Le Deal du moment : -35%
Pack Smartphone Samsung Galaxy A25 6,5″ 5G + ...
Voir le deal
241 €

Partagez
 

 [Q] - L'art de la fuite.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Mar 20 Juil 2021, 10:46


Image par ... nom de l'artiste si vous l'avez ...
L'art de la fuite
Où comment mal débuter.


Partenaire : Solo
Intrigue/Objectif : Gwen et Kao ont été découverts alors que la première libérée le second. En panique, se sachant loin d'être apte à rivaliser avec le maître des lieux, les deux ont donc fuit "ventre à terre". Persuader d'être poursuivit, les deux compères d'infortunes se cherchent donc de potentiels cachette où, mieux, à s'éloigner du village et finalement, se mettre à l'abri.


J'étais à bout de souffle et en parlant de souffle, je pouvais entendre le vacarme de celui de Kao, la bête étant visiblement au même stade que moi. Dire que nous avions à peine réussi à franchir le mur du domaine. Enfin domaine... Bien grand mot puisqu'il paraissait que celui-là était petit, une vaste demeure au mieux et encore, à prendre avec des pincettes dans un si petit village. Rien d'encourageant donc à avoir déjà des points de côtés alors qu'en fait, on était à peine sorti. Foutu manque d'endurance. Je me sentais comme une gosse, un peu comme ce gosse-là justement, Kéreth. Dire que j'avais réussi pour la première fois un pacte. Il me suffisait de lui apporter des bonbons en échange de quoi ... Bha, j'étais dans de beaux draps à présent et la boule de fourrure aux oreilles déchiquetés à mes côtés valait visiblement pas mieux.

Dans mon dos, le mur était brûlant mais j'étais à bout et pis, je savais que s'était loin d'être fini. Fallait qu'on se bouge et le coup de museau du lycaon me disant la même chose était tout sauf motivant. Deux bambins à peine capable de courir cherchant à s'enfuir. Pathétique et frustrant à souhait. Quelle idée stupide j'avais eu là. J'étais à la rue et sous peu, si on ne se bougeait pas davantage le cul, je serai sans doute vendu comme esclave à je ne sais qui. Et dire que j'étais née démon. L'Œil devait bien se gausser de moi, à supposer qu'il regarde vers une créature aussi ridicule pour autre chose que se divertir un court instant. Ils étaient beaux les grands espoirs de parvenir à lui offrir des vies. Ce serait déjà bien si s'était pas la mienne qui servait d'offrande. Et voilà qu'en prime, on pouvait entendre crier. De quoi nous motiver à nous trainer plus loin, vers une des maisons de brique à quelques pas de là, histoire d'espérer se dissimuler dans l'ombre d'un mur en attendant que la nuit vienne. De ce côté-là, le soleil avait presque disparu. Presque seulement.

Kao m'est passer devant et je l'ai laissée faire bien volontiers. J'avais de toute façon pas vraiment le choix que de le suivre et ça ne me semble pas si bête de me coucher contre lui une fois qu'on a atteint la maison voisine. J'avais pas seulement le souffle court, j'avais aussi les pieds en feu. Foutu semelle trop fine. Ça sonnait quand même vachement mieux dans ma tête cette évasion. La non seulement on était le nez dans la poussière, mais en prime, j'étais pas vraiment certaine qu'on soit bien planqués. Deux idiots rampant alors que le ciel noircissait. J'envisageais bien un lieu où on pourrait disparaître, Sahōdara. Mais il fallait prendre en compte ceci : si j'avais bel et bien entendu parler de la grande cité lors des cours subit avec l'autre imbécile de Naméhet, j'ignorais complètement vers où aller. Foutu bourgade d'Oho où mes parents m'avaient gentiment largué. Ah ceux-là ... Enfin, je pouvais bien prier Haziel, l'Æther de la Vengeance, là, de suite, j'avais un peu mieux à faire quand même. Sauver mon derrière pour commencer. Et fallait avouer un truc, nous étions deux abrutis rampant bêtement vers le petit temple dédié à l'Œil, seul bâtiment d'Oho à dominé les environs tel un phare...

D'ailleurs voilà seulement que je réalisais autre chose, j'avais pas un sou. Pas l'ombre d'une pièce Kaṇive. Ça allait être coton de voyager sans rien. Et j'étais pas seule à m'inquiéter un peu, l'autre canidé venait de me chougner un truc que j'avais vaguement compris comme signifiant "bouge toi". Effectivement, quelqu'un approchait et comme deux stupides lièvres, nous, on détalait à nouveau jusqu'à l'un des piliers du temple. J'avais clairement déjà connu mieux comme abri. J'avais déjà connu mieux tout simplement. Enfin, j'avais plus vraiment le choix, mais un coup d'œil sur les vagues roches à perte de vue qui s'assombrissaient davantage à chaque instant ne m'encourageais pas à poursuivre la fuite. Enfin quand on n'a pas le choix ... Avec un peu - beaucoup - de chance, on allait pouvoir suivre je ne sais quel "route" pour atterrir ailleurs. On n'avait rien de mieux à tenter et quelque part, je réalisais que j'avais au moins réussi quelque chose. J'avais une truffe comme guide. Truffe qui, comme me comprenant, venait de lever les yeux au ciel avant de partir. On dormirait à la bel étoile cette nuit, enfin, si le volcan accepter de cracher un peu moins de fumée. Je n'avais pas d'autre choix que de suivre après tout. On allait donc tout deux s'enfoncer dans les terres arides, l'idée du siècle, sans rien d'autre que l'autre pour tenter de survivre. J'étais pas certaine de moi, mais il me semblait que pour commencer un voyage, on n'était pas forcément bien préparer ...

871 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Mer 21 Juil 2021, 11:26




Je n'en pouvais plus. Tout devenait de plus en plus noir, comme un fait exprès, j'étais obligée de marcher, la main posée sur le dos de Kao, lequel avait beau paraître voir où on foutait les pattes, trébuchait quand même de plus en plus régulièrement. Conclusion, on n'était clairement pas assez loin d'Oho à mon goût, mais on commençait à plus vraiment avoir le choix que de trouver un endroit où dormir. Et le lycaon parvint à nous dénicher un rocher vaguement confortable sous lequel on pouvait se coucher et se blottir l'un contre l'autre, oh pas pour lutter contre le froid. La pierre était encore très chaude, mais plutôt dans l'espoir de passer inaperçu.

~¤~

- Oh ! Ohé ! Hé ! Gentil brave toutou ! Je te musèle sinon !

Mais c'est quoi ce ... ? J'ouvrais un œil, péniblement, évidemment. J'ignorais combien de temps on avait dormi, mais une chose était certaine, dormir à même le sol, ça fait mal. J'étais clairement courbaturée et mieux que ça, un grand bonhomme au visage rougeaud était en train de menacer Kao, lequel grogner à qui mieux-mieux. En guise de réveil douceur, on faisait mieux, avouons le. Et je n'avais rien pour me défendre, enfin rien, à part le vieux fouet que j'avais embarqué hier et qui jusqu'à la pendait mollement enrouler contre ma hanche.

- Qui êtes-vous ? Ton froid et tout ce qui va avec, donc regard qui essaie de dire "approche pas" même si j'ai sans nul doute la crédibilité d'un gosse. On en revient toujours au même stade, je suis pas le couteau le plus aiguisée du tiroir, mais ça je l'ai bien compris hier quand j'ai eu la brillante idée de signer un pacte avec un marmot tout ça pour me prouver que j'en étais capable ...

- La question ma grande c'est plutôt, qu'est-ce que toi et ton clébard vous foutez là à dormir au milieu de nulle part. Tu t'es perdue ? C'est dangereux tu sais. Aller, au lieu de ronfler dans les rochers, venez plutôt avec moi, je vais vers ...

- Peu importe où tu vas, crois pas qu'on va te suivre.

- Ah ouais, tu comptes faire la fine bouche ? T'as clairement pas un rond sur toi et vu ta tête, t'as aucune chance de tenir une journée de plus. Là où j'vais, t'auras peut-être une chance de pas finir en repas à je sais quel bestiole avec ton cabot. Et je te dis pas de venir par charité, juste, j'ai besoin d'une paire de main en plus et clairement ma petiote, t'es pas en état de refuser me semble.

Il avait raison, bougrement raison et je n'avais pas vraiment d'autre choix. Et vue la petite carriole plus loin, il s'éloignait d'Oho. C'était peut-être notre chance après tout. Et un lever de yeux au ciel pour faire bonne figure avant de m'épousseter brièvement. Et un regard appuyé sur Kao pour lui faire comprendre qu'on allait suivre ce crétin surgit de je ne savais où. Juste de quoi entendre l'autre marmonner une "brave fille" alors qu'il nous tournait à présent dos. Toute façon, je savais à quoi m'en tenir. J'étais une loque perclus de courbature et je devais avoir le visage d'un mort-vivant. Mais j'étais vivante et même si je n'avais absolument aucune confiance en ce gars, j'avais peut-être là une chance de partir. Autant la saisir. À nous donc la carriole visiblement branlante et peut-être la possibilité de ne pas marcher sur des lieux et des lieux avec les pieds en sang.

- En quoi vous avez besoin d'aide ?
- L'autre crétin c'est fait bouffer et quand je s'rai à Sahōdara, je vais mettre une plombe pour décharger le plomb que j'ai la dedans. Donc une Mādiga comme toi me seras utile, encore que tu dois avoir la force d'un moustique mais bon, on va t'endurcir sur l'chemin.
- Donc vous êtes ... Il me laisse même pas finir ma phrase qu'il a un grand sourire et enchaine.
- Bha ouais tu croyais quoi ? Je te fais une fleur, mais te fait pas d'illusion, c'est juste que t'es clairement qu'une gosse encore. T'as peut-être une chance de t'en tirer puisque t'as passer la nuit toute seule comme une grande. Mais bon, m'est avis que tu serviras de sacrifice tôt où tard, au pire, tu m'devras une faveur plus tard.

J'avais bien une réplique cinglante à lui coller dans les dents, mais elle c'est échapper ... Au lieu de ça, j'ai grimpée dans la charrette, avec Kao. Plus de marche et peut-être la possibilité de s'en tirer. On s'en sortait pas si mal non ? J'avais quand même la sensation d'avoir une laisse au cou mais bon, c'est pas comme si j'avais le choix. Je ne faisais clairement pas le poids, pas plus que l'autre fourrure hirsute et quand bien même je serai redevable à ce gros bonhomme, j'avais peut-être possibilité d'apprendre deux où trois trucs. C'était mieux que de finir dessécher à force de marcher dans les terres arides sans savoir où on allait. Direction l'inconnu avec un inconnu. Pas des plus rassurant. Mais si au moins je servais pas de repas ni de chaufferette, je pourrais m'estimer chanceuse, encore que ... Mais bon, il n'était clairement pas mon genre. Et je savais aussi que gentillesse ne faisait pas partie de notre vocabulaire, donc il comptait se servir de moi, rester à savoir pourquoi. Je pouvais bien imaginer milles et une chose, j'étais coincée. De quoi me permettre de demander à Luftë et à L'Œil de me laisser une chance. Même si pour le coup, il faudrait sans nul doute que je me démerde pour la saisir. J'avais clairement pas le choix, m'endurcir et survivre où ... Disparaître. Et je n'avais pas envie d'envisager la deuxième possibilité donc. Bonjour gros inconnu démoniaque et en route vers l'aventure comme on dit - même si j'étais probablement la seule à le dire.

1058 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Sam 24 Juil 2021, 10:45




Gros Lard n'avait rien dit de plus de la matinée, se contentant de me jeter des regards salaces par moment et de fouetter les deux gros machins qui servaient à tirer la carriole. Je ne savais pas ce qu'étaient ces bestioles et j'en avais rien à faire, j'avais juste retenue ça : elles pouvaient parfaitement me bouffer en moins de temps qu'il en fallait pour dire merde. Mais voilà, on ralentissait et j'étais à peu près certaine que le mutisme n'allait pas durer. Et j'étais pas la seule, Kao avait beau avoir posé sa tête sur mes jambes et faire semblant de dormir, je sentais la tension de ses muscles sous sa fourrure et mes caresses n'étaient là que pour cacher autre chose. Ma propre angoisse. Je ne savais rien de Gros Lard si ce n'était qu'il avait besoin de moi et j'avais pas hâte de savoir pourquoi, plutôt hâte de me débarrasser de lui. Et voilà que Monsieur se tournait vers nous après avoir arrêtés ces créatures dans une zone où il y avait davantage de roches, davantage de relief.

- Bon écoute, t'es pas si vilaine que ça et s'pourrait bien que t'arrives une fois à destination à me dégoter quelques abrutis pour décharger. Oh je m'attends pas à grand chose mais tu devrais pouvoir être un appât ... Potable.
- Là c'est le moment où je dois dire merci ? Je levais les yeux au ciel, déclenchant l'hilarité de l'autre. Un bon point pour moi, il aimait visiblement le sarcasme.
- Oh toi j't'aime bien. Tu vas me servir, je le sens. Bon, avouons le, au bras de fer on te démonte. Mais t'es peut-être bien capable d'autre chose. Aller ma petiote, fais moi donc du charme que j'vois si j'ai raison. Qui sait, je te laisserai peut-être une chance après tout.

J'avais pas vraiment le choix, il voulait un défiler et j'allais le lui offrir. J'ignorais juste qu'on allait passer notre après midi à ça. Moi à faire semblant de me déhancher, à faire les yeux doux, à paraître sûre de moi. Oh punaise, j'en avais ras-le-bol. S'était jamais assez. Mais je savais aussi que si il me laissais là avec Kao ... Autant se suicider quoi. Et au risque de me répéter, je n'avais aucune intention de commencer ma propre "vie" libre en mourant. À la limite, dans un combat épique et encore, à part me battre avec un moucheron. Et le moucheron Gros Lard restait un beau morceau, oh un jour il serait un vrai moucheron, pour le moment il était plutôt du genre dragon. La différence de niveau était flagrante, j'étais une môme pour lui, un joujou. Et tant que j'avais un intérêt il éviterait de me briser. Après ... Bon, il fallait mieux ne pas y songer, j'avais déjà bien assez mal à la tête à essayer de trouver comment satisfaire Machin en utilisant "mes soit disant atouts". Jusqu'à ce que ...

- Ohoh ! Recommence donc ce que tu viens de faire là. Je crois que j'ai misé sur la bonne pouliche en fin de compte..

Je tenais à peine debout, on venait de passer une éternité la tronche au soleil et voilà que je devais rejouer le "bonjour mon mignon, tu m'as l'air tellement fort et j'ai cruellement besoin de quelqu'un comme toi tu sais". À vomir. À ceci prêt que je sentais qu'il avait raison, monsieur Gros Lard "qui mériterait que je lui enroule mon fouet autour de son gros cou de buffle" ... Un léger éclat dans le regard que je me découvrais dans son regard a lui. Un petit quelque chose qui l'espace d'un instant avait eu un impact. J'étais capable de jouer le numéro même si visiblement, je marchais comme un canard maltraités. Et j'avais aucune envie de me mettre en tête les images que lui devait avoir en disant ces mots. Enfin, il semblait assez satisfait pour qu'on s'arrête là "pour aujourd'hui" et qu'on reprenne la route. À comprendre, en mangeant un morceau histoire que "ma pouliche est pas que la peau sur les os" et que je puisse dormir un peu. Au programme du lendemain, on recommencerait. Je n'avais vraiment pas hâte. J'étais épuisée, frustrée aussi. Mais s'était ça où rien. Et j'avais pas envie du "rien" justement. J'avais déjà assez donnée sur le rien avec mes parents. À supposer que je les retrouve un jour ceux-là ... Sans compter que merci l'éleveur de monstres de combat pour l'éducation reçue, mais là de suite je ne voyais pas grand intérêt à savoir un peu compter puisque j'avais pas un sous à compter justement. Enfin, lui aussi il aurait un jour de mes nouvelles ... Normalement. J'avais bien servie de boniche après tout. Et alors que la charrette cahotait sur ce qu'on pouvait péniblement nommer une route, je sombrais dans le pays des rêves. Là où justement, je n'avais pas à apprendre quoi que ce soit de qui que ce fut ... Mais où la vengeance était une délicatesse facile à atteindre.

889 mots
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité

avatar
Dim 25 Juil 2021, 12:46




J'ai été réveillée au doux son du "debout fainéante". Bien le bonjour à toi aussi, Gros Lard. Enfin, je savais que ça ne serait pas de tout repos. C'était le grand jour, la ville était plus loin, visible et on pouvait déjà percevoir le boucan auditif, mais aussi olfactif de l'endroit. Rien à voir avec Oho ça c'était sur. Mais ça me rappelait de vagues souvenirs, un peu comme un retour à la maison. Et pourtant, rien à voir avec les enfers, l'impression était là, légère, subtile, mais incomplète. Stigmate imparfait de ce que ma mémoire avait à me rendre. Et Gros Lard nous y dirigeait avec une assurance que je lui enviais. J'avais hâte de me débarrasser de lui, mais je le savais, ça n'arriverait pas. Il était là comme une ombre dans mon dos, j'étais "sa pouliche" et pour l'heure, il attendait de moi que je lui sois utile. J'avais échappée au pacte avec lui, mais ça ne saurait durer, sauf si je parvenais à lui apporter de dociles agneaux. Et on n'était pas tout à fait à l'arrêt qu'il se levait déjà, me faisant comprendre que le moment était venu de jouer mon rôle.

- T'en fais pas, je sais ce que j'ai à faire.

Le moment était venu et comme l'ingénue que je faisais mine d'être, je m'éloignais de Gros Lard, de son plomb et de son humeur. J'avais largement temps de ruiner comment je pourrai un jour lui rendre la pareil, à ma façon. Nous n'étions pas des anges après tout. Et s'il y en avait pourtant autour de moi, ils étaient asservi, docile. Mais ils étaient aussi hors de portée, servant plus puissant. Je devais malgré tout tenter ma chance, laisser la magie opérée. Le déhanché, on était tombé d'accord avec Gros Lard, s'était pas mon truc. Mais j'avais pour moi ce regard un peu paumée, un Kao hirsute qui démontrait clairement qu'on ne représentait pas une menace. En bref, ça pouvait parfaitement mal tourné. Je devais non seulement choisir mes cibles - et a ce jeu là, mes trois premiers essais infructueux démontraient assez clairement que c'était pas gagné - mais surtout, je me devais de trouver quelques idiots pour me suivre. Désagréable sensation d'avoir une épée de damoclès au-dessus du crane, prête à me fendre en deux. Et à voir les esclaves des environs, réussir ce que Gros Lard voulait n'était plus une option.

Deux heures venaient de s'écouler, et l'urgence de la situation m'apparaissais évidente. Gros Lard ne tarderait pas à envoyer quelqu'un à ma recherche, pensant sans doute que j'essayais de lui échapper. Et je savais incontestable le fait de ne pas avoir les capacités de passer entre les mailles de son filet. Il avait beau m'avoir filer une dague, histoire que j'ai l'air un peu plus capable, ça ne suffirait pas. Ma seule chance, que les poivrots du bar qui étaient en train de me reluquer - n'ayant personne d'autre que le barman dans le bar à regarder - tombent dans le piège. Sous le charme de ma petite personne. J'aurais préférée leur coller la dague dans le gosier et me gausser d'eux. Partie remise là aussi, peut-être. Enfin, je tentais ma chance, fébrile comme une biche face à son prédateur. Voix à la limite du timide. Je connaissais ma leçon.

- Vous me semblez fort capable messieurs. Si vous cherchez du travail, mon maître cherche des bras. Et il est évident que vous serez récompenser ...

Pas le choix, je mettais toute ma bonne volonté dans le discourt. Laissant la sensation devenue un peu plus familière surgir, enflée. Pour qu'enfin, un brin de magie caresse les mots à mesure que je les prononçais. C'était un peu la tentative de la dernière chance. Ma tête me tournais, mes pieds n'en parlons pas et grosso-modo, je me sentais comme je m'étais sentis après chaque journée à m'entraîner avec Gros Lard. À bout de force.
Mais sans doute l'alcool aidant, les trois bouffons acceptèrent de me suivre. Et je m'en remettais à Kao pour retrouver Gros Lard.

- Pas trop tôt gamine. Je pensais que tu ne reviendrais pas. Bonjour messieurs, approchez donc que j'vous explique ...

Je laissais les malheureux aller vers Gros Lard, lequel leur présenta à tous un parchemin. Je pouvais la sentir plus que jamais, cette aura qui sans nul doute, témoignait de la différence entre Gros Lard et moi. Il m'accorda à peine un sourire alors que les trois imbéciles signaient.

- Bien, très bien même. Aller ma grande, profite. T'as fait ta part, jusqu'à la prochaine fois.

Si prochaine fois il avait. J'avais rien signée pour ma part et sans en demander plus, je caressais la tête de Kao. Le lycaon suivait, docile. On était libre de Gros Lard. Nous restait à faire en sorte de ne plus jamais croisé sa route, du moins, pas tant que j'étais incapable de le soumettre et de l'offrir à Luftë. Pour l'heure, je devais disparaître et employée ce qu'il m'avait appris. Et continué d'apprendre. J'en savais plus sur ce que l'Œil attendait de nous. Et tôt où tard, il obtiendrait une vie. Mon ticket pour un peu de paix. Jusqu'à la fois suivante ...

919 mots
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

[Q] - L'art de la fuite.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La fuite du temps [Quête avec M. Shizuo]
» [Annexe aux Portes V] - La fuite
» La fuite du temps[pv Baldur, Ember et Al']
» La fuite du Temps ( Quete: PV Sanno)
» La fille d'une bête et la sœur d'un fou en fuite ~ / Event Août partie III, mission I [PV Mozaga (Aëran]
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Terres arides-