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 C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons. [Libre - R18 ]

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Lun 01 Fév 2016, 20:22



C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons. [Libre - R18 ] Tumblr10


C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons.




Sous la lueur blanchâtre des rayons lunaires, la plaine s'étendait à perte de vue, pâle et triste. Une douce brise faisait frissonner les brins d'herbes, menant une danse légère et désinvolte. Le chaman leva ses yeux vers l'astre blanc, admiratif. Pour cette nuit de pleine lune, les Aetheri lui avaient envoyé un ciel dégagé et illuminé par d'innombrables étoiles. Il se rapprocha du rivage de la rivière et posa toutes ses affaires sur un replat quelque peu abrité du vent. Le son cristallin de l'eau qui courait sur les galets retentissait calmement. Après une longue journée de marche, quoi de mieux que de pouvoir se reposer dans un endroit aussi féerique ? Le cœur léger, Devaraj s'assit quelques instants, avant d'aller se rafraîchir près de l'eau pour enlever la poussière accumulée sur son visage. Il parcourut ensuite le rivage à la recherche de brindilles sèches et branches mortes. Quelques minutes plus tard, il avait déjà préparé son campement pour la nuit. L'habitude rendait ses gestes machinaux et il n'y réfléchissait même plus. Dormir à la belle étoile était devenu son quotidien et il ne le changerait pour rien au monde. Ses pensées étaient rivées vers quelque chose de beaucoup plus important. La pleine lune avait toujours été un moment phare pour les chamans et celle-ci n'y échappera pas. Ses prunelles se fixèrent sur les flammes dansantes. Lorsque l'astre était à son apogée, c'était toujours l'occasion pour se recouvrir le corps de peinture, prier, danser au rythme des tambours et fumer. Le seul problème aujourd'hui, c'était qu'il était tout seul, là, perdu dans un coin de la rivière Éternité, bien loin des tribus chamaniques. Il se voyait mal jouer du tambour et danser en même temps sans faire honte aux Aetheri et ce n'était pas ses deux esprits compagnon qui allaient l'aider. Un soupir s'échappa de ses lèvres.

Il mangea des restes de viande séchée et quelques lampées d'alcool. La nuit s'installait complètement, éclaircie par la lune. Une fois rassasié, Devaraj prit une longue heure pour se repeindre les symboles Alséa sur le visage et le torse. Il ne garda que son pantalon délavé et ses bottes en cuir, puis s'enroula dans une épaisse couverture en laine. Fouillant dans son sac, il en sortit une pipe et un grand sachet d'herbe. La bouteille d'alcool contre sa hanche, il s'allongea au coin du feu pour regarder les étoiles, se demandant quel genre de signe les Aetheri allaient bien lui envoyer cette fois-ci. Peut-être qu'un jour, il réussira réellement à communiquer avec ces êtres si mystérieux qu'étaient les Dieux. D'humeur mélancolique, il pensa à tous ses confrères chamans qui devaient être en pleine fête à des milliers de lieues d'ici, à ses amis qui erraient quelque part sur les terres du yin et du yang, à ceux qu'il avait croisé dernièrement. La fumée qui s'élevait de son campement était visible à travers toute la plaine.


Explications :
Bon et bien ceci est un RP libre dans lequel Haziel, Toble et moi-même allons réaliser quelques défis. Ceci dit, toute personne assez folle et ne tenant pas à sa pudeur est entièrement libre de nous rejoindre ! Bwahahaha !

PS : le titre n'a aucun sens, je suis désolé xD

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Lun 01 Fév 2016, 21:15

Je marchais calmement en regardant les étoiles. Elles brillaient de mille feux. Je repensais à ma vie actuelle. Elle n'était pas si mal. Me remémorant ma rencontre avec Toble, mon voyage à travers la capitale Réprouvée ou encore ma jeunesse à Bouton D'Or. Ces pensées réconfortant m'enivraient. Ma gorge sentit le besoin de sentir le goût de l'alcool. Je sortis ma gourde en peau de bête, l'ouvrit et fis couler quelques gorgées. Un peu trop d'ailleurs. La chaleur parcourut mon corps pour remonter à la tête. Mes idées devenaient de plus en plus floues. Il faut dire que je ne tien vraiment par l'alcool.

Une lueur brillée au loin derrière des arbres. Peut-être un camp de bandit attendant le passage d'un voyageur . Pas possible. Quel bandit ferait un feu comme celui-ci? De qui s'agissait-il. Je m'approchais discrètement des arbres. Un homme avait installé un camp proche de la rivière. Il était en train de fumer allongé près du feu. J'aperçu également des peintures lui recouvrant le torse. *Un chaman* m'était je dis. Comme Toble. J'avais pu lire à Bouton D'Or que les chamans procédaient à des fêtes envers les Ætheri en étant recouvert de peinture. Je n'avais pas d'autre souvenir sur la suite de ce livre. Certe il n'avait pas l'air de faire la fête mais en même temps en faire une seule n'est pas très amusant.

Je m'approchais d'un pas détendu les bras levaient.

> Bonjour, Chaman cela vous embête-t-il si je m'incruste dans votre beuverie? Hip.

J'étais trop ivre pour tenir debout une seconde de plus. Je m'assis, ou plutôt j'étais tombé sur mon derrière. Qu'il disait oui ou non, je ne pouvais plus me lever. Je pris de nouveau ma gourde pour boire. J'observais le feu crépitant. Les braises montaient vers le ciel. Avec la lumière du feu la lumière des étoiles avaient diminué pour faire ressortir la splendeur de la lune. La fumer du chaman me venait au visage me laissant une bonne odeur. Je n'avais jamais fumé auparavant et je dois admettre que l'odeur m'en donnait très envie. Je n'avais jamais fumé jusqu'à maintenant car je n'ai jamais pris le temps pour ça. Peut-être le temps était venu de découvrir.

> Que fumez-vous ? Pourrais-je si ce n'est trop demandé d'essayer ?

417 mots

HRP:
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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

~ Orisha ~ Niveau I ~
◈ Parchemins usagés : 2309
◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Lun 01 Fév 2016, 21:30

Un rire hystérique traversa les champs, un écho d'une folie naissante. Au loin, on voyait la silhouette d'une jeune femme se dessiner, bien bourrue et avec une démarche des plus chaotiques. Tous les ingrédients étaient réunis pour dessiner le portrait de la démente Latone : des muscles saillants, un visage aux traits fins, un rire bien caractéristique, et… des cheveux bleus. En repensant à ce détail loin d'être anodin, Léto pouffa de nouveau de rire à en briser les tympans immatériels des esprits.

" Bwahahahaha ! J'ai les cheveux bleus ! Les cheveux BLEUS ! Comme Latone ! " Et elle repartit dans une séance saccadée visant à gonfler ses abdominaux.

Elle se tordit de rire tandis qu'elle vagabondait dans les hautes herbes, dans le but de suivre une direction à présent bien brumeuse dans sa tête. Voir Léto finir dans cet état, c'était difficilement envisageable, c'était certain. Ah bien sûr, elle en a eu des cuites, de rares fois où elle s'était laissé tenter par les substances hallucinogènes. Elle n'y pouvait rien, les boissons faisaient parti du monde adulte, et les drogues du monde chamanique ; c'était en tout cas ainsi que l'avait expliqué son maître-chaman, lors de ses premiers entraînements en sa compagnie.

En parlant de lui, c'était de sa faute si Léto était en train de gambader dans les champs de la sorte. Ce n'était être censé qu'une douce soirée, au campement de fortune de la caravane dont elle faisait partie. Ils étaient sur le point de rentrer au bercail pour mettre leur proie esclavagiste derrière les barreaux. Plus qu'une journée ou deux avant la fin de l'expédition en somme. Mais Tlaalee-Aan, son maître, avait appris une nouvelle singulière : la mort de l'une de ses compagnes d'antan. Ce fut un choc, apparemment le Kurbus l'avait foudroyée du jour au lendemain. Le chaman était rarement expressif mais il n'en restait pas moins très sentimental. Puis avec une ou deux bouteilles de bon cru qui traînassent non loin, l'alchimie aidait à transformer le vieux combattant en un poireau dépressif. Léto l'avait surpris à l'abri des regards et avait écouté ses lamentations. Par pure empathie – elle fut autrefois orisha tout de même – elle partagea sa peine en acceptant une lampée en sa compagnie. Mais Léto n'était pas Latone, elle ne portait pas ce surnom de "la Descente" sur les épaules et cela se voyait avec son manque très nette de résistance à l'alcool. Elle avait fini pompette, puis Tlaalee-Aan mit à profit ses connaissances pour préparer de l'herbe à fumer. La combinaison finit par enténébrer totalement les idées de la chamane… Enfin, le borgne pointa du doigt une direction, selon les esprits – non présents – qui lui chuchotaient à l'oreille, un gros rassemblement de chamans se tenaient là-bas. Bien qu'elle ait des idées rebelles, il fallait bien qu'elle accepte les gènes de son ethnie. Ce serait dommage de rater une fête chamanique, en profiter ne serait-ce qu'une fois ne lui ferait pas de mal… Donc, après ce dialogue improbable :

" Va là-bas, tes frères s'éclatent.
- D'accord ! "

Elle était à présent à l'orée de la rivière Éternité, pas du tout là où on faisait la fête. Le sens d'orientation de la jeune femme étant déjà de base défaillant, c'était encore pire dans son état. En tout cas, sur le chemin, Léto en avait profité pour finir le peu d'herbe que lui avait laissé son maître, et elle se trimballait encore cette bouteille vide. Pour le psychotrope, il n'y avait plus rien à faire, mais pour l'alcool, elle avait eu l'ingénieuse idée de synthétiser du whisky : sa main portée au niveau de sa bouche grande ouverte, sa magie créa le délicieux nectar qui se répandit inlassablement sur ses lèvres et sur ses vêtements. Quoi de plus normal, elle était déjà maladroite de nature. Toujours dans son monde, cet échec l'avait fait beaucoup rire et elle s'était davantage enfoncée dans le ridicule en retirant son haut, ses bottes, sa ceinture et son pantalon. Ne restaient plus que de vulgaires bouts de tissus tâchés par le whisky – elle en avait encore le long de ses abdominaux bien développés – pour masquer son intimité et sa maigre poitrine. Clairement, son image pâlissait sous la lueur de la pleine lune.

En guise d'unique repère, elle avait suivi de la fumée au loin, le rassemblement en question se disait-elle. Que nenni, car en arrivant sur les lieux, sa vue floutée lui permit tout de même de reconnaître la silhouette d'un de ses confrères. Et pas des moindres : Devaraj ! Celui qui l'avait fait baver avec ses peintures à la Coupe des Nations. Clairement, Léto était en ébullition en reconnaissant l'homme qui se savait avoir une certaine admiratrice ; elle était même si enjouée qu'elle ne fit pas de suite attention au second protagoniste bourré comme elle. Ainsi donc, avec sa légendaire délicatesse, la blonde – enfin, la "bleue" maintenant qu'elle avait teint sa crinière – se rua vers le feu et s'arrêta pile au niveau du spiritualiste.

" Vous ! Je vous ai vu ! Vous peignez des corps ! Trop beau ! Je voulais venir vous voir à la Coupe mais j'ai pas osé parce que je me sentais pas bien à cause de mon épreuve qui était très dure et très fatigante ! Elle inspira très fort après cette longue phrase sans pause. Son regard s'illumina à la vue des propres symboles dessinés sur le corps du chaman. Mes peintures sont toutes baveuses, je me suis renversé du whisky dessus ! Vous pouvez m'en dessiner des nouveaux ? S'il vous plait, s'il vous plait, s'il vous plait ! Elle sautilla sur place, ses cheveux azurés s'ébouriffant au fil des bonds, telle une adolescente complètement ivre, ce qui était à moitié avéré. Il était dans ses habitudes, comme la majorité des chamans, d'avoir des symboles ancrés à même la peau ; depuis sa plus tendre enfance même. Mais il était vrai que maintenant qu'elle était trempée, la plupart de ses œuvres faisaient peine à voir… Finalement, elle remarqua enfin la seconde présence, il n'avait pas l'air chaman pourtant, cela lui parut étrange, mais sa méfiance partit bien vite lorsqu'elle lui hurla presque trop fort : Oh ! Bonsoir vous ! On fume ?! " La proposition lui était venue aussi spontanée que la fumée envahissant son être intérieur.



By Jil ♪
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http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34266-latone#672534
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Lun 01 Fév 2016, 21:36


Attention ! Le ton employé dans ce rp est très largement différent de celui des rps habituels. Merci de votre considération. Des bisous. ♥

Un œil s’ouvrit dans la nuit, s’extirpant de sa léthargie. L’hère ignorait où il était, ce qu’il faisait là. Le pourquoi du comment. Tout était flou et brumeux dans son esprit, enlisé dans des pensées contradictoires. Lentement, il tenta de se redresser, remarquant par ailleurs, la présence d’une imposante bouteille de spiritueux dans sa main droite. Se retournant sur le dos, il contempla l’éclat argenté de la lune un court instant. Une fraîcheur peu commune se rependit en lui et… sur lui. Ses prunelles tombèrent sur son torse et au-delà. Il n’avait plus qu’un modeste sous-vêtement. Ni bottes, ni bas, ni haut. Il exposait aux yeux de tous tatouages et muscles en plein développement. Un tableau au demeurant charmant, mais il faisait froid tout de même. Son regard continua un peu sur le côté, une petite table était présente, quelque peu éraflée par son voyage de toute évidence. Une bouteille reposait dessus. Se morigénant, Vadim se leva, grognant comme un ours mal léché, se tenant la tête d’une main. Des réminiscences de souvenirs revenaient par à-coups. Une taverne bondée, des hères avinés fracassants leurs chopes dans de grandes frappes énergiques. Jusque là tout allait bien. Il avait dû trop boire, encore ou être défié par des quidams voulant démontrer leur résistance à l’alcool. En bon réprouvé, il n’avait su dire non et mettre à mal ces simples d’esprit. Cela n’expliquait pas la présence de la table, ni celle de l’absence de ses vêtements.

Après plusieurs minutes d’introspection pour comprendre l’origine de ses maux, le proscrit décida d’abandonner et se leva. La seule conséquence fut son seul vêtement qui se déchira. Soupirant profondément, Vadim haussa les épaules. Tant pis pour son intégrité. Heureusement qu’il était habitué à bien pire, pour ne pas se soucier de pareille déconvenue. Happant la bouteille salvatrice, il en ôta le bouchon avec les dents et engloutit quelques gorgées brûlantes. Retrouver son chemin serait bien peu aisé, mais s’il rentrait à la taverne, autant y ramener la table dérobée. Les deux récipients emplis d’alcool sous un bras et la crédence sous l’autre, il s’engouffra dans les abysses nocturnes. S’il avait su, il aurait pris plus de repos jusqu’à l’aube. Il ne voyait rien et ses pieds rencontrèrent mollement plusieurs épines et autres végétaux agaçants. La table commençait à être lourde, malgré sa nouvelle force et toutes ses appétences s’étaient tournées vers les deux containers transparents qui lui annonçaient de délicieuses promesses avilissantes. Quelques pauses furent faites, pour le bien être de ses muscles et de ses extrémités douloureuses. Il avait hâte de trouver un refuge ou une quelconque alcôve bienfaitrice qui mettrait un terme à son martyr. Une légère sudation perlait de son front, tandis qu’il respirait piteusement. Finalement, il reprit sa route, empoignant ses précieuses et uniques possessions. Dés qu’il trouvait un endroit, il s’asseyait et allait se tenir compagnie avec ses bouteilles. Y’avait pas de raisons.

Son errance le conduisit à quelques hêtres décharnés et à la vision vaste de la plaine d’où une lumière mordorée éclatait au loin. Un sourire infiltra ses lippes charnues, tandis qu’il prenait la direction de ce campement inespéré. Le spectacle était peu banal. Un réprouvé parfaitement nu, une table et de l’alcool sous les bras, exhibant sans aucune pudeur cicatrices et intimité à la vue du monde. Son esquisse ne put disparaitre, en songeant au regard de ceux qui le verraient dans ce campement de fortune. Aussi, lorsqu’il l’atteignit, il fut surpris de ne voir que trois personnes, au coin d’un modeste feu. L’un blond et empreint d’un mysticisme peu commun, le genre de gars aux pouvoirs ineffables, vivant dans un monde psychédélique aux délires fantasmagoriques. L’autre bien différent, tanguant sous les effets avancés de l’alcool. Et surtout, il remarqua la présence d'une connaissance. La chevelure flavescente et l'allure androgyne ne le trompait pas. L'amatrice de bière Léto était en ces lieux et Vadim lui décrocha un sourire avant d'avancer doucement dans la lueur. Sa silhouette dénudée s’offrant à l’opalescence de la lune, au flamboiement des flammes et aux regards inquisiteurs qui ne tarderaient pas à converger vers lui. Lentement, il déposa la table en haussant ses larges épaules. Les deux bouteilles rejoignirent la desserte et Vadim, sans gêne, ni pudeur se dirigea vers les trois quidams présents. « Vous auriez pas vu mes fringues par hasard ? »

748 mots.
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Lun 01 Fév 2016, 22:18

C'est étrange .. j'me sens tout bizarre ce soir, j'comprends vraiment pourquoi. Parait que c'est la pleine lune, mais quand même, c'pas normal. Ca m'fait jamais ça d'habitude. Doit y avoir un truc qui cloche. Puis c'est pas les Esprits qui m'font ça. Ca fait pas ce genre de sensation d'toute façon quand ils vous traversent ou qu'ils tentent de vous toucher. Et comme j'suis pas en fusion avec l'un d'eux, ça peut pas être ça non plus … j'me d'mande bien ce que c'est. En plus, ça ne donne l'impression comme si des moustiques ou des fourmis ou des araignées ou des insectes marchaient partout sur ma peau … Peut être que je devrais faire comme les cochons … m'rouler dans la boue et tout ça, pour mieux m'protéger la peau ...C'est quand même vraiment pas normal tout ça ! C'est d'puis d'j'ai acheté ses vêtements au gars dans la rue ! Si cela se trouve, ils n'étaient même pas propre !

Ou plein de puces ou de bestioles ou de choses sales ou d'un mauvais sort ! J'me suis fait arnaqué !! J'ai payé cher pourtant ! J'aurai du m'en douter, l'type, il avait l'air trop content de s'en débarasser !! Raaaaah, ça me gratte trop !!! J'peux pas rester comme ça, c'est impossible ! Vite vite, de la boue ! Il me faut de la boue ! Me mettre tout nu et m'en mettre partout pour apaiser ma peau ! D'toute façon, c'est la nuit et j'suis tout seul, personne pourra me voir ! Et puis … j'suis dans la nature, donc on peut pas m'arrêter ! Humff, la boue s'est pas sufissant ! J'continue à m'gratter partout, si j'arrive pas, j'vais finir par m'arracher la peau et être tout en sang ! Vite vite vite trouver une solution ! Occuper mon esprit à autre chose ! Oh tiens ! Un arbre ! Oui ! Un arbre ! Calin mon ami ! Dansons et chantonnons ensemble!


J'suis l'arbre et l'arbre est moi!

Purée … mais qu'est ce que je suis en train de faire moi là ? J'suis devenu complétement fou ou quoi ?! J'savais que la pleine lune avait un fort pouvoir sur les chamans mais c'est quand même bien la première fois que ça me fait une telle chose ! C'est vraiment pas ordinaire tout ça ! Ah ça non ! Oh tiens, un nouvel arbre ! Calin!

J'suis l'arbre et l'arbre est moooooi!!!

J'suis complétement fou ! Ca y est, j'ai perdu l'esprit ahahah … Perdre l'esprit pour un chaman …. ahahahaha … J'me suis fait parasité, c'pas possible ! Ou alors j'ai fusionné avec un ours qui veut marquer son territoire partout, sans même m'en rendre compte ! Héhéhé j'suis timbré, comme une lettre à la poste ! Oh et puis tant pis ! D'toute façon, j'sais pas c'qui m'arrive et j'peux pas lutter donc pourquoi m'acharner ! Ca doit bien mener à quelque chose tout ça, parce que ça serait pas logique sinon … Enfin, si y'a quelque chose de logique dans l'fait d'soudain se mettre à poil, s'couvrir de boue et faire des calins aux arbres en chantonnant … Peut être qu'en fait, c'est eux qui font ça, les arbres ! Ils veulent fusionner avec moi mais ils peuvent pas, donc ils essayent de me toucher par une autre magie ! Oh tiens, des voix!

Voix ?! Vous m'entendez ? C'est vous les arbres ? Oui ! Je vous ai compris ! Je suis vous et vous êtes moi ! Nous sommes tous !

Ah bah non en fait … c'est pas les arbres ! Des gens, des vrais gens .. aîe aîe et moi qui suis tout nu comme un ver ! .. Tant pis ! Allons leur parler. Peut-être qu'ils pourront m'aider à comprendre ce qui se passe! J'sais pas combien ils sont mais en tout cas, j'entends crépité un feu ! C'est chouette ça, au moins, j'vais pas mourir de froid ! Puis j'sens d'l'alcool aussi ... Ils font la fête?

Bonsoir ! Vous aussi vous êtes l'arbre?!

725 mots
Défi fait : → Se couvrir de boue avant de se coller contre un arbre en chantonnant « Je suis l'arbre, l'arbre est moi. ».
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Mar 02 Fév 2016, 00:18

Incrustation ♥
___________________________________


Il y a un seuil de tolérance entre ce que le corps est capable de faire et ce que le mental lui impose. Je ne sentais plus rien, ni ma gorge brûlante, ni mes poumons souffrants, ni le vents fouettant mon corps à moitié nu, ni les chocs que chaque pas infligeaient à la plante de mes pieds, ni même mon cœur qui battait à la limite du réel. Était-ce possible ? Était-ce seulement humain ? Je ne savais absolument pas où je me trouvais, perdue dans un champs ? Ou que sais-je, il faisait nuit, y'avait des arbres la bas et des badauds...  Dans le peu d'élan qui me restait, je les rejoins, à la recherche d'eau ou n'importe quoi pour désaltérer ma gorge. J'avais bu avant de partir de “cet” endroit, mais pas de l'eau non. Une liqueur bien plus amer et alcoolisée. “La bave d'orque” qu'ils appellent cela. Et ça portait bien son nom, c'était dégouttant. Peut-être était-ce à cause de cela que j'avais tenu aussi longtemps ma course sur une si grande durée ?

Basculant la tête, je vis une paire de fesse devant moi, mais n'y prêta pas plus d'attention, contournant le jeune homme qui parlait d'arbre pour aller voir les autres badauds. Il y avait une table, et c'était tout ce qui m’intéressait. Son contenu était liquide et c'est tout ce que je cherchais. Haletante, je gagnais la table, lâchais mes affaires par terre, y posais les deux mains dessus pour prendre appuis et enfin, reprendre mon souffle. Mon regard se posa alors sur le propriétaire de ces biens.

- "Est-ce que ... je peux... vous en prendre ?..."

Clignant bêtement des paupières, mon regard alla de haut en bas, perturbé par un détail. Pas de fringues ? Un mec à poil. Encore ? Plissant légèrement les sourcils, mon regard ne s'attarda pas dessus, faisant le tour des individus. Deux gars à poils, un allongé par terre avec un air défoncé, et une fille avec des cheveux bleus qui parle de fumette. Mais où diable avais-je encore attéri .. ?

Il faut dire que ce soir là, j'en avais vu des choses étranges... Lors de ma visite à Sceptelinôst, j'avais par erreur fini au mauvais endroit, au mauvais moment... Ça venait tout juste d'ouvrir, et des personnes probablement payés par l'établissement alpaguaient les badauds. Le ventre vide et tout pleins de gargouillis, j'acceptais volontiers leur offre, me laissant escorter par l'extrêmement beau sourire de ce... je sais pas trop comment qualifier cela. Peu importe. Mais ce que je trouvais à l'intérieur n'avait rien à voir avec la taverne de mes rêves. Ni tables garnies, ni poulet rôti plein de graisse disposé sur la table, ni même de grosse patate... Enfin si, il y en avait, mais elles étaient humaines, en fait.. Elles ne se mangeaient pas. Ou alors, tout dépens des points de vue.

Le fait est que, une fois entrée, un long couloir avec des tentures noirs m'attendait. Ayant toujours un semblant d'espoir de trouver de la nourriture fumante, j'avais décidé de ne pas m’arrêter en si bon chemin et je m'étais enfoncée là dedans. C'est le terme, dans un bon pétrin. Attrapée au bout de l'allée, une femme, avec la poigne d'un taureau s'était appliquée à m'enlever mes fringues. Doucement, mais surement. Je n'y comprenais rien. Devait-on se nettoyer avant de manger ? J'avais pourtant regarder partout, il n'y avait pas de baignoire pourtant... Haussement d'épaule. “Tiens, bois ça, ça va te détendre. C'est de la bave de troll”. Je le pris, comme une enfant naïve, avalant tout le contenu. Alcool. J'avais faim, j'aurais avaler n'importe quoi et même fait n'importe quoi pour rassasier cette envie. Ou presque. Parce qu'une fois les nouvelles affaires données par la dame, enfilées, je me sentais moins fière. Cet espèce de mini short en cuir noir était si serré que j'avais l'impression que j'allais le faire craquer. Et puis cet espèce de haut, si l'on peut appeler cela ainsi, décoré de clou, de trou, de lacets... et juste un peu de cuir. La dame m’avait refilé des sortes de bottes en cuir, mais j'avais décliné. Je préférais garder les miennes, bien que ça n'aille pas du tout avec cette “nouvelle tenue pour manger” ?... Je déclinais également les accessoires, gardant simplement celui à clou qu'elle m'avait obligé à mettre. J'vais l'impression d'être un énorme chien. Un chien tout de cuir vêtu... Que diable servait-on à manger ici ? … Des saucisses. C'est ce que je découvrais, lorsque fin prête, la dame tira le rideau vers un salon mal éclairé. On voyait des cordages, des chaines, des … Ah, c'est pour ça qu'elle avait essayer de me mettre un collier avec un balle dans la bouche  et un fouet ? …  Des gens se trouvaient à l'intérieur. Ils faisaient.. Des choses que je ne pourrais décrire tellement mes yeux n'y comprenaient rien. Un coup le jeune homme avec une carotte dans les mains, puis, une fois à côté d'u gars qui avait les fesses en l'air, il l'avait plus.. “On a une nouvelle, soyez gentils avec” qu'elle venait de brailler, l'autre dame là. Tous les regards s’étaient alors braqués sur moi. Avides, désireux, pervers. Quelle horreur, on aurait dit un lapin qui allait se faire becqueter par des chiens de chasses. Je ne pris pas le temps d'observer plus, prenant la décision de prendre mes jambes à mon cou. J'avais fui comme une dératée, dégommant au passage la dame qui avait tant pris soin de m'habiller, avec la grâce et la légèreté d'un rhinocéros pas content. J'avais par soucis de fierté, récupére mes affaires au passage, dans ma course. Le strict minimum, sans pour autant avoir le temps de les remettre sur moi. Je venais de rentrer par erreur dans un club sadomasochiste, visiblement...

Alors j'avais couru, couru pour fuir cet endroit... Et je me retrouvais là, avec ces gens, qui finalement semblaient s'échapper eux aussi d'une soirée dans ce genre..
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1021 Mots . Défi : → Aller à Sceptelinôst et vous retrouver par erreur dans un club sadomasochiste.
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Mar 02 Fév 2016, 03:17

Je soupirai. Allongé, nu comme un ver, les jambes aussi écartées que mes bras, si on m'avait vu depuis le ciel, on aurait sans doute pensé à une sorte d'étoile de mer maladive. « Sincèrement... Pourquoi tu ne veux pas que je meurs ? ». Mon regard fixant le ciel, je parlais à l'inaccessible. « Je suis sûr que tu n'aimes pas avoir un autre toi qui se ballade ici et là... Allez ! Tue moi ! ». J'étais en colère. Il ne voulait pas reprendre ma vie. C'était assez ironique au final. Je voulais mourir et l'Æther de la mort ne voulait rien entendre. Il écartait tous les obstacles. Je pouvais même me jeter dans le feu sans que rien ne se passe. J'avais finalement compris. Jun m'avait maudit. Il avait décidé que je ne mourrai pas et devait se rire de moi à l'heure actuelle. « Je ne mérite pas de vivre ! » criai-je comme un dément. Ses souvenirs me hantaient et ma force n'était qu'un grain de sable comparé à la sienne. Il avait pu écarter la douleurs, il avait pu résister au poids des atrocités qu'il avait commise. Ce n'était pas mon cas. Les visages des gens qu'il avait tué me hantaient, les cris des femmes et des enfants qu'il avait calciné sans ciller. Tous les Réprouvés qu'il avait assassiné. Je revoyais la douleur des Magiciens quand il avait annexé leur territoire. Je revoyais Earudien détruite. Tout le mal qu'il avait engendré représentait mon Démon, mon Monstre. J'en faisais des cauchemars. Je ne pouvais pas vivre comme ça, je ne voulais pas vivre comme ça. Pourtant, impossible de me tuer. J'avais tout essayé. J'avais essayé de me pendre, de m'ouvrir les veines, de provoquer des hommes plus fort que moi, de prendre la femme d'un autre, de crier que les Rois étaient tous des trous du cul. Je l'avais fait avec les Dieux aussi. J'avais traité tellement de monde... Mais rien. Rien ! J'avais même demandé à ce qu'on me fasse combattre dans la fausse aux lions... et les lions s'étaient assis tranquillement, comme s'ils ne me voyaient pas. J'étais tellement triste, en colère et triste ! « Je te hais ! » finis-je par déclarer. Il y eut un mouvement sur le côté. Je pensais qu'il allait enfin venir, mais non. Un crapaud sauta sur mon torse. Je relevai la tête un moment. Il me regarda un instant avant d'émettre un son caractéristique. « Roaba ! ». Puis, il continua sa route. Ma tête retomba lourdement en arrière et je soupirai.

Quelques minutes plus tard, j'entendis des voix un peu plus loin. Voilà qu'on venait me déranger dans ma prière en plus ! Enfin... prière, c'était vite dit. Je ne savais même pas si Jun avait réussi son élévation. Si ça se trouvait, il était juste mort. Non... ça ne se pouvait pas, sinon les lions m'auraient attaqué. Je finis par me relever mollement. Il fallait absolument que je leur dise de dégager parce qu'ils me faisaient mal à la tête. Peut-être qu'avec un peu de chance, ils voudraient me tuer. « Hum... ». Je me mis à marcher et arrivai bientôt au lieu de réunion. Je me retournai pour parler à l'esprit qui me suivait. « Tu veux pas me lâcher toi aussi, non ? » - Le grand père du Dædalus ne reculait devant rien. Il voulait cet homme et, même si Haziel l'ignorait la plupart du temps et qu'il n'avait toujours pas consenti à fusionner, il ne le lâchait pas depuis qu'il l'avait croisé -.

Je me retournai vers les quelques protagonistes comme si de rien n'était, faisant la moue. Le jour où j'étais né, mon corps était exactement comme celui de l'ancien Empereur Noir et l'ancien Suprême de l'Au Delà. Un physique parfait mais dénué de la moindre force. Depuis, les faux muscles avaient fondu et je ressemblais à un... truc. De toute façon, je ne faisais rien pour bien paraître. Tout ce qui m'importait, c'était de réussir à disparaître. Finalement, après avoir regardé chacun d'eux sans vraiment me rendre compte que j'étais nu et qu'ils étaient pas très habillés non plus, je finis par demander : « Est-ce que quelqu'un voudrait bien m'aider à mourir ici ? ». J'évitai de leur dire qu'ils risquaient de s'attirer les foudres d'un vilain Dieu pas sympa. En réalité, si je vivais encore, ce n'était pas du tout du fait de Jun, mais ça, je n'avais aucun moyen de le savoir. La vie, la mort, tout ça...
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Mar 02 Fév 2016, 18:42

Le vide, le néant, la mort... L'eau. L'eau ? L'eau. L'eau partout. Elle bloque l'air... Respire.

Elle percuta le bord. Il lui fit reprendre conscience... Son oeil s'écarquilla violemment, et sa main sortie brutalement de l'eau pour agripper un morceau de terre, afin d'empêcher au corps de suivre encore le courant. La deuxième l'imita. Quelques secondes passèrent... La tête émergea soudain, et le raffut des poumons s'embrasant d'air retenti partout dans la nuit étoilée. L'écho dû même parvenir jusqu'à la Lune, pleine et ondulante...

Se hissant avec difficulté sur la rive, Gwentanaï se remémorait : c'était de nouveau une TRES mauvaise idée de goûter à ces foutus champignons ! Mais comment avait-elle put tomber inconsciente dans cet infâme bordel !
Avait-elle pensé tout haut ? Il lui semblait bien. Mais aucun moyen d'en être sûre... Son coeur tambourinait comme il le voulait, sa respiration et le clignement de sa paupière étaient anarchiques, ses jambes tremblaient bien qu'elles ne supportaient aucun poids... Des formes plus ou moins géométriques, d'une teinte plus que saturée et énervante, dansaient devant elle. Un son grave et oppressant gravait au burin ses tympans.
Ses vêtements lui semblaient être des sacs remplis de plomb, et même rester à quatre pattes lui demandait un effort considérable. De ses mèches découlaient d'épais filets d'eau. Son esprit était lointain, et observait à distance, bien perché, ce chaos infernal dans lequel Gwen était plongée...

Un nombre indéterminé de silhouettes posées dans l'herbe, et surtout fumant de l'herbe, figuraient juste devant son visage. Ses épaules se soulevèrent d'une façon non contrôlée quand elle tenta de prononcer un simple "salutations"...
    — Io naak Lein !, réussit-elle à peine à dire.

« Ce n'est même pas de l'Arshalà...  », fut son immédiate pensée.

    — Hin... Suleyk atthi ?

« Haha, je n'ai même pas compris ce que j'ai dit, qu'est-ce que je fous ? »

Tout en continuant de divaguer mentalement, elle se mit à essayer de les rejoindre, mais se contenta de tituber aléatoirement vers le type avec les peintures les plus criardes... En effet, cela représentait pour elle des traits plus que disproportionnés d'un vert éclatant, au delà du citron. Une pure ignominie agressante, mais étonnamment attirante. Puisque presque tout le monde était nu comme un ver, le lombric à l'air, et qu'elle était trempée jusqu'aux os (et surtout droguée), un signe de révolte vint lui frapper au ventre... Et elle décida de retirer ses guettas en donnant des coups de pied secs, puis ce fut au tour du large pantalon. Elle se tortillait tel un asticot...
Ses mouvements désordonnés eurent finalement raison de son haut d'armure et du tissu qui la protégeait en dessous.
Elle remit par la suite ses chaussures de bois, afin de ne pas risquer de recouvrir ses pieds humides de boue, terre, ou autres herbes fourbes et désagréables. De plus, il y aurait moins d'insectes morts sous ses pas.

N'ayant pas l'habitude de s'incruster ainsi, mais n'ayant pas le choix, un vague balbutiement fut transmis à la troupe :
    —  Io... Je... J'ai. Ok. J'ai, du. Euh. Jul... Alcool. Saké. Voilà. Saké. 'voulez ?
Mais la bonne volonté ne suffit pas. Comment comprendre ce foutoir ?
Elle tentait de réfréner ses hurlements intérieurs.
Elle se blottit finalement contre ce qu'elle identifiait comme un homme torse nu, sur lequel figurait les multiples peintures fascinantes. Quelques minutes passèrent - à moins que ce ne fut des secondes ? - et Gentey put admirer un moment de paix intérieure, et de calme auditif.
Emerveillée par ce subtile moment de tranquillité, et réchauffée par un corps bien vivant - en tout cas bien plus chaud que la rivière, elle ne put s'empêcher de démontrer cela, via un petit...

    — Waaaah...

Mais cette Accalmie ne cachait qu'une tempête plus grande encore. Une étrange grimace passa et un coup de fouet sembla retentir en elle. Des chauves-souris... Partout. Nettement partout.
    — ON EST SUR LE TERRITOIRE DES CHAUVES-SOURIS ! COUREZ !
Terrorisée, la jeune Orisha tout à fait hallucinée bondit sans crier gare, et prit ses jambes à son cou. Elle couru dans les champs, couru, couru en rond, nue comme un ver, libre comme l'air.

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Mar 02 Fév 2016, 19:50



C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons. [Libre - R18 ] Tumblr10


C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons.




Une douce fumée épicée s'échappa de ses lèvres. Après avoir passé quelques minutes dans sa contemplation de l'astre blanc tout en se posant des questions sur le sens de la vie, le chaman se rendit enfin compte qu'un parfait inconnu venait de débarquer dans son campement. "Oh, bonsoir ! " L'homme était masqué mais sa voix trahissait son manque de sobriété. Cela fit rire le chaman. "Vous savez, ce n'est pas un beuverie, mais vous êtes le bienv-" Il n'avait pas eut le temps de finir sa phrase qu'une autre personne arriva en courant. Devaraj ne l'avait jamais vu de sa vie et pourtant elle connaissait son nom. "Je...euh, oui, je..." Il articula quelque chose d'incompréhensible. Se sentant soudainement dépassé par les événements, il prit une grande inspiration. "Vous êtes chamane ? Oui oui bien sûr, asseyez-vous à côté." Il leur donna au passage son sachet d'herbe pour qu'ils puissent se servir et reprit sa pipe, fouillant dans son sac pour en sortir ses pots de peintures, déjà très surpris de s'être trouvé de la compagnie pour la soirée. Avec une bouteille d'eau, il lava les anciennes peintures de la jeune femme, ou du jeune homme ? Il n'était plus très certain. Bah... Peu importait, il s'en fichait royalement, en fait. Puis il commença à redessiner sur la peau, traçant tranquillement les symboles un à un. "Vous savez, je ne pense pas être aussi doué que vous le dîtes, je-". Ah. Un troisième monsieur venait de s'approcher du camp. "Vos habits ? Euh, non désolé." Oh, un quatrième, encore ! "Non moi je suis un chaman." répondit platement Devaraj. Une autre jeune femme arriva enfin.  

Écarquillant les yeux, Devaraj reposa son pinceau. Ça alors, si on lui avait dit qu'il se serait retrouvé avec autant de monde ce soir-là, il ne l'aurait jamais cru ! Et pour couronner le tout, il y avait deux chamans parmi les nouveaux venus ! Ils étaient tous envoyés par les Aetheri, c'était certain ! Se levant brusquement, Devaraj observa les nouveaux venus. Sur le coup, il se sentit tellement détendu qu'il en oublia toute formalité et leur offrit un sourire des plus étranges. "Ecoutez les Amis je... je m'attendais pas à avoir de la compagnie, c'est une bonne surprise ! J'vous propose qu'on fête tous ensemble la pleine lune, même si certains d'entre vous sont pas chamans, c'est pas grave..." Ouaip. Il devait être bien bien détendu pour accepter de montrer les pratiques de sa race à des "personnes normales." Une bouffée de joie s'empara de lui, il désigna du doigt le jeune homme qui portait une table et qui venait de la poser. "Vous là ! Je ne vous connais pas mais vous êtes drôlement inspiré et organisé pour avoir pensé à prendre une table ! Je suis admiratif ! "  Le fait que des personnes soient nues un jour de pleine lune lui semblait tout à fait normal, voir même familier. Il ne s'en sentit que plus heureux. Ramassant ses pots de peintures, il posa tout sur la table et finit de peindre la jeune chamane. "V'nez, je vais vous peindre tous, c'est comme ça qu'on fait chez nous ! Ma camarade m'aider aussi si elle veut ! " s'exclama-t-il. Il alla d'ailleurs commencer à peinturlurer le propriétaire de la table, sans trop lui demander son avis. "Vous tombez vachement bien quand même, j'en reviens pas je-" Il s'interrompit pour une énième fois. Un autre jeune homme venait d'arriver.

Devaraj devint subitement très pâle. Il renversa tout son pot de peinture sur le pauvre bougre qu'il était en train de peindre et resta bloqué les bras ballants. Il ne se rappelait pas d'avoir assez fumé pour avoir des hallucinations. Alors pourquoi diable voyait-il là, en face de lui, son ancien souverain, Jun Taiji ?! Le chaman s'apprêtait à se lancer dans une série de salutations adaptées, quand Jun parla. Pour le coup, Devaraj devint réellement tout blanc. Mourir ? Pourquoi Jun voudrait-il mourir ? Était-ce réellement Jun d'ailleurs ? Il avait vraiment mauvaise mine... Qu'est-ce-qu'il était censé faire ou répondre ? Tout stressé, Devaraj fit de grands pas pour poser sa main sur l'épaule de Jun et le rapprocher du feu. "Je... euh... Asseyez-vous ici." C'était un homme qu'il respectait beaucoup et qui avait réalisé de grandes choses pour sa race, il ne pouvait pas le laisser dans le froid et la nuit comme ça, même si son projet était de mourir !

L'esprit de plus en plus embrouillé et de moins en moins apte à réfléchir correctement, le chaman gardait son regard bloqué sur Jun quand une autre jeune femme -décidément ça faisait du monde- arriva trempée jusqu'au os, parla dans une langue inconnue, se déshabilla sous leurs yeux et se blottit contre lui, avant de hurler brusquement. Frôlant la crise cardiaque, le chaman tenta de la rattraper, mais c'était trop tard. Totalement déboussolé, il finit par s'écrouler à côté de l'homme sur lequel il avait renversé tout un pot de peinture. Oubliant totalement de s'excuser pour sa maladresse, il lâcha simplement : "J'ai soif." Puis il finit de fumer sa pipe. Trop d'événements en trop peu de temps... S'il voulait éviter de devenir fou, fallait qu'il se détende un peu plus encore. Puis c'était la pleine lune après tout !


Résumé :
nastae

Bon alors Dev salue les arrivants, propose de peindre tout le monde (et demande à Leto de l'aider), il commence à peindre Vadim, lui renverse de la peinture dessus en voyant arriver Haziel eeet voilà xD A la fin, il veut boire.

Donc pour l'instant ya de l'herbe à pipe à volonté dans le sachet de Dev, des pots de peinture, une table, et deux bouteilles dessus ~

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Mar 02 Fév 2016, 20:32

Je m'etais donc allongé là près du feu. L'alcool me donnait chaud, très chaud. J'avais retiré tous mes vêtements sauf le caleçon. Il faut dire que je suis plutôt pudique. C'était la première fois que je me dévoilais autant face à un homme ou la deuxième. Enfin, je ne me suis jamais dévoilé devant une femme non plus. Un soupir sortit de ma bouche. Je rêvais d'une belle rencontre romantique aux claires de lune. Oui, d'accord sa fait un peu cliché, mais ça reste ce que je voulais. Mes joues rougissaient en voyant une illusion loin. Une belle femme nue. Juste au moment où je pensais à une belle rencontre. Il ne s'agissait pas d'une sirène, pas qu'elle était moche, loin de la. Elle avait le charme d'une combattante. Elle se rapprochait de plus en plus. Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il ne s'agissait pas d'une illusion, mais bien d'une personne faite de chair et de sang. Je détournais les yeux vers le feu tout en espèrent ne pas avoir de problème avec elle.

Elle arriva et sembla m'ignorer. Elle commença à parler au chaman pour ensuite me crier dans l'oreille si je voulais fumer. Un peu gêné, je fis un signe de tête affirmatif sans la regarder. Un homme arriva peu après avec une table sur les épaules. Il avait une drôle de particularité, il était tout nu lui aussi. Il s'approcha, posa la table et nous demanda si on n'avait pas vu ses habilles?

> Non, je suis vraiment désolé.

*MAIS COMMENT ON PEUT OUBLIER OÙ SONT NOS HABITS, des fous, je suis avec des fous.*. Je pris ma gourde et bue bien huit gorgées d'alcool pour aider à faire passer ça. Pardon, sept, la dernière s'était renversée par terre. Une personne que je connaissais me fit sursauter en me demandant si j'étais un arbre.

> Toble, tu es sûr que ça va. Tu te rappelles de moi?

Je mis quelques secondes pour voir qu'il était aussi nu. Enfin, on avait déjà pris un bain ensemble, enfin je crois. Il m'avait demandé si j'avais voulu en prendre un avec lui, mais la suite je ne m'en souvenais plus. Du coup, le voir nu me gênait moins.
J'étais de nouveau allongé. Je regardais le ciel pris par les effets de l'alcool. De toute façon, je ne pouvais pas regarder autre part. Pas que j'en avais pas envie, au contraire, mais même fortement alcoolisé je reste pudique. Sûrement parce que c'est un point fort de ma personnalité. Déjà qu'habituellement je ne retire pas mon armure devant des gens, un coup de vent souffla. Le vent me procura un frisson qui fit trembler mes ailes brûlées (rappelle: il ne reste que quelques plumes ressortant des omoplates.).

Une femme inconnue c'était approché sans que je l'entende. Elle demanda si elle pouvait prendre un peu d'alcool. *Je parie qu'elle est nu aussi.*. Ma tête tourna doucement pour voir la femme. Deux secondes plus tard je regardais à nouveau le ciel. *bingo*

Le chaman qui avait renversé sa peinture sur l'homme table, oui un drôle de surnom, ce leva et fit un discours que je n'entendis pas. Je fumais la moitié d'un sachet d'herbe dans une pipe que j'avais acheté pas chère.

Un homme lui aussi tous nus nous rejoignit. Encore un. Fręđ c'était déjà assoupi sur mon torse. Il lui semblait qu'aucune menace planée sur nous. L'homme demanda quelque chose. J'étais trop fatigué pour écouter. Ses mots n'arrivant jamais à mes oreilles.

Quelqu'un d'autre arriva. Je ne sentis que très peu sa présence. J'avais abandonné l'idée de comprendre ce qui se passait autour de moi. Je regardais tranquillement Fręđ dormir sur mon torse. Un nuage de fumer sort de ma bouche avant que me paupières se ferment. Je pensais calmement à ma situation.

HRP:

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Mar 02 Fév 2016, 21:05


C’était un rassemblement impromptu, incongru et parfaitement hétéroclite qui se déroulait là. Des hères d’horizons divers, parfois avinés, parfois dans une autre dimension. Entre celui qui se prenait pour un arbre, celui qui demandait la mort et l’alcool en armure, il y avait de quoi faire. On le remercia de sa trouvaille de bois et il offrit un sourire à ce jeune chaman peinturluré. Ce à quoi, l’enfumé entreprit de le couvrir de motifs chamaniques et bientôt du pot entier de peinture, à la vision indicible de l’homme au supplice. Vadim ne le connaissait pas. Il ne connaissait que Léto ici, qui arborait une chevelure bleutée bien éloignée de son blond naturel. Un rire persifla aux travers des lippes du réprouvé, à présent couvert de rouges et d’une esquisse de symboles. « C’est pas grave mon grand, t’as raison ! Buvons bordel ! » Il agrippa une bouteille qu’il ouvrit avec ses crocs et porta à ses lèvres avides. Après quoi, il offrit le précieux spiritueux à ce nouveau camarade flavescent qui délirait quelque peu. La seconde bouteille, il l’envoya à la demoiselle aux filins opalescents. « Tiens ma belle, ça te servira ! » Et il rejoignit le feu, près du quel il assit son séant, en parfaite communion avec la nature. « Ca gratte les fesses cette herbe quand même... Voyons donc ces petites merveilles. » Sans se faire prier, il prit la longue pipe de bois et y ajouter quelques feuilles mystiques. En bon habitué des substances et des festivités, il alluma le monceau de bois et tira une longue bouffée à la vapeur méandreuse et opaque. « Y’a pas à tortiller, les chamans ont vraiment les meilleurs produits sur ça. » Quelques délires psychédéliques commencèrent à traverser son esprit brumeux, qui s’amourachait de la moindre particule visible.

Ils étaient pratiquement tous nus, dans la plus parfaite des normalités. Cette soirée semblait faire partie de ces excès ineffables, que l’on commet lorsque l’on est jeune. Le proscrit tira de nouveau sur l’herbe délirante et partit en fou rire, se laissant bercer un moment par les flammes dansantes du feu qui éclairait cette inénarrable petite sauterie. Il ignorait si Léto l’avait reconnu, il était bien différent comparé à la fois où ils s’étaient croisés lors de la coupe des nations. Lentement, il déposa la pipe, qui fut prête à accueillir un nouveau client et se leva, se dirigeant vers l’hommasse en quelques enjambées. « Malgré les cheveux bleus, je ne pense pas me tromper ! Tu es Léto ? » Oui, l’alcool et l’herbe aidaient au tutoiement impoli. Après tout, il était totalement nu, la pudeur ne souffrait plus de limites, quelles soient physiques ou courtoises. Trop détendu et hyperactif pour attendre une réponse, Vadim repartit vers l’homme aux cheveux blonds, lorgnant légèrement sur le côté, le galbe dénudé de l’Orisha qui s’était mise à courir au loin. Il tapa avec une légère brusquerie sur l’épaule de son peintre favori et désigna la table d’un doigt inquisiteur. « Mon grand, je vais te montrer ce que c’est qu’un réprouvé. Et ça consiste en quatre choses. Toi » Il désigna le chaman. « Moi. » Il se montra d’une phalange. « Cette merveilleuse petite chose. » Il indiqua la bouteille qu’il lui avait offerte précédemment. « Et une table ! » Tapant vigoureusement sur le bois au vernis écaillé, Vadim se prépara. Sa race avait un don. Elle constituait la plus grande des évolutions. Un foie capable d’engranger une monumentale quantité de spiritueux, et il avait bien l’intention de mettre à profit toute l’étendue de son savoir à la matière. « Viens ! Quand j’en aurais finis avec toi, tu rouleras sous cette table en appelant les Aetheri à ton secours. Une expérience de vie inoubliable, crois moi ! » Hilare, l’ancien exilé avait pris la container liquoreux dans ses mains et prit place derrière la table. Il posa le bouchon au centre et l’emplit lentement jusqu’à raz-bord. « Chacun notre tour ! Je commence, mon grand. » Vadim attrapa le petit récipient et le leva devant le chaman. « Santé ! » Et avala son contenu d’une gorgée sèche. Il le redéposa et l’emplit de nouveau en le désignant. « T’as bien dis que tu voulais boire ? Sinon je fais ça avec Léto, elle aime bien les produits de chez moi, dans mes souvenirs. »
728 mots.
Vadim file une bouteille à Clarke, boit, fume, dit bonsoir à Léto à sa façon et provoque Devou' en jeu à boire !
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Mer 03 Fév 2016, 00:12

Les aethers bénissent cet homme et son breuvage, pensais-je, après avoir récupéré la bouteille que venais de me tendre l'un des inconnu. Je le remerciais d'un signe de tête, le souffle trop court pour en ajouter plus, de toute façon, avant de boire mes premières gorgées dedans. Je prenais le temps de le savourer, après tout, une bouteille, ca part vite dans tous les cas, et je n’en aurais qu'une. Dans un soupire d'aise, je rabaissais la bouteille, une fois ma soif rassasiée. Mon cœur, bien qu'encore un peu agité semblait battre moins vite. Ma main droite se posa alors contre ma poitrine, comme ci ce geste pourrait apaiser l'organe. Il n'essayait déjà plus de s'extraire de mon thorax, c'était plutôt bon signe. Clignant des yeux, mon regard papillonna sur tous ces êtres. Étais-je désormais la seule encore vêtue ? Ah non, un mec en caleçon. Mais les autres... Était-ce une coutume de leur pays ? Ou bien des amis de longues dates qui s'étaient donné rendez-vous après dix ans de séparation ? Je n'en savais strictement rien, à vrai dire, j'étais complètement paumée. Mais toujours moins que l'hystérique qui courrait toute nue en rond. Avait-elle prit des champignons hallucinogènes ? Quoi que c'était, ca devait être de la bonne. Personne n'allait l'aider.... J'allais en faire mon affaire. Mes pensées divaguèrent, et me poussèrent à me mettre accroupis, pour chercher dans mes affaires “le” paquet. Il était encore là quand je courrais tout à l'heure. Je ne l'avais probablement pas perdu en route... Mes yeux s'illuminèrent, trouvant le paquet dans une grosse poche. Je e redressais alors, le paquet en main, et la bouteille dans l'autre. Je me dirigeais alors vers la jeune femme athlétique, pour enter de la calmer. Mes pas n'étaient pas rapide, je sentais que mon corps ne faisaient pas vraiment tout ce que je lui demandais. Effet de l'alcool ? Peu m'importait, je voulais l'aider. C'était une lubie étrange, de vouloir aider les autres, alors que sois-même nous ne sommes pas dans notre état normal. Mais bon. C'est comme ca.

- "Arrête de tourner ou je te fais un croche patte... Puis je te roulerais dans la boue comme un roulé à la confiture !"

Déclarais-je, alors que je venais de me planter devant celle qui précédemment portait des chaussures étranges en bois, tel un samouraï. L'index tendu, mon doigts était pointé en plein milieu de son buste. Vouloir aider était une chose. Y parvenir, s'en était une autre. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que sur moi, je possédais “l'arme” ultime.

- "Ecoute, j'ai en ma possession quelque chose de magique. Si tu en mange, je te promets que tout ira mieux..."


Déclarais-je alors, en montrant l'emballage que je tenais dans la main. Je pris soin de coincer la bouteille refermée sous mon bras gauche, calé sous mon aisselle, pour pouvoir utiliser mes deux mains et ouvrir .. le saucisson. Je le pris alors dans ma main gauche, tel une épée de combat que je portait au niveau de son nez et le remua devant elle. Comme pour l'hypnotiser et la faire arrêter de divaguer.

- "Savais-tu que cette merveilleuse chose avait des bienfaits sur le corps et l'esprit ? Celui-ci, c'est du saucisson de castor au poivre. Le poivre à des vertus anti-rhum et digestive. Alors imagine le combo ! Avec ce saucisson, tu seras aussi vigoureuse qu'un castor, tu en auras également la ténacité, la force et la vivacité de ce dernier ! Parait même que ça fait grossir la poitrine."

Tel un vendeur en tout genre voulant à tout prix faire son business, J'essayais d'attirer son attention sur le produit, en m'agitant devant elle, faisant de grands gestes et adoptant un regard assuré défiant toute concurrence. Je mimais tantôt le castors, tantôt je redressais le buste pour faire ressortir ma poitrine et lui faire comprendre que “pouh”, comme par magie, ça pousse d'un coup. Peut-être qu'elle en mangerait avec ses arguments si convainquant ? Elle ne pouvait que craquer ! Et après en avoir mangé, j'étais persuadée que tout irait mieux dans sa tête!


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721 mots. Défi réalisé : → Avoir une conversation sur les bienfaits du saucisson
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Mer 03 Fév 2016, 11:55

Oulala mais on est combien ? On est tous venu pour les arbres ? On fait quoi là d'ailleurs .. j'arrive même plus à me souvenir de comment j'suis venu et pourquoi … Ah oui ! Mes vêtements qui me grattaient … D'ailleurs, c'est chouette, tout nu avec la boue, ça me gratte plus hihi ! Par contre, apparemment, aucune de ses personnes n'est l'arbre … C'est dommage, c'est chouette les arbres. C'est hibou aussi, mais c'est pas grave ! D'toute façon, la plupart du temps, les gens, ils les confondent ou alors, ils pensent que le hibou, c'est le chéri de la chouette.  … Hey !! Y'a encore des gens qui arriven ! C'est un rassemblement en fait ? C'est les Aetheri ou les Esprits qui nous font une petite surprise et nous invitent tous pour faire une cérémonie ? Après tout, on est la pleine lune et normalement, les chamans, ils font des trucs à la pleine lune … enfin je crois … faut avouer que je m'y suis jamais joint … et que j'y connais rien en fait. Mais comme y'a des chamans là, j'vais pouvoir leur demander ! Même si y'a pas que des gens qui fusionnent avec les esprits.

Mourir ? Mais non ! Si tu meurs, après, tu vas d'venir un esprit, et y'a des chamans qui fusionnerons avec toi parce que tu pourras plus faire c'que tu veux, comme manger, boire, dormir, respirer et tout ? Puis c'est pas chouette de mourir. La quasi totalité des gens, ils te verront pas. Faut pas dire ça! … Aaaaaah ..

Elle m'a fait peur la fille à crier comme ça pour les chauves-souris ! Pourtant, j'le jure, c'est pas moi qui les ai invoqué, s'il y en a. Mais c'est drôle, j'les entends pas. Ou alors, elle a eu peur de Swiss ? Faut pas qu'elle crie comme ça ! Elle a failli m'faire avoir une crise cardiaque et pareil pour mon ami. Il est trop jeune pour mourir ! Pauv'e boule de poils ! J'espère qu'elle l'a pas rendu sourd avec sa voix!

Mais non, faut pas avoir peur ! C'est pas des chauves-souris, c'est Swiss, c'est ma chouve-souris. Il vous fera pas de mal, il est gentil comme tout et il est tout doux comme une peluche !  … Hey ! Fraïn ! Toi aussi tu es ici ? Qu'est ce que tu fais ? Tu es venu voir les chamans et la pleine lune ?  Au fait, rebonsoir tout le monde, moi, c'est Toble!

Oh, un discours ! Ou pas en fait … on dirait qu'il va pas bien le gars qui veut peindre tout le monde … Il a vu un fantôme ? Ca devrait pas le paniquer pourtant, il est quand même chaman … Bof, j'sais pas en fait c'qui lui arrive, mais s'il demande à boire, c'est qu'c'est pas trop grave encore ! Oh oh ! L'monsieur à la table, il veut boire avec lui et ils vont faire un concours de boissons. Ca va être marrant on dirait ! Bon … Et moi, j'fais quoi ? .. j'vais aller voir le type qui veut mourir. On peut pas le laisser tout seul, ça s'fait pas.

Pardon m'sieur qui veut mourir, j'peux m'asseoir à côté d'vous ? Vous vous appelez comment ? Et puis, vous voulez qu'on vous tue de quelle façon ? Vous avez une préférence ? Pas que j'sois très joyeux à l'idée d'vous aider hein … Bon, généralement j'aime bien aider les gens pourtant, mais là, vous comprenez … c'est pas très gaie comme aide … C'est même plutôt triste. Vous voulez pas plutôt boire ou .. fumer avec les autres et moi et faire ce que tout le monde fait … Mais j'vais quand même vous aider!

Oué, j'vais l'aider ! J'peux pas le laisser dans sa tristesse comme ça. C'est pas bon. Faut que j'arrive à lui remonter le moral ou quelque chose du genre ! Peu importe quoi du moment qu'au moins pendant quelques secondes, voire beaucoup plus, il oublie ses idées morbides. Je sais ! J'vais l'embrasser ! Comme ça, il se rendra compte qu'il pourra plus jamais toucher quelqu'un s'il meure et que ça, c'est trop triste parce que le toucher, c'est la vie ! Aller ho, je l'embrasse!

Voila monsieur ! C'est mon cadeau pour vous. Vous allez mieux?

775 mots
Défi réalisé : → Embrasser un personnage qui n'est pas votre moitié.
Toble parle un peu avec tout le monde. Il dit à Gwentey qu'il faut pas avoir peur de sa chauve souris Swiss puis veut aider Haziel, lui parle et l'embrasse pour lui remonter le moral.

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Latone
~ Orisha ~ Niveau I ~

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◈ YinYanisé(e) le : 24/05/2014
◈ Activité : Horticultrice
Latone
Mer 03 Fév 2016, 21:33

" Chaaamaaane ! Comme vous ! " Elle ponctua son délire par un léger rire malicieux.

Vu son état, il ne fut pas très surprenant de la voir accepter l'herbe et d'être également détendue à l'idée que le réprouvé dont elle venait d'agresser les tympans acceptait silencieusement sa compagnie. Léto s'enfonça un peu plus dans l'effet psychotrope, la fumée lui embauma les sens et l'esprit, il était tellement vivifiant pour son corps athlétique. Elle se sentait plus forte, plus grande, plus apte à accomplir l'impossible, mais surtout des bêtises. Elle avait l'humeur rieuse, un poil délirant, elle restait positive face à sa situation embarrassante. D'aucun diront que la jeune femme était même instable, à s'écrier sur n'importe quoi et n'importe qui. Cependant, elle redevint parfaitement sereine lorsque Devaraj accepta de l'aider à peinturer son corps. La blonde teintée de bleue gardait malgré tout le sens des priorités : elle était déjà bien trempée avec tout cet alcool collant sur la peau, il ne valait mieux pas condamner ses derniers bouts de tissu qui recouvraient ses seins et ses fesses… Quoique, en avait-elle quelque chose à faire ? Pas vraiment, en fait elle finit par se dénuder surtout pour laisser libre à l'artiste de lui barbouiller librement son buste ou ses jambes, sans aucune barrière gênante. Bref, voilà comment Léto avait fini pour la première fois par se retrouver à poil en compagnie de deux hommes torse nus. Puis par se faire laver par l'un d'eux. Je suis complètement Latone. Pas loin.

En toute sérénité et sans aucune pudeur – pour le moment – Léto resta bien sage sur le tabouret et savoura la substance hallucinogène le temps que les doigts précis du chaman glissent sur sa peau. Elle ne fit point attention à ce qu'il faisait, où il allait, seule ce moment de gaieté comptait. Elle prolongea ce moment en savourant quelques gorgées d'alcool après avoir fini sa part pour l'herbe. Un merveilleux moment, il n'y avait pas à dire. Il y avait très peu de chance qu'elle s'en rappellera, mais si cela arrive, elle sera bien encline à ce qu'un peintre de Ciel-Ouvert reconstitue le portrait. Quoiqu'il en soit, totalement sonnée dans ce moment de plénitude où ses yeux étaient à demi-fermés, elle ne fit pas attention aux allers-retours des autres. Peu à peu, le campement de fortune se transformait en réelle réunion de fous-à-lier, de déviants et d'âmes pures enclines à la corruption. Ce ne fut que lorsque Devaraj termina son œuvre sur elle qu'elle s'en rendit compte. Et qu'elle capta également sa nudité, qui n'était guère plus nécessaire maintenant que le travail était finalisé. Enfin… c'est ce qu'elle s'était dit avant que son regard ne s'arrête pile sur un authentique sexe masculin. Combien de partie intime différente avait-elle vu au cours de son existence, déjà ? Ah oui, juste celle de son amoureux. Autant dire que la différence lui fit un choc, elle resta pantoise, les lèvres semblables à celles d'un poisson et les yeux écarquillées, les pupilles rétrécies. Et il y en avait partout ! Quand elle releva le regard au-dessus de l'une d'entre elles, elle reconnut de suite Vadim. Et ce constat la fit balancer sa tête en arrière et exploser de rire, une hilarité si puissante qu'elle couvrit la plupart des conversations durant quelques secondes. Après s'être remise de ses émotions, elle renfila quand même ses sous-vêtements et son soutien-gorge improvisé. Contrairement aux autres qui avaient l'excuse d'avoir paumé leurs habits, Léto n'avait aucune raison de se pavaner de la sorte. Surtout qu'elle préférait mettre en avant ses muscles plutôt que ses formes. Même saoule et défoncée.

" Oui ! Je veux ! Je vais tous vous peindre ! Vous serez tous beaux et belles ! Ce sera trop bien ! " Son attention avait été complètement détournée de la nudité et de la pudeur pour se concentrer sur l'invitation de Devaraj ; son regard était lumineux et son sourire sincère face aux perspectives qui s'ouvraient devant elle.

Toute excitée comme une puce, elle fit des allers-retours frénétiques entre les pots de peinture et les corps, presque sans faire attention à ce qu'il se passait ou se disait autour d'elle ; notamment les salutations de Vadim qui partirent en fumée dans sa course. Quand elle était lancée, on ne l'arrêtait plus ! Léto commença d'abord par rajouter sa petite touche personnelle aux symboles portés par Devaraj, histoire de le remercier en bonne et due forme de son travail. Elle fit cela avec entrain tandis que le chaman lui-même s'attardait sur le réprouvé champion de la table. Quand elle eut fini, elle fit de même sur un autre confrère, elle lui dessina des racines le long des bras, en toute réponse à sa folie des arbres. Elle ricana et remarqua alors un autre chaman, moins en forme que le reste de la troupe à vue d'œil. Avec toute la discrétion dont elle était capable, sa démarche lente rapprocha son intérêt vers le fameux bonhomme qui ressemblait à leur souverain – sans faire gaffe à la ressemblance – et lui prit sa main droite pour lui esquisser un cœur carmin sur le dos de celle-ci. Qui sait, cela lui remontera peut-être le moral de voir ce symbole d'amour en permanence. Elle était optimiste à ce sujet !

" Vadiiim ! Prononça-t-elle mielleusement en se rapprochant de lui, elle avait sa nouvelle cible. Tu es tout rouge ! Oh là là, je vais arranger ça ! Sans pression, elle choppa une autre serviette imbibée d'eau et nettoya les parties baveuses de l'œuvre, tandis que le réprouvé préparait son futur défi. Oh oui ! La bière réprouvée est trop BONNE ! Sous l'impulsion de l'enthousiasme, elle tapa du poing la table, qui craquela sous sa force incontrôlée, heureusement elle n'avait pas cédé pas. Mesh ! Pardon pardon pardon… " Après s'être piteusement excusée, elle se plaça derrière le réprouvé et démarra ses peintures, tout d'abord sur le visage, elle faisait glisser ses doigts avec précision sur les joues mais surtout selon son instinct. Le but n'était après tout pas de trop déranger le jeune homme dans son concours de boisson.

Naturellement, l'artiste ne fit pas tout au pif et changea bien souvent d'angle de vue pour tracer quelques traits plus complexes à l'aide de pinceaux. Elle était une véritable sangsue raccrochée à l'unique lucidité qu'elle pouvait faire preuve dans ce camp. La fumette commença à lui manquer, ou la boisson, elle avait bien hâte de pouvoir passer le défi du réprouvé, son sens de combativité restait intact à ce stade. Léto avait besoin de se dépenser, de se battre, contre autrui ou contre son état, disons, "spirituel". Bref, lorsqu'elle en eut fini avec le réprouvé, il semblerait qu'elle devait reprendre le flambeau de Devaraj. Elle étira à nouveau un grand sourire, un chouïa déformé, et rejoignit deux jeunes femmes dénudées – contrairement à elle, décidément, là encore c'était l'une des rares fois qu'elle apercevait des poitrines à l'air libre d'aussi près – Léto exhiba les peintures corporelles en bombant son torse et en étirant les bras.

" Laissez-vous faire aussi ! Regardez c'est beau hein ?! En plus ça met en valeur ! Même les seins ! Attendez, c'est vrai que vous en avez d'aussi gros grâce à votre saucisson ?! Laissez-moi manger ! " En plus d'être absorbée par son sujet tabou – ses formes peu généreuses – elle avait faim à cause de l'alcool, décidément cette soirée n'en finissait pas avec ses pitreries et ses excès d'humeur.


(Juste, contrairement à ce que certains disent dans leur post, Léto n'est pas encore toute nue, pas encore ♫)



By Jil ♪
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Sam 06 Fév 2016, 04:47

Séléna marchait d'un pas hésitant vers un endroit où elle pourrait voir la lune un peu mieux. Seule, elle avait attendu qu'ils dorment tous pour s'éloigner un peu. Elle avait besoin de réfléchir à tout ceci mais tout ce qui lui venait à l'esprit, c'est qu'elle était complètement folle. Oh bien sûr, elle avait déjà rencontré Zéleph lorsqu'elle était petite, elle avait même souhaité qu'il devienne son amoureux jadis. Mais, à présent... que souhaitait-elle ? Elle n'était plus une enfant et ce n'était plus un jeu. Levant son regard vers l'astre du soir, elle finit par soupirer. Demander à un homme qu'elle connaissait à peine de la prendre avec lui... c'était... scandaleux, immoral, contraire à tout ce qu'on lui avait appris depuis qu'elle était née. D'un côté, elle trouvait la situation affreusement excitante. Les employés du Manoir devaient sans doute croire à un enlèvement. Ils devaient également la chercher partout. Elle espérait secrètement que l'ancien roi aurait des soucis, pour lui faire payer toutes les frayeurs qu'il lui avait fait endurer. Elle n'était pas contre un petit règlement de compte entre son tuteur et l'homme. Elle finit par se mordre la lèvre inférieure, amusée, avant de commencer à culpabiliser. Que lui prenait-il ? C'était étrange. A chaque fois qu'il la frôlait, elle frissonnait. A chaque fois qu'il était occupé à autre chose, elle souhaitait attirer son attention et, à chaque fois qu'elle l'avait, elle priait presque pour qu'il retourne à sa tâche. Il éveillait au creux de son corps des sensations qui, jusqu'ici, lui étaient totalement inconnues. Penser à lui la grisait mais elle ne pouvait pas s'empêcher de vouloir lui chercher querelle. Le comportement de l'homme était si imprévisible... Elle voulait se venger de toutes ses folies et ses cruautés et lui rendre en retour la douceur dont il était capable parfois. La jeune femme ferma un instant les yeux, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de rentrer sagement au Manoir où on aurait continué son éducation. Elle serait devenue une parfaite petite lady, sage, prête à se marier. D'un côté, c'était tellement rassurant de marcher sur un chemin tracé d'avance mais, de l'autre... l'aventure l'émoustillait, surtout aux côtés d'un homme qui pouvait... Oh c'était tellement étrange. Elle ne comprenait pas pourquoi elle aimait qu'il la contraigne, qu'il franchisse les limites... Quelque part, ça l'arrangeait. Elle pouvait lui faire porter le tort, sans avoir à remettre en cause ses propres sentiments et ses propres choix dissimulés. Ça l'arrangeait d'être si frêle et de se laisser soumettre physiquement par lui. D'un autre côté, les vengeances qu'elle planifiait étaient plutôt celles de l'esprit, plus abjectes, plus vicieuses. Elle ne se reconnaît pas quand elle était à ses côtés. Peut-être que, finalement, elle était une sorte de Réprouvée qui s'ignorait ? Après tout, elle ne savait toujours pas à quel peuple elle appartenait alors... Et cette marque sur sa main... Elle ignorait tout du mariage Réprouvé mais... ça l'intriguait. Dire qu'elle avait tailladé un « S » sur le cou de Zéleph... En y repensant, elle fut prise par des sentiments contraires. D'un côté, elle avait honte de son acte, de l'autre côté, elle était satisfaite. Elle finit d'ailleurs par se masser les tempes. Il la rendait folle. Le Démon en lui la rendait maléfique alors que l'Ange l'attendrissait. Il pouvait la faire passer des vertus aux péchés en une fraction de seconde.

Alors qu'elle divaguait, concentrée dans un débat intérieur qui semblait ne jamais vouloir finir – cela faisait des jours qu'elle pensait au Réprouvé – elle finit par voir une lumière un peu plus loin. Un feu de camp ? Son premier réflexe fut de reculer. Elle ne souhaitait pas qu'on la voit. Si cela se trouvait, il s'agissait de personnes envoyées par le Manoir pour la retrouver, ou pire. Seulement, il lui sembla entendre un rire et quelque chose d'insurmontable commença à pointer le bout de son nez : la curiosité. Séléna était tellement curieuse que cela en était presque maladif. Elle aimait savoir, constater, tester. Elle n'était pour l'instant pas très résistante, pas très courageuse, mais pour une si petite chose, elle était plutôt étonnante parfois, comme lorsqu'elle avait fugué de sa chambre, au premier étage d'une maison de Bouton d'Or, pour aller sauver des animaux alors que Zéleph l'y avait ramené de force. Elle était plutôt fière de ça en réalité... même si elle ne l'avouerait pas. Elle s'approcha donc, les yeux rivés sur le sol pour éviter de trébucher et de tomber. Elle releva le regard que très proche du groupe. Préparant un petit sourire, il ne vit jamais le jour. Au lieu de ça, elle écarquilla les yeux, sa bouche s'entrouvrant d'étonnement. Ils étaient presque tous... nus. Surprise, elle cessa toute forme de respiration et se retourna d'un geste brusque, fermant ses paupières comme si être de dos ne suffirait pas. « Pa... pardon... » bafouilla-t-elle, serrant ses mains sur sa tunique blanche, assortie à son pantalon ample en toile.
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C'est la pleine lune, fumons en compagnie du dieu des saucissons. [Libre - R18 ]

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