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 Plongée entre humaines [Lumi]

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Mer 10 Sep 2014, 20:55

Je venais de demander à Ombeline si elle avait déjà eut la chance de côtoyer d'autres humains que moi qu'elle me répondait avec une mine désolée. Je savais que notre peuple ne possédait pas beaucoup de représentant mais entendre que j'étais la première qu'elle rencontré me fit un petit choc. Dans le même temps elle me retourna la question avec une mine curieuse. Elle avait l'air aussi intrigué par ma vie et mes rencontre que moi par la sienne. Arborant moi aussi un petit sourire je répondis à mon tour « Et bien j'ai déjà rencontré quelques humains mais je suis forcé d'admettre qu'ils ne sont pas nombreux. Je ne sais pas si tu t'y est déjà rendus mais le meilleurs moyen pour découvrir un petit peu notre peuple est de se rendre à Utopia. » Sans rien dire de plus je me mis à déambuler moi aussi dans la pièce cependant, mon attention était plus concentrée sur ce que je venais de dire que la recherche des cartes ou ce qui pouvait les contenir. Je n'avais moi-même fais la découverte d'Utopia assez tard. Elle pouvait en avoir entendus parler mais de la à rallier la citée il y avait une certaine différence.

Reportant mon attention sur elle je ne pus réprimer un sourire à la voir chercher avec autant d'attention le coffre. Elle ne laissait rien au hasard et fouillait de fond en comble la pièce sans n'avoir aucun remord pour les pauvres poissons qu'elle effrayait avec ses recherche. Alors que je commençais moi aussi les recherche je ft bien vite interrompus par un cris. Me retournant vers elle je pus constater qu'elle avait effectivement trouvé un coffre. J'étais en train de me rapprocher d'elle quand je le vis tenter de bouger le coffre en vain. C'était curieux elle ne semblait pas bien forte mais il aurait du pouvoir bouger un minimum grâce à l'eau. Dans le même temps temps elle se retourna vers moi en me confiant qu'elle ne pensait pas qu'il soit remplis uniquement de carte.

Je pris un instant pour réfléchir avant de faire quoi que se soit. Elle ne semblait pas doté d'une force surnaturelle et il ne faisait presque aucun doute que si elle n'arrivait pas à bouger ce coffre le résultat allait être le même pour moi. Nageant rapidement jusqu'à lui j'analysai ce que je pouvais voir. Et malheureusement dans l'état actuel des chose je ne pouvais voir grand chose. Il n'était pas possible de vois s'il était racheté d'une quelconque manière au sol et pour savoir ce qu'il contenait le seul moyen à notre disposition était de l'ouvrir ce qui rendrait à coup sûr les cartes inutilisable, tout du moins si elle était bien à l'intérieur. Me retournant vers Ombeline je lui fit par de mes pensée.

« Je dois bien avouer que je suis aussi curieuse que toi sur ce qu'il peut contenir mais nous n'avons pas beaucoup de solution pour le savoir. Soit nous l'ouvrons ici et nous prenons le risque de détruire les cartes pouvant être à l'intérieur soit nous essayons de le remonter à la surface. » Prenant un instant de réflexion le regardai d'un œil distrait. Après quelques secondes je mis moi aussi mes mains sur les poignets puis après avoir essayer de tirer le coffre je dus me rendre à l'évidence. Même si nous prenions la décision de tenter de remonter le coffre à la surface cela allait être très dur. Je n'avais aucune idée de ce qu'il pouvait contenir mais plus j'y pensais plus la curiosité, qui dévorait probablement mon amie, me dévorait moi aussi. « si nous essayons de le ramener à la surface cela veut dire que notre plongée sera mise en pause cependant rien ne nous empêcheras de la reprendre un petit peu plus tard. Après tout quand nous avons plongé il n'était pas très tard et nous avons encore une bonne partie de l'après-midi pour nous. Nous pouvons aussi décider de rester encore un petit peu dans l'eau et de ramener ce coffre avec nous quand nous aurons marre de l'exploration sous-marine. Je te laisse choisir ce que nous faisons je suis sûrement aussi curieuse que toi quand-au contenu de ce coffre cependant je ne suis pas non plus contre une petite poursuite de l'exploration. » Souriante je fis semblant de m'asseoir sur le coffre et attendis sa réponse.
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Dim 14 Sep 2014, 13:07

Ombeline fut émerveillée de constater que Lumi, contrairement à elle, avait rencontré quelques humains. Pour sa part, elle avait eu beau parcourir quelques espaces, elle n'en n'avait jamais rencontré. Jusqu'à ce jour ci. Dès qu'elle entendit le nom de la cité dédiée aux Humains, la jeune femme perdit son sourire et un voile de tristesse passa dans son regard.

-Je me suis déjà rendue à Utopia. Expliqua t-elle dans un murmure, les yeux dans le vague. Mais elle était en ruine, mise à feu et à sang par des créatures nommées Rideres d'après ce que l'on m'a dit, ils étaient accompagnés d'autres peuples. Nous avons combattu pour défendre la ville mais... Elle marqua une courte pause, perdue dans ses souvenirs. ...ils ont réussi à prendre le château et nous avons été obligés de fuir. Ils étaient impossibles à tuer, ils se relevaient à chaque fois. Conclut-elle, sa voix se brisant sur la fin de sa phrase.

Ses souvenirs d'Utopia ne semblaient pas aussi bons que ceux de la jeune humaine aux prunelles azur. Certes, Ombeline avait rencontré quelques humains mais elle n'avait même pas put y prêter attention, bien trop occupée à combattre ceux qui attaquaient ses semblables. Secouant finalement la tête pour chasser toutes ces sombres pensées, la petite humaine arbora un grand sourire, comme si de rien n'était. Elle repartit bien vite à la recherche du coffre. Il ne fallait pas qu'elle ressasse le passé qu'elle ne pouvait, de toute manière, pas changer. Cela servirait seulement à la faire plonger dans la folie ou la dépression. Soufflant un bon coup pour se rassurer, la joie enfantine de la petite humaine revint finalement bien vite lorsqu'elle dénicha le coffre. Trop heureuse de pouvoir penser à autre chose, la rouquine s'empressa de tenter de déplacer le coffre. Ses efforts restèrent cependant vains et elle s'empressa de le signaler à sa compagne. Analysant rapidement la situation, Lumi proposa finalement quelques idées. Mieux valait ne pas prendre le risque d'ouvrir le risque sous l'eau, les potentiels dommages seraient bien trop importants. Avant même qu'Ombeline n'ait pu lui faire part de son opinion, la jeune femme reprit la parole. La rouquine esquissa un fin sourire amusé en voyant sa congénère faire semblant de s'asseoir sur le coffre alors qu'elle achevait ses explications.

-Je suis d'accord avec toi, nous pouvons continuer notre explication et revenir chercher le coffre plus tard. S'écria t-elle en souriant d'un air ravi.

La petite humaine se frotta les joues à l'aide de quelques algues histoire de pouvoir continuer à respirer en toute tranquillité. Elles avaient une exploration à poursuivre ! Tout ceci permettait à la rouquine de ne plus penser aux évènements s'étant déroulés à Utopia quelques temps plus tôt. La jeune femme sortit de la cabine du capitaine, revenant sur le pont du bateau. Où pourraient-elles bien aller cette fois-ci ? Ombeline quitta l'épave et nagea vers le fond de l'océan. Une faille intriguait la petite humaine. Une gigantesque faille qui partait vers les profondeurs de l'océan et devait faire environ deux kilomètres.

-Tu penses qu'il y a des poissons que nous n'avons pas encore vu dans cette faille ? Demanda t-elle aussitôt, rongée par la curiosité.

Peut-être qu'elles allaient encore faire de somptueuses découvertes ?! Trop pressée pour pouvoir attendre ne serait-ce que quelques instants de plus, la petite humaine nagea jusqu'à la large faille et s'y engouffra aussitôt. Il y faisait bien plus sombre qu'à l'intérieur de l'épave et ses prunelles d'humaines ne lui permettaient pas de voir à plus de quelques mètres. Une petite lumière attira son attention et Ombeline s'en approcha, comme hypnotisée sans même se soucier d'un quelconque danger. Lorsqu'elle fut enfin arrivée à côté de la petite lumière, la jeune humaine resta bouche bée.

-Lumi ! Il y a un poisson qui fait de la lumière ! S'écria la petite humaine absolument émerveillée.

Se retournant, elle aperçut la silhouette de son amie qui formait une grande ombre à travers la lumière provenant du haut de la faille. Le tout offrait un rendu à la fois étrange et magnifique. Captivée par cette vision qu'elle trouvait de plus en plus curieuse, Ombeline se détourna totalement du poisson, l'oubliant sans plus de scrupules.
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Mer 17 Sep 2014, 19:05

Depuis que je lui avait parlé d'Utopia le regard de ma jeune amie c'était chargé de tristesse. Je ne savais pas ce qu'elle avait vu la-bas mais de toute évidence c'était bien loin de la cité miroitante de beauté que j'avais vu. Je savais que le monde subissait une période de trouble et que certaine ville était victime d'attaque mais je n'avais pas imaginé qu'Utopia pouvait en faire partie. Le monde était vraiment dans une période de crise pour que nous soyons réduit à nous entre déchirer ainsi. Reprenant mes esprit je me concentrai de nouveau sur ce qui m'entourait et sur Ombeline. Je lui avait laissé choisir ce que nous faisions du coffre et la tournure qu'allait prendre notre petite exploration aquatique. Alors qu'elle parlait je me frottai de nouveau le visage avec les algues. Je ne savait pas ce qui nous les faisaient nous permettre de respirer ainsi sous l'eau mais je devais bien avouer que cela était vraiment très pratique. Il était cependant regrettable que nous ne puissions pas en profiter pleinement à cause de notre anti-magie.

Alors qu'elle venait tout juste de finir de parler elle se frotta elle aussi le visage a l'aide des algue et sortis précipitamment de la cabine. Je ne savais pas ce qu'elle voulais explorer mais de toute évidence elle n'avait pas envie d'attendre. À peine l'avais-je rejoint sur le pont du navire que j'eus ma réponse. Il y avait une faille à quelques mètre de nous et de apparemment savoir ce qui vivait dedans était ce qui éveille sa curiosité à l'heure actuel. Sans rien dire je me contentai de sourire et de la suivre. Après tout moi aussi j'avais envie de savoir ce qu'il y avait la-bas. Cette fois ce fut à elle de prendre de l'avance et quand je la rejoint je dut faire face à une pointe de déception. Ombeline venait de s'engouffrer à l'intérieur mais je doutais que cela serve à grand chose. La faille était bien trop sombre pour nous permettre de voir quoi que se soit.

Sa voix me tira de ma rêverie. Je distinguais faiblement les contour de l'humaine mais je pouvais clairement voir un petit point lumineux quelques mètre devant elle. À l'entendre il s'agissait d'un poisson. Curieuse je commençai à m'approcher d'elle quand je pus voir qu'elle me regardait avec de grand yeux étonné. Continuant ma descente je vint me placer à côté d'elle avant de lui demande un sourire sur le visage « Et bien que t'arrive t-il ? Mes cheveux blanc t'aurait-il fait croire à un fantôme ? » je ponctuai ma phrase d'un petit rire avant de me détourner et de regarder ce qu'elle avait vu juste avant. Effectivement la lumière provenait d'un petit poisson qui semblait néanmoins ne pas être vraiment amical. La source lumineuse semblait se dégager directement de son ventre et bien que peux visible on pouvait distinguer une ou deux dents pointus dans sa gueule. Détournant le regard je maudis mentalement mon statut d'humaine. A cause de cela je ne pouvais pas admirer la vue devant moi et pourtant il ne faisait aucun doute qu'elle était magnifique. Je me tournais de nouveau vers Ombeline « J'aimerais vraiment voir ce qu'il y a la dedans malheureusement il semblerait que cela ne soit pas possible. Je ne sais pas pour toi mais pour ma part je suis incapable de voir très loin. S'il y a des chose intéressante la dedans nous risquons juste de les rater. »

Je me tais un instant faisant toujours parcourir mon regard sur les rares choses visible de la faille. Je suis vraiment ennuyée de ne pas pouvoir l'explorer, la simple présence du poisson suffit pour comprendre qu'il y a en ce lieu bon nombre de choses nouvelle et intéressante. Je souris à Ombeline « Bon je remonte à l'entré de la faille, si tu veux rester encore un instant ici je te laisse je t'attendrai la-haut. » Joignant le geste à la parole je remonte les quelques mètres que nous avions fait et me poste à l'entrée de la faille.
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Dim 21 Sep 2014, 14:08

Ombeline éclata de rire en entendant la question, quelque peu amusée et moqueuse, de son amie. Oui. Elle aurait presque put croire à un fantôme avec ces cheveux blancs qui paraissaient presque translucides grâce au jeu d'ombres et de lumières. Esquissant un fin sourire, la petite humaine répondit à son interlocutrice, ses prunelles vertes brillant d'amusement.

-Le contraste avec les ombres, la lumière et toi au milieu était très étrange mais à la fois très beau. Conclut-elle avant de se retourner vers le poisson qui disparaissait progressivement dans l'obscurité.

L'animal avait une apparence aussi étrange que la manie qu'il avait d'émettre de la lumière sans raison. La rouquine l'observa encore un instant tout en écoutant sa compagne. Elle secoua la tête, une petite moue déçue sur le visage. Elle non plus ne possédait aucune capacité lui permettant de voir dans le noir. La jeune femme n'était dotée que de sa vision d'humaine qui, dans de telles conditions, ne lui serait pas d'une grande aide. Dommage. Ombeline aurait adoré découvrir ce que recelait cette faille. Peut-être que des poissons tout aussi étranges que celui qu'elles avaient devant les yeux y habitaient ?! Tout sourire, la rouquine suivit le poisson tout en faisant un petit signe de la main à son amie pour lui signifier qu'elle revenait sous peu. Grâce à la lumière dégagée par l'animal, la petite humaine pouvait tout juste distinguer les formes floues de la faille dont les bords se rapprochaient inexorablement. Encore un peu et elle se retrouverait bientôt bloquée. Totalement inconsciente du danger que cela lui faisait courir, elle s'entêta à suivre le poisson qui, plus effrayé qu'autre chose, n'avait de cesse de s'engager dans les profondeurs de la faille. La petite humaine perdit alors le poisson de vue. Déçue, elle se retourna et tenta d'apercevoir le haut de la faille où l'attendait Lumi. La jeune femme ne pensait s'être aventurée aussi loin dans la brèche, c'est pourquoi elle voulut remonter pour ne pas inquiéter son amie. Le retour s'avéra cependant plus complexe que l'aller. Sans la moindre lumière pour l'éclairer, la rouquine se prenait la moindre irrégularité de la roche et s'avérait parfaitement incapable de déceler les obstacles peuplant son parcours. Il lui fallut plus d'une quinzaine de minutes pour parvenir à rejoindre sa compagne et une fois arrivée en haut de la faille, Ombeline put constater, non sans surprise et étonnement -bien que cela parusse évident-, qu'elle était écorchée de partout. Les frêles épaules de la petite humaines présentaient de grandes zébrures rouges tout comme ses bras, ses flancs et ses jambes. La jeune femme poussa un petit sifflement impressionné et entreprit d'observer ses quelques bleus supplémentaires avant de hausser les épaules d'un air désinvolte. Cela partirait dans peu de temps. Décidément, cette sortie maritime s'avérait un tantinet plus sanglante que prévue. Après sa brave bataille contre l'huître détentrice d'une sublime perle, voilà qu'un combat venait de faire rage entre elle et les bords escarpés de la faille. Ce fut avec un petit sourire amusé sur les lèvres que l'humaine releva ses grandes prunelles vertes vers Lumi.

-J'ai perdu de vue le poisson; je pensais pouvoir le suivre plus longtemps, jusqu'à un endroit intéressant. Avoua t-elle finalement avec une petite moue boudeuse.

Battant joyeusement des jambes au-dessus de la noirceur de la faille, les mains agrippées au rebord comme si elle se trouvait au-dessus du vide, assise sur une falaise, la petite humaine observait son amie, un grand sourire éclairant son visage. Son petit épisode de bouderie étant très vite devenu lassant, elle n'avait pu s'empêcher de recommencer à sourire comme à son habitude.

-Que veux-tu faire ? Demanda finalement la jeune femme au bout de quelques secondes.

Elle observait déjà les alentours avec un intérêt grandissant, avide de nouvelles découvertes. Qu'allaient-elles bien pouvoir dénicher cette fois-ci ?
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Mar 07 Oct 2014, 12:53

Nageant tranquillement à l'entrée de la faille j'attendais qu'Ombeline ressorte. Je ne savais pas ce qu'elle faisait en bas mais de ce que j'avais pu voir de son comportement il ne faisait presque aucun doute que cela devait s'apparenter à de l'exploration. Je souris en pensant à cela. Nous devions avoir à peu près le même age qu'elle et bien que nous soyons toute deux humaines nous n'avions pas beaucoup d'autre points commun. Alors qu'elle agissait sur un coup de tête sans prendre le temps de réfléchir je pouvais passer plusieurs minutes avant de prendre une décision. L'une des seules choses que nous avions vraiment en commun était cette envie de découvrir le monde. Nos moyens d'y parvenir était certes différent le but final était le même. Me frottant machinalement le visage avec les algues je me stabilisai comme je le pouvais et me mis à attendre mon amie. Après quelques temps elle ressortis et à la vue des nombreuses coupures et écorchures en tout genre présent sur ses épaules et le reste de son corps je ne pus m’empêcher de sourire. Elle ne faisait vraiment pas attention à elle. Alors qu'elle constatait elle même ses nombreuses blessures elle haussa les épaules et s'en désintéressa. Je ne savais pas comment elle faisait pour réussir à faire aussi peu attention à elle même cependant je l'admirais presque pour cela.

Alors que ses yeux se posaient sur moi elle m'avoua qu'elle avait tenté de suivre le poisson lumineux que nous avions vu un petit peu plus tôt, je ne pus m’empêcher de secouer la tête à cette annonce. Elle était vraiment intenable. Il était presque curieux qu'elle ai réussis à vivre aussi longtemps sans subir de blessure grave. Alors qu'elle me souriait, les bras posé à l'entrée de la faille comme si elle allait tomber dedans je lui souris en retour. Quand elle me demanda ce que je voulais faire maintenant je pris quelques secondes pour réfléchir. La faille bien qu'intéressante n'était pas envisageable à cause de l'obscurité et nous avions déjà exploré dans les grandes ligne le bateau il ne devait donc plus avoir grand chose à nous dévoiler. Après avoir promené mon regard sur les environs je fis une pause sur le bateau. Nous avions probablement finis d'explorer toutes les pistes intéressante ici bas il était sûrement temps de remonter à la surface. Et il ne fallait pas oublier que nous devions remonter le coffre. Je ne savais pas combien de temps cela aller nous prendre et de manière général je ne savais même pas si nous allions pouvoir réussir à atteindre la surface avec lui mais j'étais comme elle j'avais vraiment envie de voir ce qu'il y avait dedans et je ne voulais pas prendre le risque de l'ouvrir sous l'eau. « je ne sais pas pour toi mais je pense que nous avons vu presque tout ce qu'il y a à voir ici. La meilleurs chose à faire est de retourner au bateau et de commencer à essayer de remonter le coffre. Vu la difficulté que nous avons eu à le bouger plus nous commenceront à le remonter tôt mieux se sera. » Après qu'elle m'ait répondus je me mis à nager vers le bateau. Je ne m'en étais pas rendus compte à l'aller mais nous nous étions vraiment éloignées de la côte, le retour risquait d'être difficile. D'autant que même si je ne pouvais pas avoir d'idée précise du temps que nous avions passé ici il ne faisait aucun doute que la fatigue commençait à se faire ressentir.

Après quelques minutes de nage nous étions de nouveau sur le bateau à l'entrée de la cabine du capitaine. Je regardais le coffre me demandant comment nous allions faire pour réussir à le remonter quand un détail me vint en tête. « Au fait nous n'avons pas vérifié mais nous ne savons pas s'il est ouvert ou fermé. Je te laisse choisir mais soit nous prenons quelques minutes pour vérifier si la clé est ici ou non soit nous le remontons à la surface et une fois la haut on prend le temps de réfléchir à une solution. » Tout en disant cela je réfléchissais moi même à ce qui pouvait être la meilleur solution. Il y avait peu de chance que nous parvenions à mettre la main sur la clé et même si c'était le cas il était très probable que la rouille est fait sont travail et qu'elle soit inutilisable. Portant de nouveau mon regard sur elle j'allai me poster à côté du coffre. « Bon et bien décide ce que tu veux faire et si tu veux remonter le coffre tout de suite et bien je suis prête. »
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Dim 12 Oct 2014, 17:44

Une fois qu'elle eut enfin terminé ses investigations au coeur de la faille, Ombeline remonta et s'empressa d'expliquer à Lumi pourquoi son corps était désormais constellé de bleus et de coupures en tous genres. L'humaine à le chevelure opaline secoua la tête d'un air plus amusé qu'exaspéré alors que la rouquine réfléchissait à ce qu'elles pourraient bien faire. Après tout, il n'y avait plus rien d'intéressant dans les environs, ou alors les choses intéressantes s'étaient débrouillées pour rester totalement hors de vue. Faisant finalement part de ses interrogations à sa nouvelle amie, la petite humaine attendit sa réponse, un large sourire étirant toujours ses lèvres. L'idée de l'humaine aux prunelles azur plut aussitôt à Ombeline qui opina énergiquement du chef pour marquer son approbation. Retourner au bateau l'enchantait au plus haut point, surtout si l'objectif du moment était de remonter le mystérieux coffre à la surface. D'autant plus que les deux jeunes femmes ne pourraient pas tenir éternellement sous l'eau. Il ne leur restait plus énormément d'algues et leur anti-magie pourrait alors s'avérer être un lourd handicap. La rouquine s'empressa alors de formuler ses pensées à haute voix bien qu'elle fut prête à parier que la mesurée et réfléchie Lumi ait déjà prit en compte ce tout petit détail de rien du tout.

-Nous ne devons pas oublier qu'il ne nous reste pas beaucoup d'algues. Nous ferions mieux de remonter rapidement avant que notre stock s'épuise et que nous nous retrouvions sans oxygène à cette profondeur...

En effet, si jamais un tel évènement se produisait, la jeune femme ne donnait pas cher de leurs peaux. Il suffirait de quelques courtes minutes pour qu'elles finissent noyées. Une fin fort peu tentante lorsque l'on y réfléchissait un instant. Ombeline se mit alors à nager plus rapidement pour rattraper Lumi qui l'avait déjà distancée de quelques bons mètres. Ce fut seulement après une dizaine de minutes de nage, pourtant énergique, que les deux humaines parvinrent à l'épave. La rouquine ne pensait pas qu'elles s'étaient autant éloignées que cela du vieux bâtiment et ce fut avec un certain soulagement qu'elle se laissa flotter un bref instant au coeur de la cabine du capitaine. Ce court et bienvenu repos fut interrompu par la voix de Lumi qui tira rapidement la jeune humaine du sommeil et de la fatigue qui menaçaient de l'engloutir. Oula, ce n'était certes pas le moment de s'endormir. Elle risquait fort de ne plus jamais se réveiller si elle continuait ainsi...
Analysant plutôt les deux solutions proposées par Lumi, la jeune femme se demanda rapidement ce qui serait le mieux. Chercher la clé tout en prenant le risque qu'elle s'avère inutilisable et perdre de l'air et de l'énergie ou bien remonter le coffre tout en courant le risque de ne plus pouvoir l'ouvrir du tout une fois à la surface. Le choix fut étonnamment rapide et parut d'une logique tout à fait implacable à l'esprit de la rouquine.

-Je vais cherches les clés. Si jamais je ne les trouve pas rapidement alors nous pourrons remonter. Lança t-elle d'un air convaincu.

Confiant ses précieuses algues bleues à sa nouvelle amie, Ombeline se hâta de parcourir la cabine du capitaine dans les moindres recoins, farfouillant dans les plus petits espaces même ceux où elle était certaine de ne point trouver trouver de clé. Après quelques minutes d'intensives recherches, la jeune femme finit par mettre la main sur un lourd trousseau de clés visiblement toutes plus anciennes les unes que les autres.

-Je pense que ça devrait faire l'affaire ! S'exclama t-elle victorieusement avant de récupérer en toute hâte ses algues, bien trop peu nombreuses à son goût.

Mieux valait qu'elles se dépêchent toutes deux de remonter à la surface. Se frottant encore une fois le visage à l'aide des si précieuses algues, Ombeline se posta finalement en face de Lumi, de l'autre côté du coffre. A deux elles parviendraient bien à le transporter de toute manière. Non ? Après quelques vaines tentatives plus ou moins désorganisées, les deux jeunes humaines se mirent d'accord pour travailler de manière plus coordonnée.

-J'espère que ça devrait aller cette fois-ci. Lança t-elle finalement en accompagnant ses dires d'un grand sourire.

Après tout, aux dires de l'opinion publique, l'union faisait la force. Elles pourraient donc ramener ce si intriguant coffre à la surface sans le moindre souci n'est-ce pas ?
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Lun 13 Oct 2014, 22:11

C'était avec un grand sourire qu'Ombeline m'avait laissé avec ses algues dans les bras et était partie chercher le trousseau de clé. Je la regardais d'un œil distrait tout en réfléchissant. Je m'étais déjà fait la réflexions mais la que j'avais ses algues en plus des miennes dans les bras je devais me rendre à l'évidence. Nous allions devoir nous dépêcher. Si nous n'avions aucun problème durant la remontée nos faibles réserve ne devrait pas être gênante mais il valais mieux ne pas prendre de risque inutile. J'ouvrais la bouche pour faire part de mes pensées à Ombeline quand je la vis me regarder un grand sourire victorieux sur les lèvres. Je ne compris pas tout de suite puis je vis le trousseau qu'elle tenait à la main. Cela me surprenait au plus haut point mais elle avait apparemment réussis à trouver l'objet de ses recherche. Je me contentai de lui sourire amicalement en lui tendant ce qui nous permettait de profiter autant et pleinement des merveilles de l'océan. Je lui souriais toujours quand nous nous mirent à tenter de soulever le coffre. Les tentatives infructueuses se multiplièrent très vite. Le poids du coffre et, surtout, notre désorganisation nous empêchant de faire quoi que se soit. Je ne pus m’empêcher de rigoler face à la mine déconfite de mon amie. « Bon Si tu est d'accord on va se mettre au point avant de recommencer. Je vais compter jusqu'à trois et on le soulève. Sa te vas ? » elle se contenta d'une petite phrase en réponse à ma question et alors que je soupirais, expulsant quelques bulles d'air devant moi je me préparais à tenter de bouger de nouveau le coffre. « Prête ? Allez un... deux... trois ! » joignant nos forces nous soulevèrent en même temps notre but.

Durant quelques secondes qui me semblèrent durer une éternité rien ne sembla se passer. Et pourtant petit à petit il commençait à bouger. Centimètre après centimètre il quittait le sol, et la place qu'il occupait depuis plusieurs années. Alors que le faire bouger nous avait demander un effort considérable le maintenir au dessus du sol et le faire bouger vers la sortie n'était pas aussi dur que se que j'avais pensé. Nous nous mirent à nager tranquillement vers la porte de la cabine cependant ce n'est qu'arrivé prêt de cette dernière que nous nous rendirent compte que nous n'allions pas pouvoir faire passer le coffre en restant dans la position ou nous étions. « Omb, commence à avancer, je reste ici nous allons le faire passer dans le sens de la longueur. » J'étais déjà essoufflé et cela ne faisait que quelques secondes que nous portions notre fardeau. Je craignais le pire pour la suite mais dans le même temps l'envie de découvrir ce qu'il pouvait y avoir à l'intérieur me motivait à avancer. Passant lentement la porte à mon tour j'attendis d'être de nouveau à côté d'Ombeline pour lui parler. « Allez je ne sais pas combien de temps nous allons mettre avant de rejoindre la rive mais il ne va pas falloir perdre trop en perdre. Il ne nous reste pas beaucoup d'algue et je n'ai pas vraiment envie de rester au fond de l'eau. Et je pense que c'est ton cas aussi n'est-ce pas ? » J'avais parlé tout en me mettant à nager. Plus j'y pensais plus je me disais que nous avions finalement peu de chance de parvenir à rejoindre la surface en un seul voyage. Le plus simple serait sûrement d'avancer et de déposer le coffre le plus proche de la rive possible. Une fois cela fait nous pourrions remonter à la surface, prendre un petit peu de temps pour nous reposer et revenir plus tard le chercher. Tout en nageant je levai les yeux afin d'essayer de voir la position du soleil. Sous l'eau ce n'était pas simple de savoir précisément mais nous ne devions pas être vraiment à une heures avancée de l’après-midi.

Après quelques longue minutes de nage j'étais à bout de souffle. Le coffre traînait presque par terre et à voir Ombeline elle n'était pas vraiment dans un meilleur état que moi. Regardant devant nous je pus constater que nous avions quand même réussit à rejoindre la zone rocheuse ou nous étions descendus. « Je te propose de laisser le coffre ici et de remonter à la surface. Nous sommes toutes les deux éreintée et continuer ne fera que réduire nos chance de remonter à la surface. Je pense que nous ferions mieux de la rejoindre et de prendre un petit peu de temps la-haut pour nous reposer. Quand se sera bon nous redescendrons le chercher. Tu est d'accord ? »
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Sam 18 Oct 2014, 19:19

Ombeline ne put s'empêcher d'arborer une petite moue contrite et désolée face à tous leurs efforts restés inlassablement infructueux. Lumi, quand à elle, se mit à rire d'un air fort amusé. Relevant les yeux vers l'humaine à la chevelure opaline, la rouquine interrogea son amie du regard. Pourquoi donc riait-elle ainsi ? Avaient-elles fait quelque chose de drôle ? Excepté bien entendu le fait qu'elles aient lamentablement échoué à déplacer ce fichu coffre... Écoutant alors les recommandations de la jeune femme aux prunelles azurées, elle approuva avec un petit sourire ravi, attendant le signal de départ. Dès qu'elle entendit le chiffre "trois" franchir les lèvres de l'humaine, la rouquine souleva le coffre autant qu'elle le put. Ce dernier se déplaça de quelques centimètres au plus grand soulagement des deux jeunes femmes tout comme pour leur plus grand bonheur. On pouvait encore voir la place qu'il avait occupé au cours des précédentes années passées sous l'eau tant il s'était bien accroché au plancher du navire, aidé par les nombreuses algues. Quelque peu secouée par ce soudain effort, Ombeline craint un instant de ne plus pouvoir poursuivre ainsi bien longtemps mais ce fut sans compter sur la merveilleuse surprise qui prit de court les deux humaines. Car si le coffre avait été très difficile à décoller du sol, il s'avérait bien plus simple à transporter à la nage. D'autant plus que l'eau aidait les deux compagnes à déplacer l'objet sans trop d'efforts. Un léger problème survint cependant lorsqu'elles durent franchir la porte de la cabine. Porte qui semblait bien trop étroite pour que les deux amies y passent de front avec le coffre entre elles deux. Lumi reprit aussitôt les rênes et lança d'autres directives que la rouquine s'empressa de mettre en place, désireuse de bien faire.
La petite humaine se mit alors à marcher à reculons jusqu'à ce que tout le monde ait franchit la porte. Lumi la rejoignit bien vite et se remit à parler sans plus attendre. Elle paraissait cependant un tantinet plus épuisée que précédemment. Elles devraient faire attention à ne tomber de fatigue au beau milieu de leur nage vers la surface... Se remettant à nager tout en tirant le coffre du mieux qu'elle le pouvait, Ombeline entreprit de répondre à son interlocutrice.

-Je n'ai pas vu du tout d'algues bleues comme les nôtres à cette profondeur et je ne suis pas certaine que nous ayons assez de temps et d'air pour remonter à la surface compte tenu de notre lenteur actuelle... Lança t-elle finalement tout en esquissant une petite grimace contrariée.

Les deux humaines continuèrent cependant à traîner le coffre sur quelques mètres supplémentaires mais elles se stoppèrent bien vite, toutes deux épuisées. Le coffre, dès qu'il fut libéré de l'emprise des deux amies, coula mollement sur le sable qui s'éleva en quelques petits tourbillons autour du nouveau venu avant de retomber paresseusement sur le sol. Hochant la tête face à la proposition de Lumi, la rouquine se contenta d'un simple "ça me va" tant elle cherchait à reprendre son souffle. Frottant une dernière fois les algues sur son visage, la petite humaine abandonna ces dernières sur le sable avant de nager en direction de la surface qui semblait plus proche que jamais. Le trajet lui parut néanmoins durer une éternité et ce fut avec un plaisir et un soulagement incomparable que la rouquine sortit la tête de l'eau. La jeune femme prit une bonne goulée d'air frais avant de se laisser dériver jusqu'à la plage, constatant que Lumi la suivait de près. La rouquine s’allongea sur le sable, ventre à terre, ses jambes toujours dans l'eau.. Elle esquissa un fin sourire en apercevant Nyx se diriger vers elle à toute allure. Ombeline se traîna un peu plus au sec, consciente que son compagnon n'appréciait que peu l'eau. Le chat vint alors s'étendre devant sa compagne qui le câlina aussitôt. Le petit félin en profita alors pour transmettre quelques images à la jeune humaine qui ne put retenir un éclat de rire en les voyant envahir son esprit. Il s'agissait en effet des "regards noirs" échangés par le corbeau, compagnon de Lumi, et le chat. Ces deux-là ne semblant que peu s'apprécier. Qu'avaient-ils bien pu faire au cours du temps qu'avaient passé les deux jeunes femmes sous l'eau ?

-Montre lui ce que tu m'as montré. Lança alors Ombeline à Nyx tout en indiquant sa nouvelle amie avec un grand sourire.

Après avoir jaugé Lumi un court instant, quelque peu méfiant, le chat se dirigea vers la jeune femme aux iris océan.
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Lun 20 Oct 2014, 11:32

C'est d'un commun accord que nous laissâmes le coffre en place afin de rejoindre le rivage. La surface ne semblait pas être très éloigné néanmoins avec la fatigue la rejoindre nous pris de longue secondes. Sortant la tête de l'eau je profitai durant quelques instant du contact de l'air sur mon visage. J'avais vraiment apprécié notre escapade sous-marine mais retrouver l'air frais et le contact de la terre ferme était vraiment agréable. Nageant tranquillement jusqu'au rivage je me laissais échouer sur la plage. Alors que nous étions toutes deux étendue sur le sable le compagne d'Ombeline arriva en courant. S'écartant légèrement de l'eau elle s’approcha de lui et alors qu'il se roulait par terre elle le caressa, toujours souriante. Fermant les yeux je me tournai sur le dos, et profitais des rayons du soleil pour me réchauffer et me sécher. Je ne savais pas ou était Sheva mais j’espérais qu'il n'avait pas eu de problème. Il n'avait pas pour habitude de s'attirer des ennuis mais je n'oubliais pas que le compagnon de mon amie était un chat et qu'il avait déjà tenté une fois d'attraper mon pauvre corbeau. Un éclat de rire provenant d'Ombeline me fit me retourner vers elle. Alors qu'elle me désignait du menton avec un grand sourire sur les lèvres le chat se mit à marcher vers moi.

Arrivé à quelques mètres il s’arrêta un instant, hésitant. Finalement sous l'injonction de sa maîtresse il parcourut la distance nous séparant et frotta sa tête sur ma main. Presque immédiatement des images déferlèrent dans ma tête. Je ne compris pas tout de suite néanmoins ce que cela représentait puis en voyant Sheva cette situation s'éclaircit. Je voyais ce que le chat avait vu durant le temps ou nous étions sous l'eau. Je ne savais pas combien de temps nous étions restées la dessous mais durant toute cette période ils n'avaient fait que s'échanger des regard noir. Soudain une action de Sheva ma tire un petit rire. Alors que le chat était en train de s'endormir sur les vêtements de sa maîtresse Mon compagnon n'avait pus s’empêcher de profiter de cette occasion pour s'approcher de son rival. Après quelques secondes à voler autour de lui sans rien faire il c'était posé à côté de lui et lui avait pincé l'oreille. Ce geste n'était pas doté de mauvaise intention et c'était sûrement le seul moyen qu'il avait trouvé pour se venger de sa mésaventure du début mais cela n'avait de toute évidence pas plus au camarade d'Ombeline. Souriant je caressai un court instant le chat avant de me relever. Il n'y avait presque aucune chance qu'ils arrivent à s'entendre mais je ne voulais pas que la situation reste comme ça. Après l'avoir siffler Je me retourner vers mon amie. « Au fait je en t'ai pas demandé mais comme s'appelle t-il ? » Dans le même temps je m'étais remise à genoux et avais repris mes caresses sur le chat. Bien qu'il semblait contrarié son comportement changea cependant assez vite et il se frotta finalement à moi tout en ronronnant. Après quelques secondes je sentis un poids se poser sur mon épaule.

Alors que Sheva frotta sa tête contre la mienne il aperçut Nyx. J'eus tout juste le temps de le rattraper alors qu'il essayer de s'envoler afin d'échapper à la vue du chat. « Non non non tu reste la. Tu espérais peut-être que je ne saurais rien mais c'est perdu. » Un petit croassement de mécontentement me vint en réponse. Souriant je le relâchais, veillant néanmoins à ce qu'il ne parte pas trop loin. Désignant le chat, qui regardait l'oiseau d'un œil méfiant, d'un geste du menton je continuai « Va t'excuser auprès de lui. Et ensuite tu fera la même chose avec sa maîtresse. » après un bref instant à voler autour de moi il se posa sur le sol à quelques centimètres du chat. Il hésita un petit peu puis, comme il le faisait avec moi, il frotta sa tête contre la sienne. Cependant il ne resta pas longtemps ainsi et très vite il se ré-envola afin de rejoindre Ombeline. Cette fois-ci il fut moins avare en caresse car il se posa sur son épaule et décida de rester dessus. Ne pouvant m’empêcher de rigoler je m'abaissai afin de caresser Nyx qui venait de se coucher à mes pieds. Toujours souriante je m'adressai à mon amie « Si ça continu comme ça nous allons toute les deux repartir avec l'animal de l'autre. Au fait tu connais Nyx depuis longtemps ? Et comment l'a tu rencontré ? »
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Lun 27 Oct 2014, 22:15

Ombeline semblait bien plus amusée que son compagnon par les mésaventures que ce dernier avait du endurer alors qu'elle se trouvait sous la surface en compagnie de Lumi. Dès que la jeune humaine aux iris azur fut mise au courant des récents événements, elle ne put s'empêcher de sourire à son tour. Il fallait dire que le félin avait fort bien mérité la petite vengeance du corbeau. Ne supportant cependant pas de voir son compagnon de si mauvaise humeur, la rouquine réfléchissait déjà à un moyen de lui remonter le moral par quelques cajoleries, peut-être même avait-elle encore quelque chose à manger dans son sac qu'elle pourrait donner au chat qui s'en trouverait, sans le moindre doute, absolument ravi. Entendant la voix de son amie, Ombeline releva la tête sans cesser de sourire.

-Il s'appelle Nyx. Répondit-elle tout en observant le manège de son compagnon qui quémandait désormais de nombreuses caresses auprès de Lumi.

Toujours aussi amusée par le petit manège du félin au pelage noir, la jeune femme l'observa, un sourire aux coins des lèvres. Ce chat parvenait à avoir des caresses de la part de n'importe quel inconnu quand il s'en donnait les moyens. Nyx semblait d'ailleurs beaucoup apprécier Lumi, chose plutôt rare chez le chat qui avait pour habitude de snober tous ceux qu'il croisait. A croire qu'il s'entendait bien avec les humains en particulier. Sortant de ses pensées, la rouquine vit son amoe s'emparer de son propre compagnon tout en le sermonnant gentiment. A peine l'oiseau avait-il vu le félin qu'il avait tenté de s'envoler au loin juste avant que sa maîtresse ne l'en empêche. Ombeline haussa légèrement les sourcils en entendant les nouveaux propos de son interlocutrice. Elle désirait que l'oiseau s'excuse de son comportement ? N'était-ce pas un tantinet risqué compte tenu du caractère rancunier de Nyx ? Jetant un petit coup d'oeil d'avertissement à son compagnon, la petite humaine fit clairement comprendre au félin qu'il avait tout intérêt à se tenir à carreau. Après quelques minutes durant lesquelles les deux animaux se jaugèrent copieusement, ce fut Sheeva qui fit le premier pas. Il vint frotter sa tête contre celle du chat qui le laissa faire sans pour autant baisser sa garde. Question de prudence voyons. Leur petit échange de politesse durant un très court instant mais il fit tout de même chaud au cœur de la jeune humaine. Ces deux-là ne s'entendraient probablement pas de si tôt mais ils semblaient toutefois avoir enterré la hache de guerre une bonne fois pour toutes.
Ombeline observa le corbeau se poser gracieusement sur son épaule avant de se mettre à le caresser en souriant. Face aux propos de Lumi, la rouquine éclata de rire. Ce n'était pas faux du tout, à ce ryhtme là, elles repartiraient chacune de leur côté avec un nouveau compagnon.

-Cela doit faire presque deux ans que nous nous sommes rencontrés. Lança la jeune humaine avec un sourire ravi, se remémorant la scène de leur rencontre alors qu'elle errait, seule, en des terres aussi inconnues qu'excitantes. Nyx te racontera bien mieux que moi cette petite histoire. Fit-elle avec un sourire en coin alors que le félin, ravi de pouvoir être le centre de l'attention générale, ronronnait de plus belle.

Le chat transmit aussitôt quelques images à Lumi, lui montrant tout d'abord Ombeline, seule sur un sentier poussiéreux avant de lui montrer la jeune humaine accroupie sur le sol, un léger sourire aux lèvres, une main tendue vers le félin. La dernière image que Nyx montra fut celle de sa petite tête nichée au creux de la main de la rouquine.
Dès qu'elle fut certaine que son compagnon avait bien transmit toutes les images à son amie, Ombeline reprit la parole d'un ton guilleret.

-A ton tour de tout nous raconter à propos de Sheeva et toi! S'exclama la jeune femme sans cesser de caresser le doux plumage ébène de l'oiseau.
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Jeu 30 Oct 2014, 12:07

Je ne pus m’empêcher de sourire face aux images que me montrait le compagnon d’Ombeline. Tout en continuant de caresser le chat je réfléchissais à ma propre rencontre avec Sheva. Je me souvenais parfaitement de comment celle-ci s’était déroulée mais je ne parvenais pas à me mettre une date précise sur le jour de notre rencontre. Pour moi cela faisait environ cinq ans que je le connaissais mais je ne pouvais plus en être sûre. « Hum et bien cela fait quelques temps que je connais Sheva. Il me sembla l’avoir rencontré il y a cinq ans mais je ne suis plus vraiment sûre. » Je lâchais un petit rire à cette réflexion qui fit sursauter Nyx. Posant une main qui se voulait rassurante sur sa tête je continuais mon récit. « J’étais perdue dans la forêt des murmures et je cherchais un moyen de trouver une sortie. Alors que j’errai j’ai entendu un bruit au un petit peu plus loin devant moi. C’était Sheva qui était encore un oisillon à ce moment la. Je ne voulais pas le prendre avec moi au début mais je ne voulais pas non plus le laisser seul. Finalement je l’ai récupéré et depuis il me suit encore. Enfin quand il ne me fait pas la tête. » Souriante je repensais à toutes les fois ou ce que j’avais fait ne lui avait pas plus et ou il était parti pendant plusieurs jours. Même si ces absences m’effrayais au départ j’avais appris à faire avec et je savais qu’il finissait toujours pas revenir. Et en général sans blessure majeure.

Laissant Nyx continuer de ronronner par terre je me relevais, promenant mon regard sur les alentours. Je m’étais assez baigné pour l’instant et je commençais à vouloir en savoir un petit peu plus sur ma nouvelle amie. Faisant quelques pas je cherchais des yeux un chemin dans la forêt bordant la plage. Après quelques secondes je trouvai mon bonheur « Tu viens avec moi ? J’ai assez vu d’eau pour le moment et je ne serais pas contre le fait de me dégourdir un petit peu les jambes dans la forêt. » Sans vraiment attendre de réponse de sa part je me mis à marcher vers la forêt. J’étais toujours pied nue néanmoins le sable recouvrait en majeures partie le sol, à l’exception de quelques rochers, si bien que la marche n’était pas du tout gênante. Jetant un rapide coup d’œil derrière moi je pus apercevoir Nyx qui me suivait accompagné d’un petit peu plus loin par sa maitresse. Sheva quand à lui c’était envolé mais je me doutais qu’il ne devait pas être bien loin à nous regarder. Finalement je fis une halte un petit peu plus loin dans une clairière. Le ciel était en partie caché par les arbres et plusieurs souches de bois étaient sur le sol ce qui nous permettait de nous assoir et de pouvoir parler tranquillement ;

« Bon parle moi un petit peu de toi. Je ne sais rien à par que tu t’appelle Ombeline et que cette boule de poil qui te suis est Nyx. Je te laisse parler un petit peu, de ce que tu veux et ensuite se sera à moi d’accord ? » Je souriais tout en lui parlant. Plus le temps passait plus je voulais en savoir sur elle. Elle était l’une des premières humaines que je rencontrais et avec qui je me liais vraiment d’amitié. Je ne savais pas ce qu’elle avait vécu et je souhaitais vraiment éclaircir ce point. Après tout même si j’avais du subir le regard des gens à cause de mon statut d’humaine j’avais presque toujours réussis à échapper au reste. Mais elle n’avait peut-être pas eu cette chance, après tout si les gens ne tentaient rien envers moi c’était presque uniquement car il me prenait pour l’esclave de quelqu’un. Ce qui en soit n’était peut-être pas si éloigné que ça de la vérité. Un battement d’aile me fit sortir de mes pensées et je vis Sheva se poser sur une branche à quelques mètres de moi. Il continuait de regarder le félin d’un œil méfiant cependant cela ne dura pas bien longtemps et après quelques secondes à constater qu’il ne ferait plus rien il se mit dans une position que je lui connaissais bien. Il s’apprêtait à dormir. Lâchant un petit rire je reportais mon attention sur Ombeline. Elle n’avait pas encore commencé son récit, elle aussi devait être occupée à regarder le manège de mon oiseau. Mettant mes mains en coupe je vins placer mon menton en leur centre et me mis à écouter son histoire.
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Dim 09 Nov 2014, 13:14

Ombeline fut surprise d'apprendre que Lumi et Sheva se connaissaient depuis aussi longtemps. Cinq ans. Ils avaient dû en parcourir du chemin, tous les deux ! Bien plus qu'elle et Nyx, cela, elle en était certaine. Ils s'étaient tout de même rencontrés alors que le corbeau existait toujours à l'état d'oisillon. ! Chose fort surprenante aux yeux de la jeune femme. À peine la demoiselle aux iris bleutés eut-elle finit de conter son récit qu'elle se releva sans plus attendre. Interloquée, la rouquine leva la tête d'un air interrogateur. S'était-il passé quelque chose ? Un quelconque problème ? À moins que ce ne fût une nouvelle attraction fort tentante ? Finalement ravie d'apprendre que Lumi comptait en fait trouver un moyen de s'éloigner de la plage un instant, Ombeline hocha la tête d'un air guilleret. Il semblait évident qu'elle suivrait sa nouvelle comparse au sein de la forêt ! La demoiselle se releva sans plus attendre, couverte de sable, et s'empressa de suivre sa congénère qui s'éloignait déjà sous le couvert des arbres. Trottinant pour rattraper son amie, la petite humaine ne put s'empêcher d'admirer le paysage et de flâner encore un instant supplémentaire.
Alors que le soleil illuminait auparavant toute la plage, la clairière où les deux humaines venaient de s'arrêter, elle, ne comprenait que de petites tâches lumineuses. L'endroit était bien plus abrité que la plage pour le plus grand plaisir d'Ombeline qui commençait déjà à devenir rouge. Il lui en fallait décidément peu pour attraper quelques coups de soleil... La voix de Lumi tira finalement la rouquine de ses pensées et cette dernière se dépêcha de réfléchir un instant à la requête de son amie. La jeune femme avisa un gros rocher et entreprit de l'escalader pour pouvoir s'asseoir dessus, ses jambes tombant paresseusement dans le vide. Après quelques instants de réflexion supplémentaires et un petit rire face au manège de Sheva, Ombeline s'empressa de prendre la parole. Par où allait-elle bien pouvoir commencer...?

-Je suis née dans un lieu aussi isolé et anonyme que protégé. Je descends d'une longue lignée d'humains qui a toujours vécu cachée aux yeux de tous pour pouvoir survivre. Trop nombreux furent ceux qui périrent à cause de leur appartenance à la race humaine. On m'a appris à rester fière de ce que je suis et à ne jamais baisser les bras. Commença-t-elle, une lueur fière brillant dans ses yeux verts. Je suis une personne insouciante qui reste toujours optimiste malgré les obstacles et les épreuves. Je ne veux pas que le regard ou l'avis des autres puisse me changer. J'aime également porter secours aux autres bien que je ne sois pas forcément la mieux placée pour secourir autrui puisque j'ai un talent certain pour m'attirer des ennuis. Avoua la jeune femme en riant avant d'arborer un petit sourire mélancolique. Avant toi, je n'avais jamais vu d'autre humain excepté mes parents et ma sœur ainée. Ils me manquent même si je m'efforce de ne pas trop y penser. De toute manière... C'est de ma faute si je ne les vois plus. J'étais trop immature et téméraire, mettant sans cesse ma vie en danger sans jamais rien apporter de bon à ma famille pour pouvoir rester avec eux... Mon père m'a chassé de la demeure familiale avant que je ne finisse par tous les mettre en danger. Mais... Je ne regrette pas mon départ. J'ai vu et vécu plein de choses qui en valaient la peine. Conclut la jeune femme avec un grand sourire.

Elle ne pouvait résolument pas admettre à haute voix qu'il lui arrivait parfois de regretter amèrement sa sottise. Sottise qui lui avait fait perdre sa famille... Quand on y pensait, on pouvait s'apercevoir qu'il en fallait bien peu pour perdre les êtres chers. Ils étaient néanmoins en sécurité désormais. Loin d'elle et de ses actes souvent irréfléchis et bien trop instinctifs. Ombeline cessa de fixer le ciel qu'elle pouvait entr'apercevoir à travers les branches des arbres pour se tourner vers Lumi, un sourire malicieux au coin des lèvres.

-Et toi ? Quelle est ton histoire ? Ton caractère ? Ce que tu aimes ? Ou que tu détestes ? S'empressa-t-elle de demander, son grand sourire malicieux éclairant toujours son visage.

Ombeline était désormais extrêmement pressée d'entendre le conte de Lumi. Qu'avait-elle bien pu vivre ? Avait-elle connu bon nombre d'humains ?
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Dim 09 Nov 2014, 15:54

Je l’avais écouté sans rien dire, buvant chacune de ses paroles. D’après son récit elle n’avait subi elle-même le fait d’être humaine cependant on lui avait appris ce que certains d’entre nous avez pu vivre à cause de leur appartenance à notre race. Je continuais de l’écouter, souriant quand elle me dit être insouciante et téméraire. Je n’avais pas eu besoin qu’elle me le dise pour m’en rendre compte, notre petite excursion sous-marine me l’avait déjà montré. Elle conclut son récit, souriante en me disant qu’elle ne regrettait pas son choix d’avoir quitté sa famille pourtant je pouvais voir dans son regard que cela n’était pas entièrement vrai. Gardant cette réflexion pour moi j’attendis qu’elle ai fini de me poser ses questions avant de me mettre à répondre.

« Ok à mon tour de répondre à tes questions. Alors déjà contrairement à toi je ne suis pas vraiment une humaine de sang pur, mon père étant l’ange gardien de ma mère une partie de son sang coule dans mes veines. Ensuite et bien comme toi j’ai vécu une partie de ma vie caché du reste du monde. Cela à pris fin quand je devais avoir dix ans à peu près. Le campement ou nous étions à été attaqué et ma famille entièrement exterminée et j’ai été élevé durant les dix années qui ont suivis par l’auteur de ce massacre. Je m’interromps un instant, me levant et marchant dans la clairière. Je suis partagé entre l’envie de lui dire en quoi on consisté ces dix années ou lui épargné cette partie du récit. Finalement je repense aux marques de brulure et blessures en tout genre parsemant mon torse. Il est impossible qu’elle ne les ait pas vues quand nous étions dans l’eau, il ne me servirai donc à rien de lui mentir sur ce point. Tu a du te rendre compte quand nous étions sous l’eau que j’ai quelques cicatrices sur le torse n’est-ce pas ? Cela est du aux dix ans que j’ai passé avec lui. » Je me tais de nouveau. Je ne lui ai certes pas tout dis concernant ce qu’il c’était passé néanmoins je ne veux pas l’embêter avec mes problèmes et mon passé. Et puis il serait dommage de gâcher une journée ayant si bien commencé en parlant d’un passé douloureux.

« En dehors de ça et bien je ne suis pas vraiment comme toi. Je préfère prendre le temps de réfléchir avant de faire une action et si je vois que c’est peine perdue et bien je ne ferai rien. Enfin ce n’est pas vrais dans toutes les situations puisque si je vois quelqu’un en danger je ferais tout pour lui venir en aide, peut importe les risque encourus. Enfin bon même si j’ai réussi à faire des progrès depuis quelques temps avant j’étais vraiment très maladroite et je dois bien avouer que la plupart de mes tentatives d’aides se sont soldé par des échecs. » J’avais rigolé en disant cela. Cela faisait quelques temps que je n’avais pas faits de vraies bourdes mais dans le passé cela était chose fréquente.

Tout en continuant de marcher je réfléchissais à ce qu’elle m’avait dit. Sont  père l’avait mise à la porte sous prétexte qu’elle les mettait en dangers. Je ne savais pas qu’elle était la part de vérité quand elle me disait ne pas regretter son départ mais pour moi qui n’avais plus de famille depuis dix ans je ne comprenais pas comment elle pouvait ne pas regretter son départ. M’approchant de la branche ou était posé Sheva je me mis à le caresser doucement, prenant soin de ne pas le réveiller. « Tu sais tu as le droit de ne pas regretter ton départ mais tu devrais retourner voir ta famille au moins une fois. Je me doute que tu dois avoir peur de ce qu’ils pourront te dire si tu y retournais comme ça du jour au lendemain mais » Je me retournais, plongeant mon regard dans le sien. A cet instant précis j’avais l’impression d’être sa sœur et de la gronder pour une bêtise qu’elle venait de faire et cela m’embêtait de paraitre si autoritaire et sérieuse malgré ce que nous venions de faire mais il ne fallait pas qu’elle oublie ce qu’elle était et à qui elle le devait. « mais tu devrais le faire. tu devrais aller leur montrer ce que tu es devenue et t’assurer qu’ils vont bien. Ne les laissent pas partir sans avoir pu leur dire une dernière fois que tu les aimes. Crois-moi tu risque de le regretter toute ta vie. » J’avais détourné la tête à la fin de ma phrase. Lui parler ainsi m’avait propulsé dans le passé et fais repenser à eux. Essuyant discrètement une larme qui menaçait de couler j’attendis sa réponse.
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Dim 23 Nov 2014, 17:52

Dès qu'elle eut achevé son récit, Ombeline écouta avec attention celui de Lumi, qui commençait tout juste. La jeune femme ne fut qu'à moitié surprise d'entendre que son amie n'était pas une sang pur mais un descendante d'une humaine et d'un ange. La rouquine ne put alors s'empêcher de sourire d'avantage encore, de la malice brillant dans son regard. 

-Alors c'est pour cela que tu es aussi jolie. Lança-t-elle avant de rire doucement. 

À dire vrai, la jeune femme ne savait même pas que les mélanges sanguins étaient possibles. Provenant d'une lignée totalement humaine, elle n'avait jamais côtoyé que des humains, totalement humains. Mais... Avec ses quelques gènes d'ange... Lumi devait bien avoir quelque chose de spécial non ? Une fois son histoire finie, la rouquine se promit de lui poser la question. Mais lorsque l'humaine à la chevelure opaline reprit la parole, Ombeline ne tarda pas à perdre son sourire insouciant. Le visage de la jeune femme se défit rapidement, laissant transparaître une incompréhension totale. Comment... Comment pouvait-on faire cela ? Comment pouvait-on assassiner une communauté entière ? Alors... Avant même qu'elle n'ait eu le temps de mener à bien son raisonnement, Lumi la prit de cours. Quelques cicatrices ?! Son buste n'était pas couvert que de quelques cicatrices ! Elle en avait partout... La rouquine cessa complètement de s'agiter sur son rocher pour tourner la tête vers son interlocutrice, cherchant à plonger son regard vert pomme dans celui, azur, de son amie. 

-Pourquoi t'as-t-il épargnée lors du massacre ? Et... Comment es-tu parvenue à te défaire de son emprise ?

Trop de questions se bousculaient dans la tête de la jeune femme. Trop d'interrogations qu'elle craignait presque de poser, par peur d'obtenir des réponses. Qui aurait pu imaginer que Lumi avait vécu de telles choses ? En voyant les cicatrices de la jeune humaine, quelques instants auparavant, Ombeline avait pensé à un accident, à un combat. Mais certainement pas à ce que Lumi lui avait révélé à l'instant. La rouquine en conclut rapidement qu'au final, sa petite histoire de famille n'avait guère d'importance. 
La jeune humaine aux iris bleus continua toutefois à parler. La rouquine fut extrêmement impressionnée par la nonchalance de Lumi. Le passé était le passé. Ombeline esquissa un sourire presque timide face aux premiers mots de Lumi. En effet, si les deux jeunes femmes avaient la même nature, elles possédaient des caractères totalement opposés. Là où la rouquine croyait que même les causes perdues étaient récupérables, Lumi savait faire preuve de plus de raison. 

-Finalement on a bien un petit point commun. On ne peut pas résister à la tentation de secourir une personne en danger... Laissant échapper un petit rire après les derniers propos de la jeune femme, la rouquine reprit la parole. L'important, c'est d'essayer. C'est l'intention qui compte, d'autant plus si tu t'es améliorée avec le temps.

Le sourire de la jeune humaine s'élargit un tantinet, retrouvant petit à petit sa gaieté malgré les précédentes révélations de Lumi. Ombeline jeta un petit coup d'oeil amusé en direction de son ami et de son compagnon corbeau avant de se mettre à la recherche de son propre compagnon qui semblait avoir disparut de la circulation. Où donc Nyx était-il encore partit se fourrer ? Le félin sortit alors du couvert de la forêt, l'air de rien, avant de venir s'allonger sur le rocher où se trouvait la rouquine. Ce fut à cet instant que Lumi reprit la parole. La rouquine ne put regarder sa nouvelle amie dans les yeux et baissa rapidement le regard en direction du sol, quelques mètres plus bas. La jeune humaine avait l'étrange impression que Lumi venait de prendre la place d'Angèle. Non. Qu'elle était une seconde Angèle. Une seconde soeur aînée. 

-J'ai peur de les mettre en danger. Ils me l'ont bien dit. Ma présence les met en danger. Je ne veux pas les mettre en danger. Je suis encore trop inconsciente pour retourner les voir. Avoua-t-elle avec un air coupable et désolé, fixant toujours le sol, désormais perdue dans ses souvenirs. 
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Lun 24 Nov 2014, 22:43

Je souris faiblement alors qu'elle me parlait en regardant le sol. D'après ce qu'elle venait de me dire je pouvais facilement comprendre que sa famille l'avait mise à l'écart et que pour cette raison elle n'osait pas retourner les voir. C'était une attitude logique et je ne pouvais pas lui faire de réflexion pour cela néanmoins, pour moi qui n'avait plus de famille je trouvais idiot de se couper ainsi d'eux. Tout en soupirant je me mis à escalader le rocher ou elle se tenait. Après quelques secondes j'étais assise à côté d'elle est la prenais dans mes bras. « Tu ne dois pas te sentir triste en repensant au passé. Ta famille t'as dit que le fait de rester avec eux était le meilleur moyen de les mettre en danger ? Ce n'est pas grave. » alors que je la serrais contre moi je le prend doucement par les épaules et l'écarte légèrement, plongeant mon regard dans le sien. « Si tu te m'était en danger inutilement pense tu que tu aurais pu survivre à ce qu'il vient de nous arriver ? Non, bien sur que non. J'ai pu voir comment tu agissais quand nous étions sous l'eau et j'ai bien vu. Tu n'est pas bête, les actions que tu a faite mon certes surprise mais tu a su quand t’arrêter. » Je la regarde toujours dans les yeux. Cette femmes qui a encore la chance d'avoir des repère et qui a pourtant peur de les rejoindre. De nouveau je la serre contre moi, réfléchissant à ce que je viens de dire.

Finalement après quelques minutes je prend de nouveaux la parole. À ce moment précis je n'ai pas d'autres objectif que celui de lui faire oublier ce qu'ils ont pu le lui dire et lui faire retrouver sa confiance en elle. « Et puis qui te dis qu'ils pensent toujours ça hein ? Ils te manquent n'est-ce pas ? Et bien c'est sûrement la même chose pour eux. Je ne peux pas penser que des gens soit capables de mettre leur propres fille à la porte sans rien ressentir. » Souriant tristement à cette pensée je fais passer ma main dans ses cheveux, la regardant avec un sourire. Je réfléchis un instant à ce que je vais lui dire, consciente que ce ne sont pas de simples mots et de l'importance qu'ils vont peut-être avoir pour elle. « Et si jamais c'est le cas et bien c'est très simple. Je serais ta nouvelle famille d'accord ? » Je me tais, la laissant réfléchir à ce que je viens de lui dire. Je pense vraiment ces quelques mots. « Je n'ai pas l'age de pouvoir prétendre être ta mère mais je pourrais être ta sœur. Et que tu le veuille ou non c'est ce rôle que je vais occuper maintenant. Je serais la pour toi quand tu auras des problèmes et tu pourra tout me raconter. Peut-être qu'ils ne sont plus la eux mais ce n'est pas mon cas. Moi je suis la pour toi. Et je ne te laisserais pas tomber d'accord ? »

Je la regarde dans les yeux. J'ai beau savoir qu'elle a mon age je ne peux pas la voir autrement que comme une enfant. Une enfant à qui l'on aurait tout pris et qui se retrouve perdue dans le monde. Comme pour appuyer mes propos et signaler à sa maîtresse qu'il est d'accord avec ce que je viens de dire Nyx se leve pour venir se coucher sur moi, le visage tourné vers celui d'Ombeline. Je le regarde un instant avant de reporter mon attention sur elle. Cette sœur que je n'ai jamais eu. Plus important cette relation familiale que je n'ai plus. Je sais que nous ne sommes pas lié par les liens du sang pourtant en ce moment je me sens plus proche d'elle que je ne l'ai jamais était vis à vis de quelqu'un au par avant. Je n'ai certes pas eu une enfance et une éducation facile mais cela m'a permis de m'endurcir et de ne pas me laisser avoir par la dureté et la violence de ce monde. Mais je ne veux pas qu'il lui arrive la même chose. Elle est trop gentille pour être ainsi exposé à tout cela. Elle ne mérite pas cela. C'est en tout cas ce que j'essaie de me persuader néanmoins je ne trompe personne. Elle aussi a subit l'attaque des ridères et elle aussi à du les combattes. Ce simple éléments à du lui laisser des souvenirs et je pense que la plupart ne doivent pas être joyeux. Détournant les yeux je pose le regard sur Nyx. Le chat et coucher sur le dos est et en train de ronronner. Je laisse échapper un petit rire à cette vue avant de la regarder de nouveau. « Bon j'ai dus beaucoup t’embêter à te parler de ce que tu devrais faire ou non. Donc pour me faire pardonner je te laisse me demander ce que tu veux. Que se soit un service ou des informations sur mon passé j'accepterais presque tout. »
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Plongée entre humaines [Lumi]

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