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 Un pêché à erradiquer [Nydoudou]

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Mer 16 Oct 2013, 11:45


Cocoon était partit sans dire un mot. Il n'avait attendu personne et n'avait même pas donné à sa fille l'affection qu'elle réclamait. Cette fois-ci, il se déplacerait comme il l'entendait, sortant de grandes ailes, pour s'élever dans le ciel. L'Orisha était totalement affable. Tout ce qu'il avait fait, tout ce qu'il avait accompli dans sa vie, n'avait tout à coup plus de sens. C'était quelque chose de très subjectif une vie, et un seul évènement pouvait la gâcher, une seule personne pouvait mettre fin aux jours d'une autre. Cocoon fut celui qui provoqua la personne pour qu'elle mette fin à ses jours. Il n'était plus temps de se poser la question de comment tout cela était arrivé, il n'était plus temps de se retourner en se damnant non... Il fallait avancer, et essayer de réparer les erreurs.
En vol, il eut tout le temps de réfléchir. D'un continent à un autre, il traversa plusieurs climats, avant d'arriver, complètement détruit, à Mégido. Traversant la ville, il ne jeta que de brefs coups d'œil aux passants, préférant se concentrer sur son objectif. Se précipitant dans ses appartement, une fois dans le Palais, il appela Jupiter.

« J'ai le remède, où est Viktorya ? »
« Elle se lave. »
« Bien, tu la fais manger, boire, et ensuite tu lui administreras. Comment ça s'est passé ? Etait-ce très... Eprouvant de la supporter ? »
« Pas pour moi, Monsieur. »

L'Orisha donna le breuvage à son valet et soupira. Ouais, forcément qu'il ne ressentait rien... Il était humain. Tout ce qui était magique ne le touchait pas.

« C'est une malédiction. Un sceau qu'on lui apposé, pour qu'elle soit détestée de tous, sauf de son 'possesseur'. En la libérant de son étreinte, ce sera moi son maitre. Viktorya va rester à mes côtés. »

A ce moment là, un bruit sourd se fit entendre. Se retournant, il vit la jeune fille dans une robe blanche, sublime, ses cheveux blond vénitien en cascade jusqu'à ses hanches, et ce regard... Qui l'envenimait. Viktorya avait entendu la fin de la conversation. Cocoon prit la tangente en sortant de là, et attendit que Jupiter ait fini de s'occuper d'elle. Etrangement, elle ne fut pas réticente quand à prendre la décoction. Deux heures plus tard, elle tomba à terre. L'intendant appela son maitre, qui s'approcha d'elle et la posa sur le lit, sous la couverture.

« Elle va dormir pendant trois jours. Ses souvenirs vont s'effacer au fur et à mesure, jusqu'au moment où elle est sortit de Maëlith. Je vais rester avec elle... »
« Ah... ? Votre femme doit vous attendre à... »
« Ce n'est pas ma femme ! »

Cocoon donna un coups de poing dans le mur d'à côté, ce qui le fit céder net. S'essayant dans un fauteuil, il soupira avant de dire :

« Je crois que j'ai besoin de boire... »
« Je suis contraint de vous dire que l'Ange qui vous a accompagné, a jugé bon de vider toutes vos bouteilles. »

De son siège, Cocoon regarda Jupiter. Bien qu'il soit assis, et physiquement inférieur, il n'en restait pas moins le dominant. Alors un sourire amer se figea sur son visage et sa voix grave et lourde se fit entendre :

« Tu rigoles j'espère... ? »

Jupiter soutint son regard. Cet humain n'avait peur de rien, et surtout pas de Cocoon. C'était ce qu'il s'amusait à dire pour remettre ce dernier à sa place. Seulement là, il restait fier, bien qu'il n'en menait pas large.
L'homme serra l'accoudoir de son fauteuil se sentant dorénavant seul. Seul et contre tous.
Sa... Femme... ? Quelle bonne blague.
Ce n'était ni Viktorya, ni quoi que ce soit qui le mis dans cet état, mais bien lui même. Sa Furie prit le dessus, envahissant son corps à une vitesse phénoménale. Il comptait passer les trois jours ici, mais ça allait en être autrement. Son visage se ferma complètement, et il se leva avec une lenteur affolante, pour essayer de partir. Seulement, cet espèce de petit sentiment désagréable qu'il avait tenté de tenir enfouie en lui, s'était infiltré par une faille et en avait profité pour percer ses défense, et prendre son contrôle. Des fils rouges, incrustés dans sa peau, comme de tranchées, couraient de sa clavicule à sa machoire, recouvrant une partie de son cou. Les mêmes se firent voir du côté de sa tempe, envahissant ainsi un de ses deux yeux. Sous l'emprise d'une telle colère, il n'était tellement plus maitre de soit, que ce fut carrément ses yeux qui changèrent de couleur. Ils étaient toujours bleu et or, mais leur place fut échangée. Jupiter le vit se transformer sous ses yeux et, dans un instinct protecteur, s'approcha de Viktorya pour la protéger. Mais Cocoon avait un but. Il se fichait de Viktorya. Il voulait Nydelia. Il voulait lui faire comprendre combien elle l'avait fait souffrir en enlevant l'alcool de son sang, de sa vie. En le contrôlant de la sorte.
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Mer 16 Oct 2013, 11:45


Se téléportant directement chez lui, il atterrit directement dans la chambre. Sa partie maléfique était clairement visible à cause des zébrures sur son visage et son cou, et l'homme qu'il était normalement fut reléguer au second plan. Il ne voulait pas lui faire du mal. Après tout, il n'en n'avait pas le droit, et pour préserver sa vie, et son mental, il tenta de brider les capacités de son entité. Même si physiquement il était toujours aussi fort, sa force réelle fut quelque peu diminuée. Bien sur, il ne pouvait pas annihiler toute cette puissance, mais la réduire un maximum. Evidemment, son Etre ne le laissa pas faire. Pourquoi se restreindre ? Parce qu'il pourrait la tuer.
Seulement une fois dans la chambre, il vit l'Ange là, devant lui, le visage prit par la surprise. La surprise et peut être la peur. L'Orisha voulu arrêter tout cela, mais sa partie visible lui donna un bon coup de pied pour qu'il reste caché, et que ce soit LUI, LUI ET LUI SEUL, qui commande. Etait-ce un démon ? Peut être même pire ?
Sa voix était rauque, caverneuse, mais étrangement calme.

« J'ai cru comprendre que c'était toi, qui avais vidé l'alcool que j'avais... ? »

Croisant les bras il poursuivit :

« Alors je suppose que tu as fait ça... POUR MON BIEN ? HEIN ? »

Mais il ne pu rester calme très longtemps, et il cracha ces paroles comme du venin. Sa voix résonna dans toute la maison, peut être même ailleurs, qu'est ce qu'il en savait ? Et qu'est ce qu'il en avait à foutre ? C'était Nydelia qui comptait actuellement. Il avait oublié tout le reste. Sa vie, sa famille, son passé, sa fille... Les hurlements se firent plus intenses :

« Tu pensais quoi en faisant cela ? ME LAISSER SEUL, SEUL APRÈS CE QU'IL S'EST PASSÉ. POUR QUI TE PRENDS TU ? Je ne laisse même pas ces putains d'Aethers m'influencer et toi.. TU T'ES CRU SEULEMENT CAPABLE DE CHANGER QUELQUE CHOSE EN MOI ? Tu as cru que t'étais plus forte POUR QUOI ? PAR AMOUR ? L'Amour, parlons en d'ailleurs ? Que suis-je réellement pour toi ? JE NE SUIS PAS TON MARI, TU N'ES PAS MA FEMME, TU N'AS AUCUN DROIT SUR MOI. JAMAIS ! »

Plus il parlait, plus son coeur saignait. Mais son Entité maléfique se servit de cette douleur pour aller plus loin, pour appuyer là où ça faisait mal. Cocoon lui, était dans une léthargie totalement. Parler comme ça à celle qui faisait partit de sa vie, qu'il connaissait depuis quelques temps maintenant... Il ne le supportait tellement pas, qu'il s'était complètement retiré. Encore une fois, il avait fuit.
Enragé, voulant lui faire comprendre, comme si la force allait arrangé quoi que ce soit, il avança agilement d'un pas, étant immédiatement sur elle. Sa main brune vint attraper son cou frêle et blanc, et il la plaqua rapidement au mur, la surélevant de trente centimètres au dessus du sol.

« Tu sais au moins qui tu aimes ? TU AIMES UN LÂCHE, TU AIMES UN MEUTRIER, TU AIMES UN CONNARD. JE SUIS UN CONNARD ET PERSONNE N'A À DICTER MA VIE. J'AI MES PUTAINS DE RÈGLES, ET PERSONNE N'A A M'EMPÊCHER D'AGIR SELON MES LOIS ! JE NE VEUX PLUS JAMAIS QUE TU TOUCHES À QUELQUE CHOSE QUI M'APPARTIENT. Je ne t'appartiens pas, je ne t'appartiendrai jamais ! SAIS-TU VRAIMENT SI C'EST DE L'AMOUR QUE JE TE PORTE ? LE MENSONGE ? TU SAIS CE QUE C'EST NON ? UNE VIE DANS LE MENSONGE ET LA TRAHISON ? »

Il la lâcha d'un coup, la laissant un peu reprendre ses esprits et se détourna d'elle. Prenant des bijoux à lui dans sa table de nuit, il finit par dire, sans se retourner :

« Notre chemin s'arrête là. C'est terminé. Nous n'avons plus rien à faire ensemble. »

Cette dernière phrase était similaire à une sentence. Cocoon, à l'intérieur, hurlait à la mort. On lui aurait tiré dessus, que ça lui aurait fait moins mal. Et alors avec toute sa volonté, toute sa force, il frappa son propre corps pour en reprendre le contrôle. Dire à Nydelia que tout cela était faux, elle aussi lui faire oublier. Mais après tout, lui faire oublié quoi ? La vérité ? Qu'il n'était qu'un sacré connard ? A quoi bon ? Si elle ne l'avait pas su maintenant, elle l'aurait su bien plus tard, et ça aurait été similaire voir même pire. Alors il abandonna totalement sa lutte pour reprendre son corps, et laissa l'Entité lui voler son être, pour en prendre le contrôle, et le faire vivre. Mais il ne s'attendait pas à ça... Il pensait qu'il avait fini, qu'il allait s'en aller, mais ce bâtard rompit le lien. Il le trancha aussi sec, et Cocoon perdit une partie de lui. Il hurla de l'intérieur, comme si on lui avait sectionné un membre, et fut enragé d'être mutilé de la sorte. NON ! Il fallait qu'il REPRENNE CE put*i* DE CONTRÔLE ! NON NON NON !
Son corps lui, ne le laissa pas faire, et il frappa la fenêtre, la détruisant complètement, pour passer au travers et s'envoler. S'enfuir, comme il a toujours su faire...

Nydelia mon Amour... Je t'aimerai pour toujours... Pardonne moi...
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Mer 16 Oct 2013, 12:51


Soudainement, alors que j'allais me préparer à rejoindre les filles en bas, je vis qu'il était revenu, enfin, c'est ce que je croyais, car l'homme qui était devant moi me faisait tout simplement peur. Il avait de drôle de marque sur le visage, mais ce n'étais pas que ça, tout en lui ne me disait rien de bon et moi, je me retrouvais totalement incapable de bouger, je restais là immobile en me demandant ce qu'il ce passait. Oui il avait apporté la décoction, mais d'après ce que j'avais compris il n'était pas censé la voir elle, ce qui aurait pu m'expliquer ce changement.
Puis il parla, il me demanda, non plutôt il me fit la remarque qu'il savait que j'avais vider toutes ses bouteilles d'alcools. Je ne regrettais pas ce que j'avais fait, il avait failli se donner la mort à cause de ça, enfin, ça l'y avait aidé à prendre la décision. Et le faite qu'il soit visiblement très contrarié à cause de ça me donnait raison. Cependant, si seulement j'avais pu deviner ce que ça allait déclenchée en lui, si seulement j'aurais su ce qui allait ce passée avec ce malheureux geste, jamais je ne l'aurais fait, j'aurais tout laissé comme je l'avais trouver.
Il avait osé la voix, une fois d'abord, mais la suite était pour moi un véritable cauchemar. Il avait simplement commencé à ma hurler dessus, il me reprochait de l'avoir laisser seul alors que c'était lui qui n’avait pas vraiment une envie que je l'accompagne et puis il ne pouvait pas m'en vouloir autant pour ça, et il continuait, mais je ne comprenais pas, pourquoi disait il que j'avais voulu le changer ? Ça n'avait jamais été le cas, enfin pas consciemment en tout cas. Mais ce fut la dernière phrase la pire de toutes, oui nous n'étions pas mariées, mais pourquoi me disait-il cela ? Pourquoi me parlait-il de la sorte ? Je les sentais les larmes se créent, mais elle ne voulait pas sortir.
Je restais la complètement tétanisée par ce qu'il venait de ce passée, Ielenia m'appelait mentalement, elle voulait savoir, mais même ça je ne pouvais pas le faire, tout en moi était comme paralyser. C'est ainsi que sans que je ne puisse faire quoi que ce soit, je sentis sa main sur ma gorge, mais mains essayèrent de l'enlever, mais il n'y avait rien a faire, il avait toujours eu plus de force que moi, ça n'allait pas vraiment changer. J'avais peur, je l'avais connu une fois dans un accès de colère, mais là c'était pour mon bien, mais ici... non tout ce qu'il voulait c'était me faire mal, j'étais complètement perdue et j'avais du mal à comprendre ce qu'il me disait.
Je ne comprenais pas, qu'est-ce qu’il ce passait, pourquoi ce changement si soudain et pourtant le pire étaient encore à venir, il m'avait enfin lâchée, mes jambes ne me tenant plus je fini à genoux sur le sol, une main au niveau de la gorge, essayant de reprendre une respiration normale et régulière. Et c'est là que je l'entendis, nos chemins s'arrêtaient ? Pourquoi, simplement car j'avais eu le malheur de vider quelque bouteille d'alcool ? Bouteille qu'il aurait pu racheter s'il l'avait vraiment voulu ? Et puis je sentis une sorte de cassure que je ne comprenais pas, je me sentais soudainement aussi vide que si mon corps n'avait plus d'âme.
Et je l'entendis partir, je sentais le vent s'engouffrer dans la pièce. J'aperçus aussi Ielenia entrée dans celle-ci et après un regard vers les débris c'était précipité vers moi, ses pattes sur mes jambes et son museau sur ma joue. Je me pris alors la tête entre les mains, jamais je n'avais connu une telle souffrance, que ce soit la mort de mon village, la mort d'Élise, la trahison de Shaolan, aucune d'entre elles n'était comparable, je ne pouvais faire qu'une chose.

*COCOON ! *

Et encore, je ne pouvais pas le faire comme je voulais, j'aurais voulu simplement le hurler, mais rien n'était sorti, j'avais alors commencé à pleurer, les filles étaient montées, elles ne comprenaient pas et je n'avais pas la force de leur expliquer.
Je ne sais bien je mis combien de temps à me resaisir, mais je fini par me lever, ne sachant pas lequel serait disponible, je les appelais tous, tous les archanges véritables avait le même message, l'un d'entre eux devait venir au plus vite et ce fut Cristalinne qui qui arriva. Elle regarda aux alentours en ne comprenant pas ce qu'il s’était passé.

— tu... tu gardes les filles... tu les protèges. Et... regarde si tu peux faire quelque chose pour la fenêtre.

Je me téléportais alors, me retrouvais dans ma toute première maison, même si elle était en ruine, je commençais à hurler ma douleur, je savais qu'ici personne ne pouvait m'entendre. Je ne savais plus quoi faire ni où aller, il voulait que je parte. Je ne pouvais pas faire autrement, mais pour allée où et puis moi, je ne voulais pas...


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