un instant, la gorge sèche et le ventre grondant. Elle se sentait fatigué, vidé, épuisé et elle comprit alors que la magie venait de la quitter. Elle était devenue humaine, comme avant…  


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