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 [LDR Orine] - La Sélection des Maîtres

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Mer 04 Mai 2016, 21:07


La Sélection des Maîtres
[LDR Orine] - La Sélection des Maîtres  02_bmp11

« Il est temps de prendre la parole, Marcus. Cela ne peut plus durer. Elle ne reviendra pas. L’annonce doit être faite. Le peuple doit comprendre qu’elle n’a pas abandonné. » La Muse tenait ce discours depuis quelques jours déjà. Marcus soupira. « Je sais. Je tenais seulement à m’assurer qu’elle n’avait pas disparu par l’une de ses fantaisies mais qu’elle avait bel et bien embrasser un nouveau destin. » - « Je comprends mais des bruits se répandent dans la Cité. Les Orines se posent de plus en plus de question. Vous devez assurer votre … nouveau rôle. » Son ton trahissait son amertume. L’idée lui déplaisait. Elle n’avait cependant pas son mot à dire. Marcus hocha sèchement la tête. « Faites réunir le peuple sur la grande place. Je tiendrai un discours d’ici une quinzaine de minutes. » A vrai dire, il avait énormément de chose à déclarer. Il avait gardé la plupart de ses projets secrets, peu désireux de les partager avec les Muses. Lily-Lune et lui avaient beau être du même sang, ils étaient aussi différents que possible. Là où sa petite-fille préférait la concertation et les décisions collégiales, il représentait une figure forte d’autorité qui ne rendait de compte à personne. De longues minutes s’écoulèrent sans qu’il ne bouge de son fauteuil. Il finit par le quitter lorsqu’Aédé lui fit signe. D’un pas lent, il rejoignit le grand balcon qui donnait sur la place centrale, celle à la grande fontaine où Lily-Lune aimait prendre la parole. Il surplombait toute la Cité, de ce point précis du Palais. « Ce jour est particulier pour nous tous. Il marque un tournant dans la vie de Maëlith. Vous n’êtes pas sans savoir que Dame Lily-Lune Araé a régné de très nombreuses années. Son règne a d’ailleurs été le plus long de l’histoire de notre peuple. Elle aura apporté aux nôtres plus que nous ne pourrons jamais lui rendre. Elle aura été une Vénus d’exception, incarnant la grâce et les charmes qui nous caractérisent comme personne. » Malgré leurs différends, il était plutôt fier que sa petite-fille soit dite la femme la plus belle du monde. « Vous vous en douterez : ce temps est révolu. Dame Araé a choisi de quitter la royauté. » Une vague de murmures accueillit la nouvelle. « En cette ère de guerre et de conflit, chacun a pour devoir de se battre selon ses moyens. Elle a choisi de mener bataille à autre niveau mais sachez que l’Ensorceleuse veillera toujours sur nous, où qu’elle soit. Pour ma part, je continuerai le combat à vos côtés, en tant que Mars. » Il fit une brève pause. « A ce propos, il faut que je vous parle d’un point. Notre race ne peut venir en aide aux adorateurs des Aetheri. Il ne le peut plus. »

Explications


Alors, tout d’abord, ce RP sert de transition entre Lily-Lune – ancienne Vénus PJ – et Marcus – nouveau Mars PNJ. Il est d’ailleurs son grand-père, revenu à un précédent évent d’entre les morts. Il est déjà ultra connu et respecté à Maëlith puisqu’il a déjà été Mars dans le passé et que sous le règne de sa petite-fille, il remplissait le rôle de Arché (lvl V). Il propose un moyen adapté aux Orines pour promouvoir les Pro-Sympan au détriment des Pro-Aetheri : faire la sélection des Maîtres pour les Orines de plus de 17 ans qui n'en ont pas encore. Votre mission est donc de parcourir les régions, les villes et les villages, à la recherche d'une Orine sans Maître et l'aider à choisir un bon Maître pour elle. Tout d'abord, faites attention au choix du lieu où vous vous rendez : si vous êtes dans une endroit Pro-Aetheri, vous devez être discret et faire très attention. Vous pouvez utiliser toutes les méthodes que vous voulez pour vérifier qu'un homme n'est pas un Pro-Aetheri. Vous devez aussi inciter l'Orine que vous prenez sous votre aile à donner une énigme facile à l'homme que vous aurez sélectionné ; faire en sorte qu'un homme que vous n'avez pas interrogé ne lui demande pas son énigme ; faire en sorte qu'elle soit prête à donner une énigme vraiment très dure à un homme que vous soupçonnez d'être Pro-Aetheri. Le but est clair et net : les Orines doivent avoir des Maîtres Pro-Sympan.

Seules les Orines et les compagnons Orines peuvent participer. Vous avez jusqu'au 04/06.

Gain(s)


■ Pour 900 mots : 1 point de spécialité au choix
■ Pour 450 mots de plus : 1 autre point de spécialité au choix

ATTENTION : Ce rp est un rp d'event donc vous devez attribuer un point de pourcentage à la fin de votre message.
Si vous êtes pour les Aetheri : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse.
Si vous êtes pour Sympan : soit +1 à votre équipe, soit -1 à l'équipe adverse.
Veuillez à bien le préciser avec vos gains ;)

Récapitulatif des Gains


Personnage / Lien / Gains

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Jeu 05 Mai 2016, 15:39

[LDR Orine] - La Sélection des Maîtres  780581Blanche

Blanche leva la tête de son ouvrage pour voir entrer une femme à la mine fatiguée. Elle ferma lentement la porte, avant de s'avancer vers un fauteuil dans lequel elle se laissa choir. L'Orine, belle et innocente, interrogea sa soeur du regard « C'était un peu plus compliqué que ce que je pensais. » La brune délaissa totalement sa broderie, intriguée par les paroles de sa partenaire « Les épreuves étaient... Difficiles. Je ne les ai pas réussie. Cependant, j'ai vu notre nouveau souverain, Marcus. », « Alors c'est vrai ? Lily-Lune a déserté ? », « Disons qu'elle a prit sa retraite. Il était visiblement temps pour elle d'embrasser une voie qui lui correspondait mieux. Du moins, nous l'a-t-il présenté sous cet angle. Moi tu sais ce que j'en pense... », « J'espère qu'elle n'est pas morte. », « J'en doute. Une disparition ne mène pas toujours au trépas. » Blanche acquiesça « Je pense qu'elle va beaucoup nous manquer. Elle avait un générosité qui... », « Ne nous apitoyons pas. Marcus est hautement différent d'elle et sa politique parait intransigeante. Je pense qu'actuellement nous avons de la chance de ne pas être en ville. Bien, mais j'ai autre chose... » Elle sortit un petit vélin de sa ceinture, l'ouvrant pour y lire quelques notes griffonnées « Notre participation à la guerre est fortement sollicitée. Nous devons trouver des maitres aux Orines esseulées, et les guider vers des adorateurs de Sympan. », « Sympan ? Marcus vénère Sympan ? Avec tous les Aetheri que je prie tous les jours ? », « Ecoute, je te dis ce qu'il en est. Ne commence pas à t'énerver, ça ne servira à rien. Bref, nous devons initier le mouvement et emmener de jeunes Orines à la rencontre de quelques maitres priant le Dieu-Roi. » Blanche se leva en soupirant. Quelle plaie... S'occuper de 'frangines', très peu pour elle. Son art, elle le trouvait bien ailleurs.

Depuis pas mal de temps maintenant, elle ne vivait plus cachée et recluse. Elle avait trouvé une liberté de mouvement et d'expression qui la ravissait. Elle continuait de soigner des gens, mais beaucoup moins qu'avant. Elle avait arrêté de se plier en quatre pour autrui, car autrui la brisait dès qu'ils en avaient l'occasion. L'Orine avait changé de continent, de vie, de fréquentations. Elle avait tout quitté, avait elle-même complètement changé, pour que personne ne la reconnaisse. La belle ne garda qu'une connaissance qui, en fait, n'était qu'épistolaire en réalité. Des mots couchés sur un papier, sans voir le visage ou entendre la voix. Elle aurait bien pu être blonde, brune ou rousse, dès qu'il la verrait, ce serait la première fois dans tous les cas.
Cette nouvelle situation lui plaisait. Elle jouait de la musique, se présentait à des petites soirées pour faire danser quelques bonnes gens, s'éclipsant avec grâce et douceur. C'était son bonheur.
On l'avait tant détruite, que dorénavant, elle prenait cette malchance pour un don du ciel. Les Dieux avaient agis en sa faveur et pour cela, elle leur serait reconnaissante à jamais. Car elle n'était pas douée pour mentir et adorer un être qu'elle ne voulait pas. Ses biens-fondés allaient vers les êtres qu'elle priait plusieurs fois par jour, qu'elle adorait pour tout ce qu'ils représentaient, et l'annonce de Marcus ne lui dit ni chaud ni froid « Fais le si tu veux, Tina, mais je ne compte pas répondre à l'appel. Je ne ferai pas le contraire, mais je n'irai pas dans son sens. », « Pourquoi t'obstines-tu ? Les Aetheri sont les profanes ! Ils se sont retournés contre Sympan et... », « Et alors ? Qui ne s'est pas déjà retourné contre son supérieur, aussi puissant soit-il ? Je n'ai pas à adhérer à ce principe si je n'ai pas envie. », « Te rends tu comptes que tu seras une paria aux yeux de toutes ? », « Je m'en fiche. Ma vie n'est pas parmi elles. », « Tu as tord, Blanche. Tu le regretteras. Sympan saura te le faire assez regretter. » Tina partie, presque furieuse.

L'Orine se posta à la fenêtre de sa maisonnette. Une petite chaumière dans un village avait su l'accueillir. Elle y coulait des jours paisibles, attendant avec appréhension le courroux de l'avenir. Quoi qu'il advienne, quelqu'un perdra et, à ce moment là, ce sera fatal. Elle le savait, mais elle ne pouvait s'empêcher de croire en ses propres convictions.
Se relevant de là en soupirant, elle ignora le reste de sa broderie, sortant alors pour faire quelques pas sur les sentiers battus. Des marchands et des voyageurs la croisèrent. Certains la saluaient, d'autres non. Sa marche fini par l'emmené dans le bourg voisin, à quelques kilomètres du sien. Il y avait une place, des échoppes, et l'animation était plus quotidienne que par chez elle. Son choix de prendre un terrain des plus reculé la mettait en sécurité mais, en réalité, elle s'ennuyait beaucoup. Elle qui avait été si belle et si compétente, elle se retrouvait comme une moins que rien, avec juste ses yeux pour pleurer.
« Blanche ! » Détournant ses magnifiques yeux verts, elle ne pu s'empêcher de sourire à un jeune homme. Hild attendait toujours sa visite avec impatience et, souvent, depuis son champs sur les contreforts, il la voyait arriver de loin. Ses kimonos étaient très caractéristiques de cette sulfureuse plante, et il ne manquait jamais de la saluer et/ou de l'accompagner si besoin était.
« Bien le bonjour Hild, comment vas tu ? », « Ca va ! Je suis content de te voir. », « Ce n'est pas dérangeant que tu quittes ton travail pour venir ? » Son ton était soucieux. Loin des reproches, bien au contraire « Oh non, mon père y est. Et puis ça faisait longtemps que tu n'étais pas venue... », « Quelques jours, en effet. Comment va ta mère ? », « Elle est toujours au lit. Personne n'arrive à la guérir. On pense à une malédiction... Aucune magie ne fait effet et les soins traditionnels sont inefficaces. », « Oh... Je suis désolé Hild... », « Ce n'est rien.. Mais tu ne voudrais pas l'ausculter toi ? », « Tu sais Hild, si les meilleurs sont passés par là, ce n'est pas la peine que je m'y attèle. J'ai stoppé les guérisons depuis un moment, j'ai perdu la main en plus... » Le jeune homme était désespéré et l'Orine particulièrement triste pour lui. Très empathique, comme à son habitude mais elle savait qu'elle ne pouvait rien pour lui.  

A force de discussion et supplications, Blanche fini par céder et s'engagea sur le chemin menant à la ferme du jeune homme. Il l'aida à marcher, passer les quelques rochers qui n'avaient pas été dégagés, et l'attendait lorsqu'elle trainait « Je... Je suis désolée Hild... Je ne suis pas une... une grande athlète... », « Peu importe, tu es bien assez jolie pour te permettre de n'avoir aucune condition. » Si pour le paysan c'était un compliment, l'Orine elle, se contenta de sourire poliment, évitant ainsi de prendre la mouche pour si peu. Pour qui se prenait-il... ?
Une fois en haut de la côte, Blanche fit une pause et reprit son souffle. Les joues rouges, elle les pressa doucement avec ses mains dans le but de faire passer la couleur « J'arrive. »
Dans la maison, l'ambiance était au plus bas. La mère était allongée dans un lit, visiblement souffrante « On lui a donné des sortes de calmants... Je ne sais pas pourquoi elle est dans cet état. Ca s'est dégradé de jour en jour. » Lorsque Blanche se pencha sur elle, elle tenta de lui parler. La femme disait des bouts de phrases, sans queue ni tête « Elle est de quel peuple ? », « C'est une Orine, comme vous. », « Qu... Quoi ?! Et où est son maitre ? », « Je... Je ne sais pas... Je vais appeler mon père. » A peine eut-il prononcé son nom que le vieil homme passa le pas de la porte « Blanche ! Quel plaisir de te voir ! Désolé, la maison n'est pas très bien rangée... », « Bonjour, ne vous inquiétez pas. Hild m'a demandé de voir l'état de santé de votre femme, alors je suis venue. Mais j'ai besoin de savoir où se trouve son maitre ? » Le vieil homme soupira, et prit le temps de s'asseoir sur une chaise « Elle n'en a pas. Je n'ai pas voulu la lier à moi. », « Depuis combien de temps n'en a-t-elle pas ? », « Je ne sais pas. Je l'ai toujours connu comme ça... Assez libre. Elle me disait qu'elle souhaitait le rester. », « Ca l'a condamné... Nous ne devons pas rester sans maitre. Nous sombrons dans la démence, comme telle. Il faut que vous la liez à vous le plus vite possible ! », « Mais... Elle n'est même pas consciente ? », « Restez aux aguets, faites en sorte qu'elle vous pose une énigme. De toute façon, il n'y a que ça qu'elle balbutie depuis des jours on dirait. Son énigme. », « Et sa liberté ? », « C'est une Orine, non une Orisha. Elle n'a pas signé pour être libre. Il faudra le comprendre, au risque de la perdre. » La famille était désemparée, surtout le père. La mine éreinté, le souffle sifflant, lui non plus n'allait pas faire long feu s'il continuait son labeur dans les champs comme ça. Mais Blanche n'était pas là pour leur faire la morale où faire de l'ingérence. Que chacun se débrouille « Ecoutez, je ne peux pas rester, mais je vais vous envoyer une amie qui s'occupera d'elle, et qui fera le nécessaire pour la faire vivre. Elle s'appelle Tina, elle parait un peu plus vieille que moi. », « D'accord... », « Vous ne restez pas ? », « Non hélas, je dois m'en aller. Bon courage à vous... »

1 676 mots
+1 Sympan
Pour Blanche : +2 magie

[LDR Orine] - La Sélection des Maîtres  798691BlanchePied
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Mar 10 Mai 2016, 11:47

Une rumeur ou plus qu'une rumeur m'était venue à mes oreilles, par une jeune amie Orine que j'avais rencontré dans le parc. Elle m'avait envoyé une lettre en m'expliquant ce qu'il se passait dans notre village , Maëlith. Je ne pouvais pas rentrer à la maison, car je ne m'étais pas liée avec mon maître, enfin, je l'ai trouvé, mais je ne m'étais pas encore lié avec ce dernier. Et il fallait que notre relation soit stable entre mon maître et moi-même, pour que je puisse revenir dans mon village. Cependant, mon village me manquait beaucoup et j'avais hâte d'y revenir pour me ressourcer un peu et de revoir ma mère. Enfin, prier sur la tombe de ma mère que j'avais quitté en partant trouver mon futur maître. Cela faisait quelques mois que j'étais partie et j'avais l'impression d'avoir un trou à la place de mon coeur. Bien sur, il y avait une grande pour mon maître, mais ma mère était tout aussi importante pour moi. Enfin bref. Je décidais d'ouvrir la lettre doucement et de m'asseoir au bord de la route, sous un pommier. La lettre fut bien écrire, j'aimais beaucoup le style d'écriture. Je commençais à lire doucement la lettre pour bien tout saisir le sens, de ces phrases. Mais une inquiétude vint naître au fond de moi, je n'aimais pas réellement qu'on m'envoie des lettres, car très souvent, elles étaient porteuse de mauvaises nouvelles et je n'aimais pas les mauvaises nouvelles. Je respirais à fond et j'entrepris ma lecture.

Le contenu de cette lettre m'avait crée de la surprise et de l'incompréhension sur certaines choses. Dans cette lettre, j'appris que notre actuelle Reine, Lily-Lune avait quitté son poste de reine, pour embrasser une nouvelle voie, plus céleste. Je ne compris pas la tournure de cette phrase, mais je considérais qu'elle voulait faire autre chose et devenir une autre personne plus importante, à mon avis. Je continuais et je découvris qu'un nouveau souverain a été choisi pour représenter notre race. Marcus, le grand père de Lily-Lune, était le nouveau Mars. Mais, je me demandais comment notre race allait évoluer avec ce grand changement. Je levais un sourcil légèrement pour essayer d'imaginer notre futur. Puis, le nouveau souverain avait dit que les Orines ne devraient plus supporter les pro-Aetheris, et donc que les jeunes Orines sans maître, ne devraient plus choisir leur maître étant pro-Aetheris. Cela changeait beaucoup de choses alors ... Bien sur, moi j'étais pour Sympan, le dieu créateur. Mais je ne le priais pas autant que je le voulais, mais je n'étais pas une apte de la religion, mais je respectais beaucoup le Dieu-Créateur.

Et j'étais de son côté. Le Mars voulait qu'on aide les jeunes Orines sans maîtres à leur trouver un maître Pro-Sympan et non Pro-Aetheris. C'était notre mission de prendre une Orine sous notre aile pour l'aider dans cette grande quête. Je pris au sérieuse cette mission donnée par le Mars. Je pliais la lettre et la rangeais dans mon sac. Je décidais de rechercher une jeune Orine sans maître. " Tu penses que c'est bien de se mêler des affaires des autres ? Les Orines ne doivent-elles pas trouver leur maître par leur propre moyens?"- " Si, bien sur, mais en ce moment, on ne peut pas laisser nos Orines acceptées n'importe qui, en tant que maître. Il faut que je les aide, c'est mon devoir ! Même si, je ne suis pas une grande Orine, je peux les protéger et je veux qu'elles soient en harmonie avec leur maître Pro-Sympan" - "Hum. Et tu en penses quoi du nouveau Mars ? Cela ne t'attriste pas de voir Votre Reine partir comme cela?" - "Je pense qu'elle avait de bonnes raisons de le faire, peut-être qu'elle voulait devenir une autre personne, changer quelque chose dans sa vie." Tout en parlant avec Diana, une Talyss, je parcourais les régions et les villages pour trouver une Orine sans maître ou en quête d'un maître. Les Orines n'étaient pas nombreuses, notre race était assez petite en nombre, nous n'étions pas plus de mille en tout, donc il était assez compliqué de retrouver une personne de notre race. Même moi! Je n'avais rencontré qu'une Orine, Livia, mais je n'en croisais pas souvent malgré mes longs et grands voyages à travers le monde.

Quelques semaines après, je pus enfin trouver une Orine qui était dans l'aide. Cependant, j'étais une grande village, qui comptait beaucoup d'habitants d'hommes principalement, mais dans un village Pro-Aetheris. Aie ! " Dis moi comment tu t'appelles ? Tu n'as pas avoir peur de moi, je viens de la même race que toi, je suis une Orine. Je me nomme Orchidée." - "Je suis Ariaed, je suis heureuse de vous trouver dans ce village. Je n'arrive pas à trouver un maître, je ne sais même pas comment procéder, et j'ai tellement peur de faire un faux pas dans ma démarche. Il faut que vous m'aidiez." - "Je suis là pour cela, je suis là pour toi aujourd'hui. Nous allons te trouver un maître pro-Sympan. Dorénavant, tu devras trouver un maître qui prie pour le Dieu-créateur." La jeune femme secoua la tête en me regardant dans les yeux, mais elle ne devait pas me regarder comme cela. J'étais comme elle, il y avait quelques mois de cela. Donc, il n 'y avait pas une grande différence entre nous deux. "Maintenant, il te faut trouver un maître. Allons dans une auberge, je pense que c'est là que nous allons trouver le plus d'hommes possible. Je devrais utiliser mon Art Divin divin, qui est la danse, pour sélectionner les bons hommes pour toi."

Nous nous dirigions vers la plus proche des auberges, nous entrâmes et je vis qu'il n'y avait pas autant d'hommes que je le pensais, mais c'était suffisant pour nous.   Pratiquement tous les hommes se retournèrent vers nous, pour regarder. Il était temps de passer l'action pour nous. Je me dirigeais vers le propriétaire : " Excusez moi Monsieur. Je voudrais savoir si vous vouliez un peu d'amusement dans votre auberge, je pourrais danser pour amener du monde." - "Hum pourquoi pas ? Mais je ne pourrais pas vous donner dans l'argent." - "Non, cela ne me pose pas de problème!" - "Très bien, mais je vous fournirais un bon repas à la fin." - "Je vous en remercie grandement."  Je pris la main d'Ariaed : " Allez danse, et montre tes talents à ces messieurs, et utilise ton art divin. Danse comme si ta vie en dépendait, comme si c'était la dernière minute de ta vie. Ébloui les ! Je sais que tu en es capable. Je vais commencer avec toi et après tu termineras toutes seules sur scène." - " Crois tu vraiment que j'en ai les capacité ?" - " Ta mère a du t'apprendre tout ce qu'elle savait, avec grâce et beauté, donc tu peux le faire."  Je montais sur scène avec elle et je commençais à danser au rythme de la musique venant des musiciens près de nous. La danse était tout pour toi, j'aimais danser et je sus que ce serait mon métier plus tard. Je dansais comme si ma vie en dépendait. Grâce à mon pouvoir d'Art divin de la danse, je pouvais insuffler des idées ou des volontés dans l'esprit de ces hommes. Je continuais de danser encore et encore, puis je descendis sur scène pour savoir qu'il était réellement. Dans la salle, je pus voir qu'il y avait seulement deux ou trois hommes qui étaient les pro-Sympan. C'était ces personnes dont Ariaed devait poser son énigme, mais entre ces trois hommes, il fallait bien choisir.

Lorsque la jeune Orine continuait de danser, je m'approchais de celui qui pourrait le plus correspondre à l'Orine. J'avais entamé une conversation avec cet homme et je pus savoir qu'il était un Déchu de Luxure. Je continuais de parler en lui versant du vin dans son verre et de le charmer un peu. L'homme me répéta plusieurs fois qu'il était vraiment pour les Pro-Sympan, mais qu'il ne devait pas le crier sur tout les toits. Bien sur, nous, Pro-Sympan, nous devions être discrète dans ce village de pro-Aetheris et ne pas faire de vague. Une fois que notre danse était terminé, j'invitais Ariaed à lui poser une énigme facile pour cet homme, qui était bien un Pro-Sympan. Elle me sourit et alla à la rencontre de cet homme. L'homme l'invita à aller à l'extérieur de l'auberge pour être plus calme et sans avoir tous ces hommes autour d'eux. Je lui fis signe d'accepter cette invitation. Ils sortirent de l'auberge mais je décidais quand même de les suivre pour savoir ce qu'il allait se passer maintenant. Ariaed lui posa une énigme facile comme je lui avais demandé, tellement facile que l'homme mit à peine cinq minute pour y répondre. Une fois l'énigme répondu, Le lien se créa entre les deux personnes. Je lui souris tendrement car elle avait réussi à avoir un maître, qui était Pro-Sympan et qui semblait être bien pour elle. "Bon, il est temps pour moi de me retirer de la scène..." - "Oui, il serait bien temps, de reprendre notre route et de toi aussi, de te lier !"

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Mar 12 Juil 2016, 00:09


[Passez la souris sur les caractères Niseis pour voir apparaître la traduction.]
Le soleil était impitoyable, aujourd’hui. L’orbe doré me dardait de ses rayons, rendant le seul acte de respirer impossible sous mon kimono de coton. Même après m’être rafraîchie dans la rivière, profitant de l’occasion pour laver puis faire sécher mes habits, la température ne cessait de grimper. Je soupirai, plaçant ma main en visière devant mes yeux dans un effort de mieux distinguer mes environs. C’était ma faute, aussi. Au lieu de me diriger directement vers Maëlith, comme avait été mon plan originellement, je me trouvais à errer sans but sur les Terres d’Émeraude, une gibecière enfoncée dans l’épaule droite alors que je faisais péniblement mon chemin vers Stenfek. J’avais peur de retourner à la cité Orine, après ce que j’avais fait. La seule notion que mes consœurs puissent être au courant de mes actes me pétrifiait. J’étais terrifiée à l’idée que le Mars lui-même puisse se retourner contre moi, me condamnant à un exil permanent hors des Terres qui avaient toujours été mon chez-moi. Et puis il y avait cette petite fille… La jeune enfant de Maîa, cette gamine que j’avais condamné à grandir sans l’amour d’une mère. Je ne pouvais que m’imaginer l’angoisse dans laquelle elle devait se trouver, en ce moment. La confusion lorsqu’elle s’éveillerait seule, dans sa grande maison. Son trouble, quand elle ne verrait pas sa mère s’activer dans la cuisine, lui préparant un petit déjeuner avant de marcher avec elle jusqu’à ses cours. À terme, les autres Orines seraient dépêchées, peut-être même  organiseraien-ellest une battue sur les Terres pour tenter de retrouver sa Mère. Sans succès. Au bout d’un certain temps, elle sera considérée morte ou disparue et son enfant présiderait ses rites funéraires, bien avant le temps. Je me sentais incapable de participer à tous ces évènements, de feindre l’ignorance en appelant le nom de l’Orine dans les bois en sachant pertinemment qu’elle était déjà bien loin. Quant à me rendre à ses obsèques et à entendre sa fille pleurer, pleurer par ma faute…  Je savais, qu’un jour, il me faudrait lui faire face et lui expliquer ce qui s’était passé, la nuit dernière. Mais pas aujourd’hui. Ni demain. Sa vie serait meilleure sans sa traîtresse de mère, de toute façon. Si elle avait été élevée en fidèle des Aetheri, nul doute qu’elle serait devenue un paria, au sein du village. En quelque sorte, je l’avais sauvée. J’avais contraint sa mère à l’abandonner, il est vrai; mais aucune goutte de sang n’avait été versée. La petite fille connaîtra la vérité, oui. En temps voulu.

En temps voulu.

Poursuivant mon chemin, je sortis une bourse en toile de ma gibecière. Je comptai les pièces d’or me restant. J’avais de quoi manger, mais pas assez pour être logée. De plus, vu ma tenue déglinguée et le fait que ma route avait complètement drainé toute la vigueur de mon visage, je doutais que je puisse arriver à charmer qui que ce soit pour parvenir à obtenir gîte et couvert gratuitement. Ma mâchoire se crispa. Peut-être serais-je contrainte de retourner à Maëlith dès ce soir, après tout? Cette éventualité me donna un haut-le-cœur. Jamais je ne m’étais sentie si esseulée et si perdue en des lieux qui étaient pourtant si près d’où j’avais grandi. Au fil de mes pas, la végétation abondante céda la place à un chemin de terre battue, puis à une route de briques; les cris d’animaux furent remplacés par les bribes de conversations issues de la rue principale du second cercle; l’odeur fraîche s’élevant de la végétation fût troquée pour celle, moins agréable, de fumier de cheval et par celle émanant des Réprouvés qui s’activaient sous le chaud soleil de midi. Il me fallut un certain temps pour m’habituer à tous ces stimuli qui titillaient mes sens. Apercevant l’enseigne d’une auberge, «Le Sanglier D’Or», je franchis la porte et me retrouvai dans l’ombre. Quelques gens étaient attablés et conversaient vivement, trinquant et s'esclaffant autour d’une pinte ou deux. L’ambiance animée, fêtarde malgré l'heure peu avancée, me rappelait une autre auberge Réprouvée que j’avais eu… le «plaisir», dirons-nous, de fréquenter, quelques jours auparavant. Me retrouver en territoire Réprouvé, après avoir participé à ce massacre il y a de cela à peine quelques lunes me rendait mal à l’aise. Rien ne me prouvait que certains des villageois ne se fussent pas réfugiés à Stenfek, qui était la première grande ville Réprouvé non-agricole se trouvant dans les environs. Aussi tâchai-je de me faire discrète en abordant la tenancière qui se trouvait derrière le comptoir. «Salutations, ma Dame.» Elle leva les yeux de son livre de comptes, me présentant un sourire bienveillant. La tenancière était pourvue d’un physique ingrat; courte sur pattes avec des traits masculins, on aurait pu croire qu’il s’agissait d’un homme si cela n’avait pas été de sa poitrine pendante, que la Réprouvé avait engoncée dans un tablier qui était, ma foi, trois bonnes tailles trop petite. «Bien le bonjour, étrangère. Que puis-je faire pour vous?» Elle referma son livre de comptes d’un coup sec et me détailla par-dessus les montures écaille de ses lunettes. «Je suis en quête de logis. J’ai marché toute la nuit et j’avais espéré trouver asile dans votre établissement.» Je déglutis. La dame hocha la tête, puis ouvrit un second ouvrage, plus volumineux, qu’elle lut un instant. Je profitai de son moment d’inattention pour observer les clients de l’établissement. Il n’y avait qu’une femme, installée à l’écart, lisant un roman en triturant avec ses longs cheveux épi de blé. Elle n’avait pas l’air très concentrée, levant les yeux de son ouvrage au moindre bruit qui se faisait autour d’elle. Cette attitude me fit sourire, car elle avait été mienne quelques mois auparavant, quoique dans une situation un brin différente. Cette femme était Orine, cela crevait les yeux; de plus, le kimono de soie qu’elle portait ne me laissait aucun doute quant à ses origines. Peut-être irais-je m’asseoir avec elle, un peu plus tard, histoire de voir si nous nous connaissions. Je pourrais, par la même occasion, prendre des nouvelles de la Cité Orine. Peut-être était-elle déjà au courant de la disparition de Maîa…«Vous avez de la chance,» finit par dire la tenancière avec un soupir. Je reportai mon attention vers elle. «Ah?» «Une de nos chambres vient de se libérer.»

Elle trempa sa plume dans un encrier et l’apposa d’un geste rapide sur un buvard maculé d’encre. «Votre nom?» Déconcertée par sa rapidité d’action, il me fallut un temps pour répondre à sa question sans bafouiller. «Rahlë,» finis-je par dire, «Aina Rahlë.» «Mmh. Pouvez-vous l’épeler, je vous prie?» Après quelques minutes, elle se retourna et me tendit une clé, puis gribouilla quelque chose tout en continuant de me parler. «Votre chambre est la numéro neuf. C’est trois Galleons la nuit, comptez-vous payer maintenant ou lors de votre départ?» Je lui souris. «Trois Galleons, hm. Combien est-ce que c’est, en pièces d’or?» La dame pinça les lèvres. Notre entretien la fatiguait, de toute évidence. «Quinze,» fit-elle après un silence, «quinze pièces d’or suffiront.» Je grimaçai. «Quinze? N’est-ce pas là un peu --» «Quinze.» Elle leva les yeux de l’ouvrage, me dévisageant. «Cela pose problème?» Je frottai ma nuque, tentant de faire disparaître la rougeur étant apparue à cet endroit. «Pas exactement, mais je… Je ne pourrai pas payer tout de suite…» Mon interlocutrice claqua la langue. «Avez-vous les moyens de loger ici, oui ou non?» J’étais entrée avec l’intention de marchander; mais la femme m’intimidait à un point tel que je ne pus que bredouiller de plates excuses alors qu’elle s’emportait. «Pitoyable! Une perte de temps remarquable. Alors ça!» Elle ratura furieusement mon nom et jeta les clefs sur le comptoir. «Bonne journée.» Les yeux baissés, j’inspirai pour prendre la parole. «Je –» La tenancière agita les bras en l’air, la mine exaspérée. «J’ai dit : bonne journée!» Elle se retourna et ne me prêta plus la moindre attention. Dépitée, je franchis le pas de la porte, me retrouvant une nouvelle fois à l’extérieur. Un homme pourvu d’une barbe fournie fumait, adossé contre un tonneau. Il me regardait de haut en bas, l’œil lubrique. Dégoûtée, j’allais presser le pas, lorsqu’il m’héla. «Hé! Hé, petite!» Il ne lui fallut que quelques enjambées pour me bloquer le chemin. Il était plus grand que moi et assez musclé. «Je peux vous aider?» Il prit une nouvelle bouffée de son tabac. «T’es une Orine, non?» Méfiante, je plissai les yeux. «Et si je l’étais?» Il expira. «J’aurais besoin de ton aide. Écoute, je suis tombé en amour.» Il ne me laissa pas le temps de l’interrompre avant de poursuivre son récit. «Avec l’une des tiennes. Elle est ici depuis un bout d’temps, déjà. Et j’peux pas m’empêcher d’la mirer. C’est elle la plus belle que j’ai jamais vu. De tout Stenfek, de tout le continent, même.» Il prit une autre bouffée. «Elle est là, à l’intérieur.» Il pointa vers le Sanglier d’Or. «J’aimerais – j’aimerais bien me lier à elle, s’tu vois où j’veux en venir…» Écarquillant les yeux, une expression choquée sur le visage, j’étais muette de stupeur. Pour qui me prenait-il? «J’ai aucune mauvaise intention,» se reprit-il, lorsqu’il vit que je n’étais pas chaude à l’idée. Pour me rassurer, probablement, il sorti de sa poche de pantalon un cercle doré, qu’il déroba à mes yeux aussi rapidement qu'il me l'avait montré. Le symbole de Sympan. L’homme venait de me montrer qu’il était traître à sa race et que je n’avais rien à craindre, puisqu’il vénérait lui aussi le Dieu-Roi. «J’ai seulement besoin d’un petit coup de main.»

«Il n’est pas dans mes habitudes de me mêler des affaires qui ne me regardent pas. Bonne journée, monsieur.» J’esquissai un pas pour m’en aller, mais l’homme me retint, une main ferme posée sur mon bras dénudé. Interloquée, je le fixai. «Écoutez, j–je…» Il prit une nouvelle bouffée de son tabac  puis jeta le mégot par terre, l’écrasant avec son talon. «C’est moi l’propriétaire de cette auberge. J’ai entendu comment ma femme t’as traité, tout à l’heure. Et pis j’sais que t’as faim, que t'es fatiguée.» Il prit une pause, où il souffla toute la fumée qui lui restait dans les poumons. «Si tu fais ça pour moi, je t’offre  logis et couvert. Gratuitement! Pour autant de temps que tu l’veux.» J’allais rétorquer, mais la fatigue prit le dessus. Il avait raison. Je n’étais nullement en position de marchander. Il faisait chaud, je n’avais rien mangé de consistant depuis quelques jours et je n’avais nullement envie de retourner à Maëlith. Je replongeai mes yeux dans les siens. «Gratuitement?» Il sourit, posant sa main droite sur le cœur en signe d’allégeance. «T’as ma parole d’honneur.» Il cracha sur le sol pour sceller le pacte. Écœurée, je me dégageai de lui, m’éloignant de quelques pas. «Bien. Je lui parlerai.» Je me retournai et progressai jusqu’à être en face de la porte du Sanglier d’Or. Entrouvrant la porte, je m’assurai que la tenancière ne me verrait pas – elle n’était pas derrière le comptoir – puis je m’avançai à pas furtifs vers le coin de la pièce, où l’Orine était attablée. « Bien le bonjour. Puis-je m'asseoir?» La femme leva ses grands yeux verts en ma direction, probablement surprise d’entendre les sonorités délicates du Niseis dans un endroit tel que celui-ci. « Bien sûr!» Je tirai une chaise et m’y installai, en prenant bien soin de faire dos au comptoir d’accueil. «Enchantée de vous rencontrer, mademoiselle...?» « Viyae. Et le plaisir est de même, Aina! » Je sursautai, surprise qu’elle connaisse mon prénom. « Nous serions-nous déjà rencontrées?» Elle joua un instant avec le col de son habit. «Nous n’en avions jamais eu le plaisir, non. Cependant, nous avons une connaissance commune qui m’a beaucoup parlé de vous. Vous souvenez-vous d’une dénommée Hûyïl…? » Nous discutâmes plusieurs minutes d’Hûyil et de nos autres consœurs, puis d’actualités Orines. J’étais anxieuse d’intercéder en la faveur du tenancier auprès de ma compagne; aussi, lorsqu’elle mentionna que l’architecture particulière de Stenfek ne pouvait pas être plus différente que celle de Maëlith, je sautai sur l’occasion.

« D'AILLEURS,» je m’éclaircis la gorge, «que fait une jeune fille comme vous en ces lieux?» Elle poussa un soupir contrit, m’adressant un timide sourire. «N’est-ce pas évident? J’avais pensé commencer ma recherche ici, mais hélas! je ne vois personne qui pourrait s’avérer être un bon Maître…» Bingo, songeai-je avec un sourire. Je me penchai vers elle, feignant la confidence. « Ah? Pourtant, il y a un homme, à l’extérieur, qui me semblerait parfait pour une jeune fille aux belles manières telle que vous.» Elle ouvrit grand les yeux. « Comment le savez-vous ?» «Hm..» Je hoquetai. « Eh bien, j’étais sortie prendre l’air, tout à l’heure et il m’a frappé comme ayant l’air d’un gentilhomme. » Elle ne semblait pas convaincue, aussi rajoutai-je : « Ses manières ne pourraient pas être plus différentes que celles généralement attribuées aux Réprouvés, je vous l’assure! Et il est d’une telle bonté – oui, d’une telle bonté – qu’il m’a offert gîte et couvert ici, dans son auberge, gratuitement.» Sa mine dubitative changea lorsque je mentionnai l’auberge. « Cette auberge lui appartient? » J’hochai vivement la tête, devinant que je tenais là le point qui me permettrait de gagner la bataille. «Absolument! Vraiment, on ne pourrait trouver meilleur parti. » Je feignis un soupir, tentant de sembler mélancolique. «Je vous jalouse. Comme j’aurais aimé trouver un Maître aussi tôt que vous, dans mon parcours…Nul doute que votre succès sera fêté sans relâche, au village.» Sentant que je faisais vibrer une corde sensible, je continuai sur cette lancée quelques instants jusqu’à ce que la jeune fille m’interrompe. «Je crois… Je crois être décidée. Je vais aller lui parler,» fit-elle en se levant. Elle l’avait aperçu, entrant dans l’auberge, se dirigeant d’une démarche carrée vers le comptoir de réception, prenant le relais de sa femme. « à la bonne heure, » souris-je, lui adressant une bénédiction.

Quelques heures plus tard, toujours attablée à la même table, je reçus un verre, une note attachée à son anse. «Merssi poure tous» déchiffrai-je malgré l’orthographe déplorable. Je levai les yeux vers le comptoir pour y voir le tenancier serrant une Orine comblée dans ses bras. Croisant son regard, je levai mon verre en sa direction, en pris une gorgée, puis grimaçai. Le mélange était infect.

Avec un haussement d’épaules, je conclus que je devrais bien m’y habituer.


HRP:
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Sam 16 Juil 2016, 17:18


Viktorya poussa la porte de sa demeure, les bras chargés « Laisse moi t'aider mon amour. » Son fiancé vint immédiatement la soulager des poids qu'elle portait sur ses bras menus « Oh... Je te remercie. Je crois que j'ai acheté trop de pêches... » Bien qu'il attrapa les deux paniers en osier, le Réprouvé embrassa la belle au vol. Alors que l'homme se dirigeait vers la cuisine, il lui annonça « Tu as reçu une lettre ! », « Ah ? » Se dirigeant vers la console juste à côté de l'entrée, elle vérifia les parchemins qui s'y trouvaient. L'un d'eux était parfaitement plié avec un sceau de cire dessus. Le cachet lui était plus que connu. Inquiète, elle ouvrit la lettre avant d'en lire rapidement les quelques lignes « Qui c'est ? », « Le Mars. Lily-Lune a quitté ses fonctions et a été remplacée. La politique qui entre dorénavant en vigueur est en adéquation avec la guerre divine actuelle : nous sommes toutes tenues de guider nos consœurs vers des maîtres partageant nos idéaux. », « Eh bha... C'pas une mince affaire que t'as là ! » Soupirant, elle ouvrit le tiroir pour y glisser la lettre dedans, le refermant doucement. Contre la porte de bois, des coups retentirent, assez légers.

David alla ouvrir. En tendant le bras pour attraper la poignée, Viktorya le regardait d'un œil aimant. Elle le trouvait si beau, si rude... Le charme animal, viril, qu'il dégageait la faisait souffrir. Elle se félicitait chaque jour de se l'être approprié comme une vorace. L'Orine n'entendit pas les quelques paroles et, elle ne prit conscience de la chose, que lorsqu'elle vit ses émeraudes se tourner vers elle « Muse, c'est pour toi... », « Euh... Pardon ? » David se décala et, de derrière la porte, sortit une petite frimousse que Viktorya ne connaissait pas « Ou... Oui ? Je peux vous aider ? », « Bonjour Vik... Ca fait longtemps. » La brune ferma la bouche, ne sachant que dire. Elle avait, au contraire, beau réfléchir, elle ne se souvenait en rien de cette dame. Devant le silence, l'inconnue lui sourit, s'approchant d'elle, plein de confiance et de bienveillance dans le regard « J'ai... Changé. Je m'appelle Blanche, mais tu m'as connu comme Ninalyna. », « De... Oh ! Nina ! Mes aïeux mais que t'est-il arrivé ?! », « C'est une très longue histoire... » L'Orine la contourna pour aller vers le Réprouvé « Laisse moi te présenter ! Blanche tu dis... ? », « Oui. », « Eh bien, voici mon fiancé, David. David, je te présente une vieille amie. Nous nous sommes connu à Maëlith. Nous avons grandit ensemble ! », « La vie fait bien les choses dis moi. Je vais vous laisser bavarder, faut que j'aille chez Faas. On doit réparer sa charpente. », « Vous ne deviez pas la finir hier ? », « Nan, je t'ai dis qu'une poutre s'était rompu. On doit refaire la couvrance. Il vit vraiment dans un taudis... En plus maintenant qu'il est célibataire... Qu'est-ce qu'il est chiant. Aller j'y vais. Mad'moiselle. » Il hocha la tête dans sa direction en un gestion poli mais rustre, de salut. Viktorya l'accompagna jusqu'à la porte, l'embrassant amoureusement avant de le laisser partir.
Lorsqu'elles furent toutes les deux, l'Orine se retourna « Toi, moi et une théière remplie à ras bord. » Blanche se mit à rire doucement alors que Viktorya fila dans la cuisine.

« C'est pour ça que j'ai préféré venir ici... Mais c'est par hasard que j'y ai appris ta présence ! », « Comment l'as tu su d'ailleurs ? », « Au marché ! Je suis arrivée quand les commerçants commençaient à ranger les étals en fait. Et en demandant ma route, il m'a dit qu'il y avait 'quelqu'un comme moi qui vit ici et qui pourrait me renseigner'. Il m'a dit ton nom et où tu habitais. », « Oh ! Les informations vont vite ici alors... » Elle posa sa main sur l'épaule de son amie « Ca fait tellement de temps... Je suis vraiment contente de te voir. Si tu veux habiter ici, je t'aiderai à t'installer. Je tairais ton histoire à tout le monde même à mon futur mari. Ne t'inquiète pas, tu seras en sécurité. », « Je te remercie... » Viktorya se leva du canapé pour s'approcher du meuble contre le mur « Dis-moi Blanche, as-tu reçu un mot du nouveau Mars ? », « Oh, ne m'en parle pas... Je suis allée voir quelqu'un en ce sens hier... Lily-Lune a, hélas, quitté ses fonctions et maintenant nous devons trouver des maîtres aux jeunes Orines... », « Tu n'as pas de maître toi c'est bien ça ? », « Ahah ! Je t'en prie Vik', tu ne vas pas essayer de me trouver un adorateur de Sympan... ? », « Non mon amie, je ne te ferai pas ça. Mais comment cela s'est passé pour toi ? » La brune se retourna, le vélin officiel entre les mains « Je suis toujours en mission. Je ne veux pas décevoir mon propre roi. Je connaissais une dame, une Orine, qui était très souffrante. Son mari et son fils parlaient de fièvre et de folie. J'ai de suite fait le rapprochement avec l'absence de maître. Son époux, ayant les mêmes convictions que nous, a fini par céder et accepter de la lier à lui. », « Oh... Alors tu en as rencontré une... », « Ca n'a rien de glorieux. La légende dit vrai après tout, il n'y a pas à douter. », « Je vois... Veux tu manger avec nous ce soir ? David va revenir avec Faas. C'est un très très bon ami à nous mais... Sa fiancé et lui se sont séparés récemment, il est au fond du gouffre. Nous essayons de l'aider mais c'est assez difficile. Une nouvelle tête lui fera plaisir ! », « Oui, bien sûr avec plaisir ! »

❀ ✿ ❀ ✿

Viktorya pointa une tour avec, en hauteur, une cloche « Ca c'est la cloche, elle sonne pour toutes les occasions : le marché, une visite importante, un mariage, un enterrement, une fête locale... Le pauvre homme qui est préposé au tocsin doit être épuisé ! », « Tu sais que de l'extérieur ce village ne parait pas si... Développé que ça ? », « Tu trouves ? Je crois que, personnellement, c'est sa simplicité qui m'a attirer. », « Hum. Oui, et les bras de ton mari accessoirement. », « Ahah Blanche, je t'en prie ! » Les deux femmes évoluaient dans le bourg d'agriculteur, respirant l'air frais qui venait par l'océan, mélangé aux fragrances des céréales en train de pousser. En arrivant sur une sorte de petite place, les Orines s'approchèrent d'une table de fortune montée là et encadrée par plusieurs personnes « C'est bientôt la fête des moissons ! Mesdames, joignez vous à nous ! », « Oh, je n'y ai encore jamais assisté... », « Je vous explique alors, vous allez voir c'est très simple ! » Alors que le type était en train de parler, un autre arriva, alpaguant Blanche pour qu'elle l'écoute. Il insista pour lui faire faire un tour du propriétaire et lui montrer les panneaux d'affichages, lui faisant remarquer que 'comme on ne vous a jamais vu ici, vous risquez de vous perdre.' Viktorya, amusée et gênée, n'osa pas interrompre l'homme assit en face d'elle et laissa donc partir Blanche, un peu à contre-cœur.
« Je vous remercie, je prend un parchemin d'information, je viendrai avec mon fiancé certainement. », « Quel dommage ! J'aurai tant aimé entendre que vous étiez esseulée et sans cavalier ! » Elle se mit à rire « Heureusement non... » Le type fit une grimace « Je plaisante mais vous savez, même si je viens avec mon mari, j'ai encore le droit de danser avec qui je veux. » Se décallant, elle s'approcha d'un panneau d'informations, attendant le retour de son amie. Une jeune femme vint la rejoindre, la faisant légèrement sursauter « Excusez moi, je vous ai fait peur... » Viktorya posa les doigts de sa main gauche sur son buste, comme pour reprendre ses esprits « Non, ce n'est rien, j'étais trop concentrée... Bonjour madame. », « Bonjour... Vous êtes... Viktorya ? », « Euh... En effet. », « J'ai... Un service à vous demander... » L'Orine s'étonnait de plus en plus de sa notoriété. A dire vrai, beaucoup sur le marché la saluait, lui parlait et lorsqu'elle sortait c'était à peu près pareil. Certains connaissaient son prénom, d'autres noms, mais tous savaient qu'elle était "de ce peuple". En tout cas, que ce n'était pas une Réprouvée. Ca se voyait de toute manière. Ainsi, comme l'homme qui avait renseigné Blanche, cette jeune fille l'aborda comme si elle la connaissait « Je m'appelle Mélyssa. Ma mère est... Une Orine, comme vous sauf qu'elle a... Perdu son maître. », « Enchantée Mélyssa. Perdu ? Comment cela ? », « Le maître a réussi à briser le lien. Nous ne savons pas comment ni pourquoi mais, en attendant, elle ère dans une dépression sans nom... Je ne peux plus la voir comme ça et... Je me suis dit que vous pourriez m'aider. », « Je... » Blanche arriva à ce moment « Oh mon amie ! Blanche je te présente Mélyssa. Sa mère est souffrante... Comme la dame que tu as soigné l'autre jour. », « Oh non ! Ca fait longtemps qu'elle est sans maître ? », « Oui... Enfin... Je ne sais pas... Quelques années. », « Elle n'a pas encore atteint le palier critique, elle est en dépression constante pour le moment mais, nous devons agir vite. », « Je vais suivre Mélyssa jusque chez elle et aider sa mère, lui parler. Toi, cherche lui un maître ! », « Quoi ?! » Viktorya mit sa main sur sa bouche avant de dire à voix basse « On est chez les Réprouvés malheureuse ! Ils vénèrent les Ætheri je te signale ! », « Viktorya, tu as beaucoup de ressources. Je suis persuadée que tu t'en sortiras. », « Mais... », « Je vous remercie beaucoup. J'habite à côté de chez Jä'Nig, la maisonnette au toit un peu brûlé. », « D'accord je... Vais voir ce que je peux faire. Je vais essayer de faire vite mais je ne promet rien pour aujourd'hui. » Toutes repartirent de leur côté.

Viktorya se retrouvait dans une impasse. La voici confronté à la vérité. Finalement, elle devait vraiment œuvrer... Le Mars avait raison, il fallait faire attention de l'orientation religieuse qu'avaient les maîtres car s'ils étaient opposés aux Orines, ils pouvaient mettre un âme de plus du côté des Ætheri. La religion n'arrivait pas à séparer le couple. Peut être par bêtise, par cécité mais, en tout les cas, ils restaient unis. Lorsqu'elle rentra chez elle, elle tomba nez-à-nez avec les deux hommes « ...d'où le fait que t'es tombé de la charpente comme un con ! », « Ouais, à d'autres. Si tu m'avais reculé d'ssus aussi. » Le haut en coton de Faas fut lancé par celui-ci à grande force et il évita l'Orine de justesse. Elle remercia les siens de lui avoir évité une bombe de transpiration dans le nez dès le passage de porte « Hé, salut beauté... Alors on fait des emplettes ? » Faas s'approcha d'elle et la serra dans ses bras « Faas ! Faas ! Faas ! Aaah ! Non tu vas me... », « Allons, depuis quand on refuse l'amour d'un homme ? Héhé... », « Aah... Bonjour Faas, moi aussi je suis contente de te voir. », « On vient de rentrer. Ton amie n'est pas là ? », « Non, j'ai à faire. » Elle monta dans sa chambre « Qu'est-ce qu'elle a ? », « J'sais pas. La salle d'eau est sous l'escalier. », « Ouais, ouais, j'sais c'bon. »

L'Orine fonça à l'étage. A peine avait-elle fermé la porte que Cocoon apparu devant elle « Tu m'as appelé ? », « Je ne sais pas quoi faire... Je... Je dois trouver un maître pour une Orine de Bouton d'Or qui est... Très mal mais personne ici ne partage nos convictions religieuses, Cocoon. Je sais que tu pourrais m'aider à trouver le bon. Au moins pourrais-je le convaincre mais ici.. C'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin ! », « Tu es allée voir Hasnna et Zol'hah ? », « Ils sont pour les Ætheri ! », « Bon... », « Tu savais que Lily-Lune est partie... ? », « Bien sûr. Marcus est beaucoup moins souple qu'elle, j'ai peur pour les filles. Je ne sais pas s'il tiendra en place nos décrets de protection. Enfin bon c'est un autre problème. Sortons, je te dirai qui est de notre côté et pas. » Alors que les garçons se bataillait encore et toujours dans la salle d'eau, les deux sortirent sous leur nez, sans qu'ils ne s'en rendent compte.
En fréquentant les lieux publics, quelques personnes s'arrêtèrent pour parler à Viktorya. En quelques secondes Cocoon avait le temps scanner leurs esprits et analyser leurs paroles pour connaitre leur position. Un type attira son attention. Ce n'était pas un Réprouvé, loin de là, mais il gardait la bestialité caractéristique de ces races rudes « Tiens... Lui... », « Tu penses que... ? », « C'est un Bélua. Essaye avec lui. » Peu confiante Viktorya s'approcha de lui. Le type cherchait visiblement quelque chose « Je peux vous aider monsieur ? » L'inconnu se releva « Oh ! Oui ! J'ai perdu une bague, je dois impérativement la retrouver mais avec ce soleil couchant je n'ai vraiment pas une bonne vue... », « Je vais chercher avec vous, comment est-elle ? », « En argent et gravée sur le pourtour. », « Bien. » L'Orine se mit à chercher pendant plusieurs minutes avant de taper dans un objet qui résonna à ses oreille. Lui ramenant elle lui dit « Est-ce ça ? », « Oui ! Où l'avez vous trouvé ? », « Plus loin... », « Merci beaucoup... ! Si je peux faire quoi que ce soit, n'hésitez pas... », « Je vous remercie... Dites moi, c'est pas un peu dangereux pour vous de trainer par ici... ? », « Comment ça... ? » Elle baissa un peu la voix « Eh bien... Mon peuple et le vôtre partageons les mêmes convictions religieux mais les Réprouvés... », « Je vois où vous voulez en venir. En effet, je ne sais pas comment vous avez su mais disons que je ne vais pas m'attarder ici... », « Comme vous vous êtes proposé, j'aurai une faveur... », « Allez-y... », « J'ai une amie qui est très souffrante, elle a besoin de l'aide de personnes comme vous. » Viktorya lui expliqua brièvement la situation. Le type semblait sceptique. De loin, Cocoon observait. Lorsqu'il s'aperçu que son Orine perdait du terrain, il s'approcha des deux « Alors, monsieur est d'accord ? », « Je... », « Bonsoir. », « B... Bonsoir... », « Enfin... Vous comprenez... ? J'aurai vraiment besoin de vous... », « Elle dit ça dans votre intérêt. » Cocoon croisa les bras, levant le menton, le regardant du haut de ses plus que deux mètres. Le Bélua se fit petit sous la pression engendré « Très bien... Je vous suis. Si je peux être utile à une consœur de foi... » Lorsqu'ils passèrent la porte Blanche prit de suite en charge l'inconnu. Viktorya, elle, resta en retrait avec Cocoon « Tu n'étais pas obligé... Je veux dire... Je ne sais pas si j'étais en train de réellement le convaincre ou pas... », « Je pense que tu es trop honnête. » Il attrapa le col de son kimono de ses deux mains l'ouvrant dangereusement « Là il aurait accepté avant même que tu poses la question. », « Oh ! Mais ! » Elle reprit ses chiffons alors que l'Orisha ricanait « Veux-tu ! C'est peu décent que de jouer avec ce genre d'argument. », « Peut-être, mais ce sont les seuls qu'on comprend. Prends en de la graine, même avec David. Aller, je dois y retourner, rappelle-moi quand tu veux. » Cocoon se pencha vers elle, lui capturant les lèvres à l'abris des regards, avant de s'évaporer « Vik ? Viky ! C'est bon ! »

+2 charisme Viktorya
+1 pour Sympan
1 350 mots

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