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Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Ven 08 Sep 2017, 11:47 | |
| Devaraj S. Taiji & Léto pour les chants
Sommaire
- Explications générales - Explications générales
- Naissance - Transformation - Passage à l'âge adulte - Mariage et sexualité - Prise de décision - Premier pas dans l'Au Delà - Enterrement
- Pleine lune - Solstice
- Pèlerinage et épreuve de justice - Malédiction d'Ezechyel - Bénédiction d'Edel
- Les Aurores - La création de tribus
Rituels chamaniques
Rapport à la religion : Fervents croyants, les chamans voient leur vie marquée par les rituels et les liturgies. Chaque moment important de l'existence d'un chaman possède une interprétation religieuse qui passe avant tout le reste, qui ne peut pas être ignorée ou délaissée. En effet la race place sa religion au dessus de tout. Cette dernière s’immisce partout dans leur quotidien, quelque soit la tribu concernée, du mariage aux prières superstitieuses pour écraser une araignée en passant par les couronnements, les Ætheri seront consultés et leurs signes et messages analysés et traduits par les élus en question. Aucune prise de décision -quelle qu'elle soit- ne se prend sans faire appel à un avis divin, voilà pourquoi les chamans ont toujours une prière à la bouche, peu importe l'heure et le lieu, une sollicitation dans les pensées muettes, un chant invoqué, une danse, toutes les formes de recueillements sont possibles.
Les rituels : La disparité et la nature hétéroclite des chamans, qui vivent en groupes pour des raisons et dans des endroits très différents, font que les façons de prier et les rituels diffèrent tous d'une tribu à l'autre. Mais une base commune reste dans les traditions de chacun, immuable. C'est sur cette fondation originelle que se superposent après toutes les différences propres aux tribus, qui seront détaillées dans les sujets qui leurs sont propres. Pour donner un exemple concret, la cérémonie du mariage reste la même pour toutes les tribus car cela fait partie du socle de base que partagent tout les chamans. Au contraire, le rituel destiné à porter chance à un guerrier partant se battre (un acte plutôt quotidien et moins important) diffère et change selon la tribu, selon les Ætheri priés, les croyances. Bref, l'idée n'est pas de se prendre la tête mais simplement de comprendre qu'il existe une base commune et des différences. Si vous vous referez aux documents, ce sera même plutôt simple car les rituels seront détaillés en grande partie de façon à ce que vous puissiez les reprendre dans vos RPs sans avoir à vous creuser la tête. Et pour les plus imaginatifs, vous pourrez aussi rajouter votre sauce, tout en restant cohérent.
Dernière édition par Anya Eorgor le Sam 16 Mar 2019, 12:28, édité 1 fois |
| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Ven 08 Sep 2017, 11:50 | |
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Rituels généraux - Naissance
Les enfants nés dans les tribus (qui naissent donc dans leurs races d'origines) sont transformés en chamans lors d'une cérémonie spéciale. Il n'est pas rare pour des raisons pratiques que l'on attende quelques jours voire semaines que d'autres femmes accouchent, afin de rassembler plusieurs nouveaux-nés pour une même cérémonie, qui dure de l'aube jusqu'au milieu de la nuit suivante. Avant que le jour ne se lève, on construit un grand feu de joie autour duquel doivent danser tous les invités. Au milieu de la journée, le sage de la tribu sacrifie un corbeau et ordonne de brûler des mèches de cheveux appartenant au père et/ou à la mère (adoptive ou non) dans le foyer, puis il invoque l'Æther de la Vie en fumant la pipe sacrée. Toute la journée est consacrée à des prières et danses pour la Vie. Tout le monde doit venir purifié et peint en blanc. C'est aussi l'occasion de nommer l'enfant, selon sa lune de naissance. Le soir on dort quelques heures, on se lave et purifie à nouveau, puis on revient vêtu peint en noir. On recommence à danser jusqu'au milieu de la nuit pour la future Mort de l'enfant, puis on laisse le feu mourir et les invités se retirent. Les parents veillent jusqu'à ce que le feu s'éteigne complètement.
Prière :
La plume étincelle Le coteau souffreteux, Vif horizon épars. Le déclin de l'éclosion Contre le giron d'Edel.
Chants et prières écrits par Léto
Rituels Généraux - Transformation
La cérémonie est toujours la même, peu importe la situation. Elle concerne le Maître Chaman, et le futur transformé. Pour les chamans "de naissance", de parents chamans, élevés chez les chamans, plusieurs enfants peuvent être transformés d'un coup pour des raisons d'efficacité. Pour les cas où un adulte voudrait devenir chaman, le rituel se fait souvent en duo. Tous les concernés doivent être nus et peints avec les symboles qui leurs conviennent. Ils doivent se purifier et être présentés au Maître Chaman. Les prénoms et noms utilisés seront ceux choisis par les parents, ou donnés à un adulte. Ce sont des prénoms réfléchis [voir mœurs] qui signifient que l'individu doit abandonner complètement sa race de base, renaître et être baptisé en tant que Chaman.
Si le futur chaman est un adulte, le Maître Chaman s'assure du choix éclairé de l'individu avant de réciter les formules de transformation : « Moi, - nom de la personne -, ton maître, en ce jour je te fais devenir l'un des médiateurs entre le monde des vivants et celui des morts. Je t'offre les dons qui te permettront le contrôle de ces derniers. A cet instant, tu deviens et tu resteras Chaman. Par ce tatouage, tu acquiers tes pouvoirs et ton ethnie. ». Le concerné doit répondre : « Moi, - nom de la personne -, ton initié, en ce jour j'accepte et je promets de boire la coupe d'Ezechyel et de me reposer contre le sein d'Edel. ». La personne est ensuite recouverte du sang d'une colombe et d'un corbeau. A l'issue de cette cérémonie, l'individu sera Chaman et verra une marque blanche apparaître quelque part sur son corps. S'ensuivent danses et réjouissances, selon les rites de la tribu.
Rituels généraux - Passage à l'âge adulte Un chaman n'est considéré comme un membre accompli de la race qu'après avoir trouvé un premier esprit compagnon et avoir réussi à fusionner avec ce dernier.
Lorsque le mentor d'un chaman en devenir (il y a généralement une personne dans la tribu qui fait ce rôle pour tous les enfants) juge qu'un de ses élèves est suffisamment éveillé pour passer cette étape, il le laisse partir et vagabonder dans le monde afin qu'il puisse trouver son premier esprit compagnon. L'élève part seul et il dispose d'un mois pour trouver son esprit compagnon et effectuer sa première fusion. On lui offre sa première pipe et une réserve de tabac afin qu'il puisse fumer et communiquer avec les Ætheri afin d'invoquer leur aide et protection. C'est un passage difficile pour la majorité des chamans. Le mentor doit donc se montrer indulgent, de bon conseil et patient. Pour éviter toute catastrophe, l'élève est généralement suivi de loin par un chaman expérimenté qui le surveille et ne doit intervenir qu'en danger de mort (possession par un esprit parasite ou blessure physique).
Cérémonie - Départ de l'enfant : Le concerné sort de la tente de ses parents après s'être purifié. Il porte des peintures de courage, chance, force et s'avance vers son mentor, qui lui remet le nécessaire pour partir (pipe, herbe). Puis il trace un symbole d'espoir sur son front. Un premier coup de tambour retentit et toute l'assemblée ferme les yeux pendant les dix-neuf coups qui suivent. L'enfant doit en profiter pour sortir du campement et partir.
Cérémonie - Arrivée de l'adulte : C'est le chaman qui surveille l'enfant qui revient en premier pour prévenir. On entame les préparatifs pour une fête de réjouissance. De retour, le concerné doit attendre à la limite du campement. Il ne pourra entrer qu'en voyant un grand feu s'allumer et un premier coup de tambour retentir. Toute l'assemblée ferme les yeux pendant les dix-neuf coups qui suivent. Le nouvel adulte doit en profiter pour revenir et se placer devant son mentor. Il y a ensuite un silence, puis le chaman doit dire "Je suis prêt." Vingt autres coups de tambour sonnent, pendant lequel le chaman doit fusionner avec son esprit compagnon, sans perdre le contrôle. A la fin, son mentor lui trace un symbole de force sur son front, puis il salue l'esprit compagnon et se retire dans sa tente. Les proches du concerné peuvent lui offrir toutes sortes de cadeaux. On passe quelques heures à danser et jouer du tambour, taquiner le nouveau sur sa réussite et prier pour qu'il devienne fort et sage. Enfin, tous le monde retourne à ses occupations et l'intéressé se retire en général pour prier un peu plus longtemps et se reposer.
Rituels généraux - Mariage et sexualité
La monogamie est quasiment introuvable et d'ailleurs très mal vue chez les chamans. Le pouvoir de transmettre la vie est considéré comme un devoir et un don à ne pas perdre. Ainsi se limiter à une simple union ou ne pas faire d'enfant est vu comme un gâchis, voire un sacrilège selon l'adoration de la tribu pour l'Æther de la Vie. Un(e) chaman(e) est en général en relation avec un(e) homme/femme principal(e), puis plusieurs autres amant(e)s. Il faut aussi savoir que les chamans ne possèdent que très peu de tabous sexuels (tout est accepté tant qu'il s'agit de se reproduire avec une forme "humaine"). Si un couple est foncièrement homosexuel, il doit adopter un enfant. L'inceste direct (parents-enfants ou frères-sœurs) est de plus en plus mal considéré depuis l’Ère de la Conciliation.
Le mariage n'est donc pas quelque chose de stable, ni éternel, ni unique. Il n'est pas forcement associé à l'amour mais plutôt au respect mutuel de la volonté et du consentement de l'autre, ainsi que du désir à honorer la Vie ensemble. Les chamans qui ne se sont pas mariés au moins une fois dans leur vie sont très mal vus. Il peut avoir lieu entre deux tribus différentes, il peut entretenir une relation à distance. Il peut être éphémère et prend simplement fin lorsqu'une des deux parties le désire. Ainsi le divorce n'est ni une honte, ni un dérangement, mais une simple banalité. Les enfants de bas-âge sont éduqués par l'une ou l'autre des parties selon un accord commun, ou bien donnés directement à une nounou. Dès que possible, ils sont ensuite confiés à un mentor pour leur apprentissage.
Dans le cas d'un mariage entre une personne non chamane et un chaman membre d'une tribu (fait rare), il est demandé à ce qu'elle soit initiée aux mœurs et vive avec une tribu pendant trois lunes avant le mariage. Si la personne part, on lui demande en général de laisser ses enfants (transformés en chamans dès la naissance). Elle peut refuser mais des tensions apparaîtront alors.
Cérémonie : Les mariés sont peints en blanc, rose, vert, avec des couleurs et des symboles à signification bénéfique ou érotique. Ils sont nus -ou porte une toge blanche très courte pour de rares exceptions, par exemple si l'un des mariés n'est pas un chaman habitué aux mœurs. Ils doivent se tenir la main tout le long du rituel. Lors de la procession de départ, ils sont précédés de celui qui va diriger la cérémonie, la personne la plus puissante de la tribu; et suivis par leurs proches qui se tiennent une vingtaine de mètres plus loin. Tous se dirigent vers l'autel de sacrifice et longent les rangs de la tribu rassemblée et partagée en deux pour les laisser passer et former un couloir. Les proches s'arrêtent au premier rang et les mariés montent sur l'autel avec les prêtres et le chef de cérémonie. On sacrifie deux colombes, deux corbeaux. Les signes de l'amour et de l'érotisme sont tracés avec le sang, sur ou proches des appareils génitaux et zones érogènes. Ensuite, les mariés doivent tendre les poignets de leurs mains liées, on y fait une entaille puis on place les poignets l'un sur l'autre pour que le sang se mélange. Un tissu en soie blanche est enroulé de la blessure, puis attaché fermement. Les chamans gardent souvent ce bracelet pendant très longtemps, comme symbole de leur amour. Pour finir, on prépare deux coupelles avec un peu du sang des colombes, une mixture alcoolisée, sucrée qui adoucit le goût et quelques gouttes d'aphrodisiaque puissant, que les deux concernés doivent boire. Ils redescendent de l'autel et peuvent se relâcher la main, désormais mariés.
La consommation du mariage doit être faite sous les yeux du public dans certaines tribus. Dans d'autres, les concubins et concubines peuvent accompagner les mariés. Dans d'autres encore, les spectateurs retournent à leurs occupations et ne s'y intéressent pas.
Rituels généraux - Prise de décision
Un chaman ne prend jamais de grande décision sans prier. Le rituel généralement appliqué est une prise de drogue pendant la nuit. Son déroulement, son lieu, sa durée varient tous selon le contexte. Il se peut que le chaman n'obtienne pas de réponse et qu'il soit pris par le temps, mais dans le cas inverse, il doit suivre l'interprétation faite des signes et en remercier les Ætheri.
Cérémonie : Le chaman, seul ou accompagné, doit s'installer confortablement et prendre des substances hautement hallucinogènes, ou des somnifères. Les messages divins viennent par les visions, ou par les rêves. A son réveil, le chaman doit tout raconter à ses proches et ils chercheront alors ensemble un moyen d'analyser ce qui a été vu, à l'aide d'un sage. Ensuite le chaman doit porter une offrande devant un totem consacré à l'Æther qui lui a hypothétiquement répondu, puis lui offrir un sacrifice -dépendant de la nature de l'Æther en question.
Rituels généraux - Premiers pas dans l'Au-Delà
Ce rituel signifie une nouvelle montée en puissance d'un chaman, qui est alors capable de séparer son esprit de son corps pour voyager dans le monde des morts, et qui accède à la connaissance de l'Au-Delà. C'est une cérémonie discrète qui est tenue entre sages et chefs de tribu, pour accueillir un nouveau venu dans leurs rangs.
Cérémonie : Dans une tente fermée, tous les concernés sont assis en cercle, le nouveau au milieu. On fait tourner la pipe sacrée, puis on prie silencieusement -ou marmonnant discrètement- les Ætheri pendant qu'un tambour donne un rythme lent et lascif que les corps suivent en se balançant. Il s'agit d'atteindre un niveau de méditation suffisant pour détacher son corps de son esprit. Lorsque tout le monde est sous forme éthérée, tous se rendent dans l'Au-Delà et expliquent au nouveau sage les mises en garde à connaître. Ils reviennent après quelques heures. Dans certaines tribus un simple repas et partagé, dans d'autre c'est une beuverie, dans d'autres on partage ses maris et femmes.
Rituels généraux - Enterrement
La mort n'est pas considérée comme une séparation, ni comme un événement triste. Au contraire, c'est une simple étape de plus dans la vie du chaman, une marche qu'il gravit. Avant de commencer la cérémonie et si les circonstances le permettent, les proches attendent le retour de l'esprit du chaman sur les lieux de sa mort. Il est possible que sa famille passe quelques jours à le chercher. La cérémonie commence à la tombée de la nuit et dure jusqu'au milieu du jour suivant. Le soir, on construit un grand feu de joie autour duquel doivent danser tous les invités. Au milieu de la nuit, le sage de la tribu sacrifie une colombe et ordonne de brûler le cadavre dans le foyer puis il invoque l'Æther de la Mort en fumant la pipe sacrée. Toute la nuit est consacrée à des prières et des danses pour la Mort. Tout le monde doit venir purifié et peint en noir. A l'aube on dort quelques heures, on se lave et purifie à nouveau, puis on revient vêtu peint en blanc. Si l'esprit est présent, tous les proches peuvent fusionner avec lui dans la journée. On recommence à danser pour la Vie jusqu'au milieu du jour, puis on laisse le feu mourir et les invités se retirent. Les proches veillent jusqu'à ce que le feu s'éteigne complètement. Le corps n'étant qu'un respectable pour l'esprit et l'âme, les chamans n'accordent que peu d'importance aux cendres qui sont simplement nettoyées avec le vent. L'esprit du défunt lui, peut choisir de rester ou d'être accompagné dans l'Au-Delà (par un sage de haut niveau sous forme éthérée ou par un autre esprit).
Précision : les personnes mortes dans le déshonneur selon la culture chamanique n'ont pas le droit à ce rituel.
Prière :
La plume enténèbre Le firmament doucereux, Terne caresse fatale. L'aurore de la fanaison Vers le berceau d'Ezechyel.
Chants et prières écrits par Léto
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Ven 08 Sep 2017, 11:51 | |
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Rituels annuels - Pleine lune
Douze fois dans l'année Lieu : Peu importe. En général, le lieu où se trouve la tribu quand la lune devient pleine. Invités non-chamans : Autorisés Durée : Toute la nuit But : Célébrer le renouvellement du cycle mensuel. Cérémonie : La première partie de la nuit est consacrée à la Mort, la deuxième à la Vie. Les deux Ætheri seront fortement priés. De la tombée de la nuit à minuit, on fume de l'herbe à pipe et on boit, en méditant. Un tambour donne un rythme lent avec un son grave. On peut chanter à voix basse et gutturale. Les plus expérimentés peuvent aussi passer ce moment dans le monde des morts et des esprits, en se détachant de leur corps. De minuit à l'aube, on mange si l'on veut, on continue de boire et fumer, mais on accélère le rythme du tambour, les danses se font plus vivantes, les voix plus fortes. On peut s'adonner aux plaisirs de la chair et célébrer la vie.
Rituels annuels - Solstices
Deux fois dans l'année Lieu : Île Maudite Invités non-chamans : Diplomatiques, seulement Durée : Trois mois de préparatifs, un mois de fête But : Les deux solstices correspondent au climat donné dans la description de l'Île Maudite, qui comporte uniquement deux saisons. C'est un rassemblement général et obligatoire sur l'Île, dans la Grande Baie. L'occasion de regrouper les chefs de tribu avec le souverain afin de régler des questions importantes de diplomatie, de projets et démarches à suivre. C'est là que les ressources économiques vendues sont données aux tribus nomades afin d'être exportées, et que les ressources achetées sont remises. Enfin, c'est aussi le moment où la Justice est donnée pour les prisonniers ou les fautifs, qui sont amenés devant les grands chefs et prêtres et qui seront ensuite mis à l'épreuve devant les Ætheri [voir mœurs]. Il est de coutume de profiter de la fête pour présenter les nouveaux chamans transformés, organiser des mariages, etc.
Cérémonie - Ouverture et fermeture :
Le rituel commence le dernier jour du dernier mois de l'année (ou respectivement, le dernier jour du sixième mois de l'année), sur l'îlot aux sacrifices, à la tombée de la nuit, première étoile. Il se termine exactement un mois plus tard. Des tambours annoncent le début et l'ordre de se rassembler. On vient en ne portant absolument aucune peinture, quelques bijoux ou armes d'apparats, une toge ou une tunique pour les plus pudiques, nus sinon pour la grande majorité. Le placement est important. Ceux présents sur l'îlot-même sont les proches du souverain, les chefs. Ceux sur les rives sont les sous-chefs et leurs proches. Et ainsi de suite, jusqu'à remplir toute la baie en demi-cercle autour de l'îlot. Les tambours donnent trois grands coups et tout le monde se tait. La cérémonie complète se passe sans que personne ne prononce un seul son. Alors le souverain, qui porte un masque peint en blanc et en noir, tue une volaille, un bœuf, un homme ou une femme volontaire pour se sacrifier - c'est un acte de grand honneur. Puis il ramasse une coupelle du sang qui coule dans les rigoles et trace avec le liquide, sur le front de chaque chef, le symbole spécifique à chaque tribu plus un ou deux signes de son choix, pour féliciter ou encourager la personne, par exemple. Une fois sa bénédiction donnée, les chefs lui tracent à leur tour les mêmes symboles sur le torse. Ensuite l'entourage proche du souverain récupère la coupelle et rajoute des symboles qui leurs sont propres (par exemple, celui de l'amour pour le compagnon ou la compagne du souverain). Pour finir, tous boivent une petite partie du sang. Alors le souverain lève les bras et tous les autres chamans peuvent alors commencer à se peindre entre eux, pour se parer de leurs plus belles couleurs. Le souverain descend de l'îlot et se montre à la foule. Selon son caractère, il peut, ou non, se mêler et participer aux peintures. Le cérémonie de fermeture fonctionne exactement de la même façon : chacun repart après, paré de ses symboles, pour rentrer chez lui et commencer une nouvelle partie de l'année.
Cérémonie - Déroulement du mois :
Pendant tous le mois, des chants et danses se succèdent jours et nuits. Les tambours ne s'arrêtent jamais, mais ils suivent un rythme propre aux joueurs, qui peuvent se contenter de marquer un coup seulement toutes les deux heures, par exemple, avant d'accompagner une danse et de se calmer à nouveau. Le campement est immense. Un tambour ne s'entend pas d'un bout à l'autre et les danses et musiques vont différer des endroits. Les tribus peuvent se mélanger ou rester entre elles et chacune peut dévoiler ses propres danses dans le respect des autres. Par exemple, il y aura peut-être une orgie à l'endroit occupé par une tribu d'Edel, pendant que des sacrifices humains auront lieu dans l'endroit occupé par une tribu d'Ezechyel et entre les deux, des mœurs moins extrêmes peuvent se montrer. La diversité est totale.
S'il n'y a pas d'urgence, le rassemblement des chefs commence au début de la troisième semaine et dure jusqu'à la fin de la semaine en question, voire plus.
Il est commun de profiter des lieux de cultes présents sur l'île, de faire des pèlerinages dans les quatre temples ou d'essayer de trouver des esprits compagnons pendant cette période.
Les totems officiels de l'île entière sont repeints avec le sang des sacrifices -et d'autres pigments pour rajouter des couleurs. Cela donne lieu à des expéditions plus ou moins dangereuses pour retrouver les totems en question. Les totems particuliers et personnels sont aussi repeints, mais de façon plus discrète.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Ven 08 Sep 2017, 11:51 | |
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Rituels généraux - Pèlerinage et épreuves de justice
Les raisons pouvant pousser un chaman à vouloir s'exiler un moment pour accomplir un pèlerinage sont nombreuses. Pour éviter une malédiction, pour se purifier d'une faute commise, pour trouver la réponse à une question, invoquer l'aide d'un Æther. Le chaman peut partir seul ou en groupe. Il peut choisir n'importe quel lieu sacré, dont les quatre temples de l'Île Maudite qui sont reconnus pour être très visités par les pèlerins. Pour signifier qu'il est en pèlerinage, le chaman s'habille et se peint en brun. Il se trace une entaille sur le dessus du bras chaque jour, suffisamment profonde pour que celle du premier jour soit encore visible le dernier jour.
Précision pour les criminels : Pour les Chamans ayant commis une grave faute et qui souhaitent implorer le repentir des Dieux afin d'éviter l'exil et/ou la mise à mort, ils peuvent demander à être téléportés au milieu du labyrinthe de l'île maudite, ne pouvant en sortir qu'en marchant. Si avant trois jours, le concerné n'est pas ressorti, il est considéré comme maudit par les Ætheri. S'il est sorti, il est considéré comme béni et pardonné.
Rituels Généraux - Malédiction d'Ezechyel
Être condamné à mort signifie être sous la Malédiction d'Ezechyel. Le supplicié -qui s'est donc suicidé pour essayer de se repentir- n'a pas été gracié. Il portera, avec ses anciens proches et famille, une cicatrice noire sur le front et se réincarnera à jamais en Ombre, avec l'impossibilité de prendre et de vivre sous la forme éthérée d'un esprit -qui est la suite d'une vie normale pour un chaman. La Malédiction d'Ezechyel est le pire châtiment existant pour la race, il est immuable et déshonorant, car un chaman aspire normalement à vivre sous forme éthérée pour toujours, après sa mort. Les familles comportant un maudit sont rejetées, exilées, assassinées selon les tribus. Il est interdit de prononcer le nom entier d'un maudit, cela porte malheur.
Précision : Le souverain seul a le pouvoir de lancer une Malédiction d'Ezechyel.
Rituels Généraux - Bénédiction d'Edel
La Bénédiction d'Edel est une marque de mérite et de courage non négligeable. L’honoré portera avec ses proches et famille, une cicatrice blanche sur son front. Le Chaman se verra respecté par ses congénères et gagnera la renommée nationale, ainsi qu'un droit de possession ou d'usage sur une portion de territoire de son choix et une résidence au palais royal.
Précision : Le souverain seul a le pouvoir de lancer une Bénédiction d'Edel.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Sam 16 Mar 2019, 12:26 | |
| Les aurores Lorsque la nuit tombe, le brouillard spectral se lève pour donner vie au Monde des Morts ; crépuscule bousculant la limite entre ces deux mondes dont les Chamans sont les gardiens.
Prédite par les Kaori, l'arrivée d'une aurore est aléatoire. La nuit tombe, pendant plusieurs jours, et l'horizon se couvre de lueurs bleutés. C'est un temps de réunion entre les Vivants et les Morts, où le but principal est d'oublier la limite entre les deux Mondes. Des esprits descendent de l'Au-Delà sur l'Île, ou bien des Chamans montent de l'île vers l'Au-Delà. Les Aurores sont déclenchées par un Aether qui annonce par là un message de sa part ou un événement le concernant.
Raanu - Aurore Bleue : Raanu est fortement priée. Les participants doivent partager leurs savoirs respectifs aux plus ignorants qu'eux ainsi qu'apprendre au moins une chose qu'ils ne connaissaient pas avant. Lorsqu'une aurore est annoncée, il est donc de coutume à se préparer, Esprits comme Chamans, afin de prouver sa qualité dans tel ou tel domaine. Quatre aurores marquent le début d'une nouvelle année dans le calendrier de Raanu.
Rituel de création de tribu
Il est possible de créer une tribu à partir du niveau II jusqu'au niveau V, l'important étant d'avoir une intrigue et des stats le permettant. C'est à voir au cas par cas avec le chef de race et/ou l'administrateur en charge de la race. [contrat admnistratif obligatoire]
Pour créer une tribu, il faut évidemment répondre à un besoin existant et s'attirer l'aval d'un ou de plusieurs Draugr [des tribus mères ou des tribus dont les rôles sont les plus proches de votre projet, ou simplement des tribus qui souhaitent soutenir votre projet] qui vous accompagneront vous et votre groupe tout le long de la mise en place de la tribu, soit pour apporter des conseils, soit pour apporter de l'aide matérielle ou spirituelle [par exemple, pour le territoire choisi et la construction, ou bien pour les rituels importants]. Ils seront là pour assurer la régence, jusqu'à ce que votre tribu dispose de son propre Draugr. Alors, elle sera considérée à part entière comme nouvelle tribu et sera pleinement indépendante.
Cérémonie : En présence de Kaori, du Suprême de l'Au-Delà, et des Draugr concernés, le ou les chamans portant le souhait de créer un nouveau groupe expliquent leurs raisons, leurs besoins, le ou les Aetheri qu'ils souhaitent prendre en patron, ainsi que les mœurs qu'ils souhaitent adapter. C'est l'Oracle qui donnera sa réponse en premier afin de valider l'aval divin [voir la fiche Kaori pour le rituel de l'Oracle] ; ensuite le Suprême de l'Au-Delà pourra donner son avis [positif ou négatif]. Si ces deux avis sont positifs, alors le ou les Draugr donnent des conseils et des indications. C'est une réunion qui peut durer quelques heures jusqu'à plusieurs jours si la demande est épineuse ou si la réponse des dieux tarde à se faire entendre.
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