Personnification du Jour, incarnation du Soleil, le Dieu Jeriel est une figure primordiale de la religion des Terres du Yin et du Yang pour être un élément rythmique du quotidien des peuples. Son culte est d’une évidence fulgurante tant il est présent et important, et il n’y a bien que les Vampires pour être tenus à l’écart des faveurs de l’Æther. Son rôle est fondamental, car s’il s’éprenait de paresse les vastes étendus des continents seraient plongées dans la nuit éternelle de Cléophée, condamnées à dépérir sous les rayons de Phoebe. Le Dieu tire son nom d’un antique dialecte dans lequel le mot signifiait, tout simplement, lumière et contenait les idées de jour et de soleil. Aujourd’hui, si Jeriel est son nom d’usage en langue commune, la divinité est appelée d’autant de différentes façons qu’il existe de manière d’évoquer l’Astre-Roi. Considéré comme un Dieu à la neutralité parfaite, les peuples ont pourtant tendance à l’assimiler à des idéaux bénéfiques, là où Cléophée est rapprochée de l’obscurité et des ténèbres. Il est symbolisé par le Lion, son animal fétiche, et par les tournesols. Par tradition, il est représenté sous les traits d’un homme à la silhouette nimbé d’une délicate lueur scintillante, dont les cheveux blancs glissent sur ses épaules et au regard bleu et clair. Souvent, il est dépeint dans une tenue légère et blanche, torse nu mais envelopper d’une large cape. A l’instar de sa sœur et épouse, Cléophée, le Dieu Jeriel n’a pas eu de Temple qui lui était à proprement dédié, et ce pendant des siècles. Il dispose toutefois d’un Grand Temple, d’apparition plutôt restante, au cœur de la Cité d’Hébény, dans la région d’Ancharia où seul l’aube et le crépuscule colorent les cieux. Jeriel est un Dieu dont le culte n’épargne aucune race, car même ceux qui le craignent le louent pour éviter de tomber en disgrâce. Il est de coutume de lui faire des offrandes pour s’assurer d’un temps radieux et éclatant, notamment pour les cultures ou pour éloigner les intempéries. Il existe des centaines de légendes, parfois contradictoires, autant de Jeriel et de Cléophée. L’un de ses mythes racontent que, fâché contre sa sœur à cause de son impertinence, le Dieu Jeriel l’aurait enfermé et par la même, empêché de remplir son rôle. Les Terres du Yin et du Yang, baigné dans un jour éternel et une chaleur ardente, auraient longuement dépéri, avant que les fidèles n’implorent la pitié de l’Æther. Aujourd’hui, cet épisode aurait laissé ses traces sur les paysages.