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 Quand un dentu et un ours deviennent des boucs![Quête PV Roxas]

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Sam 10 Oct 2015, 19:33

Cela faisait un certain temps déjà que Raeden nourrissait des projets personnels. Mais jusqu'à présent, en réalité, à part reprendre son métier de forgeron, il n'avait pas vraiment agi. Sa malédiction d'Ombre avait sapé ses forces de l'intérieur et avait réduit ses projets à de simples idées vagues, ne valant en fait pas la peine d'être réalisé. Maintenant qu'il n'avait plus cette chappe de plomb et de désespoir sur les épaules, l'Immortel ne pouvait s'mpêcher de se maudire d'avoir laisser trainer les choses et de ne pas avoir retroussés ses manches pour agir. Cela ne pouvait plus durer. Mais avant de ne faire quoi que ce soit, de mettre en branle toute la machine, il voulait d'abord se réapproprier les Montagnes de l'Edelweiss enneigée, celle où il avait passé une grande partie de son existence, celle où il comptait démarrer une nouvelle vie dans la maison familiale. Et pour cela, l'homme-animal avait décidé d'arpenter les routes et chemins de montagne et de visiter les villages que cachaient les cols.

Avant, ce qui lui semblait être il y a bien longtemps pour lui, il connaissait presque tout le monde. Après tout, quand on vit dans des conditions aussi rudes et que le voisin le plus proche habite à plus d'une heure de chez vous, vous faites tout pour avoir une bonne entente et pour vous serrez les poings en cas de coup dur. Bon … il était vrai qu'en y réfléchissant bien, maintenant, personne n'était venu à la maison pour savoir pourquoi on n'apercevait plus aucun des Liddell. Personne n'avait cherché à comprendre ce qui s'était passé ici. Si cela se trouvait, personne n'avait même pensé une seule seconde à cette bâtisse perdue en pleine neige. Et le fait que les rares gens qu'il croisait ne lui disait rien et vis-versa semblait indiquer que les gens de son ancienne existance n'étaient plus là. C'était pour cela qu'il était d'autant plus important qu'il refasse connaissance avec tout ce beau monde.

Malheureusement, il avait choisi la mauvaise période pour se balader ainsi. Il avait entendu des dires dans le dernier village qu'il avait traversé. Apparemment, quelqu'un, ou quelque chose, attaquait les gens et les biens, la nuit et disparaissait sans laisser de trace. Raeden avait essayé d'en savoir un peu plus, mais de suite, les habitants s'étaient refermés comme des huitres, comme s'ils craignaient que lui même soit le coupable. Personne n'avait rien dit à ce sujet, mais l'Immortel avait bien senti leur méfiance à son égard. Il avait donc quitté ce bourg là pour atteindre le suivant avant la tombée de la nuit. Pas que passer une nuit à la belle étoile lui faisait peur, mais c'était quand même toujours plus agréable de dormir dans un lit et dans une chambre chauffée que sur un tas de feuille, recouvert de neige.

Accompagné de Leaic, le bélua pénétra dans une auberge de montagne et s'installa à une table. Le brouhaha des lieux s'étaient soudain éteint quand il avait fait son entrée, des regards lui avaient été jeté, puis l'instinct de parler étant trop fort, les gens s'étaient remis à leur conversation. L'aubergiste s'était approché de l'homme-ours.


Qu'est-ce que vous voulez?

L'Immortell posa son regard sur lui, l'observant sans rien dire pendant quelques secondes avant d'enfin lui répondre.

Une chambre si vous avez et une part de ragoût avec un quignon de pain et un brock de biere.

La frimousse de l'aubergiste tressaillit et il serra ses lippes, les yeux légèrement plisséss.

Qu'est ce que vous faites là ? J'vous ai jamais vu!

Raeden se retint de pousser un soupir et répondit toujours calmement au bon monsieur.

Je suis forgeron dans la région et je viens faire un peu de prospection pour mon commerce.

Un grommellement à moitié mâché fut le seul résultat obtenu à son explication et l'aubergiste repartit derrière son comptoir avant de passer en cuisine. Il ne restait plus qu'à espérer qu'il apporte bien au bélua la commande qu'il venait de passer. Après tout, malgré la façon dont on l'accueillait, il était quand même resté courtois et respectueux. Il estimait avoir fait sa part de bonne volonté et avoir donc le droit à son repas et à sa chambre. En attendant cela, il laissa son regard dérivé sur la salle et ses occupants.

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Sam 10 Oct 2015, 23:23

Où j’étais, que ce que je faisais ici... Je ne savais pas trop, j’avais pris un méchant coup sur la tête et pour une raison ou l’autre j’avais été traîner jusqu’à... une montage ?
Je me releva dans le froid, j’étais geler jusqu’au os et j’avais les vêtements tremper d’être rester dans la neige.
-ouah ?! Que ce qui c’est passé ? Caldbolg ?!
-Ah enfin... Tu daignes enfin me parler ? que ce que tu faisais jusqu'à là ? Tu dormais ? Où tu es ? Me demandas télépathiquement le tamashi
-Euh... Je ne sais pas. Répondis-je sincèrement en regardant autours de moi. Sur une montagne. Je frémissais et j’allais bientôt m’enrhumer et ceux, malgré ma nouvelle... Peau plus froide que la normale, enfin, je trouvais que j’avais la peau froide en temps normal, ce qui expliquait pourquoi je n’étais pas mort de froid. C’est alors que mon sang ce glaça lorsque je vis à côté de moi... un cadavre. Égorger, éventrer et dont le sang formait un cercle, autours de moi, j’avais d’ailleurs son sang sur moi. Pris dans l’horreur j’hurla de terreur et recula aussitôt, mon cris se répercuta sur les sommets et se transmis dans la vallée, j’étais pétrifié et ma gorge se noua, pire encore, du sang était dans ma bouche et bien que je ne le vis pas, j’étais sûr dans avoir sur le visage, sec, mais je le sentais. Je me roulas dans la neige et avec l’eau fondu tenta de me nettoyer, malheureusement je n’avais pas de vêtement de rechanger. Et sa, je ne pouvais pas y changer grand chose, lorsque je m’approcha du cadavre, j’y trouva un grosse dague empreinte du sang et au cou, deux trous, cependant cela ne voulait pas dire qu’un vampire avait vraiment bue son sang, après tout... j’en avais le goût dans ma bouche, on aurait pue tué la personne et me pousser à ...
-Attends... étais-je sous contrôle ? Ou matons seulement utiliser endormi ? Peut-importe, le résultat est là... Un mort.
Je devais trouver quoi faire et vite, mon cri aurait surement affoler les alentours. Je me releva et courut dans... n’importe quelle sens, je n’avais aucune idée d’ou j’allais, j’étais au sommet de la montagne, l’air était rare et frais, je descendis, roulant, trébuchant jusqu'à tomber plus bas. Mais la chance tourna, je découvris une maison ou il n’y avait personne, ou du moins, de sortis, j’entra discrètement et ... J’ai honte, mais je vola des affaires, juste de quoi me changer ! Le strict minimum, un haut et un bas, puis sortis aussitôt sans être vus. Je n’avais rien d’autre sur moi, plus de sac, mais heureusement j’avais encore la bourse d’argent gagné chèrement un peu plus tôt gagné dans la forteresse ensorcelée.

Plus loin il y avait un village, je me détendis pour mieux passer, suite à mon cris qui avait résonner, tout le monde était en effervescence et déjà un groupe armé partait... Cela m’inquiéta fortement, j’avais caché mes vêtements et il ne risquait pas d’être trouvé de si tôt mais... Pourquoi une telle réaction ? Y avait-il des créatures qui tuais les étrangers ? J’en frissonna, peut-être arrivais-je simplement au mauvais moment. Je ne savais rien de l’endroit ou j’étais... Je ne savais pas à ce moment là, par le plus grand des mystères, j’avais changer de continent en... je ne sais pas combien de temps. Je cherchais donc discrètement à en savoir plus sur ce qui ce passait, enfin, ou j’étais, mais ne voulant pas attirer l’attention, je feints d’être occuper ici. J’attendis un moment avant d’entré dans une auberge, le temps que l’agitation retombe et une fois à l’intérieur je demanda un repas chauds, traditionnelle de l’endroit, comme si j’étais connaisseur et me posa, je n’avais pas du tout regarder comment chacun agissait à mon arriver, cela m’inquiétait trop. J’étais assis et attendait lorsqu’un autre inconnu entra, une personne assez grande et impressionnante, à vrai dire chacun se tut à son entré. J’étais moi même intimidé par lui.
Jamais je n’aurais osez lui parler si ce qu’il n’avait pas dit après m’aurait intriguer, ou plutôt intéresser.
L’aubergiste s’intéressa à son cas pour je ne sais quel raison... Moi il ne l’avait pas fait, étais-ce parce que j’étais frêle, petit et fin ? Rien d’imposant comme l’homme ?
« Je suis forgeron dans la région et je viens faire un peu de prospection pour mon commerce. » Expliqua-t-il.
-Un forgeron ?! Mon esprit s’illumina et j’imagina le bruit du fer, de l’enclume, le brasier lorsque résonne le fer percuter après y être chauffer. Cela me fit sourire. Je me retrouva en enfance aidant mon père. A plusieurs reprises je me tourna vers lui, puis enfin je me décida.

Je me leva et je m’approcha timidement.
-Bonjour. Je m’appel Roxas, Roxas Aubeclaire. Je suis désoler d’être indiscret mais... Je peux m’asseoir ? Je vous es entendus parler de forge ?
Mes yeux brillaient d’envie de discuter de ceux que j’aimais tant. Je n’attendis pas sa permission pour m’asseoir en face de lui.
-Mon père est forgeron. J’aurais repris l’affaire, si des raisons particulière m’y avait empêcher. Vous avez un matériau favori ? Vous allez vous lancer dans quoi ? Arme ? Armure ? Magique ? oups excusez moi. Me repris-je et le laissa parler à son tour.

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Dim 11 Oct 2015, 15:53

Après de longues minutes, comme si enfin l'aubergiste s'était décidé et s'était dit qu'il ne pouvait pas se permettre de perdre un client, même un étranger, la commande de Raeden lui fut apportée. Remerciant quand même son hôte d'un signe de tête, le bélua s'attela à son repas sans plus de fioriture. Ce n'était pas le meilleur plat qu'il avait mangé, mais ça passait. Et puis, on ne fait vraiment pas le difficile quand vos papilles viennent depuis peu de reprendre vie et qu'elles vous renvoient plein de signaux que vous ne pensiez plus jamais connaître, à tel point même que vous en aviez oublié leur existance. Tout ceci expliquait pourquoi l'homme prenait tout son temps pour manger son plat et boire sa biere. De toute manière, il avait toute la nuit devant lui. Il pouvait de nouveau dormir à présent, mais comme si son esprit avait du mal à s'y faire, le sommeil ne venait pas tout de suite. Par contre, sentir une bonne fatigue le soir dû à une journée de marche faisait vraiment du bien au moral. Ca confirmait que tout ce qu'il vivait actuellement n'était pas un rêve, mais bien une réalité.

Un jeune homme blond s'approcha de sa table, faisant relever les yeux de Raeden de son plat. Avant même que l'homme-ours ne put l'inviter ou non à s'asseoir, le blondinet avait prit place sur la chaise située de l'autre côté de la table. Il avait apparemment entendu l'Immortel mentionner le fait qu'il était forgeron et il était actuellement donc en train de le bombarder de questions sur son métier, en racontant un peu sa vie par la même occasion. L'Enfant de Phoebe poussa un léger soupire et entreprit de saucer son assiette avec son morceau de pain. Puis, reprenant une gorgée de sa boisson, il daigna enfin regarder de nouveau son interlocuteur impromptu avant de lui répondre.


… Aubeclaire, tu dis ? Il travaille où ton père ?

Après tout, prendre quelques contacts pour se faire un réseau ne pouvait pas être quelque chose de mauvais. Mais bon, si le gamin était en froid avec son père, ce n'était peut être pas la bonne idée que de lui poser des questions sur ce dernier.

J'utilise un peu de tout, comme matériaux … en ce moment, je suis plutôt sur quelques métaux précieux. Avant je faisais plutôt des armes, mais j'essaye de me diversifier. Des armures, des objets courants de tous les jours, magiques ou non … quelques automates aussi.

Dehors, on entendait du remue-ménage qui se faisait, comme si quelque chose avait dérangé la nuit. En fait, c'était une partie de la populace. Un nouveau cadavre avait été découvert et tout le monde était en effervesence pour chasser et mettre la main sur le coupable. Tout cela, le forgeron ne le savait pas, mais ça ne l'empêcha pas pendant quelques secondes de tendre l'oreille aux bruits extérieurs. Puis, jugeant surement que cela ne le concernait pas, il reporta son attention sur Roxas.

Tu as déjà forgé ? Ou tu te contentais d'observer le travail ?

Il était à remarquer que le bélua ne s'était toujours pas présenté. En fait, il se demandait si cela valait vraiment le coup d'être fait. On ne pouvait pas non plus dire que c'était le gars le plus ouvert et jovial que l'on connaisse. Ses émotions étaient plus facilement atteintes par la joie et la bonne humeur maintenant, mais son tempéramment restait dans l'ensemble assez froid et distant avec les gens qu'il ne connaissait pas ou qu'il venait à peine de rencontre. Il fit un geste de la main à l'attention de l'aubergiste pour attirer son attention.

Aubergiste, mettez ça sur ma note et n'oubliez pas ma chambre!

Il avait élevé un peu le ton pour pouvoir se faire entendre à travers le brouhaha de la salle. Tandis qu'il se levait, il entendit le gromellement du tenancier, mais quand il porta son regard sur lui, ce dernier détourna les yeux, faisant mine de nettoyer un verre minutieusement avec son torchon.

Si la forge t'intéresse tant que cela, pourquoi n'essayes-tu pas de te trouver un maître?

Il avait repris la conversation avec Roxas tandis qu'il enfilait son manteau, s'appretant à sortir dehors pour faire quelques pas dans la nuit, commençant déjà à faire quelques pas à travers les tables. Si le gamin était vraiment intéressé par la conversation, il le suivrait surement. Tel était le raisonnement de l'homme-ours.

Et dans quoi d'ailleurs aimerais-tu te spécialiser?

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Dim 11 Oct 2015, 18:26

-Oui, Aubeclair. Sur le continent naturel, loin d’ici. Prêt des frontières d’Avalon, dans un petit village. Mais si un jour vous le croisé, ne lui parler pas de moi. Repris-je gêner.
Je ne m’occupais même pas de ce qui se passait dehors, trop heureux de pouvoir parler de ce que j’aimais.
-J’ai déjà forgé, non je mis connais un peu évidemment. Mais par contre, on est un petit village, donc de petite commande, pas vraiment de matériaux très rares. Ainsi... J’ai forgé quelque arme en fer un peu rare, mais je ne faisais que les finitions sur du métal commun. Et... J’ai entendu parler de pas mal de métaux, ou pierre tout aussi dure, mais jamais vue, j’adorerais pourtant !
Mes yeux pétillaient, Caladbolg grommelait dans mon esprit de m’entendre si enchanté.
-Après je regardais en effet pour les finitions donc... Mais on a jamais mis de pierre magique, une autre personne s’en occuper. On préparer les armes et l’endroit ou incruster et on se déchargeait du reste. C’était dommage mais bon... En tant qu’humain... L’anti-magie pouvait poser quelque problème.
J’eu alors la tête ailleurs, maintenant en vampire, cela ne me posait plus problème, ce qui veut dire que si je travaillais dure je pourrais forger des armes magiques aussi.
-Des armures simples aussi, on était pas vraiment spécialiser dedans. Parlais-je presque pour moi même mais en face de l’homme.
Alors qu’il se prépara à partir et que je n’avais encore rien eu à manger, n’ayant rien payer donc ça allait. Il se leva pour partir et je le suivis sans hésitation ni forcément réfléchir.
Il me demanda alors pourquoi je ne chercherais pas un maître forgeron.
-Moi ? Ce fut un peu comme une révélation, comme si on m’accordait à nouveau le droit de rêver, ce qu’il avait dit n’était pas grand chose mais... Avec ma transformation en vampire et le rejet de ma famille. J’eu l’impression que je n’avais plus le droit de forger à nouveau et le fait que j’en ai le droit, ne m’était pas du tout venu en tête.
-Et bien... Je ne connais personne, mais je pense aussi que c’est encore un peu tôt. Mais vous avez raison, je ne l’oublierai pas et je chercherais sérieusement une fois que je serais prêt à touché à nouveau le marteau et battre le fer. Merci. Lui dis-je en souriant.
Il me parla alors de spécialisation.
-Euh... Je ne sais pas trop. Je suis intéressé par un peu tout mais... Je n’y ai pas forcément pensé. Du moins pas sérieusement... Je ne serais pas franchement répondre. Armes et objet magique peut-être...
Autours de nous, tous le monde se mouvait, j’eu alors une raison de m’inquiéter, ils étaient sérieux et inquiet, armé de tout et n’importe quoi. Je n’étais pas vraiment à l’aise avec cela. Je n’avais aucune idée de si il allait retrouver des traces et surtout... De comment m’en sortir, me fallait-il fuir aussitôt ou non ? Rien ne disait directement que c’était moi. Des empreintes certes mais la neige les effaces, peut-être mon odeur... Encore faut-il être un chien ou un truc du genre. Je ne savais pas si il existait une magie pour retrouver les coupables ou y aidant. Mais... je ne ferais rien de stupide avant d’avoir vraiment à m’en inquiéter. Je respira l’air frais en cherchant la suite si j’avais des soucis, je n’avais aucune idée de comment attraper le vrai tueur, c’était assurément un... Une personne capable de magie, mais pour autant je n’avais aucune idée de sa race, sexe, âge etc...
Je chercha un moyen... Bon en revanche, si moi même ne savais pas, le commun des mortels ne le saurais pas non plus.
Enfin...Ce que j’oubliais, c’est que le commun des mortels, dans ce cas, choisissait un étranger ou quelqu’un comme bouc émissaire pour se croire en sureté. Je me réjouissais donc pour rien ou plutôt je m’avançais sur la suite des évènements.

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Dim 11 Oct 2015, 20:14

Les explications de Roxas quand à où se situer le lieu de travail de son père ne renseignèrent pas plus Raeden que cela, en fait. Peut être qu'un jour, il essayerait de retrouver ce petit village, prêt d'Avalon. La seule chose que cela lui avait appris, c'était que le blondinet et son paternel étaient apparemment vraiment en froid, pour que le jeune homme lui demande de ne pas parler de lui à son géniteur s'ils venaient un jour à se rencontrer. Le bélua regarda un instant son interlocuteur, en fronçant légèrement les sourcils en entendant ça. Comment pouvait-on en venir à ce point envers un membre de sa famille et envers sa progéniture ? L'homme-ours était père, il savait de quoi il parlait. Il avait déjà été plus d'une fois en colère contre ses enfants et avait même dû les punir à certains moments mais, ô grand jamais, il n'avait été jusqu'à ne plus vouloir en entendre parler, jusqu'à pour ainsi dire, comme les rayer de sa vie. Et il ne voyait pas non plus pourquoi sa fille en viendrait à ne plus rien apprendre de lui. Les derniers évènements lui avait bien montrer le contraire, d'ailleurs.

L'Enfant de Phoebe écouta Roxas lui répondre aux questions qu'il avait posé un peu plus tôt, enregistrant les informations qu'il lui donnait. Ainsi, il avait des bases, des connaissances simples du travail et du maniement des outils nécessaires. Même si, comme il le disait, ce qu'il avait fait n'était que des petits commandes, c'était déjà pas mal et un bon début, selon l'avis du forgeron.


C'était donc toujours des lames simples, dont on rajoutait de la magie, par le biais d'une pierre, si je comprends bien …

Après, en effet, s'il était humain, cela était plus compliqué d'utiliser l'art et les techniques de ForgeMage. Il était vrai que de notoriété public, c'était le fort des vampires, qui occupaient une bonne place du marché et surtout, qui produisaient des éléments de qualité. Tandis qu'il pensait à cela, quelque chose fit tilte dans la tête de l'Immortel … Roxas semblait parler comme si son état d'humain était du passé. Si c'était vrai, qu'était-il donc à présent ? Puis, haussant les épaules pour lui même, il balaya la question de son esprit. Après tout, cela n'avait pas d'importance en soit. Du moment que le jeune homme ne lui préparait pas un mauvais coup et ne s'en prenait pas à lui, il n'y avait pas besoin d'en savoir plus sur lui.

Dehors, il faisait frais, comme toujours dans les montagnes de l'Edelweiss enneigée, une fois la nuit tombée, mais le ciel et les étoiles étaient dégagées. Dehors, la foule était compacte, et ce n'était pas pour le plaisir de lever les yeux sur les astres qu'elle était là. La tension était palpable dans l'air et pouvait s'observer aux traits tirés des visages, à l'armement sommaires mais présent dans les mains que chaque personne, aux coups d'oeil furtifs et à pleins d'autres petits détails. Raeden s'avança vers un groupe de personne.


Bonsoir … que se passe-t-il?

Comme lors de son entrée dans l'auberge, les gens à qui il venait d'adresser la parole se turent et le fixèrent avec des yeux inquisiteurs.

Qui êtes vous?!

L'homme ours tiqua sur le ton presque hargneux avec lequel on s'était adressé à lui.

Un voyageur qui propose son aide, tout simplement.

Un voyageur hein ? Qui sort à la nuit tombée? Que faites vous là?

Les autres groupes alentours avaient fait silence à leur tour et s'étaient rapprochés. Le bélua jeta un coup d'oeil à Roxas en haussant un sourcil interrogatif à son attention, avant de reporter le regard sur les villageois.

Je m'appelle Raeden Liddell. Je suis un habitant de ces montagnes, tout comme vous ! Il semblait me souvenir que l'hospitalité des montagnards étaient légendaires. Vous n'en faites vraiment pas honneur!

L'Immortel sentait monter en lui la moutarde d'une colère et d'une indignation toute naturelle.

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Lun 12 Oct 2015, 13:01

Je frisonna en allant dehors, l’homme dont je ne connaissais toujours pas le nom se dirigea vers le groupe pour leur parler. J’étais quelque peu embêter, en vue de la réaction de ceux-ci, les choses risquaient de mal tourné, j’avais envi de prendre mes jambes à mon coup et de fuir aussitôt. Mais... Je ne me sentais pas près de laisser ce forgeron pour qui je pourrais peut-être plus tard un apprenti si je me montrais bien. Décidemment ce n’était pas la joie, le village était en proie à la peur et chacun était au aguet, jurant que les uns ou les autres étaient le tueur, du moins, jusqu'à ce que nous nous présentions. Bien que je resta dans son dos, j’étais crisper et m’inquiétais de mon sors si jamais on découvrais d’ou je venais. L’air étais trop froid pour que je sue d’anxiété. J’eu à nouveau un frisson en sentant un regard plus... dangereux, voir meurtrier, cependant je n’en trouvas pas là source.
C’est alors que vint une question à mon propos.
-Je ne t’ai jamais vue ici. Qui-es-tu ? Me demanda un villageois, il me dévisageait et j’étais de plus en plus mal à l’aise.
-je suis un étranger aussi, je ne fais que traverser la montagne.
-Sans équipement ? Me répondit-il. Je ne savais quoi lui répondre, il enchaîna. Et tu sais, le plus étrange... C’est que ces vêtements me dissent quelque chose...
« Mince, j’ai complètement oublié que chacun se connaissant ils pouvaient aussi se reconnaître entre eux. »
Soudain je fus le centre de l’attention.
-Et c’est à dire que la personne que nous avons retrouver était le propriétaire des mêmes vêtements... Expliqua-t-il en m’encerclant.
J’étais devenus livide... encore plus pâle qu’un simple vampire.
« j’ai creuser ma tombe en cherchant de quoi me changer et ne pas mourir de froid. Cela lui appartenait donc ?! »
la peur me fit claquer des dents, il me fallait répondre et vite...
-je... Je ne le savais pas. Je suis désolé, j’ai voler ces vêtements car les miens étaient déchirer. Je suis tombé et je ne pouvais plus continuer ainsi.
-C’est proche du lieu... dit-il en s’approchant, j’avais reculer et je n’étais maintenant plus derrière le forgeron, je ne voulais pas lui apporter plus de soucis. Je décida alors d’en dire un peu plus.
-C’est... Moi qui ai crié, j’ai justement trébuché sur le cadavre, je vous jure que je ne savais pas qui il était, ni que je lui ai fait quelque chose. Je ne savais pas que c’étai à lui.
-Et alors tu as fuis lâchement sans prévenir qui que ce soit ?! S’emporta l’homme qui voulait manifestement m’embrocher à l’aide d’une étrange lance.
-Mais... En tombant sur lui je ... j’étais tacher de son sang. J’ai eu peur...
C’était le cas même si comment sa c’était passé m’échappait encore. Je n’avais plus vraiment le choix, je devais m’enfuir si je voulais rester en vie.
-Ce n’est pas moi.
Je fis volte face et courut, bousculant ceux qui me gênaient, j’étais un peu rapide malgré le fait que je ne connaissais pas les lieux.
-Attrapez le !
-Au meurtrier !
S’exclamaient-ils en me pourchassant.
Soit j’arrivais à fuir, soit je trouvais qui étais le meurtrier et démontrait que ce n’était pas moi. Mais l’heure n’étais plus à la rigolade, mais plutôt à un jeu de cache-cache dont mon objectif était de survivre, tandis que le leur était de me prendre mort ou vif. Je n’avais aucun allié et n’avais pas la force d’invoquer Caladbolg pour m’aidé, mes forces étant trop faible, j’aurais pue descendre de la montagne mais... pour aller ou ? Je courais dans tous les sens pour trouver un endroit ou me cacher et finalement je trouva une cachette, un tonneau, petit et fin j’entra facilement dedans et disparu à la vue et au nez de tous. Maintenant, il me fallait réfléchir à comment agir et m’échapper de ce lieu qui serait ma tombe si je ne m’échappais pas. J’étais ennuier pour le forgeron, je l’avais laisser en plan et... Je m’inquiétais aussi un peu pour lui, vus la tournure des évènements, il n’était pas à exclure le fait qu’il puisse aussi être pris pour cible. Bon... il était grand et il avait l’air fort, mais cela le menait en difficulté pour son projet.
« peut-être... Que je pourrais lui demander de l’aide, si il trouve le meurtrier cela le ferait bien voir... A moins qu’il choisisse de me livrer. Cependant... Si le meurtrier repasse à l’action, il sera à nouveau soupçonner... » J’attendis patiemment que le temps passe et que je puisse sortir pour chercher cet homme ou l’assassin et ce, au plus vite.
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Lun 12 Oct 2015, 14:44

L'attitude des gens semblait se faire de plus en plus vindicative vis-à-vis des deux étrangers qui se trouvaient parmi eux. Pourtant, l'homme ours et le vampire n'avaient rien fait de mal. Ils s'étaient juste contentés de prendre un repas dans l'auberge et de sortir faire quelques pas à la nuit tombée, pour la digestion. Bon, d'accord, il n'y avait que Raeden qui avait mangé, mais la situation revenait au même. Alors pourquoi tant de méfiance et même de hargne à leur égard ?! Après les questions sur l'Immortel, voilà que maintenant, elles s'adressaient à Roxas. Une inquisition en bonne et due forme. On se serait cru à un procès, où les deux étrangers seraient les accusés. Sauf qu'ici, ils ne pouvaient même pas se défendre, ou plutôt, que l'on se contremoquait de tous ce qu'ils pourraient dire pour prouver leur innoncence. La peur et la rage des gens occultaient leur bon sens et venaient de leur trouver des bouc émissaires attitrés, sans avoir à chercher plus loin.

La situation dérailla encore plus en à peine quelques secondes. Apparemment, le jeune homme blond avait des choses à cacher. En tout cas, pour une raison ou pour une autre, il s'était mélé à toute cette histoire, peut être malgré lui. D'après ce que comprenait le bélua, Roxas portait des vêtements qui appartenait à l'homme mort qu'ils avaient retrouvé. Après ça, les propos du jeune Aubeclair devenait un peu incohérent, probablement dû au fait qu'il claquait des dents et qu'on lisait la panique qui montait en lui. Et avant que l'Enfant de Phoebe ne puisse dire quoique ce soit, le procès de la Goule était déjà fait et le verdic venait de tomber : Coupable ! Meurtrier ! Le jeune homme, destabilisé et sous l'emprise de la peur, prit ses jambes à son cou. Cela pouvait se comprendre quand on se retrouvait face à foule déchainée, qui ne rêvait que d'une chose : vous mettre au pilori!


OLA ! DU CALME!!

La voix de Raeden tonitrua et se répercuta entre les murs de pierre des maisons et les hauts sommets de la Montagne. Les villageois qui ne s'étaient pas lancés à la poursuite du fuyard reportèrent leur attention sur l'homme-ours.

Vous ! Vous lui parliez y'a deux minutes ! Vous étiez avec lui ! Vous êtes sortis ensemble de l'auberge ! Vous êtes son complice! C'est  sur!

Et disant cela, ils commençaient à l'encercler comme pour lui bloquer toute issue, toute échappatoir possible. Cela aurait pu marcher, sauf que ces braves gens n'avaient pas pris le temps de prendre en compte deux considérations importantes : Raeden avait quand même une forme et une masse musculaire assez importante, et surtout, qu'il était un tout jeune bélua. Evidemment, ce deuxième élément, les gens ne pouvaient pas le savoir. Et quand on était jeune bélua, la moindre émotion un peu forte déclenchait automatique la transformation en animal. Or, on pouvait dire ici que les émotions étaient beaucoup plus qu'au dessus de la normale ! On ne pouvait pas rester impassible et calme quand on vous accusez à tort et qu'on venait même jusqu'à vous menacer.

Ce qui devait arriver arriva donc. Son la pression, le corps de l'Immortel laissa soudain la place à celui d'un énorme ours blanc. Un grognement impressionnant retentit, tandis qu'il se mit à foncer dans le tas, semant la débandade parmi les riverains. Il savait qu'il ne devait mordre personne, sous peine de transformer le pauvre hère atteint en un monstre difforme. Mais rien ne l'empêchait de semer la peur et la fuite parmi ses attaquants ! Il ne voulait pas les tuer, mais il n'avait non plus aucunement l'intention de ses laisser tranquillement embrocher par eux ! Ainsi, dès qu'il vit une trouée se formait, il s'élança à grandes enjambées dans la rue, avec la ferme intention de quitter au plus vite ce village. Il n'avait pas payer l'aubergiste, et ce n'était même pas la peine de le lui demander à cet instant là. Ca leur apprendrait à tous à accuser ainsi un voyageur sans preuve!
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Mar 13 Oct 2015, 22:49

Alors que je venais de me cacher j’entendis une voix résonner, c’était celle de l’homme, j’en fut impressionné.
Peut après j’entendis un grognement d’ours en ces lieux.
-Que ce qui se passe ?
J’entendis d’autres cris mais d’agitation de la part de la population.
Je ne compris pas pour autant ce qui se passait.
-Rattraper le ! Ne lui laissez pas la chance de fuir !
-Mince... Grommelais-je. Ils ont aussi du le prendre en chasse. Pardonnez moi. Fis-je ennuyer de mon côté.

J’attendis la tombé de la nuit pour pouvoir enfin bouger, je les entendais encore patrouiller, mais sous le couvert de mon pouvoir des ombres je serais plus efficace, d’autant que j’étais fatiguer et malgré le fait que j’étais en mauvais position dans le tonneau, j’avais pue dormir. D’ailleurs j’y pensais, il avait eu peu de luminosité pour que je sois si frais. Sinon j’aurais... Je ne sais pas, que ce qui se passe si un vampire nouveau-né comme moi est au soleil ? Je n’avais pas envie de le savoir, ni de le tester. Mais les nuages avaient bien couvert la journée et maintenant la nuit étant tombé, je n’avais plus à craindre pour moi, du moins... pas la colère du ciel. Plutôt celle des habitants qui ne voulaient pas croire en ma... Bonne foi. Bien qu’ils n’avaient aucune raison de me croire, ils n’avaient pas non plus de preuve de ma culpabilité... Et pourtant... Si il venait à savoir que j’étais un vampire, la blessure au cou m’inculperai aussitôt. Il me fallait fuir d’ici au plus vite. Jetant un coup d’œil dehors, je pue enfin m’étirer. Les villageois de dehors avaient des torches, ce qui m’aidait d’autant plus à les voir venir, avec leur pas sur la neige, je pouvais me glisser dans les ombres et passer incognito. Je me glissai dans les recoins, montait au dessus de petite palissade et sautait en silence. Certes, je prie surement trois fois plus de temps que si j’avais courut, mais ainsi, personne ne s’eu que j’étais encore là.

Lentement mais surement, j’arriva à la limite du village. Mais là, je fus plus ennuyer. Des gardes s’en occupaient et je ne tenais pas franchement à les tuer. Ceux-ci était d’ailleurs très nerveux, je compris que c’était pour l’ours polaire mais... D’ou provenait-il ?
Bref, pour le moment je devais attirer leur attention pour les passez.
L’idée la plus simple aurait été de les assommer, mais ils étaient trop loin pour que je puisse le faire avant d’être vue. Ce qui étais problématique car ils pourraient demander de l’aide avant que je les atteignes. Donc, soit ils s’approchaient, soient je devais les faires aller ailleurs, le temps de passer. Sa n’allait pas être simple et je n’étais pas assez fort pour passer au dessus de la muraille du village ériger en bois pointus au bout.
Soudain on cria de l’autre côté d’ouvrir la porte, un groupe revenait bredouille de leur chasse à... l’ours ? ou a l’homme ?
La porte fut ouverte mais cela me rajouta un groupe sur les bras et juste à l’entrée, je resta coller au toit ou j’étais et observa.
Malheureusement pour moi, je n’avais pas une bonne oreille et n’entendis que des bribes de conversassions.
« Ce forgeron ... bélua ... Tuez... Chasse vaine... un ours à s’en douter. ... Recommencerons demain. ... »
Je ne comprenais rien à la situation. Le tueur était un bélua ? Un ours ? Le forgeron avait été tué ? C’était un bélua ? Un ours ?
La seul chose sûr que j’avais maintenant, c’est que la porte de sortie était prôche et que demain il repartiront à ma poursuite.

J’étais patient et le sang de vampire qui coulait en moi me garda éveiller, j’attendis que l’un des deux hommes commencent à décliner en sommeil et prenne un peu de repos sans que son camarade ne s’en aperçoive. A ce moment là j’eu un doux sourire victorieux et tel un félin agile je descendis de mon perchoir en silence et glissant dans les ombres arriva vers le seul réveiller, il soupira en voyant son ami somnoler et n’eu pas le temps de lui parler que je plaqua une main sur sa bouche et lui frappa sévèrement les côtes, il expira de l’air sous la douleur et bientôt tomba inconscient. J’entrouvris la porte et me glissa de l’autre côté puis la referma comme si je n’étais pas passer. Enfin je pue goûter à la liberté, je courus alors dans la forêt à la recherche d’un endroit discret et à l’abri du froid.
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Mer 14 Oct 2015, 15:49

Ca n'allait vraiment pas être possible si à chaque fois qu'il ressentait une émotion forte, il se retrouvait couvert de poils et à pousser des grognements de plantigrade. Bon là, en fait, dans cette situation actuelle, on pouvait dire que cela l'aidait plutôt pas mal. Cela lui avait permis de semer la panique parmi les rangs ennemis et de gagner ainsi de précieuses secondes pour filer. Il n'aurait jamais cru que les évènements auraient pu dégènérer à ce point là. Tout ça parce que quoi ? Parce que les gens l'avaient oublié, qu'il était devenu un étranger et qu'il s'était trouvé au mauvais endroit au mauvais moment, tout comme ce jeune homme, ce Roxas, apparemment, même si les choses n'étaient pas encore très claires là dessus. Quoiqu'il en soit le mal était fait à présent, et le temps de la discussion était passée, s'il n'avait même jamais existé. La seule directive à cet instant, c'était de quitter les lieux le plus rapidement possible tout, d'arriver à semer cette bande d'excitée qui lui collait au train. L'effet de groupe les avaient tous échauffés et c'était seulement ainsi qu'ils avaient trouvé le courage les uns les autres de partir en pleine nature à la poursuite d'un bélua furieur. L'une des qualités que l'on associait aux montagnards, c'était la persévérance.

Et là, elle se retournait contre l'Immortel car pendant toute la journée, ils suivirent ses traces, le talonnant. L'homme-ours devait éviter les pièges et les ravins, mais il ne connaissait pas bien cette régions là : les Montagnes de l'Edelweiss enneigée étaient vastes et il y avait tant de cols et de creux de vallées qu'il y avait certainement encore des secrets qui se cachaient au fin fond de ses sommets. L'Enfant de Phoebe devait faire preuve de ruses, de discernement et d'intelligence pour ne pas se retrouver coincé dans un cul de sac, ne pas se faire encercler par les villageois hargneux ou même ne pas se casser une patte en dévalant à toute vitesse les pistes tracées par les animaux. Ces gens là étaient des ruraux, et même bien plus. Ils étaient des chasseurs et des êtres proches de la nature. Ils savaient repérer le passage d'une bête, monter des pièges à son égars et la traquer. Ils étaint en ce moment même en train de mettre en pratique tout ce savoir ancestral qui coulait dans leurs veines et qu'ils se transmettaient de père en fils depuis des générations. Mais ce qui sauva Raeden s'était que lui aussi connaissaient toutes ses techniques. Après tout, il était un enfant des Montagnes. Il avait grandi et vécu toute sa vie parmi ce peuple, parmi ses gens, même si sa maison avait été un peu à l'écart.

La persévérance, la patience, le courage et obstination étaient tout aussi familier au bélua que l'envie de vivre qui battait nouvellement et plus fortement que jamais en lui. Il mit leurs nerfs et leur entêtement tellement à bout qu'ils finirent par abandonner à la nuit tomber. De toute façon, ils n'avaient pas avec eux le matériel néccessaire pour continuer la poursuite dans l'obscurité. Ce qui fut une aubaine pour le bélua, qui les observa faire demi-tour, dissimulé parfaitement dans la neige par son pelage immaculé. Il pouvait enfin reprendre son souffle, calmer les battements de son cœur et retrouver assez de stabilité émotionnelle pour pouvoir reprendre forme humaine. Quelque chose disait à l'homme-animal que les villageois n'avaient pas abandonné si facilement la partie. Ils se contentaient juste de prendre un peu de repos pour mieux se lancer de nouveau à sa poursuite. Il ne pouvait donc pas perdre lui même trop de temps, il fallait qu'il se remette en route. Le seul problème, c'était que s'il revenait sous forme humaine, il se retrouverait complétement nu. Toutes ses affaires étaient restées à l'auberge et certainement qu'à l'instant même, elles étaient fouillées et distribuées entre chacun. Il y avait peu de risque à ce que les habitants les détruisent, chaque équipements, vêtements et autres étant trop vitals en ces lieux pour se permettre de faire du gâchis.


Il était donc préférable, finalement, qu'il reste un ours pour le moment. Sa forme actuelle était tout à fait adaptée au terrain dans lequel il se trouvait. Raeden ne comprenait toujours pas où le génie qui l'avait rendu ainsi était allé chercher que la vrai nature de l'homme était celle d'un ours polaire, mais en cet instant, il ne pouvait que l'en remercier. Se redressant, il s'ébroua pour chasser les agglomérats de neige qui s'étaient accumulés sur son pelage avant de tourner le dos au village et de reprendre la route. Et c'est à cet instant qu'il tomba sur Roxas. Ce dernier semblait avoir attendu lui aussi un répit avant de se remettre en mouvement. Couchant un instant les oreilles en arrière, l'ours montra brièvement les crocs avant de secouer la tête, poussant un grognement. Mais bien sur, le jeune homme ne pouvait nullement comprendre ce que l'animal essayait de lui dire.


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Mer 14 Oct 2015, 17:01

Je marchais depuis peu quand soudain je tomba nez à nez avec un ours.
J’étais un gros trouillard, probablement parce que je n’avais jamais affronté quelque chose de plus gros qu’un loup de taille normal et de loin avec un arc alors un ours polaire. Je bondissa aussitôt et prit de la hauteur sur le premier arbre venu avant de penser qu’il ne me voulait pas du mal. Mon cœur battait à tout rompre, je l’observas mieux. Bien que pour le coup... Un ours est un ours et je ne mis connais pas du tout, je ne vois pas ce que sa m’aurait apporté.
Malheureusement pour lui je ne savais rien sur sa transformation. A dire vrai... Je ne savais même pas ce qu’étais un bélua. Cela pouvait sembler étrange, mais les humains reste en dehors des autres races à cause de leur anti-magie et moi dans mon ancien village paumé à forgé, j’étais un peu enfermer et couper du reste du monde et de la lecture, culture.
-Euh... Salut. Je m’appel Lam. Et toi ? ...
« Tu parles à qui ? » Se moqua mentalement mon camarade tamashi qui ne sentais que mon appréhension.
-Silence. Lui murmurais-je avant de reprendre avec l’ours. Enfin... bon c’est vrai que tu ne dois pas me comprendre. Toi... Pas manger moi. Moi gentil, pas vouloir de mal à toi. Tentais-je de m’expliquer en faisant de grand geste abracadabrant.
-C’est toi qui t’appel Belua ? Où c’est le nom du forgeron... Tu es son compagnon ? Où il s’agit d’un autre... Du tueur peut-être...
J’étais complètement perdu. Je ne savais pas quoi penser de celui-ci, même si il ne me semblait pas dangereux, il était aussi un peu plus calme et me suivait du regard. J’étais vraiment mal. Je n’avais pas de nourriture à lui lancer pour le faire partir et il semblait s’impatienter de me voir descendre.
-Pas le choix. Caladbolg, apparaît !
Aussitôt mes mots proférer le tamashi apparut à mes côtés, toujours aussi élégant malgré son côté lui aussi animal. Portant un veston noir et un pantalon noir avec son chapeau et sa canne en argent d’ou étais caché une lame.
-Enfin tu te décides à me faire intervenir. S’exclama-t-il bien heureux, il jeta un coup d’œil à l’ours et eu un sourire sadique de prédateur qui me fit frémir.
-Le tue pas ! Je veux seulement que tu l’occupes le temps de fuir, de toute manière je peux pas te garder longtemps.
Caladbolg me jeta un regard noir et soupira.
-Bien... « Maître ». Se moqua-t-il, car pour lui je n’étais pas vraiment quelqu’un d’important ni même de puissant.  Il sauta au même moment que moi pour descendre, je partis de mon côté et lui fonça sur l’ours en dégainant sa lame caché.

De plus, Caladbolg en savais plus sur le statut de l’ours qu’il ne voulut en parler à son maître, cela il ne le concéda moqueusement plus tard. Alors qu’il aurait pue éviter ma fuite et ce combat inutile. Mais Caladbolg voulait à tout prix se battre et se confronter au bélua, au départ il pensait gagner car l’animal avait du mal à se mouvoir et à attaquer, mais il fini par prendre le rythme et là, le tamashi dégusta, car le bélua voyait bien que Caladbolg ne voulait pas écouter son maître et tentait plutôt de le tué par défi, après tout, son instinct était aussi celui d’un animal et là, pour lui, c’était l’ours qui était sur son territoire, même si c’était loin d’être le cas. Cependant le belua avait une force bien supérieure à Caladbolg et une résistance tout aussi impressionnante. Le seul avantage du tamashi, fut qu’il était plus rapide à esquiver les coups qui l’aurait vite mis k.o si ce n’était plus. Bientôt un coup de patte le désarma et juste à temps l’invocation termina et il disparut dans un nuage de poussière noir métalliser lorsque la patte de son adversaire du l’écraser.

Je n’avais pas beaucoup courut que déjà je sentais mes efforts magiques pour soutenir Caladbolg disparaître en à peine cinq minutes.
-Rah cet im*** à encore foncé tête baisser.
Mais cela m’inquiétait encore plus car cela dévoilait la puissance de mon adversaire. Je ne devais pas me retrouver en face de cet ours ou sinon j’aurais été très mal. Je choisissa d’escalader un peu de la montagne pour prendre de la hauteur et peut-être perdre l’ours si celui-ci n’avait pas abandonner. En tout cas, Caladbolg était furieux et refusait de me répondre.
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Mer 14 Oct 2015, 19:19

Les choses n'étaient déjà pas très aisées actuellement, et ce n'était que le début de la chute vers pire. D'accord, Raeden était un ours polaire et que faire une telle rencontre en pleine montagne, sans possibilité de replis vers le village le plus proche, ça avait de quoi foutre les pétoches. C'est pour cela que le bélua n'en voulut pas au vampire de s'être perché dans un arbre. C'était un bon reflex qu'il avait eu là, il fallait le reconnaître. Par contre, ça devint quand même un peu ridicule quand il se présenta à l'animal et qu'il se mit à lui parler. Comme si, si ça avait été un vrai ours, qu'il aurait comprit ce que le bond lui disait et qu'il lui aurait répondu ! Mais bon, peut être que la poussée d'adrénaline avait fait griller un ou deux neurones sur son passage. Et en plus, il tenait des propos incohérents. Oh, il utilisait pourtant des mots courants, dans la langue courante, mais leur formulation, leur assemblage dans la phrase donnait … bah donnait rien justement. C'était tellement du n'importe quoi pour l'homme-ours, en fait, qu'il s'en gratta même la tête, comme si cette action pouvait faire qu'il comprenne soudain ce qui était dit. Il poussa mêe un grognement dépité, assis sur son arrière train. Et l'autre là haut, qui restait toujours perché dans son arbre.

Les choses commencèrent à se corser à partir de l'instant où un nouveau personnage fit son apparition à côté de Roxas. Il était sorti de nul part. Un instant, le vide et la seconde d'après, tranquillement installé sur la branche. Raeden n'aimait réellement pas le sourire que le nouveau venu lui lança. Ses oreilles se couchèrent en arrière et un grondement bas se fit entendre. L'Enfant de Phoebe avait bien raison de se méfier de lui, car à peine était-i au sol qu'il se lança sur l'animal, une lame à la main, avec l'intention clair de l'attaquer et surtout de le tuer, alors que le vampire venait de dire à peine quelques secondes plutôt, qu'il voulait juste une diversion et non la mort. Le lieu n'était pas réellement propice pour un combat, tout du moins pas selon le point de vue du bélua. Trop d'arbres resserrés, pas assez d'espaces, des racines qui sortaient du sol un peu partout. Et puis, c'était aussi la première fois que l'Immortel avait à se battre sous sa forme d'ours. Il avait encore un peu de mal à se mouvoir entièrement avec, aussi librement que si c'était le sien. Lors des premières attaques du tamashi, l'animal se contenta donc d'éviter les assauts du mieux possible, même si la moutarde lui montait de plus en plus au nez. Et dire qu'il avait réussi à retrouver assez de stabilité émotionnelle pour reprendre forme humaine. Là, c'était foutu ! Après quelques passes, la tension dans le corps de l'ursidé dû au fait qu'il ne contrôlait pas totalement ses mouvements se détendit et les choses devinrent beaucoup plus simples pour lui. A présent c'était à lui de rire et de jouer avec son adversaire !

Cependant, l'envoyé de Roxas était plus rapide à se mouvoir. Mais pas assez face à la puissance et à la masse de l'animal, qui malgré son poids, savait très bien répartir la charge et l'utiliser à son avantage. Les coups de pattes pleuvaient et l'un d'eux fit mouche, éjectant l'arme du tamashi. Le second coup allait frappait lorsqu'une gerbe de poussières noires remplaça le corps de l'adversaire. Raeden se laissa retomber sur ses quatre pattes et grogna. Le voilà revenu au point de départ. Il fallait qu'il retrouve le blondinet. Il n'y avait que lui, actuellement, par la force des choses, qui pouvait l'aider. Utilisant donc son flair, il se lança à la poursuite du fuyard. Il devait lui mettre la main dessus avant que celui-ci ne se réfugie dans un village ou ne fasse une autre bétise. Il était plus facile pour l'animal de se déplacer dans la neige que pour l'être humain. C'est donc ainsi que le vampire fut rapidement rattrapé par le forgeron animal. Celui-ci lui sauta sur le dos pour le plaquer au sol. Une fois cela fait, il le fit se retourner sur le dos d'un mouvement de patte et lui grogna au visage, mais on lisant bien dans son regard qu'il ne s'agissait pas seulement d'un animal mais bien d'un homme.


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Mer 14 Oct 2015, 23:26

A peine étais-je en train de monter la pente que je fus pousser au sol, plaquer et je crus que c’était la fin.
-Non je suis trop jeune pour mourir ! M’écriais-je pitoyablement.
Cependant l’ours me retourna intelligemment et me grognant dessus il me cherchais du regard, au début, effrayer je l’évitais. Mais à force de patience, une minute plus tard je me forças à comprendre ce qu’il voulait. Je plongea mon regard dans le sien, au début je ne vis rien, puis un petit quelque chose, une sorte de lueur d’intelligence. Je cherchas plus amplement dans son regard mais... ce n’est pas pour autant que je compris qui il était, ni ce qu’il voulait. Alors je lui parla à nouveau.
-Es-que ... Tu es humain ?
Je ne sais pas si l’ours voulus me sourire mais il me montra les crocs, j’en frissonna puis il hocha la tête.
-Donc tu me comprends ?
Il hocha à nouveau la tête.
-D’accord, tu veux bien te retirer de moi ?
Il jeta la tête de gauche à droite et grogna, je pris cela pour un non.
-Je te promets que je ne compte pas m’enfuir si c’est ce que tu pense.
Il sembla alors hésiter et me regarda d’un œil soupçonneux, mauvais, enfin... Je sais pas trop, je sentis une idée derrière mais je me doutais de rien.
-C’est juste qu’ainsi, j’ai un peu de mal à respirer. Lui expliquais-je finalement.
Après quelque seconde il se bougea juste de quoi me permettre de respirer mieux.
-Alors c’est vrai... Tu me comprends. Un ours doué d’une intelligence humaine. J’étais bluffer, je le gardais en vue et j’essayais de comprendre ce qui se passait. Incroyable... un homme qui se transforme en bête...
Pour moi il s’agissait d’un être unique et singulier.
-Tu... Serais le forgeron ? Et tu te nomme bélua.
L’ours me regarda d’un air... d’ours. Je compris qu’il pensait quelque chose mais, je n’avais aucune idée de quoi et ces grognements n’était pas pour m’aider, sa me faisait plutôt grincer des dents et m’inquiéter.
Il tenta tant bien que mal de me parler, mais c’était peine perdu.

Après un temps l’ours que je nommais Belua me relâcha.
-Bon... Je crois qu’on devrait mieux chercher un lieu ou s’abriter de la morsure du froid, ou un endroit ou se cacher. Je doute que tu sois aussi imperméable à la fatigue qu’au froid.
A partir de ce moment là, je m’occupa un peu plus de moi, marchand dans la neige qui me montait au dessus des chevilles, je pédalais pour avancer, allant à un rythme moyen, mes vêtements tremper commençait à geler. Heureusement que ma peau était naturellement froide sinon j’aurais attraper la crève bien vite dans cet endroit.

Au loin j’entendis des cris, cependant ce n’était pas d’horreur mais plutôt indignation, inquiétude.
Je pue même entendre un léger. « Ils sont revenus, retrouvez les ! ils sont là ! »
Je compris que je venais de mettre là pagaille en ces lieux, en effet, en retrouvant les deux gardes réduit au silence, il avait du croire que j’étais revenu, moi, le soi disant meurtrier pour me venger, c’était parfait, ainsi, il serait à cran et ne dormirai pas, ce qui retarderai leur prochaine expédition en dehors du village. J’étais fière de moi et souria.

La suite fut un peu vague, j’imagine que je devais être un peu fiévreux car je ne me rappela pas trop si j’avais suivis l’ours ou si c’était pas pur hasard que j’avais trouver une grotte dans une faille juste assez grande pour y... Tomber plus qu’y descendre tranquillement, mais on pouvait remonter en grimpant... Avec des mains... pas vraiment des pattes. Bon il y avait bien des tunnels, la grotte semblait profonde, donc nous trouverions surement une autre sortie, mais à ce moment là. J’étais mal et fatiguer, ma tête lourde et tournais. C’est limite si en me baissant je n’eu pas l’impression que je tombais en faite en avant.
-Je... me pose là Belua. Peu pas aller plus loin, je t’aiderai plus tard. Repos. Par la plus grande des magies, je fis un feu, mais quelque chose me dérangeait malgré tout. Je ne savais pas d’ou venait le silex, les plantes sécher et les pierres en cercles pour faire le feu. Je n’étais pas à même de réfléchir, mais si l’endroit était désert à ce moment là, ce dont je n’étais pas sûr, les lieux n’étaient pas inhabité. Ce fut ma dernière pensée avant de sombrer.
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Jeu 15 Oct 2015, 17:15

Ce gamin était une plaie vivante, c'était pas possible autrement ! Ou alors, un ignorant fini ! Peu a peu, cependant, le blond sembla retrouver assez de maîtrise de lui même pour réfléchir posément, ou en tout cas, poser des questions pertinentes qui ne demandaient pas de longues réponses, juste un oui ou un non. Bon, quand on était un animal, il n'était pas forcément facile de dire ses deux mots là, mais un mouvement pouvait très bien les remplacer. Bien évidemment, l'ours aurait tout simplement put hocher la tête de haut en bas pour acquiècer et de droite à gauche pour montrer la négation, mais actuellement, il n'était pas trop dans l'état d'esprit de faire les choses simplements et posément. Mais en même temps, s'il voulait que Roxas arrête de paniquer, il fallait qu'il fasse un effort. Tout commençait à très bien se déroulait, quand le vampire fit une remarque … Où est ce qu'il était qu'il était allé pêcher que Raeden s'appellait Bélua ? Pourtant, dans la rue, face aux villageois, avant que tout ne dégénère, il s'était présenté ! Le jeune homme n'aurait-il pas écouté à ce moment là ? Et puis surtout, n'avait-il jamais entendu parlé des Béluas, de ces hommes et femmes qui communiaient avec un animal et avaient la capacité de se transformer en celui-ci quand ils le souhaitaient ? Il fallait croire que non. L'Enfant de Phoebe comprenait très bien que l'on ne pouvait pas être érudit et savoir tout sur tout, mais il pensait que c'était quand même le strict minimum d'enseigner à ses enfants les principales races qui peuplaient le monde.

Quand le vampire lui s'il pouvait le libérer, le bélua devint soupçonneux. A tous les coups, si l'animal bougeait, le gamin allait encore lui envoyer son adversaire au chapeau et fuir pendant ce temps là et tout serait de nouveau à recommencer. Le blond dit que c'était pour pouvoir mieux respirer et qu'il promettait de ne pas s'enfuit, mais l'animal restait quant même sceptique. Cependant, il se déplaça légèrement, pour faciliter une meilleure respiration de son « prisonnier ». Quoi qu'il en soit, au bout d'un moment, il fallait le reconnaître, l'ours ne pouvait pas l'applatir au sol éternellement. Il fallait qu'ils reprennent la route. L'Enfant de Phoebe essaya bien de faire comprendre à Roxas qu'il aurait été plus facile pour lui de marcher derrière l'ours, ainsi, le chemin aurait été déjà ouvert, mais il devait mal s'y prendre, ou l'esprit du vampire était déjà ailleurs, car il continuait à s'évertuer à marcher de lui même, à faire sa propre route.

Ils finirent par trouver une grotte. Le jeune homme semblait être à bout. C'était à peine s'il arrivait à faire une phrase entière. Il était grand temps de s'arrêter. De toute façon, il était peu probable que le blondinet aurait pu faire un pas de plus. Par miracle, il réussit à faire un feu de bois avant de s'écrouler de fatigue. Raeden en profita pour aller explirer un peu plus loin les autres passages. Là-bas, au bout de l'une d'elle, qu'il ne parcourut pas jusqu'au fond, il sentit un courant d'air. Il y avait donc une autre sortie que celle par laquelle ils étaient arrivés. Il fit demi-tour et revint prêt du feu. Là, dans le calme du lieu, il retrouva sa forme humaine. Il devait se reposer, lui aussi, en effet, mais avant cela, il devait être sur qu'ils seraient en sécurité ici, au moins pour quelques heures. Malgré le fait qu'il soit entièrement nu, il regagna l'extérieur, par là où ils étaient arrivés et entreprit d'effacer leurs traces, en en faisant de nouvelles, en camoufflant les leurs. Il voulait brouiller les pistes, faire tourner en ronds leurs poursuivants ci ceux-ci reprennaient la chasse plus tôt que prévu. Après ça, il regagna la grotte, les bras chargés de bois morts, pour entretenir le feu. Il s'assit en tailleur le plus près possible du feu pour que cela compense sa nudité, et c'est dans cette position, qu'il s'endormit.


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Mer 21 Oct 2015, 06:41

Lorsque je m’éveilla, la première chose que je vis fut... Le forgeron nue près du feu. Devant cette vision des plus surprenante, je recula et failli crié de surprise, mais je m’arrêta bien vite... il dormait.
« Que ce qui se passe ? J’étais avec l’ours et maintenant... Ah oui, le forgeron ce transforme en ours... »
Quelque chose me revint en tête.
-Il a pas dis s’appeler... Raeden ? Raeden Belua ? Ou c’est autre chose ? Bon, je lui demanderais plus tard.
« Stupide vampire, allez, je vais t’aider un peu, les béluas sont la race d’homme-bête. Raeden est un bélua. » M’expliqua le tamashi.
-Hein ? il est pas le seul ?
A cette question je n’entendis qu’un soupire mental et pas de réponse.
-Ouah... Mais c’est terrible ! M’exclamais-je soudain à haute-voix, puis mis ma main devant ma bouche espérant ne pas l’avoir réveiller. Apparemment la fatigue, ou plutôt, il avait un sommeil lourd.
-Mais... Sa veut dire que lorsque je chasse, je peux tué un bélua !
J’entendis un ricanement de la part du tamashi qui en rajouta.
« Et lorsque tu manges des animaux, tu peux manger ces confrères. Tu es un c-a-nni-ba-le !» Exulta-t-il.
Soudain j’eu l’image de moi en train de manger de la chaire humain et en reprenant un morceau. Deux choses se produire en moi, l’une me dégoutait l’autre... la part de vampire en moi ne demandait que son sang, mes yeux devinrent rouge par la soif soudaine.
En vérité, je n’en n’avais pas très envie, mais à y pensée, cela me donnait le tournis.
Je me giflas plusieurs fois comme ci cela pouvait changer quoi que ce soit.

-Tsss... Caladbolg, tu vas nous aider.
« Hein ? Et pourquoi ? »
-Parce que tu vas pouvoir t’amuser un peu.
Son silence fut presque son approbation, il attendait de savoir ce que je voulais de lui.
-Tu vas te rendre au village et prendre des vêtements. Une fois que c’est fait, je te rappelle ici. Je t’interdis de tué, mais... Tu peux mettre le... bordel. Faire des traces, casser quelque truc, mais pas de feux.
« ... Et en échange de mon aide ? »
Il ne trouvait pas cela suffisant.
-Tsss... Bien, la prochaine fois on partira à la chasse.
Après quelque instant il accepta et je l’invoqua, malgré tout j’avais une certaine confiance en lui. Il aurait pue se venger sur le bélua, mais au contraire, il voudrait prendre sa revanche lorsque celui-ci serait réveiller. Peut-lui importait son état, mis à part mal en fin de vie et en train de dormir, il s’attaque à tout un chacun qui lui inspire un défi.
Caladbolg regarda Raeden et sorti agilement de la grotte. C’était un chasseur farouche, il saurait effacer ces traces et les laisser lorsqu’il penserait que cela est nécessaire pour les embrouiller.

J’attendis une petite heure avant de sentir qu’il venait de disparaître à nouveau. Une fois invoquer, je n’ai plus le contacte télépathique, à moins d’être sous sa forme d’arme. Cependant je perçois encore sa présence ou qu’il soit sur terre, mais je ne connais pas l’endroit, juste une distance très approximative. C’est ainsi que je sentis que c’était le moment, en ne bougeant pas et en étant dans une sorte de pose méditation, j’étais capable de maintenir une magie simple pour le garder un moment mais là, il me fallait attendre encore un peu.
-Alors ?
« J’ai ce que tu m’as demander et... » il ricana
-Quoi ?
« Je ne sais pas trop ce qu’ils doivent penser... Sûrement entre... il y a trois meurtriers ou... Finalement ces personnes n’étaient pas celle mauvaise. »
je compris ce qu’il voulait dire, je l’avais envoyer là bas sans y penser mais... En faisant du grabuge, il avait attirer l’attention sur lui et qu’il le souhaite ou non, on le prenait pour être l’investigateur du tout.
C’était un bon point, d’autant que disparaissant au village, ils le chercheraient là bas et non en dehors. Cela nous laisserait donc plus de temps ici libre. Raeden n’était pas encore réveiller, je puisa dans ma magie pour invoquer à nouveau Caladbolg qui avait des traces de sang sur lui, il eu un sourire carnassier et portaient dans ces bras des vêtements voler. Avec un peu de chance se serait ceux de Raeden mais... Caladbolg devina ma pensée.
-C’est à lui.
-Hein ? Comment ?
-Un chasseur n’oublie pas l’odeur de sa proie. Me répondit-il en posant les affaires trouver et disparut aussitôt.
J’étais fatiguer mais endolorie par ma position pour dormir, ainsi, je me leva, m’étira et parti faire un tour dans ces grottes, attendant de ce fait le retour du forgeron.
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Dim 25 Oct 2015, 18:38

Le sommeil lui avait ouvert les bras sans aucun soucis. Avec toutes les péripéties qu'il venait de subir, du repos ne pouvait pas lui faire de mal. Totalement immobile, Raeden s'était donc assoupis au coin du feu, le plus proche possible de ce dernier pour ne pas ressentir la morsure du froid. Son corps, qui à présent pouvait de nouveau réellement ressentir la fatigue, ne s'en privait pas pour en profiter et rattraper toutes les heures de sommeil qu'on lui avait retirées et qu'il n'avait donc pas eu. Totalement immobile, c'était dans un profond repos que le Bélua était plongé. Son esprit prenait lui aussi du bon temps, arrêtant enfin de carburer à deux cents à l'heure. Une pause dans le régime qu'on lui faisait subir depuis plusieurs jours. Tellement de chose sur lesquelles il fallait s'arrêter et prendre quelques secondes pour y penser. Après tout, ne disait-on pas que le cerveau profitait de l'assoupissement de son propriétaire pour repasser en boucle tous les événements de la journée, les assimiler, les étudier, les trier, en comprendre les tenants et les aboutissants et surtout, en tirer les enseignements nécessaires pour la suite du voyage qu'était la vie.

Les heures défilèrent ainsi pendant que Roxas se réveillait, essayant de comprendre pourquoi il se retrouvait avec le forgeron, en train de dormir prêt à du feu. Rien de tout ceci ne réveilla d'ailleurs ce dernier. Normalement, en temps habituel, le Bélua ne dormait jamais que sur une oreille, toujours une partie de son esprit en éveil, à l'affût et à l'écoute du monde extérieur, pour le réveiller entièrement et complètement au moindre signe suspect. Mais là, rien. Peut être qu'en fait, sa caboche avait déjà enregistré que son compagnon ne lui ferait rien et que c'était pour cela qu'il n'y avait pas la peine de réagir à sa voix. Quoiqu'il en soit, c'était ainsi. Et tandis que le vampire faisait appel à son tamashi pour aller récupérer des affaires pour l'homme-ours, celui-ci dormait toujours. Il ne rêvait même pas. Pas un seul mouvement ne le parcourait. Juste le levé et l'abaissement régulier de sa poitrine confirmaient la présence d'une respiration lente et constante. C'était dire combien il avait besoin de repos.

Le dentu s'était éloigné et le calme et le silence étaient revenus autour du feu. Puis quelque chose changea dans l'air. Une ombre se porta au dessus du dormeur, ce qui éveilla une sonnette d'alarme dans son cerveau. Instinctivement, son corps se mit en alerte et en à peine quelques secondes, il était entièrement réveillé. Et il n'était plus humain. Une nouvelle fois, sous la poussée d'adrénaline dans son sang, l'animal en lui avait prit le dessus. Et au lieu d'attaquer un simple homme nu qui était en train de trouver le repos dans son repère, le bandit se retrouva face à un énorme ours polaire. Ça avait de quoi surprendre. Au moins le temps nécessaire qui permit au plantigrade de faire un bond en arrière et de pousser un rugissement féroce. Il ne savait pas où était passé son compagnon d'infortune, mais il espérait qu'il ne lui soit rien arrivé et que s'il était quelque part dans le coin, il entendrait sa plainte et qu'il viendrait ainsi à son encontre. En attendant, l'ours devait se débattre avec son adversaire qui ne semblait vraiment pas heureux de voir des êtres dans son repère. Il tentait d’asséner de grands et profonds coups d'épée à l'animal, tandis que ce dernier faisaient des bonds en avant et des retraits en arrière, pour tenter de le déséquilibrer et surtout pour ne pas se faire embrocher. On ne pouvait pas dire que la grotte plaçait le Bélua à son avantage, bien au contraire.


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Quand un dentu et un ours deviennent des boucs![Quête PV Roxas]

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