Catégorie de quête : XXXII. Autre -> RP Dirigé
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Intrigue/Objectif : Votre personnage reçoit un parchemin lui indiquant quelques instructions. De nombreux commerçants ont disparu en mer, sur différents bateaux. On lui indique le dernier emplacement du navire qui transportait des marchandises concernant la Coupe des Nations, des marchandises qui devaient être acheminées dans le lieu de votre choix puis vendues. Quand votre personnage va arriver sur le navire, il va se rendre compte que tout le monde est mort. Il faudra ramener le navire sur la terre ferme avant de recevoir d'autres instructions. Aussi, si les individus sont morts, c'est qu'ils ont été victimes d'une malédiction, qui peut aussi atteindre votre personnage. Vous êtes assez libres quand à cette dernière, si vous voulez développer ou non ^^

Musique

Après l'île d'Orahza et la terre qui lui avait été octroyé là-bas, plus aucune nouvelle du mystérieux expéditeur n'était parvenu. Raeden avait pensé que ce dernier avait probablement fini par se lasser ou bien qu'il avait finalement des choses plus importantes à accomplir. Il fallait croire qu'il avait pensé trop vite car quelques temps après ça, un parchemin lui parvint, toujours d'une personne inconnue. Il était peu probable que cela soit un autre auteur qui ait décidé d'envoyer à son tour des missives à des gens qu'il ne connaissait pas ou bien auprès de qui il ne souhaitait pas se faire identifier. Il était plus vraisemblable que ça soit la même personne depuis le début. Quelqu'un qui avait le bras assez long pour obtenir des terres, affréter des navires et surtout, assez de contact pour connaître les pertes que les marchands avaient subit. Probablement que tout ceci se finirait une nouvelle fois mal comme à chaque fois que l'Ange s'était engagé dans cette voie. Mais des gens étaient peut être en danger. En agissant, il pourrait peut être sauvé des vies … Sa bonté d'âme finirait certainement par le perdre un jour.

Quoiqu'il en soit, il ne pouvait pas rester là, les bras croisés, à ne rien faire alors que ces faits étaient à présent parvenus à sa connaissance. Un jour, quelqu'un lui tatouerait « bon samaritain » sur le front que cela ne l'étonnerait pas. Mais les marins n'y étaient pour rien dans toute cette histoire. Et certainement que si l'inconnu s'intéressait à tout cela, c'était parce qu'il avait un interêt quelconque dans les marchandises que transportaient les navires. Ou bien, lui aussi c'était un bon samaritain qui ne souhaitait pas se faire connaître et sous louait ses sauvetages ou quelque chose du genre. De toute façon, est-ce que cela avait une réelle importance ? Plus maintenant. Plus aux yeux de l'Ange en tout cas. Il était déjà engagé dans tout ceci dès l'instant où il avait été téléporté sur le premier bateau. Maintenant, il ne restait plus qu'à aller jusqu'au bout. Après tout, il ne fallait pas oublier les quelques mots qui avaient été notés avec son numéro. Ca ne pouvait pas être une coïncidence.

Apparemment, tous les navires qui n'étaient jamais arrivés avaient trait avec la Coupe des Nations, ou plutôt le transport de marchandises pour cette dernière, qu'importante la destination, les denrées, les propriétaires ou le peuple commanditaire. Sans distinction de race ni de foi. Même si les Mers n'étaient jamais sures à cent pour cent avec les Ondins et les Monstres, il bien trop étrange qu'il y ait autant de navires avec ce point commun qui se soient perdus. Etait-ce les pirates qui avaient spécifiquement décidés d'en faire leur nouvelles victimes, se disant probablement que les livraisons pour la Coupe devaient coûter leur pesant d'or ? Un Aether décidant de l'occasion pour imposer sa marque ? Ou encore un autre inconnu agissant pour une raison singulière sue uniquement de lui ? L'Anjonu ne pouvait pas répondre à ses questions. En tout cas, pas maintenant, sans plus d'information.

Peut être que le commanditaire de tout ceci n'était pas si idiot que – ce qui n'était certainement pas le cas en fait – ou simplement qu'il s'était dit que cela ferait une motivation supplémentaire pour l'homme. Quoiqu'il en soit, c'était que le navire qu'il était chargé de retrouver et de ramener à bon port – en priant les Dieux pour qu'il n'ait pas coulé – avait pour but de transporter des marchandises à destination des Anges. Malgré les temps troublés, ces derniers aussi allaient organiser une épreuve et faire participer des gens de leur peuple dans des épreuves d'autres races. Les coordonnées de la dernière position connue du navire lui avaient été transmises. Evidemment, ces dernières, après avoir vérifiés sur une carte, étaient en plein milieu de l'Océan. Cela aurait été bien trop aisé sinon. Il ne lui restait plus qu'à se rendre sur place en espérant que le vaisseau y serait toujours ou du moins, dans les parages.

Cependant, l'Ailé n'avait pas l'intention de faire tout le trajet en volant ou bien se téléporter au risque de tomber dans la flotte et de finir bouffer par un monstre marin. Il allait donc utiliser la bonne vieille méthode. En plus, cela tombait bien, il avait un navire à sa disposition et à son nom pour faire ça. Et puis ainsi, si le navire à sauver ne pouvait plus naviguer, ils pourraient toujours transférer les marchandises sur l'Odyssée et rentrer ainsi au bercail. Et si le bateau perdu était toujours en état de voguer, au moins, ils pourraient faire la route à deux et ainsi multiplier les chances par deux d'arriver à bon port. Et au moins, il pourrait mettre le temps de voyage à profit pour en apprendre le maximum sur la navigation.

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Cela faisait plusieurs jours qu'ils naviguaient. Selon Hector, ils étaient au point donné par les coordonnées indiquées dans la lettre que l'Ange avait reçu. Pour le moment, rien à l'horizon. En se rendant jusqu'ici, ils avaient essuyé une violente tempêtes qui les avait tous laissé transi de froids jusqu'aux os et avait bien failli déchirer les voiles avant qu'ils n'aient le temps de les replier. Heureusement jusqu'à présent, ils n'avaient pas croiser les Ondins ni l'un de leurs monstres, ce qui était plutôt une bonne chose. La vigie observait autour d'elle à s'en faire saigner les yeux mais il n'y avait aucune ombre sur l'étendue d'eau. Les informations n'étaient visiblement plus à jour depuis un bon petit moment. Et si le navire avait coulé, ils pourraient chercher encore et encore sans rien trouver. Mais pour le moment, pas un seul débris n'avait été repéré.

Avec le vent et le courant, le navire aurait pu dérivé dans cette direction.

L'homme engloba une zone de la main sur la carte épinglée sur la table dans la cabine du capitaine. L'homme enchaîna.

Enfin … Si on part du postulat qu'il n'a pas coulé. Car si c'est le cas, à part retrouver des débris en train de flotter qui pourraient ainsi nous en donner la certitude, nous ne pourrons jamais être fixé et je nous vois très peu plonger partout autour de nous pour essayer de voir s'il y a un épave au fond de l'océan pouvant correspondre au vaisseau que l'on est supposé retrouver. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin et nous aurions plus de change de finir dans le ventre d'un monstre ou bien d'une sirène.

Raeden hocha la tête en silence, réfléchissant. Il faisait entièrement confiance à Hector quant au fait de les guider à bon port. Cependant, même s'il s'était jeté de son propre chef, ou presque, dans cette aventure, il ne voulait pas y passer plus de temps que nécessaire si c'était une cause perdue. Et il y avait aussi une éventualité à laquelle il n'avait pas songé : et si tout ceci n'était qu'un traquenard ? Soit pour l'attirer dans une piège quelconque ou bien au contraire pour l'éloigner de chez lui, des terres de son peuple pour mieux agir en son absence sans qu'il y ait le risque qu'il ne vienne interférer dans leur action. Il ne pouvait pas tout plaquer éternellement pour partir par monts et par vaux à l'aventure surtout s'il comptait prendre de l'importance dans sa race. D'un autre côté, c'était aussi pour sa race qu'il agissait aujourd'hui car après tout, les marchandises qu'il recherchait étaient destinées à son peuple.

Navire en vue !

Hector et lui relevèrent la tête d'un seul et même mouvement et se dirigèrent vers le pont. Dehors, la vigie venait d'apercevoir quelque chose et le pointait du doigt. Appuyé contre le bastingage, l'Ange attrapa la longue-vue qu'on lui tendit sans qu'il n'ait rien à demander. Il s'agissait bien d'un bateau et heureusement, il ne battait pas pavillon pirate. Au lieu de ça, le drapeau battant mollement au vent, représentait une colombe prenant son envol. Il n'y avait pas de doute, c'était bien un navire angélique. Peut être l'un des seuls qu'ils avaient en réalité. De son point de vue, il ne voyait pas âme qui bouge sur son pont et aucun dégât apparent que le vaisseau aurait pu subir suite à une attaque quelconque, que celle-ci vienne du peuple de la Mer, des animaux marins ou encore des pillards naviguant. Assurément, il s'était passé quelque chose mais à cette distance, ils étaient dans l'incapacité de comprendre quoi. Sans même se concerter, comme s'ils étaient connectés, l'équipage fit voile vers le navire en perdition.

Par précaution cependant, ils n'accostèrent pas les deux bateaux l'un à l'autre. Ils laissèrent plusieurs plusieurs coudées de rame pour pouvoir se dégager rapidement si tout ceci se révélait être finalement un guet-apen ou quelque chose de bien plus dangereux auquel ils ne se seraient pas attendu. Une barque fut mise à l'eau pour rejoindre le navire perdu. Raeden et un matelot y prirent place sous le regard impénétrable des autres. Ils ramèrent en silence jusqu'à venir doucement s'arrimer le long de la charpente de bois. Ils balancèrent un grappin pour tenir les deux l'un à l'autre. L'Ange préféra prendre son envol tandis que le marin grimpait à la force des bras. Ce qu'ils virent tous les deux sur ce pont fit tomber un silence de plomb, teintant d'un voile noir le soleil haut dans le ciel.

835 mots

Musique

Chaque membre de l'équipage était étendu à même le ponton de bois, immobile, figé pour l'éternité dans la mort, jusqu'à ce que le temps fasse son office sur leur corps. Il n'y avait pas un seul survivant de la tragédie qui s'était certainement abattue ici. Les corps ne présentaient aucune trace de combat ou d'affrontement. Une chose était certaine, ils avaient trépassé mais l'Ange n'aurait su dire comment. Il se posa sur le pont et passa de corps en corps. Au fond de lui, il savait que c'était inutile, mais il se devait quand même d'essayer, de tenter de les ramener à la vie. Le matelot le rejoignit, en silence. Il paraissait hébété, sous le choc. Il avait déjà vu des morts. Après tout, il avait fait la guerre et il était marin. La mort était presque une amie de tous les jours dans son métier. Mais là, c'était autre chose. C'était bien plus que ça. Ils n'avaient apparemment pas souffert et n'avaient visiblement pas été atteint par une maladie. Ils étaient simplement morts. Ils s'étaient juste écroulée là où ils étaient, comme ça, comme si quelqu'un avait coupé le fil de leur vie, comme des marionnettes avec lesquelles on aurait fini de jouer après le spectacle.

Viens. Retourne au navire dire aux autres ce qu'on a trouvé … Je vais vérifier la cale et m'occuper d'eux. Tu me rejoindras après, à moins qu'un autre veuille venir. Aller, vas-y.

Raeden avait posé une main rassurante et apaisante sur l'épaule de l'homme. Il le regarda regagner l'Odyssée avant de reporter son regard sur les décédés. A force de côtoyer son équipage, il avait appris quelques petites choses, quelques traditions. Il savait donc qu'il était coutume de rendre à la Mer, les hommes morts en mer. Qu'il s'agissait d'un dû à Eoda. Malgré ses caprices et les épreuves qu'elle mettait sur leur chemin, elle le permettait de vivre de ses bienfaits. Il était donc tout naturel qu'à leur mort, ils perpétuent le cycle en apportant nourriture aux habitants des profondeurs. Il n'était cependant pas assez coutumier des faits pour s'en charger lui même. Il était préférable qu'il attende qu'un matelot revienne. En attendant, ce qu'il pouvait faire, c'était aller dans les cales vérifier les marchandises et voir s'il n'y avait pas des indices ou quelques choses pouvant expliquer ce qui s'était passé ici. Tout paraissait être à sa place. Rien n'avait été chahuté, chamboulé ou déplacé. Peut être que s'il avait connu le nom d'une de ses personnes, il aurait pu appeler son esprit et lui demander ce qui s'était passé ici. Malheureusement, ce n'était pas le cas et il n'avait pas la capacité de voir les morts.

Monsieur ?

L'Ange se retourna vers Hector. Apparemment, le marin qui était monté avec lui à bord en premier lieu ne s'était pas senti de revenir. Il ne lui en voulait pas. Il comprenait. Hector l'avait rejoint dans la cale et paraissait un peu pale. Il gardait cependant le regard franc et ferme, ce qui était une bonne chose. S'ils devaient ramener ce navire à bon port, il était préférable qu'il y ait quelqu'un de solide à la barre, qui puisse continuer malgré la mort qui s'était abattue ici.

Trouvons des draps pour les recouvrir, en attendant de pouvoir leur rendre les derniers hommages.

Ils s'éxécutèrent tous les deux en silence, comme pour ne pas troubler leur repos éternel. Ils regroupèrent les corps, les alignant délicatement les uns à côté des autres, pour qu'ils ne soient plus étalés sur le pont et que l'on puisse quand même circuler pour les manœuvre. Ils firent le tour du vaisseau, checkèrent chaque élément de navigation. Ils plongèrent même pour vérifier le que gouvernail n'était pas entravé. Ils ne s'attardèrent cependant pas outre mesure dans l'eau : il était préférable de ne pas tenter les Sirènes plus que nécessaire. Il y avait une chose qu'ils n'avaient pas encore faite, c'était regarder le journal de bord. Peut être que le capitaine y avait notifié un élément qui pourrait les éclairer sur le pourquoi du comment. Tandis que Raeden le lisait, Hector fouillait la cabine dans le but de découvrir ce qu'elle recelait.

C'est quoi un … « pollop » ?

Le bruit d'un verre qui tombe au sol et se brise fit sursauter l'Ange et il releva les yeux sur le marin. Il le regardait, surpris, ne comprenant pas ce qui se passait. Le marin était blanc comme un linge. Du sang gouttait d'une coupure qu'il s'était faite lorsque le verre s'était brisé avant de choir au sol. L'Ailé ne comprenait pas sa réaction. On aurait dit qu'il avait vu un fantôme.

Malédiction …

848 mots

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Non, on ne va pas abandonner ce navire. N'insistez pas ! Il faut être réaliste. Les malédictions existent, mais ce n'est certainement pas la présence d'un lapin qui a causé la mort de ses pauvres gens !

Monsieur !

L'exclamation à moitié outrée et horrifiée s'était échappée d'Hector lorsque l'Anjonu avait prononcé le nom du rongeur. Après que le marin ait lâché le verre dans la cabine du capitaine, Raeden avait cherché à comprendre ce qui s'était passé. Apparemment, les loups de mer avaient comme superstition – parmi tant d'autres – celle des rongeurs à grandes oreilles. Il était dit que cela portait la poisse dans avoir un vivant sur un bateau. Rien que de prononcer le nom était synonyme de mauvaise augure. Sauf que voilà, le Délaissé était un homme très terre à terre. A moins que le lapin ne soit lui-même porteur d'une malédiction, il n'y avait pas de raison que sa simple présence apporte la mort à l'ensemble des passagers de ce bateau. Mais voilà, les marins ne voulaient pas en entendre parler. Ils avaient à présent regagné l'Odyssée et si cela ne tenait qu'à eux, ils auraient déjà mis les voiles le plus loin possible.

Ecoutez Hector, je peux comprendre que, quoiqu'il ce soit passé sur ce navire, cela met les nerfs à cran, mais réfléchissez un peu, comment un tel animal peut-il être responsable de ça ?

Monsieur. Avec tout le respect que je vous dois, vous ne pouvez pas comprendre. Vous n'êtes pas marin. Vous ne vivez pas dans le même monde que nous.

Hector …

N'insistez pas monsieur, s'il vous plait.

Bien … soit … Est-ce que l'on peut au moins relier la proue de l'autre navire à la poupe de l'Odyssée avec de gros cordages ?

Le marin fronçait déjà les sourcils, certainement prêt à répondre nom.

Pas la peine monsieur Liddell. Je viendrai avec vous sur l'autre bateau vous aider à manoeuver.

Raeden se retourna brusquement, une dague déjà en main. Il abaissa son bras et la rengaina de la où il l'avait sorti quand il reconnut l'homme qui venait de s'adresser à lui.

Balthazar. Vous avez toujours le chic pour apparaître quand on s'y attend le moins. Vous savez naviguer ?

J'apparais quand on a besoin de moi.

L'homme esquissa un sourire.

Je sais naviguer autant que vous monsieur Liddell. Autant que vous. Mais j'ai d'autres atouts dans ma manche.

L'Ange voulait bien le croire. Il n'avait pas croisé l'homme souvent mais à chaque fois, il lui avait été d'une grande aide. D'ailleurs, à leur première rencontre, il lui avait offert un cheval sans autre raison. Ou en tout cas, il ne la connaissait pas. Il ne avait d'ailleurs rien de cet homme, à part son nom, Balthazar. Le questionner n'avait servi à rien. Les seules réponses qu'il avait obtenu, c'était un sourire mystérieux. Une chose sur laquelle il pouvait être certain, c'était qu'il était toujours habillé d'un costume noir, d'où le surnom qu'il lui donnait de « l'homme en noir ».

Bien. Allons-y alors. Nous avons déjà assez perdu de temps.

Puis, se retournant vers Hector.

Prenez la tête, nous vous suivrons.

Après ça, les deux hommes regagnèrent l'autre navire – qui s'appelait en réalité l'Ourang Medan – en silence. Avant qu'ils embarquent, on les avait cependant briefer sur ce qu'ils auraient à faire une fois à bord pour pouvoir faire naviguer le rafiot. Ce n'était pas bien compliquer mais étant donné qu'ils étaient novices tous les deux, il leur fallait être attentif. Du moment que la météo restait clémente, tout se passerait bien. Balthazar écoutait par politesse, mais Raeden sentait bien qu'en réalité, il n'avait pas besoin de tout ça. Il ne dit cependant rien, écoutant attentivement, parce que ce n'était pas le cas pour lui. Quoiqu'il en soit, les Aetheri devaient être de leur côté – à moins qu'ils ne s'en moquent complètement, ce qui était tout aussi probable – car la traversée de l'océan se fit sans problème. Les corps avaient été rendu à la mer, comme il se devait. Est-ce que cela avait été un présent assez conséquent aux yeux de Eoda pour qu'elle choisisse de les épargner jusqu'au bout ou bien était-ce la présence de Balthazar qui leur portait chance ? L'Ange ne pouvait répondre à ça.

Terre en vue !

Et l'homme en noir disparut.

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