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 [Q] - Concoction de potion [Toupinou]

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Ven 15 Nov 2019, 16:50

Partenaire : Toupinou
Intrigue/Objectif : Vadéline a été envoyé à la Capitale, Amestris, pour parfaire son éducation et sa connaissance en tant que Sorcière. Elle voudrait apprendre l'art des potions, sauf qu'elle n'y connait rien. Alors, elle va dans une boutique d'ingrédient et rencontre une jeune femme, qui pourrait l'aider dans son apprentissage.

« Tu veux que j’aille étudier à la capitale ? Mais pourquoi ? Je pourrais étudier à Arsamès, c’est plus proche. » N’allez pas croire que je veux rester dans cette maison, avec cet homme, pour le restant de ma vie. Même si je suivais les enseignements du premier cycle à l’école, j’étais assez bonne dans les matières générales. Cependant, certains de mes professeurs avait dit, à mon tuteur démoniaque, qu’il serait bien que j’aille étudier à la Capitale. Je dépassais aisément mes camarades, et il me fallait absolument de meilleurs professeurs afin que je sois la meilleure. Mais, j’étais très bien où j’étais, je n’avais pas envie de me pavaner devant les autres, en déclarant que j’allais devenir un grand mage noir. J’en doutais fortement. Je n’étudiais pas la magie à fond et j’avais l’esprit occupé ailleurs, en ce moment. Oui, depuis que j’avais eu le parchemin de mon ami, Alexander, sur le fait qu’Elias Salvator avait acquis une nouvelle terre, je n’avais qu’une envie. C’était de partir loin d’ici et de ne jamais revenir. Cependant, je ne devais pas partir sous un coup de tête. Les études étaient importantes pour mon apprentissage de la faune et de la flore.

De plus, je devais absolument apprendre l’art de la magie, mais aussi l’art de fabriquer des potions. En plus tout cela, je devais bien connaître mes pouvoirs de sorcière. Je les avais que très peu utilisé depuis j’étais devenue sorcière. Certes, je connaissais la base des mécanismes de la magie, mais ce n’était pas encore ça pour l’instant. Pour toutes ces raisons, partir à l’étranger, maintenant, n’était pas une bonne idée. Apprendre et s’améliorer étaient obligatoires, avant de prendre le large. Par contre, Thadeus ne devait pas m’empêcher de partir d’ici. Il ne devait jamais apprendre que je comptais aller à Lagherta, et donc lui échapper définitivement. Donc, je devais le faire taire une fois pour toute. La mort et le fait de tuer m’étaient vraiment indifférentes, aujourd’hui. Si j’étais encore une magicienne, j’aurais tout fait pour éviter ces problèmes et de tuer une personne. Mais, je n’étais plus ainsi depuis des années… Depuis qu’il m’avait torturé, fait des expériences avec ces potions et réaliser des sévices encore plus gores.

Aujourd’hui, j’étais prête à évoluer, prête à changer de vie et d’aller vers l’avant. « Non, tes professeurs ont dit que tu avais de grandes capacités de réflexions et de magie, donc tu irais à la capitale. Tu vas même partir immédiatement. L’école de premier cycle possède des dortoirs, tu iras là-bas. Et tu ne reviendras pas avant que tu aies ton diplôme. Mais… Comprends bien, que tu ne pourras jamais t’échapper à moi, jamais. » - « Tu crois vraiment que je vais m’enfuir… Mais j’irais où ? Je n’ai plus rien à cause de toi. Alors ne l’oublie pas. » - « Non, tu as raison. Tu as raison… C’est à cause de ton grand-père, Hyppolite, que tu es arrivée ici. C’est à lui que tu dois en vouloir, pas à moi. Et surtout que ta famille n’a jamais réalisé de recherches, à ton sujet. Faudrait, qu’un jour, que tu retournes sur les terres de ta naissance, tu verras qu’il se porte comme un charme. » - « Que veux-tu dire ? Tu es déjà retourné depuis ? » - « Non, c’est devenu trop sécurité pour un sorcier comme moi, depuis la guerre des dieux. Mais je pense fortement qu’ils rient et qu’ils font la fête, car la vie continue malgré tout. Retiens ça, pauvre fille… » L’homme rit encore et encore, jusqu’à que je parte de la maison. Étais-ce vrai ? Ma famille… Les Hydrangea n’avaient jamais pris la peine de me retrouver ? Pensaient-ils encore à moi ? C’était avec ces pensées que je fis mes bagages et que je partis vers la Capitale.

Quelques heures de route, avant d’arriver à l’école, je leur demandais une chambre d’étudiant. L’un des surveillants m’en donna une, car elle m’était réservée par Thadeus. Je déposais mes bagages avant de partir en ville. Les cours ne commençaient que le lendemain matin. J’avais besoin de m’aérer l’esprit et de chasser ces doutes en moi. Je profitais de me balader dans la rue, pour observer les différentes boutiques dans le coin. La capitale était vraiment immense, il ne fallait pas que je me perde dans ces ruelles. Il faisait encore jour, donc cela allait, mais il ne fallait pas que je reste trop longtemps dehors. Je ne savais pas ce qu’il pourrait m’arriver. Puis, je vis une boutique simple, mais m’attirais l’œil. C’était une boutique d’ingrédient en tout genre pour fabriquer des potions. Ma curiosité m’avait bien piqué, alors je poussais les portes de la boutique afin de regarder tout cela. Mes yeux scintillèrent comme des feux d’artifices, lorsque je vis l’ensemble d’herbes et d’autres choses dans les bocaux sur les étagères. Je touchais les bocaux doucement afin de ne pas commettre une erreur ou bien de les casser. Peut-être que je pourrais lui demander deux ou trois conseils, sur l’arsenic que j’avais donné à Thadeus. Elle ne lui faisait pas d’effet et je ne comprenais pas pourquoi. « Bonjour, j’aimerais avoir un renseignement sur un poison s’il vous plaît. »

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Lun 18 Nov 2019, 18:58


« Es-tu allée chercher les bulbes de perce-neige graveleux ? » me demande Monsieur Gaston d’un air grincheux. « Oui, ce matin, comme je vous l’ai déjà dit tout à l’heure. » je réponds irritée. Pourquoi n’écoute-il jamais quand je l’informe des courses que j’ai effectué à sa demande. « J’ai aussi ramené des pétales de rose gribouilles et des fruits de gratte-cou. Je pense qu’il y en a assez pour la potion que vous devez faire pour Madame Pip. Vous voulez que je vous aide pour quelque chose ? » je finis plein d’espoir. Monsieur ne me fait pas encore assez confiance pour me laisser réaliser moi-même les potions qu’il vend à ses clients. Et cela a le don de particulièrement m’énerver. N’a-t-il pas compris que j’avais assez de connaissances pour réaliser des élixirs de base ! J’avais déjà vu et pratiqué plusieurs recettes à l’école … et quelques unes étaient bien plus complexes qu’une simple potion de engorgement. J’en suis écœurée ! Pourtant, je ne perds pas espoir. Je perdure à proposer mon aide au vieil apothicaire, dans l’attente d’un revirement de position de sa part. Peut-être qu’aujourd’hui je réaliserais ma première potion réservée à la clientèle ! Je m’en frotte déjà les mains … mais ce n’est pas encore l’avis de Monsieur Gaston. « Nan. » fait-il en claquant sa langue contre son palais. « Tu vas me faire un peu de ménage. » Intérieurement, je grogne. N’a-t-il pas vu que je l’avais déjà fait son satané ménage ? J’ai déjà dépoussiéré les bocaux et les étagères. J’ai même classé ses factures par ordre chronologique ! Et tout ça avant l’ouverture ! Le fait-il exprès ? « Et puis, tu tiendras la casse lorsque les clients arriveront. Mais attention à toi, jeune fille ! S’il y a le moindre problème, le moindre flacon cassé, la moindre herbe volée, je prends une commission sur ton salaire. » J’essaie de m’empêcher de grincer des dents. Ras-le-bol de ce vieux sorcier ! Toujours à me chercher des poux ! « Pas de souci ! » fais-je d’un ton grinçant. Je vais lui prouver à papi de quel bois Toupe se chauffe ! Il ne pourra pas m’emmerder encore longtemps … Au pire, je finirais par le pousser dans les escaliers et là …

Je sers les poings. Rien ne sert encore à faire des plans sur la comète. Il clamsera bien assez tôt … En attendant, il valait mieux que j’apprenne tout ce qu’il pouvait m’apprendre. Et si c’était à savoir bien dépoussiérer et ranger les papiers, qu’il en soit ainsi. Je serais la vendeuse parfaite. Souriante. Voire même très souriante. Avenante. Cordiale. Amusante. Joyeuse. Blablabla. Erk, ça me dégoûte d’avance. Mais bon, quand il faut, il faut.

Je prends le plumeau. J’affiche le plus grand sourire hypocrite que j’ai en stock et je commence à épousseter – une nouvelle fois – les flacons, bocaux et autres ustensiles. J’entends la clochette de la porte annonçant l’entrée d’un client. « N’oublie pas ! Le moindre écart et ... » me fait Monsieur Gaston en se frottant les doigts entre eux. Je lui réponds avec mon grand sourire mais cela ne m’empêche pas de l’imaginer entrain de brûler vif. Puis, je me tourne vers notre nouveau consommateur. Il s’agit d’une jeune fille. Sûrement une écolière. Elle me fait un peu penser à moi lorsque j’étais plus jeune. Est-ce qu’elle connaît Alarik, un de mes anciens professeurs ? Intriguée, je me dirige vers elle, je la vois prendre un flacon de mort subite. J’espère qu’elle n’est pas maladroite car cette mixture coûte les yeux de la tête. Je n’ai pas envie de devoir le rembourser … Et puis après tout, je demanderais la somme due à la sorcière si jamais elle me le casse ! Et elle subira assurément les effets des vapeurs du produit. Ça serait drôle à regarder ! D’abord, elle se grattera le bout des doigts. Puis sa peau de décollera … ensuite, ce sera autour de ses cheveux et de son nez ! Heureusement pour elle, je connaissais l’antidote. J’attrape une des feuilles de malice jaune et dis à la jeune fille d'une voix chantante : « Si j’étais vous, je reposerais délicatement ce bocal … Sauf si vous désirez me l’acheter tout de suite, alors, je vous demanderais les dix-huit pièces d’or qu’il vaut. » C’était un mensonge. Il n’en valait que quinze mais, si je pouvais faire un peu de profit, pourquoi m’en empêcher. Je mets une mèche derrière une des mes oreilles pendant que je l’écoute me demander de l’aide. Alors, je replace mon grand sourire sur mes lèvres et lui réponds : « Bonjour à vous également. J’ai énormément de poisons disponibles. Dîtes-moi votre prix et je vous en sélectionnerais quelque uns par avance. Puis, nous discuterons de ce que vous souhaitez en faire. Si ce n’est qu’un simple ingrédient pour une recette, j’aurais besoin de la recette en question. Si c’est pour l’utiliser pur, il me faudra le sexe de la personne à empoisonner, sa taille et son poids. Vous comptez bien acheter du poison n’est-ce pas ? »  Je finis avec un doute. La jeune n’avait pas spécialement spécifié qu’elle venait faire des achats. Si ce n’était pas le cas, je n’allais certainement pas perdre mon temps à répondre aux questions de cette petite arriviste ! Elle avait des professeurs pour ça ! Moi, j’avais une boutique à faire tourner ! Et Monsieur Gaston à impressionner !

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Mer 27 Nov 2019, 17:12

Alors que je m’étais présentée dans la boutique, j’attendis qu’une personne vienne me voir. Pendant ce temps précis, je regardais les bocaux d’ingrédients. Tous étaient fascinants à regarder. Je ne pus résister à l’envi de prendre l’un de ces magnifiques bocaux dans mes mains, pour regarder ces herbes de plus près. Je n’arrivais pas à savoir ce que c’était comme herbe, car je n’en avais jamais vu de la sorte. Soudain, une voix s’éleva contre moi, ce qui me fit sursauter aussitôt. Mon cœur avait raté un battement et j’avais coupé ma respiration. La jeune femme m’avait ordonné de reposer ce contenant, ou si je le voulais, cela me fera dix-huit pièces d’or. Ma mâchoire s’ouvrit d’un seul coup. Ces herbes valaient autant d’argent ?! Impossible ! Je regardais encore une fois la jeune femme dans les yeux pour savoir si elle rigolait ou non… Bon, non ce n’était pas le cas. Je reposais les herbes sur l’étagère en bois, avec un léger tremblement de mes bras. Je n’osais rien dire devant cette personne…

De plus, dix-huit pièces d’or pour ces herbes, je n’avais pas les moyens de me les offrir. Je ne gagnais pas d’argent, je n’avais pas de métier. Seul Thadeus me donnait un peu d’argent pour que je puisse acheter de quoi manger et m’habiller, mais rien de plus. Surtout que ce dernier me reprenait l’argent restant, après les courses. Je n’avais jamais rien eu à moi. Je savais bien que je ne pourrais pas rester éternellement dans cette situation. J’avais besoin d’argent pour voyager, pour me nourrir, mais aussi pour rester propre. Il était hors de questions que je voyage en étant couvert de boue, de sang et d’autres éléments de la nature. Mais parfois, nous n’avions pas le choix. Je revins à la jeune femme, qui devait être sûrement la propriétaire de ce lieu. C’était la première fois que je voyais une femme à la tête d’un établissement comme celui-là, mais surtout qu’elle était plus jeune que moi. Cela me choquait de voir que certaines personnes avaient à s’en sortir, et que certains excellaient dans leur domaine. La jeune femme devait être une très bonne commerçante. Il ne fallait pas que je la sous-estime.

« Euh oui désolé. Acheter ? Je ne sais pas encore, car cela se sera en rapport avec ce que vous allez me dire. » Je m’approchais de la jeune femme doucement pour ne pas lui croire que j’étais une mauvaise personne. Je sortis mon petit sac en cuir noir, pour lui montrer un tissu blanc, l’ingrédient. « Je m’explique. J’ai acheté Arsenic, il y a un bon mois de cela. Le marchand m’avait assuré que cela marchait très bien et qu’il ne fallait qu’une seule dose, même très faible, pour que cela fasse effet sur la personne en question. Je l’ai acheté avec mes faibles économies pour empoisonner mon… Enfin… Ce sadique de merde. Alors, je l’ai fait dissoudre dans la soupe du soir. Il l’a mangé, mais rien ne s’est passé. Mais vraiment rien du tout. Donc, j’ai essayé d’en remettre tous les soirs pendant trois jours. Mais rien ne se passe ! Il est toujours vivant !» Je repris mon souffle doucement et lui tendit le poison doucement. « Alors, je voudrais savoir si c’est vraiment de l’arsenic ou bien que je me suis fait avoir comme une pauvre quiche. Je veux que vous soyez franchement avec moi. Je jure que si je retrouve le marchand, je le tuerais sans hésiter et je reprendrais mon argent. » Je regardais la jeune femme dans les yeux pour lui montrer que j’étais assez en colère, mais aussi, j’étais dans l’incompréhension totale dans ce domaine du poison.

Je déposais l’arsenic sur son comptoir en bois délicatement pour qu’elle puisse l’observer. « J’ai besoin de votre avis. Mais si vous pouvez me donner autre chose pour que je puisse tuer mon détracteur, ce sera avec plaisir. Oui, car je ne connais pas beaucoup de moyens pour empoisonner silencieusement un homme. J’ai vendu assez de racines et d’autres choses, pour vous donner un petit pécule. Mais croyez-moi, j’en ai vraiment besoin… » Je ne pouvais plus continuer à vivre avec cet homme qui m’avait volé à ma famille, qui m’avait fait des sévices physiques et sexuels. J’avais besoin de changer de vie, mais surtout de retrouver ma famille et de faire savoir ce qu’ils deviennent là-bas, dans les terres des magiciens. « De plus, vous aurez des conseils pour aller dans les terres des magiciens, au Terre du lac Bleu, sans se faire voir par les gardes. Il parait que les sorciers ne font pas long feu… » Enfin, c’est que j’avais compris par Thadeus. Ces informations me seraient très utiles pour la suite de mon voyage.
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Ven 29 Nov 2019, 12:20


J’écoute la blonde. Comment ça, elle ne sait pas si elle achete un des articles de la boutique ? Sinon pourquoi rentrer dans un magasin, hein ? Cette gamine ne me plaît pas. Je sens que cette journée de vente va être longue… Mais il ne faut pas que j’oublie mon objectif : impressionner suffisamment Monsieur Gaston pour qu’il me laisse plus de responsabilités ! Alors, bien que cette fille commence à me sortir par les trous de nez, je respire profondément et essaie d’être assez attentive à ce qu’elle me raconte. Je sens déjà que cela va me saouler …

Je la vois se rapprocher de moi et par simple réflexe d’autoprotection, je fais un pas en arrière. Elle montre sa bourse. Je suis soulagée. Au moins, elle a quelques pièces à dépenser. C’est plutôt prometteur finalement. Elle devient légèrement plus intéressante et je décide de prendre considération de son histoire qu'elle déballe d’un trait. Celle-ci n’est que trop ordinaire : une histoire de poison, un mec à empoisonné et un raté. Elle me tend l’ingrédient que j’attrape. Je me dirige vers le comptoir pendant qu’elle continue son récit. J’ouvre le paquet et avec une pince à épiler, attrape quelques cristaux du supposé poison. Je place une loupe sous mon œil et détaille le poison. « A première vue, il s’agit bien d’arsenic ... » je commence avec une voix que j’espère des plus professionnelles. Je suis tellement fière de moi de pouvoir réussir à me faire passer pour plus expérimentée que je ne le suis réellement, que dans ma tête, je me vois faire une petite danse de la joie sur le son des cors et sous un flot de confettis. Mais à l’extérieur, rien ne paraît, à part peut-être un sourire un coin. « Il me faudrait quelques jours pour pouvoir l’étudier plus précisément … mais j’ai tout de même quelques idées sur le fait que votre empoisonnement n’ait pas fonctionné. » Je m’arrête là afin de faire durer le suspens, puis je reprends : « Selon mes connaissances, tuer quelqu’un à l’arsenic est assez aisé en effet, par, il vaut mieux donner à la personne à tuer une dose plutôt conséquente … Certaines personnes ne peuvent qu’être faiblement intoxiquer avec des faibles doses. Des fois, cela n’occasionne qu’une petite toux sans conséquences. Et puis, si votre … comment avez-vous dit déjà ? Sadique de merde, c’est bien cela ? Et bien s’il est suffisamment intelligent, il a pu facilement s’immuniser aux effets de l’arsenic. C’est un poison assez courant. Il n’est pas très difficile d’en trouver … et à très très faible dose, il ne peut provoquer qu’une petite gêne intestinale … S’il en a pris pendant plusieurs jours, il est possible qu’un dose plus forte – voire même mortelle habituellement – ne lui fera rien. … Sans parler que l’arsenic que vous avez acheté, et peut-être de mauvaise qualité et bien trop oxydé pour agir convenablement ... » Je finis là mon interlude commercial. Je remets les cristaux dans le petit paquet et regarde la sorcière. Bizarrement je suis curieuse. Pourquoi une fille comme elle voudrait tuer un homme de façon aussi cachée ? Qu’avait donc pu lui faire cet homme ? Est-ce qu’il méritait vraiment de mourir ? Ou est-ce que tout ceci n’était qu’un caprice ? Évidemment je n’avais rien à dire … Je n’étais qu’une apprentie, juste là pour lui vendre un ou deux produits. Je ne pouvais rien faire pour lui éviter de tuer … Ce n’était clairement pas mon rôle. « Généralement, nous ne vendons que des simples poisons irritants … c’est rare que nous les vendions pour tuer. » C’était faux, tout n’était que dissimulation ici. Les gens venaient avec une liste de personne à blesser et nous leur donnions les poisons ou décoctions les plus adaptées. Nous leur donnions les quantités à utiliser pour simplement déranger les personnes ciblées, et de façon habile nous arrivions à leur faire comprendre quel dosage à administrer pour que cela leur soit fatal. Le tout était de faire cela en évitant que les conséquences retombent sur la boutique et sur Monsieur Gaston. « Je peux donc vous proposer certains ingrédients qui pourraient vous intéresser, comme les feuilles de Pleural qui sont très efficaces pour déshydrater une personne, alors imaginez si vous en infusez une soupe avec trois feuilles ? Et puis, il a l’écorce de Faucile Rouge : vous en saupoudrez légèrement au-dessus d'une salade et cela permet à l’individu d’avoir de belles hallucinations, mais j’imagine que ce produit est un peu trop cher … Ah, peut-être de la sève de Bouleau à pois. C’est un produit importé de chez les Alfars. Je pense que selon la corpulence de votre … détracteur, comme vous dîtes, trois gouttes devraient suffire à lui irriter les voies respiratoires, et faîtes attention à vos mains lorsque vous verserez le liquide, si vous en recevez plus de huit gouttes, c’est terriblement mortel ! » J’espère que le message est passé. Je ne peux qu’attendre sa décision pour la suite. J’espère que j’arriverai à conclure cette vente. Monsieur Gaston sera content … et donc je ne pourrais qu’être contente également.

« Les Terres du Lac Bleu sont en réalité assez facile d’accès pour tous. » je lui réponds. D’où vient-elle pour ne pas savoir ce genre de chose ? Je l’étudie d’un air intrigué en continuant : « Si vous ne faîtes pas de désordres outre mesure, les magiciens sont assez accueillants … Trop même, selon mon avis ! Il y a des bateaux qui partent de la côte pour se rendre sur le Continent Naturel. Sur le port d’arrivée, vous trouverez des transports apprêtés pour vous emmener chez les Magiciens ... » Je ne connais pas la raison de son souhait de se rendre chez les Mages Blancs … Est-ce qu’elle souhaite rejoindre leurs  rangs ? Deviendrait-elle une Magicienne ? Dois-je alors la laisser partir ? « Mais, si vous décidez de tuer votre sadique, vous aurez peu de chance de devenir une Mage blanche ... » Je ne sais pas pourquoi j’ai dit cela. Qu’est-ce qu’il m’a pris ? Voilà que, non seulement je faisais en sorte de prévenir un meurtre … mais en plus, je donnais des conseils pour qu’elle devienne une maudite Magicienne à allure bienveillante. Je m’écœure moi-même.
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Jeu 05 Déc 2019, 15:12

Je lui avais présenté le bout de poison que j’avais pu conserver précieusement. La jeune femme valida que c’était bien de l’arsenic que j’avais utilisé. La commerçante m’expliqua le comment du pourquoi mon empoisonnement n’avait pas fonctionné sur mon tortionnaire. Il fallait mettre une bonne grosse dose dans le repas, pour que cela fonctionne aussitôt. Il était vrai que je n’avais pas mis une grande quantité d’arsenic dans la soupe. Elle me confirma qu’une petite dose de ce poison pouvait lui donner un mal de ventre, mais rien de plus qui pourrait le tuer instantanément. Mince ! J’aurais dû me renseigner sur l’utilisation de ce poison, avec une personne compétente sur le marché, au lieu de faire confiance à un marchand itinérant. Maintenant, l’arsenic ne m’était plus utile, car même en grande quantité, il ne pourrait pas ressentir les effets. Donc, mon plan tombait fortement à l’eau. Il fallait que je trouve une autre solution pour que je puisse partir de cette maison de malheur, afin de rejoindre Lagherta. Cette parcelle de terre était la solution pour moi, de survivre, de libre ma vie quand je le voulais et de peut-être retrouver ma famille. Puis, je revins à la réalité pour entendre la suite de la conversation.

La jeune femme me proposa d’autres solutions pour aller plus vite. Elle me recommanda de nouveaux poisons afin d’obtenir ce que je voulais vraiment… Cependant, elle n’avait jamais vendu quelque chose pouvant tuer un individu. « Hum, je dois vous avouer que je ne suis pas une bonne sorcière, enfin, je ne connais pas bien encore les différents poisons et autres éléments. Mais, je pense que je vais vous prendre de la sève de Bouleau à pois. Ce sera pour lui une mort lente et douloureuse. Oui, d’accord, je ferai attention à bien me laver les mains lorsque j’aurais utilisé cette sève. Par contre, je dois mettre une grande quantité pour qu’il ne puisse plus respirer ? Parce que je n’ai pas envie de commettre encore une erreur… » Oh que oui, je n’avais pas le droit à plusieurs chances de tuer cet homme. Déjà qu’il n’avait pas remarqué que j’essayais de l’empoisonner avec de l’arsenic depuis quelques jours, alors il ne fallait pas qu’il sache que j’avais pour objectif de le tuer. Mais comment pouvais-je savoir qu’il ne savait rien de tout cela ? Est-ce qu’il n’avait pas fouillé ma chambre pendant que je sortais chercher de l’eau claire et des racines comestibles ? Ne faisait-il pas semblant de ne rien savoir sur mon plan ? Oh mon dieu ! Je croisais les doigts pour qu’il n’ait pas trouvé le parchemin de la parcelle de terre à Lagherta ! S’il avait le malheur de trouver ce certificat et cette lettre, la mort n’allait pas tarder à venir me cueillir, même si j’étais encore bien jeune.

Je déglutis avant de reprendre la conversation avec un air moins confiant soudainement : « Combien dois-je vous donner pour avoir un peu de sève ? Avez-vous d’autres préconisation à me donner ? L’irritation des bronches serait-elle suffisante pour qu’il ne puisse plus respirer et donc mourir ? Je veux être absolument sûr que cela marche, cette fois-ci… Ma vie en dépendant, croyez-moi ! » ai-je dit avec une tête sombre, comme si j’étais arrivée au point de non-retour. Je ne devais pas moisir dans ce territoire, j’avais besoin de connaître la vérité sur mon kidnapping ainsi que sur ma famille, ce qu’elle était devenue… Cependant, au fond de moi, je savais très bien qu’il m’avait lâchement abandonné à mon sort, sans jamais essayer de me chercher dans le monde. Ils n’avaient que faire de moi. J’aurais pensé que Syrianne, elle, aurait essayé de faire quelque chose, mais rien. « Concernant les Terres du Lac Bleu, je ne veux pas devenir un mage blanc. Je suis bien trop Sali les mains et j’aurais eu trop de pensées sombres pour être une magicienne. Cet homme horrible dont je t’ai parlé, il m’a fait subir des sévices physiques comme sexuelle. Je suis sale, mais dans un autre sens, je n’ai pas envie de devenir immaculée de blanc. Cela ne me correspond plus désormais. »

Je lui fis un sourire dépité pour essayer d’effacer tout cela de mon esprit. « Je veux juste savoir quelque chose, rien de plus. Mais merci pour les renseignements, ils me seront bien utiles pour l’avenir. » J’acquiesçais de la tête doucement, avant de m’approcher au comptoir pour payer mon due. « Sinon, j’aurais besoin de votre avis. Qu’est que vous aurez fait à ma place pour tuer une personne discrètement sans que personne ne vienne poser des questions ? Je n’ai pas peur de tuer une personne, mais j’aimerais bien faire cela correctement et sans avoir de retour de bâton. »

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