Invité
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 | | Mer 07 Déc 2011, 15:15 | |
| Maëlith, capitale des arts et de la nature , étai réduit en cendre. Mais Lily-Lune et Uranie avaient bien gérer la situation et motivées le non asservis pour que tous et toutes se mettent à l'ouvrage pour le bien de leur race. Juste après que les deux Orines résumèrent brièvement les évènements et qu'elles laissèrent quelques instants de répit à la foule pour se remettre de leur émotion et pleurer leur mort quelques instants, elles insistèrent sur l'urgence de la reconstruction. Il fallait sans plus tarder débarrasser le sol des centaines de cadavres qui le recouvraient. Les soldats seraient brulés dans une fosse bien éloignée du village tandis que les corps des Orines seraient placé près du champ de fleurs protégé tout au long du combat par Dame Nature, le cimetière des Orines. Les visages étaient fermés, et les yeux rouges. Le silence pesait et tous travaillait. Mais il fallait agir au plus vite avant que les morts se putréfies et attirent les charognards et les maladies. Cela prit plusieurs heures et personne ne s'arrêta d'œuvrer, mais elles réussirent à venir à bout de cette première étape. Après quelques heures de sommeil agité dans une nuit fraiche, les Orines recommencèrent leur besogne pour les bâtiments. Les plus forts se servaient de la magie pour débarrasser les débris, les roches et le verre du sol et la réédification commença.
Quelques semaines passèrent et la vie ne fut pas roses pour les Orines. Certaines ayant des maitres revinrent au village qui s'élevait lentement pour aider. Maëlith gagnait chaque jour en beauté et en splendeur. Des magiciennes, des elfes et des fées furent emmenées au village les yeux bandés pour ne pas en connaître l'emplacement, et peu à peu tout prenait forme. Toute aide était la bienvenue, pour peu qu'elle soit féminine pour des raisons évidentes. Puis vint le jour où Maëlith fut comme neuf. Ce jour là, la fête fut au rendez vous. C'était le début d'une nouvelle ère. A côté du palais restitué à l'identique de l'ancien se trouvait une belle stèle en cristal ou les noms des Orines mortes pour leur race figuraient. Ce traumatisme suivrait surement les jeunes femmes et les quelques hommes pour longtemps...
Peu de temps après, la question de la succession de feu leur Reine Elewonore d'Orys se posa. Cela faisait maintenant plus d'un mois que leur peuple demeurait sans chef, et cette situation semblait inacceptable pour le peuple. Le cœur lourd, Uranie avoua qu'on lui avait confié le testament de l'ancienne souveraine, et la lecture se fit dans l'Opéra. Le message était clair, Elewonore désignait clairement qui devait être à la tête du peuple.
«Lily-Lune Araé.»
Le nom résonna doucement à travers la grande pièce, et tous se retournèrent, cherchant des yeux la principale interessée. Celle ci était appuyé contre un mur juste à côté de la porte de sortie. Ses grands yeux noirs exprimaient l'étonnement et une pointe d'inquiétude. Elle n'eut le temps de prononcer un mot, elle fut acclamer par les autres, visiblement satisfait de ce choix. Uranie lui accorda un léger sourire sincère et plaintif. Au bout de quelques minutes ou chacun manifestait sa joie, ils laissèrent la parole à Lily-Lune. La jeune femme, les mains jointes devant elle et le visage à présent calme annonça tout simplement:
« Si ce choix vous convient, alors soit, j'accepte avec grand plaisir de remplir ce rôle. Je ne désire pas faire de grand discours.... Pas maintenant.... Allez tous vous reposer, ce sera bien mérité. Nous avons réussis: notre peuple est en vie, Maëlith est de nouveau sur pied. Beaucoup de choses vont changer. Il faut assurer la continuité du village»
La sécurité serait pendant un certain temps sa priorité. Uranie vint vers Lily-Lune pour lui présenter le palais et ses quartiers, lui donner certaines choses dont les deux jeunes femmes ignoraient l'utilité, mais que les Chefs du Conseil se donnaient lors de la succession. Une fois seule dans sa chambre, Lily-Lune laissa son esprit vagabonder pendant quelques instants avant qu'elle aille sur la balcon prendre un peu l'air. Les mains posés sur la barrière en fer sculpté, la jeune femme observait les alentours. Petit à petit, un fin sourire satisfait illumina sous visage, accompagné d'un éclat indéchiffrable dans les yeux.
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