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 Secte - Partie I [PG-13]

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Jeu 08 Déc 2016, 01:08


Secte - Partie I [PG-13] Weishe10
La forêt était en feu. La terre et l’écorce étaient devenue charbon, lentement couvert des braises tombé des arbres. Leur feuilles secoués et battant dans le vent comme des flammes dans la lumières de l’aube. Chaque bloque, chaque parcelle, le moindre centimètre où l’on pouvais posé le regard faisait ces couleurs vivent faisaient irruption, glorifiant la vie et le monde mourant. Comme il courait, Weï pouvait entendre les sons du matin et le gout de l’automne flottant dans l’air. Le chant des oiseaux quittant leur terres, le frémissement des dernières feuilles résistant encore à leur inévitable destin. Le chemin qu’il empruntait dans sa course longé la rivière, pleine, ce préparant au gèle de l’hiver. Le ciel était couvert d’un léger brouillard, assez pour donner la sensation que la forêt ce noyé dans un nuage grisâtre, embrassant le sol dans une atmosphère paisible et aérienne. Cette environnement aurait pu effrayé quelqu’un, mais Weï apprécier le calme et la tranquillité que lui offrait ces matins. C’étais une manière pour lui de s’échapper l’instant de quelques heures, avant que le monde ne s’éveille, avant que le Manoir ne se mette a fonctionné.

Paradoxalement, alors que le froid arrivé, il était pour l’élémental son moment préférait de l’année. La saison qu’il aimer le plus. Cette douce odeur de feuilles et la saleté qui existait peut importe la profondeur des chemin de forêts que vous empruntiez. Les couleurs les rouges et les jaunes, ainsi que la multitude de nuances qui existait entre les deux. Peut être étai-ce ceux-ci qu’il apprécier particulièrement. Les couleurs du feu, raisonnant en lui comme si il s’agissait de son royaume, de sa demeure. Finie la brûlure du soleil, disparu les chaleur étouffante  qui grésillait et pinçait l’organisme tout le long de la journée. Bientôt viendrais le froid glacial qui brûlé et briser le squelette du monde. Tout ce qui existait maintenant étaient le feu d’artifice final avant d’être remplit d’un nouvel élément stimulant la vie, rendant cette dernière bataille avant sa venu difficile. Contrairement à ce que l’ont pourrait croire un élémental du feu n’aimais pas la destruction pour le plaisir de voir le monde s’annihilé sous un incendie. En tout cas ça n’était pas le cas de Weï. Il aimait la nature, la chérissait peut-être autant qu’un élemental de la terre ou de l’eau. Il adoré sa vie et sa grandeur. Il avait conscience des sacrifices, de la souffrance par laquelle il fallait passer pour connaître le renouveau. C’était le rôle de son élément. Détruire, oui, mais pour reconstruire. Rendre la terre fertile là où elle ne l’était plu. En vérité, Weï étais de ces êtres qui préféraient la nature aux hommes. Car la nature même dans sa détresse jamais ne devient violente sans logique, sans explication, ou juste par plaisir. La nature humaine étais fondamentalement mauvaise et si l’on bruler l’homme il ne pourrait renaitre meilleurs, il reviendrais plus idiots et inutile qu’il ne l’étais. Oui, peut être que c’étais ça qui gênais le plus le jeune homme. A quel point l’Homme étais inutile. Comme l’humanité dans son ensemble était décevante et ridicule.

Soufflant et soufflant la vapeur de la course comme il ralentissait devant le Manoir, Weï posa ses mains sur sa tête et regarda la petite coure derrière lui ce remplir d’une pluie de feuilles, rouge, orange et jaune. Il fit quelques exercices simples pour détendre tranquillement ses muscles. Observant les nuages vibrant de vie, enflammés et vacillant dans leur envoles à travers le monde monochrome qui venait annoncé la fin de la sécheresses. Aujourd’hui la pluie provoquerait le déclin final de l’automne. Avec un sourire d’autosatisfaction, Weï pris son chemin vers les marches, profitant du vertige de son humeur pour sourire aux servantes qui nettoyé les escaliers de pierres, le gratifiant d’une salutation respectueuse. C’étais ces jours où il se sentait plus à l’aise et heureux et n’étais pas en mesure de le contenir. Les employés du manoir s’en étais rendu compte et en étais tout autant satisfait pour profité eux aussi du calme qui l’habité.

Le Manoir était encore bercé de la tranquillité de l’aube. Les pièces silencieuse, indifférent à l’éveille de la nature à l’extérieur. Weï aimait cette partie du matin autant que la météo. Il pouvait monté dans sa chambre sans craindre d’êtres déranger d’aucune façon sur son chemin. Il pouvait croiser un domestique ou un autre, mais personne ne lui adresser plus qu’une salutation, et ça le satisfaisaient particulièrement. Pas qu’il n’était pas bavard, mais il avait à cœur de gardé intact le calme ordonné de sa solitude quand il revenait de sa course. Une fois dans sa chambre, il débuté toujours par retiré ses chaussures à la porte, se saisissant ensuite d’un verre d’eau laisser de sa carafe apporté la veille. Appuyé contre le bureau au coin de la pièce il prenait le temps d’apprécier les pincements faibles et tressaillement de ses muscles. La faible lumière du matin passant par les fenêtres éclairait légèrement la chambre, démontrant que l’aube en était encore à peine à ses prémisses. Weï, s’éloignant du bureau, défis sa chemise, la décollant de sa peau humide, essuyant son dos et son cou de la sueur, avant de la jeter sur le sol. Il ce glissa sous son drap et soupira d’aise sous la chaleur rassurante de la literie. Il n’était quelqu’un de frileux, sa nature d’élémental du feu lui permettait de ne pas connaître le même froid que d’autres créatures communes, mais il aimait particulièrement le confort de son lit après de longs kilomètres à s’être débattus dans le froid presque-hivernal. Un bras derrière la tête, il ce mit a fixer son plafond, et comme tans de matin il attendis patiemment que le temps fil et que le Manoir se réveille. Passant son temps à penser, réfléchir quand il n’en avait pas envie. Ainsi comme chaque matin il voyait sa tranquillité s’envolé pour voir a nouveau n’aitre en lui la détresse d’un manque qu’il étais incapable de comblé. Weï n’étais pas un être solitaire, enfaite il n’aimait pas la solitude. Courir lui permettait de ce concentré sur lui même et de profité d’un semblant de contrôle sur sa vie. La sensation que pour une fois il était le seul maitre de lui même, même si cela ne durait que quelques heurs, même si cela n’étais qu’illusion. Il se souvenait des heures passer cacher dans le Manoir à courir après le spectre d’une petite blonde qui c’étais évaporé avec le temps. Le manque n’en était que plus dur quand il se souvenait de la chaleur de son sourire, et de la profondeur de ses yeux. Seulement il avait la sensation que ça n’avait était qu’un rêve. Un mirage du passer, comme une amie imaginaire. Là seulement pour réconforté un enfant dans la détresse, qui en grandissant avait disparut, car il étais assez âgé pour ce débattre seul avec ses démon. Il était certainement immature de désirer aujourd’hui à son âge de la revoir. Ne serait-ce, peut-être, que pour croire qu’il n’avait jamais était assez souffrant pour en être arrivé à imaginer un être aussi réel pour vouloir encore vivre. Il avait conscience qu’il devenait stupide quand il pensé comme ça. Un pauvre caprice surgissant du passé.

En réalité il avait hâte de quitter définitivement cet endroit. Quitté ces murs plus semblable a ceux d’une prison que d’une maison. Il voulait connaître le plaisir et la passion dont on lui avait parlé. La chaleur d’un corps, ne serait-ce qu’un geste, un sourire, dans sa détresse il était près à tout prendre sans difficulté. C’étais pathétique et il se dégouté pour ça. Un bruit a sa porte lui fit prendre conscience qu’il c’étais perdu dans ses idées trop longtemps et qu’il étais temps pour lui de se lever. Comme chaque matin on vint lui apporté ses vêtement propre pour la journée, lui laissant le temps de se vêtir, ayant de puis longtemps refusé qu’on « l’aide » pour ce genre de chose. Il n’était plu un enfant et il trouvait ça réellement dégradant d’avoir un domestique pour l’aider à mettre son vêtement. C’était stupide. Boutonnant sa chemise devant sa fenêtre, il observa la pluie battre contre les carreaux. La terre imbibé d’eau, les nuages noirs recouvrant à présent le ciel donner une sensation d’univers sombre et inquiétant qui fit sourire le jeune homme. Quelque chose au coin de son champ de vision le dérangea alors. Il eu la sensation de voir quelque chose bouger, quelque chose qui n’étais pas supposé ce trouvé là. Une ombre, une illusion pourtant qui lui sembla bien réelle. Froncent les sourcils, Weï eut le réflexe d’ouvrir sa fenêtre et de ce penché pour tenter de voir à l’étage en dessous, au coin de la maison si il pouvait apercevoir quelque chose. Peut-être n’était-ce que le vent faisant bouger une branche, où une illusion d’optique quelconque, pourtant il n’y avait rien ici, pas même un bosquet de fleurs.

« Mon jeune maitre, vous êtes trempé ! » Weï n’avait pas entendu charlotte rentré. Il se retira de la fenêtre pour regarder la jeune domestique aller lui chercher une serviette. Il regarda sa chemise imbiber d’eau, ce rendant à peine compte qu’il était resté assez longtemps sous la pluie pour être couvert d’eau. Quand charlotte revins vers lui avec le linge qu’elle lui tendit, il avait déjà assez goutté pour former une flaque sur les planches du sol. La domestique prononça quelque chose à propos de sécher le sol pour lui, mais il n’écouta pas. Distrait, il la regarda en panique fermer la fenêtre empêchant le froid et l’eau de rentré. Ses yeux restant sur les carreaux de verres, alors qu’il s’essoré sans réel conviction, les cheveux. Voyant le peu d’entrain qu’il y mit, Charlotte pris l’autorité de lui prendre la serviette des mains et de le séché pour lui, et sur le ton plus de l’inquiétude que de la réprimande, elle s’autorisa à le grondé. « Que vous-a-t-il pris Monsieur ? S’il avait été Nana, vous auriez étiez puni. Ou pire, Maitre Jaha. » Elle avait soufflet ces dernier mots, effrayé par cette idée, et lui-même sentit son corps ce tendre. Pendant un instant Weï oublia sa curiosité pour l’ombre qui lui avait échapper, et posa son regard sur Charlotte. Elle était jeune, cela ne faisait pas longtemps qu’elle travaillé ici. Elle était humaine et n’était pas beaucoup plus âgé que lui. Nana avait toujours était la domestique qui s’occupé de lui depuis toujours, ou du moins, autant qu’il pouvait s’en souvenir. Elle était fausse, et aigris. Avec le temps la vieillesse avait rendu son monde fade, monochrome, et elle ne prenait de plaisir cas réprimandé. Charlotte semblait effrayé par elle, mais rien n’était pire que son précepteur Jaha. Si Charlotte était ici pour aider Nana dans des tâches qu’elle n’était plus forcément capable de faire, et n’avait pas tant que ça à faire affaire avec Jaha, l’un des majordomes, elle en avait réellement peur. Weï ne pouvait que partager ce sentiment, le connaissant depuis toujours. Il était dur, et pas toujours juste, et ces punitions étaient sanglantes et cruel. « Heureusement ça ne fus pas le cas. » Weï offrit un doux sourire à la servante qui le lui rendit timidement, avant de s’éloigné rapidement. « Hâtez-vous de finir de vous habillez Monsieur, et gagnez vite la salle à manger avant que l’ont remarqué vôtre retard. Je m’occupe de l’eau. » Weï ne put s’empêcher d’avoir de la peine pour Charlotte, dès les premiers jours de son arrivé. Elle était trop bonne, trop aimable et gentille pour travailler ici. Il s’approcha d’elle et se pencha pour lui embrasser le front. Ça n’avait rien de plus intime que cela en avait l’air. Même si ce geste était tout à fait déplacé, l’élémental savait qu’elle avait besoin de ce genre de geste pour garder courage. Il ne ressentait rien de particulier en faisant ça, c’était même malheureux le vide qui l’habité même lors ce qu’il touché un corps chaud. Il lui offrit son plus beau faux sourire, et elle rougie, incapable de voir la supercherie derrière ce masque de douceur. « Merci Charlotte. » Il sorti de la pièce, ayant complètement oublier son trouble de quelques minutes plus tôt, et il continua sa journée sans plus y pensé.

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Jeu 08 Déc 2016, 01:10


« J’ignore qui sont mes parents. » « Et c’est quelque chose qui t’inquiète ? » « Non. » Le garçon jouait nerveusement avec ses doigts, ses yeux perdus dans le vide. « Pourtant quelque chose te tracasse. » Il n’avait pas envie d’en parler. Ce n’était pas une chose à la quel il voulait penser. Pourtant chaque jour on le forcé à répondre au même questions. Encore et encore, sans que la discutions ne change. « Vous. » Ces réponses courte et efficace faisaient toujours sourire l’homme qui était là avec lui. « Moi ? Pourquoi je te tracasse Weï ? » Il essayait chaque jour de le forcé à faire sortir ce qu’il cacher. Lui faire dire ce qui n’allait pas. Pourquoi soudain était-il devenu si renfermé et violant ? Ce que son précepteur ignoré c’était que Weï ne c’était pas renfermé à cause de ses parents. Sa colère venait peut-être de là, mais la distance qu’il mettait entre lui et le monde était récente et n’avait rien avoir avec ses géniteurs. « Tu es malheureux parce qu’ils t’ont donner à nous ? » Il sentit sa mâchoire ce tendre, ses dents grincer, sous la voix distraite du précepteur, comme si tout ça n’avait aucune importance. Un détaille parmi tans d’autre. « Il t’on abandonner pour une vie meilleur Weï, tu devrais être reconnaissant. » La fureur, la rage fis chauffer sa peau, et alors qu’il sentait la chaleur monté dans son corps il vit sa vision se troublé. Il ne se rendit pas compte qu’il c’était levé, il ne se rendit pas compte qu’il hurlait. « Menteur ! Ils m’ont vendu ! Vous m’avez acheté ! Ils m’ont vendu et maintenant ils sont morts ! » Ses souvenirs à partir de ce moment sont assez flou. Il ne se souviens pas très bien de comment il s’est retrouvé immobilisé à terre, pleurant de rage ou de douleur. Il se souvins des réprimandes. La voix grave et violente de ses précepteurs. Il n’avait aucune souvenir de ce qu’ils disaient exactement et ça n’avait aucune importance. Non, ça n’avait aucune importance car à cette époque la solitude suffisait à elle-même pour le faire souffrir. Il était traité comme un prince jusqu’au moment où il était battu pour avoir mal fait ou désobéi. Il était seul, aucun autre enfant ne voulait lui parler. Aucun autre à part elle… Quand il y pensait cela ressemblait à un rêve éveillé à l’époque. Et même si ça avait était une bouffer d’air frais dans son enfance, ça n’avait rien changer à sa réalité. Son précepteur avait certainement raison, sa colère venait de l’abandon de ses parents, mais qu’est-ce que cela changer ? Ils étaient morts peu de temps après l’avoir vendu.

En réalité ça ne c’était pas exactement passer ainsi. Ses parents mourraient de faim, et en échange de donner leur fils aux gens du Manoir ont leurs avait donner de quoi vivre. Ce qui n’avais pas duré longtemps finalement. Weï était perpétuellement en colère de puis, même s’il ne pouvait pas réellement se rappeler de quand cela avait commencé. Il se souvenait seulement des quelques crises qui avait déclenché des incendies et autres explosions au sein du Manoir. Des réprimandes et punitions qui suivaient toujours ces « dérapages ». A partir de ce moment ses précepteurs avaient chercher ce qui n’allait pas chez lui. Sans véritable succès. A vrais dire le garçon avait d’autre chose en tête à ce moment-là de sa vie, et ses crises ils apprenaient à les contrôlé de lui-même, car ça n’était pas la violence qui pouvait apaiser sa détresse. Son besoin flagrant d’attention et de chaleur n’était pas quelque chose qui intéresser les gens du Manoir. Personne n’était là pour donner une quelconque sorte d’amour à ces enfants. Ils étaient là pour être éduqué, entrainé, et non aimé ou être heureux.

Il ne s’avait même pas pourquoi il pensé encore à ça aujourd’hui. C’était il y a près de six ans après tout. Il était certainement nostalgique. Quelque part tout ça faisait partie d’une vie à la quel il ne pouvait échapper. On ne peut réécrire le passer et on ne peut pas le fuir non plu. Ce qui était fait était fait. « Les morts sont partis, les vivant ont faims. » On lui répété souvent cette même phrase, et il en avait conscience, mais… et s’il se fichait éperdument des vivants ? Son utilité n’était pas d’être un sauveur. Il avait été choisi dans le seul but d’être le Yang d’un Yin. Le Nemesis de son Nemesis, son contraire et son complément. Il n’était utile que pour l’élévation de quelqu’un d’autre. Son existence ne lui était même pas propre. Il ignoré qui, il ignoré pourquoi, et même s’il l’avait découvert par lui-même avant qu’on ne leur annonce, cela ne lui donner pas plus d’explication. Un coté du Manoir était plus important que l’autre. Il y avait un bon et un mauvais côté. Ceux du bon ignoré l’existence du mauvais, mais l’inverse n’était pas vrai. Il avait fallu du temps avant qu’on leur disent, qu’ont leur apprennent leurs « utilité ». Cela n’avait pas réellement changé quoi que ce soit pour Weï. Le vide dans sa vie était toujours le même. Il n’en était pas triste, enfaite, il ne ressentait pas son malheur et n’en avait aucune idée.  Peut-être était-ce aussi le prix de l’adolescence, mais il n’en avait plus rien à faire. Il n’était pas de ceux qui pleure sur leurs sorts. Il vivait avec, faisait ceux pourquoi on l’avait éduqué et puisé ses petits plaisirs là où il pouvait les trouver.

Les sentiments étaient une faiblesse, il n’avait pas le droit d’être faible. Il devait être fière et fort pour prouvés sa valeur et gagné sa liberté. Une liberté qu’il savait il n’aurait jamais. Il était destiné à tourmenté quelqu’un pour augmenter sa valeur. La notion de liberté n’était que mensonge. Il sourit malgré lui. On ne pouvait pas le plaindre. Il avait tout ce qu’on pouvait souhaiter. Des vêtements d’une magnifique facture, de la richesse plein les poches et la possibilité d’être invité à des banquets presque royaux. Il n’avait réellement aucun statut. Son nom n’en était qu’un parmi tant d’autre, mais sa place au sein du Manoir lui donner la possibilité de faire illusion. C’était d’ailleurs tout ce qu’on lui avait demandé ce soir-là. Invité à une soirée lambda en gage de remerciement à il ne savait quoi au près du Manoir, il avait été envoyé en tant que représentant. Il savait très bien que ça n’était pas une récompense, mais un test de ces capacités. Il était seul, mais observé. Sa conduite et sa tenue était perpétuellement juger. Ça lui était égale parce qu’il avait toujours était le meilleur élève pour ces choses-là. « Monsieur ? Un verre ? » Le serveur lui tendit un plateau sur le quel était disposé plusieurs cocktails. Weï en pris un avec un sourire avant de voir le serveur continuer son service auprès des autres invités. L’élémental ignoré pour quelle raison cette soirée avait était organisé. Il avait plus ou moins compris qu’il s’agissait de l’anniversaire du maitre de maison. Quelqu’un d’important dans la nouvelle aristocratie. Un riche de plus pour Weï. « Vous ne devriez peut-être pas boire. » « Je vous demande pardons ? » Le jeune homme se retourna vers une femme d’un certain âge. Elle lui offrit un charmant sourire qu’il lui rendit feignant la timidité. « Vous semblé un peu jeune pour boire ce genre de breuvage. » « Oh. » Elle avait certainement raison, mais Weï n’avait pas encore fini de fêté ses quatorze hivers, et de toute façon, on ne l'avait pas éduqué à boire. Etre raisonnable était l’une des règles majeures pour ce genre de sorti. Gardé le contrôle de soi. Toujours gardé le plein contrôle. « Vous avez certainement raison. » Dit-il avec gentillesses, et une pointe de regrets qu’il joua en posant son verre encore intact, au bord d’une table près d’eux. La femme sembla y croire car elle reprit le verre pour lui tendre à nouveau. « Je ne voulais pas être désagréable. » Il prit le verre et fit bien attention à frôlé la main de la femme dans son geste. Le contacte physique était une des premières choses à mettre en place. Quelque chose de délicats et de subtile. Assez pour qu’elle soit intriguer, pas assez pour qu’il puisse faire semblant de ne pas s’en être rendu compte, et n’avoir nulles excuses à donner. Puise qu’il était ici, Weï avait dans l’idée de mettre en pratique quelque technique de manipulation simple qu’on lui avait inculqué. Il avait toujours été très bon en théorie, mais il ne connaissait pas sa valeur en pratique. C’était le moment parfait pour tenté sa chance. Un peu nerveux, il fit son maximum pour ne pas le montré, et même si on s’en rendait compte il était rassuré de savoir qu’il pourrait mettre sa sur son jeune âge. « Vous ne mettes nullement désagréable. » Répondit-il presque immédiatement, avec un légers sourire. « En vérité, il est agréable d’avoir quelqu’un qui s’inquiète pour soi. » Finit-il, feignant une certaine douleur. Il baissa le regard sur le liquide dans son verre, ses yeux remplit d’une mélancolie qui fit l’effet escompté quand il sentit la main incertaine mais bien présente de la femme appuyé son bras. Visiblement le pouvoir de ses yeux était aussi puissant que ceux d’un chaton malade, car quand il leva son regard pour la regardé, elle semblait désemparée par son désarroi habilement joué. Peut-être devrait-il pensé à devenir comédien. « Vous m’avais l’air si malheureux pour un si jeune âge. » constata-t-elle avec compassion. « Êtes-vous venu ici seul ? » Les gens débordant de bon sentiment étaient si fragiles et manipulables, s’en était presque ennuyant. « Je suis ici pour représenté ma famille. » « Je vois. Vous sembliez si triste que je n'ai pas résisté à venir vous voir. » Il ne su trop quoi répondre à cela, mais afficha son plus beau faux sourire. Elle lui rendit, ayant visiblement l'air de l'apprécier. « Et si nous dansions ? Pour illuminé se si jeune visage qu'est le vôtre ? » Weï  Il refoula un rire sarcastique et accepta sans un mot. Proposant alors sa main comme il était demandé par l'étiquette, et accompagna la Dame sur la piste au milieux des autres danseur.

Ce soir-là il se fit une amie. D’un certain âge, certes, mais tout de même. Du moins c’est ce qu’il crue. Il pensa dur comme fer quand il rentra au Manoir avoir était bon, et ce n’était pas totalement faux. Il c’était bien comporté et avait réussi à ne pas autant s’ennuyé qu’il l’avait crue grâce à son petit jeu d’acteur auprès de la Dame. Ceux qu’il ignoré c’était que cette même Dame a son tour l’avait dupé. Elle n’était ni ce qu’elle prétendait être, ni ce qui elle avait dit être. Observé de plus près, avec une première approche bien satisfaisante, et même agréable sachant que le pauvre jeune homme n’y avait vu que du feu.

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Jeu 08 Déc 2016, 01:12


Jaha l’avais envoyé à l’autre bout du monde. Du moins c’était la sensation qu’il avais. Le Manoir aurait pu envoyer une missive pour ses problèmes d’invasion de vermine dans les sous-sols, comme tout le monde. Seulement ils n’étaient pas comme tout le monde, et puis Weï malgré son jeune âge n’étais pas stupide, il savait que ce voyage était un prétexte pour le juger sur ses capacités à s’autogéré pendant un long voyage. On lui avait donner assez d’argents pour prendre un bateau et voyagé en calèches. De ses vêtements et de sa bourse pleine d’or il n’avait pas réellement eux de grand problèmes. Enfaite les obstacles commencèrent vraiment quand il avait fallu prendre un navire pour Taelora. Au final il avait réussi à trouver des marchands près à prendre un passager de plus à un prix correct. Car même si il avait pu ce payé un beau bateau de croisière, Weï n’était pas idiot et préférait gardé un peu d’argent de côté en cas d’urgence. Il aimait le luxe, enfaite il avait même un faible pour la richesse à cause du confort dans lequel il avait était élevé, mais il savait aussi ce que c’était de dormir par terre pendant des jours et n’avait pas peur d’une petite cale avec un lit à l’hygiène douteuse. Quand il posa enfin le pied à terre, il était arrivé à Port Diraella. Sa première impression fut d’avoir le souffle coupé. Tous les récits du monde ne rendaient pas justice à la beauté unique de la cité des eaux. Weï se permit de flâné un peu dans les rue et de perdre son temps à marcher parmi les habitant de la ville. On ne le remarqué pas vraiment et c’était des plus agréable de profité du décor sans ce faire accosté, même par les vendeurs de breloque. Perdu dans sa visite il ne réalisa pas tout de suite que le soleil ici aussi finissait par disparaître pour laisser place à la nuit. Quand il fit suffisamment sombre pour qu’on allume les lumières dans les rues, l’élémental fus frappé par l’urgence de la situation. Il lui fallait trouver un toit pour la nuit. En espérant qu’il restait encore des places dans une auberge ou une autre, il en chercha une correct mais pas excessive, ce qui fut plus ou moins un succès, car tout ici respirait plus la richesse qu’autre chose.

S’étant fait jeté d’un gîte pour manque de place, Weï sorti de la bâtisse les épaules légèrement lasses, commençant à sentir le poids de son voyage sur ses épaules. La faim et la fatigue, loin d’être de bonne compagnie, commencèrent à le tourmenté. Au détour d’une rue plus sombre que la précédente, il eut le malheur de rentré dans quelqu’un. « Excusez-moi » marmonna-t-il distraitement avant de vouloir reprendre son chemin, mais il n’alla pas bien loin, retenu brutalement par le col de sa chemise. « Où tu vas comme ça gamin ? » L’élémental n’avait aucune envie de connaître sa première confrontation avec un étranger, dans une ruelle à peine proprement éclairé, sur un continent si loin du sien. Pourtant il n’avait pas la force de se dégager de la prise, et eut l’intelligence de ne même pas essayé. Levant les yeux pour regarder l’homme dans lequel il était rentré. Il fut surpris d’avoir autant à lever les yeux pour croisé son regard. Faisant une bonne tête de plus que lui, bien que Weï n’ait pas encore fini sa croissance, l’homme eux l’air d’un géant. Contrairement à ce qu’il croyait il le regardé confus et non énervé ou quelque chose qui expliquerait pourquoi il l’avait stoppé de sa fuite. « Tu sembles un peu perdu. » Touchant le col de sa chemise, jugent ses vêtements de haut en bas, l’homme leva un sourcil perplexe. « Tu ne viens pas d’ici, c’est certain. » Weï n’avais aucune idée de ce qu’il devait faire, et étrangement il commencé à se sentir oppresser, non pas forcément par cette homme, mais encore par une autre présence, pas loin de lui, et l’inconnu eu l’air de lui aussi s’en rendre compte car il regarda par dessus son épaule et cette fois fronça les deux sourcils. « Viens avec moi gamin. » Et il ne sut dire non, en était-il capable de toute façon ? L’aura qui se dégagé de l’homme aux cheveux roux était dure à ne pas remarquer. Qu’aurait-il pu faire contre un homme deux fois plus fort et grand que lui ? Il se laissa donc trainé à travers les rues sans réellement savoir ni quand, ni comment il aller pouvoir se sortir de là. Au virage d’une nouvelle rue, Weï crue voir quelqu’un qu’il avait déjà aperçu, mais pas ici. « Alors, qu’est-ce qu’un petit maigrichon comme toi viens faire sur Taelora ? Besoin de sensation forte ? » Maigrichon ? C’était prononcé avec bienveillance, mais Weï se sentit clairement insulté. L’égo d’un adolescent était fragile, et le sien tout particulièrement. « On ma envoyez déposé un message. » « Oh ! Tu as donc une langue. » ria l’homme, sans jamais ralentir le pas, ce qui obliger le jeune homme à marcher plus vite que d’ordinaire. « Qui peut avoir l’idée stupide d’envoyé un enfant porté un message ici ? » Cette fois Weï décida de ne pas se laisser faire, et donna un coup de coude au géant. « Je ne suis pas un enfant ! J’ai quatorze ans ! » L’homme ria de plus belle, semblant trouvé ça réellement hilarant, et Weï se rendit compte que peut-être il aurait mieux fait de se taire. « Très bien petit-homme. A qui doit-tu délivré ton message ? » L’élémental savait qu’il n’y avait pas à cacher la raison, ni le contenu du message qu’il porté, au contraire, peut-être que cette homme aussi grand et stupide qu’il soit pouvait l’aidé. « Ma Maison à des problèmes avec de la vermine dans la cave du bâtiment. On m’a envoyé apporté la demande au Corvus Aeris pour qu’il vienne voir si ils peuvent faire quelque chose. » « Sans rire. » répondit sarcastiquement l’inconnu, et si Weï sur le moment ne compris pas, ce ne fut pas longtemps le cas.

En parlant il ne c’était pas rendu compte qu’ils avaient quitté la partie de la ville pour gagner les jardins. Enfin, jardin était un mot léger pour décrire la jungle qui se dressait au milieux de la cité. Et soudain entre les arbres et la flores exotique ce dressa un immense bâtiment, sur le front était gravé un symbole que le jeune homme reconnu sans problème. L’homme venait donc de l’amener directement chez les gens qu’il était venu voir. Entrant entre les quatre murs de la guile, l’homme fini par le lâché et ricana à nouveau. « Tu à vraiment de la chance que je sois tombé sur toi. Tu savais que quelqu’un te suivait ? Encore un qui en voulais à ton argent certainement. » Perdu dans la découverte des lieux Weï réalisa à peine ce que venait de dire l’inconnu. Suivi ? Voilà une notion qui ne lui paraissait pas étrangère. « Pardon ? » Mais il n’eut aucune réponse, l’homme était déjà parti, parlant distraitement au-dessus de son épaule, ne faisant pas attention à quoi que ce soit d’autre que son chemin. Weï du le rattrapé à grande enjambé pour le suivre. « …mais tu peux m’appeler Scald. Je suis ce qu’on appelle un Spécialiste au sein des Corbeaux. » Il se stoppa soudain dans sa marche et ce tourna vers lui, surprenant le garçon qui manqua de peu de lui rentrer dedans, distrait à regarder les autres Corbeaux qu’ils croisaient, où l’étrange décoration bien différente de celle qu’on trouvait à l’extérieur. « Comment t’appel-tu ? » Weï fixa l’homme un instant, incertain. Devait-il donner son nom ? Ça ne faisait pas parti de ce qu’on lui avait demandé. « Peut-être préfère-tu qu’on t’appelle Petit-Homme ? » fini le dénommé Scald narquoisement. « Weï ! Je m’appelle Weï. » répondit le garçon, plus précipitamment que prévu. Et devant le malaise de l’adolescent, le spécialiste ricana avant de le prendre par les épaules et de l’entrainer vers une grande salle. « Viens donc avec moi Weï, il est l’heur de mangé. »

Comme s’il avait d’autre choix, Weï se retrouva près d’une longue table dans une salle simplement immense remplit de bruit, de voix et d’une odeur forte de légumes et viande grillé. Scald le poussa près de ce qui semblait être ses « camarade » et ricana encore, voyant les regards surpris de ses amis sur le garçons, garçon qui ne se sentit pas très à l’aise sur le moment. « Voici Weï. Il s’est perdu en apportant un message pour nous. » Invité à s’asseoir près du spécialiste l’élémental ne se fit pas prié. Il fut surpris de voir autant de monde de race différente ici, ce mélangent comme de rien était, mais il devait avouer avoir du mal à garder les yeux lever sur les Corbeaux autour de lui, tous plus impressionnant les uns que les autre par rapport à lui. Scald parla avec ses collègue, Weï n’écouté pas réellement, du moment qu’on lui servit une assiette débordant d’une nourriture absolument incroyable. Soudain on s’adressa à lui, et il s’en rendit compte parce que tout le monde se stoppa de mangé pour le fixer. Avalant difficilement sa large boucher, le premier réflexe de l’adolescent fut de lever les yeux vers le spécialiste, un peu perdu. Par pitié devant sa détresse, l’homme répéta la question de l’un de ces amis. « Quel est la Maison pour laquelle tu apportes ce message, Weï ? » Soudain pris d’un hélant de fierté, car il savait que ce nom était connu au quatre coin des terres du yin et du yang, et qu’il était glorieux, le garçon se redressa et dit avec la plus grande conviction du monde. « Taiji. Je suis ici au nom du Manoir Taiji. » et alors qu’il prononça ses mots il vit un homme, jusqu’ici peut intéresser par tout ce qui se passer s’étouffer avec son verre, alors que tous les autres se mirent à lui rirent au nez. Déçu de voir toute l’attention le quitter pour gagner celle de l’homme, il fut pourtant curieux de savoir pourquoi cela suscité une tel réaction. Ça n’était pas réellement ce qu’il s’attendais à entendre quand il parlé de sa maison d’adoption. « Tiens donc ? Comme le destin est rempli de surprise.» le sarcasme de Scald resta incompris pour Weï, jusqu’à ce qu’il comprenne grâce aux railleries des Corbeaux autour de la table. L’homme qui était la cible de l’humour douteux de ses camarades n’étais autre que Zéleph Stark. Weï n’avais jamais vu aucune représentation de lui, mais il en avait entendu parlé à plusieurs reprises au cour de ses sessions sur l’histoire des Terres. Il était un peu étrange d’être assit à la même table que lui, et il ne comprenait pas toute les plaisanteries des Corbeaux, mais il était flagrant que cela ne lui plaisait pas. Quand le réprouvé leva son regard sur l’élémental, celui-ci se sentit comme figer par ses yeux rouges. Il semblait terrifiant pour un garçon de son âge. La colère dans ses yeux lui donna des sueurs froides. Etrangement la première fois qu’il entendis sa voix, cela le fit sourire. « Personne ne mettra les pieds dans ton Manoir petit, tu peux rentrer chez toi. » Oui, étrangement Weï s’attendais à cette réponse, et quelque part il savait que ce message n’était belle et bien qu’un prétexte pour ses précepteurs de lui faire faire un grand voyage. Ceux à quoi il ne s’attendais pas ce fut la nuit qu’on lui laissa passer au Hédas, l’école de la guilde des chasseurs. Quand il reparti, il fut raccompagné le lendemain par Scaldis et son ami l’alchimiste, Tarvis ou Tardis… il ne se souvenais pas très bien. Avant qu’il ne prennent le bateau le spécialiste lui glissa quelque chose à l’oreille qui le fit devenir légèrement paranoïaque après ça. « Tu devrais faire attention à ton ombre petit-homme, tu as un locataire. » Il n’eut pas réellement le temps de lui demander quoi, qu’il le poussa sur le bateau, et tout fus bien trop rapide pour qu’il puisse ce débattre. Le chemin retour fus remplit d’appréhension et de questionnement.

2006 mots.

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Jeu 08 Déc 2016, 01:13


[Attention violence suggérer.]
(C'est pas non plu gore, mais ça parle de viol et de gens brulés /o)

« Arrive bientôt vôtre anniversaire Monsieur. » Weï tourna la page de son livre, répondant distraitement par un simple bruit de bouche. Cela ne découragea pas Charlotte. Tout en continuant de ranger son linge, elle continua de parler, semblant plus entretenir une discutions autonome qu’un dialogue avec le jeune maitre. « Ils vous laisserons bientôt partir si vous le souhaitez. » Il y avait peut-être une once de tristesse dans la voix de la domestique. Une subtilité que l’élémental sembla saisir car il daigna répondre, et même si son regard ne quitta jamais la ligne qu’il était en train de lire son attention n‘en était pas moins affecté. « Tu n’es pas obligé de resté Charlotte. » Raisonna-t-il, comme si cette réponse suffisait à elle seule à réconforté la demoiselle, ceux qui bien sûr ne fus pas le cas. En grandissant Weï était devenu sarcastique, et peut être un peu trop pessimiste. Il n’était pas dans sa nature de consolé qui que ce soit, enfaite, il se fichait de la majorité des gens. Charlotte était peut-être la rare personne pour qui il faisait l’effort d’être agréable. Elle mérité bien mieux que la façon dont elle était traitée ici. Elle mérité bien mieux que d’être la domestique d’un garçon ingrat et pédant dans son genre. Il ne le vit pas, mais elle sourit tristement, continuant de ranger la commode. Elle ne répondit rien à ce propos, parce qu’elle n’avait rien à dire. Il ignoré tout d’elle à part ce qu’elle faisait depuis qu’elle était ici, il n’avait pas idée de son existence hors d’ici et il s’en fiché, elle en avait conscience et ne lui en voulait pas. Il n’était pas son rôle, comme personne ici d’ailleurs. Elle changea de sujet comme si de rien étais, et Weï se remit à répondre vaguement, ou à l’ignoré totalement plongé dans sa lecture. Ce genre de moment très domestique était devenu une habitude avec le temps. Cela faisait deux ans maintenant que Charlotte était arrivé pour aider l’élémental dans ses tâches quotidiennes. Nana avait quitté la maison depuis quelque mois, remercier pour ses nombreuses années de service.  Charlotte était maintenant la seule à s’occupé de ses affaires. Chaque enfant avait toujours eux son propre domestique, son précepteur personnel, plus les autres maitres, et Weï s’estimait particulièrement chanceux d’avoir eu Charlotte.

Soudains on frappa à sa porte, assez fort pour le faire sursauté. Charlotte n’attendit pas pour ouvrir, et Weï ne fus pas surpris de voir Jaha rentré dans sa chambre. « Veux-tu bien venir avec moi Weï ? » La question était posée avec assez d’élégance pour faire croire que ça n’était pas un ordre. Habitué à cette gentille mascarade, le jeune homme pris soin de gardé la page de son livre avant de posé celui-ci sur sa table de chevet et de suivre son précepteur hors de la pièce. Le trajet vers le bureau du majordome se fit en silence. Ils croisèrent quelque autres « résidents » du Manoir avant d’arrivé devant la salle des invités. Jaha se tourna finalement vers lui pour lui demander d’attendre, ce qu’il fit sans posé de question. Seul devant la porte, les mains lier derrière le dos, il attendit jusqu’à ce qu’une voix lui demande d’entré. Quel ne fut pas sa surprise de revoir la femme avec qui il avait dansé quelques mois plus tôt à un bal lambda. Elle lui sourit, ravis de le voir à nouveau. Le malaise qu’il ressentis fus de courte duré. Il prit le thé avec elle, fus de plaisante compagnie. Assez pour qu’elle lui offre de lui faire un cadeau pour son anniversaire. Offre qu’il déclina poliment, naturellement. Elle partit après une ou deux heures environs, et Weï fus satisfait d’être félicité par Jaha pour sa sympathie. Il trouvait une petite fierté à savoir qu’il avait assez fait bonne impression à cette soirée pour que l’on vienne chercher sa compagnie. Bien que dans les questions et la façon de parler de cette femme, Vivianne se nommait-elle, il y avait quelque chose de légèrement mystérieux chez cette femme. Il s’en était rendu compte durant cette échange autour du thé. Elle posé des questions communes aux discutions insipides qu’échange des connaissances, mais derrière il avait eu la sensation qu’elle l’observé. Qu’elle cherché dans ses réponses une autre signification que ce qu’il lui laisser entendre. Une sensation perturbante pour tour dire, mais Weï ne partagea pas cette pensé avec qui que ce soit. Il continua sa journée comme si s’en étais une autre, gardant pour lui seul ses impressions.

Le jour de son anniversaire arriva plus vite que prévu. Ont ne fêté pas vraiment les anniversaires au Manoir. C’était un jour comme un autre, mais le jour de ses seize ans était particulier pour Weï. Il était la date où il devenait un homme. La date où on lui donnait le droit de quitter le Manoir, c’était le délai qu’on lui avait donné. Un peu plus de dix ans passer ici. Dix années pour faire de lui un faux aristocrate, un escroc, plus cruel qu’autre chose. Cela le faisait gentiment sourire. Etrangement ce matin-là personne ne vin le réveillé. Charlotte n’arriva jamais dans sa chambre pour lui donner ses vêtements ou lui souhaité une bonne journée. C’était peut-être l’idée que dorénavant il ne dépendait pas de la maison. C’était le premier jour de sa vie, sa vie libre, du moins c’était ce qu’il imaginé. Il prit ses vêtements de sa commode. Une fois habillé, il partit dans la salle à manger prendre son déjeuner avec les autres comme chaque matin. Rien ne fus différent des autres jours, à part peut être les regards entendus que chacun se lancer. Bientôt il serait hors de cette bâtisse sans obligation de revenir, et l’élémental avait du mal à ne pas apprécier le sentiment d’excitation qui le gagné. A la fin de son repas, à l’heure où d’ordinaire il suivais les autres dans la bibliothèque pour le cour d’histoire, Jaha lui demanda poliment de le suivre. Weï aurait certainement dû s’inquiéter du sourire malsain logé sur le visage du majordome, mais l’excitation de la journée l’aveugla stupidement.

« Nous avons un cadeau pour toi. Pour fêter ton départ et ton passage à l’âge adulte. » Devant la porte de sa chambre, Weï ce demandé ce qu’ils pouvaient bien faire ici. Les cadeaux ça n’étaient pas le genre de la maison, et lors ce que Jaha ouvrit la porte il ne fut jamais aussi désolé d’avoir raison. La pièce était dans un curieux désordre. Quelqu’un c’était débattu ici, et il ne pouvait ignorer qui était la femme attachée sur son lit. « Je ne suis pas sûr de comprendre. » Dit-il froidement, Jaha se contenta de rire avant de quitter la pièce. « Je suis certain que si. Voilà qui finira de faire de toi un homme. » C’est ainsi que le majordome disparu, et contre toute attente l’élémental entendis la serrure de la porte s’actionné. Après quelques secondes à chercher une solution, il savait qu’il n’en trouverait pas d’autre que celle d’obéir, car autrement personne n’en sortirait inerte. Il s’approcha du lit. Lentement il se pencha sur la jeune femme et lui défit le bâillon qu’on lui avait mis. « Je suis navré Charlotte. » derrière ses larmes elle lui offrit un faible sourire. Certainement tout ce qu’elle fut capable de lui donner noyé dans ses sanglots. Seulement il ne fut pas capable de faire ça. De la laisser attacher et subir cette humiliation injustifiée. Elle avait été toujours parfaite dans son travail, aucun reproche ne pouvait lui être fait, elle ne mérité pas un tel sort. Bien sûr il avait conscience que c’était pour le mettre à l’épreuve qu’elle était là et que ça n’avait rien à voir avec elle, mais tout avoir avec lui. Lentement, doucement, il défie les liens qui la retenait au lit, et elle le fixa presque incrédule plus que soulagé. Il ne la laisserait pas dans cette situation, il refusé de faire ça et de satisfaire les plaisirs malsains de son précepteur. Alors qu’elle c’était calmé, elle l’observa en silence défaire le dernier nœud autour de son poignet, et fini enfin par laisser entendre sa voix brisée par le chagrin. « Vous devriez le faire Monsieur. » Weï ne put s’empêcher de dévisager la domestique, ne comprenant pas vraiment ce qu’elle essayé de lui dire. « Je refuse de te faire du mal Charlotte. » On lui avait fait tuer et torturé des animaux pour lui apprendre à ce détaché de ses émotions. Il n’avait encore jamais tué aucun homme, mais il ne s’attendais pas à ce que ce soit plus dure, seulement faire du mal à une personne innocente qu’il connaissait devenait dérangent. Il était évidant que c’était exactement pour cela qu’il était mis à l’épreuve aujourd’hui. Jaha avait vu sa faiblesse et il désirait l’annihilé à tout prix. Seulement l’élémental, même s’il n’était pas encore libre avait encore son libre arbitre et refusé de violé cette pauvre femme. « En vérité, je ne pensais pas qu’ils vous demanderez de faire ça. » Dit-elle en ce massant les poignets pour faire passer la douleur. « J’imaginé être torturé. » Weï ignoré comment le prendre. Un viol c’était tout de même une forme de torture non ? « Ou tué. » Elle lui sourit timidement. « Je préfère ça. »

Quand il fut libéré de sa chambre, il fut certain d’avoir franchis une étape dans sa vie qu’il aurait voulu découvrir autrement, mais qui ne fus pas aussi mauvaise et cruel que prévu. Il était reconnaissant envers Charlotte, même s’il semblait qu’elle fut au final satisfaite de ce « sacrifice ». Quand il gagna le hall d’entrée où il s’attendait à voir Jaha l’attendre, il fut surpris de ne voir personne.  Pouvait-il quitté simplement comme ça ? Non, bien sûr que non. Jaha apparus presque instantanément devant la porte d’entrée, lui souriant à nouveau étrangement satisfait, pourtant Weï savait qu’il n’avait pas réalisé son épreuve exactement comme l’homme l’avait souhaité. « Pensait-tu t’en sortir aussi facilement ? » Forcément, il y avait toujours une contre partit lorsque qu’on n’obéissait pas correctement. Le précepteur pris un excessif plaisir à voir son presque ancien élève se décomposé quand il réalisa ce qu’il aller devoir faire. Charlotte fut à nouveau au centre de l’épreuve. Mise à genoux devant lui, les mains attachées dans le dos, son regard implorant, elle était là, résigné. « Si tu n’es pas capable de prendre son corps de force, tu le seras peut-être pour sa vie. »  Jaha souri, défiant, tendant un couteau à l’élémental. Celui-ci compris que le majordome ne le laisserait jamais en paix, et que Charlotte serait toujours la victime de son jeu malsain. Il ressentit la colère à savoir qu’il n’avait aucune chance de se sortir de là et que la seule façon d’en finir rapidement était de simplement satisfaire la perversité de Jaha.  Alors, ce détachant complètement de lui-même, Weï planta son regard dans les yeux de l’homme qui fus son maitre pendant un peu plus d’une décennie. Il ne dit strictement rien. Levant simplement la main, sans jamais quitter l’homme des yeux, il fit naitre le feu au sein de sa paume. Les cris d’agonie de Charlottes furent terribles, ils le hantèrent pendants longtemps après ça. Et alors que la domestique se voyait immolé de ses mains par le feu, Weï pu voir la satisfaction et le plaisir naitre dans les yeux de Jaha. Les larmes coulaient le long de ses joues sans qu'ils ne puissent les retenir, alors même que son visage était figer. Il ne ressenti rien, rien qu'un vide immense, et pourtant son visage ne faisait que s'humidifier d'avantage devant l'horreur de son acte. Quand le corps mort encore fumant de Charlotte tomba à ses pieds, son esprit avait arrêté de tourné. Dirigeant alors le feu vers l’homme qui ne s’y attendait pas, le majordome fut incapable d’évité l’attaque, brulé directement au visage. Ce reprenant pourtant rapidement il jeta le couteau qu’il tenait encore, mais même si celui-ci ce planta dans le ventre de l’élémental, ce ne put être efficace contre le feu en lui même qui le consuma à son tour. Weï tomba à genoux, le sang imbibant ses vêtements, la douleur tiraillant ses entrailles. Ses mains tremblantes s'unirent sur son ventre, là où la douleur était vive. Il regarda les deux corps grignotés par le feu près de lui, entendant à peines le brouhaha qui s'élevaient maintenant dans la maison. Après cela il ne ce rappela pas de grand-chose, tombant dans une total inconscience.

2081 mots.

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