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 Pause thé

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Lun 08 Fév 2016, 13:53

Naksatra était un grand amateur de thé. Alors quand le Patron de l’auberge lui avait dit qu’un important marchand de ce délicieux liquide et qui était aussi un ami à lui, voyait son commerce en péril, l’Ange Déchu sauta sur l’occasion. Le patron avait souri quand le jeune avait répondu aussi positivement à cette annonce, et lui avait indiqué ou il devait se rendre.  Quelque part de l’autre cotée de la chaine de montagne qui coupait le Continent Naturel en deux, se situait le territoire des Béluas. Cela avait été une bonne occasion de voyager, de voir du pays. Le voyage lui avait pris un mois, il s’était retrouvé perdu bloqué à un endroit et avait trouvé refuge dans un petit campement de montagnards dans l'Edelweiss. La neige avait empêché  son avancé de la montagne. Au final, il s’était retrouvé dans une forêt, les arbres étaient grands et majestueux, ils se trouvaient dans un environnement plutôt favorable à la croissance de la nature, et les animaux ainsi que les petites bêtes n’étaient pas agressifs. Cet endroit semblait coupé du monde, et pourtant, Naksatra avait entendu parler des évènements tragiques qu’avait subis les changeformes, il ne connaissait pas les détails, apparemment cela avait été horrible. Maintenant que la situation était plus tranquille désormais pour ces derniers, il fallait faire tourner l’économie, et celle-ci est fortement aidée par le commerce de thé..

La personne que le Déchu devait trouver était un bélua a priori du nom de Aramis Baal, sa famille, depuis des générations faisait le commerce de thé, ce dernier était très réputé dans tout le Continent Naturel et commencé à faire parler de lui par-delà les océans. Or, depuis quelques temps, les caravanes étaient attaquées par des bandes de bandits de plus en plus audacieux et avides de richesses. Naksatra avait entendu dans un village que Baal recrutait des mercenaires pour protéger son convoi d’éventuelles attaques. Il s’était même abaissé à demander l’aide des personnes recommandable de notoriété, leurs promettant une belle à l’acception de la mission d’escorte et le reste lorsque le chargement sera arrivé à bon port. Mais si le marché était aussi florissant qu’on le disait partout, et si Aramis possédait le meilleur thé, alors le bénéfice qu’il en tirerait saurai compenser les récompenses des mercenaires. On lui indiqua ou le marchand se trouvait, dans un autre village, au sud de Dhitys, la cité-capitale des Béluas.

Le chemin fut calme, aucuns bandits ne l’attaquèrent. Il arriva dans une petite bourgade bien animé. Des hommes et des femmes ainsi que des enfants faisait apparemment la vie de village. Naksatra en vit un se changer un loup devant ses yeux pour partir vers dans les sous-bois, une petite troupe de quatre – cinq loup le suivit. Demandant son chemin à une personne âgée qui portait un panier de fruit, elle lui indiqua où trouver l’homme qui l’intéressait. Il le trouverait dans l’auberge qui appartenait aussi au célèbre Aramis Béluas. Il arriva donc devant la bâtisse qui portait comme nom de «  Le Thé Enchanteur ». Poussant les battants en bois de l’auberge, il atterrit dans une grande salle bondé : Beaucoup de conversations enjoués  à chaque table entres hommes de toutes origines sociales, nobles, paysans. Se dirigeant au comptoir, il demanda au barman, si on pouvait le conduire au propriétaire. Forte heureusement, on n’accepta sa  demanda, et on lui demanda de le suivre au sous-sol, l’étage étant réservé aux chambres. On le laissa devant une porte, car Aramis était en rendez-vous avec une autre personne. Au bout d’une dizaine de minutes, il entendit du mouvement à l’intérieur, la porte s’ouvrit et un homme sortit, grand et barbu, chauve, des petits yeux noirs. Une armure complète de cuir avec une hache à double tranchant dans son dos. Une voix se fit entendre depuis le fond du bureau.

« Suivant ! C’est pour quoi Monsieur ? Je m’excuse mais je n’ai pas de temps à perdre, je dois préparer mon chargement de thé pour Dhitys, il en va de ma renommée ainsi que celle de ma famille. Ce chargement doit arriver aux marchés d’y arriver sans encombre. »

Naksatra lui expliqua qu’il était envoyé pour aider justement, quand il m’mentionna le patron de l’auberge d’Avalon, le visage d’Aramis s’illumina et il se leva tout de suite pour accueillir le Déchu. Il lui proposa un thé, que Naksatra s’empressa d’accepter. Il lui révéla qu’effectivement ces dernières semaines les marchands voyaient leurs convoie attaqué par des bandits. Et il ne pouvait pas se permettre de se faire prendre celui-ci. Il lui indiqua qu’à la sortie du village se trouvait le chariot que lui et les mercenaires, dont le chef était l’homme que le Déchu avait vu sortir, devaient protéger. Normalement, à part quelques bandits, rien ne viendrai les dérangeaient pendant le voyage, peut-être des béluas monstres mais sinon rien. Naksatra prit congé et remercia Aramis.

Il trouva effectivement le chariot ainsi que les mercenaires. Une vingtaine d’hommes environ.  Il signala sa présence au chef, qu’il participera à la protection du convoi, l’homme hocha la tête et lui dit qu’il se nommait Golmund, et que la troupe partiraient d’ici quelques minutes. L’Ange déchu partit s’assoir sur un tronc d’arbre en n’attendant le départ.

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Ven 12 Fév 2016, 19:11


Roxy et moi venions tout juste d’arriver sur le continent naturel qui étais, d’après les livres que j’avais lu durant ma jeunesse, l’un des plus beaux continents de la Terre du yin et du yang. De base j'étais venu faire du tourisme, prendre un peu de vacance, mais à la vue d’une affiche attachée sur le mur d’une maison au large du port, mon instinct d’aventurier ne se voyait pas refuser la protection d’un chargement de thé, en plus de cela c’était le thé que je buvais lorsque je lisais. Alors sans hésitation j’arracha cette feuille attachée à l’aide d’une dague. Je n’avais aucune idée d’où je devais me rendre. Je décida alors de me renseigner sur où pouvait bien se situer cette fameuse auberge « Le Thé enchanteur ». Heureusement pour moi, j'étais dans le village de cette bâtisse, je n’avais donc pas besoin de voyager durant des semaines. Je connaissais très bien la situation dans laquelle se trouvait ce marchand de thé, on en parlait dans tout les villages de chaque continent. À chaque fois sa livraison se faisait pilier par des mercenaires, je me doutais bien que cela jouait sur sa richesse et qu’il n'allait surement pas tarder à mettre la clé sous la porte si personne ne réagissais au plus vite. Alors je serais cette personne, et j'allais tout faire pour sauver ce marchand. Personne ne pouvait me faire changé d’avis. Mon but était de devenir un héros de toute manière, ce n’était pas en prenant des vacances que j’y arriverais. Alors que j'avançais tranquillement dans le village un élément extérieur venait de me clouer sur place, je venais de voir la transformation d’un homme en loup, c’était donc cela un Bélua ? C’était impressionnant et j'étais épaté devant cette race, elle dégageait quelque chose.. surement de la grande classe. Je regarda Roxy qui avait tout l’air de ne rien comprendre à cette scène, voir un humain se transformer en l’un de ses semblables avait dû lui faire bizarre. Pauvre petite bête, je pouvais enfin me moquer de lui.

« Bah alors on ne comprend rien petite tête » je me penchai devant mon loup pour lui tirer la langue.

Avant que je n’eus le temps de me relever, le jeune loup me sauta dessus avant de me maîtriser sur le sol en s’allongeant sur mon corps. Je pensais l’avoir vexé, mais il voulait tout simplement jouer avec son maître.

« C’est bon, c’est bon t’as gagné. J’abandonne. »


Roxy tout fier se releva, remuant sa queue de gauche à droite. Il avait humilié son maître devant plusieurs personnes alors il pouvait être fier de lui. Les mains dans les poches, je prenais la route de l’auberge. Les gens de ce village avaient vraiment l’air heureux, ils me rendaient moi-même heureux avec cette joie de vivre qu’ils dégageaient dans l’atmosphère. Un petit garçon apparut devant moi.

« M’sieur m’sieur ! Comment il s’appelle ? » le petit montrait du doigt Roxy.

« Ah lui ? Roxy. Tu veux le caresser ? Il ne te fera pas de mal promis. » je souris au petit bonhomme

« Merci m’sieur ! »

Le loup joua le jeu et lui lécha même le visage. Voir le petit garçon avec ce sourire fut vraiment quelque chose de magnifique pour moi, j’aurais aimé être aussi heureux durant ma jeunesse. Ce moment tendre entre mon loup et le gamin se fut interrompre par la maman qui appela son fils pour manger, elle me sourit pour me remercier et je lui souris en retour avant de reprendre ma route.

« Roxy ? J’ai presque faillis devenir jaloux. Tu l’as trop léché. » je fus semblant d’être triste

Roxy accéléra la vitesse de ses pas afin de me charrier, il était jeune mais il n’était pas sot pour autant. Je rigolai à sa bêtise avant d’accélérer le pas à mon tour. Nous venions d’arriver devant « Le thé enchanteur », nous entrions dans la bâtisse, il n’y avait pas grand monde à cette heure, c'était même surprenant. Je demandai à voir le patron en montrant l’affiche que j’avais arraché auparavant. Le serveur m’emmena au sous-sol, la porte était ouverte alors je me permis d’entrer et je m’assis sur une chaise face à son bureau, il n’était pas encore arrivé alors j'attendais.

« Bonjour que puis-je faire pour vous ? » entendis-je derrière moi

« Bonjour, en arrivant au port je suis tombé face à cette affiche alors je suis venu protéger votre livraison. »

« Tu sais te battre ? Tu es de quelle race ? »

« J’ai deux katana. Est-ce vraiment utile de savoir ma race ? »

« Non tu as raison ce n’est pas très important tant que tu sais te battre. Alors ça ira, je compte sur toi. »

L’homme coupa court à la discussion, il devait surement être pressé. Il m’expliqua juste ou je devais me rendre et à quelle heure, il m’expliqua aussi que le reste le chef me l’expliquera quand j'arriverais au point de ralliement. En arrivant sur le camps je vis le chef expliquer la mission à haute voix. Je connaissais déjà ma mission, alors les missions secondaires je m’en contrefichais. Je m’étais écarter du groupe, je n’aimais pas vraiment me faire des amis. Quand j'aperçus une autre personne qui avait eu la même idée que moi. Je décidai alors d’aller lui parler.

« Toi aussi tu te la joue solitaire ? Je m’appelle Ken et lui c’est Roxy, si tu veux on peut faire équipe ensemble. Je n’aime pas les groupes, mais les duos ça ne me dérange pas. »

Ce que je ne savais pas, c'est que ce déchu deviendra un élément majeur de ma vie.
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Lun 15 Fév 2016, 22:32

Le chef des mercenaires avait commencé son petit discours, de leurs raisons qui les avaient mené ici et d’autres recommandations, de se tenir au plan, de ne pas faire de vagues. Il réprimanda un de ses hommes en lui demandant expressément de ne pas se souler. Apparemment ce dernier avait un peu trop touché de la bouteille lors de la dernière mission, elle n’avait pas échoué mais ça avait été juste, mais vu que c’était le fils d’une amie à lui, il ne l’avait pas fait sortit de sa troupe à coup de pied, ou de hache. Naksatra repéra et discerna deux groupes, deux types de personnes parmi les mercenaires : déjà au niveau de l’équipement, un groupe, ainsi que le chef portaient tous la même armure et les autres des armures différentes. Et puis, les mercenaires écoutaient attentivement, les autres qui étaient comme l’Ange Déchu, des personnes d’extérieurs, des aventuriers. Mais globalement ils restaient ensemble, Golmund promenait son regard sur tout le monde, et l’écartement de Naksatra n’avait pas l’air de lui plaire. Il faut dire qu'il ressemblait plus un type louche à s'écarter des mercenaires, qu'à autre chose. Un regard assassin essaya de lui faire comprendre qu'il était pas aimé.

«  Et j’ai une information de dernière minutes : En plus de bandits habituels et autres loups, ours et autres bêtes sauvages, des dryades seraient dans les bois, un incendie a eu lieu et elles sont en colères, elle s’attaquent à quiconque s’approche trop de leur territoire. Faites attention, elles sont peut-être, voir sûrement attirante pour les yeux, mais vous les regarderaient de manière différente, lorsqu’elles vous auront planté leurs lames dans l’estomac. »

Intéressant, l’ange de la colère en avait déjà entendu parler de femmes des bois, en d’autres situation, elles sont timides et rare et sont chanceux qui ont la possibilité de les contempler, si elles s’aperçoivent que vous les observaient en cachette, soient elles disparaissent, soient parmi les arbres, soient si elles sont courroucées, elles les transformes en chênes, en peupliers ou encore boulots. Une légende raconte qu'un jour un chasseur humain cherchant du gibier dans la foret, aurait uppercut plusieurs dryades légèrement vêtus se baignant dans l'eau transparente d'un lac, elles levèrent la tête et remarquèrent le jeune archer, prisent de peur et le changèrent son apparence dans le gibier qu'il chassait, pris de panique, ne comprenant pas pourquoi il se retrouvait changer en daim, il retourna dans son village, mais ses amis, ses congénères autrefois humains ne le reconnaissaient plus. Profitant de l'occasion,les chiens furent lâchés et le daim autrefois chasseur, lui, fut mangé. Ce n'est lorsque la dernière étincelle de vie le quitta qu'il redevint humain, faisant ainsi de lui un exemple. Depuis, les femmes des bois étaient en paix et non seulement les humains ne les approchèrent plus mais toutes autres races habitant près de cette foret.

Un homme accompagné d'un loup s'approcha de lui et l'aborda. Le compagnon à quatre pattes n'était pas très imposant comparé à d'autres canidés, néanmoins son pelage harmonieux attirait l’œil, l'humain, qui semblait avoir le même âge que lui, il remarqua que l'homme lui ressemblait beaucoup, la taille, les yeux noirs, pas trop costaud, les cheveux en bataille et un air de nonchalance. Et puis, les paroles qu'il avait prononcé lui procuré un sentiment d’apparence, il sentait quelque chose avec cet homme.

«   Tu aimes solitude toi aussi ? Bienvenu au club, et oui je te comprends, je ne préfère ne pas trop me meler aux autres. Disons que depuis un petit accident dans mon passé à crée un sentiment de méfiance envers les autres personnes qui m’entoures. Mais je me dis que je pourrais m'amuser avec toi. Juste un conseil avant qu'on fasse la route pour protéger se convoi : Je n'aimes pas les gens qui trahissent une cause pour laquelle ils se sont engagés. Je te dis ça car j'ai entendu des rumeurs qui disaient que les mercenaires qui protégeaient le s chargements se retournaient contre les personnes qui les avait engagés D'ailleurs le chef de cette soi-disante troupe de mercenaire ne cesse de me juger de haut depuis que je me suis mis à l'écart.Je ne l'aimes pas et il va pas tarder à se prendre mon poing dans la figure. Et comme je te les dis, j'ai un certain passif avec ce genre de personne. Mais sinon, enchanté de te connaître. Moi c'est Naksatra Tathamet, Comme le laisse supposer les ailes que tu vois accroche à mon dos je suis un Ange Déchu, naturel et mon péché est la colère. Je m’entraînes afin d'accomplir un but qui me tient à cœur : Servir ma race ainsi que mon seigneur Deadalus,Eerah Von Dreth. Mais parle moi de toi, j'aime savoir à cotée de qui je me bat »

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Ven 25 Mar 2016, 23:57

Le garçon en face de l'Ange Déchu s’apprêtait à répondre à ses questions quand, soudainement, Goldmund, le chef des mercenaires en charge de protéger et d'emmener le convoi jusqu'à Dhitys, la capitale des Béluas, s'adressa à tout le monde en leurs annonçant qu'il était temps de partir. Le fameux Ken n'eut pas le temps de finir sa phrase que la troupe se mit en route. Encerclant le chariot de thé d’Aramis Baal. Sur la vingtaine d'homme qui composaient la garde du thé, deux d’entre eux, qui étaient à cheval, les seuls d'ailleurs à être pourvu d'une monture, chuchotèrent à l'oreille de leur chef, ce dernier acquiesça  et les congédia d'un bref signe de main. Les deux cavaliers partirent tout droit sur le sentier. D’abord au trot, puis ils augmentèrent la cadence de course de leurs chevaux jusqu'au triple galop. S’interrogeant sur cette manœuvre, qui pouvait très bien être naturelle, titillait l’instinct de Naksatra. Rompant sa position, malgré les injonctions qu'avait donné un peu plus tôt Golmund, s'approcha de du chef de la file pour le questionner. Certains mercenaires le regardaient d'un mauvais œil, comme si il n’appréciait pas cet écart aux règles qu'avait mis en place leur supérieur.

Le Déchu arriva à destination, et demanda à l'autorité du convoi, pourquoi deux de ces hommes étaient partis. Si c'était des sortes d'éclaireurs. Son interlocuteur prit rapidement en grippe son comportement. Et d'une voix grave lui lança

« - Tu as peut-être un problème d'audition ? »

Naksatra leva un sourcil, surprit de sa question et lui répondit non de la tête.

« - Bien, alors tu vas très vite retourner à ton poste, je déteste par-dessus par tout qu'un gringalet comme toi, ne sache pas se tenir à carreau quand on lui donne ordre aussi simple que de marcher.

-Vous savez ... Loin de moi la pensée de vous vouloir remettre en question votre autorité, surtout devant vos subordonnés. Veuillez me croire sur ce point, mais je tenais à savoir : Vos deux cavaliers qui viennent de partir à l'instant. Je pourrai savoir pourquoi vous êtes aussi discret ? Si ce sont des éclaireurs, vous pouvez nous le dire. Je ne suis pas suspicieux mais, je vous prie de me comprendre, de nos difficile de faire confiance à beaucoup de monde, même si elles ressemblent parfaitement à … je ne sais pas … des mercenaires par exemple ? »

La mâchoire de l'homme resta ouverte pendant quelques secondes. Des veines commencèrent à apparaître le long de ses temps, ses yeux … ses petits yeux noirs essayèrent de se faire le plus pénétrant possible. En somme, il essayait de lui faire peur. «  Non mais pour qui ou quoi tu prends ? Pensa l'Ange Déchu. Des comme toi j'en n'ai vu d'autres » Mais pour ne pas électriser plus que de raison la situation. Il décida de s'excuser. Mais il se promit intérieurement de surveiller non pas le convoi, mais les personnes qui protégeaient ce convoi. Retournant à sa place initiale, il essuya les regards de beaucoup de personnes. « Pensez ce que vous voulez. » se dit-t-il.

Pendant leur trajet, ils arrivèrent au bord d'une rivière, Sur une carte, Naksatra aperçut le nom de l’étendue d'eau. Varenda. Ils durent faire un long chemin trouver un pont. Sauf que Golmund ne leur fit pas traverser le pont tout de suite, la nuit commençait à tomber et il ne souhaitait pas continuer. Ils installèrent un campement au bord de la rivière. Des torches étaient installées de partout, dans le camp, comme en dehors. Le chef des mercenaires demanda à ses sous-fifres de se diviser en petit groupe de quatre ou cinq. Ceux qui n’étaient pas vraiment des mercenaires à proprement parler devaient rester dans le camp. La nuit passée doucement, et les tours de gardes se faisaient sans plaintes. Le Déchu fit le sien en silence, il s’approcha du chariot de thé pour s’assurer que tout allait bien. Un homme lui signala que c’était à son tour de monter la garde. L’Ange Déchu s’installa dans une tente et posa ses armes à cotées de lui. Ainsi il posa la tête une sorte d’oreillers en plumes à moitié troué et tenta de s’endormir que d’un œil. Il ne faisait pas confiance en Goldmund et sa bande, des mercenaires ? Et puis quoi encore ? Des brigands oui ! Alors qu’il fermait les yeux sans s’en rendre compte, il fut remarqua que les lumières qu’apportaient les torches faiblissaient considérablement. Normalement le garde qui était dans le camp devait aussi se charger de ça. Au moment il pensa ceci. Ses yeux se fermèrent tout seul.


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Sam 26 Mar 2016, 20:53

Naksatra bougeait dans son sommeil. Il se tournait à droite, à gauche ne trouvant pas la bonne position pour trouver un repos réparateur. Le problème n'était pas sa couchette de fortune. Quelque chose le gênait, il avait l’impression que ça gorge se remplissait de cendres à chaque fois qu'il respirait. Son nez le brûlait à chaque inspiration. Il ne put s’empercher de tousser violemment, tellement fort qu'il se réveilla. Il mit sa main devant sa bouche et cracha : du sang mélangé à des cendres et des petits morceaux de bois parsemés sa main. Il réalisa tout d'un coup que sa petite tente était rongeait par des flammes. Sa vue se brouillait à cause de la fumée. L'Ange Déchu ramassa ses armes et s'en ré-équipa. Il fonça directement dehors, passant à travers les flammes, malencontreusement, il trébucha sur quelque chose et un bout de ses vêtements prit rapidement feu et Naksatra sentit sa peau chauffer. Ne réfléchissant pas, il s'arracha la chemise et la jeta par terre. De partout ou il ses yeux se posaient, il voyait rien d'autre que des tentes se consumer. La première des choses à faire dans l'immédiat était de s'échapper de cet enfer. Il courut dans un sens savoir ou il se dirigeait, il ramassa au passage un tissu pour se le nouer autour de la bouche, afin d'éviter de respirait le maximum de cendres possible. Au bout de quelques secondes, il tomba à la renverse et plongea dans ce qu'il semblait être de l'eau. Il était dans la rivière ou ils avaient plantés le campement. L'Ange Déchu toucha le fond, et appuya sur ces jambes pour se propulser à la surface, il agrippa l'autre bord de l'étendue d'eau et hissa complètement hors de la Varenda. Se retournant il aperçut le triste spectacle, apparemment il avait dormis d'un sommeil plus profond que les autres, car il vit des corps calcinés sur le pont, qui semblait être la depuis quelques minutes. Il tenta de scruter le camp, pour voir si il y avait des survivants, mais, ni il ne vit, ni il entendit les personnes qui étaient censé protéger le convoi.

Comme pour appuyer le moment, un vent se leva et chassa la fumée. Il n’avait plus de chariot. Disparu. Cherchant à comprendre, il se mit à douter sur un sujet en particulier, quand il entendit à coté de lui, des mots murmurés faiblement.

« - Par ici Déchu ... »

A quelque mètre de lui, une personne était présent, allongé sur le dos, son regard rivait le ciel nocturne, le Déchu n'osait pas trop attardait sa vue sur le corps de la personne car sa peau n'était plus, il pouvait très bien voir les poumons noircis de l'inconnu.

« - J'ai réussi à me jeter à l'eau, mais seulement, c'était trop tard, j'étais trop atteint, j'ai par je ne sais quel miracle, réussit à me mettre sur la berge.

- Mais qui à fait ça ? Des Béluas monstres ? Des Bandits ? Les fameuses dryades peut-être ?

- Non ... C'était les mercenaires. Alors que je faisais mon tour de garde, j'apperçut les deux cavaliers de la veille qui étaient partis, revenir. Ils m'ont demandé ou était Golmund, je leur est dis qu'à la base, il avait fait des groupes parmi les siens pour les envoyer patrouiller dans la foret, lui-même y alla, mais je commeçait à me questionner, ça fesait des heures qu'ils étaient partis. Alors que je leur répondais. Je reçus un coup à la tête et je m'évanouis. Quad je revins à moi, je commençait à bruler et les mercenaires étaient en train de partir avec la cargaison de thé.

- Repose-toi. Je vais les rattraper. Et les tuer jusqu'au dernier.

- Aide-moi s'il te plait ... Je pourrai t'aider. »

Naksatra le regarda, savait très bien qu'il ne pouvait rien faire, il n'avait pas de bandages, et ne savait pas soigner magiquement. Il se leva et prit son épée, l'homme tourna lentement les yeux vers lui, et un panique le prit.

« - Non ... S'il te plait ...

- Désolé, mais le seul soin que je peux t'administrer, c'est la mort. »

Alors que le pauvre hère tentait de lever le bras pour supplier une dernière fois le Déchu, il se prit l'épée angélique dans le cœur. Son retombait par terre et ses yeux devinrent gris. Il était mort.




« - AH AH AH !!! Oh les paysans qu'on s'est tapés ! Hein les gars ! Regardaient, on voit encore la fumée d'ici.  On sera grassement payé pour notre action, on n'a juste à ramener à notre commanditaire et on sera ric ... »

Golmund cessa de parler et baissa la tête. Une épée lui transperçait son torse nu. En effet, lui et ses hommes était saoul et s'était en partit déséquipe Il entendit un voix derrière lui

« - Tu m'as oublié ? Y'a des personnes dans l’au delà qui aimerait avoir une conversation avec toi. Mais avant, je vais m'amuser avec toi. »

Disant cela, Naksatra remonta l'épée jusqu'à la gorge et la retira, l'ancien chef des pseudos mercenaires tomba à genoux et finit sa course au le sol. Les sous-fifres virent leur capitaine tombait dans le sol et derrière lui une ombre avec avec deux grandes ailes aussi noires que les ténèbres, ainsi que de deux yeux rouges sang.

« - A vous maintenant. Vous n'avez idée à quel point j'ai besoin de défouler après ce que vous avait fait.
»


Le massacre fut rapide. Tout comme la première fois ou il avait laissé son péché prendre le dessus, il ressentit un profond sentiment de bien-être à tuer ces lâches. Après avoir finit. Il se dirigea vers les deux chevaux qui, attachaient, n'avait pas put fuir. Il attacha leurs selles au chariot de thé, et entreprit d'achever la livraison.


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