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 [Événement] - La rentrée des associations

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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Mitsu
Dim 17 Mar 2019, 20:25

La rentrée des associations




Un sourire satisfait s’afficha sur le visage de Sam. La jeune fille replaça son uniforme correctement et se dirigea vers les portes menant au parc. Le parc – parlons-en – était noir de monde. Depuis quelques jours, son accès avait été interdit aux étudiants qui n’appartenaient pas aux associations. Les autres, faisaient des pieds et des mains pour rendre leur stand merveilleux. Aucun, néanmoins, n’égalait celui consacré au Puffball. Éclatants, imposants, les joueurs semblaient être de ceux qui réussiraient toujours dans la vie, entourés de Puff-Puff gueurles et de multiples trophées. L’adolescente sourit à l’un des garçons – les joueurs de Puffball étaient toujours populaires – qui lui rendit au centuple – elle aussi l’était – avant de plonger une clef dans la serrure. Derrière les battants, elle savait parfaitement que des dizaines d’étudiants attendaient. Chacun souhaitait faire partie d’au moins une association, d’un groupe. C’était une chose bénéfique, déjà pour se faire des amis mais également pour rehausser légèrement le niveau de ses notes. C’était peu, bien sûr, mais au regard des exigences de certaines universités, un centième de point pouvait faire toute la différence. Sam balaya ses cheveux afin que ses imposantes couettes roses se retrouvent entièrement sur son dos. Une fois que ce fut fait, elle ouvrit la porte sans pour autant laisser les autres étudiants passer. Elle s’éclaircit la gorge. « Bonjour à tous. Je suis honorée de vous accueillir dans le parc pour la rentrée des associations. J’espère que le travail et dévouement de chacun vous plaira et que vous trouverez votre bonheur parmi nos nombreuses propositions. Bonne journée. ». C’était concis mais clair. Elle s’écarta, laissant le soin aux premiers élèves d’ouvrir les portes davantage.

Le ballet des associations commença alors. Certains s’approchaient sans aucune hésitation, d’autres, plus timides, regardaient simplement de loin. Cela étant, se trouver dans le parc à ce moment précis signifiait ne pouvoir rester tranquille bien longtemps. « Nous, on fait des déguisements ! ». « Ohé ! Viens avec nous chez les amis des chèvres ! ». Les sportifs se faisaient un malin plaisir à faire des démonstrations de force, d’agilité, multipliant les prouesses. Plus loin, le stand des adeptes de la potion semblait sur le point d’exploser. La chorale de Basphel animait la journée, soutenue par les deux orchestres principaux. En réalité, les deux orchestres étaient particulièrement en froid. L’un d’eux, adepte de la tradition, refusait d’utiliser la magie pour produire de la musique. L’autre ne l’entendait pas de cette oreille et, de ce fait, créait de nouveaux sons totalement déjantés en utilisant des pouvoirs plus ou moins douteux. « Tu veux devenir le maître du monde ? Alors rejoins notre groupe de jeu de rôle… » soufflait un élève à l’oreille d’un autre. « Club de fabrication de bonbons ! » criait une Basphelienne depuis un stand aux milliers de couleurs.

Soudain, un être ailé fendit l’air ! Un membre de l’association des voyages célestes. Il y avait, d’ailleurs, tout un tas de groupes qui proposaient de partir en voyage, que ce soit juste pour une randonnée ou pour un voyage plus long, compris dans un cycle d’étude. Certains échanges, avec des écoles ouvertes, étaient également parfois possibles. « Venez rejoindre le club de tricot ! ». « Si vous vous sentez l’âme d’un futur stratège, venez chez nous ! ». « Hamsters, chats, chiens, rejoignez-nous afin de vous occuper des animaux de Basphel ! ». Plus loin, le ballet des Puff-Puff Gueurles commença. Des étudiants et étudiantes en costume commencèrent à faire des pirouettes, scandant très fort l’hymne de l’école et de chaque département. La compétition de Puffball allait bientôt reprendre et il fallait de nouveaux joueurs pour remplacer ceux qui avaient terminé leurs études. « Bureau des organisateurs de bals ! ». Le fameux bureau était particulièrement connu. Il organisait toutes les soirées dansantes de Basphel, sous les conseils avisés de Sam qui validait le plus souvent chacune de leurs excentricités. « Association d’assistance aux étudiants en situation de handicap ! Parce que les études doivent être accessibles à tous ! ». Certains groupes étaient ouverts à tous, d’autres étaient bien plus restrictifs, en fonction des habiletés de chacun. L’un d’eux étaient constitué exclusivement d’étudiants du Charbon, un groupe qui n’inspirait pas vraiment confiance. Ils ne criaient pas ce qu’ils faisaient mais fixaient les autres étudiants d’un air mauvais. « Si vous aussi vous avez toujours souhaité incarner les Grands de ce monde, rejoignez notre club de théâtre !!! ». « Théâtre d’improvisation ! ». « Association d’écritures ! ». « Club de billes ! ». « ONU, organisation des nageurs unijambistes ! » cria un étudiant du département du Charbon afin de se moquer d’un autre qui scandait « ONU ! » à tout va sans préciser de quoi il s’agissait au juste. « Association de magie expérimentale ! ». « Club de technologie ! ». « Organisation pour la diversité ! ». « Club des futurs Souverains ! ». « Majorettes ! Venez jouer du bâton ! ». Ça n’en finissait pas, sur des thèmes divers et variés, plus ou moins sérieux, plus ou moins exclusifs à Basphel. Les étudiants pouvaient, après tout, créer leur propre association, à condition d’être au minimum trois.

Chez les professeurs, quelques bruits couraient également. Certains pensaient que le temps était venu de fonder leur propre association, une sorte de bureau où ils pourraient se réunir pour organiser des activités extra-scolaires ensemble. Après tout, ce serait l’occasion de se rencontrer et d’échanger.

908 mots


Explications


Coucou =)

Voici un petit rp pour Basphel. J'ai décidé que je l'adresserais à la fois aux élèves et aux professeurs =)

Pour les élèves : Concrètement, c'est un peu à vous de jouer. J'ai parlé de pas mal de possibilités mais vous pouvez aussi très bien créer un groupe associatif sur le thème que vous souhaitez. Je suis en train de regarder parce que j'aimerais assez que Basphel dispose d'un sous-forum dans lequel je pourrais mettre un peu de la documentation pour les joueurs (genre les associations, les événements, parler de Basphel et donner des éléments de BG vu que c'est un lieu hors race/empire mais qu'il a vocation à se développer pas mal quand même). M'enfin bref, comme je disais, c'est la rentrée des associations et chacune d'entre elles vous font des démonstrations de leur talent. L'objectif, clairement, est d'attirer les élèves dans leur rang donc ça peut parfois ressembler à du comportement sectaire (8D aiiiiiee confiiiiaaaannnceeee 8D /sbaf). Sam' est l'élève en charge de l'organisation des événements : PNJ - je vous la montre puisque je parle d'elle xD

Pour les professeurs : J'ai un peu parler de votre cas mais, en gros, ce serait pas mal que vous créiez un bureau  pour les profs, une sorte de commité d'entreprise un peu qui pourrait permettre à vos personnages d'obtenir pas mal d'avantages un peu partout sur les Terres du Yin et du Yang histoire de se faire des petits weekend tranquillou en mode jacuzzi/hammam 8D /sbaf Du coup voilà, à vous d'initier des choses si vous voulez ! On peut même mettre un PNJ directeur de bureau (ou un PJ si jamais quelqu'un veut se lancer et organiser ensuite des petits rps ici et là pour les professeurs ^^).

Vous avez jusqu'au 30 juin 2019, 23h59 pour poster ^^

Gains


Pour 900 mots > 1 point de spécialité au choix OU 6 points de rp + le certificat de membre d'une association de votre choix pour les élèves.
OU
Pour 1200 mots > 1 compagnon élève à Basphel ou futur professeur + le certificat de membre d'une association de votre choix pour les élèves.

Si jamais, les professeurs, vous réussissez à vous organiser, je vous donnerai un certificat de membre du bureau 8D (vous pourrez même avoir une salle rien que pour vous 8D).

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Sól
~ Réprouvé ~ Niveau II ~

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Sól
Sam 23 Mar 2019, 09:42

« Les chasseurs de trolls ! » cria Claer à plein poumons, essayant de recouvrir le brouhaha autour d'elle sans grand succès. « Rejoignez les chasseurs de trolls ! » continua-t-elle tout en avançant au travers de la foule. C'était difficile de se repérer au milieu de tous ces gens, encore plus lorsque l'on était aussi petit qu'elle ne l'était.  Comparés à elle, les cinquième années et plus avaient l'air de géants près à l'engloutir. Certains lui lançaient des regards mauvais lorsqu'elle passait à côté de leur stand tout en scandant le nom de son association, comme s'ils craignaient qu'elle ne puisse leur voler de nouveaux membres... « Chasseurs de troooolls ! » Deux élèves se retournèrent face à elle en l'entendant hurler aussi près d'eux. Prenant cela comme un signe d'intérêt, la magicienne s'arrêta à leur hauteur pour les observer. Il s'agissait de deux élèves du département de la craie, des premières années avec qui elle avait déjà eut cours et dont elle savait avec certitude qu'ils n'appartenaient encore à aucun club. « Devenir chasseur de trolls, ça vous intéresse ? » demanda-t-elle avec enthousiasme à ses deux camarades. « Euh... » « Des trolls ? Mais ça existe pas, les trolls, si ? » « Bah bien sûr que ça existe ! Moi, j'en ai déjà combattu plein ! » Les deux Volatiles échangèrent un regard, comme s'ils essayaient d'évaluer si leur interlocutrice avait totalement perdue la tête ou non. « Et... Qu'est ce que vous en faites, des trolls, une fois que vous les avez trouvé ? » « On les ligote. Avec de la corde ! » s'exclama la blonde tout en montrant l'équipement qu'elle avait prit soin d'emporter avec elle. « Et après ça ? » insista le garçon. Claer l'observa pendant quelques secondes, réfléchissant à une réponse. Elle ne sembla pas en trouver, ou tout du moins aucune qui fut convenable car elle se contenta de changer de sujet. « Tenez, vous pouvez prendre une brochure. » La fillette leur tendit le parchemin que elle et ses camarades du club avaient dessiné à la main. Un travail fastidieux dans lequel elles avaient mis toute leur énergie depuis plusieurs jours. On y voyait clairement un troll, toutes dents dehors, semblant prêt à attaquer. Sous sa tête, une corde et une baguette magique se croisaient, l'équipement de base de tout chasseur de troll se respectant. Le titre Chasseur de trolls était inscrit en haut, en lettre capitales multicolores. « Si vous allez au stand de mes copines, elles vous donneront un badge d'adhérent ! Vous avez-vu, il est trop cool non ? » demanda la Malléable tout en pointant du doigt son béret où elle avait accroché son propre pins. « Et vous êtes beaucoup de membre, dans ce club ? » Claer secoua la tête. « Non, malheureusement. On est que que quatre. C'est un tout nouveau club, c'est pour ça que l'on a besoin de recruter de nouveaux membres... » Claer sourit à ses camarades. « Bon, je dois continuer à distribuer des brochures. A tout à l'heure. » dit-elle tout en secouant la main pour les saluer.

La blonde continua à avancer au milieu des élèves pendant un moment, distribuant les parchemins à ceux qui avaient le malheur de croiser son regard. « Le club de bille ! » Claer s'arrêta, tournant la tête vers l'inconnu qui avait crié plus vite qu'elle. Captant son regard, l'adolescent s'approcha d'elle et tendit sa main. Lorsqu'il l'ouvrit, trois billes luisirent. « Tu veux faire une partie contre moi, pour essayer ? » proposa-t-il. La plus jeune sembla hésiter quelques secondes. « Hum... Je dois distribuer des affiches aux gens pour que l'on vienne voir notre stand... Le notre est un peu à l'écart... » expliqua-t-elle. « Hum... Si tu joues contre moi, alors j'irai à ton stand, avec des amis. » La Risva s'interrogea quelques secondes avant de céder. « Hum, dans ce cas, je veux bien. Tu m'expliques les règles ? » « C'est simple, il y a une ligne des billes, là bas. Nous, on en a trois chacun, que l'on va lancer chacun notre tour. Si l'on touche une des billes au centre, on a le droit de la récupérer et de tirer avec, mais si on vise mal et qu'elle ne touche aucune autre bille, alors on l'a perdu... Le premier à ne plus avoir de bille perd. » Claer hocha la tête. « D'accord. A qui de commencer ? » « Honneur aux invités ! » La magicienne s'allongea, ventre au sol, et attrapa sa première munition. Fermant l’œil gauche, elle visa l'une des billes au centre. Elle la toucha du premier coup. « Eh, mais c'est que t'es douée ! Tu es sûre de pas vouloir intégrer le club ? » Claer leva son regard sur le garçon qui s'était allongé à ses côtés. « Non. C'est juste la chance du débutant. » expliqua-t-elle. « C'est à ton tour, maintenant. » Les deux élèves continuèrent à jouer ainsi pendant plusieurs minutes, jusqu'à ce que, finalement, le brun n'ait plus rien à lancer. « Il semblerait que j'ai perdu... » « Oui. » se contenta de répondre la blonde. « Maintenant, je dois retourner distribuer des affiches. Mais c'était très amusant. » « Si jamais un jour tu t'ennuis, n'hésites pas à passer faire un tour. On a une salle rien que pour nous ! » « D'accord, j'y penserai. » « Bon, et moi, comme promis, je passerai à ton stand. Où est-ce qu'il est ? » « Un peu par là-bas, sur la droite. Tu verras, on distribue des broches. Elles sont très jolies. » Avec un sourire, ravie d'avoir pu trouver un potentiel nouveau membre, Claer se replongea à nouveau dans la foule.

« Chasseurs de trolls ! »

961 mots
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Dim 24 Mar 2019, 13:37


Mavis sourit, observant la marée de gens qui venaient tout juste de pénétrer dans la salle. C'était l'une de ses journées préférées, l'ouverture des clubs. En cette journée bondée, il fallait tout faire pour attirer l'attention des élèves qui cherchaient un endroit pour pratiquer leur passion et pouvoir rencontrer des gens qui comme eux partageaient cette passion. Celle de Mavis, celle qu'elle essayait de partager était facilement reconnaissable et surtout complètement étalé sur la table. Une large affiche avait été installée, suspendue au-dessus de la tête de la demoiselle qui s'activait tranquillement à faire ce qu'elle aimait le plus. Les lettres étaient multicolores et très visibles sur le fond noir du carton qui donnait presque l'impression qui flotte dans les airs, mais avec un peu d'attention, on pouvait remarquer les fines cordes presque transparentes qui le retenaient. Sur le carton flottant, était dessinée une large balle de laine rose, où des aiguilles à tricotées brunes étaient piquées dedans. En son centre, ou le papier qui était censé retenir la laine en place était dessiné dans les couleurs de l'arc-en-ciel, Club de Tricot. Tout autour, il y avait des mots d'encouragement ou encore des trucs intéressants d'écrire pour inviter les gens à venir voir le stand.  

Sur l'un des côtés de ladite table, il y avait plusieurs patrons faits à la main, des livres sûrs comment tricoter, différentes aiguilles ont tricoté ainsi que différentes laines de couleurs. De l'autre côté, il y avait plusieurs exemples, comme les traditionnelles mitaines, tuque, bas de laine et foulard. Un large piqué qui allait sur un lit, des cardigans écharpes sous différentes formes, grandeurs et couleurs. Il y avait également des peluches, telles qu'un petit cochon rose avec des ailes, des marionnettes pour les doigts et les mains. Toutefois, ce qui semblait le plus revenir, était des pulls de laines avec des motifs plus que douteux. Toujours souriante, Mavis était assise derrière sa table bien remplie tout en continuant à tricoter quelque chose. “Hého, oui toi là avec le chandail vert et bleu. Il ne faut pas être timide, aller approche-toi. Je t'ai vu reluquer, la table, vient y jeter un coup d'œil !” Très timide, le jeune homme, à moins que ce soit une demoiselle aux cheveux courts, finit par s'approcher. Mavis met de côté son travail et se lève, attrapant l'un des dépliants qui se trouvent sur la table. Elle le lui tend doucement. “Nous accueillons même les nouveaux, offrons des cours de pratique après les cours et le soir, si tu en veux plus. Si tu es intéressé, nous fessons parfois des ventes les vendredis de nos tricots et l'argent est mis dans le pot commun pour racheter du matériel de tricot ou encore nous payer des activités ou des sorties.” Lui explique-t-elle avec un ton aimable et enjoué. “Et si je n'ai pas beaucoup de temps ?” “Nous demandons au moins une journée semaine, mais en même temps, si tu rejoins un club, c'est que tu as un peu de temps libre.”

Elle-même, portait l'une de ses propres créations, un veston noir long sans manches et avec plusieurs poches pour y glisser ses choses sans être obligée de trainer une sacoche. “Vous avez un style en particulier ?” “Le club est pas mal ouvert à tous les styles, même si j'ai une préférence pour les pulls, tout est accepté. Comme ma mère dit souvent, pas de jaloux comme ceci.” Termine-t-elle la main gauche sur la hanche et le doigt de la main droite pointer vers le haut. ”Pour un nouveau qui vous rejoint plus tard, qu'est-ce que vous faites ?” Demande le jeune homme incertain. “On fait, des rencontres entre nous pour nous permettre à mieux nous connaître, comme ceci même quelqu'un qui est nouveau est bien accueilli et rapidement mit à l'aise.” Le rassure-t-elle rapidement. “Si tu veux essayer avant de donner ton nom, j'ai préparé quelques petits kits pour débutants, tu veux essayer quoi ? Une paire de bas, un long foulard, ou encore une simple tuque ? Ou des mitaines ?” Commence-t-elle en tirant de sous la table un large panier en osier. À l'intérieur, se trouvaient plusieurs petits ensembles colorés. Une feuille de papier était enroulée avec le kit complet, donnant des instructions très claires sur le modèle à suivre. Il ou elle, semble finie par jeter son dévolu sur un foulard aux tons turquoise. Toutefois, pendant qu'il attrape le kit de pratique, une nouvelle hésitation vient se dessiner sur son visage. “Dite... Pour ce qui est des... Vous savez préjuger... Ou encore des moqueries...” “Tu sais, quel que soit le club que tu prendras, il y aura toujours quelqu'un pour chialer ou rire de toi. Il y aura toujours des jaloux, mais sache qu'avec nous, quel que soit le domaine que tu voudras étudier, personne ne rira de toi dans le but de te faire mal. Regarde-moi, je suis étudiante en Criminologie et je vise le travail de traqueuse de criminels et j'adore plus que tout faire des pulls avec des motifs.” Termine-t-elle avec un grand sourire.  

Il reste silencieux un instant, avant de hocher la tête. “Je vais essayer ceci à la maison et si j'aime ceci, je prendrais contact avec toi.” Toutes les informations sur l'emplacement de notre local sont sur la carte que je t'ai donnée et sue, qu'il n'y a pas de “mauvais” moment pour rejoindre un club, quel qu'il soit. Alors, ne sois pas timide.” Il la remercie avant de quitter pour aller visiter. Pendant qu'elle passe de l'autre côté de la table, les mains sur les hanches, elle l'observe quelques secondes supplémentaires avant de commencer à faire de la publicité à son tour. “Le club de tricot, venez voir nos activités. “  


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Dim 24 Mar 2019, 15:32



La rentrée des associations
[Rosabelle]


« Tu te sens de courir nu à travers le parc toi ? Alors qu’il y a plein de monde et de professeurs ? » « Tu avais promis Mika ! Tu avais accepté le défi ! » Rosabelle croisait les bras sur sa poitrine naissante. « Ouais… Je sais mais… » « Fallait le dire dès le début que t’étais pas cap ! » Son ami prit une mine boudeuse. « Eh ! » Rouspéta-t-il. « Je vais le faire ton défi à la con ! Mais pas là tout de suite. J’ai pas envie de me faire tuer non plus par les profs ou par les surveillants ! » La déchue levait les yeux au ciel, exaspérée. « Bien ! Mais tarde pas trop non plus. J’ai beau être ton amie, je ne me dérangerais pas pour dire aux autres que tu es une mauviette. » Elle plantait ses yeux d’or dans ceux de son ami. Un sourire taquin naissait au coin de sa bouche. « " Mika, la mauviette ! " Je t’appellerais ! » L’intéressé soupirait et sortit de sa cachette. Il donna sans ménagement un coup sur le rideau épais qui dissimulait encore la fille de bonne famille. « Aie ! » chuchota-t-elle en sortant de derrière le rideau. « Bon. Moi, je file ! J’ai rendez-vous avec Kaliopée. » « Cette sainte-nitouche de l’Etain ?! » s’offusqua la blonde. Un grand sourire étira les lèvres de son ami. « Tu es trop jeune pour que je t’explique ! » ria-t-il en s’éloignant. Rosabelle fit demi-tour et avança vers le lieu où se déroulait le grand évènement de la journée. En marchant, son sourire en coin ne se dissipa pas. Elle avait beau être quatre ans plus jeunes que Mika, elle comprenait aisément. Alors que le brouhaha des discussions envahissait son ouï, elle se disait qu’elle devait peut-être prendre du recul avec ces choses-là. Ces dernières la travaillaient déjà trop pour son âge. Et pourtant… Ce monde d’adulte l’intéressait déjà.

« Tu es venue rejoindre un club ? » Les boucles d’or de la déchue giflèrent l’air quand elle tourna la tête vers la voix. « Ne voudrais-tu pas rejoindre le club d’écriture ? » continua l’adolescente de cinquième année. « Une chose aussi mignonne que toi devrait pouvoir nous écrire des récits charmants. Bien sûr, on te formera à toute sorte de genre d’écriture. Ça peut t’être très utile pour tes cours. » Le sourire de Rosabelle s’accentua. L’adolescente en charge du stand, avec d’autres de ses camarades, pensait avoir recruté la jeune fille. Pourtant le sourire de la déchue devint en un instant très hautain. « Non. Mes écrits te ferraient rougir. Et puis je n’ai pour le rien du mon envie de continuer à écrire après les cours. Très peu pour moi ! » Rosabelle commençait à partir avant de s’arrêter de nouveau pour regarder l’adolescente beaucoup plus vieille qu’elle. « Un conseil : Tu ferais mieux de t’intéresser au monde réel au lieu d’avoir la tête plongée dans tes écrits. Ça te permettrait de mieux choisir les potentielles victimes de ton club minable. » Elle s’éloignait ensuite rapidement, non sans avoir tiré la langue à l’adolescente. Elle n’avait pas envie de recevoir les retours de bâtons. Aussi, elle fila se perdre dans la foule.

« Club de tricot ! Club de tricot ! » scandait un élève avec ferveur. Rosabelle s’approcha du stand tout en restant à une distance convenable. Elle ne voulait pas attirer l’attention d’un élève et se faire accaparer dans une conversation. C’était d’ailleurs ce qui était arrivé à un garçon au chandail vert et bleu. Elle avait eu de la chance. Elle était juste à ses côtés. Prenant une mine innocente, le déchue observait les nombreuses créations tout en écoutant les échanges du garçon et de la fille qui lui parlait. Rapidement exaspérée par la timidité du jeune homme, elle soupira bruyamment pour se faire entendre. Cependant, le brouhaha de la foule étouffa le bruit de son souffle. Rose croisait les bras en continuant de regarder les œuvres du stand. Elle était assez intéressée par ce club malgré l’exaspération qui semblait pour le moment l’accaparer. En effet, la déchue avait une passion secrète pour le tricot. Ou du moins pour le tricotage de pulls aux motifs plus que douteux. Pourtant, elle ne se voyait pas faire cela après les cours. La finalité de son passe-temps n’était pas de la faire tricoter jusqu’à l’épuisement pour finir par vendre ses œuvres. Au contraire, son loisir devait rester secret pour qu’elle puisse continuer ses farces en toute impunité. En effet, elle adorait livrer en cachette un de ses pulls mal tricotés mais pourtant si explicites à un membre du département de la Craie. Ils étaient si prudes et elle magnifiait le moment où elle les voyait rougir quand ils découvraient leur cadeau, signé par un admirateur secret. Le visage de Rosabelle s’étirait dans un large sourire à cette pensée. Le club de tricot ne pouvait rien faire pour elle. La déchue en était certaine. Elle s’éloigna donc rapidement avant que la jeune fille –presque femme- du stand ne jette son dévolu sur une autre cible.

Ses jambes la portèrent là où elle devait rejoindre une amie. « La voilà enfin ! Tu t’es perdue en chemin ? » S’exclamait une jolie brune en tenue de Puff-Puff Gueurles. « Au contraire ! Je me faisais désirer ! » La brune ébouriffa la chevelure de la déchue qui rouspéta. Les Puff-Puff Gueurles qui n’étaient pas loin rirent en cœur. « Vous avez vu ? C’est la p’tite Rose dont je vous parlais ! » clamait l’amie de la concernée. « Ah oui ? Vu comment tu en parlais je la voyais encore plus petite que cela ! » Rosabelle levait les yeux au ciel, non sans avoir le sourire aux lèvres. « Alors, tu t’es décidée ? Tu viens nous rejoindre ? » Rosabelle hochait la tête vivement. « Je viens prendre la relève pour laisser partir les plus vieux. » compléta-t-elle en appuyant son regard sur son amie. Celle-ci était en fin d’étude. « T’en manque pas une toi ! » Elle lui ébouriffa une nouvelle fois les cheveux. « Tu vas te plaire ici. Ça va défouler le petit démon que tu as en toi ! Et puis, on est assez soudée ! Bon… C’est vrai qu’il y a parfois des rivalités mais, ça, il y en a partout. Ça te ferra les pieds pour le monde extérieur. » Rosabelle fit une moue compréhensive. « Crois-moi ! Mes parents sont des orgueilleux. Je suis déjà habituée. » « Haha ! C’est vrai ! J’avais oublié. Bah écoute, bienven… » « Amanda ! La pause est finie. » La brune hocha la tête. « J’arrive ! » Elle accordait un clin d’œil à la déchue pour aller danser et scander à la gloire de l’école, de la compétition de Puffball, des joueurs et de leur club. De son côté, Rosabelle fixait les courbes des acrobates avec intérêt. Elle était bientôt captivée par le mouvement de leur bassin et par la coordination de leur muscle.

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Lun 08 Avr 2019, 16:06


Il fallait que cela tombe aujourd’hui ! Évidemment !

Caleb souhaitait seulement se rendre au parc pour passer un peu de temps seul, et essayer de calmer ses nerfs échaudés. Il avait complètement oublié que cette journée était le début de la rentrée des associations. Ainsi, le parc était bondé. Et Caleb détestait quand le parc était rempli de monde. Surtout pour un but sans intérêt. Durant toutes ces années à Basphel, il n’avait pas compris cette curiosité pour les clubs associatifs. Selon Caleb, il y avait tellement à faire dans la vie que de s’imposer à passer du temps à faire une activité définie. Même si cela rajoutait quelques bonnes notes. Il s’en fichait des bonnes notes ! alors de clubs ? Et il avait du mal à comprendre pourquoi les autres n’étaient pas de son avis. Même, certains de ses amis s’étaient empressés de se rendre devant les portes. C’était bien l’une des premières fois qu’ils avaient été en avance pour quelque chose … Oui, décidément, il ne comprenait pas cet engouement.

Maintenant qu’il était sur place, il se disait qu’il pouvait peut-être trouver un petit coin sympathique pour s’isoler. Après tout, le parc était son endroit préféré avant toute cette mascarade ! Et puis, s’il tombait sur ses amis, il pourrait peut-être les aider à se remettre sur le droit chemin – à force de secouage de cocotiers, bien sûr !  

Au bout de quelques secondes, il regrettait déjà sa décision. Il passa devant un stand qui défendait les bienfaits du tricot, et agacé, Caleb attrapa une grosse boule de coton qui y entreposée. Il s’éloigna plus loin et entreprit de déchirer la boule en deux parties, qu’il enfourna dans chacune de ses oreilles. Il n’en pouvait plus de tout ce bruit ! Avec son coton, il entendait un vague brouhaha, mais il n’était plus gêné par les appels incessants de ses camarades pour venir s’approcher des stands. C’était déjà ça.

Il continua alors de marcher doucement, les mains dans les poches en pensant à tout, sauf aux clubs. Il repensa à sa rencontre avec sa mentor. Il n’avait plus eu de nouvelles depuis lors, mais cela ne l’inquiétait plus. Il avait compris qu’il ne devait pas se soucier de Pandore, elle était suffisamment folle pour se sortir – d’une façon, certes, invraisemblable, mais à vrai dire, seul le résultat comptait ! - d’éventuels mauvais pas. Il devrait peut-être lui envoyer une lettre. Juste pour savoir si tout allait bien.

Il trébucha sur une petite première année, le sourire aux lèvres, et une corde à la main. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’elle lui disait, et il n’en avait que faire ! Il ne prit même pas l’affiche qu’elle lui tendait et continua son chemin. Il regardait tout autour. Cela allait être plus compliqué qu’il ne le pensait de trouver un coin solitaire. Il passa devant les Puff-Puffs Gueurles qui étaient entrain de s’entraîner et faire passer des sélections. Il faillit éclater de rire lorsqu’il vit une des filles se faire lancer dans les airs tellement haut qu’elle finit son parcours, accrochée dans les branches de l’arbre situé quelques mètres plus loin. Il tourna la tête de l’autre côté quand il vit du coin de l’œil, un groupe d’une dizaines d’étudiants arriver à petites foulées, en-dessous de l’arbre. Ils se placèrent alors en rond en dessous de la future Puff-Puff et tirèrent une grande toile blanche. Caleb supposa que le groupe scandait le prénom de l’étudiante pour qu’elle saute sur le drap. Cependant, au loin, Caleb voyait les autres Puff-Puffs qui faisaient des grands gestes pour qu’elle n’accepte pas de faire le grand saut. Caleb était presque persuadé que la toile présentait des trous et qu’elle ne serait pas très solide pour retenir le poids d’une personne … Selon Caleb, le groupe venu secourir l’étudiante était soit le club de farces ou peut-être le club de clownerie …

Il se désintéressa de la situation, lorsqu’il vit une fille aux cheveux roses accourir vers le groupe. Il n’aurait su dire si elle était affolée ou en colère. Quoiqu’il en soit, il retourna à sa recherche d'un coin tranquille. Il était presque déçu de n'être pas encore tombé sur un des ses amis. Il se disait que Niles allait sûrement s’inscrire à un club de dessins, alors que Luther serait peut-être plus intéressé par un club de gestion de monde. Ce n’était que des suppositions, mais il pensait bien connaître ses amis.

Il passa devant un stand qui attira son regard. Il ne payait pas de mine, mais tous les dessins d’enfants qui y été accrochés étaient suffisamment colorés pour égayer le stand. Il se dit que si c’était un club de dessins, les dessins accrochés faisaient une bien mauvaise publicité ! Les personnes dessinées étaient des ronds dont les bras et jambes étaient représentés sous forme de longs bâtonnets souvent inégaux.

Soudain, une grande fille rousse à tâches de rousseurs sortie de sous la table qui servait d’étal pour d’autres dessins et affiches. Elle commença à parler à Caleb. Ce dernier poussa un long soupir avant de retirer le coton de ses oreilles. « Quoi ?!? » demanda Caleb. « Ah, pardon ! J’avais pas vu. Tu devrais aller voir un docteur tu sais ? C’est pas normal d’avoir du coton qui pousse dans les oreilles ! Laisses moi deviner ! Tu es allé au club de fabrication de boissons colorées. Ils t’ont fait boire un truc bizarre et voilà que tu as du coton dans les oreilles maintenant ! Pff, il s’est passé la même chose pour moi l’année dernière … à part que c’était pas du coton mais des brindilles sous les aisselles. J’ai mis plus d’un mois à m’en débarrasser ! Même maintenant, j’ai peur quand je m’assoie dans l’herbe ! Je les déteste, les gens du club de boissons colorées ! Mais heureusement, tu t’es arrêté à mon stand ! C’est le club des orphelins ! Enfin, on n’est pas tous orphelins. Sébastien pense qu’on devrait changer le nom de l’association, mais moi j’aime bien. Et donc, on est des étudiants qui allons, certaines jours, dans les orphelinats de la ville, pour passer du temps avec les enfants. C’est vraiment enrichissant. Et ils ont tellement de talent, tu trouves pas ? » termina-t-elle en lui mettant un des dessins sous le nez. « Tu veux adhérer ? Avec toi, on sera six ! »

Caleb ne savait pas s’il devait sourire ou prendre le dessin et le lui faire avaler. Il décida finalement, de signer la feuille que la rouquine lui tendait. « Félicitation ! Te voilà adhérent du club des orphelins ! Bon, première réunion annuelle demain, juste avant le dîner ! Ça va être cool ! »

Plus tard, en faisant demi-tour, Caleb commençait à regretter d’avoir été pris par la compassion et d’avoir intégré le club. Il prit la décision, qu’au pire il n’irait pas à la réunion annuelle, ni aux suivantes.

Perdu dans ses pensées, il ne se rendit pas compte qu’on le suivait depuis quelques minutes déjà. Soudain, plusieurs bras l’assaillirent et le forcèrent à enfiler une cagoule noire. Ainsi, aveugle et immobilisé, il ne put que se laisser guider par ses geôliers ...
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Ven 12 Avr 2019, 19:25


Crédits : House of Prophecy par Chris Ostrowski

C’est l’histoire d’un jeune étudiant, et du groupe qui, avec le temps, avait fini par se former autour de lui. Des gens étranges, pour la plupart, mais aussi des personnes dans la norme qui, par un heureux — ou malheureux — hasard, finirent elles aussi coincées avec Otoris Dantilleul.

« T’étais où, Mangue ? On t’a cherché partout ! » Luzinker semblait inquiet. Les rumeurs disaient qu’il était amoureux de sa camarade déchue. « Oh, moi ? Je piquais un somme, c’est tout. »« T’es vraiment une Paresseuse ! »« Non, c’est faux ! Je suis une Gourmande, comme mes parents ! C’est pour ça qu’ils m’ont appelée Mangue, d’ailleurs. Ils savaient que je représenterais bien leur pêché. »« Ouai ouai, je te vois pas souvent être gourmande, par contre tu fais jamais rien ! »« Tu comprends pas, je lutte juste très bien contre le péché ! » Les deux enfants se chamaillaient souvent, sur ce sujet. Tout le monde savait que Mangue ne pouvait être que Paresseuse, mais elle ne l’assumait pas encore. Ils avaient fini par faire de ce déni une blague, et parodiaient parfois la déchue en expliquant ô combien elle ne pouvait être de la Paresse.

Certains membres du groupe parlaient beaucoup plus qu’à l’accoutumée. Il faut dire qu’Otoris avait enfin arrêté d’en placer une chaque fois que quelqu’un d’autre cherchait à se faire entendre. Le garçon devenait anormalement silencieux et boudeur, alors qu’il était habituellement un meneur. Personne n’avait osé lui demander ce qui l’avait perturbé, de peur qu’il se remette à produire des discours de quelques centaines d’heures. Le magicien ne tiendrait plus longtemps, et irait bientôt exploser, que les autres le veuillent ou non. Il prit un verre d’eau et, avant de le porter à sa gorge, décida de percer l’abcès.

« Non, mais vous vous en rendez compte ? Une association de chasseurs de trolls ! C’est tout bonnement honteux ! Sauvage ! Cruel ! Violent ! Je n’ai plus d’autres synonymes, mais vous comprenez, quoi. Est-ce qu’ils savent au moins que les trolls pourraient très bien être conscients ? Faire preuve de culture ? D’empathie ? Et les bébés trolls, hein, vous en faites quoi ? Ah ça oui, pour tuer les gros trucs moches, ils sont bons, mais quand c’est mignon, ils laissent et les assassinent des années après. C’est de l’élevage, ni plus ni moins, alors que les trolls sont à des lieues des animaux ! Que dis-je, même s’ils en étaient, ce serait cruel ! Alors je vous vois venir, certes je n’ai jamais rencontré de trolls et je ne peux les juger, tout ça tout ça… mais c’est pour ça qu’il faut faire preuve de précaution ! C’est affreux, cruel et… je l’ai déjà dit, ça, non ? Enfin bref, je trouve ça affligeant et j’ai donc décidé de chercher une association étudiante de protection animale quand vous n’étiez pas là. La seule que j’ai trouvée contenait Mimosa Laperle, et puisque cette fille-là est détestable, j’ai décidé que nous créerions notre propre association à cet effet. Mais puisque les démarches de création étaient compliquées, j’ai décidé de nous inscrire à un autre club et nous pourrions militer là-bas tout en partageant une passion commune. J’ai donc réfléchi, pris le problème dans tous les sens, écrit le nom des associations sur un petit papier, fais tournoyer le papier, tiré un papier un hasard, tiré à nouveau puisque j’étais tombé sur le club d’échec, re-re-tiré, et enfin la révélation m’est venue : nous pourrions faire partie du club de tricot ! J’imaginerais un slogan du genre… tricotins associés ! Enfin bref, vous voyez quoi. D’ailleurs ton chandail gris est superbe, Mangue ! Donc, je disais : associations des fans de tricots associés. Club de tricot, pour faire court. J’ai découvert qu’on était nombreux à aimer ce noble art, puisque quelqu’un en avait créé un ! Au début, ils ne me voulaient pas trop à cause de ce que j’avais dit la journée où j’ai reçu la visite divine, mais bon, j’ai réussi à les convaincre de nous faire entrer ! Puisque je savais que vous diriez oui, je vous ai inscrit aussi. J’espère que ça vous va ! » Otoris arrêta sa tirade d’un seul coup, interrompu par sa gorge sèche. La surface de l’eau avait oscillé pendant son discours, une gerbe réussissant à quitter le verre.

Le magicien ne prenait pas la peine d’observer les yeux livides de ses amis, plus préoccupé par la rage qui vivait en son sein. Quoi qu’on dise de sa manière de faire, il était indéniable que le disciple blanc était un être empathique et émotionnel, qui aimait réfléchir aux conséquences de ses actions. Petit, il détestait voir un fruit pourrir. Il imaginait un farfadet vivre en son sein, et être triste parce que personne ne le mangeait. Puis, Otoris s’était dit que, s’il n’était pas obligé de se sustenter pour survivre, il ne le ferait pas. Il voulait la Vie, et abhorrait l’idée de faire du mal sans le savoir.

« Salut Kant ! Salut Mirena ! Vous voulez rentrer au club de tricot ? » Déjà recruteur en herbe, Otoris essayait d’aborder les gens qu’il connaissait de nom en les impliquant personnellement. La rhétorique était l’un des seuls cours qu’il comprenait et adorait. « Vous verrez, c’est beaucoup plus que du tricot ! »« Mais… on ne sait pas tricoter. » dit la fille péniblement, tandis que son frère se cachait derrière elle. « Ce n’est pas grave, on t’apprendra ! »« Je… je peux y réfléchir ? »« Oui, pas de soucis, j’inscris ton nom et tu iras nous voir ! Si tu veux demain je peux vous faire visiter la salle de club… » Otoris lui-même ne l’avait jamais vue, pour être devenu membre il y a moins d’une heure. En fait, il ne savait pas s’il y en avait une, de salle réservée. Probablement que non. Ce n’était pas grave. Il ferait tout le nécessaire pour qu’ils soient dans ce club. « Alors, ça vous va ? »« Euh… oui, pas de soucis. » Les deux enfants s’échappèrent aussi discrètement que possible de la conversation, entre deux rires gênés. Ce n’était pas grave. Otoris avait leurs noms, et les harcèlerait autant de fois qu’il le faudrait pour obtenir leur inscription.

Une fois cette affaire conclue, le magicien se tourna en direction de ses amis. « Bon, du coup on peut savoir ce qu’il se passe, là ? »« Il nous a inscrits au club de tricot… youpi. » « Sois plus enjouée, Mangue ! Je vous promets que ça sera superbe. »« Comme la fois où toi et Émilie avez testé une potion sur nous ? » « Alors ça non, ça n’a rien à voir ! Vous n’aviez clairement pas respecté nos consignes ! »« Les consignes d’Émilie, plutôt. Toi, tu n’as rien fait ! »« Faux ! J’ai mesuré les ingrédients ! »« Tu as quand même trouvé un moyen de mettre deux fois plus de champignons de balivurs que prévu… »« J’ai doublé toutes les doses ! Je voulais une potion efficace, moi. »« Tellement efficace qu’on a fini à l’infirmerie ! »« La professeur nous a laissés faire, donc c’était pas dangereux ! »

Le débat continua ainsi pendant quelques minutes, avant qu’ils ne laissent la victoire au magicien par dépit. Au final, même s’il était une sorte de moulin à parole incorrigible et têtu comme un réprouvé, le groupe avait fini par apprécier Otoris. Parfois, ils se sentaient écœurés de lui, et trouvaient un moyen de s’enfuir pour obtenir un peu de solitude. Seulement, il fallait bien avouer que sans le garçon pour réunir tout le monde, traquer les fuyards, créer de la conversation — même s’il en occupait la moitié, et essayer de resserrer les liens des étudiants par tous les moyens, le groupe n’en serait pas un.


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Mitsu
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Mitsu
Jeu 18 Avr 2019, 09:56

[Événement] - La rentrée des associations  Ioiy
La rentrée des associations


« Qui êtes-vous ? ». Nyarlathotep avala sa salive. Devait-il réellement protéger et accompagner cette enfant ? Accompagner ne serait sans doute pas difficile – et encore – mais… la protéger ? Le simple fait de la voir devant lui, à le fixer de la sorte, lui donnait envie de rebrousser chemin et de s’enfuir en courant. Il passa sa main derrière son crâne et se mit à se gratter le cuir chevelu d’une façon presque malaisante. « Vous avez oublié votre nom ? » ajouta-t-elle d’un ton qu’il ne fût pas sûr de bien interpréter. S’inquiétait-elle ou bien était-ce une marque d’impatience ? Une remarque destinée à le pousser dans le précipice vers lequel il se dirigeait déjà tout seul depuis qu’il avait été mis à son contact ? « Ny… Nyarlathotep Taiji. ». « C’est un bien long nom pour vous. ». Là encore, elle l’avait dit d’une façon ambiguë. Était-ce une simple remarque sur la longueur – certes manifeste – de son prénom, ou une volonté de lui signaler qu’un moins que rien tel que lui aurait plutôt mérité un prénom plus court, insignifiant ? « Je suis là pour vous… eh bien vous accompagner. ». « Vous allez me suivre ? ». Il eut de nouveau une étrange impression, comme si la question, dans sa bouche, était une critique à son encontre, l’affirmation qu’il n’était pas forcément dans l’ordre des choses qu’un adulte inconnu se mette à courir après une fillette. Allait-on le prendre pour un enleveur ou un violeur ? Il commençait à paniquer, n’ayant pas la présence d’esprit de se dire que la progéniture des riches et des grands disposait souvent de gardiens. « Oui… ». « Bonne chance, alors. » murmura-t-elle doucement avant de disparaître dans un sourire amusé. Nyarlathotep fit plusieurs fois le tour de lui-même, comme un chien à la recherche de son jouet. Il ne comprenait pas, vraiment ; il ne comprenait pas pourquoi est-ce qu’il avait été choisi pour cette mission. Seulement, il devait bien avouer que se rétracter maintenant lui faisait au moins aussi peur que la présence de cette gamine. Celui qui l’avait recruté avait ce même je-ne-sais-quoi de perturbant qui laissait facilement présager qu’un refus était inenvisageable. À présent qu’il l’avait perdu, il devait la retrouver.

Anya marchait entre les élèves. Elle s’était habituée à ce qu’on lui jette quelques regards en biais. Certains restaient pantois devant elle, d’autres exprimaient des pensées et idées qui n’étaient que des croyances, non un savoir. Les préjugés avaient leur place, même à Basphel. Les élèves, pourtant normalement intelligents, semblaient incapables de raisonner, cédant à la facilité des rumeurs et du rejet pour ce qui était différent. Elle ne cillait plus vraiment, ce qui ne voulait pas dire qu’elle ne ressentait rien. Elle pleurait, souvent. Cependant, il lui semblait, petit à petit, arriver, elle-aussi, à profiter de la présence de quelques têtes amicales, des gens qu’elle pouvait côtoyer et à qui il était possible de confier ses rêves. Membre du Charbon, elle ne se promenait cependant pas en groupe. Son tempérament sélectif n’incitait pas les autres à être tendres à son égard. En cours, elle s’ennuyait tellement qu’elle faisait autre chose, se rebellant dès que les professeurs lui faisaient une remarque. Peu de temps auparavant, elle avait décrété d’un ton insolent « Je suis certaine que n’importe quel élève ferait bien mieux que vous. ». L’enseignant lui avait rétorqué que si elle se croyait si cultivée et pédagogue, elle n’avait qu’à prendre sa place. « Bien. ». La pédagogie n’était pas son fort. Elle ne comprenait pas que les autres élèves ne saisissent pas des choses qu’elle jugeait pourtant simples. Elle ne comprenait pas non plus qu’ils ne s’émeuvent pas lorsqu’elle racontait la perte d’une relique aussi ancienne que les Terres du Yin et du Yang lors d’une guerre. Pour eux, ce n’était qu’un fait historique, un objet sans valeur qui pouvait être reconstruit. Pour elle, c’était bien plus que cela. Cependant, la chose certaine c’est qu’elle possédait un savoir immense, une connaissance dont elle-même doutait sincèrement de la provenance. Peut-être que son accident avait créé quelque chose, ou effacé certains de ses souvenirs. Néanmoins, elle avait vite remarqué qu’il lui suffisait d’ouvrir un livre et de le lire en diagonal, sans en détailler chaque mot, pour le connaître par cœur. Le plus dur n’était pas d’engranger. Le plus dur était de ne pas s’émouvoir. C’était cela qui lui prenait du temps : les sentiments que ses lectures créaient la paralysaient parfois des heures durant, pour le meilleur comme pour le pire. Quelque part, au fond de son esprit, elle était convaincue de pouvoir les effacer, de les enfermer dans un endroit, dans une cave mentale. Elle n’avait pas essayé, pour l’instant, comme si ce fait lui porterait préjudice. Ce serait sans doute une libération mais la liberté a toujours un prix, n’est-ce pas ?

Elle s’arrêta devant un stand, telle une malédiction qui vient frapper à la porte d’une chaumière. La fille qui, jusqu’ici, essayait d’attirer du monde, devint silencieuse. « Je rejoins votre association. » fit Anya, affirmation qui ne laissait aucune place à une réponse négative. « D’accord… Tiens si tu veux, une brochure explicative. ». Elle lui tendit un parchemin magique qui disparut une fois que la Déchue s’en désintéressa. « Quand est-ce qu’est prévu le prochain voyage ? Et où est-ce ? ». Elle voulait rapidement sortir de Basphel, à vrai dire. « Très bientôt. ». La jeune fille prit un peu plus d’assurance, parlant d’un sujet qu’elle connaissait très bien. Elle ne fixait cependant pas Anya dans les yeux, la regardant un poil au-dessus de la tête ; une technique que l’on apprenait afin de vaincre l’anxiété de parler en public. « Nous allons à Aeden, l’île principal. Nous ne resterons que quelques jours. L’objectif est de faire un exposé sur la situation politique de l’archipel. Après… comme tu es nouvelle, peut-être que tu pré… ». « Non, je viendrais. Merci. ». Elle sourit pour la première fois depuis l’échange, un sourire qui se répercuta rapidement sur son interlocutrice qui, une fois la petite fille partie, fut troublée durant le reste de la journée.

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Kitoe
~ Démon ~ Niveau II ~

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Kitoe
Ven 19 Avr 2019, 19:53

Faust979 mots
La rentrée des associations
-FAUSTINE !

Faust leva les yeux au ciel et inspira profondément. Comme à son habitude, il ne se retourna pas. A Basphel, il avait vite appris qu’il ne fallait pas se retourner pour répondre à un con. Déjà, parce qu’à quoi bon se fatiguer à répondre à un con quand ceux-ci finissaient généralement par venir à lui, mais aussi et surtout parce que sans ça, il aurait fini à l’infirmerie, pris par des vertiges abominables. Heureusement, son incroyable intelligence l’avait sauvé de cette fatalité – la vérité était qu’il attrapait le tournis au bout de deux interpellations parce qu’il était ce qu’on appelait communément un faible.

-Faustine, j’ai trouvé un club qui te plairait à coup sûr !

Comme prévu, Jared arriva à son niveau, essoufflé. Faust ne lui lança pas le moindre regard. Il se contentait de marcher entre les stands et d’y jeter un rapide coup d’œil.

-Ah oui ? Finit-il par dire, histoire que l’autre le lâche plus vite.

-Ouais, viens voir !

Son camarade le prit fermement par le bras. Faust voulut se débattre, mais Jared était clairement plus costaud que lui. A vrai dire, Faust n’aimait pas trop qu’on le touche. Ça lui donnait l’impression de perdre le contrôle, et pour le coup, il se sentait se rabaisser au niveau intellectuel de son interlocuteur. Jared lui fit faire demi-tour et ils se faufilèrent dans la foule d’étudiants. Il était assez impressionnant de constater la diversité monumentale d’associations qu’abritait Basphel. A moins d’être asocial, ou alors agoraphobe au point de ne pas pouvoir aller s’inscrire, il était à peu près impossible de ne pas trouver son bonheur entre les amateurs d’art, de bouffe, de lecture, d’objets anciens, d’animaux, de timbres, d’ananas, de promenades, de Puffball, de botanique, de physionomie, de psychologie, d’histoire, de meubles, de truelles, ou encore de cryptozoologie. Et encore, ils venaient tout juste de passer devant le club de communication réduite et le club de solitude.

-Le voilà ! S’écria l’autre bâtard.

Faust se redressa, mais la foule l’empêchait de voir quoi que ce fut. Il fallait dire, il ne faisait aucun réel effort pour y remédier. Après tout, peu importait le domaine dont traitait cette association, Faust ne voulait pas donner raison à son camarade. Ça aurait été bien trop humiliant.

-Bah pousse les gens, idiot ! Incita celui qui était toujours un bâtard à ses yeux.

-Club de tricot !

-Ha ! Voilà ! Qu’est-ce que je te disais, c’est parfait pour toi, non ?

Jared jubilait, particulièrement fier de sa trouvaille. Il scrutait le visage de son camarade pour en soutirer une réaction. Faust détourna le regard. Il ne voulait pas qu’il lise de l’intérêt dans ses yeux. En fait, il espérait pouvoir lui mentir pour qu’il le laisse tranquille à jamais.

-La ferme, Jaredine. Non, ça ne m’intéresse pas. Dégage.

-T’es sûr ? Moi je t’y vois bien, et tricoter des p’tits gants trop mi-…

-C’est ridicule. Dégage, je te dis.

Jared ricana, tourna un peu autour de lui, puis finit par le laisser tranquille. Faust soupira. P*tain, il avait vu juste, cet enfoiré. Un club de tricot. L’idée le tentait, mais il craignait de devoir se taper des remarques supplémentaires de la part de Jared ainsi que des autres élèves de Charbon à longueur de journée. Le Démon hésita, puis s’éloigna du stand. Il y jetterait un œil plus tard. En attendant, il allait faire un tour, histoire de perdre Jared une bonne fois pour toutes et de faire comme si ça ne l’intéressait vraiment pas. Bien sûr, il avait eu la bonne idée de porter l’une de ses créations aujourd’hui… En ce jour, il se sentait un peu trahi par son propre pull, ce qui était tout bonnement stupide.

*

Lorsque Faust voulut retrouver le club de tricot, il réalisa qu’il s’était perdu. Il cracha un juron et enfonça ses mains dans ses poches. Boh, et puis tant pis. C’était pas comme s’il savait pas déjà tricoter. Il avait pas besoin d’amis pour partager sa passion avec lui, ni pour lui apprendre. Et il pourrait fièrement annoncer à Jared qu’il n’y était pas – d’ici là, il trouverait une cachette tout seul pour s’afférer à la confection de ses œuvres. Et il n’aurait pas à traîner avec des fillettes – parce que oui, il avait beau vouloir éradiquer tous les clichés qui tournaient autour du tricot, ils étaient malgré tout ancrés dans son esprit. Bref, au final, tricoter dans son coin, c’était pas plus mal.

-Club de tricot ! Tu viens pour t’inscrire ?

Faust cligna des yeux, réalisant que ça ne faisait pas moins de cinq minutes qu’il admirait des écharpes tricotées couleur rose bonbon. Il considéra la fille qui venait de lui parler avec une voix fluette et un sourire forcé. Sans le vouloir, il avait retrouvé le stand. Les plans qu’il venait de confectionner tout ce temps s’envolèrent et le Démon ne cacha pas sa déception. Ah, le Destin…

-Euh, ouais… Balbutia-t-il.

-Fantastique ! Ton nom, c’est… ?

-Faust… Slyther. S-L-Y-T-H-E-R.

-… Y-T-H-E-R… C’est bon, t’es inscrit ! A présent, tu es officiellement membre du club de tricot ! Félicitation, et bienvenue ! Hé, je voulais te demander, c’est toi qui as fait ce pull ?

-Euh, ouais, pourquoi ? Au final, il ne voulait pas savoir pourquoi. Mais c’était trop tard.

-Ouah ! C’est cool, tu te débrouilles bien ! Le dessin est… particulier, et puis tu as raté ta manche droite, mais c’est bien, pour un débutant.

Faust baissa les yeux. Comment ça, un débutant ? Comment ça, une manche ratée ? Elle avait vraiment du culot, pour quelqu’un qui avait le mauvais goût d’avoir des taches de rousseur. Elle pouvait s’estimer heureuse qu’il n’ait pas le même tempérament que sa mère. Le cas échéant, il lui aurait déjà fait part de sa répartie et elle serait en train de se tricoter un mouchoir.



Bijin
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Stanislav Dementiæ
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◈ Âme(s) Soeur(s) : Aggripina, la seule, l'unique.
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Stanislav Dementiæ
Sam 11 Mai 2019, 20:11

Maestorm s'avança timidement devant le stand de Puffball, s'arrêtant néanmoins à une distance raisonnable pour ne pas attirer l'attention. Devant lui, plusieurs garçons et quelques filles faisaient la queue pour pouvoir discuter avec les joueurs de l'équipe. L'enfant se mordit les lèvres. Il était tellement nerveux que son ventre le tiraillait. « Peut-être que je n'aurait pas dû venir... » murmura-t-il tout bas, dirigeant son menton vers son épaule gauche. « Peut-être que je ferait mieux de retourner au club de magie expérimentale ou bien... Ou bien ce club pour les handicapés. Ils pourraient m'aider et là bas, au moins, je pourrait être utile... » Le garçon sentit ses jambes trembler un peu plus, se demandant s'il n'était pas sur le point de tomber : il avait l'impression que ses os avaient été remplacés par du coton. « Et puis quoi encore ?! » Son Lumia était assis sur son épaule, les jambes pendant dans le vide. Perché là, il braqua son regard sur le visage apeuré de son protéger. « Intégrer l'équipe de Puffball, c'est ton rêve depuis que tu es ici ! Alors il est hors de question que tu y renonces et que tu rejoignes un autre club juste par dépit. Si jamais un autre t'intéresse, tu n'auras qu'à aller t'y inscrire mais seulement après avoir parlé avec ces garçons ! » Somnus se redressa sur son perchoir et alla s'accrocher à une mèche de cheveux de l'Orisha. « Et si je n'arrive pas à leur parler correctement ? Il y a trop de gens ici et je ne peux pas me contrôler... Et si je répond quelque chose à côté de la plaque ? Et si- » Le brun s'arrêta subitement, baissant la tête pour observer ses souliers qui avaient soudainement l'air passionnants. Un autre garçon, un peu plus âgé que lui, l'observait bizarrement. C'est souvent ce qu'il arrivait lorsqu'il discutait avec son ami de petite taille... Sourd, il ne servait à rien que Somnus essaye de parler à voix haute. Maestorm se contentait de lire ses pensées. Mais le contraire n'était pas vrai et le petit était obligé de communiquer à voix haute, donnant l'impression de parler tout seul. Le Liddell sentit ses joues brûler tandis qu'il devinait encore le regard de son camarade sur lui. « Mae, il faut vraiment que tu te calmes... Tu sais bien comment ça marche, on a déjà fait ça des centaines de fois ! Comment est-ce que tu fais en cours ? Hein ? Et bien là, c'est la même chose : tu n'auras qu'à lire dans mes pensées, pendant que j'écouterai ce que les autres te répondent. » « Mais... Et s'ils ne me comprennent pas ? S'ils trouvent que je parle bizarrement et qu'ils ne veulent pas de moi à cause de ça ? » Depuis toujours, le brun avait eut des soucis d'élocution dû à son handicap, et cela le complexait énormément. Malgré les cours qu'il avait prit pour essayer de parler correctement, il lui arrivait encore de balbutier au point que ses interlocuteurs ne le comprennent pas. Le Lumia, qui avait escaladé la chevelure de son protégé pour s'installer sur son crâne, soupira. « S'ils s'arrêtent à cela, c'est que ces idiots ne te méritent pas. Ne te fait pas de souci pour ça, d'accord ? Je suis là pour t'aider. »

A quelques mètres d'eux, le groupe de Puff-Puff Gueurles commença à danser. Les yeux emplis d'étoiles, Maestorm les observa, se levant sur la pointe des pieds pour pouvoir les voir malgré l'idiot qui s'était campé devant lui. Les Puff-puff gueurles... elles étaient connues pour regrouper les plus jolies filles de toute l'école. Certaines rumeurs circulaient sur le fait que seuls les joueurs de Puffball pouvaient espérer sortir avec l'une d'elle, un privilège réservé aux garçons populaires... Ses yeux suivant le déhanché des demoiselles, il se laissa aller à imaginer pouvoir attirer l'attention de l'une de ces filles... Aussitôt, une grimace traversa son visage. Aucune chance. Même s'il parvenait à intégrer l'équipe -et ce n'était pas gagné d'avance-, il doutait que l'une de ces filles lui apporte suffisamment d'importance pour daigner lui parler. Alors imaginer sortir avec elle... C'était encore plus irréaliste.

« Alors, tu serais intéresser pour faire partie de l'équipe ? » Maestorm sursauta lorsqu'il comprit que la question lui était adressée. « Euh... Je... Euh... » Le garçon se contenta d'acquiescer. Le garçon face à lui sourit gentiment. « Tu sais jouer correctement ? » demanda-t-il, un air encourageant sur le visage. L'Orisha se mordilla la lèvre avec acharnement, sa langue semblant soudainement coupée. Sa gorge était tellement nouée qu'il doutait de pouvoir produire quoi que ce soit d'autre qu'un gargouillis étrange. Toujours perché sur le sommet de son crane, Somnus lui asséna un coup de pied pour le secouer. « Eh ! Réveille-toi un peu ! Arrête de faire ton timide, voyons ! Il est venu te parler de lui-même, alors c'est le moment ! C'est ta chance ! Pas question que tu la gâches en te refermant sur toi même ! Fais lui voir de quoi tu es capable ! » Pendant un instant, l'élève pensa que son confident faisait référence à une démonstration réelle, physique. Or, il n'y avait pas suffisamment de matériel et d'espace pour que le plus jeune puisse faire ses preuves. Il lui fallut quelques secondes avant de comprendre que le petit pouce faisait allusion à son don de communication, celui qu'il utilisait d'ordinaire pour parler... Maestorm tendit la main vers son aîné qui, surpris, l'observa un instant sans bouger. Un peu méfiant, il finit néanmoins par la serrer. Aussitôt, son esprit fut empli de souvenirs, ceux du petit à qui il s'était adressé. Quelque peu troublé, le sportif papillonna des yeux. « Oh euh... Je prends donc ça pour un oui... » Le rouquin continua de dévisager le deuxième année qui ne disait pas grand chose. « Qu'est ce que c'était que ça, à l'instant ? » questionna-t-il. Le Liddell fit un signe en direction de ses oreilles puis de sa bouche avant de miment une croix avec ses indexes, quelque peu résolu. « Oh ! Je vois... » Le plus grand sembla quelque peu gêné de comprendre le problème de son cadet. « Et... Tu crois que ça ne va pas déranger, pour pouvoir jouer sur le terrain ? » Le brun fronça les sourcils avant de secouer la tête. A nouveau, il serra la main de son interlocuteur, lui envoyant cette fois ci l'image de Somnus, posté sur sa tête, qui lui fit un signe de salutation. Un peu béat, le plus âgé mima le signe de main que lui avait fait le petit être avant de se reconcentrer sur son futur coéquipier. « Bon, je ne sais pas ce que ça donnera mais si tu es vraiment intéresser, il y a une séance d'entrainement dans trois jours. Elles serviront de qualifications pour choisir les nouvelles recrues qui jouerons dans les prochains tournois. Si tu veux vraiment tenter ta chance, tu es le bienvenu, avec ton... ami. » Sans qu'il ne puisse se retenir, Maestorm sentit son visage envahit par un sourire incompressible.

Le cœur plus léger suite à l'issue de cette discussion, la jeune garçon se dirigea vers la foule qui avait continué d'observer la présentation des Puff-puff Gueurles. Il ne parvint néanmoins pas à voir grand chose et décida de continuer la tournée des stands, s'arrêtant devant celui de son amie Claer. Un visage de bienheureux toujours accroché au faciès, le brun salua la blonde qui lui demanda comment s'était passé sa visite près du stand de sport. Dès qu'il lui eut donné sa réponse positive, la magicienne posa ses prospectus au sol et, sous l'oeil inquiet de son camarade, commença à soulever sa veste d'écolière. En dessous, un pull tricoté bleu nuit avec le slogan "Go go Mae !" trônait au dessus d'une ball de Puffball. « Mon amie Amanda, du club de tricot, l'a fait spécialement pour toi ! » expliqua la mage blanche. « Je ne suis pas aussi douée que les puff-puff gueurles, mais moi aussi je connais des danses  d'encouragement ! » Pour illustrer son propos, Claer se mit en tête d'exécuter la danse de parade nuptiale des trolls des forêts.

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Merci Kyky  nastae
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Dim 30 Juin 2019, 18:31


L’adolescente déambulait dans la grande salle, comme la plupart de ses camarades. Tantôt elle suivait le mouvement de la foule, tantôt elle s’en éloignait pour observer les petites étales, qui pour certaines, sortaient du lot de la manière la plus étrange qui soit. Le brouhaha environnant ne dérangeait pas vraiment la magicienne, lui rappelant l’ambiance animée qu’elle retrouvait parfois sur les différents marchés citadins qu’elle avait pu visiter. Ces petites bâtisses qui abritaient les propriétaires des voix qui s’élevaient n’avaient pas été mises en place pour y exposer de la marchandise, qu’elle soit hors de prix ou bien plus abordable. Loin de là. L’objectif demeurait néanmoins sensiblement le même. Attirer le plus de monde possible. Tandis qu’Asra poursuivait tranquillement sa progression, elle aperçu sur le côté gauche de sa route une petite étale avec quelques vêtements et autres morceaux de tissus exposés. Il s’agissait du stand du club de tricot, sans nul doute. La jeune fille se remémorait alors les paroles de son ami, Otoris, qui l’avait prié, si l’on pouvait qualifier ses propos ainsi, de rejoindre cette fameuse association. Où était-il d’ailleurs, celui-là ? Elle n’avait pas encore croisé son chemin aujourd’hui. La magicienne ne s’était pas vraiment engagée à s’y inscrire, d’autant plus que sa curiosité la poussait à jeter un œil à chaque stand, afin de pouvoir porter son choix sur l’un de ces nombreux clubs sans douter de ce que celui-ci pourrait lui apporter.


Une voix, plus haute que les autres probablement, sortit soudainement Asra de ses pensées, malgré le vacarme qui régnait en ces lieux. Son regard se porta alors immédiatement sur la personne à qui elle semblait appartenir. Une jeune fille au teint pâle et aux cheveux tout aussi clairs parcourait également la salle, scandant le nom de l’association à laquelle elle devait sûrement appartenir. La magicienne la connaissait. Du moins, de vue. Il s’agissait de l’une de ses camarades de classe. Des trolls ? Voilà qui était curieux. Étrangement, plutôt que de remettre en question leur existence même, l’adolescente préférait encore se demander de quelle manière d’aussi jeunes élèves pouvaient chasser ces créatures ? Asra aurait eu tout le loisir de le lui demander si la jeune fille n’était pas déjà occupée avec d’autres élèves. Peu importe, elle pourrait toujours l’interroger plus tard. Pour l’heure, les autres stands attendaient impatiemment l’intérêt de leurs potentiels futurs membres. Littérature, animaux, théâtre, sport. La cité-école avait toutes sortes d’activités à offrir à ses élèves, si tant est qu’ils étaient intéressés. L’adolescente s’arrêta un court instant devant une petite étale où un élève tenait un lapin entre ses mains, tandis que les autres étaient dans un clapier à ses pieds.


« En quoi consiste ton club ? » Le garçon leva brusquement les yeux au son de la voix de son interlocutrice. « Oh… Nous nous occupons des animaux de l’école. On étudie leur biologie pour savoir comment les nourrir, les soigner s’ils sont malades ou blessés, puis parfois on les laisse gambader un peu dans le parc. » Il avait beau semblé être surpris par la présence de la jeune fille, l’adolescent ne tarda pas à reprendre contenance, offrant un grand sourire, que celle-ci lui rendait aussitôt. « Vous vous occupez que des lapins ou il y a d’autres animaux ? » - « Non, on en a d’autres, comme des oiseaux et d’autres rongeurs aussi, mais on ne pouvait pas tous les emmener ici, alors on a juste pris les lapins. » Son regard balaya la salle pour illustrer son propos. « Ah oui, c’est vrai que cela n’aurait pas été très pratique. » Le garçon acquiesça à nouveau en riant, avant de se lever pour lui tendre le petit animal qu’il tenait entre ses mains. « Tu veux le caresser ? Ils n’ont pas peur, ne t’en fais pas, ils ont l’habitude. » Un plus grand sourire étirait les lèvres de la jeune fille, tandis qu’elle entourait délicatement la petite boule de poils de ses deux mains. « Il est plus lourd que ce que je pensais. » - « C’est normal, c’est un adulte celui-là. On a aussi des plus jeunes, mais ils sont un peu plus peureux que les plus grands. On essaie encore de les habituer à notre contact. »


Asra parcourait le poil soyeux de l’animal du bout de ses doigts. « Tu es trop beau toi ! Quel âge as-tu ? » - « Il a trois ans, et en aura bientôt quatre. » La magicienne leva la tête pour croiser le regard de son interlocuteur, avant de lui remettre le lapin entre ses mains. « En effet, ce n’est vraiment plus un bébé. » Le garçon acquiesça d’un geste de la tête, avant de remettre l’animal dans son clapier. « Si tu veux en savoir plus, tu peux toujours venir à l’une de nos réunions, voir comment ça se passe, puis si ça t’intéresse, tu pourras intégrer le club. » - « Je veux bien assister à l’une de vos réunions oui, mais je ne sais pas encore si je veux vous rejoindre. Je préfère d’abord faire le tour des autres stands avant de me décider. » - « Aucun problème ! Tu sais où nous trouver. » L’adolescente salua son interlocuteur avant de s’éloigner de son étale, un léger sourire flottant sur ses lèvres. Elle avait encore beaucoup de temps devant elle, et elle n’avait que l’embarras du choix. Ses pas ne semblaient pas la mener vers une destination précise, tandis que la jeune fille réfléchissait à l’association qui pourrait ravir son cœur. Otoris lui avait bien parlé du club de tricot en des termes élogieux, mais qu’en savait-elle ? Avoir un deuxième avis pouvait s’avérer être une bonne idée, et puis, Asra n’avait rien à y perdre. Avec une destination en tête cette fois-ci, la magicienne avançait d’un pas décidé vers le stand de cette fameuse association.


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Dim 30 Juin 2019, 23:04




Holly ne savait plus où donner de la tête. Depuis que les portes menant au parc avaient été ouvertes, la jeune fille n'arrêtait pas de vadrouiller d'un stand à l'autre, de changer d'avis, de virevolter et de courir partout. Il y avait tellement de tables représentant tellement d'associations qu'elle n'arrivait pas à se décider. En fait, si elle s'écoutait, elle s'inscrirait à tous, deviendrait membre de tous les clubs possibles et inimaginables – il y en avait des tellement chouettes ! Le club des déplacements sur les mains, celui de cuisine – son préféré ! - celui de botanique, de chasse aux trolls ou encore d'équitation. Elle se mordillait les lèvres, se tordait les mains. Ces dernières étaient déjà remplies de  prospectus en tout genre, plus farfelus les uns que les autres, plus tape à l'oeil aussi pour attirer, enchanter, hypnotiser. Evidemment, il y avait certains groupes aussi qui donnaient froids dans le dos, avec leur activités occultes mais même ça, la rousse était prête à en faire partie, par curiosité … par gourmandise.

Hé ! Holly ! Par ici, vite !

La Déchue releva la tête et reconnue son amie Léna qui lui faisait de grands signes depuis l'une des autres extrémités du parc. La rousse n'était d'ailleurs pas la seule à s'être focalisée sur la gamine, celle-ci s'étant servie de la magie pour amplifier sa voix et ainsi, être sure et certaine de pouvoir se faire entendre malgré la distance qui les séparait. Fourrant tous les prospectus dans ses poches, en tassant un peu car il y en avait quand même beaucoup, elle se dépêcha de rejoindre sa partenaire de classe. Cette dernière portait fièrement sur sa tête un couvre-chef qui ne ressemblait pas à grand chose si ce n'était une masse informe de fourrure.

T'as vu ce que je viens d'avoir ? Il n'est pas trop cool !! J'ai trouvé un club qui fabrique des chapeaux et autres trucs à mettre sur la tête, avec tout ce qu'ils trouvent, dans toutes les matières et pour tout le monde. Je ne savais pas qu'il y avait cela ici mais je suis trop contente. En plus, leur cadeau d'admission, il est génial ! Tu peux en avoir un aussi si tu veux. Il te suffit juste de nous rejoindre.

Hol sourit. Cela ne l'étonnait absolument pas que son amie trouve son nouveau vêtement « trop cool » comme elle disait. Elle avait une attirance un peu bizarre pour tout ce qui se mettait sur la tête. Il fallait dire aussi qu'elle avait un caractère plus qu'excentrique. Les deux jeunes filles étaient faites pour s'entendre, aussi bavardes et volubiles l'une que l'autre.

C'est gentil mais j'ai pas encore fait mon choix en fait. Il y a tellement de stand et d'association. Tu as fait tout le tour avant de choisir ? Et si tu en trouvais un autre qui te plaisait mieux ? J'ai entendu des élèves parler d'un groupe spécialisé dans les imitations. J'en ai croisé d'autres qui se vantaient de faire à présent parti des acrobates aériens et d'autres encore des dompteur d'animaux. Puis bien sur, y'a le club de cuisine et celui de pâtisserie et celui de sculpture culinaire … Comment tu veux que je fasse mon choix, il y en a tellement.

Léna éclata de rire. Elle s'était doutée que la Gourmande serait indécise ou plutôt, qu'elle aurait tellement de choix à sa portée qu'elle n'arriverait pas à se décider. Il lui suffisait de jeter un coup d'oeil aux poches pleines de son pantalon pour comprendre dans quel état était son amie. Ces dernières débordaient de prospectus en tout genre, un pour chaque stand s'étant trouvé sur son chemin jusqu'à présent. Quelque chose lui disait que si elle laissait Holly toute seule plus longtemps, cette dernière finirait par s'inscrire à toutes les activités ou presque. Il fallait la sauver de cette situation avant que cela ne devienne une catastrophe et qu'elle ne puisse plus s'en sortir par la suite. Léna entraîna donc la rousse un peu à l'écart et la fit s'asseoir sur un banc avant de s'y installer aussi.

D'accord. Sors tous les fascicules que tu as. On va faire le tri. Je vais t'aider à choisir avant tu nous fasses une syncope, étouffée sous une montagne de prospectus.

Elles rigolèrent en imaginant la situation tandis que la Corvus vidait ses poches.

J'ai pas encore eu le temps de tous les faire. Peut être que l'on devrait commencer par faire tout le tour avant de faire le tri, non ? Ca serait tellement dommage d'en rater un trop bien.

Ecoute Hol, tu sais que je t'adore mais tu veux vraiment qu'on aille de nouveau se plonger au milieu de toute cette foule, avec cette chaleur ? Tu vas nous faire mourir ! Si on fait ça, tu auras ma mort sur la conscience.

D'accord d'accord, j'ai compris. … Hé mais qu'est ce que tu fais ? ! Pas lui, non … Et lui non plus !

Pendant qu'elles discutaient toutes les deux, Léna avait déjà commencé à faire le tri dans toute la paperasse qu'avait prise la Déchue. Holly tentait de rattraper les feuilles que l'autre jetait.

Non mais franchement, Hol ! Le club des manipulateurs de petites cuillères ? Ou encore celui de l'analyse des odeurs de pets – beurk ! ?! Soit un peu sérieuse ! Pourquoi tu te t'inscris pas dans une association culinaire, n'importe laquelle ? Elles sont faites pour toi non ?

Holly se mordillait les lèvres en regardant tous les papiers et notamment le tas de ceux détruits qui augmentait.

Je voulais changer un peu … Manger, je le fais tout le temps !

Comme si cela te dérangeait … Aller, faut que tu choisisses et que tu ailles les voir.

Léna avait étendu devant elles les papiers concernant tout ce qui se rapprochait de près ou de loin à la nourriture. Les yeux de la rousse allait d'un prospectus à l'autre, n'arrivant pas à faire son choix. Finalement, elle pointa le doigt sur l'un d'entre eux.

Celui-là.

Le jardinage ? Bon choix ! Maintenant go, on va t'inscrire !

Et elles partirent toutes les deux au milieu de la foule.

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[Événement] - La rentrée des associations

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