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 | Les rituels d'invocation |

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Mitsu
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Mitsu
Sam 19 Aoû 2017, 20:23



| Les rituels d'invocation | 763882IMMUABLE

Les rituels d'invocation

Ce sujet ne s’intéresse qu’aux invocations concernant les Démons ayant atteint le rang de Suḷḷu. Pour les diables inférieurs, un peu de sang ou le sacrifice de petits animaux suffit amplement à en faire apparaître un.

Attention : Le texte qui suit s'adresse à un public averti. Mon objectif n'est pas de vous choquer ou de vous mettre mal à l'aise. Sachez qu'invoquer un Démon n'est pas une obligation et que ce texte est donc facultatif et déconseillé pour qui ne se sent pas à l'aise avec les sacrifices et tout ce qui va avec.

Les rituels d'invocation solitaires


La Kaccā Uḍugore nīḍi :
Ce rituel d’invocation ne concerne que les individus ayant encore leur vertu. Il faut donc que l’invocateur soit vierge de toute relation sexuelle passée. Après avoir versé de son sang autour d’une table, la personne devra préparer de quoi s’attacher après avoir procédé à des attouchements sur sa propre personne. Placée dans une position équivoque, elle devra alors appeler un Démon afin de le voir apparaître. Le prix habituel de sa venue est la consommation de l’être qui s’offre à lui. Néanmoins, s’il n’est pas à son goût, le diable se contentera d’apparaître et d’écouter la demande.

La Mānsada Prastuta :
Cette invocation est des plus simples mais demande de longues heures d’efforts. L’invocateur doit se mettre nu sur un autel et présenter son corps, entouré de victuailles au Démon qu’il souhaite invoquer. Il devra supplier avec ardeur qu’il vienne le dévorer après avoir fumé une drogue que l’on nomme Sugandha et qui a la particularité de donner un goût exquis à la viande. Le Démon qui se déplacera pourra croquer dans sa chair à trois reprises avant d’écouter sa demande.

La Masuku Apāya :
Simple mais risquée, cette invocation est un jeu de vie et de mort. L’invocateur doit placer sur son visage un masque qui indique qu’il est prêt à s’offrir entièrement aux fantaisies du Démon qui apparaîtra et chuchoter quelques paroles à son attention. Ce dernier ne peut pas le tuer, c’est la seule règle existante. Si certains diables demandent directement ce que l’individu souhaite, d’autres s’amusent avec pendant des heures, au plus grand damne de celui qui s’y est risqué et qui ne peut, à cause de son acceptation et de sa soumission au début de l’invocation, ni s’enfuir ni résister.

Les autres rituels d'invocation


La Marḍar dubāri :
Cette invocation demande une préparation et une volonté sans faille. L’invocateur devra, en effet, assassiner un être cher à son cœur et le dépecer. Il prélèvera de son corps ses organes qu’il placera dans un plat à proximité d’une des « entrées » de son logement. Cela peut être la fenêtre, la cheminée ou la porte par exemple. Le Démon peut se faire attendre plusieurs jours mais finira tout de même par arriver afin de demander à l’individu ce qu’il désire.

La Gulāma kuṭumba :
Cette invocation concerne surtout les Démons qui ont atteint le rang de Kāmada Byāran. L’invocateur devra réunir son ou ses époux, ses frères et sœurs, ses père et mère et ses enfants dans une pièce spéciale, appelée Ril, qu’il fermera à clef. L’endroit possède la spécificité d’être entouré de rigoles dans lesquelles l’individu devra verser de l’huile qu’il allumera pour encercler les membres de sa famille et lui-même. Là, il appellera le Démon qui pourra disposer des offrandes qu’il lui a fait. Le plus souvent, l’invocateur ne peut attendre qu’un membre de sa famille survive à l’invocation même si cela arrive, parfois. Les supplices peuvent durer des heures dans tous les cas. Une fois que le diable aura obtenu ce qu’il désire, il demandera à l’invocateur ce qu’il souhaite.

La Kāmakēḷi :
Cette invocation peut prendre différents visages mais, généralement, se présente sous forme d’orgie car la Luxure est l’un des péchés les plus faciles à orchestrer pour les non-initiés. De ce fait, à moins que l’invocateur regorge d’idées pour mettre en scène un autre péché, il doit réunir un groupe de personnes, plus ou moins nombreuses en fonction de la puissance du Démon voulu, et procéder à une cérémonie. Si l’orgie consentie avec des inconnus peut tenter un diable, il est évident que moins elle est souhaitée par les victimes et plus ces dernières sont proches de l’invocateur, plus des Démons haut gradés feront le déplacement. La plupart se joigne aux festivités mais ce n’est pas automatique.

La Kaṭ Sēvaka :
Cette invocation peut être soit simple, soit complexe, selon le Démon que l’individu souhaite invoquer. Souvent réservée aux êtres influents ou puissants, ces derniers doivent faire en sorte d’acheter ou de tromper des personnes afin qu’elles servent plus tard d’offrandes au Démon qui les prendra en esclavage par la suite. L’invocateur devra les enchaîner les unes aux autres puis enduire leur corps d’huile. Le rituel peut s’arrêter là mais il est de coutume de le complexifié par un ou plusieurs morceaux de créatures reconnues comme bénéfiques. Généralement, l’invocateur peut arracher le cœur d’un Magicien, les ailes d’une Fae ou d’un Ange ou découper les oreilles d’un Elfe.

La Rājara auṣadha :
Cette invocation est uniquement réalisée pour invoquer le Monarque Démoniaque. Elle demande une préparation minutieuse et longue ainsi qu’une volonté sans faille. L’individu devra abattre des arbres afin de construire un autel à l’effigie du Diable sans jamais user de magie. Il devra ensuite chercher sept victimes qu’il lui faudra tuer. Après avoir récupéré leur sang, il sectionnera deux bras, deux jambes, une tête, un tronc et les yeux, une partie chacun, qu’il devra recoudre par la suite avec du fil qu’il aura laissé mariner une journée entière dans le sang des morts, à l'exception des yeux qui seront réservés pour la suite. Le pantin ainsi réalisé devra être placé contre un tronc d’arbre, les yeux fixés vers le ciel, les deux mains attachées par du fil. La suite sera décisive. L’invocateur devra choisir une personne à laquelle il tient, souvent un membre de sa famille, et l’attacher à l’autel. Il découpera la peau de son visage puis mangera ses organes. Une fois l’étape franchie, celui qui souhaite voir apparaître le Monarque Démoniaque devra avaler une drogue spéciale, l’Ātmahatye, s’allonger sur le corps de son proche et placer la peau de son visage sur le sien en fixant le ciel avant de placer les deux yeux récoltés plus tôt sur les siens. L’Ātmahatye agira rapidement, provoquant une forte fièvre et des hallucinations. Il s’agit d’une véritable épreuve durant laquelle l’invocateur souffre le martyre et peut mourir. S’il survit, le Monarque apparaîtra devant lorsque l’Ātmahatye aura fini son office. Faible et sans défense, l’invocateur n’aura plus qu’à espérer satisfaire le Diable de sa demande, sous peine d’être tué sans aucune sommation.
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