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 L'unique génie [pv: Shiki]

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Lun 23 Sep 2013, 19:11

La jeune... Enfin, quand je disais « Jeune » tout était relatif. C'était pareil pour moi. Je n'avais pas l'âge que mon visage affichait. Elle me sourit, et je lui rendis alors son sourire. Je l’appréciais. Pour ce qu'elle était, pour sa complexité, au fil de cet aventure j'avais l'impression qu'on avais créer quelque chose ensemble. Une sorte d'amitié, sans l'être... Plutôt... Un duo qui fonctionnait assez bien. Car nous avions un peu les mêmes méthodes.

« Tu parles sans savoir, Narcisse. Si tu as endossé des rôles dans ton existence, c'était très certainement par survie, du fait de ta condition de génie, pour te fondre dans la masse ou bien te faire remarquer, pour être qui tu veux durant quelques instants et mystifier ton entourage. Tu fais partie d'une race joueuse qui aime se moquer d'autrui, qui prends plaisir à manipuler celles et ceux qui aimeraient vous posséder ou juste les simples d'esprit. Tu as joué la comédie le temps de nombreux petits rôles. Je suis différente de toi. J'ai été tellement de personnes différentes. Plus que des rôles présentés durant un court laps de temps, ce sont des vies. Et des vies, j'en ai vécu tellement. Je pense que n'importe qui autre que moi ce serait perdu dans ces jeux et n'aurait su garder sa véritable personnalité enfouie. Pour te donner un exemple, j'ai été Susie pendant plus de trente ans. J'étais une artiste des rues, à cette époque lointaine, je vivais bohème et j'étais réputée rêveuse et pudique. Quel âge as-tu, Narcisse ? Sois honnête. Et je songerais à l'être avec toi. Car la question qui serait logique que tu te poses dès lors est : qui as-tu réellement devant toi ?»


J'eus un regard lointain, combien de fois j'avais essayer de me greffer à une famille, d'avoir une sorte de foyer, et combien de fois ma vie m'avais rattrapé ? Combien de fois l'homme m'avait-il trahis ? Les gens sont toujours attirés par l’appât du gain, par la convoitise. Et lorsqu'ils connaissaient ton pouvoir, ça pouvait prendre pas mal de temps, mais ils finissaient par profiter de toi. Vanille, à défaut des autres, m'avait clairement fait comprendre qu'elle ne me voulait pas pour un quelconque vœux. J'étais plus un désavantage face au génie aux vœux uniques. Je finis par lui répondre.

« Non je ne sais rien. J'ai vécu beaucoup de chose, mais jamais l'impression d'être à ma place dans un quelconque endroit. Je suis toujours vus comme un gain très intéressant, quelque chose qu'il faut posséder à tout prix. Tu sais... ça t'arrive tellement souvent qu'après, tu es incapable de te fier à quiconque. »

J'eus un petit sourire rêveur quand le visage de Sora apparut dans ma tête. Cette fille là... Elle m'avait fait le serment de ne jamais m'utiliser, le serment inviolable. C'était elle qui m'avais rentré dans le crâne que j'étais plus qu'une machine à vœux.

« Tu sais... Au fil du temps on ne compte plus les années qui défilent. Mais je dois avoir un bon demi millénaire. »


Je m'humectais les lèvres. Rares étaient ceux qui connaissaient mon âge exact. J'étais détendus. De toute façon les génies marchaient sur la tête. Il y avait BEAUCOUP de chance pour que ceux qui arborent un visage âgé soient les plus jeunes, et que ceux qui font semblant d'être de jeunes sots soient les plus vieux et les plus roublards. Simple observation.

« J'ai vu dans ta tête … Non. Rien. Tu as un esprit très vif. Il est agréable à visiter. Profite de ce compliment mon cher, je ne t'en ferais pas souvent.»

Je ris un peu face à sa réplique. Avant de hausser les épaules. De toute façon, chercher à cacher des choses à un télépathe, c'était nous forcer à ne pas y penser, DONC nous y pensions quand même, c'était tout de même un peu stupide comme démarche.

« ça me fais plaisir de ne pas encore être un de ces génies blasés d'avoir « tout vu et tout entendu » et qui en deviennent ennuyant et lourdingues... J'espère ne jamais devenir comme ça. »


Elle me raconta par la suite sa petite aventure avec le dit garde. Et je ne doutais pas qu'elle avait pleins d'histoires de ce style. Moi j'eus un frisson d'horreur, la première fois ou j'avais tenté de séduire une fille. J'avais finis par baiser un cadavre, selon son bon vouloir. J'en eus un haut le cœur à ce souvenir. Plaçant un instant ma main devant ma bouche, déglutissant lentement.

« Hé bien... Moi je n'ai pas énormément d'histoires de ce style, j'ai passé la plupart de ma vie emprisonner, passant de mains en mains. Mais nous avons chacun une histoire après tout. »

Je la suivais, la laissant me guider. Elle marchait vite, et me parla d'une voix qui me sembla pressante. C'est alors qu'elle s'arrêta. Et j'eus toutes les peines du monde à me stopper, encore une fois à temps, je préférais dévier pour l'éviter.

« Les Tributs ne sont pas un frein en soit. Elles se fichent éperdument de nos recherches et de nos buts. Ce qu'elles veulent, c'est notre mort et envoyer nos têtes au Palais de la Cité pour envoyer un message à la Reine Lastraé. Dans l'idéal, évitons-les. Ce sont de véritables vermines. On en tue un, et voilà que dix arrivent. Et surtout, ils sont monstrueux. Quant aux problèmes semer sur notre route, nous sommes loin d'être à l’abri. Disons que nous sommes soumis à différents conflits suivant notre position. je te conseille vivement de oh.»

Je plissais les yeux, il semblait que nous soyons déjà repéré. C'est alors que je les aperçus. En effets... Ils n'avaient rien d'humain. Certains avaient des têtes de poissons, d'autres... 5 bras, ou des nageoires disproportionnés, ou atrophiés. J'eus un mouvement de recul, avant que le premier ne me fonce dessus. Je n'eus qu'à tendre les doigts pour l'enfermer dans un cocon de sable, et de le comprimer au maximum. Vanille avait affaire avec d'autres, mais ils se multipliaient au fur et à mesure. Tous ces visages... Toutes ces créatures... Elle fit sortir des cadavres du sol. Pour combattre.
J'eus un rire qui fit lever la tête des combattant, alors que mon pouvoir tempêtait déjà. Le cauchemar. La peur... La frayeur... La folie, tout ça était si facile à provoquer, le cœur qui accélère, la peur. Certains avaient développé la capacité de s'en nourrir. C'est alors que je les piégeais dans une illusion, rendant tout le monde du rêve plus palpable. Ils se retrouvaient dans une bulle de terreur. Le noir, les créatures imaginaires, les images fugaces. Car oui... Les monstres avaient beau ne pas exister, l'imagination faisait le travail pour nous. Les hurlements retentirent, alors que j'attrapais le poignet de Vanille, me mettant à courir. Je sortis de ma poche ma carte de Tarot que je posais sur ma tête, et une image se faufila jusque dans ma tête, une cascade... Derrière une cascade. On y arrivait pas un petit pont qui était... Rendus invisible par magie. Je me tournais vers elle.

« Il faut traverser une cascade, c'est derrière elle que se trouve la cabane de ton génie. Tu connais mieux les lieux que moi je pense. Ou est-ce qu'on peut trouver ça ?! »

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Mar 24 Sep 2013, 19:15


« Une cascade, dis-tu.» murmura Vanille, pensive. Peu troublée par la petite bataille qui venait de s'achever, elle s'était laissée entraîner dans la course effrénée de Narcisse quand ce dernier jugea bon de fuir. Le pauvre fou avait commis l'erreur habituel. Il s'était attaché à la jolie poupée aux joues nacrées et aux mœurs décalées qu'était la Sirène. Cela se voyait, qu'envers et contre tout, il l'appréciait. On ressentait une pointe d'amitié ténu dans la conversation, ainsi que des regards échangés presque complices. Et il venait d'accomplir, très certainement sans s'en rendre compte, un geste révélateur. Il avait attrapé le poignet de la demoiselle pour qu'ils ne soient pas séparés durant la fuite. Peut-être était-ce un savant calcul. Car après tout, il avait besoin d'elle pour sortir de la Cité. Mais il semblait s'être pris au jeu de la petite aventure. Et s'il ne pouvait décemment pas supporter la jeune femme, nul doute qu'il aurait trouvé un quelconque pigeon à plumer. Sous les flots, les Ondins ne manquaient pas. Il aurait très bien pu trouver quelqu'un qui lui aurait indiquer le chemin sans demander quoique ce soit. Mais il avait choisis de plonger dans les petits jeux malsains de Vanille, de la suivre, et d'être avec elle le temps de quelques heures. Vanille s'en fichait pas mal. Peu importait ce qu'on ressentait à son égard, pourvu qu'on servait ses intérêts d'un moyen ou d'un autre. Ce n'était certainement pas elle qui aurait saisit le bras de quiconque pour l'inciter à courir. Elle avait été clair sur ce point : marche ou crève. Dans un sourire, elle releva la tête pour souffler. « Je sais où nous devons aller. Nous approchons dangereusement de notre but.» Et d'un pas léger et aérien, elle se remit en route.

« Un demi millénaire, m'as tu dis.» continua-t-elle tandis qu'elle passait habillement entre les ruines qui jonchaient un sol stérile. Les Tributs l'avaient coupé alors qu'ils discutaient, ainsi, elle revenait sur les anciens sujets de conversation. « Tu es un gamin alors mon cher Narcisse par rapport à mon humble personne.» Elle rit, et n'ajouta rien sur ce thème déplacé. Après tout, on ne demandait jamais son âge à une femme. Même quand elle semblait avoir l'éternelle vingtaine. « Essaie de positiver, petit génie. Fais ce que les membres de ton espèce font le mieux, tourne la situation en dérision. Prend mon cas par exemple. Moi aussi je suis une sans patrie qui ne sera jamais réellement à sa place nul part. On me considère toujours comme un trophée fort bon à posséder. Et je pense être passé dans plus de mains que toi.» Avec un sourire ironique sur ses lèvres roses, elle tourna la tête pour contempler Narcisse. « Dans un registre bien différent du tien, je te l'accorde. Mais là réside la dérision» Un bruissement lointain résonnait. Vanille sautilla de pierre en pierre pour grimper à travers des débris entasser. Et elle finit par arriver devant une petite cascade d'eau claire qui prenait place là où devait s'élever une grande porte, autrefois. « Trouvé !» Mais ce n'était pas exactement de l'eau qui s'écoulait lentement. Vanille passa délicatement sa main sous la cascade. Dans un mince filet d'eau tombait une étrange poussière argentée, semblable aux paillettes des maquillages qu'on pouvait voir que les faces mutilées des femmes de cabarets.

« Encore des gêneurs.» soupira une voix qui n'était plus qu'un souffle poudreux. « Moi aussi je suis ravie te de revoir.» dit Vanille en riant, tout en s'enfonçant dans la petite grotte comme illuminée par la pâleur des étoiles. « Plaisir tout à fait partagé.» Ils sourirent. Le vieux génie avait de longs cheveux blancs. Sans âge, on ne pouvait le décrire tant il semblait changer chaque seconde. Assis sur une chaise près d'une petite table sur lequel trônait un vieil ouvrage, il soupira. « Je me doutais bien que tu chercherais à me retrouver. Tu ne m'avais formulé aucun vœu, la dernière fois.» - « Car je ne désirais rien. Mais aujourd'hui, j'ai une petite demande à combler.» - « Et bien je t'écoute.» Vanille s'approcha de lui d'un pas de velours et se pencha près de lui pour glisser à son oreille l'objet de tout ses désirs. « Accordé. Il ne peut en être autrement. Je te souhaiterais bien d'en faire bon usage, mais te connaissant un tant soit peu ...» La Sirène rit de bon cœur. « Allez vieil ermite, je reviendrais te voir dans deux ou trois cents ans.» - « Maintenant que tu n'as plus besoin de moi, j'en doute.» - « Tu verras bien.» Elle se dirigea vers Narcisse. « J'ai ce que je souhaite. Je ne vais pas m'attarder dans les parages et bon vent. On se reverra. Ce n'est pas une parole de politesse ou d'amitié. C'est un fait.» Elle posa une main sur l'épaule de Narcisse et approcha vivement mais avec douceur son visage du sien. Il ne dût pas même avoir le temps de cligner des yeux que les lèvres sucrées de Vanille frôlèrent les siennes. « N'oublie pas cette saveur. Tu comprendras un jour.» Elle rit. C'était si mesquin de prévoir des disputes futures avant même d'avoir pu se retrouver. Mais elle avait trop vu le visage de Scylla dans ses pensées pour la penser encore prisonnière de la pyramide. Et en quelques pas digne d'une danseuse, elle fila. Se retournant au dernier moment, elle ajouta : « Oh, pour sortir, emprunte le Passage des rêves. Ne te méprend pas, c'est un véritable Enfer. Si tu crois t'y connaître en illusion, tu seras servis, car les lieux sont bien plus puissants que nous autres.» Elle rit une dernière fois avant de disparaître.
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Mer 25 Sep 2013, 18:41

« Je sais où nous devons aller. Nous approchons dangereusement de notre but.»

Au moins savait-elle ou aller, ce qui nous épargnait des heures et des heures de recherches. Je la suivais sans rechigner, tendis quelle reprenait la conversation. Silencieux, j'écoutais ce qu'elle me disais. Il fallait faire attention à ce qui traînait par terre, des débris de toutes sortes... Mais j'étais assez agile pour m'en sortir sans problème. J'avais l'agilité d'un de ces chats de gouttière.

« Un demi millénaire, m'as tu dis. Tu es un gamin alors mon cher Narcisse par rapport à mon humble personne.»

Je haussais les épaules, un demi sourire fiché sur les lèvres. Après tout... Il y avait de tout pour faire un monde. Tout le monde était différent... Et c'est cet différence que les populations essayaient généralement d'étouffer. Oui car ce qui était différent était montré du doigt, renié, jusqu'à ce qu'il soit détruit. Je savais bien comment marchait le monde... Je le connaissais bien.

« Ho je me doute bien qu'il y a des personnes plus vieilles que moi. Elles sont rares, mais existent. Le tout est de savoir occuper son éternité. »


Certains éternels avaient préférés se donner la mort, au bout d'un moment... On en peut plus. On ne veux qu'une chose, tout arrêter, et se reposer pour de bon. Certains génies, a force d'être restés sans bouger, sans voir un long moment ne s'en sont jamais remis. Oui... L'éternité était un cadeau empoisonné, menant toujours à une folie décadente et bien souvent mortelle.

« Essaie de positiver, petit génie. Fais ce que les membres de ton espèce font le mieux, tourne la situation en dérision. Prend mon cas par exemple. Moi aussi je suis une sans patrie qui ne sera jamais réellement à sa place nul part. On me considère toujours comme un trophée fort bon à posséder. Et je pense être passé dans plus de mains que toi. Dans un registre bien différent du tien, je te l'accorde. Mais là réside la dérision»

A qui dressait l'oreille on pouvait entendre le bruissement d'une cascade. Oui... Cela n'échappait à personne, mais qui était capable de dire si il y avait quelque chose derrière la dite cascade ? Le génie s'y cachait... Du moins était-ce l'image d'une cascade qui s'était posé dans ma tête. J'écartais les bras, semblant indiquer mon corps.

« Si je ne prenais pas tout à la dérision je serais mort depuis longtemps ma chère. Passe de la liberté totale aux chaînes de la servitude, et nous verrons comment tu t'en sortira... Maintenant j'accepte et je sais qui je suis, ce que je veux. Mais il m'a fallu tirer mes propres leçons avant ça. Je ne suis pas un objet, mais peut quand même être marchandé et acheté par le plus offrant, alors qu'est-ce que je suis dans ce cas ? Le nombre de question trottant dans ma tête est immense. Mais je me vois tout de même comme quelqu'un qui a sus garder cette idée de dérision en tête. »


Oui... J'en étais intimement persuadé, désormais, me faire mal à coup de mot était, pour un inconnu pratiquement impossible. Même assurément impossible. La douleur physique ? Il fallait des fois s'en accoutumer, et s'en servir pour nourrir sa haine. Je suivais la jeune femme qui escaladait les ruines. Il fallait faire attention à ne pas glisser. C'est alors que se présenta à nous la dite cascade. L'eau était propre, et son gargouillis était plaisant.

« Trouvé !»


Elle passa la main dans ce qui devait être... Une sorte d'illusion ? Je ne savais pas trop comment bien la définir. Et je finis par passer en même temps qu'elle de l'autre côté, alors qu'un homme se mit à parler. Je les laissaient tous les deux échanger quelques paroles. Il était incapable de donner un âge au génie, car tantôt sa peau paraissait ridée, tantôt elle était lisse et jeune, passant par toutes les couleurs de ce monde. Je le regardais avec curiosité sans néanmoins dire quoi que ce soit. M'isolant momentanément dans ma bulle. Elle s'était approché de lui, mais par politesse, ou manque d’intérêt... Je n'y prêtais pas attention. Elle finit par venir à moi, d'un pas assuré.

« J'ai ce que je souhaite. Je ne vais pas m'attarder dans les parages et bon vent. On se reverra. Ce n'est pas une parole de politesse ou d'amitié. C'est un fait. N'oublie pas cette saveur. Tu comprendras un jour.»

J'écarquillais un instant les yeux... Allait-elle m'abandonner ici et manquer à sa parole ? Mais j'avais bien compris que ce n'était pas une personne en qui on pouvait avoir confiance. Je l'aimais bien, mais c'était une escroc professionnelle. Comme les génies en un sens. Elle se pencha vers moi, posant le temps d'un battement de cœur ses lèvres sur les miennes, leur saveurs avaient quelque chose de mystérieux, tout comme le discours qui accompagnait ce geste. Je la regardais un instant, avant d'effleurer mes lèvres du bout du doigt.

« Oh, pour sortir, emprunte le Passage des rêves. Ne te méprend pas, c'est un véritable Enfer. Si tu crois t'y connaître en illusion, tu seras servis, car les lieux sont bien plus puissants que nous autres.»

Ho l'enfer je le connaissais. Je l'avais vus toute ma vie, à travers les envies, les pensés des autres, de mes maîtres. En étant génie, vous avez accès à la part la plus sombre de l'homme, un monstre, tout simplement. Elle partie sans un mot de plus, mais comme elle avait dit, mon petit doigt me murmurait que ce n'était pas la dernière fois que je verrais la sirène. Je m'approchais alors du génie, qui me lança un regard amusé.

« Tiens donc... Bienvenu mon frère. Cela m’étonne de me voir chassé par un des miens. »


j'eus un sourire énigmatique.

« On a tous droit de temps en temps à quelques rêves vous ne pensez pas ? »


Il hocha silencieusement la tête, avant que je ne lui murmure au creux de l'oreille ce que je désirais.

« Accordé, maintenant file ! »


Je ne me le fis pas dire deux fois, laissant derrière moi cette pauvre âme condamné a passer l'éternité seul, reclus, loin de tous. Fin qui attendait la plupart d'entre nous.

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