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 Event Août 2015 | Groupe IV | La colère du feu

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Jeu 27 Aoû 2015, 15:30


Yulenka observait et écoutait. Et en avançant, des divagations s'opéraient.... La femme blonde semblait être en grande conversation avec quelque chose qui avait une enfant. Jusque là rien de bien palpitant. Mais rapidement le ton de la conversation grimpa, jusqu'à parvenir aux premiers signes d'hostilités. Voila que ça parlait mal..... Et le charmant sobriquet de truie vint sur le tapis. Là où d'autres personnes en seraient venues à s'indigner ou en avoir rien à carrer, la vampiresse esquissa un sourire. Qui n'avait rien de bon. Dans cette assemblée, nul autre qu'elle était plus à même de considérer les cibles de leur sauvetage comme du bétail. Et ce fut donc dans un concours de circonstance qu'elle se mit à laisser son esprit vagabonder.

~Une truie.... dans un volcan.... ça fait du cochon grillé.... C'est bon le cochon grillé.... Et si je les faisais tous rôtir ? Ces abrutis retranchés dans un volcan qui rechignent à laisser se faire évacuer.... Après tout.... On risque nos vie pour ces andouilles qui de toute façon finiront grillés s'ils ne nous suivent pas.....~


Efface moi ce sourire veux-tu ?


-Chess.....

Je te connais, quand tu as cette tête tu pense à mal, alors arrête de suite et explique moi plutôt la situation et..... Pour l'amour du ciel qu'est-ce que tu fous dans un volcan qui semble prêt à péter d'un moment à l'autre ?!


La jeune fille soupira tout en pénétrant dans le volcan. Elle lui expliqua la raison de sa venue ce qui apaisa un peu son gardien félin qui avait finalement accouru à son appel. Une mission de sauvetage, ça leur changerait un peu ! Mais le félin cauchemardesque se doutait bien qu'il serait trop beau que cela soit sans comité d'accueil. Yulenka lui fit donc part des éventuels monstres, des masques d'or, et enfin de cette fameuse légende de géant de terre et de feu. Légende qui ne rassurait pas du tout le félin qui sentait la catastrophe venir à plein nez. Avec la chance de sa protégée, ce n'était pour lui qu'une question de temps. Mais Yulenka ne semblait pas l'entendre de cette oreille. Elle leva les yeux au ciel face à l'inquiétude de son compagnon, et un petit sourire en coin elle rétorqua.

-Voyons, ne t'inquiète donc pas ! Il y a toute les chances du monde que tout ça ne soit qu'une légen.....

Un hurlement sourd et rauque interrompit la jeune fille dans son discours et dans sa progression. Yulenka ferma les yeux prenant une profonde inspiration. Elle les rouvrit et demanda tout en semblant se préparer.

-Il est là hein ?

Oui....

-Il nous a repéré ?

Indéniablement.

-Possibilité de le terrasser ?

N'y compte même pas.

-Même si je...

NON !

-Bon... repli ?

A ménager avec l'évacuation..... Et devine ? Y'a un groupe de monstres qui en plus vient faire un buffet à volonté avec les réfugiés qui sont entrain d'être évacués.... Ils arrivent par l'est.


-Mmmm.... Ça pue.

Je dirais même que ça sent le roussi....

-Ok.... aide à évacuer.... le plus rapidement.... Pour moi il va y avoir du sport !

Chess n'était pas du tout rassuré à l'idée de laisser sa tête bleue en tête à tête avec un espèce de géant de feu et de terre magmatique, mais il ne pouvait pas être au four et au moulin. Yulenka tourna sa tête vers le colosse, et constata la taille du problème. En résumé, gros vilain pas beau sur une terrain instable qui menace de partir en cendre à tout instant, avec du civil à évacuer et du monstre au cul.... Pour le terrain personne ne pouvait rien y faire. Pour l'évacuation les autres s'en chargeraient... Restaient les monstres et monsieur tout feu tout flamme. Le tout était de parvenir à mettre en corrélation ces deux éléments..... Risqué mais ça valait le coup, et puis son père n'était pas là pour la voir alors... Première étape, rediriger l'attention du géant sur elle pour laisser la voie libre aux autres. Elle s'approcha, pas trop non plus du colosse et le siffla, lui envoyant quelques petites attaques glacées qui n'avaient pas d'autre but que d'attirer son attention.


-Hey mignonne ! Et si t'essayais de griller autre chose que des cailloux hein ? .... Ha tiens il est d'accord !!!

Ni une ni deux la vampiresse fit un bond pour éviter de se prendre un torrent de flamme dans le museau. Monsieur avait un tempérament volcanique, et même si la vampiresse ne savait pas s'il avait compris une broque de ce qu'elle avait raconté, en tout cas elle était parvenue à se le mettre à dos. Qui avait dit qu'énerver les gens n'était pas une aptitude spéciale ? Toujours était-il que la jeune Impératrice avait le feu aux trousses, et remerciait sa faculté à adopter une vitesse hors norme ! Sans quoi elle aurait déjà fini en brochette.... Mais attirer l'attention du géant n'était pas la finalité de son plan. Repérant l'arrivée la plus massive et importante de monstre, elle fonça tout droit en sa direction. Les monstres étant tout autant doué d'instinct de survie, au même titre que n'importe quel être vivant, convinrent qu'il était finalement plus profitable de prendre leurs jambes, pattes et autres à leur cou que de se frotter au danger mortel de X mètres. Une stratégie payante pour la jeune femme donc, qui avait ainsi épargné au groupe de sauveteurs, et aux rescapés, le plus gros des monstres et des problèmes.

Bien sûr, il resterait toujours quelques monstres sur le passage, mais ça serait déjà beaucoup plus gérable pour eux. Chess aidait les plus faibles et les plus jeunes à filer en vitesse, et tandis qu'il avait bien avancé dans sa tâche il jeta un œil à sa protégée.


YULI ! Mais qu'est-ce que tu fabriques ?!

-Du macramé ça se voit pas ?! Je cherche une solution pour envoyer ce truc aux fraises tiens !

Faire fuir les monstres c'était bien, se sauver soi-même c'était mieux ! Réfléchir et vite !

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Dim 30 Aoû 2015, 03:29

Quand il entendit le cri de ralliement, Mickey releva la tête, le souffle rauque, brulant. Son visage et sa poitrine étaient maculés de sang, sa bouche pleine de viscères et de restes de peau déchiquetée. Juché sur le cadavre encore habité de quelques soubresauts, il chercha des yeux son groupe, et l’aperçut en train de se replier à l’intérieur du Volcan. D’un nouveau coup d’œil, il balaya le champ de bataille et se rendit enfin compte du nombre croissant de Masques d’Or. Celui qu’il avait sous la main ne risquait plus de leur causer grand’ mal. Il avait perdu ses deux mains, et à l’instant où il avait perdu sa capacité à dévier Mickey de sa poitrine, celui-ci l’avait éventrée pour aller empoigner son cœur. Maintenant qu’il en avait fini, il profitait enfin de ce repas bien mérité. Des mois qu’il était à Basphel, et aucun être humanoïde à se mettre sous la dent ; des rats, des colombes, de la viande rance et pauvre. La faim le triturait toujours mais il abandonna sa victime pour aller rejoindre son groupe. Il n’avait pas peur des autres ; il se savait capable de tous les dévorer l’un après l’autre. Mais si les paysans qui lui servaient de coéquipiers disparaissaient, il courrait le risque que jamais personne ne soit en état de chanter ses louanges. « Oyez, l’histoire du Chevalier Mickey K. Maester, qui à lui seul défit une armée de monstres au visage d’or ! ». Hors de question également de les laisser secourir les villageois sans son aide : il y avait gros à parier qu’ils seraient capables de s’attirer tous les mérites, alors que sans lui, ils n’y seraient jamais arrivés. Il se redressa donc, et deux trainées de sang coururent de son menton à son nombril, comme une peinture de guerre improvisée. Un pas en avant, et il grimaça légèrement. Il n’était peut-être pas sorti aussi indemne qu’il l’aurait voulu de ce combat. Sans être trop pessimiste, on pouvait estimer qu’il s’en était bien sortit, avec trois côtes cassées, des griffures si profondes que son dos ressemblait à un champ en laboure et plus de marbrures que la serviette d’un nouveau-né après qu’il ait mangé un demi-kilo de bleuets. Mais il redressa la tête et s’éloigna en serrant les dents ; il était un Héros après tout. Formé par la plus puissante, et endurci au point de ne plus porter d’attention à ce genre de misères futiles. Un semblant de larme se forma au coin de son œil, qu’il chassa avec plus de vigueur que s’il s’était agi d’un Frelon Drosérien. Tout de même, ça l’élançait un peu.

Lorsqu’il pénétra à l’intérieur du volcan, une bouffée de chaleur sèche lui fouetta le visage. Derrière lui, les Masques d’Or ralentissaient, puis s’arrêtaient, le considérant comme animal derrière une barrière. Mickey posa sur eux un regard aussi étonné que méprisant, se baissa et lança un caillou sur le plus proche, qui rebondit avec un bruit mat sur son front. Aucune réaction. Aussi il recommença plusieurs fois, s’amusant sans vouloir l’admettre de la situation, jusqu’à ce qu’ils s’écartent doucement, comme attirés par un appel lointain. « Vous faites mieux, ouais ! ». Finalement peu surpris que ces étranges créatures se résignent enfin à fuir devant lui. Ravi, il se retourna et partit à la suite du groupe, léchant distraitement le sang qui maculait ses doigts. Il progressait dans un couloir naturel, étroit et étouffant, qui sillonnait dans la montagne, et l’empêchait de voir à plus de dix pas devant lui. Quelque part plus loin, les voix mêlées de dizaines de personnes s’élevaient, et une fois de plus, le Démon se fit la réflexion qu’à choisir, il n’aurait certainement décidé de venir se cacher à cet endroit. Un instant passa, et alors qu’il s’acharnait à avancer droit devant lui, et il eut l’impression que les sons des badauds diminuaient en intensité. Un peu plus loin, il ne les entendit tout simplement plus, et lorsqu’il déboucha enfin dans une galerie plus large, il n’y avait personne. Il jura à voix basse, et après une hésitation, choisit un côté au hasard. Son estomac se nouait à l’idée que quelque part, un demeuré était en train de voler à la rescousse des villageois, et que ceux-ci l’accueillaient en héros sans savoir que le véritable Héros se démenait pour les retrouver après avoir mis en déroute une armée de Masques d’Or. Coupant court à ses pensées, un grondement phénoménal éclata devant lui, loin dans la galerie qui semblait se poursuivre sans fin. Persuadé qu’il s’agissait là d’un indice pour l’aider à parvenir à destination, il reprit sa course en accélérant nettement. Moins d’une minute plus tard, il vit la femme aux cheveux bleus le dépasser à vive allure, courant dans l’autre direction, et il lui jeta un regard plein de dédain. Elle avait beau tout faire pour se faire passer pour une aristocrate, il n’en était pas moins qu’elle n’était pas capable de comprendre les indices que lui pouvait déchiffrer sans peine. Il la suivit des yeux une seconde, et quand il les ramena devant lui, une vision apocalyptique le fit piler net. Devant lui, un Démon, un Géant – il ne connaissait pas le nom – quelque chose d’immense, de rouge, et visiblement, d’une puissance inimaginable. Ses yeux brillèrent d’une émotion rare, et sa décision fut prise en une fraction de seconde. Dans sa quête de renommée, cette créature-là un trophée qu’il ne pouvait pas se permettre de laisser passer. Il s’imaginait déjà brandissant son cœur palpitant et l’offrant à Mitsuko. Oh, la fierté dans son regard, quand elle s’en emparerait et qu’ensemble, ils le dégusteraient en l’honneur d’un avenir toujours rouge, toujours plus glorieux. Ses lèvres s’étirèrent et ses dents claquèrent dans un rictus carnassier, et il fonça à la rencontre du Géant, prêt à en découdre.
971 mots.
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Dim 30 Aoû 2015, 20:25

Comment avait-elle réussi à s’en sortir. C’était un peu la question que se posait Maya, mais non sans mal sans un certain nombre de blessure, elle réussissait à échapper au masque d’or en entrant dans le volcan. Epuisé, blessé, elle saignait d’un peu partout à cause de la lutte contre le masque d’or qui semblait avoir arrêté sa poursuite. Vu le sang qu’elle avait l’impression de perdre la première chose qu’elle faisait fut de déchire ses vêtements pour ensuite en faire des bandages de fortune. En claire, Maya était pratiquement en petite tenue avec du sang et de la poussière qui recouvrait une bonne partie de son corps. A force de prendre des coups, elle commençait à trouver cela normale de se retrouver dans un état aussi pitoyable. Mais cela ne l’empêchait pas de pensé à sa cousine Yukina. Si elle avait été là les choses auraient sans doute été différente… Mais elle évitait de trop pensé à elle car, c’était des moments plutôt difficiles et ce n’était pas le moment de devenir mélancolique. Certes les masques d’or semblaient les laisser tranquille, mais elle savait qu’elle n’était pas en sécurité pour autant. Cela-dit elle se demandait bien pourquoi les masques d’or ne venait pas continuer à nous attaques…

Toujours était-il que pendant tout ce temps la jeune femme du nom de Gisela se mettait à donner la directive à prendre… En réalité, ses demandes étaient simple et ne ressemblait pas à un plan. Sortir les gens pour les amener au phare abandonné. Comme elle disait si bien, il y avait sans doute encore quelques créatures qui rodaient dans les parages et même si la majorité avait compris qu’il fallait fuir grâce à leur instinct de survie. Il était plus que probable que d’autres ne ressentait pas le danger pour une raison ou une autre. Mais ce qui était le plus inquiétant de doute façon c’était son histoire de monstre géant fait de fer, de terre et de feu. Maya pouvait combattre des créatures humanoïdes, mais pas des créatures géantes faites de fer, de terre et de feu. Enfin bref, elle se disait que c’était qu’une légende et qu’en dehors de quelques créatures un peu agressive, elle n’aurait qu’à craindre le réveille du volcan. Suivant donc les directives de la demoiselle elle partait toute seule en expédition pour retrouver des survivants cacher dans cet endroit qui n’inspirait pourtant pas tellement la sécurité.

Maya avançait prudemment. Elle ne voulait pas rencontré de créature ou le géant. C’était donc au bout d’un certain temps qu’elle rencontrait un couple avec un enfant à peine un adolescent. Ils étaient affamé et effrayer. Quand Maya se mettait à discuter avec eux, ceux-ci expliquait qu’une créature les poursuivait et que le frère du père avait tenté dès l’arrêter mais qu’il c’était sans doute fait attaquer. Maya tentait du mieux qu’elle pouvait de les rassurées, elle leur expliquait que de l’aide était arrivé et qu’il fallait sortir d’ici et qu’elle allait les aides. Comprenant qu’ils n’avaient pas le choix de toute façon, le couple et leur enfant suivirent Maya… Tout semblait se passé tranquillement au début, jusqu’à ce qu’un bruit d’animal se fit entendre tout près d’eux. Rapidement une créature à quatre pattes fit son apparition. La sortie était juste devant, mais la créature bloquait le passage. Une autre passage se trouvait juste un peu avant et Maya dans un élan de courage, décidait d’attirer la créature vers elle et vers l’autre passage. Celui-ci était étroit et accidenté. Mais cela empêchait la créature de courir à toute vitesse… Cela-dit, cela ralentissait aussi Maya. Mais la situation allait être encore plus désastreuse qu’elle ne pouvait l’imaginé.

Maya courait un peu au hasard des chemins, des bruits autres de l’animal qui le poursuivait se faisaient entendre, mais elle n’avait pas le temps de réfléchir à ce que c’était. Mais c’était à ce moment-là qu’elle remarquait un trou qui l’empêchait de s’échapper. La créature voyant sa victoire certaine ralentissait et montrait ses crocs avant de sauter Maya. Maya eut juste le temps de sortir ses dagues pour planter d’un d’elle dans le cou de l’animal qui réussit à mordre à l’épaule. Suite à choc, Maya reculait pour tomber dans le trou. L’animal relâchait juste à temps son emprise pour que Maya puisse avec sa main valide planter sa dague ce qui l’empêchait de tomber… Mais elle était encore plus blesser qu’avant et avec un bras qu’elle avait du mal à boucher… Elle était clairement dans une situation désespère.


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Maya:
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Mer 02 Sep 2015, 00:19


Adorable petite boule de poils blanche lovée entre les oreilles d’un lion, le spectacle avait une saveur inédite et surprenante ; une vision troublante que l’on n’aurait pas cru voir en de telles circonstances. Profitant de son apparence animale pour s’autoriser quelques déboires, Megæra se mit à brandir sa petite patte en l’air, se donnant des airs de lapin conquérant dans une marche triomphante rythmée par une musique saccadée qui ne résonnait que dans sa tête. La scène était d’autant plus ravissante et burlesque avec le comportement étrange du Lapin, dont la taille minuscule et le capital « mignon » étaient aux antipodes de la force et de la carrure de sa monture féline. D’un pas nonchalant, celui-ci rejoignit son Chaman, occupé à sauver des enfants de l’irresponsabilité de leurs accompagnateurs. L’attitude désolante de ces gens fit retomber l’engouement de la jeune femme qui, rattrapée par l’urgence de la situation, choisit ce moment pour retrouver l’apparence sensuelle et sulfureuse qu’était la sienne ; après s’être assurée que les enfants n’étaient plus dans les parages. « Pitoyable. » commenta-t-elle d’une jolie voix douce, dissimulant grâce aux boucles de ses longs cheveux bruns ce qui devait l’être tout en attrapant les vêtements de rechange de Devaraj, qu’il lui avait proposé. Elle les enfila en quelques gestes. Ils étaient trop larges et trop grands pour elle mais un rien ne l’habillait. « Loin de moi l’idée de vous convaincre de nous suivre. Au contraire, je tiens à vous remercier chaleureusement. » Continua-t-elle en arrangeant sa tenue autant que possible. « Sincèrement. » insista-t-elle. « En vous retirant ainsi du patrimoine de l’humanité, vous contribuez largement à son évolution. » Elle attendit une seconde ou deux, le temps de voir la compréhension se peindre sur les visages de quelques-uns. Dans un léger rire, elle tourna les talons, consciente qu’ils seraient plusieurs à comprendre que le Volcan allait exploser et qu’ils n’y survivraient pas. « Excusez-moi ! » Quelques enjambées dansantes lui suffirent à se mettre à la hauteur de son sauveur vestimentaire. Doucement, elle posa sa main son épaule, gratifiant le jeune homme d’un sourire aussi enjôleur que franc. « Merci. » se contenta-t-elle de lui glisser à l’oreille avant d’embrasser sa joue. Si la pudeur n’était pas un concept habituel à son esprit, elle préférait encore éviter de se promener nue dans un territoire où les êtres maléfiques pullulaient. « Je vous dois un service. » Elle recula, toujours souriante et rayonnante. « La communauté lapine vous est reconnaissante. » Une fillette s’approcha d’elle, les grands yeux larmoyants. « Dis, tu sais où est ma maman ? » pleurnicha-t-elle. La petite ne devait pas avoir plus de quatre ou cinq ans. « Où est ta maman ? Non, je l'ignore. » - « Elle était avec la dame lapin du camp plus haut. » Une femme que la jolie Megæra avait rencontrée, d’ailleurs. Ce n’était pas si courant que ça de rencontrer un membre de son Totem dans un lieu aussi incongru. « Viens. » Elle la prit dans ses bras. « Je suis sûre qu’on va la retrouver. »

Malgré son sens de l’orientation approximatif et la chaleur étouffante qui empêchait une réflexion digne de ce nom, Megæra n’eut guère de mal à retrouver l’autre Bélua Lapin, qu’elle ne tarda pas à interroger plus en détail quant à ce camp de fortune dont elle serait la gérante. « Les réfugiés ont dû s’organiser mais les différences ont fait voler en éclat l’idée d’un grand village où nous vivrions tous en communauté. Beaucoup de clans s’affrontent pour un peu d’eau fraiche ou quelques légumes. Pour ma part, je prônais la tolérance et le partage. Ils sont nombreux sous mon aile, et autant à accepter votre aide, j’en suis certaine. » Il était plutôt rassurant de constater que certaines personnes restaient calmes et sages lorsque les temps étaient durs. « Parfait. Qu’ils viennent tous. Nous devons partir au plus vite. » - « Mais ma maman ? » - « Je suis sûre qu’elle est avec les autres, ma princesse. Dis-moi lorsque tu la vois. » - « Pourquoi elle n’est pas revenue me chercher ? » - « Je suis certaine qu’il y a une bonne explication. » Une qui ne serait pas lugubre, de préférence. Impatiente, Megæra attendit que les fuyards viennent. Le Volcan frémissait et devenait de plus en plus instable. Il fallait s’empresser de partir, sans compter que les grognements sourds qui grondaient dans les tunnels ne présageaient rien de très réjouissants. Les monstres rôdaient. Ils n’étaient pas loin.  

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Mer 02 Sep 2015, 16:22

Erza avançait toujours en compagnie de la gamine. Depuis quelques minutes, malgré les dires de celle-ci, la Réprouvée ne disait plus rien, si bien que l'on pensait qu'elle la snobait. En réalité, il semblait à la jeune femme qu'il se passait quelques trucs pas trop loin. Quelqu'un se faisait attaquer, ou quelque chose dans le genre. Aussi, elle se demandait si ce serait fini quand elles arriveraient sur les lieux. « Et ma maman elle m'a dit, si tu n'es pas un Bélua lapin alors... ». « Tu vas te taire oui ? » finit tout de même par lâcher la blonde dans un souffle exaspéré. Heureusement qu'Azaël n'était pas aussi bavard, sinon elle l'aurait déjà étranglé et jeté dans un puits. Bon, en réalité, malgré son caractère de cochon, elle aimait bien les enfants... ce qui n'était pas trop le cas du reste de la population. Et puis il y avait les Sorciers... « Hum... » fit-elle en s'approchant légèrement d'un trou. La gamine en fit autant. « Il y a une femme là, suspendue à son arme ! » s'exclama-t-elle. « Il faut l'aider ! ». Erza analysa un moment la situation d'une mine nonchalante. « J'vois pas pourquoi. Chacun sa vie. ». Et elle tourna les talons sans plus de cérémonie. Si elle s'amusait à sauver chaque personne qu'elle croisait, elle n'était pas sortie du volcan ! Peut-être que si elle rencontrait un groupe, elle y réfléchirait, mais, un seul individu qui, en plus de ça, s'était juste cassé la gu*ule, ça n'en valait pas franchement la peine. La Réprouvée se retourna : « Bon tu viens là ? On n'a pas que ça à faire ! Tu veux retrouver ta mère ou bien ? ». L'enfant hésita un moment puis finit par déclarer à Maya : « Désolée madame... » avant de détaler sur les traces d'Erza. « C'est pas très gentil quand même... ». « Qui a dit que j'étais gentille ? Faut sortir des contes de Faes hein ! Et arrête de me pomper l'air sinon j'vais te balancer avec elle. ». L'enfant ouvrit de grands yeux avant de lâcher : « Ouais, même pas cap ! ». La Réprouvée pencha la tête sur le côté, faisant craquer son cou avant de se baisser pour agripper l'enfant et la mettre sur l'une de ses épaules. Celle-ci se mit à crier « Nooooonn Nooonn !!! Me lâche pas !! Je veux pas aller dans le trou ! ». Erza ricana, tapotant les fesses de la gamine. « T'inquiètes pas va, j'trouve juste que tu marches pas assez vite. ». Puis, elle continua son chemin comme ça.

Plus loin, elles rencontrèrent le groupe qui avait déjà goûté à la verve acide de Devaraj et de Megæra. « Vous n'allez pas nous faire la leçon et essayer de nous convaincre de sortir d'ici comme les autres avant vous hein ? Non parce que ça suffit ! On restera ! ». Erza haussa un sourcil, fixant l'homme qui avait parlé avec une mine fatiguée. Doucement, elle déposa la gamine sur le sol avant de s'avancer un peu plus vers l'interlocuteur qui s'était imposé à elle. Elle se gratta le cuir chevelu un moment avant d'apercevoir qu'ici aussi, il y avait des crevasses et que ces dernières servaient de marres à lave. « Bon. » commença-t-elle. « J'ai franchement pas que ça à foutre. Donc... soit vous me suivez bien tranquillement... soit... ». Elle agrippa l'homme par le cou, le suspendant au dessus du vide. C'était facile pour elle ce genre de mouvement. Ce qui était difficile, par contre, c'était de ne pas trop serrer ses doigts, sinon elle risquait de le tuer sans le vouloir. « … je vous balance tous là dedans un par un. Compris ? ». Elle sourit, d'un sourire un peu effrayant à bien y penser. « Donc on fait un vote à mains levées. Qui me suit ? ». Un silence s'installa puis finalement, tous les bras se levèrent. « Ah ben voilà ! Franchement... ». Elle ramena l'homme sur la terre ferme. « … je ne comprend pas ce que vous ont dit les autres pour ne pas vous convaincre... ». Elle réfléchit. « Bon... par contre, y a une femme par là qui risque de mourir. ». Elle montra du doigt la direction dans laquelle se trouvait Maya. « Ce serait sympa que l'un de vous se dévoue pour aller l'aider. ». Un nouveau silence. « Genre maintenant ! » dit-elle en haussant la voix. Un homme détala alors dans la direction qu'elle avait montré sans demander son reste. « Bien ! En route alors ! » conclut-elle en partant dans la direction qu'avait emprunté le Chaman avec les enfants.

788 mots

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Mer 02 Sep 2015, 18:16



GROUPE II
Yulenka - Erza - Megæra - Devaraj - Mickey - Maya [Yukina]

Le temps devenait une ressource rare et précieuse dont il valait mieux faire l’économie. Le Volcan semblait sur le point de céder, malmené par les petites secousses qui faisaient frémir sa roche rouge et calcinée. Peu à peu, les volontaires retrouvaient Gisela et son frère, accompagnés par des dizaines et des dizaines de réfugiés. Certains avaient l’air mal en point, les traits fatigués et usés et amaigris à force de s’affamer. Le chemin touchait à sa fin mais la partie la plus éprouvante n’avait pas encore débutée. « Nous ne trainerons pas. » prévint l’Orisha d’une voix ferme mais douce. Il y avait bien trop de bêtes et de monstres qui rôdaient dans les parages pour qu’ils songent à s’attarder. « Notre objectif est simple. » Oui, il l’était dans ses explications mais beaucoup moins dans sa réalisation. Pourtant, il s’agissait encore de leur meilleure chance de survie. « Nous devons sortir du Volcan par le flan qui donne sur le littoral pour rejoindre le rivage au plus vite et tenter notre bonne fortune en empruntant le passage marin pour le Phare Abandonné. Il y a plusieurs barques, en plus ou moins bon état. Un navire ne devrait pas tarder à nous récupérer. » La première difficulté était de quitter la Montagne en un seul morceau ; la seconde de survivre à la traversée de la mer en furie et à la faim dévorante des créatures des profondeurs. Le tout était soumis à la volonté capricieuse de la lave qui risquait de recouvrir la région en un rien de temps. « Tout devrait bien se dérouler. N’oubliez pas qu’il faut se prêter main forte pour notre réussite à tous et nous vaincrons. Il n’y a aucune raison que quelque chose ne tourne pas rond. » Il y avait beaucoup d’enfants, c’était aussi un moyen de les convaincre que tout irait bien. « Bien, en route. Il faut se dépêcher mais sans se précipiter. Le … » Une jolie demoiselle aux cheveux céruléens courrait à toute allure dans les tunnels. Le moins que l’on pouvait dire, c’était bien qu’elle paraissait pressée. La raison de son assiduité dans la course ne tarda pas à apparaître et la motivation était assez bonne. « Le Géant. » articula Stig en écarquillant les yeux. Le pas lourd du colosse résonnait sur un rythme morbide. Il n’était plus très loin et serait certainement ravi de constater qu’au lieu d’une unique Vampire, il avait tout un buffet à disposition. « D’accord. » bafouilla Gisela, prise de cours par l’urgence de la situation. « On court. » La prudence n’était plus de mise. Il fallait fuir et très vite, quitter le Volcan et rejoindre le Phare Abandonné.

Peu à peu, les gens quittaient le Volcan par les sorties les plus proches pour échapper au Géant. S’ils parvenaient à fuir le monstre de feu et de lave, ils tombaient entre les crocs humides des monstres marins. Pourtant, ils devaient les combattre, atteindre une embarcation et tenter de rejoindre l’île rocheuse du Phare Abandonné. Ils n’y seraient pas en sécurité, entre les vagues et les bêtes mais devraient tenir le temps qu’on vienne les secourir. « Est-ce que ça ira, Stig ? » s’inquiéta Gisela qui voyait que son frère allait de plus en plus mal. Il était blessé et avait besoin d’un repos qu’il ne pouvait pas prendre. « Je tiendrai. » lâcha-t-il entre les dents, les poings serrés. « Occupe-toi plutôt des autres. Moi, ça ira. » Il désigna d’un petit geste les gens qui peinaient à gagner les rives. Ils étaient déjà beaucoup à avoir péri, dévorés, noyés ou brisés sur les pierres. Gisela hésita un court instant avant d’acquiescer. « Le navire arrive ! » Un bateau s’approchait tant bien que mal du Phare. Ce n’était pas facile de naviguer sur un océan aussi déchainé mais le Capitaine était décidé à sauver autant de personne qu’il pouvait. Lorsqu’il fut assez près du petit édifice, il fit lancer des cordages et des échelles faites de ficelles et de petits rondins de bois. Il ne pouvait pas faire plus car avancer davantage risquait d’endommager de façon trop grave la coque. Le danger était trop important. « Gisela ! » hurla Stig en se relevant. La mine grimaçante, il trottina jusqu’à la jeune femme d’un pas boitant pour donner un coup de pieds à la chose qui avait failli lui croquer la jambe.

Puis le Volcan entra en éruption.

Mots : +750 mots

EXPLICATIONS:

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Jeu 03 Sep 2015, 12:13

-Ils sont partis ?!

Oui, les autres s'occupent de les évacuer, mais maintenant c'est toi qu'il faut évacuer, tu sembles très à son goût !

-Navrée pour lui, mais il n'est vraiment pas mon genre !

Yulenka effectua une série de bonds pour esquiver des attaques de feu, jusqu'à ce qu'elle remarque l'entrée du dédale de tunnels. C'était sa chance ! Il y avait là suffisamment de coins et recoins pour pouvoir semer cette monstruosité dans un labyrinthe naturel ! Elle s'engouffra dedans, et commença son circuit de course poursuite couvert. Chess l'accompagnait, lui dictant à l'avance les intersections qui s'offraient à elle. Ce qui permettait à la jeune fille de prendre des virages au dernier moment, forçant le colosse à faire parfois des demi-tours. Une stratégie qui s'avérait payante, la jeune femme commençant enfin à mettre de la distance entre elle et son funeste poursuivant. Ce n'était qu'une question de temps, il lui fallait juste tenir bon ! Ne faiblissant pas dans l'effort, elle se mit à accélérer de plus belle, bien déterminée à survivre et à lourder ce gros balourd trop dangereux. Mais c'est toujours lorsque vous vous croyez sortis d'affaire, que les catastrophes arrivent et que la situation révèle alors qu'il y avait largement moyen de faire pire. L'impératrice de la Nuit plongée dans sa course, empruntant un ultime chemin, celui qui devait lui être décisif et lui permettre enfin de se tirer de ce si mauvais pas. Mais ce qui se dessina alors devant ses yeux fut au contraire, l'effondrement de tous ses efforts et de tous les risques qu'elle avait alors jusqu'ici pris. Les survivants, tous là devant son pif, en pleine trajectoire du colosse.

-Ho non mais dites moi que c'est une blague ! Je rêve ?! Chess ! Qu'est-ce qu'ils foutent là ?!


L'accès à la mer doit passer par ces tunnels !


-Sérieuuuuuuuuuuuuuuuux !!!

Yulenka était dégoûtée. Inutile à présent pour elle de tenter de détourner l'attention du colosse sur elle, avec autant de proies qui se profilaient devant lui, c'était à la limite de s'il n'avait pas complètement oublié la vampiresse. Les survivants fuyaient et détaler comme un troupeau de lapins terrifiés. Cela dit, l'infante des nuits ne pouvait pas leur reprocher ce dernier point.... Et même quand on croyait que c'était fini, que le cataclysme était déjà déclenché et qu'à présent il n'y avait plus qu'à tenter de survivre pour terminer cette mésaventure, c'était faux ! Car à peine les fuyards sortis des tunnels pour rejoindre l'accès à la mer, que les montres marins les attendaient fébrilement ! Quand le sort s'acharnait.... Entre le colosse et les monstres, difficile de dire lequel était le pire. L'avantage du colosse c'était qu'il était seule donc une fois quelques fuyards entre les mains il était occupé et pouvait laisser les autres s'enfuir. Les monstres marins par contre...... Yulenka flamba le maximum qu'il y avait dans son champ de vision à grand coup de feu sombre. Chess téléportait des rescapés directement sur le navire, et ne cessait de faire la navette, privilégiant les enfants puis les blessés.

Au bout d'un moment Yulenka s'attendait presque à voir des masque d'Or débarquer pour s'ajouter à la fête sanglante qui avait lieu. Mais non.... En fait c'était bien trop ridicule pour pouvoir être ça. Il fallait quelque chose de mieux, de plus détonnant et impressionnant.... Comme un volcan entrain de rentrer en éruption..... Bon sang de bon soir, le volcan ! Elle l'avait presque oublié, mais il s'était très bien chargé tout seul de lui rappeler sa présence.... Des explosions, la chaleur, la lave, les cendres.... Oui voila le tableau apocalyptique était complet cette fois. Le cœur de Chess sembla s'arrêter de battre, tandis que son sang lui ne fit qu'un tour. Il se précipita sur la vampiresse et la téléporta plus loin sur la rive. Mais ça ne serait qu'une question de seconde avant que les intempéries du volcan déchainé ne viennent toucher cet endroit....


Yuli ! On ne peut plus rester, il faut partir maintenant vite !

Tout en acquiesçant, la jeune femme déploya ses ailes de nuit et s'envola à tire d'ailes très loin des côtes, et le plus rapidement. L'air lui même pouvait représenter un danger, et la pluie de cendre qu'il pouvait y avoir lui aurait très certainement brûlé les ailes ! Chess fut enfin soulagé, mais la vampiresse elle commençait à fatiguer. Ha pour sûr elle s'était dépensée, mais le résultat en terme de survivants n'était pas à sa convenance. Pour un pareil résultat, à son sens elle aurait mieux fait de rester chez elle. Après tout, on était vampire ou on ne l'était pas, et lorsqu'on l'était, l'exigence faisait parti des traits de caractère commun. Préférant mettre un terme à toute cette histoire, le gardien félin s'approcha de sa maîtresse et la téléporta directement à la forteresse. Assez d'émotions pour ce soir....
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Jeu 03 Sep 2015, 18:41

Y a quelqu’un? Hey oh!? Bordel de …

Maya était certaine d’avoir entendu du bruit, mais elle ne pouvait pas vraiment voir qui c’était vu qu’elle était trop concentrer à ne pas tomber… C’était une situation des plus critiques, mais elle savait qu’elle pouvait s’en sortir… En réalité, elle ne savait pas trop comment, mais elle n’allait pas se laisser mourir aussi stupidement. Toujours était-il que son attente dura quelques instants avant de sentir sa main lâcher prise. Elle n’aurait pas la force d’escalader la paroi, sinon elle l’aurait déjà fait. Mais c’est alors qu’elle regardait sous ses pieds qu’elle remarquait une chose vers le fond du trou. On aurait dit un autre passage. Mais dans son état elle n’était pas sûre de pouvoir l’atteindre. Elle n’avait qu’un bras vraiment valide et du coup, si elle ratait son coup, elle risquait simplement de tomber dans le fond et de se fracasser un membre voir pire. Mais d’une façon ou d’une autre, elle ne risquait pas de survivre si elle restait là ou si elle ratait son saut du dernier espoir. Car, ce qu’elle prévoyait de faire c’était de se laisser tomber et utilisé la paroi pour atteindre l’autre passage qui était à peine plus grand qu’un enfant.

Maya prenait une seconde pour se concentrer avant de retirer sa dague du mur et se de laisse tomber. Elle poussait alors avec ses pieds de toutes ses forces pour atteindre le petit passage. Elle y parvenait de justesse en plantant encore sa dague et s’aidait de cette dernière pour tirer les dernières parties de son corps hors du trou. Maya prit un bref moment pour respire, elle n’était plus dans un danger immédiat. Mais elle savait que l’endroit était dangereux. Pendant qu’elle respirait, elle entendait un homme cirier comme s’il me cherchait. Elle se mettait à lui répondre qu’elle était toujours en vie alors qu’il lui expliquait qu’il fallait sortir du volcan le plus vite possible. Comme il était impossible à Maya de remonter, elle décidait de tenter de trouver un chemin par le passage qu’elle avait trouvé. En réalité ce passage ressemblait plus à un trou de sourie qu’autre chose. Sans doute que c’était un animal qui avait créé ce passage avant que le volcan gronde de la sorte. En tout cas, c’était une chance car, si le chemin n’était pas un labyrinthe, Maya avait encore une chance de s’en sortir rapidement… Il fallait aussi espère qu’elle ne rencontre pas une autre créature en même temps…

Au bout d’un moment, elle semblait trouver le bout du tunnel, elle sortait pour se retrouver sur un chemin un peu plus spacieux pour ensuite entendre le cri d’un animal qui courait en sa direction. Les bras ballant Maya ne pouvait s’empêcher de dire avant de courir de toutes ses forces :


Ce n’est pas vrai qu’elle journée de …

Courant de toutes ses forces pour échapper à la bête, elle pouvait sentir que les tremblements risquaient d’annoncer l’éruption du volcan d’une seconde à l’autre. Au bout d’un moment, elle arrivait à une sortir. Ne prenant pas le temps de réfléchir, elle fonçait vers la sortir qui était légèrement en hauteur. Maya tombait donc de plusieurs mettre avant de rouler sur plusieurs mètres, s’écorchant contre plusieurs pierre tranchante. Maya savait qu’elle n’avait pas de temps à perdre et c’était avec l’énergie du désespoir qu’elle se relèverait pour voir les autres survivants sortir par d’autre chemin pour se diriger vers la mer et un bateau qui arrivait et qui lançais des cordages et des rondins de bois pour nous aider à l’atteindre. La pauvre Maya avançait comme elle pouvait vers les autres pour atteindre le navire. Elle marchait en se tenant le bras en sang et une jambe boitant pour ne pas dire traînant sur le sol… Maya commençait à voir floue le volcan semblait être sur le point de pousser un cri ultime et des dizaines de gens fonçait vers le navire certaine ne semblait d’ailleurs pas trop se préoccuper de l’état de santé de Maya qui faisait pourtant peine à voir.

Finalement Maya qui n’était pourtant qu’à quelques pas de la mer pour atteindre les navires sentaient que toutes les forces qui lui restaient s’envolaient. Elle commençait à perdre le sens de la vue à cause du sang qu’elle avait perdu et tombait parterre pratiquement inconsciente. Elle pensait que sa vie allait s’arrêter ici, mais sans vraiment savoir qui c’était, elle sentait une main l’agripper pour l’aider à rejoindre le bateau et accessoirement lui sauver la vie.


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Sam 05 Sep 2015, 18:11

« Tu tu tu ! » fit Erza en attrapant le bambin qu'elle surveillait un peu plus tôt. Placée juste à côté du géant, elle ne semblait pas réellement consciente du danger qui la guettait. Le garçon devait avoir quoi ? Onze ans ? Douze peut-être ? Le colosse était légèrement occupé à dévorer quelques réfugiés qu'il avait rattrapé et la Réprouvée, sûre de sa force, ne le considérait absolument pas comme un danger potentiel. S'il l'attaquait, elle lui donnerait un coup de boule dont il se souviendrait. Heureux les imbéciles comme on dit. « Tu viens avec moi toi. C'est pas trop comestible ce genre de choses. Tu risquerais d'attraper une maladie infectieuse ou un truc dans le genre. Je ne suis pas médecin m'enfin... ». « Euh... madame ? » fit la gamine qu'elle portait sur une épaule. « Ouais ? ». « On peut y aller maintenant ? ». Le grondement du volcan se fit menaçant. Erza réfléchit, regardant un moment le groupe qui la suivait depuis qu'elle l'avait rencontré. « Bon. C'est ici que nos chemins se séparent. ». Son ton ne portait pas à confusion. La sortie était droit devant eux, elle n'allait pas jouer à la nourrisse plus que ce qu'elle avait déjà fait. Ils étaient grands, intelligents, ils avaient des jambes, ils pouvaient s'en servir pour courir. « Toi là. Tu vois ta mère dans le coin ou pas ? » demanda-t-elle à la Bélua qui ressemblait plus à une sac de patates qu'autre chose. « Non... ». « Bon, je vais te prendre avec moi. Juste parce que tu serais bien capable de te perdre en chemin. » précisa-t-elle en ricanant. « Et toi aussi je t'embarque ! » dit-elle en direction de Mickey. Quand Erza décidait quelque chose, il ne valait mieux pas la contredire, des fois que le Démon en elle apparaisse. D'ailleurs, la colère semblait être son péché prédominant. Quoi que... On pouvait se poser la question. Quant à sa vertu, elle était sans doute bien cachée. La jeune femme hissa donc le garçon sur son épaule libre et se dirigea en marchant vers la sortie. « Mais... attendez... on fait quoi nous maintenant ? ». Elle s'arrêta, tournant la tête vers eux. « Essayer de survivre, ce serait déjà pas mal. ». Elle ricana, continuant son chemin. Une fois le ciel visible, elle ouvrit ses ailes, s'envolant avec les deux enfants. Elle n'avait pas franchement de plan pour la suite mais peut-être que le mieux était de rejoindre le navire qui était apparu comme par enchantement. Sans le savoir, elle faisait exactement ce que Gisela avait recommandé. Lévitant dans le ciel, elle informa ses passagers de ses intentions. « On va aller là bas, dans le navire. Une fois qu'on sera suffisamment proche du Continent Naturel, je m'envolerai. Bon c'est un peu dangereux à cause des vents marins, m'enfin... ce sera toujours plus agréable que d'être entouré de péquenauds. Toi la gamine, je pense que t'auras retrouvé ta mère. Si c'est pas le cas, tu feras comme t'as envie. Rester avec les trous du cul ou venir avec moi. ». Elle ne mâchait pas ses mots. De toute façon, pour elle, peu d'individus en valaient vraiment la peine. En tant que Réprouvée, elle avait des valeurs très centrées sur sa propre race. Les autres les avaient forcément rejeté à un moment ou à un autre et, de ce fait, elle agissait comme un miroir. Pour attirer son attention et son intérêt, il fallait être bien armé. En fait, elle-même ne savait pas pourquoi, parfois, un individu lui plaisait. Il n'y avait pas de raisons spécifiques. C'était comme ça, instinctif. En attendant, si les gosses la soûlaient, elles les assommeraient.

Comme elle l'avait plus ou moins prévu, les vents s'étaient montrés extrêmement violents mais, encore une fois, on ne savait pas trop comment, elle s'en était sortie indemne... ou à peu près. En réalité, elle avait subit plusieurs rafales et avait même dû éviter les débris de certaines embarcations qui s'étaient envolées dans le ciel à cause de la puissance du vent. Elle était égratignée de partout mais, les enfants, eux, n'avaient rien... ou pas grand chose. Arrivant à Bouton d'Or et constatant que le Continent tremblait également ici, la première chose qu'elle fit c'est de se rendre à la taverne du coin, poussant la porte d'un coup de botte. « Nahl Baald ! »² fit-elle.  Elle avait besoin de décompresser et les enfants aussi. T'façon, ils étaient en âge de boire de la bière ici, c'était comme du jus d'orange un peu.

² « Trois bières ! »
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Mer 09 Sep 2015, 08:40

« En vous retirant ainsi du patrimoine de l’humanité, vous contribuez largement à son évolution. » Se retournant pour admirer la tronche plus ou moins choquée des concernés, Devaraj tenta d'abord de se retenir en se mordant la lèvre, puis explosa finalement de rire, suivit de près par Khaal, qui ne cachait de toute façon jamais sa moquerie méprisante sur son visage spectral. Le chaman haussa un sourcil en dévisageant la jeune lapine dont les attributs corporels contrastaient un peu trop avec les fripes qu'il lui avait passés. Elle le rattrapa et remercia d'une façon tout à fait séduisante, lui disant qu'elle lui devait un service. Devaraj haussa les épaules et esquissa un sourire neutre. " Ya pas de quoi voyons !" Après tout il n'avait pas fait grand-chose à part lui donner des habits. Il grattouilla le museau de Cendres et lança un rapide regard autour d'eux. Les choses se dégradaient à vue d'oeil... Il poussa la troupe d'enfants à avancer et rejoignit rapidement les autres.

N'ayant que peu envie de continuer éternellement à jouer la nounou, il laissa les gosses se fondre dans la masse de réfugiés et se retourna vers l'origine du grondement qui se rapprochait. A vrai dire les choses se compliquaient de plus en plus, et peut-être même un peu trop à son goût. N'étant pas vraiment adepte de la course à pied, il ne put que grimacer en voyant le Géant de feu rappliquer à grands pas. S'il avait prit du plaisir à l'observer caché derrière un rocher, il en prenait moins à courir comme un dératé pour lui échapper. Et la panique générale ne faisait qu'aggraver les choses, les gens se bousculant pour arriver en premier à l'extérieur. Fusionnant avec Khaal, il choisit une direction autre que celle ou toute la masse de réfugiés s'engouffrait stupidement, laissant à Cendres le soin de trouver une sortie plus accessible et quittant avec un semblant de soulagement cet enfer brûlant.

Une fois dehors, la fête continuait joyeusement... Cette fois ce n'était plus les masques d'or mais les répugnantes créatures marines qu'il avait déjà rencontré avant. Jetant un regard dégoûté à ces immondes choses, il en regretta presque la beauté du Géant. Évitant plus ou moins facilement de se faire croquer un morceau du corps, il laissa Cendres se lancer dans un combat sanguinaire et accrut sa vitesse pour arriver jusqu'au rivage. L'animal sera sûrement plus utile que lui pour tuer ces monstres et aider les autres et il n'avait personnellement pas envie de moisir ici. Totalement essoufflé, il arriva enfin devant ce qui ressemblait vaguement à une barque, mais alors très vaguement. Entraînant avec lui quelques personnes qui étaient autour pour les aider à monter dans la maigre embarcation, il la poussa dans l'eau, attendit que Cendres les rejoigne et monta dedans. Encore faudrait-il maintenant réussir à atteindre le phare...

Le bateau de secours se rapprochait rapidement. A ce rythme-là, ils pourront bientôt monter dedans. Devaraj ne savait pas trop par quel miracle la barque ne s'était pas retournée dans les remous. Il avait repoussé à coup de lance les monstres tentant de grimper dedans mais c'était violemment fait mordre l'avant-bras. Grinçant de douleur, il n'aspirait désormais qu'à un peu de paix dans cet océan apocalyptique. Entre deux vagues, le chaman attrapa donc une des cordes venant du bateau et se hissa sur le pont. Une fois là-haut, il relança plusieurs cordes pour Cendres et les autres passagers de la barque. Et il crût enfin pouvoir se reposer.
Mais le volcan n'avait apparemment pas les mêmes idées. Et il exprima son désaccord par une sourde explosion suivie d'une énorme coulée de lave et de nuages de cendres. Fabuleux. La panique générale monta de plusieurs crans à la fois et il du se faire violence pour garder un minimum de sang-froid. Tout le monde aida les derniers réfugiés à monter, ou du moins, ceux qui étaient assez proches. Mais le bateau fit bien vite demi-tour, s'échappant de justesse et laissant de nombreux morts derrière eux.

Épuisé, Devaraj se cala dans un coin du pont, sous une pile de cordages et diverses caisses. Cette-fois-ci, il estima avoir eu sa dose d'émotions fortes pour de nombreux prochains mois... Il se fit un maigre garrot au bras pour éviter de pisser le sang, se lova contre le corps de Cendres et s'endormit pour un repos bien mérité.

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Sam 12 Sep 2015, 18:12

En s’élançant, Mickey pouvait presque entendre les hautbois l’encourager par-dessus le fracas du volcan et de la Bête ; comme lorsque la Dame Rouge l’avait amené à l’opéra. La pièce qu’ils avaient vue alors contait l’histoire du célèbre roi Barbare, Okarian le Brutal. Il était peut-être loin de l’image que Mickey se faisait d’un véritable Héros, mais on ne pouvait nier qu’il avait le sens du spectacle. C’était avec des étoiles dans les yeux qu’il l’avait vu défier les Ætheri du haut d’une pile de cadavres. Mais il n’atteint jamais sa cible, et les cuivres se turent aussi vite qu’ils étaient arrivés ; ses pieds décolèrent du sol et il sentit qu’on le tenait par la peau du cou. Un instant de flottement passa, pendant lequel il redouta qu’il s’agisse là d’un maléfice lancé par le Titan. Puis il tourna lentement sur lui-même, comme un chat que l’on vient d’agripper par le collier, et fit finalement face à son agresseur. Il toisa froidement sa chevelure blonde, détailla un instant son visage. À coup sûr, il l’avait déjà vue quelque part. Cela lui revint d’un bloc : la femme qui puait et qui parlait fort ! Elle lui avait parue bien plus sympathique plus tôt dans la journée, avant qu’elle ne le prive de sa destinée. Le fait de savoir qu’elle n’avait pas l’intention de lui voler sa proie le calma à peine. Il était sur le point de mugir sa rage et de lui arracher le poignet lorsqu’au hasard d’un sursaut, il se retrouva à quelques centimètres de son visage, et que leurs regards s’alignèrent. Il se figea, emprisonné entre ces deux prunelles sanguines qui n’étaient pas sans lui rappeler sa maitresse. Le Démon plissa les yeux, et reconnu même quelques éclats au sein de son iris. C’était sans équivoque, il avait affaire à un sang Taiji, et peut-être même une descendante directe de la Grande Aria. Il se détendit soudainement, se laissant porter sans piper mot.

Quelques instants plus tard, elle le reposait au sol, et il coula un regard empreint de regret vers la Bête qui approchait toujours. Il n’avait pas le choix, mais ça ne l’empêchait pas de vibrer de rage. C’était un sentiment nouveau, quelque chose qu’il n’avait jamais connu, une colère intense, brulante, si éloignée de ce mécontentement glacé qu’il avait pris l’habitude de ressentir. Brusquement, il se détourna, et marcha à la suite de la jeune femme. Les paysans qu’ils dépassèrent semblaient pétrifiés, les yeux rivés sur le monstre et le volcan qui s’effondrait peu à peu. Lorsqu’il arriva au bout de la longue file de villageois, il bouillait toujours, et ses yeux violets accrochèrent un très jeune garçon qui trainait derrière les autres. Sans un mot, il posa sa main sur la bouche du bambin, le plaqua sauvagement contre le mur, et d’un tour de main, perfora sa maigre cage thoracique et attraper son cœur. Le morçeau sanguinolent de chair battit une dernière fois avant de retomber, inerte. Du bout du pied, il poussa le cadavre dans une mare de lave, un peu plus bas, et goba l’organe chétif. Il souffla une fois, deux, et repris peu à peu son calme. Personne ne semblait s’être rendu compte de son déjeuner improvisé, et puisqu’il n’avait visiblement perdu ses parents un peu plus tôt, il était probable que personne ne s’en rende jamais compte. Il accéléra le pas pour rattraper la Réprouvée, et s’aperçut soudain que la gamine qu’elle portait sur son épaule le regardait, apeurée. Il essuya le sang qui coulait sur son menton, et posa son doigt sur ses lèvres. Ce n’était pas vraiment pour l’empêcher d’avertir sa sauveuse – ou monture – mais plus pour la dissuader de s’adonner aux verbiages agaçants qui étaient l’apanage des enfants en bas-âge comme elle. Il n’était pas d’humeur.

Finalement, Erza – il avait fini par apprendre son prénom – les accompagna pour la traversée, et elle leur permit même d’accoster sans problème en volant. Le Démon voulut objecter qu’il savait lui aussi voler, mais il était à moitié conscient du fait que ses petites ailes ne pourraient jamais lui permettre de passer les vents violents qui malmenaient la côte. Ils atterirent à proximité de Bouton d’Or, que Mickey savait comme étant une ville du Continent Naturel. Il y avait un peu de marche jusqu’aux Montagnes, mais au moins il n’aurait plus à prendre le bateau. Même si la rage l’avait quitté, il se sentait toujours un peu morose. Sans un mot, il alla se jucher sur un grand tabouret de bar, autour d’une table, et la Réprouvée commanda pour eux. Il fixait la table sans rien dire, lorsque les choppes arrivèrent, presque plus hautes que lui. Il y jeta un bref coup d’œil, et se rendit compte qu’il ne s’agissait ni d’eau, ni de vin, ni de sang, les trois seuls breuvages qu’il consommait lorsqu’il était au Manoir Taiji. Il attendit sagement que la Réprouvée entame sa choppe (et qu’elle la finisse par la même occasion) et trempa ses lèvres dans la sienne. Au premier contact, il grimaça, puis recommença, et quelques minutes plus tard, il ne se sentait plus morose du tout.

854 mots.
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Dim 13 Sep 2015, 14:31

Dans l’urgence d’une situation qui ne permettait guère de longues réflexions, la jeune femme se demanda vaguement comment le Volcan Ardent pu apparaître aux yeux de ses réfugiés comme un endroit sûr. Certes, les Masques d’Or ne s’en approchaient pas mais pour autant, le manque de vivre, la chaleur étouffante et les monstres affamés qui rodaient dans les dédales sous la coupe du Géant ne constituaient guère un environnement de vie sain et prospère. Nichée dans ses bras, la fillette pleurait et sanglotait, se débattait presque pour échapper à l’étreinte ferme de la Lapine qui ne pouvait pas la laisser filer. Elle voulait faire demi-tour, chercher sa mère qu’elle n’avait toujours pas aperçu. « Ça ira. Ça ira. » Répétait inlassablement Megæra qui tâchait de la rassurer du mieux qu’elle puisse. Ce n’était pas facile. L’enfant avait peur et s’inquiétait pour sa mère. La poursuite du Géant n’arrangeait rien, pas plus que les grondements de la Montagne qui présageaient d’une éruption imminente. Megæra se jeta presque par une légère ouverture de la roche, se laissant glisser le long des flancs du Volcan dans une mine de douleur pincée, pour atterrir près des rivages ravagées et de l’eau salée. « Les monstres ! Des monstres partout ! » Criait la petite qui s’agrippa au cou de la jeune femme. Des ombres filaient sous l’onde sombre, menaçantes, prêtes à surgir des flots pour mordre à la gorge les imprudents. « Je veux pas ! Je veux pas y aller ! S’il te plait, je veux qu’on retourne dans le Volcan ! » Pépia-t-elle en serrant davantage Megæra. « On ne peut pas ma puce. » lui glissa-t-elle à l’oreille en lui frottant le dos. « Pourquoi ? » pleurnicha-t-elle. « Ecoute. Le Volcan gronde. » - « Il n’est pas content ? » - « Non, et la région en devient dangereuse. » - « Alors il faut retrouver ma maman, vite ! Elle est à l’intérieur encore, peut-être. » - « Je suis certaine que non. » En réalité, elle l’espérait simplement. « Mais on ne peut pas rester ici ! » glapit-elle. Elle était agitée, ce qui se comprenait aisément. « On va aller là-bas, sur le Phare. Tu le vois ? » - « Il est loin. Il va falloir qu’on passe par la mer. C’est pas bon du tout. Je veux pas. » - « Nous n’avons pas vraiment le choix. Ne t’inquiète pas. Les monstres n’oseront pas nous approcher. » - « Comment tu peux le savoir ? » - « Je les ferai fuir. » - « Vraiment ? » - « Oui. C'est promis. » Mieux valait mentir à cette petite plutôt que de l’angoisser. Megæra prit une grande inspiration avant de s’approcher d’une barque pour prendre place auprès des autres. Les hommes se mettaient près du bord, armes à la main, magie prête à être déployée pour repousser la moindre bête qui s’approcherait. Malheureusement, ils ne pouvaient rien faire contre les vagues déchaînées qui rendaient difficile la navigation sur l’embarcation de fortune, qui manqua plusieurs fois de se renverser. Un peu plus loin, ce fut le sort d’un autre radeau. Immédiatement, la Lapine plaqua sa main sur les yeux de la fillette, qui n’avait pas besoin de voir la marre pourpre.

« Tu vois ? Nous avons réussis. » Souffla Megæra qui laissa la petite retrouver la vue, une fois près du Phare Abandonné et assez loin des côtes. La gamine eut un léger sourire, un brin forcé. « Est-ce que ma maman est là ? » - « Je … » - « Marie ! » Une femme arriva en courant, les bras tendus. « Maman ! » Une nouvelle qui soulagea la Lapine, qui laissa sa protégée glisser dans les bras de sa mère. « Merci. » Elle marmonna des remerciements pendant plusieurs minutes, incapable de dire ou faire autre chose que de bercer sa fille. « Tu étais où maman ? » - « On ne m’a pas laissé le choix ma puce. Je suis … » Elle s’interrompit, ne préférant pas avouer à son enfant son état préoccupant. « Nous allons partir ma chérie. C’est fini. Nous allons ailleurs. » Megæra tourna les talons, les laissant entre elles. De ses grands yeux bleus, elle contempla la cohue. Elle avait pris assez de risque sur une erreur. Il était grand temps qu’elle s’en aille. Doucement, elle ferma les yeux pour se concentrer sur sa destination, réunissant toute sa force et sa magie pour ce simple déplacement, qu’elle espérait moins hasardeux. Dans une pluie de pétales de rose, elle s’évapora. Elle ne pouvait emmener personne avec elle. D’une certaine manière, l’idée d’abandonner tous ces gens ne l’atteignaient pas. Megæra n’avait jamais été une grande sentimentale, et elle ne tenait pas particulièrement à rester dans les parages lorsque le Volcan explosera. Ce qui ne tarda pas à arriver.

792 mots o/

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Event Août 2015 | Groupe IV | La colère du feu

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