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 | Le Conte du Lac - Rp Faes |

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Mer 24 Aoû 2016, 21:49



Finalement, les chansons fonctionnaient très bien sur les jeunes magiciens qui restaient fascinés par les histoires contenues dans les livres. Rosée du Matin était heureuse et surtout très fière. Elle menait sa mission correctement, voire avec un certain succès. Sharlhayne serait satisfaite et avec elle, probablement la reine de toutes les Faes. Existée et ravie par sa mission, la petite rouquine jeta un rapide coup d’œil au fond de sa besace magique, toujours étonné par les propriétés de cette dernière. Indéniablement, il lui fallait trouver l’artisan de tels sacs, c’était drôlement pratique.

« Trouvons encore une maison sans de papa et de maman, il reste encore des histoires chouettes à lire. Regarde celle-là, elle est sympa et puis, c’est joliment illustré », dit-elle à son fidèle ami en ouvrant le livre en son centre pour montrer les images aux couleurs pastel et aux reflets pailletés.

Elle parcourut les pages, curieuse de connaître la fin du conte qui ne cessait de mettre en valeur les Aetheri. Rosée ne pouvait être que fière d’avoir cette croyance, même si elle se rendit compte qu’elle ne les priait certainement pas assez pour tout ce qu’ils faisaient pour leurs fidèles. Lorsqu’elle aurait fini de distribuer ses contes, elle irait faire fleurir son jardin pour les honorer, cela devrait faire plaisir aux Aetheri ; Rosée en était certaine.

Lorsqu’elle releva la tête pour demander à Fruits des Bois ce qu’il en pensait de son idée, elle découvrir stupéfaite que l’horizon s’était colorée de rouge. Il lui fallut une seconde de plus pour réaliser qu’elle faisait face à un mur qu’elle ne put éviter. Elle glissa le long des briques, à moitié assommée et se frotta la tête pour chasser les étoiles qui lui tournaient indécemment autour. Au moins, elle avait trouvé sa prochaine destination, son sens de l’orientation s’améliorait. Il n’y avait qu’une seule fenêtre légèrement ouverte où elle aperçut deux enfants qui jouer calmement dans leur chambre. Elle y pénétra doucement, leur faisant signe de la main pour les rassurer.

« Bonjour, je viens vous chanter un p’tit conte, lança-t-elle de sa voix chantante. Papa et maman sont là ? demanda-t-elle.

La plus jeune fit signe que non de la tête, tandis que son frère, plus âgé, fut un plus précis en ajoutant qu’ils étaient dans le jardin de l’autre côté de la maison. Rosée fut satisfaite, elle pouvait sortir son livre et exécuter sa mission en toute tranquillité.

« Alors, c’est l’histoire d’une jeune fille qui va sauver son village grâce à ses croyances... »




Rosée avait un public relativement réceptif qui ouvraient de grands yeux ronds pétillants de curiosité et applaudissaient frénétiquement l’interprétation de la petite Fae à l’aura chantonnante. Celle-ci était totalement imprégnée de l’histoire, bougeant et s’agitant au rythme de l’histoire en oubliant la discrétion. La porte s’ouvrit violemment, l’arrêtant en plein récit. Deux hommes s’approcha aussitôt d’elle, l’air menaçant.

« Papa et maman ? demanda-t-elle timidement en craignant de s’être faite découverte par la famille des deux enfants.
J’ai une tête de maman ? répliqua l’homme en plissant les yeux. Je fais partie de la garde et nous t’arrêtons. Suis-nous sans résistance et nous ne te ferons rien.
Mais je n’ai pas fini mon histoire...
Il n’y a plus d’histoire, fit l’homme en attrapant le livre des mains de la petit fae. Et retiens ton rongeur ! » lui ordonna-t-il en voyant les Fruits des Bois grincer des dents.

La petite fae hocha simplement la tête en caressant celle de son ami pour le calmer. Elle ne comprenait pas pourquoi elle n’avait plus le droit de lire, mais elle savait qu’elle avait échoué dans sa mission. Sharlhayne serait déçu d’elle, peut-être même qu’elle lui ferait de la peine. La tête baissé, Rosée battit doucement des ailes pour suivre les hommes de la garde magicienne lorsque l’un deux, le plus jeune, s’approcha d’elle.

« Vous êtes Rosée du Matin, je peux avoir un autographe ?
Adelbert, on ne demande pas un autographe à une prisonnière ! lui rappela son supérieur en le forçant à regarder les rangs.
Mais, c’est Rosée, elle a participé au défilé d’Oli…
Cela suffit, elle a osé inculquer des valeurs différentes à nos enfants et puis, depuis quand tu t’intéresses à la mode ? Non, ne réponds pas et toi voles plus vite.
C’est vous qui marchez trop vite, faites des enjambée plus courte, lui conseilla la petite fae. Vous voulez que je vous chante une chanson, cela rendrait le trajet moins long ? Vous m’emmenez où ?
Si tu chantes, j’use de la magie pour te souder les lèvres, vu ! Et on t’emmène rejoindre tes p’tites copines »

La rouquine n’eut pas le temps de s’étonner de la dernière réponse qu’elle vit effectivement que d’autre fae se trouvait près du Lac. Etonnamment, cela la rassura. Rosée n’était pas la seule à s’être fait attraper, mais restait à savoir comment ils échapperaient à leurs gardes.


~819 mots

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Mer 24 Aoû 2016, 23:09

Ma mission était de faire connaitre des livres, des contes à la gloire des Aetheri auprès des jeunes enfants magiciens. La reine nous avait donné un sac contenant plusieurs livres à lire pour ces enfants. Je volais vers la plus proche de moi pour savoir s'il y avait un enfant qui voulait bien m'écouter. Je n'étais pas là pour faire du mal ou autre chose, j'étais simplement présente ici pour lire et raconter une histoire sur les Aetheri. J'avais pu rencontré une petite fille qui était toute seule dans la maison, et elle avait bien voulu me laisser entrer pour que nous puisons discuter et lire des livres, des contes. La petite fille s'installa au coin du feu pour être chaud, et je commençais de lui raconter une belle histoire sur la gloire des Aetheri. Je commençais à entamer les premières pages du conte, en lisant avec lenteur mais aussi, un ton théâtre mais faire les mises en scène, comme dans le livre. Moi même, je ne connaissais pas réellement les contes comme celui-ci, mais je prenais plaisir à le lire aujourd'hui. Cela me fit du bien. La petite fille écouta attentivement, je vis ses yeux bruler de plaisir et de désir pour je continue de raconter l'histoire.

Au moment où j'allais clôturer l'histoire, la porte s'ouvrit violemment. Je ne pus m'empêcher d'avoir un sursaut de peur en voyant la porte s'ouvrir ainsi. Mon coeur battait à toute vitesse, et je ne pouvais pas l'arrêter, ce fut impossible pour moi. Me calmer fut trop compliqué... La petite fille se leva rapidement pour aller rejoindre la femme qui se tenait debout devant la porte sans rien dire : " Ma tante ..." Une gifle s'abatta sur la joue de la petite fille. Ce geste me fit sursauter encore une fois, Evey n'aurait jamais porté la main sur une enfant aussi fragile et innocente qu'elle. La petite fille commença à pleurer et verser quelques larmes sur son beau visage d'ange. Elle n'avait pas de chance de vivre avec une tante comme elle. J'étais triste pour l'avenir de cette petite fille... "Qui est ce au juste et que nous faisiez devant le feu ?" - "Ma tante, elle me lisait une histoire sur la gloire des Aetheri." - "Sur les Aetheri ? Non, tu es folle ma parole ! Nous, magiciens, nous adorons uniquement le Dieu-Créateur, Sympan lui même ainsi que le dieu de l'espoir, Suris." La tante s'avança vers moi et jeta le conte dans les flammes sans me demander la permission de faire cela. Je regardais le livre bruler sous mes yeux sans que je ne puisse faire quelque chose. Je n'avais pas les pouvoirs ni la force de me battre, et je n'avais pas envie de laisser une mauvaise trace dans l'esprit de la jeune fille. La tante cria aux gardes magiciens me prendre et de me faire sortir de la maison.

Les magiciens arrivèrent dans la maison, me prirent sous les aisselles et me firent sortir de la maison de la tante et de la petite fille. Je pus prendre au passage la besace avec le restant des livres. Les magiciens m'emmenèrent près du lac où se trouvait déjà d'autres Faes, qui attendaient quelque chose. Oh par les Aetheri ! Toutes les Faes avaient été rassemblé près du Lac pour attendre une personne ou une action ou une décision venant de plus haut. " Vous n'avez pas le droit de nous faire. Mon amie fait partie de votre race, il s'agit d'une maitre-Mage. Nous n'avez pas intérêt de nous faire du mal, sinon je lui en ferais rapport immédiatement." Les magiciens semblaient me rire au nez lorsque j'avais dit cette phrase, mais c'était la vérité ! " Bien sur et moi je suis l'Ultimage" répondit l'un des magiciens. Une colère noire s'empara de moi mais je décidais de sang froid comme Evey me l'avait enseigné. Les magiciens n'étaient pas pour nous faire du mal, mais je ne voulais pas rester ici à attendre quelque chose ou une personne pour nous aider. " Qu'est que nous attendons au juste Magiciens ?" - " Nous attendons d'autres gardes qui ramènent d'autres personnes mais nous attendons les ordres de plus haut, maintenant taisez vous et tenez vous tranquille un peu." Mince ! Qu'est qu'il allait se passer cette nuit maintenant ?

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Mer 24 Aoû 2016, 23:14


Sherridane lisait doucement l'histoire des Ætheri, essayant de garder la petite le plus alerte possible. Seulement, celle-ci s'endormait de temps en temps, pour se réveiller un peu plus tard. La Fæ n'arrêta pas pour autant son discours se disant que, même endormie, elle devait bien entendre quelques bribes et retenir l'essentiel.
Au bout d'un moment, elle entendit une porte s'ouvrir. Etant certaine que ce fut le petit garçon d'un peu plus tard, elle fut mortifiée en entendant en réalité la voix d'un homme, plutôt affirmée « Que faites-vous là ?! » La blonde lâcha son livre de surprise, revenant à sa taille originale par réflexe « Je... » L'épouse se fit voir dans l'encadrement de la porte, les doigts allumés de quelques flammèches, prêtes à étinceler « Un intrus... Près de ma petite fille... », « Attendez ! Je ne lui ai pas fait de mal, je vous le promet ! », « Et si nous allions chez vous ? Pénétrer vos chaumières pour parler à vos enfants hein... ? Que feriez-vous... ? », « Vous n'êtes personne, vous n'avez aucun droit ! Sortez d'ici ! », « J'appelle la garde. », « ATTENDEZ ! NON ! » Mais la Fæ n'eut pas d'autres choix que de s'enfuir par la fenêtre, comme une voleuse, laissant son ouvrage entre les mains de l'homme.

Ils avaient compris son rôle. Le monde était en guerre et même les plus cléments ne l'étaient pas. Après tout, c'était compréhensible, mais Sherridane ne faisait rien de mal. Elle n'avait pas l'impression d'attenter à la vie de quelqu'un. Elle était entrée là juste pour essayer d'initier des enfants, pas pour se faire jeter dehors. Mais elle devait avouer que cet inconnu avait raison... Et si lui s'était introduit chez elle pour parler à ses enfants ? Leur dire que leurs parents vénéraient les mauvais dieux ? Leur faire comprendre que la vérité venait d'eux et non d'elle ? Elle ne pouvait se résoudre à s'imaginer ça... En réalité, elle ne le comprenait que peu en fait.
Elle, elle avait pensé bien faire, sur ordre de Sharlhayne. Mais ce n'était pas le cas.

Les rues de la cité étaient en effervescence. Sans vraiment faire le rapprochement, elle vit plusieurs patrouilles de gardes défiler, aller de maison en maison, interpeler des gens... Et puis elle vit des livre. D'abord quelques unités, puis des dizaines « Oh non... » Non loin de certains gardes, des collègues Fæs se trouvaient là, la mine basse. Personne ne parlait, elles ne faisaient que suivre les vigiles. Les habitants étaient remontés, certains laissaient échapper leur colère en vociférant quelques insultes mais tous, dans l'ensemble, laissait agir les autorités.
Sherridane ne su pas quoi faire devant ce cas de figure. Devait-elle les sauver ? Jouer les héros et se retrouver peut être elle aussi dans cette situation également ?
Non... Elle devait prévenir celle qui les avait envoyé ici ; de toute urgence, même.

Alors qu'elle allait s'envoler, elle tomba sur le sol prenant une forme un peu plus grande, atteignant son mètre soixante « Aïe... » Deux gardes l'avaient vu et l'avaient empêché de s'envoler. Grâce à leur magie défensive, ils l'avaient fait changer de taille pour l'attraper sans risquer de la blesser. Sous cette forme là, elle pouvait être appréhender plus facilement « Aller, venez, vous n'avez plus rien à faire là. », « Mais... Mais je... », « Coopérez. Si vous ne le faites pas, nous passerons à la sanction supérieure. », « C'est injuste... Je n'ai rien fait... » Elle parlait, maussade, mais se releva malgré tout. Les hommes l'avaient neutralisé dans un premier temps, avant de réduire l'étau pour la laisser maitresse de ses actions.

La Fæ suivit alors les soldats, se retrouvant avec ses compatriotes près du lac. Les Magiciens n'avaient pas vraiment d'animosité envers elles, vu qu'à peu près toutes s'étaient laissées faire, mais ils étaient clairement excédés. De même, les habitants étaient scandalisés de la situation. S'introduire et prêcher la "mauvaise" parole. C'était inadmissible et le tout devait être grandement puni.

Sherridane essaya de distinguer sa supérieure dans la foule. Etait-elle toujours là où les avait-elle délaissé fasse à cette cohue ?
Elle espérait l'apercevoir, qu'elle règle cette situation quelque peu inconfortable pour elles-toutes. Et puis c'était sans mentionner la reine. Elles étaient toutes ici sur ses ordres alors peut être que celle-ci apparaitrait pour les défendre... ? Ce qui serait fortement apprécié, sans hésiter.


Mots : 754

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Mer 24 Aoû 2016, 23:45

Olwë passait du bon temps auprès des enfants. Enfin il avait l'impression de se rendre utile au siens, de se rendre utile aux aetheri qu'il priait. Ses visites s’enchaînaient et il avait pu déposer pas mal de livres, raconté pas mal d'histoire. Oh, il savait qu'il n'était pas tout seul à le faire, et ça lui donnait même du courage d'imaginer les autres faes volant à travers toutes les maisonnées ! Il était d'ailleurs à son quatrième petit visiteur quant il songea que c'était un jolis métiers qu'il faisait là. Il repensa alors à pleins de choses, qu'il ne comprenait qu'à moitié, mais un petit détail lui revint en mémoire. Il avait vu une fae qui lui avait donné un grand pouvoir. Celui de créer lui-même ses propres contes, par magie, et de les multiplier à l'infinie, tant qu'il en aurait l'énergie ! C'était un pouvoir magnifique, qui pouvait lui permettre de donner de la joie aux enfants du monde entier. Et Olwë était tout joyeux à cette idée. Oh, il donnait déjà le sourire à certains enfants, à l'orphelinat du Sanctuaire, mais par intermédiaire. Ce n'était pas lui qui allait les voir et les faire rire, c'était d'autres gens, bien plus doués... Lui n'avait jamais vraiment su y faire avec les enfants. A vrai dire, il n'en avait jamais vraiment côtoyé non plus d'ailleurs... A plus de quarante ans, le petit illuminae avait l'impression de découvrir le véritable sens de la vie. Donner aux autres, autre chose que des plantes qui font sourire, mais un peu de son temps, un peu de son amour, un peu de lui. Pour la première fois, il ne ressentait même plus le manque, alors qu'il n'avait rien prit depuis plusieurs heures. Était-ce ça le bonheur ? Il n'en savait trop rien, mais si c'était ça, alors le bonheur lui apparaissait comme quelque chose de vachement chouette !

Mais malheureusement, les alliés du dieux unique ne semblaient pas accepter ce trop plein de joie chez le petit peuple de lumière... Et ce temps de bonheur allait bientôt toucher à sa fin. Olwë se trouvait auprès d'une petite fille aux jolies bouclettes blondes, à lui raconter l'histoire d'une enfant qui s'était rendue chez trois béluas ours bruns, quant l'enfant ouvrit de grands yeux et une grande bouche en forme de O. Sans un mots, elle pointa quelque chose, ou plutôt quelqu'un, derrière le fae. Celui-ci se retourna d'un seul coup, et poussa un petit cris avec l'air de ses petits poumons. On aurait dit un cris de souris ! Le magicien n'eut même pas le temps de se boucher les oreilles qu'il avait déjà fini d'hurler. « Illuminae ! Vous êtes en état d'arrestation. Veuillez me suivre sans résistance et aucun mal ne vous sera fait. » Olwë paniqua. Est-ce qu'on voulait l'enlever aux enfants ? Lui arracher son plaisir ? Non ! Ça, jamais ! Il voulut fuir à tire d'aile, fonça à toute vitesse droit vers la porte et... et... s'écrasa contre le fond en verre de ce qui... semblait être un bocal. Le malheureux n'eut pas le temps de se retourner qu'il était déjà enfermé ! Il eut beau cogner de toutes ses forces de droite à gauche, son habitacle était bien trop solide ! Alors, résigné, il s'assit tout au fond et fit la chose qui lui semblait la plus naturelle du monde : il bouda. Avec les joues gonflées et la mine contrite.

Pourquoi devait-on à nouveau l'embêter ? Et lui enlever ce qui lui enlever son droit de rendre les enfants heureux ? Il n'avait rien fait de mal pourtant ! Bientôt, il vit que d'autres faes - toutes ? - étaient emmenées elles aussi. Les magiciens avaient été plus malins... ils avaient manqués de prudence... Olwë avait oublié qu'il n'était pas sur un territoire allié, et qu'il ne faisait pas que raconter des histoires aux enfants. Il les invitait à croire en tous les aetheri. Ce que Sympan ne voulait pas. Ou tout du moins il était logique de penser que c'était le cas. Une fois au bord du Lac de la Transparence, il se rendit compte qu'il était cerné, et que ça ne servait à rien de fuir. Il ne volerait pas assez vite, il n'était pas assez fort, pour réussir l'impossible. Alors, lorsqu'on lui réouvrit son bocal, l'Illuminae se contenta de se placer à côté de ses pairs. Et d'attendre... de voir à quelle sauce ils allaient être mangés.

787 mots
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36436
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Mar 30 Aoû 2016, 14:00


Le Conte du Lac
Rp pour les Faes



« Sharlhayne, nous avons un problème... ». La voix de la Fae était saccadée à cause de son souffle irrégulier. Elle venait de courir pour trouver celle qui était à l'origine de tout ceci, évitant de montrer ses ailes aux Magiciens qui étaient maintenant tous au courant de ce qui se tramait. Le peuple se voulait pacifique et ouvert aux différentes croyances en temps normal. Seulement, un choix avait dû être fait entre les Ætheri – qu'ils vénéraient avec conviction avant la guerre – et Sympan. Ce choix avait été difficile mais Suris restait leur Dieu principal. Sympan y était rattaché et cette raison suffisait. Les temps étaient durs et personne ne savait ce qu'il se passerait à l'avenir. Est-ce que certaines Ætheri disparaîtraient ? Est-ce que des peuples disparaîtraient ? La bonté des Mages Blancs étaient réelles, cependant, la guerre ne pouvait tolérer le laxisme. Les enfants apprenaient bien entendu la tolérance mais, là encore, il y avait des limites. L'ignorance quant au futur pesait sur tous les Esprits. Personne ne savait. Les voyants ne voyaient qu'un flou incertain, les étoiles étaient muettes pour ceux qui savaient les écouter. Le Monde allait mal. Sharlhayne fixa sa comparse un instant. « Que se passe-t-il ? » demanda-t-elle avec hâte. « Les Magiciens ont réuni presque toutes les Faes près du Lac. Nous sommes en état d'arrestation. J'ai pu m'enfuir pour vous prévenir mais... ». La jeune femme se pinça les lèvres avant de se mettre en route dans la direction adéquate. Arrivant vers le regroupement, elle intervint. « Excusez-moi ! » dit-elle d'une vois forte. « Je pense que vous surestimez la portée de nos actes. Nous ne sommes pas ici pour vous attaquer mais pour apporter la connaissance à vos enfants. Les Magiciens ne la prônent-ils pas avec ardeur ? Je pense qu'enfermer vos jeunes têtes dans un seul et unique culte ne les aidera pas à faire leur propre choix une fois à l'âge adulte. ». Elle était on ne peut plus charismatique et sa prestance arrivait à convaincre les plus faibles d'esprit. Seulement, le chef des gardes était un homme ancien qui n'était pas dupe. Il avait mené plus d'une bataille et avait assisté à maintes stratégies visant à détourner l'attention. Il savait qu'elle essayait d'appeler à la raison pour dédramatiser la situation. Après quelques instants où personne ne dit rien, il prit la parole. C'était un homme fort, droit sur ses appuis. Son regard était celui de ceux qui avaient vécu longtemps et sans doute avait-il la sagesse des Maîtres Mages. « Je comprends votre combat. » commença-t-il. « Seulement, la loi est claire à ce sujet. Le culte des Ætheri n'a pas sa place sur les Terres Magiciennes et ce jusqu'à ce que la guerre se termine. Ensuite, nous verrons ce qu'en dira le gouvernement. À présent, je vous prie de ne pas faire d'histoire et de nous suivre dans le calme jusqu'à la maison de justice. ». « Il en est hors de question. » clama alors Sharlhayne. Le Mage sembla embêté. « Je n'ai pas envie de recourir à la violence. Seulement, vous êtes sur nos terres. Les Faes et les Magiciens ont toujours eu de bons rapports et je ne comprends pas vos motivations. Nous devons tirer cette affaire au clair au plus vite et comprenez par là que si vous ne coopérez pas, je serai forcé de me montrer plus persuasif. ». « C'est vous qui ne comprenez pas. » dit la Fae qui semblait soudain irritée. « Vous n'êtes pas en position de me dire ce que j'ai à faire ou non. ». « Excusez-moi ? » répéta l'homme en dévisageant la femme. « Les peuples de ce monde pensent que les Faes sont sans défense, faibles. Ce n'est pas le cas. Vous pensez pouvoir nous arrêter mais vous avez tort. Si vos terres ne sont pas sous notre joug, c'est uniquement parce que nous n'avons aucun intérêt à nous les approprier. ». « Retirez vos dires tout de suite ! » gronda-t-il. « Non. Et je vais vous prouver que je dis la vérité. ». Elle attrapa la main d'une des Faes qui se trouvait là, lui faisant signe de faire pareil avec les autres. La chaîne ainsi faite, Sharlhayne puisa dans les ressources de chacune pour activer sa magie. Elle avait un don particulier, une sorte de catalyseur que peu d'individus possédaient. Elle sourit un instant devant les murmures qui s'élevèrent. Un livre tomba sur le sol et une douce lueur enveloppa les habitations et habitants du Lac de la Transparence. Quelques secondes après, il n'y avait plus rien.

Sharlhayne fixa les Faes un moment avant de ramasser le livre de contes dans lequel elle avait envoyé tout ce beau monde. Elle le ferma et le plaça sous l'un de ses bras. « À présent, j'imagine que le Monde cessera de nous considérer comme des lucioles naïves et stupides. Réfléchissez à votre avenir mes chers. » fit-elle avant de s'envoler, emportant avec elle son bien.

834 mots

Explications


Bonjour, c'est moi, le lapin d'Alice au Pays des Merveilles qui est toujours en retard la la la o/

Du coup, toutes les Faes étaient acculées près du lac. Sharlhayne arrive et décide de se montrer ferme. Comme le Magicien ne veut pas les laisser repartir, elle use de sa magie (en combinant la sienne à la votre donc vous vivez ça un peu comme une expérience étrange ; comme si vous étiez tous en communion mais qu'en même temps vous n'aviez plus de magie) et enferme toutes les constructions du Lac de la Transparence dans un livre de contes. Elle le prend avec elle et s'envole. Il vous faut donc quitter les lieux parce que tout une cité qui disparaît ça fait un peu tâche xD

Je ne reposterai pas une dernière fois comme je pensais, j'ai dit tout ce que j'avais à dire dans ce message ;) Merci à toutes de votre participation  | Le Conte du Lac - Rp Faes | - Page 2 46

Déroulement
du RP


Ceci est un rp dans lequel vous devez poster une fois par tour. Les Faes qui participent à ce dernier sont : Sherridane, Caemia [Evey], Olwë, Rosée, Chayns [Ezechyel] et Thalie.

Thalie -> 1440 mots.

Vous devez faire des messages de minimum 720 mots. Vous avez, officiellement jusqu'au lundi 5 Septembre, 23h59, pour poster.

Ceux qui ne posteront pas seront éliminés à moins de faire deux fois 720 mots - soit 1440 mots - au prochain tour ^^

Si vous avez des questions, je vous invite à les poser dans le sujet qui parle de ce rp d'event =D

Gains
& Participations


Cf premier message.

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Mar 30 Aoû 2016, 21:27


La situation commençait à devenir particulièrement compliquée. Sherridane ne comprenait pas bien ce qu'il se passait en réalité... Elle n'était pas d'une grosse intelligence et, pour elle, que les Magiciens puissent leur vouloir du mal était assez utopique. Pourquoi ? Elles cultivaient juste des petits êtres, sans pour autant les convertir. C'était leur expliquer de quoi la vie était faite et, par ce biais, comprendre les différents cultes à travers une histoire mignonne voire drôle. La Fæ avait beaucoup apprécier faire ça et ça lui faisait mal au cœur qu'on lui arrache ce rôle. Sharlhayne n'avait pas eu une mauvaise idée et les Magiciens étaient, de coutume, assez compréhensifs. Mais pas au point de les relâcher semblait-il.

La blonde pensa à un moyen d'en réchapper. Malheureusement il y avait beaucoup de gardes et le chef, mobilisé par l'esclandre, était alors bel et bien en poste, prêt à en découdre. Son discours était ferme et sans appel. Leur supérieure, Sharlhayne, essaya tant bien que mal de leur démontrer qu'ils avaient tort, qu'ils allaient dans la mauvaise direction. Après tout, leur geste était plus que pacifique. Ils lisaient juste des histoires à des petits bouts de chou, pas de quoi affoler un monde. Seulement, le type avait l'air aigri et complètement happer par l'Ordre.

Sherridane les pensait perdue. Pas qu'elles allaient mourir mais elles allaient comparaitre pour des crimes qu'elles n'avaient pas commis. C'était vraiment une journée nulle...
Elle ne vit pas le retournement de situation. La Fæ commença à s'insurger de la condition du peuple féérique aux yeux des autres. Qu'est-ce qu'il lui prenait... ? La Reine lui avait-elle autorisée un tel comportement ?
En réalisé ça devenait infernal. La situation dériva tellement que la blonde en tomba presque. Deux Fæs lui prirent une main chacune et d'un coup elle oublia le monde. Elle se sentait à la fois diminuée et pourtant vivante. Comme si quelque chose passait dans son corps, coulait dans ses veines, pour venir mordre sa peau. Des petits picotements se faisaient sentir sur un membre, puis l'autre, puis les deux, puis tous. Elle fut totalement spectatrice de cette scène apocalyptique qu'elle ne voulu pas et, en réalité la panique la saisit rapidement.

Figée dans cette posture, un peu affaiblie mais pourtant maître d'elle-même, elle voulu briser la chaîne avant la fin du maléfice. Mais c'était peine perdue... Entre sa lenteur et la clairvoyance de Sharlhayne, elle se retrouver à ne rien briser du tout. Les Fæs lâchèrent ses mains, la laissant dans un état de légère transe.
Devant elle, la lande était vide. Le Lac ne bougeait pas et tout le village ainsi que tous ses habitants se retrouvaient enfermés dans des pages. Dans les pages du livre à cette femme. Attend... Etait-elle réellement de leur côté ? Les Magiciens souhaitaient faire comparaitre les Fæs de manière plus ou moins juste finalement, mais jamais ils n'avaient tenté de les annihiler. Contrairement aux actes de cette supérieure. Sherridane ne broncha pas, ne disant rien, regardant simplement cette Fæ partir et laisser les autres s'éparpiller.
Elle n'y croyait pas... Ainsi, c'était comme cela... Une race suivait les plus forts et cette femme avait l'air d'être d'une puissance redoutable. Seulement, ses convictions n'allaient pas dans le même sens que celles de la blonde et elle détestait subir ce genre de chose. Elle  voulait être maitresse d'elle-même et non participer, être complice de ce crime. Certes, d'aucun n'était mort ils étaient juste... prisonniers. Prisonniers d'un livre à l'histoire inconnue...

C'était irréaliste.
« Allons-nous en Myriam. » La Fæ à côté d'elle interpela son amie, tout aussi choquée que Sherridane, ce qui eut pour effet de ramener cette dernière sur terre. Perdue dans ses pensées, elle n'avait pas vu la foule éclater pour voler dans le ciel et disparaitre. Ainsi, voilà comment ça se terminait...
Immédiatement elle pensait à un plan de secours pour essayer de délivre ces petits Mages Blancs. Comment était la couverture du livre déjà ? Ou sa reluire ? Il y avait bien des détails qu'elle avait mémorisé non ?
Suivant un groupe Fæs, elle bifurqua à un moment pour s'envoler, rentrer au prieuré. Ses pensées n'étaient occupées que par cet ouvrage littéraire et ce qu'elle venait de voir. Pourtant, lorsqu'elle atterrit dans le lieu de culte, elle resta muette sur ce qu'elle avait vu. Elle aurait aimé oublié, mais elle ne pouvait pas. Wilbur s'étonna de la rapidité de la chose mais ne dit rien quand elle répondit brièvement. Si parfois elle détestait ce côté peu curieux et peu loquace ici, ça lui était grandement bénéfique.
Pas de question et, comme ça, personne ne saurait...

Mots : 814

Spoiler:

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Mar 06 Sep 2016, 05:52

Le Fé s’accroupit sur une roche dévorée par les douces vagues du Lac, rivant ses yeux émeraudes sur le sol sableux et humide, la mine renforgnée d’irritation. Il jeta un bref coup d’œil au soldat dont le regard sévère ne le quittait plus. Lâchant un grognement entre ses lèvres pincées, le jeune homme reporta toute son attention par terre en y tendant le bout de son index. Mouillé, le sable avait la texture de la boue : froid, les grains du sol collaient à sa peau, la salissant d’une tâche foncée qui contrastait à son teint. Mais l’Illuminæ ne s’en soucia pas d’une quelconque mesure. À l’inverse, il se mit à tracer une ligne qui devint une courbe, dessinant une série de motifs dans le sable pour tenter d’ignorer le plus possible les iris perçants de sa " nounou ". Sérieusement, il le rendait extrêmement nerveux à force de le fixer comme ça… La situation était pour le dire tendue, mais c’était carrément flippant à ce stade. Déjà qu’il supportait difficilement la moindre forme d’anxiété, il y avait là de quoi le rendre complètement fou. Le jeune Fé tentait avec tant bien de mal de se focaliser uniquement sur son œuvre – ou plutôt un horrible gribouillis – et pourtant, il sentait toujours le poids du regard du Mage Bleu peser lourdement sur ses épaules. L’Illuminæ avait même repris sa taille d’origine pour se faire davantage plus petit – et parce que ça faciliterait vachement mieux une tentative de fuite – mais rien à y faire, le soldat l’observait encore si attentivement. Trop attentivement. Chayns soupira. Quelle plaie ce mec, sérieux. La situation n’était même plus chiante, mais terriblement ennuyante. Les Mages Bleus ne lâchaient pas les autres Fæ d’une semelle aussi, prenant leur rôle très à cœur sans jamais faillir aux supplications que quelques-unes leur murmuraient à l’oreille : c’était bien noble et professionnel de la part de ces soldats. Pourtant, le Fé commençait à trouver ça assez hilarant maintenant qu’il prenait un peu de recul, comme si le sérieux dont ils témoignaient était juste totalement exagéré. Ben ouais, quoi! Pourquoi se montraient-ils aussi renfermer pour un petit groupe de minuscules humanoïdes? Ce n’était pas comme si leur présence était synonyme de bataille sanglante, quoique Chayns aime particulièrement l’idée que les Magiciens les surestiment – si c’était bel et bien le cas – au lieu de les fixer de haut. Mais, en vérité, qu’importait réellement leur perspective vis-à-vis de ses semblables : le jeune homme voulait tout simplement partir d’ici, avant que l’ennui finisse par le consumer.

Une voix, familière, retentit soudain, tandis que la belle Sharlhayne se postait devant les Mages Bleus. Débutant un monologue pour essayer de calmer les tensions, la Fæ se fit interrompre par un homme au regard dur. Celui-ci ne s’était pas laissé toucher par les beaux mots de la représentante de l’Edelweiss Éternelle, insistant à leur donner la punition qu’ils – les Fæs – méritaient tous pour leur actes. Irritée, Sharlhayne mit un terme à leur échange sur une note froide et cinglante, prenant la main d’une semblable entre ses doigts fins. Impressionné, Chayns vint inconsciemment serrer la paume d’une voisine pour former la longue chaîne, incapable de détacher ses yeux de la femme. Esquissant un sourire niais, l’Illuminæ ressentit d’un seu coup sa Magie se vider, tandis qu’un livre tombait au sol, auréolant les habitations du Lac de la Transparence d’une lumière vive, presque aveuglante. Le jeune homme plissa les paupières, puis ouvrit la bouche en grand lorsque tout se mit à disparaître juste devant ses yeux : maisons ainsi que les Magiciens, à l’intérieur des pages de l’ouvrage que Sharlhayne referma en leur jetant un bref regard. « À présent, j’imagine que le Monde cessera de nous considérer comme des lucioles naïves et stupides. Réfléchissez bien à votre avenir mes chers. » Le Fé la regarda s’envoler, le sourire grandissant sur ses lèvres. ;A vrai dire, l’Illuminæ aurait pu critiquer les moyens qu'avaient décidé de prendre la jeune femme, mais la prestance, le respect qu'elle imposait à tous ceux qui croisaient son regard l'avait complètement hypnotisé. Et puis, c'était une belle Dame. Dans ses règles, ses propres règles qu'il avait inventé, on ne s'opposait jamais aux décisions qu'elle avait choisies, qu'importait les conséquences. Après tout, le jeune homme n'avait pas laissé tomber l'idée de parvenir à la séduire un jour. Et d'en faire ma femme. Songea-t-il avant de mettre les voiles.

751 mots

Merci pour ce RP, c'était vraiment génial *^*
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Lun 19 Sep 2016, 13:38

Olwë ne comprenait pas bien ce qui se passait, mais Olwë n'avait de toute façon pas ce qu'il fallait dans sa caboche pour réfléchir à tout ça, et parfois, on se demandait même si il était seulement capable de réfléchir. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il avait eu très peur qu'on détruise tous ses livres d'histoires enchantées. Il n'aimait pas le gâchis et il aurait préféré que tous les ouvrages soient recyclés plutôt que brûlé. Mais il voyait clairement devant ces yeux un gigantesque brasier dans lequel on jetait au fur et à mesure toutes les créations écrites des petites faes. Peut-être que sa vision n'était du qu'à la fumée de plus en plus dense qui s’amassait à l'intérieur de son bocal mais en tout cas, l'illuminae était à la fois très en colère contre les magiciens et tout effrayé. Et si les aetheri n'étaient pas content de son travail ? La foudre divine allait-elle s'abattre sur lui ? Tout cela était si angoissant qu'il s'était mit à fumer comme un dragon ! D'ailleurs, au bout d'un certain temps, le jeune magicien qui le tenait prisonnier s'en inquiêta et ouvrit le bocal d'un rapide mouvement du poignet. « Mais ça va pas la tête ?! Tu veux t'étouffer ?! » Olwë avait la tête qui tourne et la nausée, si bien qu'il ne réussit ni à résister au jeune homme lorsqu'il lui attrapa les ailes, ni à s'enfuir quand la liberté lui fut rendu. D'autres fae comme lui mais avec plus de poitrine le regardèrent avec des yeux remplies de questions.. mais impossible de savoir lesquelles... alors impossible pour lui d'y répondre. Alors il leur sourit bêtement et ne chercha même plus à observer ce qu'il se passait.

Sauf qu'une belle et forte fae qui arrive, ça ne passe pas inaperçu. Et sans même vraiment y penser ni chercher à suivre la suite de ses propos, Olwë ne la quittait plus des yeux. Et il se rendit compte à quel point ça pouvait être beau une femme. Moins qu'un homme, quand même... mais tout de même... les faes avaient toutes un certain charme, avec leurs ailes colorées. Mais alors qu'il était plongé dans sa contemplation, quelque chose se passa... quelque chose de magique... d'unique... qui ravira l'illuminae et le changera à jamais... Il sentit une petite main se glisser dans la sienne et vit la chaîne qui était en train de se former. Alors il fit de même et saisit celle de sa voisine. Et bientôt, tous et toutes furent reliés comme les maillons d'une gigantesque chaîne. Un courant magique les traversa et Olwë eut l'impression de faire partit d'un tout, d'être un morceau de quelque chose de beaucoup plus grand, comme si il n'avait plus de magie mais avait en échange gagné quelque chose de beaucoup plus beau, de beaucoup plus grand, de beaucoup plus fort. Une chose précieuse qu'il lui faudrait encore quelques années pour comprendre. Mais cette sensation s'était à ce moment précis gravé au plus profond de sa chaire. Enfin, il ne se pensait pas fae mais se "sentait" comme était l'un d'entre eux. Et des larmes purent perlèrent aux coins de ses yeux. Olwë ne s'arrêtait plus de pleurer.. de joie... une joie d'une sincérité touchante. Ce qu'il avait si longtemps cherché venait de lui être offert. Une famille, une identité. Et il était heureux.

Puis tout cessa. Les magiciens, les maisons, plus personne d'autres que les faes étaient là, au bord du Lac. Encore complètement groggy par la précédente expérience, Olwë ne comprit pas tout de suite qu'ils avaient tous été enfermés dans un livre. Il resta là, à contempler la surface de l'eau miroitante, assis dans l'herbe verte, sentant une brise légère lui caresser les joues. Puis il y eut du bruit, on lui disait qu'il devait partir, et assez vite. Effectivement, un village qui disparaît comme ça, c'est original et ça se remarque. Et Olwë n'avait aucune envie de se retrouver de nouveau enfermé dans un bocal. Alors lui aussi partit, le coeur plus léger que jamais, l'esprit embrumé de belles images, et il retourna auprès de Michelle. Plus tard, il lui racontera toute son histoire, avec ses mots bien à lui. Et alors qu'un temps normal, la jeune magicienne l'aurait regardé avec dépit, croyant avori affaire à une autre des visions fantasque de son patron... sa réaction sera tout autre. Elle regardera Olwë avec la plus grande attention du monde, et comprendra ce que l'illuminae ne pouvait pas. Qu'il ne fallait plus sous-estimer les fae. Qu'elles étaient puissantes et pas aussi sans défense que ce qu'on lui répétait dans son enfance. Et Michelle aura peur. Peur de ces pouvoirs inconnus qui peuvent tant changer la vie des gens. Et plus jamais elle ne se montrera hautaine avec l'une d'entre elle.

855 mots

Sincèrement désolée de ce retard >.<" La rentrée qui a été difficile à gérer T_T"
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