Cerbère ~ Génie ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 15 ◈ YinYanisé(e) le : 11/03/2023 | Sam 11 Mar 2023, 19:47 | |
| Cerbère Nom : X Prénom : X Surnom : Cerbère Sexe : N'a plus d'importance Taille : 1m75 Âge apparent : Tout dépend. Ère de naissance : L'Ère du Fléau des Maudits Race : Génie Spécialités : - Agilité : 3 - Force : 3 - Charisme : 5 - Intelligence : 7 - Magie : 7 + 1 + 1 = 9 Métier : X Activité : Errer dans Basphel Armes : - Des bistouris - Des ciseaux Particularité : Aucune, il est tout aussi sain que mes autres personnages. Pouvoirs et gains Pouvoirs de base : - Le Lien du Rêve - La Divine Comédie - Le Subtile Mensonge - Richesse à vie - Contrôle du métal
Gain de niveau II : - X
Pouvoirs : - X
Armes : - X
Artefacts : - Un talisman de dragon qui assure à son porteur la mauvaise fortune. Liquide cristallisé : Il s'agit de la capacité de faire prendre à un liquide la forme d'un cristal. Ce cristal pourra ensuite reprendre une forme liquide.
Formes de magie : - La Magie Bleue - La Magie des Ténèbres
Patrimoine et réputation : - X
Role-play « Pourquoi je suis comme ça maintenant ? » Cerbère appuya son dos contre le mur. « Bonne question. » Personne ne la lui avait posée. Il parlait seul, à un adolescent endormi. « J’ai été étudiant ici aussi. Ça fait longtemps… » Il était ensuite allé à l’université et avait fait prospérer la fortune familiale. Sa transformation était toute récente et il n’en comprenait pas encore le sens. À l’intérieur de son habitacle, il lui semblait être le Dieu d’un Monde qui n’appartenait qu’à lui. À l’extérieur, il était faible, immatériel et presque invisible. Les premiers jours, il avait eu la haine. Ce n’était pas ce qu’il avait voulu, ni ce qu’il avait envisagé. En réfléchissant, il se rendit compte que son corps n’était plus « contre » le mur. Il s’y était enfoncé de quelques centimètres. Il se remit correctement. Il voulait donner l’illusion. Ce n’était pas si évident. Il plaça le plat de sa chaussure contre la surface verticale. « Enfin… j’imagine que par rapport à l’ancienneté de ces murs, c’est plutôt récent. » Il avait eu des amis ici. Très peu d’ennemis finalement. Ce n’était pas parce qu’il était apprécié, ça tenait à d’autres considérations. Il reprit. « Je pensais que ma vie était stable avant que ça n’arrive. J’avais tout ou… je croyais tout avoir : un emploi qui paye bien, une femme aussi belle que redoutable, deux enfants en bonne santé… » Il rit et passa sa main dans ses cheveux par réflexe. Tout ceci n’avait plus vraiment d’importance mais, au moins, son corps éthéré obéissait-il à ses propres règles. « Mais on ne peut jamais vraiment se défaire de son passé. » Il était brun, avec des yeux noisette. Ceux-ci parcoururent la pièce tranquillement. « Il revient toujours. C’est ainsi. Tout peut être détruit d’un coup. » Son visage aurait pu être ovale si sa mâchoire n’avait pas été aussi dessinée. Il y avait chez lui quelque chose de très courant chez les membres de sa famille. Il sourit, en laissant sa tête tomber vers l’arrière. Ses lèvres étaient charnues. Il y avait quelque chose chez lui qui ressortait étrangement. Son physique semblait entaché par cette lueur… une lueur maléfique. Il ne pouvait pas la cacher, comme si elle était ancrée en lui, comme si son comportement passé l’avait marqué à vie. Peut-être qu’il avait torturé des gens. Peut-être. « Mais la vengeance appelle la vengeance. » précisa-t-il. « Le problème c’est que je peux difficilement me venger comme ça… dans cet état. » Il ne savait pas s’il pourrait de nouveau toucher son environnement. Il ne savait pas non plus ce qu’était l’objet dans lequel il était obligé de retourner trop souvent à son goût. Il ignorait, enfin, comment il en sortait. Le temps qui s’écoulait lui semblait étrangement dilaté. « C’est drôle… J’ai longtemps été le chien d’un autre. » Il avait crevé de jalousie trop souvent, adolescent. L’âge adulte l’avait sortie de ce bourbier, surtout parce que son maître était mort le premier. Ça l’avait libéré tout en l’enfermant dans la peur. À présent, ce n’était plus la peur qui le tenait mais cet objet, ce livre qui appartenait à la bibliothèque de Basphel et qu’il avait volé avant de quitter l’école. Pourquoi ? Parce que c’était son livre favori, à elle. Il s’y était intéressé parce qu’il l’avait vue le lire plusieurs fois lors de leur dernière année d’étude. Qu’elle lui préférât un autre homme l’avait ébranlé. « La vie, ce n’est pas simple… » soupira-t-il, en quittant le mur. Il commençait à réussir à marcher en donnant l’impression de toucher véritablement le sol.
HRP |
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Cerbère ~ Génie ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 15 ◈ YinYanisé(e) le : 11/03/2023 | Sam 11 Mar 2023, 19:48 | |
| Svana Belvarrian Nom : Belvarrian Prénom : Svana Sexe : Féminin Taille : 1m69 Âge apparent : La trentaine Ère de naissance : L'Ère de la Conciliation Race : Ombre Race officielle : Alfar Métier : X Niveau : I (Niveau I à partir de 0 point) Armes : - X Spécialités : - Agilité : 4 - Force : 5 - Charisme : 4 - Intelligence : 6 - Magie : 6 + 1 = 7 Pouvoirs : - L'Esprit d'Ezechyel - L'Illusion d'Edel - La Mortelle Clairvoyance - Télékinésie - Contrôle de la météo Gain de niveau 2- X Gain de niveau 3- X POUVOIRS- X ARMES- X ARTEFACTS- X ~ Formes de magie- La Magie du Souffle - La Magie des Morts - La Magie des Ténèbres - La Magie de Perle ~ Double nationalité alfare : - Envoûtement - Le Souffle - Parfum Sulfureux ~ Patrimoine et réputation- X Particularité : C'est l'amoureuse de Cal Role Play : Mon amour, toi et moi avons fini par nous consumer. Je me souviens, la première fois que nous nous sommes rencontrés. Nous étions déjà mariés, l’un comme l’autre. Tu revenais d’un voyage et je ne faisais qu’assister, presque impuissante, au déroulement de mon existence. La société alfare ne s’embarrasse généralement pas de l’amour en ce qui concerne ses unions. J’avais fait ce que l’on attendait de moi : un mariage d’intérêt, afin d’obtenir les moyens de m’élever davantage dans la hiérarchie. Ainsi, mon époux et moi-même vivions ensemble, nous nourrissant l’un et l’autre de nos actes respectifs. Nous agissions comme un couple, tout en gardant notre individualité dans les moments humiliants. Il était hors de question qu’il me soutînt dans mes chutes. Je ne le soutenais pas non plus dans les siennes. Pourtant, avec le temps, sa possessivité était devenue connue et reconnue. Certains disaient qu’il s’agissait là de sa faiblesse. Peut-être. Je n’y prêtais aucun intérêt. Le jour de notre rencontre, je portais un vêtement que l’humilité aurait dû désigner comme d’inspiration Orine. Les Alfars ne sont pas humbles et, surtout, ils ne reconnaissent que très rarement les talents d’autrui. Le tissu tombait dans mon dos et découvrait mes épaules. Mes cheveux blancs étaient attachés en une queue de cheval haute et complexe, qui laissait filer quelques mèches entre mes omoplates. Lorsque nos regards se croisèrent, je sus que nous nous consumerions. Ces mots, j’ai dû te les répéter des dizaines de fois avant, pendant et après nos ébats. Aujourd’hui, je me dis qu’en les murmurant toujours plus, j’ai dû finir par créer les propres conditions de notre trépas ; du mien, en tout cas. Mes yeux verts ne furent pas suffisants pour calmer la fureur de mon mari, lorsqu’il se rendit compte de ce qu’il se déroulait dans son dos. Sa position, de plus en plus influente, lui permit de fomenter ma perte, à commencer par mon exil. Le choix qu’il me laissa n’en fut pas un : rejoindre les Nägs ou abandonner tout ce que je possédais et partir, sans un mot, sans un soupir. Je choisis de partir, dans un monde inconnu. Avec un peu de chance, je pourrais tomber sur toi ultérieurement. Je ne viendrai pas à notre rendez-vous mais te retrouverais ensuite, d’une façon ou d’une autre. Je n’ai sous-estimé l’homme qu’une seule fois : cette fois-là. Hors de Drosera, les Lois ne trouvaient plus à s’appliquer et il se plut à faire de mon existence un cauchemar et à rendre nos retrouvailles impossibles. Même si je ne peux te parler, aujourd’hui, mes pensées te sont adressées, chaque jour. Sans doute avais-je déjà des prédispositions au suicide. L’élitisme de notre peuple m’a souvent étouffée. Extérieurement impassible, intérieurement torturée. La peur de l’échec, les efforts permanents. Peut-être est-ce aussi pour cette raison qu’en te voyant, mon cœur a voulu s’évader dans tes bras. Mon esprit a désiré s’abreuver de tes récits de voyages, au-delà du raisonnable. Je rêvais de partir avec toi, sachant qu’il me faudrait mettre en œuvre une procédure impossible pour qu’une telle chose fût un jour réalisable. Je jouissais autant de tes mots que de tes coups de reins. Je t’aimais, un peu trop, au point de te faire devenir mon tout, au point de haïr ma vie loin de tes bras. Sans doute est-ce cela qui finit par lui mettre la puce à l’oreille. Parfois éteinte, d’autre fois rayonnante, sans qu’il n’y fût pour rien. Il n’en fallut pas plus et, en se rendant compte de ma trahison, il comprit qu’il ne pourrait se permettre un tel déshonneur. J’allais disparaître. C’est peut-être la seule fois où je lui donnai raison. Face à une vie en ruines, loin de tout ce que je détestais mais qui restait néanmoins la seule chose que je connaissais, loin de toi à jamais, continuer me parut inutile. Dans ma torture éternelle, j’ose parfois espérer que, cachées au plus profond des cendres, il reste encore quelques braises. |
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