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 Cadavera vero innumera [event solo - septembre]

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Sam 26 Sep 2015, 22:12



Le navire pour rejoindre le Continent Mystérieux n’avait jamais atteint sa destination ; c’était un fait irréfutable. L’Ombre le savait pertinemment pour avoir attendu des jours durant sa venue sur ledit Contient, l’unique sûr en ces temps qui furent chaotique il y a peu encore… Elle avait d’abord espérer, comme tous ceux qui attendait des passagers de ce navire, que celui-ci c’était égaré sur les eaux peu accueillantes et difficilement domptables. Cependant, le retard s’allongeant sans voir l’horizon se garnir de la silhouette d’un bateau ne laissa bientôt guère de doutes dans les esprits. Ce navire-là, n’avait su résister à la puissance des monstres des eaux et avait dû sombrer ci ou là ; il ne reviendrait jamais. Ceux à son bord avaient été engloutis ; il fallait apprendre à vivre sans leur présence. Une chose que l’Ombre ne pouvait accepter. La jeune Elemental de l’eau, noyée dans des eaux sombres et tumultueuses… Les destins seraient vraiment un plaisantin de bien mauvais goût. Il fallut à l’Ombre quelques jours de réflexion apaisée pour déduire que sa fille ne pouvait avoir disparu dans l’océan. La mort, elle la connait bien, surtout celle provoquée par la force de la nature. La Gardienne du Sceau de la Nature, c’était elle ! Si le prénom de sa fille était apparu sur les listes mortuaires, elle n’aurait pu faire sans le voir. Et s’il l’on avait confié cette tâche à un autre, il aurait certainement épargné la jeune Elemental. Ceux qui connaissaient la jeune femme ne prendraient pas le risque d’affronter sa colère… Et puis, Lisseth était accompagnée par deux dragons, dont l’un au moins était capable de voler. En cas de danger, la voie des airs aurait probablement était prise. Sa fille était bien vivant quelque part, certainement perdue et désorientée sur des terres dévastées.

Elle n’eut alors pas d’autre choix que voyager à travers les Terres du Yin et du Yang pour comprendre ce qui s’était passé durant la traverser du navire. Soit le navire avait probablement dû accoster sur une autre rive ou un autre port que prévu, soit sa fille avait volé à dos de dragon pour s’abriter quelques parts, loin des séismes. Heureusement, dans sa quête pour retracer le parcours des disparus, les tremblements de terre avaient enfin cessés. Un calme apprécié, mais qui n’agissait pas vraiment comme une aide. Beaucoup de gens restaient encore sous le choc et peu avaient du temps à lui consacrer. La plupart d’entre eux était comme elle : en quête d’un membre disparu. D’autres, reprenaient le chemin vers leur ville et village, espérant sans toutefois y croire, de retrouver intacte, la demeure qu’ils avaient dû quitter précipitamment pour trouver refuge dans des lieux moins secoués. L’heure n’était donc pas aux festivités pour fêter cette accalmie, mais plutôt au décompte des dégâts matériels et des pertes humaines.

Pour s’aider dans la tâche qu’elle s’était assignée, l’Ombre décida de s’enfoncer dans les Terres et de rejoindre un petit village perdu et méconnu auprès de la forêt aux mille Clochettes. Elle y avait laissé sa louve, espérant ainsi la protéger du chaos. Le calme revenu, son flair lui serait d’une grande utilité pour retrouver la trace de sa jeune fille et des deux dragons qui devaient l’accompagner dans son voyager vers une terre clémente. Luuna parvenait toujours à retrouver au moins l’odeur d’un des trois, surtout Loth après qui elle avait souvent dû courir après. Aaliah était plutôt confiante en prenant la direction de ce village, même si elle était quelque peu réticente à l’idée de retrouver Ludaulth, son défunt grand-père qui avait préféré tenir compagnie à la louve. Il voulait, d’après ces dires, assister à la destruction des Terres du Yin et du Yang loin des inquiétudes et cri d’angoisses des autres. Il appréciait voir le chaos des éléments dans le calme… Pour lui, rien ne servait de courir ou d’hurler, la mort saurait toujours où frapper. Le mieux, c’était donc de l’attendre patiemment ou encore, d’aller la chercher en se suicidant s’il l’on préférait choisir sa date de décès… Aaliah ne l’avait pas contredit, d’une certainement manière, il n’avait pas tort. Cependant, en constatant les dégâts de plus en plus conséquents autour d’elle, l’Ombre comprit que le chaos avait aussi trouvé son chemin dans ses terres reculées. Un paysan lui avait fourni une réponse déstabilisante : pour vaincre la menace grandissante des Masques d’Or, ils avaient boudé le feu aux villages des environs afin de créer une barrière infranchissable. Le feu, semblait-il, était efficace contre ses mystérieux êtres. Là-bas, lui affirmait-il, il ne restait plus que des ruines, des cendres et quelques restent de fumées. Les habitants avaient dû fuir dans l’urgence et ceux qui s’étaient opposés à cette technique radicale, s’il n’avait pas dégainé changer d’avis au dernier moment, avaient brûlés avec leur demeure. L’idée de voir des corps calcinés ne l’inquiéta guère et avança vers les décombres encore fumants qui s’étendaient à l’horizon.


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Sam 26 Sep 2015, 22:19



« Grand-père ? »

Arrivée dans le village incendié, l’Ombre criait en espérant se faire entendre, zigzaguant entre les débris des maisons calcinées et osait à peine entrer dans celles qui ne tenaient encore debout que par un miracle. Quelques brèches dans le sol prouvaient également que des tremblements de terres avaient eu lieu en cet endroit, mais c’était le feu qui lui avait été fatal. De ses pieds agiles, Aaliah veillait à les poser sur des surfaces stables, même si son poids léger lui permettait d’escalader ci et là des poudres encore un peu solide. Elle pesta un instant devant le silence qui régnait alentours et réitéra ses appels plusieurs fois. A la énième tentative sans réponse, la jeune femme tapota une grosse poudre des pieds pour évacuer l’énervement qui l’envahissait.

« Grand-père, t’es déjà mort alors sors de ta cachette ! » lui ordonna-t-elle

Le feu, aussi dévastateur fut-il, n’avait pu lui faire grand-chose. Et, commençant à le connaître un peu, elle était persuadé qui été resté dans le village brûlant pour contempler le spectacle avec son pessimisme légendaire. L’Ombre ne tardait pas à voir une masse brumeuse se former devant elle pour prendre contenance. Son grand-père apparut alors, les fesses posées calmement sur une planche à moitié calciné. Il soupira d’avoir ainsi été dérangé.

« Et le repos des morts ? C’est une notion qui t’es inconnue ? Me hurler dessus ainsi… Tu es décevante
Je me passerai de tes commentaires grand-père ! Et tu es un Ombre, le repos ne s’applique pas à nous, lui fit-elle alors remarquer, ou est Luuna ? Tu avais dit que tu resterais avec elle !
Mais je suis resté avec elle… C’est ta louve qui n’a plus voulu de ma compagnie et qui est partie
Elle ne voulait peut-être pas rester au cœur des flammes, elle ! railla-t-elle, peu patiente et quelque peu inquiète.
C’est envisageable, effectivement, répondit-il en caressant sa barbe d’une main nonchalante.
Où s’est-elle réfugiée ?
Probablement dans le seul endroit qui n’a pas entièrement brûlé dans ce coin sinistre
— C’est toi le sinistre ! »

Les deux Ombres prirent le chemin vers la forêt aux mille Clochettes, dont une partie avait subi les ravages du feu. Cependant, la forêt offrait encore un abri à travers des cavernes creusé par les animaux et ceux-ci commençaient à sortir timidement le bout de leur museau. D’autres n’avaient malheureusement pas eu cette chance et de nombreux cadavres jonchaient le sol et l’odeur qui s’en dégageait était loin du parfum habituel des fleurs que la forêt éparpillait naguère. L’Ombre espérait ne pas reconnaître sa louve parmi les animaux malchanceux, encore qu’elle n’était même pas certaine de pouvoir l’identifier si tel était le cas. Elle tenta de l’appeler à plusieurs reprises, mais aucune louve ne se dessina à l’horizon. Ses cris effrayèrent par contre ci et là des rongeurs et quelques oiseaux qui étaient revenu voir leur nid.

« Ce n’est pas aux morts de chercher après des vivants, finit par lâcher Ludaulth qui ne mettait pas vraiment la main à la pâte pour aider.
Je te rappelle tout de même que si tu es mort, c’est un peu de ta faute…
Je ne savais pas alors que je finirai ainsi, à chercher une aiguille dans une botte de foin
C’est une louve dans une forêt que nous cherchons… » lui rappela Aaliah de moins en moins patiente et de plus en plus inquiète.

Son impatience se fit clairement savoir lorsqu’elle se retourna furibond vers son grand-père qui pestait encore derrière elle. Seulement, pour une fois, il ne se plaignait pas de la tâche qui lui était assigné. Il était victime de la malice d’une fée. Celui-ci lui avait semblait-il, chapardée son récent chapeau. Aaliah arqua un sourcil devant le mécontentement de son grand-père qui réclamait déjà qu’on lui rendît son couvre-chef. Habituellement, il n’en portait jamais et l’Ombre était certaine de savoir où il avait trouvé celui-ci.  

« Ne serait-ce pas un chapeau volé sur un cadavre ? le questionna-t-elle
—  Et alors, il n’en avait pas besoin pour le recyclage de son âme à ce que je sache… »

Aaliah hocha la tête, désemparée par le comportement de son ancêtre, mais celui-ci ne lui laissa pas le temps de trouver une réplique. Déjà, il lui ordonna de retrouver la fée et de récupérer le chapeau volé. La jeune femme savait très bien que son grand-père n’y tenait guère plus que cela. Il agissait plutôt par principe : on ne piquait pas les affaires des autres. Du moins, quand les autres en question était encore en  mesure de faire part de leur avis. L’Ombre n’insista pas et préféra poursuivre la fée voleuse. D’un côté, si elle ne le faisait pas, elle aurait son grand-père sur le dos toute la journée pour lui reparler de ce maudit chapeau et elle devait déjà le supporter toute l’éternité… De l’autre, elle espérait pouvoir discuter avec la petite fée. Sa proximité avec la nature lui permettait peut-être de la renseigner sur une louve au pelage noire.



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Sam 26 Sep 2015, 22:22



L’Ombre n’eut pas grande difficulté pour retrouver la petite fée voleuse. Entre deux arbres, une licorne avait fait son apparition. Comme toujours Lalaith savait où la retrouver et sa présence intrigua la fée qui ne résista pas à l’envie d’aller la regarder de plus près. Il faut dire que la forêt avait perdu de sa population et le retour progressif des animaux semblait lui plaire. Lénoa se présenta, ravie de voir que pour une fois, le propriétaire du bien volé l’avait poursuivi. Aaliah ne lui révéla pas que son grand-père n’était pas véritablement le propriétaire du chapeau. Ludaulth accepta d’ailleurs de le lui laisse, trouvant qu’il n’en n’avait désormais plus l’utilité.

« Alors pourquoi tu as voulu qu’on aille le récupérer ?
J’aime bien savoir où finissent les choses… » répondit-il avait une légèreté déconcertante.

Une réponse que l’Ombre impatiente apprécia peu, mais elle ne pouvait pas se permettre de se mettre en colère contre son ancêtre. Elle avait été bien apprise… Cependant, elle digérait difficilement l’idée d’avoir perdu du temps pour un chapeau qu’il ne lui appartenait pas et qu’il avait décidé soudainement d’abandonner. Il ne lui restait plus qu’à espère que la fée pouvait lui fournir des réponses intéressantes sur les animaux qui s’étaient abrités dans la forêt. A la question, la fée baissa la tête, attristée. Elle avait l’habitude de prendre grand soin de la forêt et de ses habitants pour que le tout fût constamment resplendissant et accueillant. Des loups, elle en avait vu en meute, fuyant le feu, d’autres s’étaient abrités dans leur tanière. La fée demanda alors au duo s’il voulait l’aider à remettre l’endroit dans de meilleures dispositions pour faire revenir les animaux et aider ceux qui étaient restés et qui avait survécu, non sans subir quelques blessures parfois assez grave. Aaliah tourna la tête vers son grand-père, sachant pourtant pertinemment qu’il ne serait pas le premier à répondre positivement à cette requête. Elle apprécia cependant de voir son visage grimacer lorsqu’elle accepta la proposition de la fée. C’était sa petite vengeance personnelle. Et puis, approcher les animaux lui permettra de vérifier que sa louve ne faisait pas partie des défunts.

Guidée par la petite fée qui savait approcher les animaux sans les effrayer, l’Ombre leur aborda les premiers soins. Petit à petit et sous les conseils avisés de Lénoa, elle développa une meilleure connaissance des blessures et parvint à soigner les animaux et à les remettre sur patte. Même si cela ne lui procura aucune émotion réjouissante, elle usa de temps en temps de son illusion pour apprécier un instant ces moments où un jeune animal sautilla ci et là dans la forêt. Elle ne s’était encore jamais attardé sur les animaux, ni prit vraiment le temps de mieux les comprendre. Leur vie ne devait pas toujours être aisé, surtout lorsqu’un chaos comme il en venait de s’abattre récemment, détruisait leur foyer. Si les gens se rassemblaient pour reconstruire ce qui avait été détruit, villes et villages s’érigeait plus rapidement que la nature balafrée. Aussi, pour accueillir les animaux soigner et remis de leurs blessures, l’Ombre usa de ses quelques pouvoirs pour améliorer l’apparence de la forêt. Aider par la capacité de la fée à parler aux fleurs, elle fit pousser ci et là des plantes que Lénoa motiva à grandir et fleurir. Il fallut du temps, mais la forêt aux mille clochettes pu à nouveau porter dignement son nom. La nature reprenant son droit sur les cendres. Puis, arriva la tâche la moins heureuse, du moins, pour la petite fée à l’esprit un peu fragile et émotif. La mort, cela n’effraya guère les deux Ombres et aider par quelques animaux dont la fée savait se faire obéir, des tombes furent creuser. A travers la forêt, Aaliah et Ludaulth cherchèrent les cadavres, afin de leur donner une sépulture décente et d’effacer les souvenirs sombres que vécurent encore les Terres du Yin et du Yang. Lénoa s’occupa de couvrir les tombes fraichement comblées d’un tapis de fleurs et de mousse. Les tombes restèrent apparence quelques temps, permettant à d’éventuels passants de se remémorer les dégâts subit par la nature lors de ses tremblements de terres. Le temps et les fleurs effaceraient ensuite la trace de ses tombes animales, mais la petite fée serait toujours là pour rappeler à quiconque le souhaitait que de nombreux animaux dormaient sous terre pour l’éternité.

Quelques branches craquèrent, signe que des animaux s’approchaient d’eux et l’Ombre redressa la tête pour juger déjà leurs blessures. Ceux qui osaient venir près d’eux avaient généralement besoin de soin. L’une des silhouettes lui fut familière et même si elle ne pouvait exprimer librement son émotion, au fond d’elle, Aaliah savait qu’elle était heureuse de la revoir vivante.



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Sam 26 Sep 2015, 22:29



Luuna n’avait pas trop souffert des tremblements de terre, ni du feu. Quelques écorchures sans grande gravité et des poils roussis, ci et là. Ses blessures furent donc vite soignées par Aaliah et son flaire mit rapidement à contribution pour retrouver les plus petits animaux, encore profondément terrés et apeuré. L’Ombre tenta du mieux qu’elle put d’aborder des soins à un écureuil, mais ce dernier n’était guère très coopératif. Il lui échappa des mains et grimpa sur un arbre, avec une agilité quelque peu bancale due à une patte écorchée.

« Tu ne viendras pas te plaindre quand ta patte se gangrènera ! lui lança-t-elle peu patiente, choquant au passage la petite fée par ces propos. Quoi ? J’vais tout de même pas lui courir aux fesses et grimper aux arbres ! »

La fée n’était pas tout à fait du même avis et ordonna à l’Ombre de faire preuve de plus de patience. Ce qui eut pour effet, bien évidemment, de faire rire son grand-père. Ce n’était guère un rire amusé, mais bien un rire moqueur. Aaliah n’était pas des plus patience, c’était bien connu et ce n’était pas pour rien que certains l’avaient un jour surnommé Dame Tempête. Elle s’emportait plus vite que le vent, s’énervant toujours avant de prendre le temps de réfléchir posément. Une attitude que la fée ne cautionnait pas et le sermon de celle-ci fit souffler l’Ombre qui se retourna vers l’écureuil blessé.

« Descend de là que je te soigne ! ordonna-t-elle sur un ton rude et glacial.
Même moi, je n’oserai pas descendre… On dirait plus une menace qu’une demande, lui fit remarquer son grand-père
Descend de là, s’il te plait! répéta-t-elle sur le même ton, mais en ajoutant une marque de politesse pour adoucir ses propos. C’est mieux comme ça ?
Ah bah, tu vois bien par toi-même qu’il ne descend guère plus, donc, non, ce n’est pas plus efficace. Essaie à genoux pour voir
Je ne me mettrai pas à genoux pour un écureuil!
Il suffit de lui parler doucement, il y viendra. Nous ne pouvons pas le laisser avec cette blessure, elle risquerait de s’infecter et de le handicaper à vie », intervint la petite fée suppliante.

L’Ombre soupira une énième fois, mais il fallait bien montrer qu’elle était tout aussi douée que la fée pour attirer les animaux. Elle avait tout de même sa fierté ! Aussi, elle expira profondément pour retrouver son calme et parler d’une voix plus posée et moins glaciale. L’écureuil sembla convaincu car il descendit vers elle, faisant aller ses petites moustaches. Il tourna la tête sur le côté et d’une voix grignotante déclara qu’elle aurait dû lui faire part de ses intention dès le départ et qu’il n’aurait pas pris peur. Sa patte lui faisait mal et il était angoissé à l’idée qu’un humain la manipulât. L’Ombre resta éberluée un instant devant cette déclaration surprenante. Lorsqu’elle s’étonna du don de parole de l’écureuil, Aaliah réalisa qu’elle était en fait la seule à être capable de le comprendre.

« Depuis quand tu parles aux animaux toi ? s’étonna alors son grand-père
J’en sais rien, c’est la première fois que cela m’arrive
Tu n’as jamais parlé avec Luuna ? »

A cette réflexion, l’Ombre se retourna vers sa louve et lui adressa la parole. Celui-ci se contenta de pencher la tête, à l’écoute, mais aucune réponse ne franchit sa gueule. Aaliah en déduisit qu’elle ne pouvait guère parler avec toutes les créatures. La fée lui fit tout de même passer quelques épreuves, sans réelle succès. Seuls les petits rongeurs semblaient capable de discuter avec elle et encore, tous n’était pas vraiment coopératif. La fée en déduisit donc qui lui faudrait probablement s’entraîner pour mieux apprendre le langage des grands animaux. L’Ombre n’avait cependant pas le temps d’apprendre à converser avec toutes les créatures des Terres du Yin et du Yang. Après tout, elle n’était venue dans cette forêt que dans le but de retrouver sa louve pour ensuite partir sur les traces de sa fille Lisseth. Aussi, elle assura à la fée qu’elle veillerait à progresser dans le domaine de la conversation animalière, même si en réalité, elle n’évoluerait probablement jamais dans ce dernier. Pourquoi aurait-elle un jour besoin de converser avec les animaux ? Peut-être essayerait-elle avec Luuna, cela pourrait lui être d’une utilité, mais avec tous les autres ? Déjà qu’elle parlait peu avec les êtres humains, que pourrait-elle donc raconter aux créatures des Terres du Yin et du Yang ? Elle hocha la tête dans le vide pour chasser ses pensées et s’occupa des derniers rongeurs qui venaient quémander quelques soins. Elle laissa ensuite la fée Lénoa fleurir les derniers tombes et espérant mentalement de ne pas devoir en creuser une pour sa fille. Luuna la suivit, prête à mettre son flair sur le sol pour retrouver l’odeur de l’élémental de l’eau et des deux dragons. Derrière l’Ombre, une forêt avait retrouvé une nouvelle vigueur, même si elle restait encore quelque peu marquée par le chaos qui l’avait dévasté.



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