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 Vaut mieux que tu te méfies [Pv Adam]

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Ven 20 Oct 2017, 13:45

Lhyæræ courait dans les couloirs de Basphel. Elle devait le rattraper car cela faisait trop longtemps qu’ils jouaient à cache-cache. C’était étrange car il lui semblait avoir à faire à l’homme invisible. Elle le traquait depuis des années et il semblait ne jamais correspondre à l’apparence qui était faite de lui. « Le professeur Pendragon ? » lui avait-on dit. « Oh il est grand avec de longs cheveux bruns. ». Sauf que la version changeait à chaque fois. Tantôt blond et petit, tantôt barbu, tantôt vieux, Lhyæræ n’en pouvait plus. Elle aurait pu assister à l’un de ses cours pour enfin l’attraper mais leurs emplois du temps ne coïncidaient jamais, comme si le Destin lui-même avait décidé qu’ils ne devraient jamais se rencontrer. Essoufflée, elle s’arrêta un instant pour faire le point. Il ne pouvait pas être allé n’importe où. Aussi, forte de cette constatation, elle remit une mèche rebelle derrière son oreille tout en regardant à droite et à gauche. Sans doute était-elle également pour quelque chose dans le fait qu’ils n’aient jamais pu discuter de vive voix. Elle avait elle-même changé d’identité et d’apparence afin d’échapper à un homme qui, bien que beaucoup plus influent au cœur de l’Océan que sur la terre ferme, la terrifiait grandement. Elle se demandait si cet inconnu dont elle ne connaissait, au final, que le nom et l’écriture, fuyait également quelque chose. Ce qu’elle ne savait pas non plus, c’est que les étudiants avaient, depuis bien longtemps, capté son manège et qu’ils omettaient tous de lui expliquer que le bougre n’était autre qu’un Déchu qui prenait un malin plaisir à changer de corps comme il changeait probablement de chemise.

La jeune femme finit par faire quelques pas dans une direction, demandant à un étudiant d’une façon pressée : « Avez-vous vu le Professeur Pendragon passer ? ». Il commençait à l’énerver en réalité. Un peu plus et elle penserait qu’il faisait exprès de l’éviter. L’étudiant fit un signe négatif de la tête, ce qui eut pour effet de faire rager la Sirène. En temps normal, elle n’aurait jamais couru ainsi après un Bipède car, malgré son statut de professeur à Basphel, elle avait bien du mal à les tolérer. Sa curiosité l’emportait sans doute sur le racisme des siens mais elle avait des limites. Elle était d’ailleurs connue pour être particulièrement ferme et exigeante, deux traits de caractère qu’elle avait laissé apparaître en même temps que sa nouvelle identité. Elle lui avait enseignée qu’il s’agissait là d’une bonne chose. Les étudiants écoutaient bien plus quand ils se savaient menacés par une poigne de fer qui pouvait, pour les plus chanceux, se transformer en gant de velours. Le fait qu’elle connaisse à présent très bien le langage des Gælyan avait sans aucun doute aidé son autorité naturelle à émerger. « Bon sang ! » fit-elle, convaincue que ce n’était pas aujourd’hui qu’elle pourrait faire face à cet homme agaçant. Surtout qu’il y avait une part de risque. Elle n’avait jamais été certaine de son coup. Elle pensait que c’était lui, parce que les deux écritures étaient similaires mais si cela se trouvait, il ne s’agissait que d’une pure coïncidence. Elle devrait lui demander s’il était à cette fameuse soirée où Næ l’avait fait apparaître. C’était d’ailleurs très étrange car elle ne se souvenait plus vraiment de ce qu’elle y avait fait. C’était plutôt flou et un mal de crâne plutôt significatif la tourmentait quand elle se penchait un peu trop sur son passé. Sans doute était-ce le fait des liens qui avaient été brisés entre l’Ondin et elle. Elle le craignait aujourd’hui et le soupçonnait d’être pour quelque chose dans certains de ses malaises. Il avait la puissance nécessaire pour la contraindre.

Dans une ultime tentative, préférant arrêter de penser à Næ, Lhyæræ tourna à droite pour arriver sur un balcon intérieur qui donnait sur un grand corridor où avaient l’habitude de passer professeurs et étudiants entre chaque cours. Là, elle se mit à crier : « Professeur Pendragon ?? ». En tant qu’enseignante, elle pourrait toujours se targuer d’avoir quelque chose d’urgent à lui dire. Aussi, quand elle vit un homme aux cheveux blancs tourner la tête vers elle, elle saisit sa chance, dévalant les escaliers adjacents pour le rejoindre. Elle espérait que c’était lui, sinon elle passerait pour une hystérique. Elle lui prit le bras en lui ordonnant sévèrement « Suivez-moi je vous prie ! ». Elle ne lui laissa pas le choix, bousculant les étudiants pour atteindre un couloir, puis une salle de cours vide qu’elle s’empressa de refermer sur eux. Essoufflée, elle plaça ses paumes sur la première table venue, se penchant légèrement pour reprendre son souffle avant de se retourner vivement pour lui faire face. « Vous-êtes Adam Pendragon, n’est-ce pas ? Vous ne me facilitez pas la tâche… J’espère que vous en avez conscience ! » lui lança-t-elle visiblement agacée.

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Adam Pendragon
~ Déchu ~ Niveau V ~

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Adam Pendragon
Ven 27 Oct 2017, 11:14

    Une étudiante : « Professeur Pendragon ! ».

    Je relevai la tête d’un air empli de curiosité. La jeune fille, essoufflée, reprit quelques instants son souffle avant de m’expliquer la raison de sa venue.

    L’étudiante : « Psyché vous cherche ! »

    C’était le signal. Je ne pus m’empêcher de sourire. Je ne savais rien de cette femme, pas même son prénom. J’aurai pu faire des recherches mais je trouvais le jeu bien plus amusant ainsi. Cela faisait des années qu’elle me courrait après pour une raison inconnue. J’avais tout imaginé. Sans doute était-elle l’une de mes amantes, mécontente d’avoir été abandonnée le lendemain matin, si tant est que j’avais attendu le matin.

    Adam : « Merci, je pars ! »

    Mon jeu était peut-être un peu mesquin mais j’aimais la faire languir. D’un côté, si elle était l’une de mes conquêtes, cela m’évitait l’éternel discours moralisateur. De l’autre, si elle ne l’était pas, elle serait sans doute bien plus encline à céder à mes caprices, exténuée après des années de traque.

    Je finis donc par m’engouffrer dans le couloir, marchant à vive allure pour être certain de ne pas me retrouver nez à nez avec celle qui me chassait. Là encore, ça me plaisait bien. Je ne la connaissais pas mais s’acharner à ce point prouvait qu’elle avait du caractère. C’était toujours intéressant de voir les barrières céder une à une chez mes conquêtes, plus encore lorsque l’entreprise était difficile au début. Je haussai les épaules. Après tout, il fallait bien se créer quelques défis, sans quoi la vie paraissait bien monotone.

    Je descendis à vive allure des escaliers, espérant que Psyché n’était pas trop loin de moi. Ce n’était qu’un surnom que je lui avais trouvé, inspiré sur le moment, lorsqu’une étudiante m’avait conté l’étrange comportement de la professeure. Depuis, tout le monde l’appelait ainsi. Certains devaient même penser qu’il s’agissait de son véritable prénom.

    Alors que je m’apprêtais à entrer dans un nouveau couloir, mon regard se posa sur un miroir mural placé bien trop en hauteur pour que quiconque ici-bas puisse s’admirer à l’intérieur. En revanche, il reflétait la partie supérieure, celle se situant en haut des escaliers et, fatalement, celle où la prédatrice se trouvait. Il y a des événements parfois qui revêtent les habits de l’étrange. J’étais sûr de moi, prêt à la fuir et à la faire languir encore pendant des années, finalement maître incontesté de ce jeu, mais quand je la vis, je m’arrêtai instantanément. Cette femme n’avait jamais touché une parcelle de ma peau car, sinon, je m’en serai souvenu.

    Lorsqu’elle cria mon nom, je souris, l’imaginant dans d’autres circonstances. Immobile, je finis par me retourner, prenant le masque de la curiosité. Après tout, elle n’avait pas à savoir qu’elle jouait à mon jeu contre son gré depuis bien longtemps. Je la laissai donc prendre les rênes pour l’instant, me laissant porté par ses exigences. Ça se voyait qu’elle ne me connaissait pas sinon elle aurait probablement évité de s’enfermer avec moi dans une salle vide et ne se serait pas penchée de la sorte. La naïveté…

    Adam : « Plus ou moins. »

    Plutôt plus que moins mais vu mon ton, elle penserait sans doute que je plaisantais. Je lançai un regard circonspect vers la porte puis m’approchai un peu d’elle.

    Adam : « Je suis bien Adam Pendragon. Seulement, mademoiselle, je vous ferai remarquer que je ne suis pas ce genre de professeur. ».

    Je laissai un temps s’écouler avant de préciser ma pensée.

    Adam : « J’espère que vous n’imaginez pas que vous aurez une meilleure appréciation en m’attirant seul ici tout en essayant de me faire des avances. Si vous devez réussir votre scolarité, ça se fera par le travail et l’assiduité en cours. ».

    Je plaçai mon index sur son front en appuyant légèrement dessus.

    Adam : « Compris ? »

    Je savais pertinemment qu’elle n’était pas une élève mais je voulais voir si elle se laissait facilement déstabiliser par une situation absurde ou si elle était plutôt le genre à sortir la règle pour me donner une bonne correction. Les deux me plaisaient donc, à partir de là, elle ferait forcément de moi un homme comblé. Elle avait déjà de la chance que je me contrôle bien plus que par le passé car je n’aurai pas résisté, plus tôt, à la cambrure de ses reins.

    730 mots


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Mar 14 Nov 2017, 12:48

Se foutait-il d’elle ? Lhyæræ plissa les yeux un court instant, se demandant quelle était, au juste, la meilleure manière de réagir à un tel comportement. Elle étudia un tantinet l’homme en question, le trouvant assez intéressant au-delà de sa façon de s’adresser à elle. Il savait qu’elle n’était pas étudiante. Elle n’en avait pas le physique, ni le comportement et lui ne semblait pas idiot. La question était plutôt de savoir pourquoi est-ce qu’il avait prononcé ces mots à son attention. Plaisantait-il ? C’était plus que probable même si son humour était particulier. Une autre qu’elle aurait pu très mal l’interpréter. Cela dit, elle était légèrement en tort. Elle ne le connaissait pas et elle aurait dû lui spécifier directement ce qu’il en était. Malheureusement pour lui, elle n’était pas de celles qui se laissaient facilement berner. Aussi, depuis qu’elle côtoyait La Dominatrice, elle avait appris certaines choses qu’elle se plaisait à mettre en pratique de temps à autres. Il ne le savait pas encore mais il apprendrait bien vite que les Sirènes étaient aussi sexistes que racistes. Seulement, il était différent. Elle lui octroyait un statut particulier ou, du moins, pour l’instant, le temps de savoir si ce qu’elle pensait savoir de lui était véridique ou non. En attendant, elle devait mâter cet homme. Puisqu’il avait commencé la partie alors elle allait entrer dans son jeu.

La Sirène se recula légèrement, s’asseyant sur la table. Là, elle le fixa un instant d’un air sévère avant de déboutonner la veste de son tailleur. Ce qu’elle portait en dessous semblait bien trop osé pour une professeure. Elle aimait les dessous, les corsets, la dentelle et le cuir. « Moi qui pensais pouvoir vous corrompre, je suis bien embêtée de m’être fait prendre la main dans le sac. ». Ses mains vinrent se poser sur le bois de chaque côté de son corps et elle pencha un peu la tête en arrière, croisant ses jambes par la même occasion. La pointe d’un de ses pieds était relevée, son talon dansant doucement sur le sol. « J’espère que vous ne rapporterez pas mes avances à la direction… Je n’aimerai pas me faire renvoyer. ». Elle sourit, relevant son pied pour venir coincer la pointe de sa chaussure sous la chemise d’Adam Pendragon afin de l’attirer à elle. Quand il fut plus proche, elle se releva, réduisant de beaucoup l’écart entre eux. Elle n’avait qu’à chanter pour lui faire comprendre l’étendu de son art et sa sottise à vouloir charmer une Sirène. Cependant, elle n’en fit rien. « Bientôt, je vous montrerai ô combien je suis travailleuse et assidue, professeur. Si vous y consentez, bien entendu. ». Finalement, elle avouait prendre goût à son petit jeu. Louise lui avait signalée que dominer était telle une drogue. Elle devait néanmoins y aller avec modération. Son interlocuteur semblait très au fait des mises en scène, également. Tout en posant une main sur son épaule, elle vint placer la pointe de son talon sur le pied d’Adam. Elle fixa son regard dans ses yeux bleu-gris et lui murmura quelques mots de plus. « À moins que vous ayez peur de l’expérience. Je sais avoir le pouvoir d’en intimider plus d’un. ». Elle s’écarta alors de lui, notant toutefois qu’il avait un goût certain pour le parfum. La flagrance qu’il portait était délicieuse. Encore une fois, quelque chose lui disait qu’il savait aussi très bien ce qu’il faisait. « Mais pas ici. Je préférerai que nous nous rencontrions dans ma chambre. Moins excitant mais plus propice à des jeux plus élaborés. ». C’est-à-dire qu’elle devait lui montrer un objet qu’elle n’avait pas sur elle actuellement. Y allant à reculons, elle remit correctement le bouton de son tailleur avant d’atteindre la porte. Plaçant sa main sur la poignée, elle précisa : « J’espère que vous n’en informerez pas mon mari. Ce sera notre petit secret. ». Elle lui fit un clin d’œil langoureux avant d’ouvrir la porte et de disparaître par son embrasure. Son mari, Malcolm Mynceria, devait être en train de s’adonner à quelques lubies étranges sous l’Océan.

Une fois dans le couloir, Lhyæræ ne put s’empêcher de rire. Si elle avait réussi à cerner le personnage alors il ne faisait aucun doute qu’il viendrait à elle rapidement. Il serait néanmoins très étonné lorsqu’il comprendrait qu’elle n’avait pas l’intention de lui offrir les joies qu’elle lui avait promis. Amusée par ses manigances, elle se mit à marcher d’un pas léger dans le couloir, fredonnant entre ses dents un air sensuel en provenance du fond des abysses.

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