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 [RP Dirigé] - Expédition dans les caves

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Sam 27 Juin 2020, 14:50


Arrivée dans cette immense salle avec une petite partie du groupe d'origine, l'adolescente en profita pour se reposer un instant après l'agitation survenue précédemment. Même si les cafards géants ne s'étaient pas révélés être très dangereux au final, un simple coup suffisant à les envoyer au tapis. Mais leur nombre toujours croissant et l'adrénaline provoquée par la course effréné, afin de leur échapper, l'avait complètement épuisée malgré tout. S'asseyant dans un coin de la caverne, adossée à la paroi qui vint rafraichir son dos, Kathe soupira d'aise face à ce petit plaisir des plus simplistes qu'était ce contact frais dans son dos. Fermant les yeux un instant, tout en inspirant un grand bol d'air, avant de rouvrir ses derniers et d'observer le lieu dans lequel ils se venaient de se retrouver. Celui-ci n'avait absolument rien à voir avoir avec le reste des cavernes que le groupe avait put explorer jusque là. Une immense salle, bien plus grande que toutes les autres pièces et au milieu de cette dernière trônait fièrement un pilier, géant de plusieurs mètres et d'un noir aussi sombre que la nuit elle-même. Des runes étranges et totalement indéchiffrable ornaient la roche de ce dernier, tout en scintillant d'une lueur des plus étrange et angoissante. Cette même lueur qui émanait des lianes qui avaient parcourut leur chemin depuis le début de leur arrivée en ce lieu. Restant à fixer le monolithe pendant plusieurs minutes, comme hypnotisé et intrigué par les mystères qui semblaient en émaner. Quels genres de secrets pouvaient donc bien renfermer cette salle ? Qui avait été assez fou pour construire un tel endroit, surtout à une telle profondeur ? Kathe se demanda même si l'académie de Basphel était au courant que ce lieu se trouvait juste sous leurs pieds à plusieurs mètres de profondeurs seulement. N'ayant malheureusement aucun début de réponses à toutes ses questions, la jeune fille soupira de nouveau tout en basculant sa tête en arrière afin d'appuyer cette dernière contre la paroi rocheuse, les yeux rivés vers ce qui servait de plafond. Prenant une dernière gorgée d'eau ainsi que les restes de nourriture qu'elle n'avait pas encore dévorée, Kathe ferma les yeux une nouvelle fois. Mais pour ne pas les rouvrir avant un certain temps, voguant plutôt à travers le pays des songes.

Chose étrange qu'était les rêves, se demandant parfois si ceux-ci n'étaient pas des portes permettant d'accéder à des brides du passé ou du futur. Un des nombreux fils du destin que l'on remontait dans un sens ou dans l'autre. Celui-ci devait très certainement traité de l'avenir, car Kathe se vit pleinement adulte, les traits plus fin et bien plus sévères qu'à ce jour. Dans cette songe elle fut entourée de flammes, celles-ci venant lui lécher le corps sans jamais la brûler, diverses armes gravitant autour d'elle, un petit arsenal à portée de main. Sans crier garde, la jeune femme prit l'arme devant elle et fonça face à l'ennemi. Mais de ceux-ci la Lyrienne ne put voir le visage, ressemblant plus à une masse sombre et informe. Bataillant férocement contre cet adversaire inconnu, aucun d'entre eux ne semblait prendre l'avantage sur l'autre, jusqu'à ce qu'une lame sombre, à l'image de son ennemi, ne vienne transpercer Kathe qui commença alors à chuter au sol. Mais juste avant de toucher terre, quelques secondes avant le choc de son crâne contre la terre, le rêve prit soudainement fin.

Se réveillant en sursaut, essoufflée et le coeur battant à tout rompre comme si elle venait de courir un marathon. Reprenant son souffle, inspirant et expirant longuement afin de se calmer, Kathe essayant de comprendre où elle se trouvait. Encore confuse par ce rêve des plus étrange qu'elle venait de faire. Était-ce une bride de l'avenir, ou bien simplement le reflet de ce qu'elle désirait le plus ? Être forte et pouvoir user de magie. Elle n'eut pas le temps de se pencher plus avant sur la question qu'une troupe de personne apparut soudainement sur l'autre berge de la caverne. Pensant avoir à faire avec des ennemis à nouveau, Kathe se redressa d'un bond, prête à toute éventualités. Mais fort heureusement elle reconnut assez vite les nouveaux venus dont leur enseignante, Jil. Ce fut-là un véritable miracle pour ceux qui se croyaient totalement perdue dans ces grottes. Soupirant de soulagement, l'adolescente alla rejoindre ses autres camarades, non sans une certaine réticence à devoir plonger dans l'eau.

781 mots

résumé:
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

~ Sorcier ~ Niveau VI ~
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◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Sam 27 Juin 2020, 16:59


En observant les motifs qui étaient dessinés sur les murs, je pensai brièvement à cette lie de l’humanité que représentait cette Humaine albinos. Pour qui s’était-elle prise à intervenir entre ce gueux de Démon et moi-même ? Je n’avais pas besoin qu’une bécasse essayât de concilier nos points de vue. Faust ne perdait rien pour attendre. Je me vengerai, plus tard, lorsque le plat serait froid. Puisqu’il avait dit aimer ouvrager la laine, j’allais lui enfoncer ses aiguilles à tricoter dans la gorge et, ce, dès qu’il baisserait sa garde. Avec un peu de chance, je serais renvoyée de l’école d’un même temps. J’interrompis ma pensée, songeant à l’expression contrariée que prendrait le visage d’Elias si cela devait arriver. Je déglutis et préférai me concentrer sur les reliefs, la musique et les changements de coloris. Mon ouïe attira mon attention vers la Déchue, celle qui avait embrassé une autre fille. C’était contre nature. Ce genre de comportement devait être banni. Une union de cette espèce était stérile. J’eus envie qu’elle touchât le mur, pour voir. Peut-être qu’elle allait exploser ? Peut-être qu’un monstre en sortirait et la dévorerait ? Mon petit plaisir fictif et mesquin fut néanmoins interrompu par l’intervention de cette idiote de Liv. Je soupirai, agacée. Quelque chose me disait que je n’étais pas au bout de mes surprises la concernant. Allait-elle me pourrir la vie longtemps ? La réponse était affirmative. Quelle lèche-cul ! Professeur ci, professeur ça…

Je baissai les yeux. Je n’avais rien dit à ce sujet mais j’avais entendu la dénommée Mélusine faire mention de Hip. Il n’était toujours pas revenu. « Pff. » fis-je, sans destinataire particulier autre que moi-même. Qu’en avais-je à faire qu’il fût ici ou non ? Rien. Honnêtement, rien. J’étais inquiète quand même. Pourquoi n’était-ce pas plutôt Faust qui était perdu ? Cet abruti n’aurait manqué à personne ! J’envoyai une œillade à l’intéressé. La seule raison pour laquelle je n’avais pas cherché à meurtrir sa joue de ma main, outre ma faible constitution physique, tenait au fait qu’il ne méritait pas une si grande considération de ma part. Ma vengeance à venir était, d’ailleurs, trop de temps à lui accorder.

Lorsque Jil revint, je l’observai, la tête haute. Je n’avais aucune idée de ce que la professeure racontait et j’étais presque certaine que les résidents des asiles d’Amestris auraient pu tenir un discours semblable. Pleine de mauvaise foi et de rancœur pour le discours qu’elle m’avait tenu plus tôt, j’avais décidé de me positionner contre elle par principe. Intérieurement, j’étais tout de même légèrement admirative de sa réflexion, d’autant plus que je ne pouvais la suivre qu’à moitié. Je comprenais néanmoins les arguments concernant les flèches. Peut-être que… « De la Magie Bleue ? De mieux en mieux ! » lâchai-je, tout en croisant les bras sur ma poitrine, mécontente d’être en présence d’une puissance appartenant aux Mages Blancs. Mon agacement s’intensifia lorsque la lumière bleutée m’entoura. « » Je ne voulais rien avoir à faire avec les Magiciens, surtout que certains d’entre eux étaient des traîtres à leur race. C’était inadmissible !

Nous n’étions plus dans la même pièce. Je sentis une chaleur m’envahir, suivi d’une sueur qui colla mes vêtements quelques secondes, le temps pour moi d’échapper au malaise que le changement de décor avait provoqué à l’intérieur de mon corps. J’entendis les paroles de Jil de très loin, mes yeux fixés sur l’étrange pilier noirâtre qui se trouvait au centre de la pièce. Je respirai profondément. Le mieux aurait été que je positionnasse mes pieds en l’air mais je n’avais pas envie de me ridiculiser face à ces gens, surtout que je savais parfaitement que Faust n’était pas loin. Il serait le premier à rire.

Je repris davantage mes esprits lorsque j’entendis la voix de Liv prononcer le nom de Connor. Mes yeux s’écarquillèrent en la voyant sauter dans ses bras. Mon cerveau oublia de noter qu’elle ne l’avait pas fait qu'avec lui. Je me tendis tellement que les traits de ma gorge ressortirent davantage. Agacée, je me dirigeai vers le petit groupe et me plantai devant Connor, sourcils froncés. Là, je me rendis compte que je venais d’agir sous le coup d’une pulsion irrationnelle et que, en plus de ça, je n’avais strictement rien à dire. Je le fixai et, prise de cours, me tournai vers Miss Toujours Contente. « Je… » Je jetai un coup d’œil à Connor, avant de reporter mes yeux sur la petite chose. Si j’étais désagréable avec elle, Hip le prendrait sans doute mal. « Tu… » Il fallait que je trouve un compliment, sans qu’il ne m’arrachât les lèvres. « J’aime bien ton nez. Je voulais que tu le saches. » finis-je par produire, avant de me tourner vers les autres. « Vous allez bien ? » demandai-je. Je m’en fichais complètement d’eux. Je voulais juste connaître la réponse de celui que j’ignorais être un sale Lyrienn.

820 mots

Résumé : Eméliana continue de détester tout le monde jusqu'à ce qu'elle aperçoive Connor.
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Sam 27 Juin 2020, 23:59


Mélusine ne s’intéressait pas vraiment à l’énigme que leur institutrice s’affairait à résoudre. C’était trop compliqué pour elle. Elle espérait simplement que le dernier groupe les rejoindrait. Otobis, lui, était toujours content de voir qu’on l’avait remarqué. Peut-être que, dans les années qui suivraient, les gens seraient capables de discuter avec lui sans l’oublier. Après tout, s’il avait été créé à partir de rien, c’est qu’il devait y avoir une raison. Il finirait bien par pouvoir interagir avec le monde. Les gens commenceraient à le voir comme une personne différente d’Otoris. Il serait intégré, heureux et reconnu pour son génie. On l’applaudirait, on louerait ses qualités. Mais, d’ici à ce que ce rêve soit concrétisé, il devait serrer les dents et accepter que les gens l’oublient quelques secondes après lui avoir adressé la parole.

Mélusine eut l’impression d’être arrachée au sol. Ses entrailles se resserraient, sa peau était tirée : on la téléportait. La lyrienne garda son équilibre avec difficulté. Une pointe d’inquiétude la saisit quand elle vit Liv au sol, mais vraisemblablement elle allait bien. C’était mieux encore : les autres Walok’Krin — qui avaient été égarés dans un groupe différent — n’étaient pas bien loin. La cancre se tourna vers Faust, qui se tenait à côté. Sa famille passait avant tout, mais avoir un camarade du Charbon non loin était toujours agréable. « Alors, comment ça s’est passé, de ton côté ? Tu as réussi à supporter Emeli - » Elle n'eut pas le temps de terminer ses médisances.

Mélusine fut enlevée. Arrachée à la discussion par un adversaire de taille. Son assaillant ne lui laisserait pas le choix : il était bien trop fort, trop déterminé pour qu’elle puisse résister à sa poigne. Ce kidnappeur, ce n’était nul autre que… Liv. Les élèves de l’Étain étaient bien souvent des petites victimes fragiles, d’après Mélusine. Néanmoins, la furie aux yeux gris qu’était sa sœur faisait exception. En temps normal, la cancre aurait crié sur n’importe quel abruti qui la tirait par le bras : il fallait montrer qu’on pouvait mordre pour être respecté, après tout. Mais Liv était diaboliquement attachante. Souriante, motivée… c’était des traits qu’elle aurait critiqués chez autrui, mais qui semblaient devenir des qualités chez Liv. Est-ce que le fait qu’elles appartiennent à la même famille était un biais ? Évidemment. Cependant, cela ne changeait rien au fait qu’elle pardonnait l’offense. En vérité, pour que Mélusine se mette en colère contre un de ses frères et sœurs, il faudrait que celui-ci commette un terrible crime — comme détruire sa peinture d’Erza au bal des douze Cycles Lunaires —.

Une fois les deux arrivées devant Connor et Marie-Jane, elle laissa Liv expliquer la situation, avant de remarquer un léger moment de silence. « J’étais avec Jonathan, mais aussi Nel et Claer. On a retrouvé Blu et… c’est tout, je crois. On a dû traverser un pont parce qu’on s’est perdus, mais ça allait. » Liv mentionna ensuite ce qu’il s’était passé de son côté. Affronter un ver géant ? Voilà qui avait l’air beaucoup plus divertissant que d’errer en tentant de retrouver son chemin. Mélusine aimait bien Jonathan, mais commençait à se dire qu’elle avait atterri dans le mauvais groupe.

Une voix familière venait à son oreille. « Neron ! » Mélusine fit un signe au garçon. « Le pilier est magique, oui. Il pourrait te téléporter… ou peut-être pas. Enfin, on sait pas trop donc évite d’y toucher. » C’était assez ironique, compte tenu du fait qu’elle avait traité Liv de rabat-joie pour avoir dit la même chose quelques minutes plus tôt. Elle se tourna vers Marie-Jane. « Contente de le voir en vie, j’ai eu un peu peur en voyant que personne ne l’avait retrouvé. » Elle s’empêcha de trop sourire, pour maintenir la forme. « On essaye de rester ensemble, la prochaine fois. »

Otobis était encore en sol, après la téléportation. Il n’avait pas envie de se lever. De toute façon, il n’y avait aucune chance pour qu’on remarque sa position, d’autant plus qu’il se trouvait dans un angle. Il n’avait pas pu aider à la résolution de l’énigme — si tant est que c’en soit une —. Il ne comprenait pas le fonctionnement de cette espèce de pilier magique et, honnêtement, il n’en avait pas particulièrement envie. Tout ce qu’il souhaitait, c’était retourner dans la chambre qu’il partageait avec Otoris, caresser son chat et lire un bon livre. Cette grotte n’était plus amusante du tout. « Aïe ! » Et, pour ajouter à l’offense, quelqu’un venait de lui marcher dessus.

Résumé - 772 mots:
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Jil
~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~

~ Lyrienn ~ Niveau 40 000 ~
◈ Parchemins usagés : 498
◈ YinYanisé(e) le : 23/07/2014
◈ Activité : Prof de Botanique, Puff-Puff Gueurle (Équipe C), Patronne de la Tendre Miche
Jil
Ven 10 Juil 2020, 23:25

[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 5 NPbl43


Pendant que le groupe perdu leur racontait les mésaventures qu’ils avaient vécu, Jil hochait la tête avec intérêt. Elle faisait un excellent public, et ponctuait souvent les phrases précipitées des enfants par des « oh ! » et des « ah ! » enjoués. La professeure fut soulagée de constater qu’aucun n’avait été blessés, l’aventurière était presque jalouse de leur péripéties, ravie de voir que certains élèves en avaient tiré davantage qu’une mauvaise expérience : elle voyait ça et là des yeux pétillants d’excitation. Tiraillée entre deux instincts bien distincts, elle accordait aux jeunes effrayés un regard chaud de réconfort, et à ceux qui avaient su éveiller leur esprit d’aventure : un coup d’œil électrique, plein de joie et d’entrain. Patiemment, elle écouta leurs histoires. De temps à autres, elle jetait un regard vers la sculpture au centre de la grotte ; en réalité, elle la regardait assez régulièrement, hochant la tête distraitement pour donner le change aux élèves qui s’exprimaient.

N’y tenant plus, l’institutrice se dressa sur ses pieds, et commença à marcher à grand pas vers l’obélisque. Ses yeux ne cessaient d’aller des enfants à la pierre ; elle savait qu’elle était supposée garder un œil permanent sur eux, et ils venaient enfin de tous se retrouver, mais cette chose, ce monolithe, il exerçait sur elle une force implacable, son petit péché personnel, qu’elle avait cultivé au fil des années : la curiosité. Elle leva un doigt songeur, compta les enfants, et quand elle arriva au compte, s’estima suffisamment satisfaite pour se permette un petit moment à elle. D’un bond, elle passa le cours d’eau, et arriva nez à nez avec la roche noire et brillante qui constituait l’antique monument. C’était une pierre un peu plus grande qu’elle ; elle semblait habitée des mêmes runes qui luisaient sur les murs. Certains des caractères ésotériques étaient gravés, immobiles, d’autres glissaient à sa surface, et elle était certaine d’en apercevoir « nager » au cœur de l’obélisque, par moments. Elle irradiait de magie bleue. Alors qu’elle approchait le bout des doigts, elle pouvait sentir ses poils se hérisser sur ses bras. Jil déglutit et s’approcha davantage, sans la toucher. Elle l’appelait, irrésistible, elle voulait plus que toute autre chose poser ses paumes sur ce reliquat d’un ancien monde. Par un effort de volonté, elle jeta un œil aux étudiants, qui l’observaient en retour, curieux, attentifs, agacés, peut-être. Elle ne dit rien, et passa une main soucieuse sur son visage avant de s’éclaircir la gorge et de se frotter les mains.

« Bon. Ma cocotte, c’est maintenant ou jamais. »

Touf-touf répondit avec un bêlement qu’on aurait pu qualifier d’encourageant, et elle plaqua ses paumes contre la roche froide. L’espace de quelques longues secondes, les runes arrêtèrent de bouger, et brillèrent un peu plus intensivement ; Jil était immobile, les yeux écarquillés, figée dans le temps. Le Wëltpuff laissa échapper un couinement plaintif, et fit un pas en arrière. Puis brusquement, l’institutrice fut repoussée de la pierre ; sans un bruit, elle fut projetée dans les airs, et retomba dans l’eau avec fracas. Presque instantanément, elle en jaillit, ses cheveux partiellement faits d’éclairs, et ses yeux luisant comme deux braises blanches. Elle s’ébroua violemment en envoyant étincelles et gouttelettes d’eau voler partout, et lâcha un cri triomphal :

« Wouah ! Directement dans le ciboulot ! Ah ça, ça décrasse sec ! »

Elle couru presque jusqu’au monolithe, sans un regard pour les enfants. Le bout de ses mèches hasardeuses était toujours brillant, mais ses yeux avaient retrouvé leur vert habituel ; cette fois, il n’y avait aucune hésitation dans ses gestes. La Lyrienne fit virevolter ses doigts sur les caractères qui irisaient la roche, à une vitesse surhumaine, qui aurait pu faire douter n’importe qui de si elle savait vraiment ce qu’elle faisait. Et pourtant, elle continuait sans ralentir. Les runes volaient dans une direction, et elle les rattrapait pour les plaquer contre un endroit plus sombre de l’obélisque, avant de les faire glisser dans diverses directions. Sur les murs de la salle, les inscriptions s’activaient, changeant rapidement de disposition. Au bout d’une trentaine de secondes, elle recula d’un pas, et avec une joie manifeste, frappa le centre de la pierre de sa paume. Le sol trembla, l’air vibra d’une odeur saturée d’ozone et de magie, et tous les enfants, Jil et son Wëltpuff s’illuminèrent avant de disparaitre, rendant ainsi aux étranges souterrains leur silence habituel.

Un instant plus tard, ils se matérialisaient dans le parc de l’école, sous un ciel ocre de coucher de soleil. Au loin, un cri résonna tandis qu’un professeur les signalait à l’équipe qui s’était mis à leur recherche ; l’étonnante rousse s’évanouit, et tomba dans l’herbe, un large sourire aux lèvres. Sur le dos de sa main, une rune bleutée brilla vivement. Autour d’elle, chaque élève se vit marqué de la même manière. Parfois sur la main, l’épaule ou la cuisse, mais toujours bleue, toujours luisante, et toujours froide et indolore.

827 mots

Explications


C'est la fin de cette petite histoire :) Jil bidouille l'obélisque, et finit par téléporter tout le monde a la surface, où ils réapparaissent dans un parc de Basphel. C'est la fin de journée, et visiblement on a démarré à rechercher tout le groupe il y a quelques temps. Jil s'évanouit dès qu'elle arrive en haut, mais ce n'est pas votre cas. En revanche, vous avez tous une marque sur le corps, où vous voulez. C'est une rune bleutée, comme celles que vous avez vu dans la grotte, et vous en avez tous une différente. Ça fait pas mal, c'est un peu "frais" au toucher, mais sinon rien de particulier.

Ceux qui nous recherchaient vont vous poser des questions si vous avez envie de jouer ça :)

Voilà! Si vous avez des questions, je suis dispo sur le Discord ou par MP :)

Règles générales


- Vous devez noter votre nombre de mots en bas de votre message. Celui-ci doit faire au minimum 720 mots !
- Il est souhaitable que vous fassiez un résumé de votre messages, avec vos choix s'il y en a à faire =D

- Vous avez jusqu'au Lundi 20 Juillet, 23h59, heure française, pour poster votre message !

Gains


Les gains de base sont ceux des quêtes pour votre nombre de messages. Et pour ceux qui iront jusqu'au bout, un autre gain surprise ! HA !



[RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 5 3TFZNQ
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Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

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◈ YinYanisé(e) le : 09/11/2016
Kitoe
Sam 18 Juil 2020, 21:50

Expédition dans les caves

Blu

Faust

Faust enfonça ses mains dans ses poches.

-Ça a été. Répondit-il à Mélusine.

… Avant que celle-ci ne se fasse entrainer vers l’autre groupe d’étudiants. Le garçon était content qu’elle lui adresse la parole et qu’ils aient créé un lien vraisemblablement amical, bien que celui-ci ne fût encore qu’à l’état de bourgeon. Faust était du Charbon, mais ce n’était pas pour autant qu’il était maitre dans l’art de communiquer avec les autres. Généralement, il attendait qu’on vienne vers lui ou qu’on le provoque d’une manière ou d’une autre avant d’intervenir. Sinon, il ne parvenait pas à s’élancer de lui-même. Cette soudaine interruption dans le processus social ne lui plut donc pas. Après une intégration difficile dans le groupe d’explorateurs – pouvait-on dire qu’il avait été intégré ? – de quel droit Liv se permettait-elle de lui enlever la seule personne qu’il trouvait intéressante parmi eux ? Ou alors, de quel droit se permettait-elle de le laisser sur la touche comme ça ? Cette fille était peut-être gentille et plus supportable qu’Eméliana, mais son verdict était sans appel : elle était, en revanche, bien trop naïve et complètement débile. Le garçon ferma les poings. Il n’avait pas l’intention de se laisser faire comme ça. Ce n’était pas cette idiote qui allait lui marcher sur les pieds. Bien déterminé, il suivit les deux filles, jusqu’à ce qu’il n’entende un cri à ses pieds. Il baissa les yeux. Une main de garçon. A côté, un garçon, à qui appartenait visiblement la main.

-Qu’est-ce que tu fais assis en plein milieu de tout, toi ?

Il avait failli s’excuser mais ne l’avait pas fait, pour paraître un peu plus agacé, et donc un peu plus impressionnant. Les Démons ne s’excusaient pas. En plus, il n’avait aucun souvenir d’avoir déjà vu ce garçon dans le groupe.

-Qu’est-ce que tu fous là tout court en fait ?

Et en fait, il s’en foutait. Le blondinet avait l’air inintéressant au possible et il lui suffisait de voir sa gueule pour comprendre qu’il ne lui parlerait plus jamais. Il haussa les épaules.

-Laisse tomber, j’men fous. Va te faire shampooiner.

Il venait d’inventer l’expression. Ça n’avait pas vraiment de sens, mais puisqu’il n’usait pas d’un autre verbe plus explicite, ça sonnait suffisamment poli pour être décent.

De son côté, Blu observait Jil faire avec attention. Elle était toujours aussi impressionnée par l’endroit et les manipulations de la professeure.

-Vous croyez que c’est dangereux ?

L’espèce de décharge qu’elle s’était prise l’avait fait sursauter. Elle avait voulu lui venir en aide, mais l’entrain de l’adulte pour revenir près du monolithe l’avait clouée sur place. Peut-être que c’était juste très balaise mais que ça ne faisait rien d’autre. Elle n’en savait rien. Elle préférait laisser les professionnels se charger d’en savoir plus. Si Blu était une exploratrice dans l’âme, elle tenait aussi à la vie.

Comme elle se sentait profondément inutile à se tortiller les mains sans rien faire, la Magicienne finit par se rapprocher des autres étudiants.

-Ça va ? C’était Asra, une amie de son frère. Elle n’avait pas encore eu l’occasion de lui parler depuis le début de l’exploration, ce qui était bien dommage. C’est quand-même vachement bizarre par ici. Je me demande comment ça va se finir.

Par finir, elle parlait de toutes les explications liées à ces souterrains, à ces runes et aux plantes qu’ils étaient initialement venus voir.

-Je…

Elle fut stoppée par le nouveau phénomène qui se produisit. Une forte lumière envahit sa vision et lorsqu’elle la retrouva, ils étaient tous dehors. Blu prit une grande inspiration. L’air frais faisait du bien. Ça lui faisait réaliser que l’humidité et la poussière, plusieurs dizaines de mètres plus bas, avait fini par devenir légèrement étouffant. Ils se trouvaient au parc, là où leur expédition avait commencé. Ce qu’elle vit ensuite fût Jil s’effondrant par terre.

-Professeure !

Elle s’approcha mais n’osa pas la toucher. Est-ce qu’elle était morte ? Non, impossible. Elle ne pouvait pas y croire une seule seconde. Elle devait s’être évanouie. Est-ce à cause de cette décharge qu’elle s’était pris plus tôt ? Qu’est-ce que cet obélisque lui avait fait ?

-Il faut l’aider ! Dit-elle à l’évidence, tandis que ceux qui les avaient recherchés toute l’après-midi accourraient déjà pour venir s’occuper d’elle.

-Où étiez-vous passés ?

C’était une enseignante, mais Blu ne la connaissait pas.

-On était… dans des souterrains, sous l’école.

Elle n’en dit pas plus car en se penchant, elle venait de remarquer la rune sur la main de Jil. Par réflexe, elle regarda aussi les siennes. Un petit cercle bleu était gravé sur son poignet. L’adolescente passa le doigt dessus.

-Vous aussi vous avez ça ? Demanda-t-elle aux autres étudiants en désignant sa marque.

Faust regarda lui aussi ses mains, puis ses bras.

-Nan.

Il émit une sorte de rictus. Nan, il n’avait rien et il se fichait un peu de l’explication. Les trucs de Magiciens, c’était pas pour lui. Tout ce qu’il comptait faire, c’était s’éloigner de tous ces idiots, retourner dans sa chambre et tricoter. Ensuite, il verrait. Tournant les talons, Faust s’en allait déjà. De dos, on voyait clairement la petite croix bleue qui brillait sur sa nuque.


861 mots




Résumé:



Bijin
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Dim 19 Juil 2020, 16:18


« Je me demande à quoi ça sert. » s'interrogeait-elle tout bas tandis que leur professeure inspectait le grand pilier sombre. « Tu penses que la directrice sait qu'il y a tout ça ici ? » L'adolescente n'avait jamais entendu parler de ces souterrains ou de ce qu'ils pouvaient même abriter. Ils étaient au départ venus en ce lieu afin d'en apprendre plus sur l'étrange lichen qui couvrait les bas-fonds de la cité-école, et en fin de compte, ils avaient fait une découverte plus mystérieuse encore. La disciple blanche en venait à se demander ce que le corps enseignant de Basphel aurait à dire à ce sujet. Leur encadrante semblait tout aussi intriguée par cette structure et sa curiosité laissait penser que personne n'était au fait de l'existence de ces souterrains. Lorsqu'ils remonteraient à la surface – et non pas si, car Asra était convaincue qu'ils trouveraient un moyen de se frayer un chemin pour regagner l'enceinte de l'école – l'enseignante discuterait sûrement de leur aventure avec la directrice d'Ovipa et cette dernière déciderait sûrement de ce qu'il serait fait de cet endroit. La jeune magicienne était curieuse de connaître la teneur de cette décision. Elle se doutait bien que les élèves ne seraient pas admis dans ces tunnels au vu de leur dangerosité, et même si elle ne pouvait qu'être d'accord sur ce dernier point, l'adolescente ne pouvait s'empêcher de trouver cela dommage.


Asra aurait aimé pousser sa réflexion avec sa camarade mais on l'interpella. Elle adressa alors un sourire à son aînée lorsqu'elle posa les yeux sur son visage. « C'était un peu mouvementé mais ça va. Je suis contente que vous nous ayez retrouvés. Je ne sais pas ce qu'on aurait fait autrement. » lui répondit-elle d'un petit rire évocateur du stress qu'elle avait pu subir. « Je ne sais pas non plus. J'espère juste que ça ne va pas nous attirer plus d'ennuis. » Asra indiqua brièvement le pilier massif du regard avant de s'intéresser de nouveau à leur professeure. Au mois n'étaient-ils plus livrés à eux-mêmes. Si la situation devait dégénérer une nouvelle fois, la disciple blanche espérait ne pas être séparée du groupe. Tout comme il était réconfortant de constater ne pas être le seul retardataire à l'un des cours, se savoir en danger mais accompagnée était nettement plus rassurant. « Tiens, d'ailleurs… Tu ne saurais pas où est Otor-... » Elle n'avait pas eu le temps de finir sa phrase, trop perturbée par la lumière qui l'éblouissait brutalement.


Lorsque la jeune magicienne rouvrit les yeux, elle découvrait le paysage paisible et familier des jardins de la cité-école. Elle lâcha alors la main de la sœur de son ami qu'elle avait dû saisir dans un moment de panique pendant leur téléportation. Si elle entreprit de balayer son environnement du regard pour s'assurer que tout le monde était bien présent, la détresse de leur enseignante qui était lourdement tombée au sol la sortit tout aussi soudainement de son état de stupéfaction. Une professeure rapidement suivit d'un second, puis d'un troisième accoururent alors pour venir en aide à l'encadrante de l’expédition. Le regard de la disciple blanche s'était fixé sur le corps de Jil qui gisait dans l'herbe grasse. Les quelques membres du personnel de l'école présents se regroupaient autour d'elle et assez vite, il n'y avait plus de place pour les regards curieux des élèves qui se trouvaient à quelques pas d'eux. Asra, quant à elle, eut le plus grand mal à se détourner de leur enseignante mais fut encouragée à s'éloigner après avoir été rassurée par l'un des professeurs qui lui avait porté secours. Elle se rapprocha alors de Blu et s'attarda alors sur la marque qu'elle exhibait sur son poignet. « Qu'est-ce que c'est ? » demanda-t-elle avec appréhension. La jeune magicienne ne commença à chercher une marque similaire sur elle-même que lorsque plusieurs élèves s'annonçaient marqués également de cette étrange rune. Asra inspecta alors ses bras, les inclinant dans tous les sens et angles possible. Puis, elle leva ses jambes l'une après l'autre en direction de son aînée. « Tu vois quelque chose ? ». La faible lueur qui s'échappait du dessus de sa cheville faillit échapper à son attention. L'adolescente plia les genoux pour effleurer la marque fourchue du bout de ses doigts à peine s'était-elle aperçue de sa présence. Elle ne savait pas ce que ça pouvait être, mais aussi étrange que cela puisse paraître, cette sensation ne lui avait pas été déplaisante.


741 mots.
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Dim 19 Juil 2020, 18:49


Plongeant dans l'eau de la caverne, un frisson glacial parcourut aussitôt l'échine de la jeune fille lorsque sa peau entra en contact avec cette dernière. L'eau était extrêmement froide, mais forte heureusement elle ne mit pas longtemps à traverser la rivière souterraine, rejoignant finalement ses camarades sur l'autre rive.
Tout en essayant de sécher au mieux ses vêtements, assise sur le sol rocheux, Katheleen écoutait brièvement les conversations des uns et des autres. Chacun racontant ses péripéties ainsi que leurs expériences, bonnes ou mauvaises au cours de cette curieuse expédition. Qui aurait put prévoir cette interminable chute jusque dans les profondeurs de Basphel, ainsi que toutes les étrangetés se trouvant dans ses grottes. Ainsi, malgré sa réticence au départ de cette aventure, celle-ci s'était révélée être plutôt bonne malgré tout. Mais restait encore un problème majeur qu'ils se devaient de régler s'ils ne voulaient pas mourir de faim dans ses sous terrains. Comment allaient-ils bien pouvoir sortir d'ici ? Jetant un regard vers son enseignante, la jeune fille espéra fortement que cette dernière puisse trouver une solution. D'ailleurs, Jil commença à s'éloigner de ses élèves pour aller jeter un œil à l'obélisque qui trônait au milieu de la pièce, se dressant là tel une étrange curiosité. Se levant à son tour, curieuse elle aussi, Kathe se rapprocha de la Lyrienne, tout en restant à distance, observant alors cette dernière dans son étude du monolithe.

Les yeux rivés sur l'enseignante, celle-ci devint rapidement le centre de l'attention des étudiants, se demandant qu'elle genre de folie allait-elle bien provoquer cette fois-ci. La réponse ne tarda pas à arriver lorsqu'elle posa ses mains contre la pierre noire de l'obélisque. Le choc retentit ensuite aussitôt en envoyant Jil valser dans les airs, jusque dans la rivière non loin. Un cri de stupeur s'échappa d'entre les lèvres de l'adolescente. Perdre leur professeur pouvait s'avérer être fatales pour la bande d'élève, de ce fait Kathe espéra qu'elle fut encore tout entière. Fort heureusement, la jeune fille n'eut pas à s'inquiéter très longtemps. À peine tombée dans l'eau que Jil en ressortie aussitôt pour repartir à l'assaut de l'étrange structure. Le fait qu'elle soit complètement cinglée se confirma alors de nouveau aux yeux de Kathe. Sans parler de ses cheveux lumineux et totalement déchainée, après ce passage à l'eau froide, qui ne faisait qu'accentué toute la folie qui animait l'enseignante. Mais dans cette dernière, elle avait l'air totalement sûr d'elle, même si ses mains virevoltants sur les diverses runes en criait tout le contraire. Par ailleurs, celles-ci allaient si vite que la jeune fille n'arrivait absolument pas à suivre ses mouvements, ceux-ci paraissait presque inhumain pour toute personne inexpérimentée. A un tel point que la pauvre Kathe s'en retrouva complètement hypnotisée par cette rapidité d'exécution. Après un temps, le charme s'estompa finalement lorsque l'enseignante cessa de manipuler frénétiquement les runes du monolithe. Clignant plusieurs fois des yeux, l'adolescente vit les symboles sur les murs de la caverne s'illuminer et s'animer. Le sol se mit lui aussi à faire des siennes en se mettant à trembler, suivi de près par une odeur inhabituelle qui inonda les narines de la jeune fille. Que se passait-il ? Elle voulait croire que Jil n'était pas une catastrophe ambulante, mais désormais Kathe commença à douter sérieusement. Mettant un genou au sol afin de ne pas chuter, elle se mit à prier tous les Aetheri possible et imaginable. Voulant simplement avoir la vie sauve.
Et alors que toutes les personnes autour d'elle se mirent à briller soudainement, Kathe ferma les yeux pour ne pas voir sa fin arriver.

Une légère brise vint lui caresser le visage, faisant voleter délicatement sa chevelure rousse, tout en lui apportant les senteurs de la végétation à son nez. Étrange. Un cri retentit à ses oreilles, ce qui lui fit ouvrir ses yeux encore clos. Dehors ! Ils trouvaient désormais tous à l'extérieur, à l'air libre, dans le parc qu'ils avaient quitté précédemment avant leur expédition dans les sous-terrains. Leur professeur venait de les sauver finalement. Où était-elle d'ailleurs ? La cherchant des yeux, Kathe vit cette dernière allongée dans l'herbe totalement évanouie, mais encore vivante fort heureusement. Incroyable ! Venait-elle d'épuiser toute son énergie, elle qui paraissait pourtant inépuisable. La voir dans cet état fit s'étirer les lèvres de la jeune fille en un sourire amusé.
Voyant ensuite ses camarades s'observer les uns les autres, elle remarqua les différentes marques qu'ils portaient sur leur corps et qui ne semblait pas être là auparavant. S'observant plus en détail, Kathe vit l'étrange symbole qu'elle abordait sur le dessous de son avant-bras. Glissant un doigt sur celui-ci, elle ne ressentit rien à part une sensation de fraicheur qui n'avait rien de désagréable ou dérangeant. Mais plusieurs questions lui taraudaient pourtant l'esprit. Qu'était-ce donc et à quoi servait-elle ?
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Kaahl Paiberym
~ Sorcier ~ Niveau VI ~

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◈ Activité : Professeur
Kaahl Paiberym
Lun 20 Juil 2020, 22:04


J’étais assise sur une chaise à fixer mes jambes. Je voyais la forme de celles-ci apparaître sous le tissu de ma robe. Mes hanches ne dépassaient pas de l’assise mais je notai avec horreur que mes cuisses réunies étaient plus volumineuses que la moitié de la plaque de bois. La grosseur de mon propre corps me dégoûtait profondément, si bien que le professeur dut répéter sa question. Je ne l’avais pas entendu, perdue dans ma contemplation. « Mademoiselle Salvatore, pouvez-vous me raconter ce qu’il s’est passé durant cette expédition ? » Mes yeux se relevèrent vers lui. « À quelle race appartenez-vous ? » demandai-je, sur la défensive. Je n’avais pas envie de confier quoi que ce fût à un Ange ou à un idiot d’Ygdraë. Ici, je ne pouvais être sûre de rien. La racaille se trouvait derrière chaque porte, des hommes et des femmes qui se disaient lettrés et cultivés mais qui appartenaient à des sous-espèces indignes de m’adresser la parole. J’étais la fille de l’Empereur Noir, pas une vulgaire paysanne n’ayant nul autre choix que d’accepter la plèbe dans son quotidien. Je soupirai, comprenant que mes pensées étaient bien vaines. Ils ne me laisseraient d’autres alternatives que celle de répondre aux questions. Tous savaient que le Prince Noir avait tenu à ma présence ici. Si je ne coopérais pas, ils le préviendraient et ce serait pire. « Je ne cherche pas à vous tromper, Eméliana. Je suis simplement ici pour recueillir votre témoignage. » Il marqua une pause et, sans me sourire, avoua sa race. « Je suis un Orisha. » Il savait d’avance que son peuple d’appartenance n’était pas un avantage pour établir une communication avec les Sorciers mais, d’un autre côté, il espérait que ma jeunesse et mon ignorance m’eussent sauvegardée des connaissances liées au passé d’esclaves des siens. Il n’en était rien. Les Mages Noirs étaient bien trop fiers de leur domination sur certains pour que je ne fusse pas détentrice de ces notions. Néanmoins, mon savoir n’était pas parfait. En effet, j’aurais pu deviner ses dires grâce à la pierre qui maculait son front. Je l’avais trouvée étrange mais n’était pas assez experte pour être capable de relier celle-ci au Troisième Œil.

Je bus une gorgée du verre d’eau qu’il m’avait donné plus tôt. « Nous étions dans le parc lorsque la Professeure Jil a décidé de nous amener dans les souterrains. Nous avons descendu des escaliers et avons surpris deux étudiants en train de… » Je me raclai la gorge et détournai les yeux. C’était d’un mauvais goût certain. J’étais sûre qu’ils n’étaient même pas mariés. Si la jeune fille tombait enceinte, elle engendrerait des bâtards. « Qu’importe. Nous sommes ensuite arrivés dans une pièce remplie de lianes étranges. Le sol s’est effondré et nous sommes tombés dans des sortes de caves. Certains étudiants étaient manquants. Nous sommes partis à leur recherche et avons vécu quelques déconvenues. » J’étais analytique, afin de ne pas laisser mes émotions prendre le pas. J’essayais, du moins. Mes pieds ne cessaient de bouger. « C’était étrange. Il y avait des sortes de runes et un pilier noirâtre. Une musique retentissait et changeait de rythme parfois, lorsque l’on touchait les murs. La Professeure Jil a pris la relève. Elle a dû comprendre de quoi il s’agissait. Nous nous sommes ensuite retrouvés dans le jardin de l’école, au coucher du soleil. » « Je vois, je vois. Et avez-vous aussi ce symbole sur la peau ? J’ai interrogé d’autres de vos camarades plus tôt, qui m’ont dit l’avoir. » « Non. » répondis-je. « Vraiment ? » « Oui, je… je n’ai noté la présence de rien du tout. » Il lisait en moi. Je lui paraissais sincère, aussi parce que je l’étais à ce moment précis. Si j’avais menti, il l’aurait senti tout de suite. « D’accord. Je vais vous laisser retourner à vos occupations. Si jamais autre chose vous revient, n’hésitez pas à me recontacter. » Il fit glisser un petit morceau de papier avec son prénom et son nom sur la table. « Ne le jetez pas. » ajouta-t-il, ce qui me plongea dans un certain malaise. J’étais justement en train de me dire que ce serait sans doute la première chose que je ferais, une fois sortie d’ici. « Non, je vais le garder. Bonne journée. » murmurai-je en me relevant.

« Eméliana ! » Je levai les yeux au ciel, en voyant s’approcher de moi une élève plus jeune de mon département. « Oui ? » « Il paraît que Mélusine possède une peinture d’Erza ! » « Et alors ? » « On pourrait la lui voler, comme ça elle se mettrait à pleurer comme un bébé. » « Oui. C’est ça. Fais donc ça. » articulai-je, ayant surtout envie de me débarrasser de cette gamine. Elle n’avait que deux ans de moins que moi mais je n’étais pas très objective quant à ma propre condition. Je lui faussai compagnie à la première occasion.

832 mots

Résumé : Eméliana raconte ce qu'il s'est passé à un professeur. Elle n'a pas encore noté la présence du symbole parce qu'il se trouve sur sa nuque. Quand elle sort, une élève vient lui proposer de voler la peinture d'Erza de Mélusine. Eméliana n'accepte pas mais la conforte dans son idée pour s'en débarrasser.

Merci pour ce rp, Jil  [RP Dirigé] - Expédition dans les caves - Page 5 943930617  

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