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 Mon fils a disparu ! [Solo]

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Ven 15 Jan 2016, 00:54

Tu es investie d'une mission importante. Des responsabilités, tu en as demandé. Mais c'est une chose de se porter volontaire, et une autre d'en assumer les conséquences. Aux cascades cristallines se terre le cœur de ta mission. Ce lieu normalement si paisible, dont les seuls événements sont rythmés par la bonne volonté de Phoebe et rien d'autre, ce lieu est tourmenté par une histoire troublante. C'est ton supérieur qui t'a emmenée voir cette dame désespérée. L'elfe a perdu son fils ici, et il est possible qu'il soit dans de gros ennuis. Cette pauvre femme ne le sait pas, mais ton supérieur te l'a bien dit : si on ne sait pas où est parti le petit elfe, des indices peuvent te mener sur sa piste, et ces indices dévoilent des traces de violence. Son fils ne se serait pas tout simplement perdu : il aurait été enlevé, évidemment par des personnes mal-intentionnées. Des personnes mal-intentionnées dans les cascades cristallines... cette simple idée te donne la nausée. C'est comme si une fleur qui poussait paisiblement se retrouverait rongée de l'intérieur par une eau empoisonnée. Les cascades sont un lieu magique, un lieu entièrement façonné et dirigé par la nature. Seuls ses alliés ont le mérite d'y séjourner, et certainement pas des voleurs d'enfants.

ETINCELLE : Je trouverai ces mécréants et je ferai en sorte qu'ils ne reviennent jamais ! Comptez sur moi !

Tu fais du zèle, certainement trop, mais la modération a disparu de ton vocabulaire depuis que tu as perdu ton ancienne vie. La mort, tu l'as frôlée et tu l'as vu de trop nombreuses fois. Même si les choses n'ont pas changé en ce monde, c'était comme si ton espérance de vie avait diminué d'autant de décennies que de morts que tu avais pu voir. Pour toi, tout a changé.

ALICE : Regardez, Madame ! Les traces !
ETINCELLE : Arrête de m'appeler Mad... bon, peine perdue. Allons voir cela de plus près.

Alice ne comprendra jamais pourquoi cela te met mal à l'aise. Après tout, c'est comme ça qu'elle conçoit son métier et son éducation. Tu te diriges vers l'endroit qu'a indiqué Alice et vous vous penchez au-dessus des traces, avec votre taille de fae. À taille normale, ces empruntes paraîtraient minuscules, presque invisibles ; mais vous avez cet avantage de tout voir en plus grand. Les empruntes montrent effectivement des traces de luttes. Au début, on ne suit que celles de l'enfant, toutes petites ; mais après, d'autres les rejoignent, sortant de nulle part, comme s'ils s'étaient tenus en embuscade en hauteur... et là, il y a tout un tas de boue qui gît au milieu des fleurs.

Tu échanges un regard complice avec ta servante. Tout cela est de plus en plus inquiétant, et la peur te prend à la gorge alors que tu suis les traces en t'enfonçant dans la forêt proche des cascades. Le bruit de l'eau qui chute devient assourdissant à mesure que vous vous en approchez en suivant les pas. Ils se sont de plus en plus écartés à chaque pas, comme si les ravisseurs du pauvre enfant avaient accéléré leur rythme au fil du chemin. Alice est nerveuse, plus que toi encore. Elle est une fae qui est encore très sensible et tu regrettes de l'avoir emmenée avec toi. Qui sait ce que vous allez découvrir au bout du chemin ? Est-il encore vivant ? Tu as déjà entendu que plus on attend avant de retrouver quelqu'un qui a été enlevé, moins il a de chances d'être vivant. À cette heure, il n'a que la moitié des chances d'être encore en vie. C'est peu, bien trop peu, et ton espoir s'effiloche à mesure que tu avances.

Et puis soudain, tout s'arrête. Vous avez suivi le chemin des ravisseurs en traversant toute la forêt. Au fil des mètres parcourus, les arbres se sont fait de moins en moins nombreux, le soleil de moins en moins voilé par les feuillages, et vous voilà sorties de l'étendue verte. Vous êtes face au bout de la Rivière Eternité, et les pas s'arrêtent juste au bord de l'eau. Cette fois, le mystère est entier.

ALICE : Se seraient-ils envolés, Madame ?
ETINCELLE : Pas forcément... ils auraient aussi pu aller sous l'eau... ou encore traverser la rivière. Il va falloir aller au bout de ces trois hypothèses.
Mots: 872

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Jeu 14 Avr 2016, 17:45

Alors... sous l'eau, sur l'eau ou au-dessus ? Tu as une chance sur trois et ce ne sont pas les informations que tu as qui t'aideront à deviner la réponse. Très logiquement, tu décides de traverser le lac avec tes ailes de fae pour retrouver les traces. Alice a encore du mal à se servir de ses ailes et tu ne veux pas risquer qu'elle se noie.

ETINCELLE : Tu restes le temps que je traverse, d'accord ?

Alice hoche la tête mais un froncement de sourcils trahit sa frustration. tu t'envoles après lui avoir jeté un dernier regard. Il n'y a pas une minute, la moindre fraction de temps à perdre pour ce pauvre petit elfe. Une fois arrivée de l'autre côté de la rive, tu survoles sur une centaine de mètres la terre. Hélas, même en détaillant ce que tu vois avec ta minuscule taille de fae, rien n'est laissé apparent. Aucune trace parterre, aucune plante heurtée dans la hâte par un voyageur ni aucun arbre touché. Si le ravisseur a dissimulé ses traces, tu l'aurais découvert : la nature est bavarde et ne passe sous silence aucun secret pour toi. Il n'y a donc rien du tout. En soupirant, tu traverses le fleuve sur le retour, après une heure entière passée à ratisser la forêt. Alice est tristement assise sur une souche, à moitié endormie mais aussi transie par la brise fraîche.

ALICE : Oh, euh... pardonnez-moi ! Qu'avez-vous trouvé de l'autre côté de la rive ?

Elle s'essuie un filet de bave qui témoigne de son endormissement et s'approche de toi en tenant dans sa main la peluche que lui avait confiée la mère de l'enfant disparu. Cette vision t'arraches un soupçon de sourire, malgré la situation : elle est si adorable...

ETINCELLE : Rien, hélas. Il n'y a plus que deux hypothèses viables... l'enfant a été entraîné sous l'eau ou dans les airs par son assaillant.
ALICE : Qu'en est-il de la téléportation ?

Adorable et surprenante ! En effet, tu n'y as pas pensé et cela te semble désormais évident. Si c'est le cas, tu devras faire appel à quelqu'un de plus calé en magie pour éluder le mystère, quelqu'un qui sait détecter les résidus de magie que provoque une téléportation... ou un truc comme ça. Et puis finalement, même pour les deux solutions que tu as envisagées, la tâche ne sera pas plus simple. Perdue dans un flot de pensées, tu te penches sur les dernières empruntes laissées par les deux personnes et tu y cherches des indices. Il va falloir faire le bon choix du premier coup pour espérer retrouver l'enfant vivant.

ETINCELLE : Le ravisseur s'est sûrement envolé. Regarde, Alice. J'ai noté une légère pression sur les talons, pas plus importante que quelques millimètres... certaines personnes ont ce réflexe en s'envolant et surtout, s'ils avaient plongé, les empreintes auraient été différentes, même pour une ondin qui se fraie un passage comme un poisson.
ALICE : Comment pouvons-nous chercher la trace de quelqu'un qui s'est envolé ? Il ne laisse aucune trace dans les nuages et le vent emporte tout.

Une trace dans les airs, ça peut se suivre. Tu as quelques pistes, mais elles sont tout sauf sûres. Ce n'est pas assez. En suivant tes faibles méthodes, il y en aurait pour plusieurs jours. L'enfant enlevé n'a pas tout ce temps. En revanche, tu peux prendre une heure pour aller chercher quelqu'un de plus efficace... tu souris en pensant à lui. La personne est toute trouvée et si lui ne peut pas retrouver la trace de l'elfe, alors personne ne le pourra. Une heure et pas une minute de plus.

ETINCELLE : Je connais quelqu'un.
ALICE : Qui ?

Mais tu pars déjà à toute vitesse vers cette personne. Il est ta dernière chance dans cette course contre la montre, et Alice l'aura compris, même si elle doit refouler toutes ses questions jusqu'à ce que l'on rejoigne la personne. Elle se trouve dans le village le plus proche, celui où séjourne la mère désespérée. Toi et Alice avez passé aussi du temps là-bas et tu as eu le temps de te lier à l'aubergiste du village. Il saura t'aider !

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Ven 15 Avr 2016, 22:25

Vingt minutes passent et vous arrivez à l'auberge, essoufflées. Alice semble de plus en plus perplexe, la pauvre... Tu as parlé d'aide et vous voilà dans le foyer des ivrognes du coin, là où elle a eu des ennuis la veille ! Elle soit se poser beaucoup de questions mais sa confiance envers toi prévaut. Si tu n'étais pas écourtée par le temps, tu lui aurais déjà tout expliqué.  

ETINCELLE : Hector !
ALICE : Hector ?

Un grand barbu placé derrière son bar retourne ses larges épaules vers toi. Un fourmillement agréable te parcourt quand tu le regardes mais tu prends ça pour une complicité innocente. Son sourire est ravageur mais toi, tu connais la bête qui se cache derrière ces deux rangées de dents alignées, une bête qui ravage autre chose que le cœur des femmes. Cet aubergiste est un bélua-sanglier et il part chasser tous les soirs, pour protéger les sangliers de la forêt, eux animaux à part entière, et cherche des racines à leur rapporter.

HECTOR : Qu'est-ce que je peux faire pour deux charmantes faes ?

Tu t'approches de lui jusqu'à t'accouder contre le bar mais sans lui retourner son sourire. Cela lui met directement la puce à l'oreille et il jette aussitôt son torchon. Les béluas sont des personnes très instinctives, comme s'ils étaient doté de ce sixième sens propre aux animaux... comme ta sœur Flamiche l'était.

ETINCELLE : J'ai besoin de toi maintenant. Je te le revaudrai, promis !

Il comprend l'urgence de la situation et il te suit alors que tu sors déjà de l'auberge, suivie de près par Alice. Au passage, il confie la boutique à un client. Tu t'inquiètes vaguement pour son auberge mais l'image d'un enfant en pleurs balaye cette inquiétude mineure. Alors que vous courez hors du village, tu décides de lever le voile pour Hector, qui a déjà été bien assez gentil d'accepter de t'aider sans sourciller alors qu'il ne connaissait pas l'enjeu qui se cachait derrière cela.

ETINCELLE : Un enfant a disparu hier et nous devons absolument le retrouver. Il s'est fait enlever mais...

Soudain, Hector se transforme en sanglier et il se jette sur toi. Tu tombes et entraînes Alice dans ta chute. En même temps, tu entends un sifflement au-dessus de toi. Quand tu te relèves, tu vois Hector foncer sur trois démons qui viennent d'atterrir. Quand Hector fait basculer l'un d'eux, les deux autres crient et se jettent sur lui. Mais les réflexes sont suffisamment rapides et tu encoches une flèche au moment où un démon s'apprête à donner un coup de corne au bélua. La flèche trace son chemin jusqu'à l'épaule de l'assaillant puis s'y enfonce presque en entier. Tu as réussi ton coup car le démon tangue vers l'arrière et entreprend de casser la flèche. Hector profite de cet instant pour mettre à terre le troisième démon. Enfin, Alice hurle et court jusqu'à ce se se jeter sur le démon blessé par la flèche. Tu ouvres de grands yeux en la voyant libérer autant de rage... mais tu dois baisser ton arc, ne pouvant pas risquer de toucher Alice. Les deux remuent trop et tes talents d'archère sont limités. Néanmoins, tu prends plusieurs flèches pour t'en servir comme armes et tu rejoins Alice dans sa lutte, uniquement animée par un instinct primaire qui annihile tout le reste : la concernant, sa poussée d'adrénaline s'est essoufflée comme une flamme dans une bourrasque et elle se débat désormais pour échapper à l'emprise du démon blessé, qui reste bien plus fort et massif que la fae.

La rage au corps, tu plantes une flèche en plein dans le cœur de ce dernier. C'est ton cinquième... meurtre à ton actif. Un acte qui te plongera plus tard dans une torpeur insupportable. Mais pour le moment, la lutte continue contre le dernier démon encore debout. La victoire est proche, vous êtes supérieurs en nombre ! Mais soudain, tu vois Alice se réduire en taille de fae en criant et s'envoler pour se cacher dans ta veste. Son regard était tourné vers le ciel. C'est en le suivant que tu vois trois autres démons piquer vers toi et Hector, arrivés à votre niveau sans être remarqués à cause de la bataille menée.

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Ven 15 Avr 2016, 23:59

Ce combat ne finira-t-il donc jamais ?! Les démons venus du ciel approchent à une vitesse si vertigineuse que tu as à peine le temps de te décaler pour éviter de crouler sous le poids de tes ennemis. Désormais, une unique pensée t'accapares : celle de te protéger. Tu te roules en boule et utilises ton essence naturelle pour pousser les arbres et les fleurs qui t'entourent à former comme une carapace. Qu'en est-il d'Hector, seul contre tous ? Tu es aussi inquiète pour lui mais ce n'st qu'un murmure à côté du hurlement de ton instinct de survie. Le temps passe et des bruits de lutte t'assourdissent pendant de longues minutes. Dans ta poche de veste, Alice ne trahit plus aucun mouvement mais la lueur de ses ailes tremblantes traverse le tissu. Enfin, au bout d'un moment, le vacarme cesse. Qui que ce soit, quelqu'un a rempoté le combat. S'agit-il du bélua ou des démons ? Tu relèves la tête en tremblant de peur et soudain,  travers les branches, tu aperçois Hector qui se rhabille devant toi et toute une meute de sangliers qui partent en galopant. Hélas parmi les masses sans vie qui disent un peu partout, tu reconnais des démons mais aussi des sangliers. Des animaux innocents qui passaient une journée tranquille jusqu'à ce qu'ils soient amenés à leur mort...

ETINCELLE : Je suis désolée... je...

Un flot incontrôlable d'émotions te saisit et tu éclates en sanglots dans les bras du bélua victorieux. Bizarrement, lâcher prise à toutes ces émotions te soulage, comme si les larmes avaient emporté avec elles les miettes de tes sombres pensées. C'est à ce moment-là que tu te souviens que le temps presse et que tu te relèves.

ETINCELLE : Que nous voulaient ces monstres ?! La guerre est pourtant finie ! J'en ai assez de voir leurs têtes de...
HECTOR : Calme-toi ! Je crois savoir avec qui ils sont. Cela fait plusieurs semaines qu'ils semaient le trouble ici.
ETINCELLE : Je vois ! Ils avaient donc décidé de s'amuser un peu en s'attaquant à nous !
HECTOR : Non ! Ils t'ont suivie, c'est évident... ils ont voulu t'arrêter de chercher l'enfant. Ils étaient proches de dès que nous avions quitté mon auberge.
ETINCELLE : Tu n'as aucune preuve de ce que tu avances... les démons n'ont besoin d'aucune raison pour massacrer et détruire.
ALICE : Attendez qu'il s'explique, s'il vous plaît !
HECTOR : ...tu m'as dis avoir perdu sa piste. Si tu m'emmènes aux empreintes que le ravisseur a laissées, je pourrai sentir s'il était lié aux démons. Ce serait une piste très utile.

Tu réfléchis quelques secondes et tu t'aperçois qu'il a raison. Comment peut-il garder l'esprit aussi clair après avoir commis tant de violences ? De l'autre côté, si la chasse engagée te maintiens dans une certaine sanité d'esprit, tu menaces à chaque seconde de tout abandonner et de t'enfuir jusqu'à ton jardin tranquille... tu espères oublier tout ce mal en t'enfouissant entre les pétales de tes fleurs préférées, comme pour te rappeler toute la douceur du monde. Tout ce mal-là, tu y es confrontée souvent depuis que tu voles de village en village à la recherche de personnes en détresse mais tu as toujours autant de mal à croire qu'il existe réellement. Alice, elle, a encore plus de mal que toi : elle est à peine sortie de sa fleur et elle mesure encore moins l'impact de tout ce que vous faites. Là encore, elle affiche un sourire de masque mais tu peines à imaginer tout ce qu'elle tente de refouler au fond d'elle. Hector, lui, en a vu d'autres, c'est évident. Si le mystère qui l'entourait t'intriguait depuis que tu l'avais rencontré, maintenant, ce voile est encore plus opaque mais promet des secrets encore plus intéressants. Il est bien dommage que ton pouvoir de l'éternel secret ne soit pas encore assez développé pour que tu puisses distinguer autre chose que de rares mots... ta magie de fae aurait beaucoup de choses à dire sur lui, beaucoup trop de choses, certainement. Tu te poses tant de questions sur lui ! Alors que tu te perds encore, Alice vous fait revenir sur terre avec une question macabre, qui l'est encore plus quand elle est sortie de la bouche d'une fae comme elle.

ALICE : Mais que fait-on des cadavres ?
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Sam 16 Avr 2016, 10:39

HECTOR : On les laisse-là.
ETINCELLE : Phoebe saura s'occuper d'eux.
ALICE :  Mais...!

Le groupe part déjà là où les recherches ont commencé. Alice finit par les suivre en courant, sa robe de domestique s'arrachant contre le bout des branches d'arbres. Depuis le début de cette course, sa tenue et ses cheveux ont pris cher, elle qui aime tant être irréprochable... toi, tu es passée en mode guerrière, avec des brindilles partout dans les cheveux et des égratignures partout. Tu as appris à aimer ça, les considérant comme des preuves de tes efforts. C'est idiot, certainement. Quoiqu'il en soit, après une course fatigante, vous arrivez au bord de ce fameux fleuve, là où tu avais été collée par l'absence d'indices. Hector ne se transforme pas en sanglier cette fois : il s'accroupit juste au-dessus des empreintes et les renifle plusieurs fois. Son expression ne trahit rien. L'attente est insupportable... Enfin, il finit par par se relever et mettre fin au mystère.

HECTOR : Le vent a tout emporté...

TRaduction : si tu l'avais contacté avant, il aurait pu reconnaître la trace. Mais désormais, c'est trop tard, et vous voilà revenus à la case départ ! C'est rageant. Tu fais tout ce que tu peux et pourtant, tu n'avances pas mais l'enfant, lui, a de moins en moins de chances d'être retrouvé sain et sauf ! Et sa mère en mourrait si son enfant était perdu à jamais. Tu vas ruiner deux vies aujourd'hui si tu te trompes encore... cette fois, le désespoir s'est rapproché. Il frappe à ta porte et tu menaces de le laisser entrer.

ALICE :  Vous pouvez suivre les gens à l'odeur, c'est bien cela ?!
HECTOR : C'est bien ça, ma p'tite dame. Mais là, c'est au-delà de mes compétences.
ALICE :  Et avec cette peluche ? (elle la tend.)
ETINCELLE : Quand as-tu eu ça ?!
ALICE :  C'est Amara... la mère elfe, qui me l'a donnée quand...
ETINCELLE : Donne-la lui tout de suite !

Punaise, l'information a mis tout ce temps pour monter jusqu'au cerveau ? Si elle te l'avait dis dès le début, tu aurais tout de suite pensé à Hector. Finalement, Alice est aussi brillante que longue à la détente, des fois, comme si son cerveau ne sélectionnait que quelques informations. Pas les bonnes. Hector répète son rituel pour la peluche mais hélas, même si l'odeur est beaucoup plus forte, cela ne changera rien au fait que les empreintes ne mèneront nulle part. Tu as l'impression que désormais, seule la chance peut vous éviter l'échec...

ETINCELLE : Allons de l'autre côté de la rive ! Après ça, nous devrions nous séparer... l'essentiel est de trouver un moyen de communiquer au cas-où.

Alice frissonne en entendant ton idée et tu sais parfaitement pourquoi : elle a peur de se retrouver toute seule dans la forêt. Elle l'aime mais sans qu'elle puisse se l'avouer, ton pessimisme l'a affectée. Comme quoi, même après la lueur de courage qu'elle a eu dans le combat contre les démons, c'est une vraie froussarde.

HECTOR : J'enverrai des sangliers vers vous. Mais je suggère que la mignonne vienne avec moi.
ALICE :  Oh oui, bonne idée !

Ni une ni deux, la fae réduit sa taille et vole jusqu'au col de la chemise de l'aubergiste où elle s'accroche de ses bras. Il semble que tu n'as plus ton mot à dire... en fait, tu es certaine que d'une manière ou d'une autre, Hector réussira à les trouver, surtout grâce à la peluche de l'enfant : la forêt est pour lui comme une seconde maison, si ce n'est sa première, d'ailleurs. En revanche, si ton lien avec la flore est plus fort que le sien, cette forêt t'est inconnue et tu n'as pas les sens sur-développés du bélua pour t'aider... tu souhaites juste couvrir plus de terrain, au cas-où le bélua aurait la malchance de partir complètement dans la mauvaise direction. En réalité... tu as peur de le ralentir avec ton rythme peu soutenu.

ETINCELLE : Si j'ai besoin d'aide, j'érigerai d'énormes branhces qui brilleront d'une couleur bleue, ou alors je trouverai un arbre qui domine les autres ! Etant donné que le soleil se couche, vous n'aurez pas de mal à le remarquer !
HECTOR : Alice y veillera. Bonne chance et fais attention à toi, bleuette...

Tu souris en entendant le surnom qu'il te réserves à chaque fois, en allusion à la couleur de tes ailes que tu arbores fièrement. Il a toujours les mots. Son regard indique qu'il est sincère et cela te touches énormément dans cette situation où tu as un problème de confiance en toi... en plus, il s'est fait dénicher de son auberge et attaquer par des démons à cause de toi... et encore maintenant, il s'inquiète réellement de ton sort, pas pour être poli mais car ça l'intéresse vraiment ! La gorge nouée par l'émotion, tu hoches la tête et vous partez chacun de votre côté. Quatre heures sont passées depuis que les recherches ont commencé mais tu as bon espoir de le retrouver, désormais. Un mauvais nuage s'est envolé de ton esprit grâce à lui.
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Sam 16 Avr 2016, 11:21


Alice s'accroche au col d'Hector comme si sa survie en dépendait. Le bélua a un rythme de course impressionnant : tu n'as jamais rencontré de personnes comme lui et cela l'intrigue beaucoup. Le monde regorge de choses et de personnes magnifiques ! Même ces démons effrayants, elle croit qu'ils ont été bons un jour et qu'ils auraient mérité une dépouille digne de ce nom, au même titre que les sangliers qui se sont battus vaillamment. Quant à l'enfant perdu, Etincelle semble persuadée qu'il est entre de mauvaises mains et que ses heures sont comptées... mais Alice est certaine qu'il est en bonne santé quelque part non loin d'ici. Les enfants, et surtout les elfes, ont une tendance à ne pas savoir s'arrêter quand ils s'amusent, c'est bien connu. Celui-là a certainement rencontré quelqu'un avec qui il s'est lié d'amitié, une ondin peut-être ? Même si les empreintes ont convaincu Etincelle de la tragédie, sa servante prend cela comme un détail inopportun et trompeur. Pourtant, Hector semble penser de la même façon que la bélua. L'expérience les rend tristes et sombres. Là, il court comme si une vie en dépendait...

HECTOR : Alice, n'oublie pas de surveiller l'horizon !

Elle s'est laissée distraire par la beauté des plantes. Les fougères sont magnifiques ici... elle se tourne vers le ciel comme elle le devrait et balaye l'horizon sur tout le flanc opposé au soleil, de bas en haut, à la recherche du signal d'Etincelle. Evidemment, il n'y en a aucune trace. Dans les forêts des faes, rares sont les êtres mal-intentionnés qui passent les rangs des gardiennes du territoire. En regardant l'expression si sérieuse d'Hector, Alice a envie de lui jouer un petit tour pour l'égayer. Ne trouvant aucune farce à lui faire dans une telle situation, elle se contente de lui murmurer à l'oreille la comptine de la Tortue.

ALICE :  Elle avait une carapace, attendait que le temps passe...

Il n'a aucune réaction au début, mais finit par trahir un certain sourire. Encouragée par ce signe, la fae joyeuse continue et enchaîne les chansons au sujet léger. Mais les chansons passent et les recherches du bélua ne donnent rien, si bien que le souffle coupé, il décide de s'arrêter un peu et de se transformer en sanglier.

HECTOR : J'en ai plein les pieds... mes sabots me protégeront des cailloux et des racines. Tu pourras t'accrocher à mon oreille, ça ne me fera pas mal.
ALICE :  Comme ça, je pourrai continuer à chanter !

Alice observe la transformation avec un intérêt curieux. Elle voit ses membres se transformer tour à tour puis l'homme tomber à quatre pattes alors qu'un groin lui pousse à la place du nez. La métamorphose est laide à regarder, mais le résultat est magnifique. La magie est magnifique. Alice a envie d'applaudir en regardant tout cela, mais ce n'est pas un spectacle et elle se retient poliment. La petite fae vole jusqu'à quelques centimètres des yeux. L'entrain dont elle fait preuve déstabilise quelque peu le bélua, mais il finit par se métamorphoser. Alice vole jusqu'à son oreille avec précipitation et s’assoit derrière, en se tenant sur les côtés de son bout de peau. C'est une position beaucoup moins agréable et cela pousse Alice à plus se concentrer sur ses balayages d'horizon et sur sa tenue de route. Elle fixe le ciel tout le temps qu'il est nécessaire, sans toutefois arrêter de chanter. Ses rêveries de fae la tirent jusqu'à son jardin où elle imagine de nouvelles fleurs pour l'égayer, des plantes carnivores pour le protéger... elle se recrée tout un univers et se déconcentre une nouvelle fois. Mais soudain, une lueur interrompt ses doux songes. Elle voit le bleu des ailes d'Etincelle s'illuminer à travers un gigantesque séquoia au loin, très loin d'eux. Alice interrompt sa mélodie et un frisson désagréable lui parcourt tout le corps, manquant de la mettre au bord de l'évanouissement. Comment est-ce possible ? La pauvre Etincelle ! Il lui faut un certain temps pour arriver à sortir l'avertissement qui lui colle à la gorge...

ALICE :  Là-bas !

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Mar 27 Sep 2016, 14:03

Tu cours à un rythme raisonnable ; tu ne veux pas t'essouffler en moins d'une centaine de mètres, mais sans prendre ton temps non plus. Il faut que tu gardes un peu de force car ton affrontement avec les démons t'a pris presque toute ton énergie. Alors que c'est encore loin d'être fini, tout ça... qui sait ce qui est en train d'arriver au pauvre garçon ?Autour de toi, les paysages changent et se ressemblent. Les chemins se ressemblent tous, si bien que tu n'est même pas sûre de pouvoir retrouver ton chemin. L'important, c'est de toute façon le fait de retrouver l'enfant ! Tu te demande aussi si Alice et le bélua vont le retrouver avant toi. Vous devez couvrir une bonne distance, tous ensemble... et les démons n'ont pas pu s'envoler comme ça... tu as bon espoir. Tu cours comme ça pendant un très très long moment. Quand tu découvres enfin quelque chose, ton ventre clame son repas et tes pieds ne demandent qu'à se reposer.

Ce moment où tout bascule, c'est quand tu te prends une espèce de mur de vide dans le visage. Tu n'as pas pu l'éviter car tu ne le vois pas. Devant toi se dresse un paysage forstier qui ne change pas de ce que tu vois partout ailleurs. Ne comprenant pas, tu te remets un peu de ton choc puis tu touches le 'mur'. Effectivement, il est bien là, mais une certaine magie le camoufle. Et si c'était ça, le repère des démons ? Même si tu l'espères, tes espoirs sont minces car tu te dis qu'avec ce choc, tu les aurais avertis de ta présence et tu ne serais pas aussi tranquille à l'heure qu'il est. Les démons ont l'air impulsifs ; ils auraient couru hors de leur tanière et ils t'auraient fait passer un très mauvais quart d'heure… il va donc falloir que tu restes discrète. Tu penses vaguement à te réduire en taille de fae pour être certaine de n'être pas vue, mais si tu l'es, les conséquences seront bien pire puisqu'il suffira d'une pichenette pour décider de ton sort. Tu décides d'être prudente.

Tu commences à faire le tour des murs camouflés en les tâtant pour tracer leurs contours. Ils sont vraiment bien cachés, c'est impressionnant ! Même en te trouvant à quelques centimètres, tu as l'impression de te trouver devant un paysage plus que normal. Quel effet d'optique… le camouflage a été dessiné par un grand magicien. Cela veut dire que, s'il s'agit du repère de tes ennemis, tu ne feras pas le poids toute seule, loin de là, même…. mais tu sais qu'ils sauront entendre raison quand tu leur expliquera que c'est mal. Personne n'est foncièrement méchant, pas vrai ? Pleine d'espoir et de patience, après une dizaine de minutes passées à tâter les murs invisibles, tu as trouvé une faille. Tu tombes presque en appuyant ta main sur du vide. Certaine d'avoir l'entrée du repère, tu t'avances dans la fissure, qui est presque trop fine pour toi, et tu t'avances dans le lieu secret. Dès que tu t'enfouis dans la fissure, le camouflage magique disparaît et laisse place au paysage réel : celui d'une grotte sombre. Tu arrives dans une pièce étriquée dont la moitié du sol a disparu au profit d'un escalier en colimaçon. Évidemment, tu hésites avant de t'enfoncer dans l'obscurité… il n'y a aucun bruit mais qui sait ce qu'il se cache au-dessous ? C'est à ce moment-là que tu te souviens tu que n'es pas seule dans cette affaire. Le bélua et ta fae sont encore à la recherche du repaire et doivent s'éloigner de toi à chaque minute qui passe…. Mais tu es certaine d'être dans le bon endroit.

Tu ressors avec hâte et tu envoies enfin le signal au duo égaré. Tu espères qu'ils l'auront vu et qu'ils te rejoindront rapidement. Si tu n'as pas beaucoup confiance en Alice, qui malgré sa bonne volonté, a l'esprit dans les cieux plutôt que sur terre, tu as confiance dans l'instinct du bélua. Transformé en son animal-totem, il va plus vite que toi, à une vitesse que tu ne pourras jamais atteindre avec tes petites ailes… mais en attendant qu'ils arrivent, il faut que tu découvres ce qu'il se cache dans la tanière camouflée. Tu serres les dents en enfonçant ton pied sur la première marche des escaliers. Ton rythme cardiaque s'accélère et tes mains tremblent un peu. Il pourrait y avoir n'importe quoi en bas de ces escaliers, ou plutôt n'importe qui. Tu descends les marches ; ce repère s'enfonce un peu trop profond pour toi. Désormais, la lumière ne perce plus que difficilement dans l'escalier qui continue à descendre. Tu comptes les marches et tu te rends compte qu'elles n'ont pas de fin. Jusqu'où vas-tu aller ? Dix minutes passent pendant que tu descends et désormais, tu es dans le noir complet. Il n'y a que tes ailes qui renvoient timidement une petite lumière bleue. Ton anxiété ne diminue pas alors que tu poursuis ton chemin… et tu continues, encore et encore, sans qu'aucun paramètre ne change dans les alentours. Toujours le même mur de terre autour de toi, toujours un unique bruit qui brise le silence ; celui de tes bottes qui tapent contre le bois humide.

Mais tu iras jusqu'au bout, parce qu'il y a une vie qui est en jeu.

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Mon fils a disparu ! [Solo]

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