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 Traité sur la meilleure façon de boire une bière, par un père et sa fille (Pv Zéleph)

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Mer 08 Nov 2017, 10:58

Erza était assise derrière la table de sa maison au cœur de Bouton d’Or. Un pied sur celle-ci, ses bras étaient croisés sur sa poitrine. Elle ne semblait pas des plus ravies. Avait-elle le choix ? Oh oui. Avait-elle un autre choix aussi intéressant ? Non. De toute façon, les manigances de Düst et de son père ne pouvaient plus tenir. Ce Roi était bien trop sympathique et Zéleph n’était qu’un lâche aux yeux de sa fille. Un lâche courageux, voilà bien le problème. Il avait fui son peuple pratiquement, ne revenait que pour voir son frère tout en créant l’espoir chez les Réprouvés qu’il ferait plus qu’une visite de courtoisie. Erza avait décidé d’y mettre un terme et de façon plutôt définitive. Soit il acceptait son offre, soit elle ne sortirait d’ici que lorsque l’un des deux serait mort. Elle ou lui. C’était ainsi et, contrairement à toutes les légendes faisant de son paternel un Héro, elle n’était pas certaine de perdre ce duel. Au mieux elle gagnait, au pire, ils s’entretueraient. Elle espérait réellement ne pas avoir à en venir à de telles extrémités, surtout qu’elle avait aussi un plan B au cas où il joue la carte du « Vas-y tue moi » en se croyant malin et fin stratège.

Exerçant une légère pression sur le pied qui touchait la table, elle fit se balancer la chaise sur laquelle elle se trouvait. Ça n’avait pas été une mince affaire que de sortir Azaël de la maison pour le transférer ailleurs. Elle avait essayé de façon polie et puis, quand elle avait vu qu’il commençait à piquer une crise, elle avait fini par perdre patience et par l’attraper par la taille avant de le poser sur une de ses épaules tel un sac de patates. Elle aimait son frère, c’était un fait, sinon elle l’aurait abandonné depuis longtemps dans un coin paumé, et c’était bien pour ça qu’elle ne souhaitait pas qu’il soit présent. Elle aurait pu essayer de l’utiliser mais elle n’était pas sa mère et puis, surtout, elle mettait au défi quiconque de faire changer d’avis Zaza quand il avait décidé quelque chose. Erza ignorait sa position sur le problème et elle ne lui avait pas demandée ; il aurait sans doute été voir son horloge pour toute réponse.  

Si son plan était bel et bien en place, Erza se demandait encore comment annoncer la chose, tout comme elle se demandait encore comment ses parents avaient pu se supporter une seule seconde dans leur existence. Devait-elle lui grogner dessus avec une phrase unique lui énonçant clairement ce qu’elle souhaitait ou devait-elle lui expliquer le pourquoi du comment ? La deuxième solution lui semblait la meilleure même si ce ne serait peut-être pas la façon la plus adéquate de mater le matou. S’il refusait, il risquait de prendre une mine ennuyée par ses dires et elle risquait de perdre patience, comme avec Azaël. Drôle hein que la petite famille ait quelques traits communs ? Par contre, elle se le promettait direct : jamais elle ne porterait son père sur ses épaules comme elle faisait avec Azaël. Et puis… son père, certes, biologiquement. Le reste ne suivait pas. Elle ne lui devait rien et elle le traiterait comme elle traitait tout le monde parce que, finalement, elle connaissait bien mieux la quasi-totalité des Réprouvés de Bouton d’Or qu’elle ne le connaissait lui. S’il la soûlait, elle lui couperait les c***lles et ça le calmerait. Et comme ça, ça lui éviterait de faire des enfants dont il ne s’occupe pas ensuite.

Légèrement plus détendue après s’être défoulée mentalement, elle fixa l’horloge. Hum… D’où elle venait celle-ci, au fait ? Non peu importe, ça devait être un cadeau d’Illithya. Elle ne l’avait pas vu depuis un petit moment, ou, du moins, elle n’avait pas eu le temps de réellement discuté avec elle, mais elle lui demanderait plus tard. En attendant, elle se devait au moins d’accueillir son père comme il se devait. Elle n’était pas une sauvage après tout. Elle troua donc le tonneau de bière qu’elle avait spécialement préparé, faisant glisser l’une après l’autre sous celui-ci les deux grandes chopes. Au pire, elle le soûlerait avant d’obtenir son consentement, ce n’était qu’une question d’heures. Elle se demandait même si elle devait lui dire la vérité… Elle pourrait très bien le balancer sur le lieudit en lui indiquant qu’elle avait besoin d’un petit coup de main rapide et le laisser devant le fait accompli ? Elle rit brièvement et commença à couper des tranches de saucisson, disposant par la suite pain et fromage sur la table. Avec ça, elle espérait au moins avoir son attention plus de dix minutes.

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Jeu 09 Nov 2017, 00:28

Décidément Zéleph passer son temps à faire des allée retour entre le Hédas et Bouton d’Or. A vrais dire il ne s’en plaignait pas. Il avait toujours aimé voyagé, après tout il avait commencé sa vie ainsi, il était un vagabondeur comme on dit. Il avait adoré ça, parcourir le monde, sans attache, ni lien, mais finalement ont finissait toujours par se sentir affreusement esseulé. Cela dit ces temps-ci il préférait être le plus souvent possible loin du Hédas vue la situation là-bas. Il aurait pu s’en mêler, mais il avait sérieusement peur d’envenimé la situation plutôt que d’arrangé quoi que ce soit. Depuis la mort du grand maitre c’était une réelle guerre de pouvoir qui avait lieux au saint des Corbeaux, et Zéleph n’avait jamais aimé les conflits qu’il ne pouvait pas réglés en arrachant quelques têtes. Sauf qu’entre nous, les maitres Cordeaux étaient des biens trop gros poissons, même pour lui, mieux valait rester à l’écart et attendre que ça se calme. Alors oui, quoi de mieux finalement qu’une lettre officielle de sa fille lui demandant de venir la rejoindre à Bouton d’Or pour une « situation urgente ».

Pour être tout à fait honnête, à la première lecture l’ancien souverain avait un peu paniqué, pensant tout de suite que quelque chose était arrivé à Azaël, et puis il c’était rapidement calmé, ne pensant pas sa fille mesquine et capable de ne pas lui dire directement dans son message. Au moins pour ça il était heureux qu’elle lui ressemble. Enfin, ressemble était un bien grand mot. Il se demandait parfois s’il était réellement aussi grossier qu’elle. Ça faisait réfléchir et il espérait que non. Il savait qu’il n’avait rien à dire sur son éducation, mais il aurait au moins crue que ceux qui avaient eu sa garde auraient su en faire quelqu’un d’un peu moins vulgaire, ça devenait souvent gênant et ça même pour lui. Quand il y pensé, même Neros avait la décence de s’exprimer correctement, et il avait était éduqué par des Taïji ce qui finalement ne l’avait jamais empêché de montré ses attribues masculin a tout le monde. Zéleph grogna, ce passant une main lasse sur le visage. Non, maintenant qu’il n’y pensé aucun de ses enfants n’avaient notion de la décence. Ethen et Azaël peut être ? Ô, il priait pour qu’en plus de sa personnalité unique, le magicien ne finisse pas non plus avec un dérèglement du comportement comme ses autres enfants. Il commencerait réellement à perdre espoir et a demandé de l’aide. Pour Ethen il se posé sincèrement la question. Elle était toujours si calme et réfléchis, il se questionné vraiment sur sa façon d’être parfois.

C’est avec se genre de questions sur la qualité de sa semence que Zéleph ouvrit la porte de la maison de sa fille, non sans avoir saluait deux trois passant, semblant intrigué. S’ils voulaient tout savoir il l’était lui aussi. La première chose qu’il remarqua en fermant derrière lui, fut qu’Azaël n’était pas là. Une certaine tension s’échappa alors de son corps. C’était toujours quelque chose de difficile d’être autour de lui, qu’on ait l’habitude ou non. La seconde fut sa fille, confortablement assise à table, semblant tranquillement l’attendre. Pour une « urgence » elle avait l’air de remarquablement bien le vivre. « Eave Erza. » la saluât-il simplement, avant de prendre place en face d’elle et de se ravir des préparations pour son arrivé. Dire qu’il était surpris était une méprise, il était en réalité concerné. Erza avait clairement fait par à plusieurs reprises du fait qu’il n’était rien pour elle qu’une autre poussière dans l’univers. Il était un peut blesser, mais n’avais rien pour se défendre, alors il accepté ça sans rechigné. Alors pourquoi au juste faire tans d’effort ? On aurait dit une rencontre casuelle entre une fille et son père, et pourtant il savait bien tous les deux que ça n’était pas le cas. Cela ne l’empêcha pas de piocher dans une assiette de charcuterie pour se remplir la panse, avant de se concentré sur la raison de sa présence ici. « Otto mu osos ? Ruz yu osos dinok loost ray ? » Il était entre l’amusement et là réelle curiosité, après tout la demande était supposé être importante et jamais, ô grand jamais, Erza ne l’avait contacté avant, alors il était curieux de savoir ce qui la pousser à tant d’effort pour lui. Quoi que ça soit, elle essayait clairement de l’amadoué avec de quoi boire et manger, ce qui malheureusement aller certainement très bien fonctionner.

Attendons-nous quelqu’un ? Ou as-tu quelque chose à me demandé ?
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Jeu 09 Nov 2017, 11:22

« Eave borm. ». Elle sourit, un peu sarcastique. Ces mots là, dans sa bouche, semblaient légèrement étranges. À y réfléchir, elle ne l’appellerait peut-être plus jamais comme ça. Elle pensait avoir nommé plus souvent de fois « papa » les hommes qu’elle s’était tapée dans sa vie, avant son mariage, que son propre père. Autant dire que l’appellation lui paraissait plutôt sale à présent. « Io loost osos dinok sil eskel. » fit-elle pour toute réponse, essayant d’oublier un instant qu’il était son père. Peu importe après tout, non ? La grande question qu’elle se posait était de savoir si elle lui jouait la carte de la sauvage rustre et sans pitié ou s’il était de ceux avec qui on pouvait discuter comme des êtres civilisés. Elle se disait que si sa mère avait supporté cet homme, et qu’il l’avait supportée en retour, ses parents étant des cas très spéciaux de tarés en puissance, ils avaient dû pouvoir communiquer de façon normale. Elle ne savait pas pourquoi mais quand elle les imaginait ensemble, ça donnait souvent des scènes assez comiques. Le genre de père qui grogne et gueule avec le genre de mère qui tient sa tasse de thé le petit doigt en l’air en le vouvoyant malgré tout. Elle savait que ça n’avait pas dû être comme ça mais, après tout, puisqu’elle n’en avait pas franchement été témoin, elle pouvait se permettre toutes les fantaisies du monde. Mais, pour l’heure, elle allait opter pour lui faire comprendre qui elle était vraiment : une femme intelligente, bien élevée, qui préférait fourvoyer les foules puisqu’il était plus socialement adapté de se mettre au niveau général et, surtout, plus pratique pour gagner ce qu’on entreprenait. Se faire passer pour une souillonne excentrique était la meilleure manière de se faire sous-estimer. C’était ce qu’elle souhaitait. Aussi, elle piocha dans l’assiette de charcuterie avant de mettre sa dague sur la table au cas où son père voudrait se couper du fromage.

« Faal Thur Lahvu los dilon. » commença-t-elle pour placer le contexte. Maintenant quoi ? Lui expliquer le pourquoi du comment il était vital pour le peuple tout entier d’avoir quelqu’un à la hauteur de la tâche ? Le problème c’est que, auparavant, elle aurait pu nommer n’importe qui. Un Réprouvé grand, fort et motivé aurait fait l’affaire. Un Réprouvé qui aurait eu la fibre pour diriger les troupes et assez de charisme pour se faire obéir. Malheureusement, les temps avaient changé. À présent, plus aucun enfant Réprouvé ne naissait. L’union donnait forcément soit un Ange, soit un Démon. Le seul moyen de garder sa démographie à flot, malgré l’éternité qu’ils avaient tous, étaient de se battre, de tuer et d’attendre que du sang de leurs ennemis naissent des enfants. Faire la guerre pour enfanter, elle aurait trouvé le paradoxe cruellement risible si cela ne concernait pas les siens. De ce fait, il lui fallait quelqu’un de spécial, quelqu’un qui saurait former les soldats à ne pas mourir au combat et quelqu’un en qui ils auraient une véritable foi. Des Zaahin vivants, il n’y en avait pas beaucoup. Erza soupçonnait sa mère de ne pas avoir survécu à la Guerre des Dieux car elle ne l'avait pas revu depuis, ce qui n'annonçait rien de bon. Mais comment savoir au final ? Si elle l'avait croisé de nouveau, elle aurait pu le lui demander à elle car l’acceptation aurait peut-être été plus facile à obtenir. M’enfin, ce n’était même pas dit. Si ses parents semblaient partager quelque chose, c’était leur propension à être têtus comme des bourriques. Là encore, c’était l’idée qu’elle en avait. Soit sa mère était têtue et son père infiniment patient, soit ils l’étaient tous les deux. Quoi qu’il en soit, elle absente, c’était lui qui restait, l’homme qui détournait toutes les têtes à chaque fois qu’il passait quelque part sur les terres Réprouvées. Et puis, sincèrement, il était tout de même mieux pourvu qu'elle physiquement pour cette tâche. « Io gildau tol sil zel Thur Lahvu. ». Elle avait préféré être claire et concise. S’il ne connaissait pas le contexte actuel dans lequel la race était plongée jusqu’à l’os, elle le lui expliquerait. Cependant, elle le soupçonnait de partager, encore une fois, un point commun avec sa mère sur la question : celui de s’y intéresser en cachette. Aussi, elle prit sa chope de bière, faisant un petit mouvement vers l’avant avant de prononcer : « Gon moro ney Dov. ». Si elle devait se battre contre lui, autant avoir un peu d’alcool dans le sang. Et si, par malheur, elle devait mourir, faisant de lui le nouveau Roi – ce qui, elle le concevait, serait comique pour un homme ayant refusé un poste plus bas gradé – elle préférait également avoir bien mangé et bien bu avant. Après avoir bu, elle croisa de nouveau ses bras sur son buste, attendant sa réponse en le fixant droit dans les yeux. Au moins, à la couleur de leurs prunelles, on savait qu’il était son père. C’était déjà ça.

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Bonjour père – J’ai quelque chose à te demander – Le Thur Lahvu est mort – Je veux que tu le remplaces – Pour la gloire des Réprouvés.
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Ven 10 Nov 2017, 01:19

« Hum ? » preuve qu’il était peut intéresser dans l’annonce de la mort d’un des plus importants piliers de son peuple. C’est qu’il en avait entendu parler, mais il ne pouvait pas en dire grand-chose. Premièrement il n’avait jamais connu cet homme, bien qu’il en soit entendu parler. Deuxièmement le type était mort, alors il n’y avait pas plu grand-chose à en dire. C’était triste, c’était comme ça, point. Attrapant un autre bout de quelque chose dans une assiette quelconque, il se servit ensuite à boire, attendant tranquillement la suite, de moins en moins investis à mesure de la discussion. Jusqu’à ce qu’une fois qu’ils prennent enfin sa première gorgée de bière il entendit quelque chose qui faillit lui faire recraché. Sincèrement il lui fallut quelques secondes avant que son cerveau n’accepte l’information. Zéleph posa lentement son verre, prenant son temps pour remettre ses idées en place. « Yu orgo ? » Le choque devait être présent dans sa voix, parce que c’était exactement le sentiment qui prédominer en lui à cet instant. Ça et le fait qu’il avait légèrement envie de rire. C’était qu’il fallait le comprendre il s’attendait à tout sauf à ça. Cela faisait tellement d’années qu’il avait était Thur Lahvu que parfois il se demande si c’était arrivé, et pourtant il avait bien été Dovahkiin exactement à cause de ça. Comme quoi le destin vous jouait des tours. Non, il n’aurait jamais pu se projeter aujourd’hui retourné à ce rôle au sein de son peuple. C’était qu’ils les avaient quitté, il avait cru pour le meilleur. Sincèrement quand il était revenu de son exil il avait pensé qu’il était mieux de s’éloigner de la politique réprouvée vu la situation et la place que prenait Erza au sein de celle-ci. Pour elle, pour eux, il avait fait ce sacrifice sans ce retourné, serein et confiant que c’était la meilleure chose à faire et qu’il devait bien ça a la jeune femme.

Alors maintenant quoi ? Elle lui demandait, elle, de se réinvestir dans la vie de leur peuple ? S'il devait être totalement sincère à sa place il aurait fait le même choix, car il n’y avait pas meilleurs que lui actuellement pour ce poste. Zéleph était lucide, et il avait conscience que c’était décision devait rester strictement dans l’optique du bien des réprouvés, seulement c’était difficile pour lui de se projeter de nouveau là. Après un long moment de silence, il finit par s’enfoncer dans sa chaise, croisant les bras sur sa poitrine, essayant de jauger correctement la situation « La dernière fois que s’est arrivé j’ai tué mon roi. » Et c’était bien ça le problème. Bien la raison première pour laquelle il avait décidé de se retirer de la vie politique, et de tout quitter. Parce que la vérité c’était que s’il s’impliquait, plus rien ne compterait que la prospérité et la gloire de son peuple. Parce que s’il acceptait c’était prendre le risque qu’il reprenne gout au pouvoir et à la puissance. Il n’avait pas peur, Erza savait très bien se défendre et jusqu’ici elle se débrouiller bien, même s’il y avait certaines choses qu’il n’aurait pas faites de la même façon, mais finalement c’était normal n’est-ce pas. Quand bien même, malgré la situation précaire de son peuple il n’était pas certain que ça soit la meilleure idée finalement. « Et-tu bien certaine de me vouloir à tes côtés ? » Il supportait que très peu l’autorité, voire même simplement pas du tout. Tout ça risquait de très mal finir, qu’importe pour qui, il n’aimait pas du tout cette perspective.

Puis avait-il vraiment envie de devenir Thur Lahvu à nouveau ? Ça l’avait rendu fou une première fois. Il n’était pas certain de vouloir à nouveau connaître cette haine et cette soif de sang de nouveau. Quoique les choses étaient différentes, à l’époque la frustration qui s’était emparée de lui, le rongent comme une gangrène n’était était que le fruit de l’incompétence du souverain de l’époque. Rien n’était pareil maintenant, après tout ce temps, il s’en était bien assuré et même si Dust n’avait pas été le meilleur souverain il avait su tenir les choses en place. Erza était solide et il avait assez confiance pour croire qu’elle n’allait pas détruire tout ce qu’il avait créé, seulement c’était ça le problème. On en revenait toujours au même point finalement, mais s’il se retrouvait encore au milieu de tout ça il avait peur de vouloir reprendre les reines. Qu’importe la situation dans là quel ils étaient, il avait ça dans le sang, c’était sa raison d’être. « Si je suis partie ce n’est pas pour rien Erza, revenir serait prendre le risque de faire de moi une menace pour toi. » IIl était sérieux. Il pensait au bien de tout le monde. Enfin… sauf au sien finalement, parce qu’il n’y avait rien qui le rendait plus heureux qu’œuvré pour les siens, et il préférait largement se battre pour la survie de son peuple, que contre quelques monstres de par le monde. Seulement ça, c’était une autre histoire.« Tout ça est stupide. Trouve quelqu’un d’autre. Je suis certain qu’il y a quelqu’un d’aussi qualifier que moi pour ça. »


Tu plaisante ?850 mots
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Ven 10 Nov 2017, 12:59

Les sourcils d’Erza se froncèrent. Elle attrapa sa dague avant de la planter bruyamment dans la table tout en se levant. Quelques secondes après, ses paumes de main étaient posées sur le bois, par-delà les assiettes, proches de son père. La position l’obligeait à se pencher légèrement vers lui. Elle fixa ses yeux rougeoyants dans les siens. Son père était éteint et il aurait été si facile de lui envoyer une boutade si douloureuse pour lui qu’elle préféra se retenir, se concentrant sur le débat qui les intéressait maintenant. « Crois-moi si je te dis que si j’avais eu un autre choix, je ne t’aurai jamais fait venir ici. » fit-elle calmement mais d’un ton tranchant. Cela n’arrivait presque jamais. La plupart du temps, elle se contentait de rugir ce qu’elle avait à dire. Ce comportement provoquait toujours son petit effet, surtout sur les individus qui n’appartenaient pas à son peuple. De toute façon, elle nourrissait la peur qu’elle pouvait provoquer chez ses ennemis bien avant qu’ils ne la voient. L’imagination avait cet avantage de troubler les esprits. Seulement, ici, c’était très différent. Elle ne faisait que lui dire la vérité. Si elle avait eu le choix, réellement le choix, il ne serait pas en face d’elle actuellement. Le peuple avait beau aimer Zéleph, à ses yeux, il n’était qu’un lâche égoïste qui s’était barré, avait quitté le navire en croyant que sa petite personne était dérangeante. Si elle faisait appel à lui, ce n’était pas parce qu’elle l’aimait mais parce que, quand il le souhaitait, il pouvait être d’une redoutable efficacité. Il avait ça dans le sang. Aussi, elle le détailla de haut en bas, fixant l’homme qu’il était devenu d’un air sévère. Elle avait sa boutade sur le bout de la langue mais, encore une fois, elle la retint. La relation entre ses parents ne la regardait pas. Et puis, sa mère était morte. La Dovahkiin finit par soupirer et se rasseoir sur sa chaise, attrapant une tranche de saucisson au passage.

Une fois assise, elle continua de le regarder. « Sache que je ne te demandais pas ton avis. ». Elle croisa de nouveau ses bras sur sa poitrine après avoir mis la tranche de charcuterie dans sa bouche. « Voilà ce qui va se passer si tu continues de fuir. Premièrement, je ne vais pas te laisser partir. Les Réprouvés savent tous que tu es ici. Ta présence ne passe jamais inaperçue. Deuxièmement, si tu veux réellement jouer au lâche, il faudra me passer sur le corps. À partir de là, sache que nous n’avons jamais été de grands magiciens toi et moi. Cela se jouera forcément au corps à corps, avec toutes les conséquences que cela aura : la destruction plus ou moins partielle de cette maison, un duel en public si nous en sortons et, pour finir, la mort de l’un de nous deux. Troisièmement, forcément, le gagnant sera couronné Dovahkiin, un Dovahkiin qui sera toujours dénué de Thur Lahvu, ce qui serait fort préjudiciable pour les Réprouvés parce que si je n’étais pas reine, je serais la mieux placée pour le redevenir. ». Elle marqua une pause. « Et Azaël sera privé soit de sa sœur, soit de son père. En sachant qu’Illithya ne permettra sans doute plus au survivant d’approcher son petit-fils. ». Elle pencha sa tête sur le côté, faisant craquer son cou. « Je pense que j’ai posé les bases du futur proche de façon claire. Maintenant, ma patience a des limites. Je suppose que ta lâcheté aussi. ». Elle fit de même de l’autre côté. À vrai dire, elle était tout à fait partante pour négocier ses conditions mais, pour l’instant, il n’était pas question de ça. Elle savait très bien que les Thur Lahvu avaient tendance à tuer le Dovahkiin. Elle-même avait suivi le même schéma ou, du moins, s’apprêtait à le faire. Et puis, ce qu’il ne savait pas, c’est qu’elle n’avait pas l’intention de rester Reine toute sa vie. Seulement, elle ne quitterait jamais ses fonctions sans avoir de digne successeur. Il n’y en avait actuellement pas. Jamais elle ne laisserait les Réprouvés aux mains d’un homme ou d’une femme qui ne se montrerait pas à la hauteur. Son père était un abruti mais il avait le profil idéal pour prendre sa suite, s’il faisait ses preuves. Elle avait aussi conscience que le laisser diriger l’île de Gona’Halv où se tenait une grosse partie de l’armée, lui faisait prendre des risques. Il pouvait parfaitement la trahir. Seulement, cela dépassait leur mésentente. Il s’agissait de l’avenir de leur peuple, à tous les deux.

Aussi, elle finit par se lever, décrochant du mur deux épées bâtardes. Elle en garda une, posant l’autre en face de son père. « Ta réponse. ».

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Ven 10 Nov 2017, 22:58

« Tu crois réellement m’atteindre en m’insultant . » Il était soudain bien plus amusé qu’agacer. Ça devait ressembler à ça une crise d’adolescence. Peut-être pensait-elle qu’en le provocant l’atteindrais plus efficacement. C’était mal le connaître, mais pour ça c’est sûr qu’il était à blâmé. Se redressant il soupira, finalement déjà lasser de cette discussion. Passant une main dans ses cheveux il réfléchit un instant avant de poser son regard sur elle. Très bien, s’ils devaient faire ça alors il y avait deux trois choses à mettre sur la table.

« Tu me prends pour un lâche, j’imagine que je comprends ton point de vue. Seulement il y a tellement de choses que tu ignores cas ta place je ne ferais pas la maligne. J’ai offert ma vie à mon peuple, je lui ai tout donné et contrairement à toi j’ai eu la décence de trouver des Thur capable de former des successeurs, comme moi je l’ai fait pour mon trône. Tu penses que j’ai abandonné ma place, comme tu crois que je tes abandonner. Seulement l’un comme l’autre, ta vérité n’est pas entière. Je le dis aujourd’hui parce que je n’aurais certainement plus jamais l’opportunité de le faire, et une fois cette discussion terminer nous en resterons là. Seulement sache Erza, qu’avant ma disparition, un futur Dovahkiin était en formation. J’avais peur que si quelque chose m’arrive notre peuple se retrouve perdu. » Il eut un rire sans joie, se rendant compte de l’ironie du sort. « Si je dois être tout à fait honnête avec toi, j’ignore ce qui est arrivé. Après ma disparition, quand l’Orishala m’a libéré de ma prison je suis revenu et je me suis bien rendu compte que mon plan de secours n’avait pas fonctionné. » C’était peut-être stupide pour elle. Elle ne voulait certainement pas comprendre ou admettre que, non, il n’avait pas abandonné son peuple. Enfaite, il n’avait eu aucun pouvoir sur ce qui était arrivé, et si Cocoon ne l’avait pas trouvé, son squelette pendrait aujourd’hui dans cette grotte.  « C’est vrai, je ne me suis pas battu pour le trône à cette époque. Si je l’avais fait, on m’aurait ri au nez. Imagine un homme autrefois capable de briser des os à mains nues se retrouvant avec la force d’un enfant ? Tu crois sincèrement que quelqu’un m’aurait pris au sérieux . Alors oui je suis parti, parce que ça n’aurait aidé personne. Je suis parti parce que Dust n’était pas si mauvais, et je savais que tu n’étais pas loin. Je suis parti parce qu’il fallait que je retrouve qui j’étais avant d’avoir le droit de regarder notre peuple en fasse. Tu peux me traiter de lâche, tu as tes raisons, mais jamais, jamais, je ne te laisserais dire que j’ai abandonné les nôtres. »

Comment aurait-il pu revenir ? Un Zaahin À peine capable de couper du bois sans s’essouffler en cinq minutes, quel genre de blague était-ce au juste ? Il aurait perdu toute sa crédibilité et aujourd’hui au lieu d’avoir encore la possibilité d’être une figure importante pour les réprouvés il serait simplement une blague ambulante. Il avait passé sa vie à apprendre à son peuple puise que le monde était régi par la loi du plus fort, c’étaient à eux de le devenir. Il avait réussi à leur donner espoir en suscitant l’admiration chez eux devant sa réussite, s’il leur avait montré qu’on pouvait tout perdre en un instant quel genre de modèle aurait-il été ? En tout cas pas quelqu’un qu’Erza aurait pu appeler pour lui venir en aide, ça c’était certain. Alors oui, il avait fait les choix qu’il avait faits, bon ou mauvais, mais pour son peuple jamais il n’avait pensé à lui une seule seconde. Il avait toujours été question d’eux avant tout. Alors en y pensant maintenant, devant sa fille, il devait se reconnaître vaincu. Oui, il était évidemment la meilleure réponse au problème d’Erza, mais ça ne l’enchantez pas particulièrement. Après un long soupiré, il finit par poser ses coudes sur la table, le menton sur ses mains croisées. « J’accepte à trois conditions. La première ; tu peux m’insulter autant que tu veux, mais ne redit jamais, que j’ai fui mon peuple. La seconde ; je n’obéirais à personne d’autre cas moi. J’ai fait de ce peuple ce qu’il ait aujourd’hui et je n’ai jamais voulu autre chose que sa prospérité. J’ai été Dovahkiin, et je refuse d’être traité comme un laqué. Troisièmement… » Il réfléchit un instant, n’ayant pas réellement pensé à une troisième idée. « Disons que ça n’a pas d’importance. J’accepte. »

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Sam 11 Nov 2017, 00:46

Erza prit son air bougon. Voilà qu’il lui racontait sa vie maintenant. Au fond, elle se demandait si ça l’intéressait ou pas. Ce qu’il disait avait du sens mais ça ne changerait pas les choses de son point de vue. Si son plan de secours pour le trône n’avait pas fonctionné, c’est qu’il n’avait pas été efficace. À partir de là, c’était de sa faute. En vrai, elle savait qu’elle était de mauvaise foi. Son père avait beau être fort, il restait Mortel. Sa mère, elle, faisait ce qu’elle voulait, même mettre par terre les prévisions du Dovahkiin en personne. Car c’était bien de ça dont on parlait. Devait-elle le lui dire ? Lui dire que Düst était un enfant de Mitsuko qu’elle avait poussé là dans l’optique de la mettre, elle, sur le trône dès qu’elle serait prête ? Oh non. Elle allait laisser son père se poser des questions car cette situation ne l’arrangeait pas des masses. Elle n’aimait pas se sentir manipulée et, malheureusement, dès que sa génitrice entrait en compte, ça puait toujours le complot. Finalement, peut-être que son père était le plus équilibré des deux. Mouais… pas sûr. Elle finit par se rasseoir, posant sa cheville sur le genou de son autre jambe avant de placer l’épée dessus. Ils n’allaient pas se battre, pas aujourd’hui. Aussi, un petit sourire germa sur les traits d’Erza lorsque l’acceptation fut prononcée. Les conditions, à vrai dire, elle s’en fichait bien. S’il répondait par l’affirmative, il y avait un espoir pour que le tigre en lui se réveille pour ne plus jamais s’éteindre. Il redeviendrait sans doute l’un des piliers fondamentaux de la race et elle ne souhaitait que ça.

« Ça tombe bien, je n’avais pas franchement l’intention de passer ma vie avec toi. » fit-elle pour toute réponse à ses conditions. « J’ai des obligations et un mari à honorer de ma présence de temps à autre. ». Non et puis il y avait ce léger problème avec les habitants de Stenfek qu’elle allait devoir régler de façon drastique. Elle verrait plus tard. Pour l’instant elle surveillait. C’est-à-dire que Düst était particulièrement aimé là-bas et que sa légitimité à elle y était remise en question. S’ils savaient… Enfin bref. « Disons que tant que tu gères, tu ne devrais pas m’avoir dans les pattes. Je n’ai pas trop de doutes sur la question. ». Elle reconnaissait au moins qu’il était bon dans ce qu’il faisait. Comme père, il était médiocre par contre. Elle ne pouvait pas lui en vouloir. À dire vrai, elle était passée à autre chose. Elle avait longtemps espéré et puis, finalement, elle trouvait que c’était mieux ainsi. Avoir son père sur le dos, elle ne l’aurait sans doute pas supporté, même si elle était devenue Réprouvée pour lui. Enfin, pas exactement, mais sa transformation était un message des Ætheri, un indice censé l’aider à le retrouver. Mais qui s’en souciait encore ? Pas elle.

Elle allait ajouter quelque chose mais on frappa à la porte. Elle leva les yeux vers un homme imposant ; ils l'étaient presque tous ici. « Quoi ? » demanda-t-elle. « Il y a la femme. ». « Hein ? ». La femme en question désignait habituellement sa mère. Sauf que ce n’était pas possible. « Elle est où ? ». Erza vit une tête blonde se faufiler sur le côté, entrant dans la pièce. Elle se figea quand elle vit Zéleph, rougissant de la tête aux pieds. La Dovahkiin soupira. D’accord, c’était l’autre. Elle se leva. « Je te laisse annoncer la nouvelle. Tu peux finir la charcuterie. Ferme la porte en sortant. ». Aussi, sans plus attendre, elle se dirigea vers Séléna, l’attrapant par les épaules pour la faire sortir avec elle. Cela faisait partie des choses étranges de l’existence. « Tu as grandi. » fit-elle une fois dehors. Le fait est qu’elle ressemblait comme deux gouttes d’eau à sa mère maintenant, le charisme en moins. Et puis, elle était si émotive qu’Erza ne pouvait les confondre. Mine de rien, elle était assez connue ici. Elle avait participé à la Coupe des Nations pour le peuple des Réprouvés et, en plus, ressemblait à la Zaahin qui allait avec son père. Normal. Seulement, la Dovahkiin avait un peu de mal avec elle. Elle ne savait comment faire. Se retrouver face au portrait de sa mère mais en fragile et perdu avait de quoi déboussoler, d’autant plus qu’Erza était plus vieille qu’elle. « Qu’est-ce que tu veux ? » fit-elle. Elle sentait que ça allait lui plaire encore. Les Dieux avaient dû décider qu’aujourd’hui serait la journée des réunions de famille.

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Sam 11 Nov 2017, 02:51


Qu’est-ce qui venait de se passer au juste ? La porte venait de claqué et le réprouvé fraichement promu se retrouva légèrement démuni devant la situation. Etait-ce Séléna qui venait de traverser la pièce ? C’était fortement troublant, et d’aucune façon agréable pour lui. Cette fille était beaucoup trop troublante pour sa santé mentale, ça le rendait malheureux et furieux à la fois de voir le reflet de sa femme. Sa femme. Il ne s’enlèverait jamais cette idée de la tête, bien que maintenant il est de sérieux doute sur sa survie. Pendant un instant, Zéleph resta comme suspendu dans le temps, les yeux perdus dans le vide, ses doigts glissant sur le fantôme d’une marque oublié. Morte ? Qui croyait-il berné ? Peut-être n’y avait-il plu que lui pour la connaître assez et savoir que Mitsuko ne mourrait que quand elle l’aurait décidé. Très franchement il avait du mal à se dire qu’elle ait pu faire ce choix. Ce qui était certain c’est qu’elle ne voulait plu qu’on entende parler d’elle. Morte ou non, cela revenait au même. Alors oui, il avait fait son deuil, ou était-il toujours en train de le faire. Sincèrement, sa peau avait beau avoir perdu la trace de son amour pour elle c’était comme s’il la portée toujours. Son cœur était brisé, il n’aimerait certainement plu jamais comme il avait aimé. C’était mortellement impossible. Son seul et unique amour maintenant, c’était son peuple. Ironie du sort.

Prenant une grande bouffer d’oxygène, il vida son verre d’une traite, s’essuya rapidement la bouche du dos de la main, puis se leva de sa chaise. Il ne servait plu a rien de pleuré les disparus. Les morts nous ont quittés, les vivants on faims, lui avait dit une fois Ethen, finalement la plus lucide de tous. Qui avait le temps pour les chagrins ? Plu lui, il avait pendant bien trop longtemps donner dans le mélodrame et l’alcoolisme. Jusqu’ici il s’en sortait bien, pas sûr que cela continue, mais tant qu’il restait efficace dans ses objectifs tout irait bien.

Sortant de la maison, il se rendit compte qu’il commencé à faire nuit. Le chemin avait été long, il était venu directement à sa rencontre avec sa fille, et finalement les choses avaient duré quand même un moment. Assez pour qu’il soit temps de pensé à prendre une chambre à l’auberge avant de ne plus en avoir, ce qui entre nous était peu probable vu le taux de tourisme à Bouton d’Or. Entre la maison du chef et l’auberge il eut le temps de parler à un nombre ridiculement élever de réprouvé. Zéleph restait gentil, mais ils commençaient réellement à tous lui tapé sur les nerfs. Quand il entra dans l’établissement il devait avoir l’air sur le point d’explosé parce que l’aubergiste qu’il connaissait de puis une éternité lui offrit sans attendre un verre de liqueur pour le détendre. « Donne-moi aussi du papier et de l’encre. » En profit-a-t-il pour demander. Il avait des lettres à écrire pour « répandre la nouvelle ». Déjà il devait prévenir les Corvus qu’il ne reviendrais pas tout de suite leur rendre visite, Ethen, par courtoisie vu qu’elle restait son partenaire de chasse fétiche, malgré ses propres problèmes, et puis il y avait quelques amis avec qui il était peut-être temps de retisser des liens. Quand il eut pratiquement fini la dernière, il faisait déjà nuit, et l’aubergiste vin s’asseoir à sa table, n’ayant plu beaucoup à faire. « Je crois qu’en plus d’un siècle je ne t’ai jamais vu écrire une seule lettre. Pourquoi cette engouement pour l’écriture mon ami ? » Zéleph prit le temps de se dessécher la gorge avec la chope de bière que son camarde lui avait gracieusement offert plus tôt avant de répondre. « Je suis le nouveau c*nn*rd à la tête de nos armés. » pendant un instant l’homme fasse à lui resta sans voix, les yeux rond, la bouche entre ouverte. Le fraichement Thur se mit a rire devant la tête de son « ami » qui finalement reprit bien vite ses esprits. Tapant de la main sur la table, il se leva soudain. « Mais quelle nouvelle ! Nous allons fêter ça. Il n’est pas question que Zéleph Stark passe sa nuit à écrire des lettres ! »

Tapant dans ses mains, le réprouvé se mit beuglé des ordres à ses employés, puis crier avec la même autorité de prévenir le village qu’on faisait la fête. L’immaculé, lui, n’avait pas réellement envie de ça. Il avait fait un très long voyage, se fut une très longue journée et il voulait dormir. Quand l’aubergiste fut satisfait du tumulte qui commencé a grondé, il posa sa main sur l’épaule de feu son roi, comme l’aurait fait un vieil ami et se pencha à son oreille, lui glissant avec malice. « Pour toi mon frère, ce soir nous allons retourner la maison. » Et c’était réellement peut dire. D’après eux était fêté le retour de victoire, et qui disait victoire disait enfants pour les réprouvés maintenant. Autant dire que soudain Zéleph mesurait toute la gravité de la situation et le poids qui s’abattis sur lui le rendit légèrement étourdis. Assez pour qu’il trébuche dans son lit accompagné de deux jolies demoiselles, ou était-ce voulu ? Qui sait… demain était bien trop loin pour s’en soucier finalement.

880 mots
J'ai eu la flemme d'écrire en zul'dov, mais ils parle Zul bien sur /o
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Traité sur la meilleure façon de boire une bière, par un père et sa fille (Pv Zéleph)

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