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 À bout de souffle, aux portes de la mort [Quête; PV Yulenka]

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Lun 08 Avr 2013, 01:01

C'est que ça commençait à devenir épineux ! Yulenka n'avait pas le temps de dire ouf ! Elle enchaînait parade, sur esquive, sur parade, le tout sans prendre le temps de réfléchir ou autre. C'était dur de repousser les assauts enragés d'un dragon qui n'était pas mieux. Et bien qu'elle soit très agile et résistante, ça commençait franchement à être fatiguant cette histoire ! Heureusement Dess vint à la rescousse ! Et profitant de la distraction involontaire offerte par la jeune fille, il vint planter le dragon au niveau du cou. Stupeur et tremblement pour le dragon qui devint tout simplement hystérique et qui envoya paître le pauvre dentu après l'avoir méchamment malmené. Ce qui ne rassura guère la jeune fille, c'était que le dentu ne se relevait pas. Elle n'avait plus qu'à prier la nuit pour qu'il ne soit pas mort, et qu'il ne se fasse pas achever avant la fin du combat. D'ailleurs, la situation devenait infernal. Dess hors course, elle seule contre le dragon, le tout dans un espace clos et restreint, ils couraient droit à la catastrophe !

Un espace restreint.... Mais la voila la clef du problème ! Si elle parvenait à les faire sortir d'ici, elle pourrait plus facilement le semer, et Dess ne serait plus en danger, et aurait moins de chance de se prendre un coup perdu ! Elle devait sortir d'ici à tout prix ! Mais comment faire ? Son aîné vampirique avait réussi à pousser le dragon à faire une brèche dans le plafond, et vu le trou, si elle réussissait cet exploit une fois encore, il serait suffisamment large pour faire évacuer tout le monde. Mais une fois encore la question d'ordre méthodologique se fit sentir. En plus Dess n'était plus là pour que le système de diversion fonctionne une fois de plus. Cela dit, elle se retrouvait donc en position de proie restant, unique et principale. Elle n'avait plus qu'une solution mais ça allait être extrêmement risqué, et elle n'aurait pas le droit à l'erreur. Elle usa des ombres en cordage pour se hisser vers le trou dans le plafond et à partir de là, balancer des épines d'ombre sur le museau du dragon.

Cela n'allait très certainement pas le blesser, mais en même temps ce n'était pas le but recherché. En effet, Yulenka voulait l'énerver encore plus pour qu'il se jette sur elle ou qu'il tente de lui donner un coup puissant. Et le moins qu'on puisse dire c'est que son astuce marcha ! Le dragon se jeta littéralement sur elle, avec la ferme intention de la gober. La jeune vampire observa sa gueule béante s'ouvrir, en voyant les crocs imposants de la bête se rapprocher..... Et au dernier moment, elle s'esquiva, laissant le dragon traverser le plafond vers l'air libre. Elle en profita pour récupérer Dess et le faire sortir de ce trou. Usant de sa magie des ombres, elle se cacha, elle et lui à l'intérieur de cette dernière, tandis qu'elle envoya une illusion d'elle même divertir le dragon. Elle tapota la joue de Dess pour le réanimer, sentant son pouls. Au moins il était en vie. Mais elle ne pouvait pas s'attarder plus avec lui. Il s'en remettrait et le dragon avait balayer son clone !

Elle sortit des ombres et poussa un rugissement sourd qui déchira le silence de la nuit. Chess l'entendit de loin, et reconnaissant le rugissement de sa maîtresse entre mille, il fonça vers sa direction. Mais ce rugissement n'était pas un appel pour Chess... Et un second rugissement beaucoup plus imposant et effrayant retentit comme un véritable coup de tonnerre. Le dragon en fut surprit un instant et regarda en l'air, là d'où venait le second rugissement. Il eut dès lors tout juste le temps de s'écarter pour éviter un rayon lumineux de glace qui l'aurait très certainement perforé de part en part. Baal'Iag était arrivé à la rescousse de sa maman/maîtresse, et il n'était pas du tout, du tout content qu'on ai voulu lui faire du mal. Le dragon y réfléchit tout de même à deux fois. C'était ainsi dans le règne animal, lorsqu'on tombait sur plus gros que soit, on ne se jetait pas tête baisser dans la bataille. Mais de tout évidence, Baal ne le laisserait pas s'en tirait ainsi, et il avait déjà tout crocs et griffes dehors ! Son pelage hérissé, il semblait avoir doublé de volume ! Impressionnante grosse bêbête qui annonça le début d'une bataille de titan draconique ! Distribution de gros coups de papattes griffues, de jet de flamme contre jet de glace, etc etc. Le dragon occupé, Yulenka évacua Dess un peu plus loin avant d'être rejoint par Chess et le volatile de Dess. Son gardien félin était trop heureux de la savoir e vie, et s'il n'avait été que tout les deux, il se serait bien jeter dans ses bras !
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Mar 09 Avr 2013, 17:18

Lorsque je reviens à moi, je mis quelques secondes à comprendre ce qui se passe et ce que je fais là. Mon crâne me fait souffrir. Je pose mon regard sur les deux bêtes, entrain de s'affronter, puis autour de moi: le désert. Nous avons donc réussir à sortir. Combien de temps suis-je resté inconscient? Et depuis combien de temps ce combat dure-t-il?

Le ciel de la nuit est assez clair maintenant, j'en conclus que le jour pointera bientôt le bout de son nez. Je tente de me relever, mais me rends compte que mes côtes ont pris cher elle aussi. Je me mis donc à ramper dans un premier temps, avant de me mettre à quatre pattes, puis enfin me lever tout doucement, me tenant le flanc droit de ma main gauche. Je m'avance vers le combat, trainant ma jambe gauche. La douleur se fait ressentir dans tous mes membres.

Mais d'où venait se cataragon? Je n'en ai jamais vu auparavant, juste entendu compter quelques récits. C'est étrange de voir ce combat de titan. Et pourquoi sommes-nous à l'extérieur? Ou plutôt comment? Je me stoppe net, fermant les yeux. La mémoire me revenait tout doucement. Je me rappelle blesser le dragon des sables. Peut-être pas la blessure la plus important vu la taille de la bête, mais son emplacement est plutôt dangereuse. Si la plaie n'est pas soignée, la bête finira par perdre beaucoup de sang, jusqu'à en mourir. De plus, ce trou jusqu'à la trachée l'empêchera de pouvoir utiliser son souffle correctement. Je me rappelle la réaction du dragon. Le plafond s'est à moitié effondré. C'est certainement par là que nous avons dû réussir à sortir.

J'ouvre à nouveau les yeux, regardant autour de moi. J'aperçois plus loin ma compagne de voyage, entrain de gérer le combat. Je fais un tour sur moi même, douloureusement, et remarque une oasis non loin. Normal, un dragon s’installe toujours au mieux géographiquement. Eau et nourriture à disposition. Ici, la nourriture doit être ces nérubiens, qui visiblement lui offrent régulièrement des sacrifices. Et l'eau vient de cette oasis.

Iri ne tarde pas à me rejoindre rapidement. Je souris en l'apercevant. Je me sens un peu mieux avec cette présence familière à mes côtés. Je continue mon avancé vers l'oasis, laissant le combat des titans à ceux-ci, n'étant plus vraiment en mesure de combattre pour le moment.

Lorsque j'atteins celui-ci, je me laisse tomber à genoux, épuisé, et pose mes deux mains contre un palmier dattier. Je peux sentir le flux d'énergie quittant l'arbre pour me revigorer. Ainsi, je regagne en vitalité, petit à petit, alors que l'arbre, lui, en perd. Les larges feuilles commencent à perdre de leur rigidité, pour tomber, toujours accrochées au dattier, comme si celui-ci est malade. Je ne peux pas non plus le vider de toute énergie, car je pourrais mourir avec. Je me retire donc, et vais rejoindre Yulenka pour la fin du combat.

À présent, je marche de nouveau correctement, bien que mes côtes soient encore quelque peu douloureuses, mais d'une douleur amoindrie. Je regarde la chute du dragon des sables, et lorsque celui-ci laisse échapper son dernier souffle, avant de s'effondrer au sol, je vais récupérer mon wakizashi, avant de boire un peu de sang au cou du dragon. Je me retourne vers Yulenka.


- Jolie victoire, mais le jour va bientôt se lever, nous devrions trouver un abri pour se reposer un peu,non?
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Mar 09 Avr 2013, 20:10

-Vas-y mon bébé ! Prends le à la jugulaire ! Comme maman t'as montré ! Voilà comme ça, c'est bien !

Yulenka se montrait être une supporter déchaîner lorsqu'il s'agissait de son "petit" Baal'Iag d'amour. Elle était prête à retourner sur le champ dans la bataille si jamais il se montrait en difficulté. Mais le cataragon, poussé à l'osmose par les encouragement de sa maman maître, en plus qu'il se batte pour la défendre, était tout simplement déchainé. Il ne laissait aucun répit au dragon des sable, s'acharnant contre lui comme la misère après le monde. L'affrontement perpétuel entre le torrent de flamme du dragon des sables, et les déferlantes de glace de Baal provoqua un épais brouillard. Tant et si bien qu'il se mit à y avoir des nuages haut dans le ciel. La bataille faisait rage, les grognement et hurlement des dragons résonnant à des kilomètres à la ronde, tel des coups de tonnerre déchirant le ciel pour frapper la terre d'une violence inouïe. Les écailles et les touffes de poils volaient dans les airs, trahissant faiblement la brutalité sans nom de l'affrontement. Mais le combat tourna au désavantage du dragon des sables lorsque celui fit l'erreur de s'envoler.

Bien plus tailler pour le vol que le dragon des sables, Baal disposaient d'ailes plus grandes et plus puissantes que lui. Il volait donc beaucoup plus vite que ce dernier qui ne comprit que trop tard son erreur. Baal fondit en proie sur son adversaire, toutes pattes griffues dehors, et l'intercepta en plein air ! Il en profita pour infliger de sérieux dégât tandis qu'ils tombaient tout deux en chute libre. Il lui broya les armature osseuses de ses ailes entre ses puissantes mâchoires, le privant définitivement de la voie des airs, dans laquelle il n'aurait jamais du s'aventurer. Prenant soin de se placer au dessus du dragon de s sables, ce dernier percuta le sol de plein fouet, choc d'autant plus dur que Baal lui imposait son poids augmenté par la gravité. Gravement blessé, le dragon tenta de s'enfuir en s'enfouissant dans le sable. Mais là encore Baal intervint et envoya une énième déferlante de glace, gelant le sable sur une bonne profondeur, et coupant ainsi toute retraite au dragon.

Le maintenant au sol, il le saisit violemment à la gorge, et commença et à lui rompre le cou et à l'étouffer. L'épée de Dess l'ayant déjà affaiblit, le dragon des sables finit par succomber. Baal, victorieux, poussa un rugissement sourd de joie, avant de venir chercher un gros câlin vers sa maman / maîtresse, tout fier et tout content. Yulenka partageait d'ailleurs ses sentiments, et le congratula de mille caresses et autres marques de tendresse pour le remercier et le récompenser. Aux anges notre cataragon, qui ne se fit guère prier d'ailleurs. Mais voila que Dess revenait, allant boire un coup à la gorge du dragon. Finalement il semblait s'en être sortit plutôt bien. Elle écouta ses propos et levant les yeux au ciel, elle ne put qu’acquiescer.


-Bien que ça ne m'enchante pas, le mieux serait de revenir sous terre. Les nérubiens ne reviendront pas avant d'apporter le prochain sacrifice. Et quand bien même s'ils ne voient plus le dragons, ils seront trop morts de peur pour nous attaquer.

Ou bien vous pourriez venir chez moi.


Yulenka se retourna avec surprise en entendant la voix masculine qui les avait interpellé. Elle appartenait à un bon gaillard, plus très jeune, l'air vieilli plus par la dureté de la vie que par l'âge. Il avait observé les deux vampires combattre et leur avoua.

En fait je vous ai vu à l'oeuvre.... Et vous être peut-être les seules personnes à pouvoir m'aider.... Qu'en pensez-vous ?
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Mer 10 Avr 2013, 03:15

- Jolie victoire, mais le jour va bientôt se lever, nous devrions trouver un abri pour se reposer un peu,non?

- Bien que ça ne m'enchante pas, le mieux serait de revenir sous terre. Les nérubiens ne reviendront pas avant d'apporter le prochain sacrifice. Et quand bien même s'ils ne voient plus le dragons, ils seront trop morts de peur pour nous attaquer.

- Ou bien vous pourriez venir chez moi.

Je me retourne brusquement, main sur la garde de mon wakizashi, prêt à faire face à un nouvel arrivant si celui-ci s’avère dangereux, mais non, ce n'est qu'un vieil homme. Pas qu'il semblait vieux, mais son regard en dit bien plus sur son âge que sur son apparence.

- En fait je vous ai vu à l'oeuvre.... Et vous être peut-être les seules personnes à pouvoir m'aider.... Qu'en pensez-vous ?


Ces mots vinrent percuter mon esprit, et il ne me faut qu'une demi seconde pour faire le rapprochement. L'homme en question devait surement être le capitaine du navire. Et cet homme en connait assez pour deviner dans mon regard qu'il ne m'est pas inconnu.

- Peut-être savez-vous déjà qui je suis et quelle fut ma mésaventure?

- Et bien, peut-être, mais nous sommes loin de connaître l'exactitude de vos mésaventures, le temps ayant changé les histoires en mythes et légendes.


- Cela est tristement vrai mon ami. Venez donc, je vous invite à loger dans mon humble demeure. Mais dépêchons-nous, le jour ne tardera pas à se lever.

Et l'homme dit vrai. Déjà, je peux sentir l'air se réchauffer de plus en plus vite. Iri part en s'envolant rapidement. Je suis l'homme qui nous conduit dans une maison abandonné, en plein milieu du désert, non loin de l'oasis. Une maison en pierre locale, de la même couleur que le sable. Une bâtisse qu'on n’apercevrait qu'en étant assez proche de celle-ci. Iri revient avec mon sac de voyage, peinant visiblement à me l’amener. Je la remercie, sortant une sourie de mon sac, et lui offrant.

L'homme nous ouvre sa porte, nous laissant entrer, alors qu'il referme les volets des deux seules petites fenêtres de la pièce. Il rentre, et allume une bougie posée au milieu de la table ronde, avant de repartir fermer la porte. Éclairée d'une unique bougie, la pièce semble lugubre. Il n'y a pas d'autre porte que celle par où nous sommes arrivées. Un couchage se trouve dans un coin de la pièce, un espace de cuisine est ainsi aménagé dans un second coin, et enfin, un espace de toilette dans le troisième coin. Le quatrième coin sert de rangement en tout genre. Les quelques effets du capitaines y sont rangés, sur une sorte de porte manteau: son tricorne, son sabre, son pistolet et son compas. Dans ce même coin sont stockés les divers provisions, dont un gros tonneau rempli d'eau. Autour de la table se trouve quatre chaises, comme si le capitaine espérait recevoir quelques visiteurs en plein milieu de ce désert.
Je m'installe à l'une d'entre elle, posant mon sac à mes côtés. Iri vole se poser sur le haut du porte manteau, et commence à se reposer. Un repos bien mérité. Lorsque tout le monde est assis, l'homme brise le silence.


- Je fus étonné d'entendre du bruit près de chez moi, au milieu de ce désert. Il y avait longtemps que je n'avais vu telle bataille. Et vous avez réussi à déloger ce dragon des sables. C'est un exploit. Mais dites moi, qu'est-ce qui vous amène à vous perdre dans ce désert?

Je pris à mon tour la parole afin de lui répondre.

- Et bien, à vrai dire, c'est vous, et nous vous recherchions. Si vous êtes bien le capitaine de ce fameux bâtiment pouvant voguer sur les sables, et disparaître aux yeux de tous, alors c'est bien vous que nous cherchions.

- Je suis bien l'homme que vous recherchez dans ce cas, Capitaine Greg Karrington. Mais hélas, je ne pourrais vous faire voyager sur mon navire, celui-ci m'ayant été volé, par des pirates et des mutins!


Le regard de l'homme devient noir rien qu'à l’énonciation de ces faits, et l'on peut ressentir sa colère, si forte qu'on pourrait la palper de nos mains.

- Qu'est-il arrivé?

- Et bien, nous voguions tranquillement dans cette mer de sable, à l'abri de tout regard, et de tout soupçons, transportant marchandises d'un village à un autre. Plus rapide qu'une caravane, et surtout, pouvant transporter beaucoup plus en un seul voyage, les gens comptaient énormément sur nous. Et par un jour de grande tempête, une tempête surnaturelle, qui surgit sans même que nous puissions nous en douter, mon équipage et moi furent stopper net, certainement par magie. Notre vaisseau révélé, nous fûmes attaqués et abordés par des pirates, mais ce n'est pas tout, une partie de mon équipage se retourna contre moi et mes fidèles. Seuls des membres de l'équipage connaissaient les voies que nous empruntions. Ces mutins nous ont vendus aux pirates. Ces brigands! Je ne pourrais leur pardonner! Bien sûr, nous nous défendîmes, mais leur nombre était tel que nous fûmes submergés. De plus, l'un des pirates savaient manier la magie, je pense même que la tempête venait de lui.

- Hum... probablement. Nous n'avons pas à faire à des enfants de chœurs je suppose.

- Oh non, mon équipage fut décimé, et je fus le seul à être épargné. Ils m'abandonnèrent au beau milieu du désert, pensant certainement que je ne survivrais pas, mais jamais je n'abandonnerais cette terre sans récupérer mon navire de leurs mains maudites.


- Je vois ça.


- Et vous, comment êtes-vous arrivez jusqu'à moi.

- Olà, et bien nous avons passé maintes péripéties. N'est-ce pas ma chère.

Je laisse donc ainsi la parole à ma compagne, en profitant ainsi pour sortir l'une de mes gourdes de sang et boire un peu avant que celui-ci ne se dessèche. D'ailleurs, la température de la pièce commence à fortement augmenter, et malgré l'abri de ces pierres, je me demande si nous n'allons pas cuire comme dans un four. Je me retire donc mes vêtements pour découvrir mon buste, restant ainsi torse nu. Je n'ai plus de doute sur le fait qu'il fasse jour dehors maintenant.
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Mer 10 Avr 2013, 20:39

Yulenka observa le curieux bonhomme avant de le suivre. Elle écouta son histoire l'air ailleurs. Non pas qu’elle en avait rien à faire, loin de là, mais elle songeait à la suite. Ils avaient ENFIN trouvé l'homme qu'ils cherchaient. De même qu'un abris un peu plus agréable et confortable que des souterrains puant remplis de nérubiens. Elle pourrait se reposer l'esprit tranquille au moins. L'homme ne leur apprit jusqu'ici rien de bien utiles, bien qu'au vue de l'émotion qu'il dégageait en narrant son récit, cela était important pour lui. Aussi la jeune fille écouta poliment tandis que Dess se dévêtait. Chess fit d'ailleurs très clairement la tronche suite à son geste. D'accord la chaleur était grimpée en flèche, mais ce n'était pas une raison pour retirer ses effets devant une jeune demoiselle ! Les hommes d'aujourd'hui n'avaient-ils donc plus aucune manière. En jetant un mauvais œil à Dess, il se mit ostentatoirement entre Yulenka et lui, des fois que le regard chaste de sa protégée vienne à rencontrer l'impudeur de ce vampire.

Il tourna ensuite son attention sur sa jeune maîtresse lui demandant si elle n'avait pas trop chaud, avec ce climat désertique impitoyable. Yulenka eut beau le rassurer sur la question, il fit disparaître sa tête, -provoquant au passage une peur bleue au pauvre capitaine- pour aller demander à Baal s'il pouvait souffler de l'air frais pour sa maîtresse. Ce dernier s'exécuta sans discuter. Après tout lorsqu'il était question de sa maman / maîtresse, il n'y avait jamais matière à discuter ! Et c'est ainsi que la température chuta de quelques bons degrés, ce qui soulagea la jeune vampire, et surpris que davantage le capitaine, peu habitué à des températures aussi basses. Yulenka créa ensuite un peu d'eau pour se désaltérer bien qu'elle n'aurait pas dit non à un peu de sang frais. Mais elle prit son mal en patience, lorsqu'ils débusqueront ces pirates, elles pourra boire à leur gorge de tout son saoul. Ce n'était qu'une petite question de temps, et la jeune demoiselle avait été habitué à ses début à jeûner. Et demanda alors.


-Comment pouvons nous les trouver ? Avez vous une idée de leur nombre et de leurs équipements ? J'ose espérer que vous n'avez aucun problème avec les pertes que notre intervention va provoquer en matière de vie....


Euh Yulenka, un peu de patience, on t'a posé une question avant.....

-Ha j'oubliais..... Nous sommes tombés sur vous relativement par hasard. Nous avions entendus diverses rumeurs à votre sujet, et nous sommes venus vérifier, un peu par curiosité.... Par la suite nous avons croisé un vers des sables un peu contrariant qui en périssant nous à précipiter dans les souterrains nérubiens. Nous sommes bien entendus tombés sur ces derniers, mais nous avons réussis à les berner grâces à des illusions pour nous en débarrasser.... Avant de tomber sur ce dragon de sable. La suite vous la connaissez.... Tiens d'ailleurs, vous souvenez vous s'il y a des pirates résistants aux intrusions mentales sur votre bâtiment ?.


On allait pas la refaire..... Elle s'installa dans un coin de la pièces , s'asseyant à même le sol dans l'optique de se reposer pour cette nuit. Selon les réponses offertes par l'ex capitaine, elle pourrait dresser un plan d'attaque plus ou moins complexe, selon ce qui était possible et nécessaire. Le tout en attendant que la nuit retombe enfin, et qu'ils puissent sortirent au moment où ils seront alors les plus puissants et redoutables. Sa question principale actuellement était, devaient-ils tous les tuer ou laisser quelques survivants ? Personnellement elle ne voyait aucune raison de laisser un seul membre des pirates en vie. Mais parfois cela pouvait être utile.... Elle réfléchissait à quelque chose qu'elle pourrait perdre en n'en épargnant aucun.
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Jeu 11 Avr 2013, 00:12

J'écoute le récit de nos aventures compté par ma compagne de voyage, bien content que l'atmosphère se refroidisse subitement. Je fronce un peu les sourcils, réfléchissant à ce qui peu refroidit ainsi l'atmosphère. Je me rappelle du combat entre les deux titans. Enfin, les deux dragons. Le catadragon crachait des gerbes de glaces. Se peut-il qu'il ai refroidit la maison d'un souffle glacé? Surement. Yulenka semble pressée d'en découdre avec ces pirates. Aurait-elle été émue par le récit du capitaine? Je souris en pensant à ceci. D'après le peu de temps que je la connais, je pense que c'est plutôt le fait de vouloir se jeter dans l'action et non le récit du capitaine qui l'attire. Cette jeune femme semble vraiment ne jamais s'ennuyer.

Le capitaine a plutôt l'air ravi de cet enthousiasme. Il réfléchit afin de pouvoir répondre à chaque questions de la femme aux cheveux bleus. Il se gratte la barbiche, levant les yeux aux ciels. Il se lève et se dirige vers la porte, avant de se tenir contre le mur. Il se retourne enfin, se dirigeant vers nous à nouveau.


- Et bien, par où commencer? Déjà pour les trouver, vous pouvez compter sur moi. Ces pirates ne sont pas vraiment de bon navigateur, où alors ils sont très feignant. En tout cas, ils suivent mes cartes de navigation, et donc je connais les itinéraires qu'ils empruntent régulièrement. Quand à leur nombre?

Il réfléchit à nouveau, en se dirigeant vers la réserve de nourriture et d'eau. Il remplit un plateau de dates et d'orange, avant de remplir une grande cruche d'eau. Il ramène le tout sur la table, les déposant. Puis il se stoppe.


- Un équipage correcte est d'à peu près quarante personne. Je pense qu'ils sont un peu plus nombreux. Je dirais une petite cinquantaine. Pour ce qui est de leurs équipements? Des sabres, des chaines, des couteaux, des haches, des hachettes... enfin après, je parle de ça il y a déjà un bon moment. Je ne sais pas comment ça a évolué depuis.

Il repart vers une petite armoire, et ramène trois verres.

- Allez-y, servez-vous.


- Merci, répondis-je.

Je prends une orange, et ma gourde de sang. Mes canines se plantent dans l'orange, et suce un peu de son jus. J'ouvre ma gourde, et fait couler un filet de sang, via ma magie, qui rempli l'orange, prenant la place du jus prélevé plus tôt. Je referme ma gourde, et la tant à la jeune femme.

- Vous en voulez? Désirez-vous essayer? C'est très bon.

Comme pour démontrer mes propos, je croque à nouveau dans l'orange. Le vieillard sourit.

- Je pense vraiment que vous devriez convenir. Faites attention cependant, je ne voudrais pas non plus que vous ne puissiez en réchapper, au contraire. Quand à leur vie? Je n'en ai que faire, disposant à votre guise.

Il se frotte la barbe à nouveau.

- Ah oui, certains sont assez doué, et pourraient résister aux... "intrusions mentales" comme vous dites. En effet, la magie ne semble pas d'avoir d'effet sur eux. Enfin, vous découvrirez cela bien assez tôt. Pourquoi ne pas vous reposer en attendant.

Je regarde Yulenka, par dessus Chess, pour voir ce qu'elle décide.
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Jeu 11 Avr 2013, 01:35

Yulenka réfléchit aux propos du capitaine. Tout en souriant, elle en conclut qu'il y aurait des jouets pour tout le monde. Il y allait y avoir du sport ! Elle allait pour se reposer quand l'homme sortit des dattes et des oranges. Elle observa les fruits intriguée, mais avec une moue tristounette à la fois, qui brisa le cœur de Chess. Il savait pertinemment pourquoi elle semblait tout à coup aussi triste. Bien que cela ne lui soit plus arrivée depuis bien longtemps maintenant, à chaque fois qu'elle découvrait de nouveau plat ou aliment, c'était la même histoire. Elle qui autrefois était gourmande comme pas deux, la voilà à présent privée du sens du goût. Une véritable petite torture de tout les jours lorsqu'on se met à voyager dans d'autres contrées. Car les spécialités locales, on ne manque pas de vous les vanter, et de vous les mettre sous le nez pour vous tenter. Et à chaque fois, c'est un "non merci" qui vous arrache la gorge et une mine déconfite. Et à chaque fois c'est la même question pour Chess....

-Dis mois Chess, quel goût cela a ?
.... Hé bien.... les dates, ce que tu vois en grappe là, ça a un gout très très sucré, un peu comme une quetsche caramélisée. C'est un peu pâteux en bouche. A côté, l'orange, tu en as déjà goûté rappelle toi, c'est très très juteux, souvent sucré et c'est aussi acidulé, puisque ça fait partie des agrumes.
-Je ne me souviens pas....
Tu étais très jeune à l'époque. C'est normal.

La jeune fille sembla se contenter des explications de Chess, et déclina poliment la proposition de Dess. Elle ne voulait pas piocher dans ses rations de sang. Elle se résigna donc à s'allonger le plus confortablement possible, Chess s'offrant immédiatement en oreiller vivant pour sa maîtresse. Il aimait bien qu'elle dorme contre lui, comme lorsqu'elle était petite. Il pouvait ainsi veiller paisiblement sur elle, et lors des temps calme, s'endormir en toute quiétude à ses côtés. Yulenka cherchait un sommeil qui ne tarda pas à venir. Elle avait essuyé deux combats dans la soirée et n'avait pas eu un repas sanglant pour s'en remettre. Bien qu'elle aurait préféré boire, l'alternative de dormir était tout aussi acceptable, du moment qu'elle pouvait boire dans les deux jours qui suivaient. Mais elle espérait bien que ce soir, elle pourrait se repaître des pirates qu'elle affronterait. Et elle imaginait déjà divers moyen de passer à l'abordage du bateau piraté. Elle s'endormit sur ces pensées pour ne se réveiller qu'à la nuit tombée.

Elle se réveilla donc assez fraîche, et assez impatiente à vrai dire. Elle se leva et usa des ombres pour fabriquer des petits couteaux de lancé, qu'elle plaça en lévitation autour de sa taille, comme s'ils étaient tenus par une ceinture. Elle se tourna alors vers les deux hommes.


-Bon deux méthodes d'approches. Soit on tente de contrer leur maîtrise du vent avec la mienne, en prenant le risque qu'ils soient plus fort que moi. Soit on tente le coup de la sirène mais là encore je ne promets rien. La réussite dépend du nombre de gens résistant aux influences mentales. S'ils sont minoritaires, c'est gagné, sinon, c'est perdu. On choisira en chemin, monsieur Karrington, menez nous à eux..... Dès qu'on aura réussit à les arrêter, le reste sera plus simple à gérer.

Préparant son sabre et son fouet, elle sorti à l'extérieur où Baal attendait. Elle le caressa en lui demandant de les suivre de près, depuis le ciel. Elle fit apparaître un peu d'eau pour éclaircir sa voix dans le cas où elle devrait chanter. Cela ne lui posait aucun problème. Déjà en ange, elle avait une très jolie voix. En devant vampire son charisme avait davantage prononcé cette caractéristique. Et au jour d'aujourd'hui, plus qu'une belle voix, c'était un véritable don hypnotique et envoûtant qu'elle possédait, n'ayant rien à envier à la plus talentueuse des sirènes. Elle avait déjà pu constater les ravage que sa voix pouvait faire. Aussi elle savait ce qu'elle faisait en proposant ces deux alternatives aux deux hommes. Chess lui n'allait pas s'en plaindre. Il aimait beaucoup la voix de sa maîtresse et Baal aussi d'ailleurs. Les deux félins avaient chacun pu disposer de petit concert privé très intimistes, dont ils garderont d'excellent souvenir. Baal se souvenant surtout des berceuses que lui chantait Yulenka, alors qu'il n'était encore que dans son œuf.
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Ven 12 Avr 2013, 17:45

Je finis mon orange de sang, ce qui rend le liquide vermeille très sucré. Je regarde, attentif, la scène entre Chess et sa maîtresse, sur le goût. Puis, je me retourne vers le capitaine. Je le fixe, et je me mets à réfléchir. Je me dis qu'en cas de pénurie sanguine, on pourrait toujours se "servir" sur lui, et lui "emprunter" un peu de son sang, suffisamment pour survivre en tout cas. Je souris lentement, les yeux ailleurs. Ce regard que l'on peut avoir lorsque l'on pense au sang.

Yulenka propose ensuite deux terrains d'approche pour partir à l'abordage du navire. Je réfléchis, je pèse le pour et le contre. Ma main, machinalement, caresse la garde de mon wakizashi. Je souris, un sourire presque malsain, carnassier, en pensant au futur carnage que nous ferons. Il me tarde de boire à nouveau du sang frais, et de quitter ces terres arides pour des terres plus fertiles, mais surtout, mieux peuplés.


- Pourquoi ne pas user des deux méthodes? Les attirés avec ton chant subtile, puis, une fois à bord, user de ta magie du vent pour balayer les plus faibles. Lorsque l'on en aura tuer un ou deux, j'userais de mon pouvoir de nécromancie, ça fout toujours les j'tons ça, de devoir se battre contre un ancien camarade, mort de manière atroce. Hé hé.

Je prends un malin plaisir à penser à cette bataille. Mon esprit guerrier se réveillant à nouveau au fur et à mesure que je pense à ce futur combat.

- Qu'en pensez-vous brave capitaine?


- Et bien... moi, tout ce que je demande, c'est de récupérer mon navire... mon bâtiment... c'est toute ma vie. Les moyens employés... je m'en moque. Les pirates, n'ayant aucun remord à ruiné toute une vie, n'ont pas le droit ni à la sympathie, ni à la pitié.

Son ton semble remonté, mais malgré tout, je ressens en lui une sorte de dégoût vis à vis de notre plan, une sorte de mal être. Après tout, il est vrai que la nécromancie n'a jamais été des plus populaires, même pour une vengeance.

- Bien, reposons-nous avant le grand spectacle de demain.

Je lève pour m'allonger dans un coin de la pièce, me servant de mon sac à dos comme oreiller. C'est là que le capitaine semble quelque peu embêter. Je le regarde, du bas de ma couche.

- Qui y a-t-il brave homme?

- Et bien, vous semblez bien enthousiaste à cette idée de combattre, mais rien ne dit que nous pourrons les intercepter demain. J'ai dit que je connaissais les passages les plus fréquentés, mais ce n'est pas pour autant qu'ils l'empruntent chaque nuit. Le désert est vaste, et ils peuvent mettre plusieurs jour à passer par cette route.

- Hum... nous verrons cela demain. Mais mieux vaudrait qu'ils ne tardent pas trop longtemps, nos provisions ne sont pas énorme.

- J'en ai pourtant assez ici pour plusieurs jours.


- Je ne parlais pas de ce type de provisions.

- Ah... Oui, je vois.

L'homme commence à se demander s'il n'a pas fait une sorte de pacte avec deux diables. Ces deux êtres ici présent peuvent représenté un danger. La soif vampirique n'est pas un mythe, elle est bien réel, et peut pousser la plus charmante des personnes vampiriques à réaliser bien grand mal.

Le jour passe, et je me réveille un peu avant la tombé de la nuit. Je profite de la petite réserve d'eau pour m'en verser dans une petite bassine, et me rafraîchir le haut du corps. Une fois prêt, je m'habille proprement, changeant de haut. Je laisse mon sac dans un coin de la pièce. Iri se réveille. Elle vole directement pour se poser sur mon épaule. Elle a faim. Il ne me reste que deux rongeurs séchés à lui offrir. Je lui en donne un, qu'elle avale tout rond. Lorsque tout le monde semble prêt et que la nuit est à peine tomber, je lance:


- Bon, vous êtes prêt? En route.


Nous sortons dehors, et le capitaine nous emmène sur le lieux de passage le plus emprunter, selon lui. C'est à dire, emprunter deux à trois fois dans le mois, de jour comme de nuit... Il s'est vêtu de ses effets de capitaines, et nous à conduit jusqu'ici via sa boussole, et une carte. À vrai dire, nous sommes à dix minutes de marche de sa demeure. Pas très surprenant.

Nous guettons au loin, car même si le navire peut être invisible, les traces qu'il laisse, et le sable qu'il soulève, sont bien visibles. La nuit semble passer à vitesse réduite, mais pour le moment, rien en vue. Je commence à discuter avec Yulenka.


- Et bien, j'espère que ce bâtiment va vite montrer le bout de son nez, j'ai hâte d'en découdre. D'ailleurs, dites moi, d'où vous viennent tous ces dons? Et votre technique de combat est remarquable, pensez-vous pouvoir m'enseigner deux trois trucs?
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Sam 13 Avr 2013, 18:55

Yulenka écouta les avis des deux hommes sur ses propositions d'interceptions. Visiblement Dess préférait intercepter via le chant et garder le vent pour ensuite dégrossir les pirates. C'était une stratégie comme une autre. A vrai dire en elle même, elle s'en fichait un peu. Ce qui l'importait vraiment était de pouvoir se défouler. La manière d'arrêter le navire était seulement un moyen pas une finalité en soi. Mais il fallait bien faire les choses correctement. Le capitaine lui semblait s'en tamponner l'oreille avec une babouche. Du moment qu'il pouvait récupérer son navire, ils pourraient très bien tout les deux le repeindre avec le sang et les entrailles des pirates qu'il s'en moquerait éperdument.... Tiens, en y repensant, c'était une idée à creuser ça.... Quoique, ça demanderait quand même pas mal de temps. Et le cadre du coin ne lui plaisait pas assez pour qu'elle y prolonge son séjour "touristique".

Mais en parlant d'attendre, le vieux capitaine avait soulevé un point qui déplut très fortement à la demoiselle. "Pas sûr de les trouver" à la nuit tombée ? Alors là, il lui était hors de question de passer des semaines et des semaines à faire le pied de grue. Déjà parce que comme l'avait souligné Dess, ils n'avaient pas les réserves de sang suffisantes pour. Ensuite parce que le coin était d'un ennuiiiiiie ! Non mais franchement, du sable, du sable, du sable et encore du sable. Ce n'était même pas joli ! Encore, elle aimait les désert blancs qu'offraient les montagnes enneigées. L'impression de pureté de la neige immaculée, le crissement sous les pas, la pluie majestueuse et silencieuse des flocons de neige, parfois gros comme des plumes duveteuses.... Voila qui était agréable ! Mais là, ce n'était que poussière et chaleur, le sable s’infiltrant partout et donnant l'impression que tout était vieux et desséché.

Enfin, ils verraient bien. Après tout si ça venait à traîner un peu trop en longueur, elle pourrait tout à fait massacrer le pauvre vieux capitaine, et partir comme si de rien était. Elle n'aimait pas laisser un client insatisfait derrière elle. La nuit tomba et la grande épopée commença. Les deux dentus suivirent le vieux loup de mer dans son avancée épique ! .... Ou pas... Dix minutes de la maison ? C'était une blague ?! Il avait complètement perdu la boule là le vieux, à rester tout seul trop longtemps dans le désert, son cerveau avait finit par s'évaporer ! Et puis qu'est-ce que c'était que cette histoire de tortue des sables, et de radeau durant le trajet ?! Serait-il vraiment fou, où il les prenait pour des touristes de sable doux ?! .... En y réfléchissant bien, il tentait surement de se la jouer un tout petit peu pour se donner un peu de contenance face à eux. C'est vrai qu'il était tout de même dans une situation un peu ridicule. Un capitaine en cale sèche, privé de son navire....

Enfin ils n'avaient plus qu'à attendre, ils n'avait pas le choix après tout. Et pour tuer l'ennuie guettant, Dess commença à entamer la conversation. Conversation sur le combat et les pouvoirs, normal quoi....


-Quand vous vous battez quotidiennement non seulement pour manger mais aussi pour votre survie, vous finissez rapidement par apprendre beaucoup sur le terrain. La meilleure école mais la plus dure et impitoyable également. Pour mes pouvoirs je ne sais pas vraiment ce qui fait qu'ils se développent, enfin qu'ils apparaissent surtout. Je le sens c'est tout. Par la suite l'utilisation fréquente permet d'en apprendre bien des utilisations. Il suffit juste d'y penser.... Je vois quelque chose là-bas ! Allez vous cacher et tenez-vous prêt !



On ne voyait rien à vrai dire. Juste le sable qui se fendait en deux de manière inexplicable. Yulenka prit le temps de s'installer, dans une position propre aux sirènes et se prépara à chanter. Elle devait y mettre de la voix, car cela devait traverser également la magie qui animait le bateau et lui permettait d'avancer. Elle commença à chanter une chanson assez connue et très appréciée des marins, d'une voix enchanteresse, à la fois irréelle et sensuelle, invitant au rêve et à l'abandon. Elle y mettait du cœur, cars ils n'avaient pas le droit à l'erreur. Sa voix résonnait dans les dunes désertiques, en un véritable mirage sonore. Cela était amusant de jouer les sirènes. Après tout, ne les appelait-on pas les vampires des mers ?

Et apparemment, elle fera le gros poisson qu'ils convoitaient. Car voilà que le sable vint s'arrêter non loin d'elle. La demoiselle jouissant d'un minois ravissant et d'un corps tout de courbes des plus charmants, son alchimie avec son chant avait séduit le plus grand nombre. Suffisamment pour que le navire s'approche d'elle et se révèle à sa mystérieuse cantatrice. Bien entendu les homme étaient tous attroupés et penchés par dessus le bastingage.... C'était le moment pour Dess de frapper ! Elle le rejoindrait dès qu'il aurait détourné leur attention durant la fraction de seconde qui lui était nécessaire pour monter.
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Mer 17 Avr 2013, 23:11

À peine finis-je de parler que je me mets à bailler au corneille, l'ennuie me prenant, puis j'écoute la réponse de la jeune femme vampire. Réponse qui reste évidemment très vague, comme je m'y attends. Mais bon, ce n'est pas en trois nuits que j'allais en apprendre plus sur cette demoiselle, et pourtant, je dois avouer que celle-ci commence à m'intriguer. Et puis, elle n'est pas vilaine à regarder, et une compagnie féminine n'est pas désagréable après tout. Mais je n'ai pas beaucoup le temps d'y penser que ce fichue rafiot pointe enfin le bout de sa proue. Pas trop tôt. Presque au même moment, Iri hulule dans le ciel pour me prévenir. Je peux sentir le capitaine qui souffle de quiétude. Après tout, il savait que si l'on devait attendre trop longtemps, il aurait dû nous prêter un peu de son sang... voir plus.

Je le prends avec moi, pour l'emmener au loin de Yulenka, et je nous mets à couvert, sous une couverture d'ombre, pour nous déplacer. Je mets une bonne distance entre nous, en effet, nous devons arriver par la poupe du bâtiment. La dentu se met à chanter, et je dois avouer que je suis très impressionné par son chant. Je me laisserais presque prendre au jeu si je devais en être la cible. Mais ce n'est pas tout, la douce mélopée parvient jusqu'aux oreilles des marins, et le navire vire de bord, pour se diriger vers nous, et se rendre visible à notre vue. Le spectacle est vraiment sympathique à regarder, ce navire fendant le sable, glissant sur les dunes comme il le ferait sur une énorme vague sur l'océan, élevant un épais nuage de poussière derrière lui...


À bout de souffle, aux portes de la mort [Quête; PV Yulenka] - Page 2 417012sablepearl

Dès que le navire se stoppe, je nous découvre, et use de mes ombres pour faire une corde, et le capitaine me suit, alors que je grimpe pour arriver derrière le poste de navigation. Je ne perds pas de temps, et déjà je sors mon wakizashi, et mon nunchak, et je fonce dans le tas. Je tue quatre marins en silence, avant qu'un autre ne se retourne, et me surprenne. Je l'assomme avec mon nunchak, mais déjà un autre m’aperçoit, après avoir entendu le bruit d'un crâne percuté, et d'os qui se brise, et cours sonner l'alarme, branlant la petite cloche prévue à cette effet.

La diversion dont a besoin Yulenka pour monter à bord est enfin en route. Déjà, tous les marins se retournent. Mais je suis rapide, et avant qu'ils n'est pu dégainer leurs armes, j'ai déjà tuer deux autres gars, que je fais aussitôt se relever, et attaquer la bande. L'effet est immédiat, la peur les prends au cou pour certains, qui se mettent à courir vers la proue, c'est à dire en direction de ma compagne de route. De plus, Iri use de son pouvoir d'illusion sur la première ligne de marin pour métamorphosé mes zombies fraîchement tués en zombie plus... enfin... moins frais dirons-nous.

Cependant, même si cinq-six pirates prennent la fuite, d'autres, plus apte à affronter les horreurs, s'avancent et attaquent sans vergogne leurs anciens camarades. Je me lance moi même dans le combat. Dès qu'un de mes pantins tombe, j'en relève un autre, et l'ancien capitaine ne se débrouille pas trop mal. Nous tenons à nous quatre, plus Iri, la poupe du navire. À Yulenka de jouer pour prendre la proue.
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Jeu 18 Avr 2013, 00:06

Haaaaa les hommes.... On ne les referait pas et dans un sens tant mieux, du moins surtout pour ce soir en tout cas ! Yulenka ne masqua pas son sourire en voyant l'imposant navire apparaître. Et encouragée de cette apparition, elle continua à chanter de plus belle. Lorsque les hommes purent mettre un visage sur cette voix merveilleuse, ils ne regrettèrent pas de s'être arrêté, et tout en contemplant la belle demoiselle, il commencèrent à la siffler et à l'inviter à bord. La jeune vampire joua les provocatrices, en adoptant des postures sensuelles, bien que non vulgaire, et mettait en avant ses formes généreuses. De quoi faire tirer aux homme une langue de trois kilomètres. Et surtout d'offrir à Dess et au capitaine, une diversion en or sur un plateau d'argent. D'ailleurs, ils ne se firent guère prier et commencèrent les joyeusetés, au point de lui soustraire son public. C'était le moment pour Yulenka ! Elle fonça tout azimut sur le navire, se propulsant littéralement dessus katana sorti, et emporté dans on élan elle cria !

-A L'ABORDAGE !!!

La réaction chez les pirates fut pour le moins poilante, certains s'arrêtant même en se demandant un "comment ça à l'abordage ?". Il fallait bien avouer qu'il était assez singulier pour des pirates, qui avaient volé un navire, de se faire à leur tour pirater en un sens. Mais ça Yulenka s'en tamponnait l'oreille avec une babouche, et elle envoya littéralement un véritable petit ouragan en ligne de front, histoire de balayer un peu le pont sur lequel arrivait les renforts. It's rainning men, Hallelujah ! Hem, les hommes pleuvaient de partout, en dehors du bâtiment bien sûr. Et ceux qui n'avaient pas eu la chance de se faire envoler, finissaient tranchés en rondelles.

Et cela tourna rapidement à la débandade ! Les hommes apeurés couraient dans tout les sens, les ombres s'étant soudainement mise à s'animer et à jouer les krakens géants, aux tentacules de jais qui s'enroulaient autour de ses nombreuses victimes. Au bout d'un moment, c'était devenu une anarchie complète. Au point que Yulenka s'amusait à balancer un homme dans les jambes des fuyards pour mieux les faire tomber, et ce avant qu'ils ne soient rattrapés par les tentacules d'ombres. C'était une curieuse manière de faire le ménage, et surtout il était un peu flippant de voir le plaisir explicite qu'y prenait les vampires, mais au moins le capitaine ne pouvait être que satisfait de leur motivation.

Profitant du massacre pour épancher plus que de raison sa soif, la demoiselle était pendu au coup d'un marin lorsque la porte d'une cabine s'ouvrit avec fracas. Le vil capitaine pirate avait finalement sortit le bout de son nez ! En même temps vu le capharnaüm sans nom que la troupe de joyeux lurons semait depuis tout à l'heure, il aurait été difficile d'ignorer plus longtemps leur chambard. Quelle ne fut pas sa surprise de tomber nez à nez avec trois gugusse qui avaient mis à mal presque la totalité de son équipage, et surtout parmi eux, l'ancien capitaine du navire qu'il croyait mort et enterré depuis longtemps. Et il fut plutôt très mécontent de sa découverte ! Yulenka ayant finit de se refaire une santé sanguine, balança le cadavre par dessus bord. Elle l'observa avec un grand sourire carnassier.


Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!
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Ven 19 Avr 2013, 15:04

Quel merveilleux bordel. Des cris, des pleures, de la rage, de la peur, la sueur se mélangeant au sang... Le sang... Beaucoup de sang. Bientôt, le haut du château en est recouvert, et même les plus téméraires de mes adversaires prennent peur alors que je me délecte du sang d'un de leur camarade. Certains fuient, mais d'autre reste sur place, cependant la peur les tétanise, ou du moins, les rendre moins aptes au combat. Il n'en faut pas plus pour moi et pour que ma lame trouve facilement sont chemin.

Yulenka arrive, nettoyant son côté à sa manière. C'est ainsi que les marins volent au large... ou meurent à bord. Elle fait place nette, s'amusant même à jouer aux quilles, dans une version grandeur nature, et beaucoup plus amusante. Nos regards se croisent, et, durant ce petit moment, nous savons que nous vivons le même plaisir, ce même amusement. Une certaine complicité même, dans ce court échange.

Notre capitaine, lui, n'en mène pas large. Bien qu'il puisse se défendre convenablement, sa colère aidant, il commence à lui même prendre peur. Toute cette folie meurtrière. Tuer ou être tuer. Ce sang qui lui vole au visage, ces cris, ces pleures. Tout ceci lui rappelle la nuit de la mutinerie, une nuit semblable à celle-ci, mais même dans ses souvenirs, l'horreur de la bataille était moins intense qu'elle ne l'est aujourd'hui. Des éventrations, laissant pendre les intestins, les pauvres victimes qui, si elles ne s'évanouissent pas, tentent de remettre leurs boyaux à l'intérieur, désespérément. Des membres coupés, disloqués, des morts qui se relèvent, du sang qui se met à faire... à faire une énorme vague?!?

Et oui, l'équipage de nuit fut très vite décimé, mais le reste ne tarda pas à arriver, et le reste, c'était trois à quatre fois plus de personnes que celles que nous avons affronter jusqu'à présent. Alors qu'ils sortent de partout, arrivant au pont supérieur par différent moyen, je laisse mes morts retombés, inanimés, alors que, tuant le dernier homme de poupe, j'envoie le sang recouvrant le sol, telle une vague, sur les nouveaux arrivants. Une vague qui ne manque pas de choyer tous ces morceaux de viscères, des membres et autres morceau d'équipage. Bien sûr, je ne doute pas que la jeune femme prendra soin de faire un petit trou, afin de ne pas être elle même recouvert de ce sang.

Je prends à peine le temps de souffler que je fais revenir trois cadavres à la vie, ceux les plus amochés, et donc les plus horribles, que j'envoie directement à l'assaut. L'effet fut immédiat, le sang, les tripes, les morts qui attaquent. Encore une fois, une bonne partie prend peur. La peur, une arme redoutable, et plus encore, la terreur. Ces fuyards, s'ils survivent, ne s'en remettront jamais complétement. Enfin, s'ils survivent. Car en me tournant sur les sables, j’aperçois une sortie nocturne des nérubiens, certainement attirés par l'odeur du sang frais.

Je descends pour rejoindre Yulenka, la bataille tournant largement à notre avantage, lorsqu'une porte, derrière moi, s'ouvre. Je me retourne, et vois un homme, vêtu tel un capitaine, fronçant les sourcils, découvrant ce qui ce passe ici.

Qu'est-ce que c'est que ce bordel ?!


Lance-t-il. Alors que je m'apprête à lui foncer dessus, je me fais envoler par un coup de vent, bien senti. Ma tête se heurte contre un mât, le mât central. Je suis étourdi sous le choc, et je réalise à peine que ma nouvelle trajectoire de vol m'emmène par dessus bord. Mais déjà Iri me fonce dessus, et me percute. Je me retrouve projeté dans les cordages, où, par réflexe, je m'accroche. Sans son intervention, je me serais retrouver au milieu des nérubiens, qui s'adonnent à un carnage peut-être pire que le notre. À croire qu'un concours avait été lancé. Je suis donc là, suspendu, témoin de la suite, sans pouvoir vraiment réagir, encore sonné sous le choc.
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Sam 20 Avr 2013, 19:30

Voilà le capitaine pirate du navire. En fait vu le regard subitement noir du capitaine, il ne faisait aucun doute quand à la nature de l'inconnu qui était venu en beuglant. Dess monta à l'assaut sans se poser de question.... Et il se fit envoler au loin ! Parti comme il est venu, il ne faisait que passer.... Mais son sacrifice n'avait pas été vain. A présent elle savait qui maniait le vent sur ce bateau. Et lorsqu'il vit de ce que l'on avait fait à son équipage, il devint encore plus furax qu'il ne l'était jamais. Il voulut faire le même coup à Yulenka, sauf que cette dernière contra son attaque avec la même maîtrise de l'air, ce qui l'embêta plus que de raison. Si on essayait de le battre avec sa propre magie, ça n'allait pas aller. Surtout qu'elle avait un sacré potentiel la demoiselle, elle ne faisait pas du petit coup de vent ! Il commençait à avoir du mal à tenir. Mais visiblement monsieur avait plus d'un tour dans son sac.

Un vampire qui maîtrise le vent, c'est singulier, mais revenons à des pouvoirs plus propres à nos races ! Que pensez vous de notre magie noire ? Laissez moi vous en donner un échantillon !

Qu'est-ce qu'il baratinait l'animal ? Bon s'il désirait qu'elle le malmène avec sa magie des ombres, il n'y avait pas de soucis hein.... Mais.... Qu'est-ce qu'il lui arrivait ?! Elle commençait à avoir mal partout, ses muscles s'engourdissaient et lui faisaient mal, elle était prise de nausée et de vertige.... Du poison ? L'enfoiré il était entrain de l'empoisonné ! Pas de temps à perdre ! Elle employa sa magie des ombres pour créer des tentacules d'ombres qui vinrent s'enrouler autour des chevilles du capitaine. A partir de là, elle suspendit le sorcier dans les airs qui se retrouva tête en bas. Elle le fit tournoyer dans les airs et l'envoya paître contre le mat centrale. Le sorcier étourdi il stoppa sa magie et la jeune fille sentit le poison s'amenuir.


-La sale bête.... Si vous voulez du pouvoir racial, je vais vous en donner moi....

On entendit alors un grondement sourd déchirer le ciel. Baal volait autour du galion et balançait des rafales de glace dans les alentours et même sur les flancs du bâtiment. La raison ? Les nérubiens excités par le massacre ambiant désiraient encore plus de chair fraîche, et décidèrent d'aller chercher leur nourriture à la source ! Sauf que le cataragon n'était pas de cette avis et il glaçait les sombres créatures. La moitié prit la fuite en voyant une créature draconique encore plus grosse que celle qui les terrorisait. L'autre ne savait pas s'ils devaient lui faire des offrandes, ou s'ils devaient l'affronter. Sauf que vu la bête aucun d'entre eux ne s'y risqua. Baal pouvait facilement les dévorer mais vu la gueule des bestioles il rechignait. Il aurait largement préféré des humains. Peut-être que sa maîtresse lui permettra d'en manger quelques uns une fois la bataille finie !
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Ven 24 Mai 2013, 14:52

Et c'est donc impuissant que j'insiste au reste de la bataille. Ma compagne de voyage semble être en difficulté contre ce capitaine sorcier. Elle semble faiblir. Serait-elle atteinte d'un puissant poison? La magie noire certainement. Heureusement que le sorcier n'ait pas opter pour un poison neurotoxique, auquel cas elle n'aurait peut-être pas eu l'idée de réagir ainsi. Mais déjà voilà qu'elle se reprend, surement surprise de par ce mauvais sort, pour envoyer valser ce sorcier capitaine contre le mat, via sa magie des ombres. Le choc fut violent, et malgré le bruit assourdissant de la bataille, je peux entendre son crâne heurter violemment le bois, dans un bruit sourd. Le verdict, cependant, n'est pas assez concluant. Le sorcier est sonné, mais toujours en vie.

Dans un même temps, le cataragon de Yulenka vient à notre rescousse en nous protégeant d'une invasion de nérubiens assoiffés de sang. Les voilà qui tentèrent de grimper sur les flancs du navire, mais cela est sans compter sur le souffle glacé de Baal. Voir fuir pour la seconde fois en si peu de temps des créatures si hideuses, ça vous redonne confiance. Je m'accroche au cordage, et je me remets sur pied, secouant ma tête. Cette fois, je ne le louperais pas. Je ressers ma lame dans mon poing, afin de l'avoir bien en main, puis, je grimpe un peu plus au sommet du cordage, afin de rejoindre le mat principal. Une fois en son centre, je me laisse tomber, lame en premier, vers le sorcier, capitaine pirate de ce navire volait à son propriétaire original.

Le pauvre, toujours sonné, n'a que le temps de me voir fondre sur lui, avant de pouvoir réagir. Ses réflexes bien entamés, ne sont pas suffisant pour empêcher mon wakizashi de se planter de tout son long dans son torse, avant de s'enfoncer dans le plancher. Ma réception est quelque peu douloureuse, dû à la chute, mais j'ai l'avantage d'avoir cloué au sol notre ennemi. Cette fois, il ne pourra pas faire grand chose, si ce n'est agoniser lentement sur le navire qu'il avait tant convoité, tant contrôlé, et qui revenait aujourd'hui de droit à son capitaine original. Je me relève douloureusement, avant de prendre le tricorne du sorcier, et de l'envoyer valser jusqu'à la poupe. Le peu de pirates restant s'arrête alors de combattre en voyant le signe de la défaite de leur capitaine. Tous se retourne vers nous, et déjà le silence commence à faire sa place parmi nous, à peine troublé par le cri des pauvres hommes, démembré quelques mètres plus bas par les nérubiens, mais aussi par le cri bestial de ces même nérubiens.

Mais le pont supérieur, et tout le navire, laissent la place à ce silence. Ce silence de mort. Ce silence qui marque le départ d'une personne importante, puissance, quand la mort se déplace en personne pour prendre une âme. Le sorcier ne tarde pas à lâcher son dernier souffle, tout en tentant de nous maudire dans une dernière incantation, qui ne prendra jamais fin. Je me dirige vers Yulenka pour lui tendre ma main, afin de l'aider à se redresser. Dans le cas où elle me laisserait faire, je lèverais son poing, avec le mien, en signe de victoire.

Dans tous les cas, après ça, je m'éloigne d'elle pour aller récupérer mon sabre, que je galère quelque peu à récupérer, planté si profondément dans le bois. Je le nettoie, avant de le ranger dans son étuis. Notre capitaine à nous, que nous sommes venus aider, ramasse le tricorne, avant de le placer sur son crâne, à la place de celui qu'il portait jusqu'à présent. Ce couvre-chef lui va à merveille, c'est alors que je réalise que ça a toujours été le sien. Peut-être même que le pouvoir de faire naviguer ce navire sur les sables, et de le rendre invisible vient lui-même de ce tricorne.

Les pirates vaincus, se mirent à genoux devant nous, et le nouveau capitaine. Je me dirige vers lui, invitant Yulenka à me suivre.

- Bien. Que pensez-vous faire maintenant? Je pense que vous pourrez nous déposez à l'entrée de ce désert, qu'on puisse reprendre notre voyage chacun de notre côté, non? Et vous, Yulenka? Que pensez-vous faire maintenant?

Comme pour clôturer cette conversation, Iri vient se poser sur mon épaule. Elle fixe Chess. Peut-être sont-ils entrain de discuter. Peut-être.
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Ven 24 Mai 2013, 22:54

Saloperie de poison ! Qu'est-ce que c'était chiant et long à s'estomper ! De son côté Chess était venu se joindre à la bataille devenant à lui seul un véritable cauchemar pour les hommes. Il avait la forme du démon, ses yeux luisants tout comme les étranges symboles sur son pelage ! Il disparaissait pour réapparaître au dernier moment devant ou derrière l'homme pour l'égorger sauvagement. Il pouvait se démembrer et faire apparaître les parties de son corps où bon lui semblait, leurrant les pirates qui se retrouvaient désorientés pour ceux qui n'étaient pas terroriser. Chess était bien trop rapide, et eux certainement pas préparés à affronter un ennemi pareil ! Et avec Baal qui tournait autour du bâtiment, ce fut la panique complète. Mais tout serait bientôt terminé. En envoyant le sorcier paître contre le mat, Yulenka avait scellé son destin. Elle l'avait suffisamment affaibli pour qu'il ne puisse échapper à la lame fatale de Dess. Et ce fut ainsi que tout s'acheva, la dépouille du sorcier s'effondrant au sol pour ne plus jamais s'en relever.

Dess jeta le tricorne du capitaine vers les marins qui cessèrent le combat. Déjà parce qu'ils étaient entrain de se faire massacrer, ensuite parce qu'ils devaient combattre des créatures infernales, et enfin parce que leur capitaine avait été vaincu. Yulenka souffla un peu, elle n'était pas mécontente que tout cela finisse enfin. Dess vint l'aider à se relever et..... prit son poing pour le lever en signe de victoire triomphale ! Ce qui surprit la jeune fille, mais bon si ça l'amusait après tout. Peut-être que cela était plus significatif pour les marin que le trident qui reposait sur le sol. D'ailleurs le capitaine le récupéra retrouvant ainsi son poste tandis que Dess allait à son encontre pour régler les derniers détails. Elle en avait assez soupé de ce désert, et elle n'était pas pressée d'y retourner. Ce n'était vraiment pas son coin favoris. Elle avait hâte de pouvoir se poser un peu dans un coin sympa et moins poussiéreux. D'ailleurs, Dess vint lui demander ce qu'elle comptait faire à présent que leur aventure ensemble était terminée.


-Je ferais comme toujours, j'irais là où mes pas me guideront à la rencontre de l'aventure. Il y a encore tant de chose à voir. Et vous ?


L'avantage c'est qu'elle avait l'éternité devant elle pour découvrir le monde. Bien que ce désert lui ai montré qu'il y avait des parties de ce monde qui n'étaient pas franchement des plus réjouissantes à découvrir. Mais il fallait de tout pour faire un monde soit disant. Le poison était à présent quasiment évanouie, et Chess était à ses côté pour s'assurer que tout allait bien pour elle. Baal avait finit de terroriser les arachnéen locaux, et le bateau était reparti en fendant l'océan de sable.

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À bout de souffle, aux portes de la mort [Quête; PV Yulenka]

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