Invité Invité | Ven 27 Déc 2019, 16:45 | |
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Partenaire : Amanda WorthingtonIntrigue/Objectif : Omos va faire la rencontre d'Amanda, il va lui faire visiter la ville et à un moment, ils vont assisté à l'une des rares attaques de créatures ayant passé les défenses de la ville.
Omos était exténué. La matinée avait été longue et la chaleur aidait en rien à se reposer. Ils étaient nombreux à s’être réfugié en intérieur, Port Diraella devenait étrangement silencieuse quand Eatari était la saison en cours. La matiné n’était pas encore fini et il était déjà déconseillé de sortir de sortir de sortir dehors, Omos était beaucoup trop fatigués pour rejoindre le cours d’eau le plus proche. Il était assis au comptoir d’une taverne qui avait une ambiance lourde, les gens étaient silencieux et parlaient à voix basse, des musiciens venus pour un festival avait arrêté de jouer pour préserver de l’énergie. Une femme avait créé une orbe enchantée qui lévitait toute seule dans l’établissement, l’orbe dégagée une aura de fraîcheur permettant d’aider les personnes présentes. La femme avait d’ailleurs reçu un traitement particulier de la part du propriétaire de l’établissement et les différents clients, ou réfugiés tout dépendait du point de vue, se relayait pour remercier la femme, qui cette dernière, toute gênée, se contentait de hocher la tête et de dire que ce n’était rien.
L’ondin était pensif, il tenait dans sa main une lettre qui provenait de ses parents. Cette dernière était arrivée, scellée hermétiquement dans un cylindre en fer afin qu’il ne prenne pas l’eau. La lettre était arrivé par l'intermédiaire d’une caravane de marchands lourdement armée en provenance de Mynayiænis. Le cylindre avait subit un sort, une rune était visible et elle s’était illuminé d’une lueur bleutée quand Omos s’était approché des marchands venant de la capitale. Il s'agissait d’un moyen permettant au messager de savoir à qui la lettre était destiné. Le jeune homme était stressé, dans ses échanges épistolaires avec ses parents, il les sentait de plus en plus distant avec lui. Dans la coutume des Næphina, il était normal que les jeunes éléments partent découvrir le monde, mais Omos repoussé ce moment depuis quelques mois et il soupçonnait que ses parents l’avaient envoyé faire ce voyage pour l’éloigner et ainsi le forcer à faire ce périple. Le message contenait exactement ce qu’il craignait. Il reconnaissait l’écriture élégante de sa mère, bien entendu, c’était écrit en Valærian. La lettre était courte mais l'essentiel était là. Sa mère lui indiquait qu’il ne serait plus accepté à la maison tant qu’il n’aurait pas trouver sa perle à lui et elle en avait profité pour lui souligner ses autres défauts : son manque de finesse, son absence de talent dans la musique, elle lui rappelait qu’à son âge, elle savait déjà parfaitement joué de plusieurs instruments, qu’elle avait déjà chanté dans certains lieux sous et en-dessous de l’océan. Omos avait la sensation qu’une chape en plomb s’était abattue sur ses épaules, il n’était plus le bienvenue tant qu’il n’aurait pas trouvé la fameuse perle. Avoir cette perle vous offrait un statut nouveau, Omos avait l'impression que tant qu'il n’aurait pas cette perle, il ne ferait pas vraiment partie du peuple de l’océan. Cependant, trouvé cette perle était assez ardu et Omos avait eu vent de familles tombées en disgrâce car leurs jeunes enfants n’avaient jamais trouvé la Perle et Omos se demandait si ses parents en profitaient pas un peu de l’éloignement forcée de leur fils pour que, si jamais leur fils ne trouvait pas la perle, ils ne soient pas trop impactés.
Il rumina pendant des heures quand il remarqua que la taverne se vidait petit à petit. Il regarda par l’embrasure de la porte et il vit qu'effectivement le soleil commençait à disparaître derrière l’immense muraille protégeant Port Diraella. Il prit son sac, rangea son épée dans son fourreau qu’il accrocha à la taille. Omos prit la direction du cœur de la cité, il avait eu vent qu’un spectacle majestueux se produisait dans un jardin du quartier central et il voulait y assister afin de se changer les idées, de plus l'entrée gratuite, autant ne pas se priver. D’ailleurs les rues étaient bondées, rien d’étonnant car en cette saison, c’était la nuit que la ville vivait, il ne fut pas étonnés de voir des commerces encore ouvert alors que les gardes de la ville allumés les différentes lumières de la ville.
Il arriva sur le lieu de la représentation, une grande estrade avait été monté et des rangées de siège était érigé. Omos remarqua que sur sa gauche, entre deux arbres, un buffet était installé, proposant mets et boissons, il s'avança et prit un verre de vin que tendait un serveur.
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