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 Lieu du mois : Reconstruction d'une cité attaquée

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Mar 23 Avr 2013, 16:41

« Aah... N... Non ! Arrête je... Aïe ! Att... Retire l... aaah ! STOP ! »

Nastaé, en colère, se retourna violemment pour gifler son frère. « Ca fait super mal ! Je t'ai dis de ne pas me toucher ! », « Mais comment tu veux que je te soigne si je ne peux pas te toucher ? Et puis comment tu as fait pour te tordre un nerfs ici ? », « Ca ne te regarde pas ! »
...il fallait plutôt dire que Nastaé n'en savait fichtrement rien non plus.

Voilà deux jours que l'Ondin souffrait d'espèces de crampes, qui lui paralysaient la jambe. Un guérisseur était venu, mais quand c'était la bêtise de l'Homme, même la magie était bien faible... Alors le type avait dis qu'il s'était coincé un nerf, à l'intérieur de la cuisse, près de son joli postérieur, et qu'il fallait attendre que ça passe. Seulement, les massages étaient très bons d'après ses dires, mais cela faisait un mal de chien au bel éphèbe. Pour tout dévoiler, cet endroit était assez sensible depuis quelque temps, et faisait parti des endroits clefs pour tendre sa belle anatomie, alors avoir mal là, et se faire tripoter, c'était difficilement supportable. « Il faut que je retourne travailler, ça fait deux jours que les filles ne m'ont pas vu. », « Maman a dit qu'il fallait que tu reste au lit. », « Oui, bha Maman elle est pas guérisseuse, alors aide moi à me relever. ». Nanti soupira du caractère de tête de mule de son frère, et le prit dans ses bras pour le mettre sur ses pieds. Sa jambe lui faisait assez mal, et c'était difficile pour lui de se mouvoir correctement. Cependant, comme il disait, il ne pouvait pas rester enfermer dans sa chambre, au Palais, pendant des semaines, en attendant bravement que ça passe !

Une fois le corridor d'argent dépassé, il pénétra dans la partie où les bureaux et succursales s'enchaînaient, et frappa à celui des Ténèbres. « Entrez ! » Nastaé passa doucement la porte, et la sirène tira ses lunettes, en se levant : « Nastaé ! Ca fait trois jours qu'on ne ta pas vu qu... Tu boites ? » l'Ondin lui sourit en s'approchant difficilement du bureau : « J'ai eu un... Problème à une jambe, je ne sais pas comment j'ai fais, mais je pouvais pas rester alité toute la journée ! Je veux travailler, et faire de mon mieux. », « Comme toujours... Oh, as-tu entendu les nouvelles ? Aeden, la cité du peuple Élémental, s'est faite attaqué. Elle était complètement détruite. Il y a énormément de morts recensés, mais les survivants s'affairent déjà à la tâche, pour tout rebâtir. Ils cherchent des volontaires. », « Attend... Qui a attaqué cette ville et... Pourquoi ? » Nastaé se retrouva ébranlé par cette nouvelle. Il ne connaissait pas beaucoup de personnes au sein de ce peuple, mais le peu qu'il côtoyait était cher à ses yeux. Alors étaient-ils... ? Ténèbres le coupa dans sa réflection : « Tout le monde est persuadé que les Vampires sont la cause de cette destruction. Il suffit d'être assez intelligent et d'y voir claire, pour se rendre compte que le mal suprême sont les Sorciers. Regard, les évènements depuis le début... Tout est mystérieux, voilé d'ombre... Rien ne se dévoile au grand jour... Les Réprouvés, les Élémentals, les Elfes... Qui seront les suivants ? Les Sorciers prennent de plus en plus d'ampleur. Je me demande si ils vont grandir encore plus, où si quelqu'un va finir par les stopper. Cependant, nous n'avons pas le choix, si nous ne sommes pas de leur côté, alors il faut s'allier avec les autres, pour les aider à repousser ce mal. Tiens, toi qui te charge des affaires extérieures, fait le nécessaire pour envoyer les renforts qu'ils demandent. » Nastaé prit le lourd dossier dans ses bras, et fit demi tour, la mine totalement déconfite.

Une fois assis sur sa chaise, il examina consciencieusement ce qui a été rapporté par les sentinelles, des nouvelles de la Terre ferme. Alors Aeden était effectivement en ruine, les morts et blessés étaient nombreux, et Nastaé ne pu s'empêcher de frissonner. La liste de certains corps fut fournie avec tout le rapport. A l'intérieur, il n'y trouva personne qu'il connaissait mais il n'espérait pas pour autant qu'ils soient tiré d'affaires car, peut être étaient-ils portés disparut ? Chassant ses idées noires de son esprit, il se concentra un peu plus sur le contenu, et les reconstructions à faire. Ténèbres lui avait assuré que les mages noirs étaient derrière tout cela, et depuis le début, les confirmations de chacun étaient réelles. Cependant, Nastaé voulait bouger, et aller voir par lui même tout cela, ne pas rester passivement dans son bureau, à regarder le monde se détruire. Il voulait être acteur. Alors il partit pour la grand ville, et rejoignit un des portails, pour passer à travers.
Lorsqu'il arriva à l'entrée de cette citée, il constata immédiatement tous les dégâts. C'était atroce comment de tels monuments, et combien des éléments, pouvaient être réduit à néant en peu de temps... Un homme vint accueillir l'Ondin : « Bonjour. Je m'appelle Nastaé et je fais parti du Conseil des Océans, je suis ici pour aider. » Nastaé observait la ville autour de lui, avant de baisser ses yeux sur le type. Ce dernier ne fut pas forcément convaincu : « Aider hein ? Comme tout le monde ici... Après tout, vous n'êtes pas tout seul ! » , « Ecoutez, je peux vous apporter le soutient de mon peuple, alors ayez un minimum l'obligeance de maitriser votre attitude envers moi je vous pris. Insolent... ! » L'Ondin partit, furieux d'être tombé sur un demeuré dès sa première visite. Nastaé se rendit directement à l'endroit principal de la cité, où il pourrait avoir allégeance, et s'entretenir avec quelqu'un de compétent, qui l'écouterait. Son but n'était pas de faire des affaires, seulement de conclure un marché pour envoyer de la main d'œuvre. Et il trouva la personne adéquate qui l'accueillit dans la modeste bâtisse traitant des affaires urgentes. Il présenta sa requête, et conclu assez rapidement certains termes avec l'Elemental, avant de retourner dans les Océans, faire un rapport pour la réunion.
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Mar 23 Avr 2013, 20:10

La réprouvé , sortie d'un sommeil léthargique dont elle ne saurait en dire l'étendue , comme sortie d'un rêve qui l'aurait emprisonnée , revint parmi les siens qui se faisaient un sang d'encre à son sujet , voilà plusieurs nuits qu'elle faisait des rêves , plus exactement des cauchemars dont elle ne se souvenait aucunement à son réveil mais qui ne plaisaient point à ses compagnons qui entendaient ses gémissements incessants des nuits durant. Il n'y avait rien de quoi s'inquiéter et pourtant ils ne pouvaient s'empêcher de la regarder , sans oser pour autant l'interrompre , d'un air inquiet. Son attitude avait tendance à s'altérer , des fois ils se voyaient confrontés à une tout autre personne , une qu'ils n'avaient jamais connu auparavant mais qui portait bien l'apparence de leur maîtresse , sa voix douce devenue on ne peut plus tranchante , un regard froid et des intentions noires , une apparition dont Sherry n'avait pas encore totalement conscience et qui se faisait sans prévenir , la réprouvé n'y pouvant rien pour arrêter le processus déjà initié.

Elle se croyait devenir maléfique , elle se voyait changer sans le vouloir , elle ne se reconnaissait plus et cela l'effrayait terriblement , avoir une autre façade à soi-même dont il nous est impossible de contrôler , terrible sentiment duquel la jeune femme voulait se libérer. Elle caressait tous les matins leurs têtes endormies sur le rebord de son lit un sourire mélancolique déformant son petit visage féminin , ses acolytes épuisés de la surveiller à des heures aussi tardives. Elle n'avait jamais pensé à ce qu'ils pouvaient ressentir , elle les avait tant blessé depuis qu'ils l'avaient rejoint , tant de choses étaient arrivées , tant de fois elle les avait rejeté mais ils demeuraient toujours à ses côtés , à veiller sur la pauvre fille abandonnée qu'elle était sans pour autant être motivés par une quelconque pitié , ils voulaient seulement ce qui était le mieux pour elle et elle ne voudrait pas les décevoir encore une fois.

Ainsi , pour purifier cette âme qu'elle croyait souillée , encore plus qu'au commencement de ce périple , elle cherchait à se rendre utile , à couper le mal par la racine , s'envelopper d'une atmosphère bienveillante , ses deux amis l'accompagneraient bien évidemment , ils avaient toujours été là pour elle et c'est en ces moments de frayeur qu'ils se sentaient vraiment utiles à son bonheur. Les rumeurs s'étaient étendu sur toute la surface des terres en lesquelles résidait la réprouvé , elle avait vent de tous les grands événements qui parcouraient en bouche à bouche les oreilles des mortels. La catastrophe imminente était notamment un sujet qu'ils se plaisaient bien à aborder , des histoires hypothétiques sans vraisemblance mais qu'ils s'amusaient à raconter à leurs semblables , démêlant le vrai du faux Sherry essayait un indice qui pourrait l'intéresser.

Elle n'eut aucun mal à reconnaître , parmi tant de voix mélangées , une histoire particulière , une ville qui se voulait prospère mais dont une attaque imprévue renversa toutes les certitudes de protection , une ville plongée dans la souffrance et la détresse , une chose que la jeune demoiselle connaissait tout à fait et qu'elle ne souhaitait à personne , ni même à ses ennemis , bien que par sa nature pacifique elle n'en ait aucun pour le moment. Demandant alors à son ange de partir avec elle , le petit démon n'ayant aucune envie de partir à ses côtés , loin de vouloir le contrarier , elle le laissa derrière elle , emportant alors à la hâte jusqu'au Berceau Cristallin Nao qui de son côté ne semblait pas emballé par l'expédition. Bien que sa nature angélique suggère qu'il veuille répandre le bien , dans son cas , après plusieurs faits passés , il se vit réduit à ne protéger pleinement que sa maîtresse , ne pouvant pas ignorer les démunis ou autres êtres dans le besoin , il cherche à ne pas se mêler plus que nécessaire avec les affaires d'autrui , clamant que rien de bénéfique n'en adviendra.

N'ayant pas dit un seul mot jusqu'à leur arrivée devant le portail , seule passerelle s'ils voulaient parvenir jusqu'à la cité des Elementals , lieux dont elle entendait parler mais qu'elle n'avait jamais visité , le gardien à l'entrée n'étant pas des plus charmants à regarder mais n'ayant rien tenté pour les empêcher de passer , ils ignoraient son rôle ou ses capacités mais leur esprit restait rivé sur ceux qui attendaient leur aide de l'autre côté de la voie , n'ayant jamais servi une cause noble telle que celle-ci , ils se voyaient honorés de pouvoir apporter leur soutien en ce temps de crise pour le peuple , des jeunes gens bien intentionnés il faut l'avouer.

Arrivant devant la porte qui leur permettait de pénétrer dans la cité , ils se firent intercepter et aborder brièvement par un membre de la cité , interrogeant la demoiselle sur les raisons de sa présence , celle-ci n'hésitant ni une seule seconde pour répondre , « Nous sommes venus en ces lieux pour venir en aide à ceux qui en auraient besoin ! Nous sommes conscients de ne pas être d'une grande assistance mais je pense que nous vous serons tout de même utiles ! ». Devant ce discours enthousiaste , trop d'une bonne âme elle faisait , un esprit encore naïf même après tous les événements marquants qu'elle avait eu à traverser , l'élémental qui la regardait de haut en bas d'un œil attentif , fit demi-tour sur lui même pour commencer à s'engager dans les ruelles de la ville , encourageant fortement la réprouvé à le suivre, « Toute aide apportée est bienvenue en ce temps de crise !Je vous prie de m'accompagner jusqu'à l'infirmerie où vous pourrez exécuter et soigner ceux qui se virent blessés pendant ce désastre ! »

Bien des familles avaient dû subir des pertes après une telle attaque , les maisons détruites défilant sous les yeux jaunes de la jeune femme , désolation et misère s'étant propagés partout dans la ville , réconfortant pour elle le fait de voir cependant la ville se relever par elle-même , ne baissant les bras sous aucune circonstance , restant forts , prêts à tout. Quel honneur pour elle que de les aider maigrement à atteindre leur but et voir leur habitat reprendre sa gloire d’antan. Assistée par Nao qui procédait aux soins grâce à son pouvoir de guérison , la jeune Sherry se contentait de suivre les ordres des femmes plus expérimentées qu'elle dans le domaine , peu importe le temps que cela prendrait mais ils avaient bien l'intention de ne repartir qu'une fois leur mission achevée , ayant une passionnante histoire à raconter à Kai une fois rentrés , une rencontre avec un dragon de la cité aurait certainement plu au petit démon qui regretterait son geste , la prochaine fois il les accompagnerait certainement …

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Mer 24 Avr 2013, 14:52

Une ville attaquée, détruite. De nombreux blessés, de morts, de personnes sans abris, sans toit . La part d'ange de Raeden ne pouvait évidemment pas laisser passer ça. Ca aurait été comme se renier. L'appel lancé par la ville des élémentals, Aeden, était parvenu jusqu'à l'Ombre. Et maintenant qu'il en avait entendu parlé, c'était certain qu'il ne pourrait pas continuer son chemin comme si de rien n'était. Pour s'y rendre, il avait tout simplement pris la direction du parc pour accéder au portail magique qui y été présent. Imperturbable face au dragon gardien, l'homme s'était contenté de prononcer le nom de l'île. Il n'avait rien à cacher, et rien contre les élémentals. Bien sur, si l'un d'eux s'en prenait à lui, il répliquerait, mais ça ne serait pas lui qui ferait le premier geste.

Il posait à présent le premier pied sur l'île. A peine le temps de souffler, de reprendre un peu ses esprits que déjà quelqu'un l'abordait. Certainement l'un des habitants des lieux. Après s'être salué brièvement, l'hôte ne perdit pas de temps et se mit à questionner le Grand Faucheur pour savoir en quoi il pourrait le plus aider. A écouter les différentes tâches qu'il y avait à faire, toutes étaient accessibles à l'Ombre. Après tout, il maîtrisait la magie blanche utile pour soigner les blessés. Mais il avait aussi beaucoup de force pouvant être mise à contribution pour déblayer les débris et autres pierres des bâtiments détruits. Quand à la surveillance de la ville pour éviter qu'elle ne se fasse de nouveau attaqué, il avait une bonne vue, et il savait se battre.

La main-d'oeuvre. C'était ce qu'il avait choisi. Il n'y avait pas besoin de forcement réfléchir et c'était ce qu'il lui fallait en ce moment. Il pourrait ainsi concentrer ses pensées sur sa vie et ce qu'il allait en faire. Décider de continuer à vouloir venger la mort de sa famille ? Respecter les décrets et les règles fixées par Shiro ? Repenser à ce qui s'était passé dans une certaine taverne avec une jeune femme inconnue ? Les choses ne manquaient pas à vrai dire. Il fallait aussi reconnaître que Raeden était un homme perturbait dans l'ensemble. Fait de contradiction, il ne savait plus réellement qui il était. Incapable de se recentrer en lui même, on ne vous explique même pas le bazars que cela devenait lorsque d'autres personnes rentraient en scène.

Prendre des pierres, des morceaux de bois, et autres débris, ce n'était franchement pas bien compliqué. En plus, il n'avait pas trop à forcer, étant donné qu'avec sa superforce, il était plus facile pour lui de soulever les objets lourds. Mais même avec ça, une fois qu'il fut désigné pour un quartier donné, il ne mit pas longtemps à se mettre complètement dans le bain, sans présumer de ses capacités. Se retrouver crever à la fin, avec des courbatures atroces et des crevasses sur les mains, il en avait fichtrement rien à faire. Tant qu'il aidait et qu'on n'avait rien à redire à son travail, il s'estimait libre de fonctionner comme il le souhaitait. En plus, il obéissait sans rien dire à la personne qui dirigeait le déblaiement. On lui disait d'aller à tel endroit, il s'exécutait sans mot. Après tout, il était là pour aider, pas pour rajouter des ennuis supplémentaires. Les élémentals en avaient déjà assez comme cela.

Un travail manuel, sans aucune arrière pensée. Simplement de l'effort pour de l'effort. Franchement, lorsqu'on était doué de magie, il était quand même facile d'oublier tout cela, et de s'épargner des efforts et des tracas. Ca pouvait sembler bien mais ça pouvait aussi devenir un poison. Ne plus savoir agir de ses dix doigts, toujours dépendre des autres ou de son don pour faire quelque chose alors que ça pourrait aussi bien être résolu de manière plus simple et plus rapide. Enfin, de toute façon, ce n'était pas le cas de Raeden. Il avait toujours été quelqu'un de très manuel et bricoleur. Oh, bien évidemment, il aimait aussi s'installer le soir auprès d'un bon feu avec un livre dans les mains, souvent entouré de sa famille. Ca, évidemment, il ne l'avait plus fait depuis que le désastre s'était abattu sur lui et les siens.

La journée avançait bien, le travail aussi. Il était d'ailleurs maintenant l'heure de faire une pause repas bien mérité. C'était aussi l'occasion de discuter un peu et de faire plus ample connaissance avec les personnes avec qui on avait bossé toute la matinée. Bien sur, le Grand Faucheur n'ouvrit pas beaucoup la bouche, comme à son habitude. Mais au moins, il ne restait pas non plus seul dans son coin. C'était un bon début. Et d'ailleurs, c'était à ce moment là qu'un des chefs de travaux, pourrait-on dire, était venu le voir. Il l'avait observé travailler durant la matinée, et il voulait maintenant lui confier un chantier, une équipe. Il s'agissait de dégager au plus vite le sous-sol d'une grande bâtisse car elle abritait une grande partie des réserves de nourritures. D'un simple hochement de tête, l'Ombre accepta. Il lui incombait aussi de choisir 4 à 5 hommes pour l'aider dans sa tâche. Cela ne fut pas trop dure, étant donné qu'il prit sous ses ordres des personnes avaient qui il avait travaillé durant toute la matinée.

Ainsi, après le repas, ils se dirigèrent vers cette fameuse bâtisse. Elle s'était totalement écroulée sur elle même mais le plancher semblait avoir résisté. On pouvait donc espérer que toutes les victuailles présentes en dessous étaient encore en bon état et comestible. Rapidement, avec des ordres brefs, le Grand Faucheur mit tout le monde au boulot, en commençant par libérer l'endroit où se situait l'entrée de cette cave. Ils avaient vite, mais rapidement, un craquement se fit entendre, et le sol lâcha sous deux des gars. Tout le monde se précipita vers le trou, Raeden en avant ; heureusement, il y avait eu plus de peur que de mal puisque les deux hommes étaient tombés sur des sac de grain. Tout le monde applaudit, allez savoir pourquoi, et une chaîne se fit pour faire remonter tout cela. La journée se terminait bien!


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Sam 27 Avr 2013, 20:31

    Aeden.. la ville des élémentals. Leur lieu rien qu'à eux, leur refuge si précieux.. L'humaine ne se souvenait pas être passée près de la cité un jour car après tout,le continent dévasté, elle y mettait rarement les pieds. Il ne lui inspirait que de la crainte et du malheur, il faut dire qu'étant habituée à vivre dans la forêt avec les fleurs ne rendait pas la tâche plus facile..ce n'est pas qu'elle rejetait tout ce qui différait de son quotidien mais.. déjà que la pauvre était bien paranoïaque, si en plus elle s'aventurait dans des endroits réputés aussi dangereux.. ce ne serait qu'une inconsciente pour ne pas dire une imbécile. Ca ne lui apporterait rien et puis qu'avait-elle à faire la bas?

    Elle ne connaissait personne, aucun élémental n'était venu à sa rencontre et puis elle ne savait même pas ce que c'était, un élémental ! Une ignorante, une inculte, voilà ce que la citoyenne était. Encore en phase de découvrir le monde, elle n'avait conscience que des noms des chefs de races et encore, c'était assez vague. Elle se rappelait de Violette, la reine des humains et de l'Impératrice du tout, Takias. Ce n'était pas grand chose mais c'était déjà ça. Les autres elle ne s'y intéressait pas. Bien sur elle entendait des rumeurs et d'ailleurs la dernière qui était parvenue à ses oreilles parlait d'une nouvelle cheffe chez les vampires.

    Les vampires..brr. Rien que ce mot donnait des frissons à la jeune fille. Elle ne se pensait pas en danger, c'est juste qu'elle détestait les tensions entre son peuple et celui des vampires. Le seul vampire qu'elle connaissait était un jeune homme des plus adorables qui n'avait guère tenté de la mordre mais juste de l'aider. Elle haussa les épaules. Il y a du bon et du mauvais partout, dans chaque peuple et elle devait s'y faire. Si elle devait se méfier d'un peuple en particulier après tout,c'était eux. Elle n'oubliait pas qu'elle restait leur principal repas et craignait qu'on ne la dévore chaque fois qu'elle sortait de chez elle. Enfin revenons-en à la situation.

    Kura se trouvait là, au milieu de toute cette populace qui s'agitait dans tous les sens. Ils s'affairaient à diverses tâches mais tout allait vite, tout allait trop vite. Et on alla se demander ce que l'humaine faisait là, vu qu'elle ne connaissait personne et que c'était loin d'être dans son intérêt de perdre son temps ici. En faite il y a peu de temps l'adolescente avait passé commande à l'Impératrice du Tout d'une épée, une grande épée. Elle savait que mieux que quiconque sur ces terres elle saurait satisfaire ses attentes et n'avait pas hésité une seule seconde à la contacter.

    C'était écrire la lettre sans paraître trop maladroite qui lui avait posé des problèmes et au final la Maitre des Armes appréciait cette candeur dont elle faisait preuve, sans doute sans s'en rendre compte. Elle n'écrivait pas souvent des lettres et il faut l'avouer, c'était sa toute première fois en réalité. Elle ne connaissait pas les manières de s'adresser à une reine, elle espérait simplement ne pas l'avoir vexée et c'était gagné. L'impératrice avait beaucoup apprécié cette lettre qui comme elle disait " changeait de la paperasse politique habituelle ". Kura n'avait aucune idée alors des enjeux politiques du moment et elle ne se voyait pas être d'une grande utilité. Et puis cet attentat à Aeden, avant que Takias ne lui en parle, elle n'était pas au courant. Oui,elle vivait recluse. Dans son coin, dans sa grande demeure vide. Cependant, chose promise chose due.

    Après que l'élémentale l'ait informé de la situation et qu'elle ait répondu par une lettre l'invitant à la rejoindre dans son antre pour apprendre à se servir de cette fameuse arme qu'elle désirait tant, l'humaine s'était précipitée sur le continent dévasté pour en apprendre plus. Si elle pouvait aider, si elle pouvait servir à quelque chose, c'était là son plus grand souhait. Et quand bien même on ne lui trouverait aucune utilité on pourrait l'utiliser afin de faire de la pub pour cette fameuse reconstruction ! Ouais, on peut toujours faire quelque chose avec elle. Elle ne refuse jamais rien, et c'est peut être là aussi un de ses plus gros défauts. Enfin. Kura était là, à se demander ce qu'elle pouvait bien faire pour aider les élémentals. Personne ne venait la voir pour demander son aide mais elle attendait.

    Elle regardait le monde bouger autour d'elle et c'est avec souffrance qu'elle découvrait le massacre et les cadavres laissés par les vampires. Car si les plus intelligents peuvent essayer de trouver un coupable sans se baser sur les apparences, la citoyenne ne le faisait pas. Elle ne tentait pas de comprendre, elle ne désirait pas se venger, elle n'était pas là pour ça après tout. Et quand bien même ce serait son peuple à elle, elle ne bougerait pas le petit doigt. Elle préférait laisser ça aux "grands" et puis si on venait à la chercher elle irait. Elle allait se mettre à rêvasser quand quelqu'un s'approcha d'elle, une mine triste sur le visage. « Mademoiselle, vous qui ne faites rien, auriez-vous quelques minutes à m'accorder? » . Kura avait hoché la tête en signe d'accord : elle ne connaissait pas cette femme qui la regardait avec cet air mélancolique mais qu'avait-elle à perdre? Elle se redressa donc et, suivie de près par son fauve qui paraissait totalement désintéressé de la situation, accepta la requête de la jeune femme.

    Les dames marchèrent sans s'adresser la parole pendant une bonne dizaine de minutes avant que Kura n'ose briser la glace. « Heum, excusez moi, mais en quoi puis-je vous aider? ». La demoiselle passa sa main dans ses cheveux et, d'un sourire forcé, lui répondit « Vous êtes forte,je le sens. Pouvez-vous m'aider à reconstruire ma maison? Je sais que vous n'êtes pas de ce métier là, mais tout ce que j'aurais besoin ce sont de bras forts pour au moins avoir un toit pour cette nuit. ». La citoyenne semblait un peu désappointée par la demande qu'on lui faisait mais elle haussa les épaules : si sa force pouvait servir, autant que ce soit pour une noble cause..

    Peu de temps après le commencement de son affaire, d'autres personnes vinrent la rejoindre pour l'aider. Et en quelques jours la maison serait remise sur pied. En attendant, dans un élan de gentillesse, l'humaine avait proposé à l'élémentale de loger chez elle. La maison était grande et personne ne venait jamais. Une bonne action de faite!

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Lun 29 Avr 2013, 04:28

J'avais longuement hésité avant de me rendre à Aeden. Pas que j'aie hésité à venir en aide aux élémentals, au contraire. Ça fait un petit moment que j'essaie de faire ce que je peux pour ceux qui en ont besoin, et j'évite de me préoccuper de la race et de ce genre de trucs. Seulement, j'étais pas vraiment sûre de pouvoir être très utile, là-bas, et je n'avais pas envie non plus d'être un boulet pour les autres. Mais, finalement, je m'étais dit que s'il s'avérait que je ne servais à rien là-bas, je pourrais toujours partir. La magie blanche étant la compétence que je maîtrise le mieux, il me semblait qu'un médecin de plus ne serait pas inutile, même s'il était certain que les soins apportés ne seraient pas extraordinaires.

Sans plus d'hésitations inutiles, je m'étais donc rendue à la cité des élémentals, en laissant Charlie à l'entrée d'un des passages qui y menaient, malgré la scène que celui-ci m'avait faite en me voyant partir sans lui. Je savais ce que j'allais trouver là-bas, plus ou moins en tout cas, et je m'y étais préparée. J'ai peut-être pas l'air, comme ça, mais je suis une fille sensible, et j'ai pas tellement l'habitude de voir ce genre d'atrocités, au final ; alors je savais que ça risquait de me faire un choc. Mais peut-être que j'aurais dû revoir le niveau de choc à la hausse, malgré tout, et prendre en compte le fait que je possède un pouvoir d'empathie pas rigolo du tout quand on sait pas le maîtriser. J'en ai jamais trop souffert, de ce pouvoir, parce que depuis que je le possède, il ne c'était jamais manifesté avec beaucoup de force. Ça me troublait, de temps en temps, lorsque je sentais la douleur de quelqu'un en passant à côté de lui, mais c'était rarement important... Cette fois, la nature de la chose était toute différente.

En arrivant sur place, j'eus tout bonnement l'impression de me prendre un coup dans le ventre tant la douleur autour de moi était forte. L'inconvénient de n'avoir jamais vraiment eu à faire à ce pouvoir, c'est que je n'avais jamais appris non plus à le contrôler... Le souffle coupé, je tombais à genoux, totalement incapable de garder un minimum de contenance malgré les yeux de l'élémental chargé d'accueillir les visiteurs, qui me fixait sans comprendre. Je saurais même pas décrire exactement ce que ça fait ; c'est même pas vraiment douloureux au sens physique du terme... Pour faire dans la comparaison stupide, j'avais l'impression que quelqu'un était en train de piétiner mon âme. Des tonnes d'images affreuses me venaient, incontrôlables, brouillant ma vue et mes pensées sans que je ne puisse rien y faire. Non, en vérité, je ne savais absolument pas comment stopper ce truc. Ça s'était enclenché tout seul, et y avait pas de bouton sur lequel appuyer pour stopper l'espèce de déferlante de douleurs morales et physiques que les habitants de la cité attaquée me communiquaient bien malgré eux.

-Mademoiselle ? Vous allez bien ?


La voix inquiète de l'élémental, tout près de moi, me fit revenir à la réalité. Je secouai la tête et lui lançai un regard désolé avant de me relever, les jambes encore tremblantes. put*i*, j'étais venue pour les aider, pas pour leur causer plus d'emmerdes... Pour le coup, j'étais la championne toutes catégories des boulets.

-Oui...Tout vas bien, excusez-moi. Je vais bien. J'suis venue pour vous aider... Je vous serais peut-être pas d'une aide très précieuse, mais je suis pas trop mauvaise en ce qui concerne la magie de soin et tout ça, alors si vous avez besoin d'un docteur, ou un truc du genre...

-Toutes les aides sont les bienvenues... Je pense qu'il y a assez de gens à soigner pour que je n'aie pas besoin de vous indiquer un lieu en particulier. Vous êtes sûre que ça ira ?

Je lui fis signe que oui, puis m'éloignais sans plus chercher à lui faire la causette. Il avait mieux à faire, et moi aussi. Au bout de quelques mètres, je pus contempler le désastre dans toute son ampleur. C'est certainement de la naïveté de ma part, encore une fois, mais j'ai du mal à comprendre ce qui avait pu motiver qui que ce soit à faire une chose pareille. La guerre, c'est une chose : des personnes aptes et entraînées au combat, qui en affrontent d'autres. Des abrutis en manque de violence, pour la plupart, mais soit. Qu'ils s'entre-tuent entre eux... Quel besoin y avait-il eu de venir détruire cette cité qui pourtant n'avait rien demandé ? Ils font pourtant pas chier grand-monde, les élémentals... Même si, en réalité, la race ne change pas grand-chose ; si les béluas ou les réprouvés avaient été attaqués, j'aurais probablement pensé pareil.

Je me sentais toujours relativement mal, mais il aurait été malvenu de ma plaindre étant donné que c'était la souffrance monumentale de ceux qui m'entouraient qui me faisait cet effet. La seule chose que je pouvais faire, pour eux comme pour moi, c'était apporter l'aide que je pouvais là où je le pouvais, histoire d'être au moins un peu utile à quelque chose, maintenant que j'étais là. Je marchais un petit moment au milieu des décombres, observant autour de moi les gens qui s'affairaient autour des blessés les plus graves, qui tentaient déjà de reconstruire un peu, ou au moins de déblayer les endroits où il y avait eu effondrements pour que personne ne se retrouve piégé sous un tas de gravats. Je finis par m'approcher d'un jeune homme, assis par terre, qui se tenait la cheville sans mot dire, une grimace de douleur rivée au visage. Lorsque je m'agenouillais près de lui, et même s'il semblait pourtant douiller assez sévèrement, il tenta doucement de me repousser, et tenta de me convaincre de ne pas m'occuper de lui sous prétexte qu'il « y avait des blessés plus graves à soigner »

-Je sais ça, tu crois que je les ai pas vus ? Mais il y a assez de médecins compétents ici pour qu'ils puissent eux recevoir des soins en priorité, t'en fais pas pour ça. Et il faut aussi des gens pour soigner les blessures moins graves, alors ôte tes mains de ta put*i* de jambe et laisse-moi voir.

Assez étonné que j'ose m'exprimer ainsi et pas avec le ton plein de tristesse et de condoléances que j'aurais sans doute dû adopter pour une telle circonstance, il obtempéra et me laissa examiner sa cheville, apparemment cassée. Tant mieux pour lui ; les os pétés, ces ce que je répare le mieux. Quoi que je me débrouille également avec blessures externes, le sang qui gicle et ce genre de trucs... Enfin, quoi qu'il en soit, je n'eus pas de mal à le soigner, et je pus rapidement passer à un autre blessé léger. J'aurais pu soigner des blessures plus graves, certes, j'en avais les compétences ; mais il me semblait plus sage de laisser ce genre de choses à ceux qui étaient assez puissants pour ne pas tomber dans les pommes après une ou deux hémorragies stoppées... En ne soignant que des blessures minimes, je pouvais effectuer un travail plus important, et je ne prenais pas le risque de faire une erreur grave.

Alors, ce jour-là, j'en ai soigné des entorses, des fractures et des coupures ; plus que je n'en avais soigné en toute ma vie... La plupart des blessés mineurs s'étaient d'ailleurs apparemment mis d'accord pour tous m'envoyer me faire foutre – assez gentiment, cela dit – histoire que j'aille utiliser mes talents sur ceux qui en avaient le plus besoin. Mais, malgré mon manque évident d'autorité, je parvins plus ou moins tous à les convaincre – moyennement gentiment - de la fermer et de me laisser faire ce que j'avais à faire. Peut-être faut-il en conclure que la peur et la douleur rendent les gens plus enclins à se laisser faire, même par quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. Je devrais peut-être devenir médecin ou infirmière, en fait, pour me sentir un peu respectée en dépit de mes airs de gamine... Ouais, je sais, on ne dédie pas sa vie à ce genre de cause uniquement parce que l'on en a marre d'être naine, c'est pas hyper moral. Mais, de toute façon, c'est pas là ma motivation première.

Sans m'en rendre compte, à force de travailler comme je le pouvais et d'enchaîner les soins su différents blessés, mon pouvoir d'empathie finit par ne presque plus se faire sentir. Parce que je pensais à autre chose, sans doute, ou que je focalisais toute mes capacités magiques sur le soin sans en laisser une miette pour ce pouvoir débile. Je me fatiguais assez vite, d'ailleurs, malgré la bonne volonté que je tentais d'y mettre, et je sentais bien qu'il allait falloir que je me repose à un moment où à un autre si je ne voulais pas me mettre à faire totalement n'importe quoi. Je continuais néanmoins quelques temps ; jusqu'à ce que mes forces s'épuisent réellement et que je ne sois plus capable de soigner ne serait-ce qu'une coupure au doigt. Exténuée, je m'écroulais alors près d'une femme à qui j'avais soigné une plaie à l'arcade sourcilière précédemment, et qui m'avait semblé un peu plus paumée que les autres. Je ne savais pas trop quoi lui dire, en vérité, mais il paraît que pour aider les gens, faut surtout savoir les écouter ; et ça, je savais faire. Peut-être pas mieux que les autres, mais je savais faire. J'ai même pas eu besoin de lui dire quoi que ce soit, en fait, elle s'était mise à blablater toute seule en s'apercevant que j'étais là pour elle. A me raconter à peu près toutes les horreurs auxquelles elle avait assisté, à me parler de son amant que personne encore n'avait retrouvé. Moi qui ne suis absolument pas psychologue, et dont le manque de tatc n'est plus à prouver, je ne savais pas tellement quoi répondre à tout ça, et je savais que des mots de réconfort sonneraient faux, surtout dans ma bouche. Je sais pas faire ce genre de chose. Alors, j'avais rien dit ; juste écouté, attentivement. Comme si le fait de boire ses paroles avait pu soulager un peu le fardeau qu'elle portait depuis la catastrophe. Et lorsque finalement elle posa son regard doux sur moi et qu'elle me murmura quelques remerciements timides, je me sentis un peu utile, malgré tout. Et peut-être qu'en définitive, c'est de ça que j'avais besoin...


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Mar 30 Avr 2013, 21:30

Lysis était en plein vol dans le ciel. Elle venait de quitté un repos qu'elle avait mérité sur un oasis dans le désert. Elle avait mis fin à ce repos suite à un message de la part de la gouvernante des élémental, Takias. Il semblerait que la ville Aeden a été détruit par des vampires il n'y a pas si longtemps de cela. Lysis n'avait pas vraiment d'attachement à son peuple, mais elle ne pouvait supporter que sa race, qui souffre suffisamment d'être arraché à leur ancienne race, doit vivre un autre échec. L'élémental d'air allait sûrement pouvoir mettre sa main à la pâte. Elle était loin d'être forte ou ingénieuse dans la construction, mais l'air était son atout dans cette histoire. Lysis suivait Phoebus pour se rendre à l'endroit correspondant. En effet, elle n'avait jamais mise les pieds dans ce lieu qui semble important à sa race. Phoebus était rudement content d'être utile et il l'exprimait en jouant une jolie mélodie en sifflotant. Lysis fit un petit sourire en voyant son ami s'amuser de la sorte. Elle espérait que tous ses autres amis fassent de même. Pendant un bref moment, elle espérait apercevoir Raphael dans la ville. Il était un élémental lui aussi et il avait sûrement eu vent de cette catastrophe. Cela lui redonna le goût de se rendre plus rapidement à ce lieu. Elle dépassa même son oiseau qui semblait un peu surpris de la voir aussi pressée.

Lorsque l'élémental d'air vit la porte de l'entré de la «ville», elle mit pied sur terre et marcha à l'intérieur en compagnie de Phoebus sur l'épaule gauche. Il regardait un peu partout. Puis, un élémental de métal vint à sa rencontre. Pourquoi elle le savait? Parce qu'il avait la main droite en forme de tête de marteau. Il était en train de cloué quelque chose que Lysis ignorait encore.

- Bonjour cher étrangère... À ce que je vois, tu es l'une des notre. Je suis toujours ravis de voir un élémental venir nous aider...

Lysis ignorait comment il avait fait pour savoir sa race. Il avait peut-être un don hors du commun. Lysis lui montra sa main droite gantée pour faire les salutations. Elle aurait été préférable de montrer son autre main, mais elle n'y avait pas pensée. L'homme détransforma sa main pour faire les salutations convenablement.

- Je suis heureuse de pouvoir vous aider. Comme vous l'avez devinez, je suis une élémental d'air qui vient pour aider son peuple. Est-ce que je pourrais faire quelque chose pour la ville?

L'homme réfléchit en regardant l'horizon. On pouvait voir beaucoup de personnes qui travaillaient fort pour refaire les bâtiments. Il se doutait bien qu'elle n'était pas très doué niveau force ou tout ce qui rapporte de la construction. Puis, il eu une idée qui éclaira son regard.

- Je sais exactement ce que vous allez faire. Les travailleurs doivent faire la toiture présentement. Il faut leur transporter une tonne de bardeaux et les personne qui tirent les lourdes charges sont épuisées. Vous pourriez soulever le bardeaux et les mettre sur les toits. Ainsi, on pourrait hydrater et nourrir les pauvres travailleurs au sol. Qu'est-ce que vous en pensez?

Lysis regarda l'horizon à son tour et il semblait avoir beaucoup de personne qui faisait les toitures en ce moment. Le travail n'allait pas être de tout repos, mais elle releva le défi avec un joli sourire au visage.

- Aucun soucis monsieur! Si vous désirez me parler à nouveau, je me nomme Lysis Ventus.

Lysis marcha en direction des travailleurs épuisées de tirer les charges au travailleurs sur les toits. Elle déposa une main délicate sur l'un des travailleurs et ceux-ci écouta ce que Lysis avait à leur dire. Après les explications de son rôles, les travailleurs se sont mis à rigolé. Ils n'étaient effectivement pas des élémentals pour rire d'elle de la sorte.

- L'air n'est jamais assez fort pour soulever cela. Vous rigolez ou quoi?

Les hommes continuèrent à rire, mais Lysis était plutôt mécontente de leur réaction. Elle se tourna vers l'énorme quantité de bardeaux devant elle. Lysis fit augmenter la quantité d'air sous la charge ce qui la fit soulever du sol légèrement. Puis, l'élémental d'air intensifia son pouvoir pour le faire monter jusqu'aux travailleurs qui furent surpris de ne pas voir la corde tenir les pièces. Lysis déposa le matérielle à côté d'eux et les travailleurs sur le toits firent un grand signe pour remercier Lysis. Lysis regarda un bref moment pour regarder les deux autres hommes bouche bée d'avoir eu tort. Cela faisait en quelque sorte la journée à Lysis. Celle-ci continua son exploration de la ville et aida tout ceux qui avait besoin d'objet qui se trouvait aux mauvais endroit comme un marteau qui avait tomber ou bien, une scie qui était emprunté depuis trop longtemps. Pendant qu'elle aidait ceux qu'elle pouvait, elle cherchait Raphael et Asiphel. Elle espérait bien de les voir en ce lieu. Elle avait eu beau faire les milles pas et aider une centaine d'individus, elle ne les retrouva pas. Attristée par cela, mais soulagée d'avoir pu être utile, Lysis se rendit voir l'élémental de métal du début. Il semblait exténués d'avoir reconstruit une maison au complet à lui tout seul. En voyant Lysis, il s'approcha en essuyant son front.

- Je dois vous remercier au nom de tous. Vous avez permis d'économiser beaucoup de temps et d'énergie. On a beaucoup progresser grâce à vous. J'espère que vous comptez rester pour un petit moment.

Lysis ne savait pas. Elle devait y réfléchir. Pour le moment, elle savait juste qu'elle allait dormir et préférait dormir seule à l'extérieur de la vie. Lysis fit un signe de tête et lui dit honnêtement.

- Je vais voir comment cela demain. Je dois m'occuper de la météo dans le continent et j'ai senti un brin de tempête plus tôt. Si tout va bien, je vais revenir, mais je ne vous garantis rien. Sur ce, je vais aller me reposer plus loin. Bonne nuit, très cher.

- Bonne nuit Lysis! En passant, je me nomme Tharik.

- Alors, bonne nuit Tharik!

Lysis ricana et s'éloigna de ce lieu pour espérer trouver un endroit tranquille et venteux pour dormir.

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Lun 06 Mai 2013, 23:16

En soit c’était assez amusant de voir comment les choses évoluaient. Telle l’empreinte malsaine du chaos qui commençait à s’étendre avec une grâce si obscène que cela devenait ironique. Le destin choisit ses cavaliers et en soit, Valkan commençait à croire que seuls les sorciers se portaient adepte de l’apocalypse. Le monde se faisait grignoté avec un tel silence que ça devenait affligeant. Reportant son attention sur les différentes ruines qui couraient devant lui, le sorcier croqua dans sa pomme avec avidité. Il se souvenait de Takias, de cette entrevue et de ce contrat. Encore un, malgré cette accumulation, il n’y aurait sans doute que de bénéfices, autant pour elle que pour lui.
Etant assis sur un tas de ruine il se leva, et commença à marcher un peu. Interpellé rapidement par un élémental, Valkan écouta ce qu’il avait à dire. Aeden était en pleine reconstruction, il ne signifia pas que c’était pour le moins visible et se laissa guider au travers des explications de l’élémental. Finalement il prit la direction de quelque chose pour lequel il se sentait concerné.

Quelques minutes plus tard il était au cœur d’une multitude de tantes, toutes parfaitement alignées et remplies. Il y avait beaucoup de blessées. Les brancards étaient de partout et les hommes couraient. En soit ça grouillait d’activité. Il observa le certain chaos qui régnait, certains blessées criaient, d’autres hurlaient des ordres et il y avait les morts. Imprégnant les lieux d’une étrange sensation. Alpagué rapidement, on lui expliqua que le mieux serait de faire la navette. Il allait se montrer livreur de colis. Là encore étais ce le destin qui tentait de se rire de lui. Il fronça son sourcil d’un air interrogateur. Il le prenait pour ce qu’il voulait être reconnu. Quelle blague. Il hocha la tête pour convaincre son interlocuteur qu’il avait bien compris la mesure de sa mission et son importance. Et il se téléporta. Il ne vit pas l’élémental cligné des yeux comme si il venait de voir un mirage.

Il se mit à parcourir la ville pour récupérer tous les blessées qu’il pouvait. Afin de ne pas être à plat, il pompait leurs énergies à chaque saut, histoire d’être toujours à fond. Il se téléportait à un endroit de la ville et faisait plusieurs bonds pour trouver des blessées et les ramener aux camps de secours qu’il avait constitué. Il devait reconnaître qu’en soit Aeden était organisé et en mesure de faire face à catastrophe. Il aurait pu se sentir coupable d’utiliser l’énergie de blessé mais après tout la faiblesse était un luxe qu’il ne se permettait pas. Ce luxe amenait justement à se retrouver blessé ou pire encore, mort. Et quoiqu’il en soit son petit deal ne concernant uniquement Takias et pas tous les êtres de sa race. Après une dizaine de blessées ramenées, il fit une pause. Déambulait sans véritable but au travers du camp de blessées, la souffrance était là, la dure réalité qui avait frappé la Cité d’Aeden semblait être dure à accepter pour certain.

Il reprit son manège après sa déambulation et continua à ramener des blessées. Il y en avait plus qu’il s’en doutait. C’était à la fois étrange et amusant. Après plusieurs heures à faire ses bonds télescopés à chaque détour de la cité, il fut interpellé par un élémental semblait être affilié aux soins.
    Excusez-moi, vous êtes bien celui qui ramène les blessées ?
    Oui. Il y a un souci ?
    Ca dépend…Je ne comprends pas trop, mais ceux que vous ramené en particulier semble en plus mauvais état que les autres…Et c’est bizarre que ce soit les vôtres en particulier vous ne trouvez pas ?
    Hum…C’est étrange en effet ? Qu’est-ce que vous en pensez ?
    Je pense que vous faites plus de mal que de bien.
    Ah…Alors la question c’est de savoir ce qu’on fait maintenant, non ?
    Rendez leur ce que vous leur avez pris.
    Mais encore ?
Quelle discussion stérile. L’élémental semblait légèrement irrité. Mais que pouvait bien faire Valkan ? En soit il n’avait rien fait de mal, si il n’avait pas fait ce qu’il avait fait il n’aurait pas tenu aussi longtemps.
    Arrêtez de jouer aux imbéciles, ceux de votre race sont…
    Quelle importance ? J’ai ramené plus de blessés que la plupart des autres, et en soit même si ils sont plus faibles, ils sont en vie.
    Mais !
Un autre élémental faisait son entrée, il plaça une épaule sur son congénère et fit un signe de négation de la tête. Ils échangèrent quelques messes basses, et le nouvel arrivant braqua un regard inexpressif sur Valkan. L’autre souffla et d’un air énervé tourna les talons.
    Je crois que nous pouvons vous passer de vos services pour le moment et à l’avenir, Soleil Noir.

    Oh…Et que me vaut un tel…Remerciement ?
    N’abusez pas de vos privilèges, Loki à eut la bienséance de prévenir certaines personnes sur votre…Cas.
Le sorcier souriait. L’élémental lui faisant face ne cilla pas. C’était intéressant.
    J’en prends note, malgré cela, je n’ai fait aucun mal qui nécessite autant d’attentions.
    Pour le moment.
    Je comprends. En tous les cas merci d’être intervenu en ma…Faveur, c’est comme ça que l’on dit non ?
    Je crois qu’il en temps pour vous de partir, Soleil Noir.
    Je le crois aussi.
    Merci de votre considération et de nous avoir aidé…Si l’on peut dire.
Et il abandonna le sorcier. Donc c’était comme ça ? Que pouvait-il y faire de toute façon. Il haussa les épaules à qui voulait bien le voir. Et embrasa du regard une dernière fois les lieux. En tous les cas, cette expérience avait enrichissante, finalement, il tourna les talons et après quelques pas se téléporta vers d’autres expériences…Enrichissantes.


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Mar 06 Aoû 2013, 17:12


    Aeden, l’île des élémentals. Elena n’avait jamais eu le loisir d’y aller, elle n’en avait entendu que de vagues propos, très flatteurs toutefois.  D’après les dires il s’agissait d’une île magnifique qui contenait à elle seule les sept éléments, accessible seulement par des portails magiques éparpillés sur les terres du Yin et du Yang. Il s’y trouvait une ville, au cœur de cette étendue entourée de glace, protégée par le magnifique château de l’Impératrice du Tout. La déchue ignorait tout de cette dernière ainsi que des diverses actualités politiques au sein de la race mais elle n’en gardait pas moins une certaine fascination pour ces êtres synonymes de la magie la plus puissante, celle des éléments. Ainsi, lorsqu’elle apprit que leur ville fut attaquée et qu’ils sollicitaient de l’aide, il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour se décider à aller leur porter secours, même si elle savait que ses pouvoirs étaient encore assez insignifiants. Les rumeurs disaient que ces horreurs avaient été produites par des vampires mais il n’y avait pas de preuves réelles, de ce fait, la jeune femme ne s’y fiait pas. Après tout, l’origine de l’attaque n’était pas de son affaire, tout ce qu’elle pouvait faire à présent pour les aider, c’était de se rendre sur leur île afin de contribuer à la reconstruction de la ville ou s’occuper d’une autre tâche dont l’accomplissement leur serait utile.

    Ainsi, Elena se rendit à la montagne de l’Edelweiss enneigée où elle savait qu’elle trouverait un portail menant à l’île des élementals. Elle avait sollicité l’aide d’Eden, qui bien qu’indifférent à la cause des élementals, n’en demeurait pas moins fidèle à la jeune femme et accepta de l’accompagner sans protestations.  Ils n’eurent pas de mal à trouver le portail magique qu’ils traversèrent sans peine, arrivant ainsi sur Aeden où ils furent immédiatement accueillis par un élemental. Ce dernier jeta un instant un regard craintif à la créature imposante que représentait Eden, se demandant sûrement s’il n’y avait pas lieu de s’inquiéter mais comme il ne semblait pas vouloir se lancer dans une attaque, il reporta ses yeux sur Elena. Il fut visiblement surpris de l’aura glaciale qu’elle dégageait mais s’efforça de ne pas s’attarder là-dessus, retrouvant peu à peu son calme. Mais voyant qu’il ne prenait pas la parole, ce fut à la déchue de briser la glace.

    « -J’ai eu vent du désastre qui vous a affecté, nous sommes venus vous proposer notre aide. »

    L’élemental sembla rassuré de ces propos, comme s’il les attendait depuis le début.

    « -Je pense pouvoir parler au nom de ma race, ainsi nous sommes très reconnaissants de votre venue. Pardonnez ma réserve, j’ai cru que vous étiez… enfin… Quelles sont les compétences que vous aimeriez exploiter ? Nous avons beaucoup de missions, ainsi je vous laisserai choisir celle qui vous convient le mieux. »

    Eden communiqua aussitôt ses pensées à Elena, lui faisant part de celles de l’inconnu.

    *Il t’a prise pour une vampire en raison de la pâleur de ta peau, ça l’a effrayé au premier abord.*

    *Qu’est-ce qui l’a fait changer d’avis ?*

    *Rien du tout, j’ai juste pris le contrôle de ses émotions pour apaiser ses craintes. Cela ne servait à rien de perdre du temps dans des explications inutiles.*


    La jeune femme lança un regard réprobateur au tigre avant de reporter son attention sur le jeune homme qui les avait accueillis.

    « -J’aimerais m’occuper des personnes qui ont été blessées, j’ai quelques notions de médecine et je peux user de mes pouvoirs pour apaiser ces pauvres malheureux. »

    En effet, le statut d’ange qu’elle avait autrefois, malgré sa perte de mémoire, avait laissé chez elle une empreinte non négligeable. Après tout, elle avait eu le don de soigner lorsqu’elle appartenait à cette race magnifique, ainsi même si ce pouvoir n’était plus le sien, elle savait comment s’y prendre pour s’occuper de certains maux et blessures, même si ses méthodes étaient « humaines ».

    Ainsi, l’élemental qui les avait accueillis les mena jusqu’à l’endroit que l’on avait réservé pour les personnes blessées. Elena en profita pour admirer d’un coup d’œil la magnifique ville qu’il lui était permis de traverser, admirant particulièrement la Place Centrale. Sur la route, l’élemental et la déchue échangèrent quelques paroles.

    « -Pensez-vous que ce massacre soit l’œuvre des vampires ?

    -A vrai dire, je n’en sais trop rien. C’est ce que disent les rumeurs certes mais quel peut être le poids d’une rumeur si à celle-ci ne s’ajoute aucune preuve. Quoi qu’il en soit, je préfère ne pas me prononcer là-dessus, cette affaire me dépasse. Je me contente d’aider les miens autant qu’il m’est donné de le faire et de prier pour que les coupables soient un jour châtiés. »

    Elena approuva les paroles du jeune homme d’un hochement de tête auquel elle ajouta un regard montrant une certaine compassion ce qui sembla le rassurer d’autant plus. Une fois arrivés à l’hôpital, l’élemental les quitta après les avoir remerciés de nouveau du fond du cœur. Eden essaya tant bien que mal à se faire discret, histoire de ne pas effrayer les passants, tandis qu’Elena s’attela rapidement à sa tâche. Le tigre l’aidait en essayant d’apaiser les émotions si vives des blessés afin qu’ils se sentent mieux au niveau psychologique, ce qui n’était pas dénué d’importance. La déchue quant à elle, usait de ses pouvoirs pour abaisser la température au niveau des blessures lorsque cela était nécessaire afin de diminuer la douleur ainsi que la propagation des infections. Pour le reste, elle se servait de ses mains et de son bon sens, désinfectant puis pansant les plaies qui en avaient besoin, essayant parfois de manipuler les sens de ces élementals dans le même but qu’Eden.  

    Les guérisseurs étaient très nombreux ce qui facilitait la tâche, même si l’ambiance n’était pas de tout repos, bien entendu. Elena n’avait pas le pouvoir de guérir directement les blessures grâce à sa magie mais elle considérait son devoir comme étant celui de soulager les blessés en attendant que vienne leur tour d’être guéris pour de bon. Grâce aux bons soins prodigués par les nombreux bénévoles, la jeune femme put prendre congé alors que la nuit tombait peu à peu sur Aeden.  



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Mer 07 Aoû 2013, 01:26


Setho avait entendu parlé de la destruction de la ville d'Aeden, apparemment par un groupe de Vampires. Ayant un coeur à aider les autres, il s'était déplacé jusque là-bas. Sachant que l'île n'était accessible que par des moyens magiques, il chercha l'entrée la plus proche, celui du parc. Lorsque Caatalina et lui arrivèrent devant un dragon, qui leva la tête vers eux. Il était plutôt intimidant, et imposant, ce qui ne sembla pas déconcerté l'Ombre ou le Réprouvé, l'une gardant son air glacial, et l'autre son sourire joyeux sur les lèvres. Le dragon les fixa plusieurs secondes, les deux compères le regardant dans les yeux, sans ciller. Au bout d'un petit moment, il reposa sa tête le long de son corps et ferma les yeux. Ne sachant s'ils leur donnaient l'occasion de passer, ils se regardèrent, puis  Connaissant la marche à suivre, il prononça le nom de l'île, ainsi que Caat, puis ils avancèrent à travers le portail. Les deux ne voulant aucun mal à la cité, ils purent passé.

Après une lumière éblouhissante, ils se retrouvèrent dans un endroit totalement différent. C'était la première fois que le rouquin venait à Aeden, et il aurait été sur de la trouver magnifique si elle n'avait pas détruite, ce qui le rendait triste. A peine eurent-ils le temps de faire quelques pas, qu'un Elémental se dirigea à toute vitesse vers eux. Il pila devant eux, et Setho prit la parole avant qu'il ne le fasse, permettant ainsi à ce dernier de reprendre son souffle.



    - Nous avons entendu parler du désastre qui s'est abattu ici, et avons décidé de venir vous aidez.

    - Je parlerais sûrement au nom des Elémental si je vous dis que nous vous sommes reconnaissant de votre aide. Dans quel domaine de compétence penser vous nous aidez?

    - J'aimerai aider les personnes qui ont été blessé. J'ai certaines compétences en médecine, ainsi que des pouvoirs qui peuvent m'aider pour les soigner, que se soit physiquement, ou psychologiquement. Quant à Caatalina...

    - Aux reconstructions, dit-elle en lui coupant la parole.



Setho tourna la tête vers elle, puis revint sur l'Elémental. Il posa un regard interrogateur sur la jeune femme, cette dernière n'ayant en aucun cas le physique d'une personne pouvant porter des choses lourdes, mais, contrairement aux apparences, elle pouvait utiliser son pouvoir de contrôle des ombres afin l'aider. Comme elle ne lui répondait pas, l'Elémental finit par les emmener, tout d'abord à l'endroit des reconstruction, où Caatalina s'arrêta, puis continua avec Setho, qui s'arrêta là où se trouvait les blessés.

Tout de suite après être arrivé, le rouquin se fit embarquer par une femme, qui lui attrapa le bras. Ne comprenant pas au départ ce qu'elle lui racontait, il finit par réussir à interprété ce qu'elle disait à toute vitesse. Elle était en train de lui expliquer la situation de plusieurs personne malade, gravement blessé, mais dont personne n'avait encore pu s'occuper. Elle s'arrêta soudain,et il faillit lui foncer dedans, s'arrêtant in extremis, puis elle partit aussi sec, aller s'occuper de quelqu'un d'autre. Setho ne se préoccupa plus d'elle, et fonça soigner son blesser. Il l'inspecta rapidement, afin de voir la gravité de ses blessures, puis il commença à le soigner, passant une main lumineuse au-dessus du corps, soignant autant blessures morales que physiques, grâce à sa magie blanche. Quant il eut terminé, et que son état n'était plus critique, il passa à un autre blessé, et commença. Et il continua, prenant de rares pauses pour boire et manger un peu, ainsi que se reposer quelques minutes, avant de reprendre. Pendant l'une de ses pauses, il retrouva la jeune femme qui l'avait entrainé, sans qu'il ne puisse réagir pour lui montrer les blesser qu'il devait soigner.



    - Vous êtes la femme qui m'a emmené, pour me dresser la situation des blessés les plus graves que je devais soigné en priorité. Vous ne devez pas vous souvenir de moi, c'est à peine si vous avez regarder mon visage.



La jeune femme, qu'il devina être une Elémental, tourna la tête vers lui. Elle était banale, ses cheveux châtains, un peu terne, avec des yeux marrons. Son visage, un peu rond n'avait rien de remarquable, et la forme de son visage non plus. Elle le regarda quelques secondes, plissant les yeux, pour essayer de retrouver où elle l'avait déjà vu. Puis soudain, son regard s'illumina, et son visage s'agrandit d'un sourire, ayant apparemment finit par le reconnaître. Setho but un coup, continuant pourtant de la fixer de son oeil.



    - Ah mais oui! Vous êtes l'homme de tout à l'heure! J'ai eu un peu de mal à vous reconnaître, mais votre visage n'est pas facilement oubliable, sinon je ne vous aurez pas reconnu. En tout cas, c'est plutôt vous qui avez la mémoire des visages! C'est à peine si vous avez eu le temps de me voir en face.

    - J'ai une excellente mémoire. Je voudrais savoir, est-ce que c'est vrai la rumeur qui raconte que se sont les Vampires qui sont à l'origine de toute cette destruction et ce massacre chez les Elémentals, demanda Setho, soudain sérieux.

    - Nous ne savons pas exactement, dit-elle baissant la tête et le regard triste, l'enquête que nous avons mené, il a fini par être prouvé que c'était un groupe de Vampires. Personne ne sait si la Reine actuelle a donné l'ordre ou s'ils étaient isolés.



Setho baissa la tête, regardant ses pieds, l'air pensif. La jeune femme, et lui-même se turent tous les deux, chacun plonger dans leurs pensées. Le rouquin réfléchissait à ce qu'elle venait de lui dire, ne sachant trop quoi penser de tout ceci. Il ferma l'oeil quelques instants, puis se leva et parti reprendre ses soins.

Pendant ce temps, Caatalina aidait à reconstruire. Grâce à son pouvoir de contrôle des ombres, elle transportait toutes les pierres, morceaux de métal, et autre, afin de dégager les endroits de construction, ou au contraire pour les amener, transporter. Elle ramassait également certains objets tombés au sol, les ramassait et les rendait à leur propriétaire, qui la remerciait. Elle ne connaissait personne à part Setho, et n'avait donc personne à qui parler, déjà qu'elle ne le faisait pas beaucoup. Elle ignorait complètement toutes les règles du bâtiment, les plans et autres pour construire des chose, alors elle faisait ce que l'on lui disait. Bon, elle détestait de loin obéir aux ordres, mais pour une fois, elle faisait des exceptions, après tout, si elle était ici c'était pour aidé. Bien sur, elle ne serait jamais venue si Setho n'avait pas décidé de venir ici. Elle acceptait son envie d'aider les autres comme il le faisait, mais le fait de le suivre lui plaisait moins. Bon, il ne l'avait jamais forcé à faire quelque chose, mais comme elle n'avait pas grand chose d'autre à faire, elle le suivait.

Pendant l'une de ses pauses, tandis qu'elle était assise à l'ombre d'un des rares arbres encore debout, seule, dans son coin. Elle avait une maigre ration de nourriture, ainsi qu'une gourde. Elle arracha difficilement un morceau de viande séchée, puis regarda le ciel, un léger vent soufflant. Elle pensait à Setho, se demandant ce qu'il faisait. Intérieurement elle sourit. Il devait sûrement être en train de soigner des gens, et d'essayer de remonter le moral en faisant ses pitreries idiotes. Ou peut-être réfléchissait-il aux réponses qu'on pouvait lui donner lorsqu'il questionnait les autres sur les personnes ayant attaquer la cité. Oui, c'était sûrement ce qu'il était en train de faire. Caat entendit quelqu'un approcher, et leva la tête. Un jeune homme brun, les yeux sombres, de grandes tailles, et pourtant assez mince, malgré le fait qu'on puisse voir sa musculature sous ses vêtements.



    - Que fais une jeune demoiselle comme vous toute seule dans son coin? N'obtenant aucune réponse ou réaction de sa part, il continua. Bon, vous n'êtes pas bavarde. Mais je peux voir qu'à votre tenue et la poussière sur vous, que vous aidez à la reconstruction, vous ne semblez pourtant pas avoir le profil.

    - Je fais ce que je peux faire dans la mesure du possible, répondit-elle sans afficher aucune émotion sur son visage ou dans ses yeux.

    - Je vois, au moins vous ne vous laissez pas marcher sur les pieds, après tout on a du vous faire beaucoup de réflexions, dit-il en s'asseyant à coté d'elle. Au fait, moi c'est Kaito, et vous? Et vous avez quelqu'un qui vous accompagne?

    - Caatalina, et il s'appelle Setho, celui qui m'accompagne.



Elle termina sa viande, but un coup, puis se leva, repartant accomplir sa tâche. Kaito la regarda partir, termina lui aussi de manger, et se dirigea dans la même direction, la rattrapant en courant. Il était très bavard et ne cessait de discuter avec la jeune Ombre, qui ne répondait presque jamais à ses paroles. Tous les deux réalisaient dans le même temps les différents travaux qu'on leur demandait de réaliser. Caat utilisant son contrôle des ombres, et Kaito sa superforce, et son contrôle du métal.

Lorsque se fut la fin de la journée, Setho parla une dernière fois avec quelques uns des soigneurs avec qu'ils avaient fait connaissance, puis partit du coté où se trouvait Caatalina. Lorsqu'il la trouva, il la rejoignit en courant, et se mit à lui parler, un sourire joyeux sur les lèvres. Cette dernière répliquait quelquefois, d'une voix cassante la plupart du temps, mais avec une légère pointe d'amusement pour celui qui sait écouté. Kaito les regarda tous les deux, à quelques pas, comprenant qu'il devait être la personne qu'il l'accompagnait. Caat se tourna vers lui, le regardant une dernière fois. Il lui fit un signe de la main avant qu'elle ne se retourne et parte avec le Réprouvé.


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Mer 07 Aoû 2013, 14:12





Reconstruction de mémoires

Rp Lieu du mois


Aeden: Tu n'y avais jamais mis les pieds. Après cette brève pause au bord de la rivière, tu t'es précipité rapidement dans la ville la plus proche. Tu n'avais pas eu peur, tu n'étais pas pressé, tu voulais seulement retrouver ces êtres vivants intelligents. Qu'ils soient humains ou démons, tu désirais ne plus te sentir seul. La crainte de te retrouver seul, unique sur ces terres t'effrayait. La fin du monde, tu voulais l'éviter. Tu savais que tu ne tolérerais pas le néant. Cette nouvelle connaissance que tu avais faite à la rivière t'avait redonné le courage d'affronter les foules, les jugements, les crimes et les déceptions. Un monde parfait ne pouvait exister. Tu savais qu'à quelque part, tu avais été choisi pour rétablir l'équilibre de la balance. Même si tu étais situé en plein centre, tu t'étais désigné pour lancer des pierres d'un côté ou de l'autre pour éviter à ce monde de s'écrouler sous ses pieds.

Tu t'étais retrouvé dans une ville dont le nom t'était sans importance. Les gens t'ignoraient, t'acceptaient comme n'importe quel citoyen de la comté. Tu te mêlais à la masse comme n'importe quel individu. On ne te rejetait pas, on te tolérait. Une voix au loin t'attirait lentement. Ta curiosité avait été piquée. Un homme était debout, bien droit sur un tonneau vide, parlant à voix haute à la foule de passants qui s'arrêtaient pour écouter ou pour se plaindre.  Les bras croisés, on te reconnaissait de par ta chevelure qui se distinguait facilement, mais étant donné que tu étais étranger, tu faisais plutôt bête de foire plutôt que vedette à la une.

Lieu du mois : Reconstruction d'une cité attaquée - Page 2 11670

Garde :
«Oyé Oyé! Le peuple d'Aeden fait appel à vous! Tout a presque tout été détruit à cause d'une attaque surprise! Nous vous demandons à vous, humbles âmes charitables de bien vouloir nous aider à reconstruire nos maisons, panser nos blessures et renforcir notre garde!»


Son discours s'était arrêté. Des gens lui parlaient, lui demandaient des informations sur ce qu'il venait de dire. Tu t'approchais, poussa avec presque délicatesse les gens qui se retrouvaient sur ta route pour te rendre jusqu'à lui. Accroupi sur son baril, il t'avait vu t'approcher. Voyant que pour les prochaines secondes rien ne serait dit, la foule se dispersait. Tu trouvais lâche de leur part de partir comme cela, croyant qu'une information importante à leur sujet serait dévoilée. Nombrilistes... L'homme costaud se tourna finalement vers toi d'un air intéressé. Il voyait en toi de la compassion pour ces gens qui avaient tout perdu. Tu lui dis donc que tu étais intéressé par la chose et il te montrait une charrette où  d'autres gens comme toi attendaient le départ. Tu hochais la tête et les rejoignis. Tu étais le dernier à y entrer, la dernière place de libre était pour toi. L'homme monta à bord, tout en avant, il poussa les chevaux en dehors de la ville d'un coup de corde. Rendus à l'extérieur, la vitesse s'accéléra et vous étiez en route pour Aeden.

Tu avais patienté les bras croisés, les yeux clos, tout au long du voyage. Plusieurs s'endormaient, d'autres s'observaient entre eux. Le voyage avait fait plusieurs jours, mais aucune encombre ne s'était manifestée. Tu sortis de la charrette les jambes engourdies. Le costaud prit les devants pour vous guider jusqu'à un autre homme. Enfin, il avait l'air beaucoup plus jeune que le précédent. Les mains sur les hanches, souriant comme jamais, il s'adressait à vous, l'espoir vivante dans les yeux.

Lieu du mois : Reconstruction d'une cité attaquée - Page 2 11502

Élémental :
«Yop'là braves gens! Je suis très heureux de vous accueillir en Aeden! Appelez-moi Stewart! Je suis un élémental comme beaucoup de gens dans cette ville. Alors, comme vous le savez, trois voies s'offrent à vous. Nous irons donc à trois endroits où vous arrêterez selon vos préférences! Le premier arrêt sera celui qui vous poussera à guérir les blessés. Le second sera la garde et la défense de la ville et la toute dernière et non la moindre, la reconstruction des bâtiments. J'espère que vous avez fait votre choix, héhé!»


Il te tourna le dos d'une manière excentrique et il entamait la marche à sa manière.  Cela faisait un contraste étrange. Cette ville pratiquement détruite par les flammes et la magie, ces gens épuisés et meurtris et ce type-là, tout joyeux, en bon état. Tu te disais qu'il devait être content de voir autant de mains qui s'ajoutaient à la pâte. Peut-être que cet espoir universel n'était pas qu'une légende après tout? Les arrêts débutaient et il était surpris de ne pas te voir à la défense, mais à la reconstruction de la ville. Il sourit, se disant à lui-même qu'il ne fallait pas se fier aux apparences.

Tu arrivas à destination avec quelques uns de tes camarades de charrette. Un nouvel homme vous accueillait. Le corps recouvert de sueur et d'égratignures, il vous postait à différents endroits dans la ville. On te postait à la reconstruction d'une maison familiale. Une femme accompagnée de son enfant étaient postés juste devant pour voir l'avancement des travaux. Tu les saluais du regard et te mis à l'oeuvre. Tu chargeais bois et outils pour que cette maison puisse tenir en place solidement. On te remerciait de ton dévouement, mais tu t'excusais en disant que ce n'était qu'un devoir de citoyen. Ils se mirent à rire, mais toi, tu restais de marbre et retournais à ta besogne. À la fin de ta journée, on pouvait voir que de l'extérieur, ce bâtiment avait l'air d'une véritable maison. Les yeux du petit garçon étaient ébahis et la femme retrouvais l'espoir qu'elle avait perdu. Tous te remerciaient pour tes services, mais tu te n'arrêtait guère là. Tu aidais aussi l'entourage toute la journée. Tu passais quelques jours à Aeden avant de partir pour trouver un nouveau vent de fraîcheur. Prendre un bain de foule n'était pas désagréable, mais maintenant, tu voulais souffler ton air à ta guise, te reposer une journée ou deux avant de parcourir ce monde en prenant place dans la charrette de qui-le-voudra...




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Lieu du mois : Reconstruction d'une cité attaquée

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