Une chose facile à avoir en montagne, c’est du sang-froid [Pv Cocoon]
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Mar 03 Sep 2013, 18:29
Spoiler:
Désolé pour le temps de réponse en espérant que ça t'ailles
Dernière édition par Raeth Amiam le Sam 07 Sep 2013, 11:16, édité 1 fois
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Mer 04 Sep 2013, 09:52
Cocoon déplia le parchemin. Sérieusement, quel intérêt y avait-il de l'envoyer, lui, chercher un truc pareil dans les montagnes ? Avant de sortir du Palais, l'Orisha chercha Déon, son collègue, qu'il ne trouva -comme à son habitude- nulle part. Pas dans son bureau, ni dehors, ni autre part. Cet Espion était un Espion de qualité et ça avait le don de l'énerver lorsqu'il se cachait avec autant... D'aisance. Inutile d'aller le chercher, le mieux restait encore de l'appeler. Pénétrant dans la salle du trône, vide encore une fois, le bronzé alla s'asseoir sur le siège dominant la pièce, et appela d'une voix forte :
« Déon ! »
S'accoudant à l'illustre fauteuil, il ferma les yeux une seconde, avant de les rouvrir sur la silhouette incliné de l'Eshu.
« Oui mon Roi ? » « Sérieusement Déon, va te faire soigner. Si a chaque fois que j'ai besoin de toi il faut que je vienne ici, et séance tenante, un jour ça va m'attirer de sérieux problème. »
Déon sauta d'un pied sur l'autre, et finit par tourner autour du maitre de guerre, à cloche pied en disant joyeusement, sur le ton de la légèreté :
« J'assassinerai celui qui essayera de te tuer. »
Il partit dans un rire enfantin, mais Cocoon savait pertinemment que Déon était du genre à appliquer sa propre justice. S'il disait ça, alors le type qui tuerait Cocoon n'était pas encore nait.
« Merci pour ton dévouement mais je sais me protéger seul. Bon c'est quoi ce truc là ? »
Cocoon tendit le parchemin dans les airs, et le petit papier subit un léger courant d'air avant qu'il ne le ramène vers lui, preuve que l'autre l'avait vu.
« Supriiiiise !!! » « Déon... »
Il était exaspéré.
« Les Dragons... c'est horrible. T'as vu ces écailles ? Comment n'en es-tu pas mort la dernière fois ? Ah oui ! Je sais que tu aimes les horribles dragons. Alors je t'en ai trouvé un, juste pour toi ! Je n'ai pas pu le faire cuire, mais je suis sur que tu seras meilleur cuisinier que moi. »
Alors maintenant le but c'était de séparer l'information intéressante de ce dont il n'avait rien à faire. Un dragon ? Très bien.
« Où ça ? » « Toi tu n'auras pas froid ! Tu as bien de la chance. J'aurai du mettre un pull. Et des bottes. Oh ! J'ai glissé dans la neige quand j'y suis allé et j'ai failli... Me tuer ! »
Dès qu'il prononça ce dernier mot il se mit à rire comme si il avait lancer la meilleure blague de l'année. S'arrêtant devant Cocoon, il se mit à genoux devant lui et dit :
« Ô mon roi, la porte de la montagne est grande ouverte. »
Il se pencha légèrement en avant, laissant tomber son front sur le genoux de Cocoon et dit :
« Je ne peux vous accompagner illustre Souverain, et le sentiment de peine engendré par cette déception m'est insupportable. Pardonnez-moi. NON ! Je ne mérite pas votre salut ! »
L'Espion se leva, comme si le feu avait envahit la pièce et couru à une vitesse hallucinante, pour sortir de la pièce, comme si Cocoon l'avait humilié en place publique, et qu'il fuyait la honte. Se passant une main sur le visage, l'Orisha soupira, se disant que...
« ...vraiment Déon, tu es un être à part. »
Avant de quitter cette pièce.Il n'avait pas pris la peine de lui signifier qu'il n'était pas roi, qu'il ne voulait pas s'enterrer dans la neige, que... C'était inutile. Inutile de discuter avec Déon. Alors Cocoon prit ses clics et ses clacs et se mit en route.
A vol d'oiseau, il arriva rapidement au pied de la montagne et, toujours dans les airs, chercha simplement un plateau où se poser. S'il pouvait gagner quelques mètres d'ascension, il ne dirait pas non. Ses pieds crissèrent au contact du blanc manteau, et il enleva son collier, de manière à faire disparaitre ses ailes quasiment noire. Plus haut, une tempête de neige était déjà active et s'il devait réellement monter, il allait en baver comme personne. Marchant un moment dans la zone, il finit par découvrir un petit coin, où une stèle d'environ cinquante centimètres, était plantée dans la neige, et à son pied, trônait quelques offrandes. Des ingrédients alchimiques, comme de la nourriture de type végétale. Ne voyant pas ce qu'il y avait écrit, il posa un genoux à terre, pour lire l'espèce de message. Cocoon se releva et se posa la question sur la nature des pèlerins qui venaient ici... S'ils étaient de la même origine que lui, alors les écrits ne devaient leur poser aucun problème. En revanche s'ils en étaient étrangers... C'était étrange qu'ils entrainent un pèlerinage pour une cause qu'il ne connaissait pas. Mais comme Déon lui avait dit, quasiment personne n'était arrivé au sommer, alors certes la prophétie annonçait un dragon, mais qu'en était-il réellement ?
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Sam 07 Sep 2013, 11:17
Spoiler:
Désolé pour le temps de réponse en espérant que ça t'ailles
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Sam 07 Sep 2013, 14:27
Cocoon finit par croiser les bras. Une pierre ici, une un peu plus haut, et toujours plus élevée... Il avait envie de découvrir ces anciens écrits. L'Orisha était un solitaire. Pas d'amis, pas de compagnon, il était donc rare de le croiser avec quelqu'un d'autre que son armée. Il préférait la solitude sur bien des points mais il avait appris à aussi apprécier la présence d'une personne à ses côtés. Cependant ici, il pensait restait seul du début à la fin, mais ce fut le contraire. Son empathie distingua de fort sentiments venant de sa droite, et au détour d'un rocher, avant même qu'il ne puisse tourner la tête, un type en sortit. Il ne payait pas de mine aux premiers abords, mais celui s'approcha de Cocoon, d'un pas déterminé, avant de prononcer quelques phrases familières envers le mastodonte. Ce dernier le jaugea pendant quelques secondes, essayant de se rappeler d'où il le connaissait, et pourquoi ce gars était si à l'aise avec lui, mais rien ne vint à son esprit. Restant quand même méfiant, il décroisa les bras et dit :
« Alors comme ça, toi aussi t'es au courant pour le dragon ? »
Comme pour confirmer ses dires, un cri tonitruant retentit bien plus haut, et résonna sur chaque versant. A des centaines de mètres plus loin, on pu voir une plaque de neige se décrocher, pour rouler en avalanche. Ca commençait parfaitement bien... Haussant un sourcil, Cocoon se concentra à nouveau sur le bonhomme, faisant finalement mine qu'il le connaissait ou, du moins, qu'il se rappelait de lui.
« Je suppose que tes informateurs ne t'ont pas parlé de la prophétie... ? Ces stèles racontent une histoire, et elles nous donnerons les clefs pour battre le fameux dragon. »
Eh bien ! Il était bien loquace aujourd'hui le grand bronzé ! Faisant volte face il regarda à nouveau la pierre :
« Lorsque l'anarchie gagne les huit extrémités du monde. Chaque stèle nous donnera un fragment de la prophétie. »
Et ils verront bien à la fin de quoi il en retourne de toute manière... Pour le moment il n'en était rien, et le chemin devait continuer. L'Orisha rajusta sa besace, laissant donc les offrandes à leur place, et arpenta le versant silencieusement. Il se sentait bien dans les montagnes, un espace si vaste et dégagé... Tellement mieux que dans une ville ou une cité. Il aimait les grands espaces, comme tous ceux de sa race après tout. Un peu trop plongé dans ses pensées, il ne fit pas attention ni à son collègue, ni aux dangers alentours, et à son plus grand damn d'ailleurs... Une espèce de félin des neiges, a l'envergure aussi grande que Cocoon, lui fonça dessus en rugissant. Etait-ce le cri de tout à l'heure ou ... ? L'Orisha mit ses bras en croix pour parer un maximum l'attaque à mains nues, mais les crocs réussirent à se planter dans le bras. Assez profond pour le faire saigner, mais trop peu pour attenter à ses jours. Le bronzé accusa le coup un instant, avant d'attraper son bracelet-brassard, et de le jeter en l'air. Dès qu'il ne fut plus au contact de son bras, le bijoux se transforma en une épée de glace, incrustée de cristaux solides et mortels, qu'il rattrapa par le manche. Etant habitué à ce genre de situation, le réflexe, allié à la transformation, se passa très vite, et avec une certaine dextérité.
« Eh bordel ! »
Le lion des neiges grognait, montrait les crocs, et un peu trop d'écume de rage pendait à ses babines. Cocoon jura de voir un autre exemplaire arriver, un peu plus petit et menu, mais non moins dangereux.
« Ok. Passe derrière moi ! Si tu me bouffes je te tues. »
Non pas qu'il ne faisait pas confiance à Raeth sur ce coup là, mais il préférait de loin, prendre les choses en main. Il était général des armées, militaire, et presque stratège, alors ce fut tout naturellement qu'une solution s'imposa à lui et, le début n'était autre que faire reculer le vampire derrière lui, pour faire écran. De plus, c'était un vampire, Cocoon le savait -Cocoon sait tout, ah ah ah- et le fait qu'il saigne ne devait pas arranger la soif de l'autre. Même s'il ne se rappelait plus de lui, il aurait aimé un maximum le garder en vie. Yulenka était une alliée, une amie proche, et zigouiller un de ses "fils" serait énormément mal apprécié -aussi familier soit-il avec elle-. Seulement, il savait aussi qu'un jeune vampire avait... Quelques problèmes à résister à la soif. Cette situation commençait à devenir compliquée.
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