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 Event Juillet 2015 | Groupe VIII | Attrapons les Masques d'Or

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Ven 24 Juil 2015, 18:35

La petite Fae ne s’arrêtait pas de suivre le masque d’or qui psalmodiait. A tel point que toute son attention était concentrée sur le personnage et que plus rien autour ne subsistait. Shi perdit même de l’altitude et ne se retrouvait plus qu’à le suivre de loin, parfaitement vulnérable au danger. Elle écoutait ce qu’il disait avec une concentration un peu trop particulière et espérait comprendre le dialecte dans lequel il adressait ses mots, mais aucune chance. Elle n’y parvenait pas, et se demandait vraiment d’où cette langue sortait. Elle n’avait jamais entendu personne parler ainsi. Et elle n’avait d’ailleurs jamais vu un tel groupement de personne. Le sentiment que la petite fille éprouvait à leur égard lui parut étrange. C’est comme si ces être étaient un peuple à eux-mêmes. Ce n’était pas « juste » des personnes qui auraient intégré les masques d’or. Mais cette pensée, elle savait pourquoi elle l’avait. C’était simplement à cause de leur culture. Ils avaient leur propre langage, leur style de combat, leur manières. Ils se démarquaient totalement du reste de la populace et se comportaient comme une nation à part entière.

Shi fut prise soudainement d’un sursaut. Son attention avait tellement été centrée sur le masque d’or que le moindre mouvement autour d’elle avait le don de lui faire une peur folle. « Ah ! C’est vous Sharm ! » Réagit-elle en tentant de garder son calme. « Merci ! Mais je n’ai rien pu faire de vraiment utile… » Elle observa les alentour, et remarqua les quelques personnes qui accompagnaient la magicienne. Elle se demandait bien ce qu’il en était des Faes, mais n’osa pas trop poser la question. A en voir les quelques blessés qui avaient surgit et leur expression, rien de grave n’avait dû arriver. Cependant ils semblaient assez déçus. Elle en profita pour soigner le maximum de gens, en espérant au moins pouvoir les soulager de leur douleur à défaut de ne pouvoir entièrement fermer les blessures de certains. Puis, ses yeux se posèrent sur un grand homme qui avait carrément l’air d’avoir eu l’épaule transpercée. Elle pensa qu’il s’agissait d’un des type qui se battait qu’elle avait remarqué en prenant des hauteurs tantôt. Ce qui était sûr, vu qu’il était blessé. Mais paradoxalement, sa blessure n’avait pas l’air extrême grave, peut-être quelqu’un l’avait-il déjà soigné. Mais Shi avait bien peur de prendre des risques en le laissant ainsi et osa approcher l’homme qui l’intimidait quelque peu. « Eh mais ça doit vraiment faire mal ! » S’exclama-t-elle. « On vous a déjà soigné ? » Ce n’était pas très grave, parce que finalement, pour ne pas avoir l’air idiote en l’abordant, elle tenta quand même de continuer le travail. Mais ce n’était pas fameux. Elle ne referma la plaie à peine un peu plus. « Zut, ‘faudrait que je m’entraîne plus… » Murmura-t-elle. Puis, le grand sourire aux lèvres, elle lui fit une salutation avant de prendre un peu plus d’avance pour suivre le groupe. Elle n’osait pas trop déranger les blessés, et surtout, Shi voulait garder elle aussi un œil sur le masque d’or qu’elle surveillait jusqu’à maintenant. Et d’ailleurs, elle n’avait pas eu tort de le faire, car ce qu’elle put observer l’étonna assez. Des escaliers bizarres venaient d’apparaitre.

L’endroit dans lequel ils venaient d’atterrir était vraiment étrange. Il y avait beaucoup trop de masque d’or. Le groupe était clairement en sous-effectif. Le corps de Shi fut parcouru d’un léger frisson tandis qu’elle suivait tout le monde sans trop savoir ce qui allait leur arriver. Son attention se focalisa sur celui qui semblait être leur chef. Peut-être bien que c’était lui ce fameux architecte. Elle observait ce qu’il faisait, pleine d’interrogations. La petite fille désirait vraiment comprendre le pourquoi du comment il y avait cette sorte de cérémonie, mais visiblement, les réponses ne seraient pas facile à trouver. Et puis… voilà d’autres problèmes qui vinrent s’ajouter. On les attaquait. C’était catastrophique ! Ils étaient bien trop nombreux ! Et Shi ne savait absolument pas se défendre. Elle prit de la hauteur, comme si c’était les airs sa sécurité. Elle observait tout ce qu’il se passait, effrayée, et ignorait totalement ce qu’elle pouvait bien faire. Tenter de tuer des masques d’or n’était même pas imaginable… Tout ce qu’elle pouvait faire… C’était soigner les blessés. Mais pour cela, il fallait se mêler à la foule, et c’était bien trop risqué. Mais tant pis. Ce n’était pas le moment de jouer les lâches. Shi n’était pas venue jusqu’ici pour se cacher. Ses sourcils se froncèrent, son regard se durcit, et d’un coup, presque par inconscience, elle fonça vers le groupe, et tentait de soulager les douleurs de tous ceux qui s’étaient déjà fait blessés dans l’attaque. La petite Fae pensa qu’avec sa taille il y avait des chances pour qu’elle soit une cible difficile, mais il ne fallait pas se reposer sur cette idée. Il ne fallait pas baisser les garde sous peine d’être un peu trop vite surprise. « Il faut trouver un moyen de s’en sortir !! » Hurla-t-elle, stressée. Mais un rapide coup d’œil aux alentours était plus que suffisant pour montrer à quel point s’échapper de cette situation serait une tâche bien ardue.
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Dim 26 Juil 2015, 15:49


Plongée dans un décor enchanteur de merveilles et d’éclat, la Déchue noyait son regard dans la splendeur lumineuse du Temple souterrain. La récompense était à la hauteur des espérances, de la difficulté du chemin sinueux et obscur qui menait à ce cadeau aussi somptueux qu’inespéré. Parfait équilibre entre l’antique et le scintillant, le Sanctuaire irradiait d’une clarté surprenante. Belle aurait aimé s’attarder sur la beauté subtile de l’architecture, une pensée de convoitise à son égard lorsque s’éveilla une pointe d’Envie. Seulement, la vision des Masques d’Or alignés inspiraient un effroi glacial qui coupait court aux contemplations rêveuses. Les yeux écarquillés, la jeune femme scrutait les fanatiques qui, tournés vers un autel, psalmodiaient des mots qu’ils étaient les seuls à comprendre. Crispée, Belle recula de quelques pas sans décrocher ses iris parmes de la silhouette ombragée qui, penchée sur l’un de ses sbires inanimés, esquissait quelques gestes mystérieux. « Est-ce que c’est vraiment lui ? Est-ce que c’est l’Architecte ? » Sa voix flanchait et tremblait et elle s’éloignait toujours, jusqu’à effleurer les mains de quelqu’un. Les Masques d’Or s’étaient relevés, la rage jusqu’au bout de la lame. La Déchue attrapa maladroitement son fouet, bien qu’incapable d’assurer qu’elle s’en servirait à bon escient. Affolée par l’évident massacre qui les attendait si la situation ne changeait pas, elle choisit de prendre le large. Déployant les ailes sombres et givrées que personne ne pouvait voir grâce à son épaulière en Aethril, elle s’envola. Elle se faisait l’effet d’être lâche, même si ces intentions étaient louables. Presque par automatisme, elle se mit à compter les Masques d’Or. Ils étaient trop nombreux et c’en était effrayant. Délicatement, elle se posa sur le rebord d’une colonne, la main glissant sur la pierre froide et lisse. Une idée venait de s’emparer de son esprit. Ce n’était pas forcément la meilleure chose à faire mais il était impératif d’agir. Belle prit une grande inspiration avant de retourner auprès des autres. « Les colonnes. » articula-t-elle en désignant les épais piliers. « Il faut en détruire quelques-uns. Ils bloqueront les Masques d’Or, en écraseront d’autres et ils seront moins à nous affronter. » Néanmoins, elle n’avait aucune idée de la façon de procéder. Elle n’était ni assez forte ni suffisamment puissante pour parvenir à faire quoique ce soit, seule.

Un Masque d’Or avait agrippé la jeune femme par les vêtements. Avec une aisance dérangeante, il la souleva. Belle se figea. Elle n’avait jamais été aussi près de l’un de ses fous. Elle n’arrivait pas à se débattre ou à crier. Il la jeta contre un mur. Dans un cri étouffé, elle s’effondra comme une poupée désarticulée. La main plaquée contre son flan douloureux, elle se releva lentement, jetant un coup d’œil à sa paume qui se gorgeait peu à peu de sang. Sa respiration devenait pénible. Elle avait mal et sa résolution d’oublier la souffrance n’était pas facile à tenir. La jeune femme eut un pauvre sourire. Victoire avait raison : elle était un piètre soldat. Heureusement qu’elle n’avait pas choisi cette carrière. « Belle ! » s’écria justement la brune en détalant près de son amie. « Ça va aller, ne t’inquiète pas. » - « Soigne-toi. Tu peux le faire. » Elle faisait référence à l’infection germinale qui lui permettait de balayer les blessures d’un revers de la main. « Non. » - « Belle, ne fais pas l’idiote. » - « J’ai besoin de toutes mes forces. » - « Pourquoi faire ? » Belle n’était pas certaine que ce soit judicieux. Elle ne contrôlait pas forcément ses dons. Pourtant, elle devait essayer. D’un pas vacillant, elle se faufila à travers la foule des combattants. Les doigts écartés, elle leur effleurait le bras à son passage. Grâce au Souffle de Néphilim, elle essayait de réveiller les ardeurs des colériques, pour que la force soit plus brute, les convictions renforcées et la volonté de détruire accrue. Epuisée, Belle finit par retourner dans un coin en espérant qu’un Masque d’Or ne l’avait pas pris en grippe. Dans un soupire, elle se laissa glisser pour s’asseoir par terre. Victoire s’empressa de la rejoindre. « Donne-moi ça. » Elle s’empara du poignard de Belle. « Vicky, pour ce que je t’ai dit tout à l’heure … » - « Je sais que tu ne le pensais pas. Ne t’en fais pas pour ça. C’était étrange de te voir montrer les crocs. Ce n’est tellement pas ton genre. Tu es un genre de nounours duveteux, une espèce de lapin câlin. » Elle serra l’arme entre ses mains. « Je te protégerai. »

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Lun 27 Juil 2015, 15:15



S
i d’aventures elle avait essayé de comprendre son ennemi, Ophalee aurait déjà capturé un des Masques d’Or se battant à proximité du dit piège. Elle attendait, patiemment, imaginant ce qu’elle pouvait améliorer ou déplacer. Par-delà la petite colline qui séparait les groupes, on entendait clairement le bruit des armes s’entrechoquant, des plaintes d’hommes et de femmes qui se battaient. Cela ne dura pas longtemps, bientôt Sharm rejoignit Ophalee et son acolyte qui patientaient près de leur piège. Ils s’attendirent à voir les Masques d’Or. Quand la bélua vit son acolyte se relever et quitter sa position, elle soupira et en fit de même. Ils rejoignirent Sharm, la bélua en face de la magicienne. Sharm complimentait la bélua, même si il n’y avait pas de quoi. Celle-ci fit un signe de la tête exagéré pour signifier un remerciement. La femme ordonna qu’on prenne la place de la bélua. Quand elle vit un homme chétif passé pour prendre le relais, Ophalee lui tendit le couteau qu’elle tenait par le manche. Il le prit et ils se séparèrent. Une dernière fois, Ophalee regarda le piège qu’elle avait construit. Il passait inaperçu dans la nature ambiante de la forêt d’Emeraude ce qui était un atout majeur.

J
usqu’à ce qu’ils rejoignent la rivière d’où des sons humains provenaient, Ophalee réfléchissait à l’attaque. Elle regarda rapidement les personnes qui marchaient aux côtés de Sharm. Certains avaient une tête renfrognée, blessés dans leur orgueil. Cela ne fit bien sûr rien à Ophalee qui continua de marcher silencieusement en queue de fil. Ils furent tous aux âguets quand un Ohm priant l’Architecte s’avança dans l’eau tel un Saint Totem ou un prêtre d’une quelconque religion. Il était clair, aux yeux de la bélua, que l’ennemi châtiait les impurs de ces terres pour sans doute prôner une religion encore inconnue. Il suffisait désormais de savoir qui ils priaient et pourquoi. L’Architecte, ce nom était souvent revenu mais aucun titre, à la connaissance d’Ophalee, ne fut donné à un Aether. Il devait y avoir une autre raison que la chasse aux hérétiques et les prières en filature sur la Rivière. Ils ne prenaient pas la possession des lieux pour prôner leur religion ou la transmettre. Trop agressifs, pensa Ophalee, très sûrs d’eux, continua-t-elle d’après les suppositions d’un autre plus tôt. Les chuchotements de la bélua attirèrent un grand gaillard qui la suivait du regard depuis peu. Quand elle s’en aperçut, elle parut étonnée mais abandonna vite ce visage pour des yeux las. L’Ohm dont elle ne savait pas l’origine acquiesça, silencieux.

I
l fallait qu’elle continue de se creuser les méninges, prenant garde cette fois à ne pas trop se faire entendre. Le « Prêtre » dans la Rivière réussit à ouvrir un passage en élucubrant des mots incompréhensibles à leur portée. Les masques d’Or disparurent et le groupe mené par Sharm ne tarda pas à en faire de même. Toujours à la queue du groupe, Ophalee regarda une dernière fois en arrière, appréciant peu l’initiative irraisonnée de Sharm. S’engouffrer dans la gueule du loup, voilà où ils allaient. Ophalee resta longtemps sur le seuil de la caverne, les autres disparaissant de son champ de vision. Et si la Terre les engloutissait ? Et s’ils ne pouvaient remonter ? La bélua regarda les alentours, indécise. Finalement elle décida de rester à l’entrée de la grotte. La gloire ne l’intéressait pas, ni la découverte des Masques d’Or. Si le groupe les découvrait en descendant en bas et qu’ils y restaient, leurs découvertes ne serviraient à rien, ni à personne. Il fallait selon la bélua quelqu’un pour garder l’entrée ouverte en dernier recours. C’était un nécessaire pour la survie, même si au final, cela ne risquait de servir à rien en cas de victoire, ce qu’Ophalee doutait sérieusement. Les Masques d’Or tenaient une position dominante, dans la mesure où peu savait qui ils étaient. De plus, ils semblaient avoir une connaissance du terrain que le groupe de Sharm n’avait pas forcément. La magicienne risquait gros.

T
andis qu’Ophalee gardait l’entrée, elle entendit de nouveau au loin dans la caverne une bataille. Vite, elle chercha un moyen de garder l’entrée intacte. Quand la solution vint à elle, la terre trembla et bientôt surgit son Frère lézard, Tu’hum, un dragon aux écailles mordorés recouvert de terre. Il utilisa sa taille, équivalent à celle d’un cheval pour se mettre à côté de la bélua et aider en cas de besoin. Se souvenant des dons de son ami, la bélua grimpa dans son dos et se cacha sous ses ailes poussiéreuses, faisant office de couverture dure. « Creuse Tu’hum jusqu’aux vacarmes que tu entends sous terre. » Garder l’entrée intacte n’était pas la priorité au final, il fallait qu’elle ait une solution en cas de besoin extrême. Des Masques d’Or pouvaient encore arriver.

T
u’hum s’écarta de l’entrée et pénétra la forêt pour creuser en ligne droite. Le dragon, expérimenté dans les tunnels, savait que les Ohms dépourvus de griffes ne pourraient grimper une paroi terreuse. Il se mit donc à creuser, garder chaudement sous ses ailes sa Sœur. La végétation alliée à la terre cachait l’entrée du tunnel. Rapidement ils arrivèrent  devant un mur de roches. Les griffes du dragon étaient semblables à celles des taupes. Il n’éprouvait pas la difficulté de creuser dans un sol dur. Il contournait les pierres pour gagner du temps, néanmoins lorsqu’il fallait tailler la roche, Tu’hum prenait plus de temps. Ainsi, Ophalee quitta son dos tandis que le dragon effectuait son travail. Le bruit de plus en plus intense du martèlement des pattes de l’animal finit dans un vacarme incroyable. Une infime partie du mur s’écroula. L’immensité de la caverne était telle que ce n’était qu’un trou dans du gruyère. A quelques mètres du sol, Ophalee quitta le derrière de son « cadet » pour sauter, dégaînant Aiguille par la même occasion.



Mots = 970
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Mar 28 Juil 2015, 05:22



Maléna espérait que l'idée flamboyante serait efficace bien que non létale, permettant surtout une distraction pour éviter coups et blessures pour rejoindre les autres. Échec lamentable, la rouquine avait plutôt embrassé la colère des deux masques d'or. Ne pouvant que reculer pour éviter la grogne de l'adversaire qui se fit grand plaisir de transpercer Zeleph d'une lance, attaque sournoise par derrière, terminant ce qui avait été commencé avant l'arrivé de l'élémentale. «C'est ma faute, c'est ma faute... Quelle blondasse je fais !» Elle s'en voulait, c'était normal, désir d'aider qui se solde par un embroché.

Alors que la rouquine reprenait ses esprits et son courage pour donner un coup de main au réprouvé, ce fut la demoiselle qui l'avait percuté un peu plus tôt qui retombait encore entre elle et le blessé. Surprise sur le coup, elle le fut encore plus de voir un épais rideau de fumée apparaître et obstruer toute vue sur ce qui les entoure et une toux désagréable pour certains, dont Maléna. Celle-ci se recula pour quitter le nuage qui se dissipait peu de temps après, offrant un réconfort par l'absence des Masques d'Or devant eux. Zeleph était parvenu à se relever. La rouquine ne s'en préoccupait plus alors qu'il avait rejoint le groupe et recevait des soins, se tenir loin de lui risquait d'être son meilleur choix pour ne pas lui porter malheur une nouvelle fois.

L'aventure était loin d'être terminée, la chasse était lancé, la recherche de leur repaire pour trouver plus d'informations sur eux était une nécessité. Le silence fut de rigueur, l'erreur et l'échec n'était pas au programme. Le seul mot compréhensible que les Masques d'Or répétaient sans cesse était "L'Architecte", qui était-il ? Le gourou de ce clan ? Le meilleur moyen de savoir était d'aller à la source et en tirer les détails cruciaux. Une Fae avait réussi à suivre l'un d'eux, trace que le groupe suivait maintenant, se retrouvant cachés dans les herbes à observer. Les Masques d'Or arrivaient un à un pour s'agenouiller face à la Rivière Éternité pour balbutier en leur langue.  Le sol trembla et Maléna resta bouche-bée de voir apparaître un escalier qui menait dans les profondeurs du sol.

Sûrement tous enclin à la folie, le groupe fonçait dans les couloirs ainsi dévoilés, manquant à de nombreuses reprises de perdre pieds dû au mauvais état des marches. Mains sur le mur pour assurer son équilibre, la rouquine produisit une petite boule de feu bleu dans son autre main pour éclairer le chemin sous ses pieds. Permettant ainsi de voir ici et là des salles adjacentes, aménagé avec un goût exquis, fait surprenant pour un endroit situé sous terre. Maléna fit un bref crochet dans l'une d'elle pour assouvir sa curiosité, trouvant de nombreux dessins sur un mur, comme si une histoire était conté. «Rien ne semble indiquer de masques dorés, étrange... auraient-ils trouvé ce lieu et fait de celui-ci leur repaire ?» Maléna poursuivit sa réflexion tout en se dépêchant de retourner avec les autres qui progressaient toujours.

Devant eux le spectacle, ou plutôt l'horreur, une foule de ces individus qu'ils savaient puissant et dur à tuer. Foncé tête première dans une ruche d'abeille aurait sûrement donné un effet aussi piquant. L'inévitable se produisit, celui qui pourrait être l'Architecte de par sa nature mystérieuse fit un signe, ils étaient repérés. Zeleph appelait aussitôt à trouver une issue, idée qui suscitait l'approbation de la rouquine en premier lieux mais celle-ci se ravisa avant d'énoncer son avis. D'autres suggestions proposait de faire tomber des colonnes pour user de la gravité en guise de piège. Maléna ne savait pas quel voie suivre, désirant à la fois vivre longtemps et offrir une certaine punition à ces intrus. Bien sûr le deuxième acte mènerait au premier, à court ou moyen terme, le tout était de ne pas rester prit au dépourvu.

S'avançant d'un pas pour n'avoir aucun allié devant elle, la rouquine ne craignait pas la mort, forte de sa protection élémentaire. Laissant jaillir de ses deux mains une  flamme bleue d'une grande vivacité, la projetant sur les Masques d'Or. Cette fois elle y mettait tout ce qu'elle pouvait, chaleur intense et destruction, parvenant à toucher ceux qui étaient le plus près. Faisant reculer les autres qui aurait à trouver une solution pour ne pas être embrasser par leurs confrères qui se débattent. L'élémentale cessa ses flammes, se reculant en titubant. «J'ai un peu abusé là...»  Perdant l'équilibre sur un de ceux de l'équipe.


744 mots
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Mer 29 Juil 2015, 22:09



GROUPE VIII
Ophalee – Maléna [Ethan] – Zeleph – Belle – Shi [Kohei]

Des piliers s’étaient effondrés, entraînant dans leur chute des morceaux de marbre et des pierreries qui s’écrasèrent lourdement sur les Masques d’Or. Une femme avait enflammé les vêtements de l’un des fanatiques et certains brûlaient, sans que le feu ne se repende réellement faute de nourriture à embraser. Les luttes se multipliaient, sanglantes et meurtrières. La mine désolée et le regard inquiet, Sharm scrutait le Temple, cherchait le moyen qui leur permettrait de s’en sortir. La situation frôlait le désastre et elle était responsable du massacre. De ses yeux clairs, elle observait l’architecture, faisant glisser ses mires bleues le long d’un grand balcon. Elle arrêta soudainement ses recherches, surprise d’apercevoir la silhouette de l’Architecte, dont l’on devinait à peine la ligne sous les larges voiles de sa cape sombre. Il n’était pas parti. Les lèvres pincées, elle tâta sa ceinture sans décrocher ses iris de l’Architecte. Il était mauvais. Elle devait le tuer, tenter sa chance. L’Architecte se pencha très légèrement en avant, attrapant au passage le fer forgé de la rambarde. Sharm resta bouche bée. « C’est une femme ? » bredouilla-t-elle, surprise. Les mains qu’elle voyait ne pouvaient pas appartenir à un homme. Fines, délicates, la peau était d’une pâleur remarquable et de longs ongles parfaitement manucurés et peints achevaient les longs doigts de porcelaine. Les bras de Sharm tremblèrent légèrement. La vérité était simple : elle était bien moins résolue à mettre fin à la vie d’une femme. L’Architecte esquissa un petit geste. Les Masques d’Or reculèrent. Ils n’attaquaient plus, se contentant de se défendre. « Arrêtez ! Arrêtez … » s’écria la Magicienne qui craignait que quelqu’un ne se fasse tuer alors qu’ils pouvaient rester vivants. « Ils s’en vont. » souffla-t-elle, un très léger sourire apaisé aux lèvres. Malheureusement, il semblait exister une raison évidente à ce repli, une motivation assez puissante pour que l’Architecte ordonne de prendre la fuite malgré leur position de force. Le Temple était devenu instable à cause des nombreuses colonnes écroulées. Le toit semblait prêt à céder. « Dehors ! » Le passage souterrain était obstrué. « Par ici ! » Elle venait de remarquer le tunnel creusé par Ophalee. « Dépêchez-vous. » Elle resta près de l’entrée à attendre que chacun emprunte la sortie de secours, avant de l’utiliser elle-même. Sharm ne remontait pas seule. Elle traînait de toutes ses forces la dépouille d’un Masque d’Or, celui qui était allongé sur l’autel.

« Bien. Je crois qu’ils ne reviendront plus dans les parages. » - « Ils auront besoin d’un autre repère. » - « C’est certain. Nous les trouverons à nouveau et nous les chasserons. » - « On ne peut pas dire que notre opération aura été une réussite. Il aurait fallu les ensevelir, les empêcher de continuer à sévir. Je doute que changer de quartier général soit un immense drame à leurs yeux. » Sharm fit glisser le Masque d’Or dans l’herbe et le laissa reposer près du lit de la Rivière Eternité. « Il est temps de voir ce qui se cache sous le masque. » - « Est-ce qu’il est mort ? » demanda une fille. « C’était quoi ce rituel ? Un sacrifice ? » Ajouta un autre. La Magicienne ne répondit pas. Elle n’avait aucune réponse. Les doigts frémissant d’impatience et de crainte, elle agrippa la figure en or pour dévoiler le véritable visage. Elle tira, tira encore. La jeune femme devint blême. Doucement, elle souleva les vêtements colorés du fanatique inanimée. « Quoi ? » murmura-t-elle, ébahie. D’un coup de poignard, elle déchira le tissu. « Ce n’est pas un masque. » bafouilla-t-elle. « C’est son vrai visage. » Sa voix partait dans les aigus. La tête, le cou et une partie du torse étaient fait dans un alliage d’or et de métaux, qui fusionnaient peu à peu avec la chair du reste du corps. « Comment est-ce possible … Mais comment est-ce possible. » - « Sharm, il faut partir. Tous les Masques d’Or du Temple envahissent les alentours. Certains risquent de s’en prendre à nous. » Ils étaient plusieurs à approcher, dans l’intention évidente d’achever le travail. « L’Architecte est encore là. » souffla Sharm avec sévérité. Perchée au beau milieu de l’onde froide sur un rocher, elle contemplait la scène de loin. La Magicienne n’hésitait plus. Elle s’empara de l’arc d’un guerrier et tira maladroitement une flèche. Elle aurait pu atteindre sa cible. L’Architecte l’évita avec une aisance déconcertante, comme si on lui avait jeté une poignée de terre.

L’Architecte leva doucement les mains, caressant du bout des doigts la capuche qui dissimulait ses traits. Etonnement, elle la fit tomber, dévoilant un visage d’ange et de grands yeux verts. De longues boucles cuivrées ondulaient au vent. C’était une très belle femme, à l’allure douce et sensuelle. Elle sourit. « C’est ... » - « Oui. Oui, je le crains. » Vanille caël Deslyce. Elle ne bougea pas, mais ses pouvoirs se déchaînaient. En plus des Masques d’Or, chacun devait affronter l’une de ses plus grandes peurs.


Mots : + 840

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Jeu 30 Juil 2015, 16:57



« Merci » soupira le réprouvé en direction de son second médecin. Cette fois il n’avait presque plu mal, même si il garderait certainement une belle cicatrice. Il pourrait pleinement se battre a nouveau. Se fut de bonne augure car cela ne tarda pas à arriver. Fou ou bien d’un extraordinaire altruisme, Zéleph grogna en serrant sa main autour de son arme, voyant les masques d’ors prés à les massacrer sans la moindre peine. Insoupçonnable situation, tout se passa avec une rapidité haletante. Le feu jaillit, le sol trembla, les pierres jaillirent. Un formidable chaos se mit en marche. La guerre, la mort, le sang et l’agonie. L’ors se que l’on se bat tout n’est que flou autour. L’adrénaline prend la gorge et il ne reste qu’un seul et unique but : survivre. Etrangement ce n’était pas désagréable de sentir se goût cuivré caresser sa langue, ni l’ombre de la mort rendre sa peau brulante. Cette sensation excitante de voir un fil rouge devant ses yeux pouvant être couper à chaque fausse note. Il connaissait les règles du jeux, le rythme de la musique, il avait si souvent écrit le morceau. Aujourd’hui il devait danser sur celui d’un autre. C’était dur et douloureux, mais pas insurmontable.

Soudain sans qu’il ne s’en aperçoivent tout cessa d’un seul coup. Le genoux à terre, ses vêtements déchiré, sa peau lacéré, près à rendre les coups qu’il avait subi, il entendit soudain crier. « Arrêtez ! Arrêtez … » Zéleph reprit son souffle, essayant de calmer les battement dans sa poitrine pour se concentré sur se qui se passer autour de lui. Quelque chose était arriver. Quelque chose qu’il n’avait pas remarqué pris dans le feu de l’action. « Ils s’en vont. » Le réprouvé baissa sa garde, repliant son arme vers lui pour s’en servir d’appui et se redresser. Debout il laissa son regard glisser sur leur ennemis. Ils quitter la zone comme l’eau se vide des rivières après une crue. Entre soulagement et frustration le réprouvé essuya le sang qu’il avait au bord de ses lèvres ravalant celui qui se déversait dans sa bouche. Aveuglé par la colère et l’épuisement, il resta à fixer les Masque d’or ne se rendant pas compte de la réalité. Soudain il fut tiré en arrière vers la sortis de fortune créer par l’un d’entre eux. Comme éveiller de sa transe il se mit a courir avant que l’inévitable ne finisse par tout submergé.

La lumière l’ébloui un peut. Assez pour qu’il revienne totalement à lui. Epuiser il s’assit sûr un rocher. Dans un bruit sourd le cadavre d’un Masque d’or ’s’effondra derrière lui. Comme la plupart des gens autour il observa se qui se passait. Finalement la stupéfaction frappa l’assemblé. Quelque chose de surprenant, voir même de bizarre venaient de leur être révéler. Semblait-il qu’il fallait plutôt appeler les Masque d’or « Chair d’Or ». Dans un souffle de vérité Zéleph pouvait admettre que cela ne le choqua pas, pas plus que se qu’il avait pu voir dans sa vie. Cela dit c’était intriguant, assez pour qu’il n’aime pas ça. Le groupe s’étant amasser autour du cadavre, il était un peut à l’écart maintenant. Assez pour observer la scène qui suivit. Sharm se dégagea de la petite foule, prit un arc, une flèche, puis arma l’engin. Sa cible, celui que l’on nommé l’Architecte. Sans qu’il ne s’en aperçoivent Zéleph c’était levé alors que la flèches se décocha. Sans nul doute se fut un échec. Alors, tout fut plus incroyablement étrange encore quand l’Architecte comme pour les narguer se tourna vers eux. Le souffle du réprouvé se coupa purement et simplement quand il aperçu le visage de l’ondine. A cette instant plus que nul autre, l’ancien roi compris quelque chose, une chose qui changea toutes ses raisons d’être ici. « A quoi joue-tu, Vanille ? » son murmure se perdit dans le vent qui commencer à se levé.

Il n’eu pas une seule seconde de plus à consacré à son ancienne amie, associer, qu’importe ce qu’elle fut. Zéleph eut la sensation que quelque chose monté le long de sa jambe. Ses yeux furent capté par cette vision. Elles semblaient si nombreuses que la panique le prit a la gorge sans attendre. Des dizaines, de mygales envahissaient son corps, grimpant sur lui. Il étouffa un gémissement alors qu’il commencer à se débattre contre le néant. Qu’était cette folie ? Il voyaient des choses, des personnes qui ne pouvaient être là. Il avaient déjà vécu ces instant. Des choses qui l’éveiller la nuit. Par réflexe Zéleph courra et sauta dans la rivière d’Eternité pour se défaire de sa phobie. Les bêtes se dissipèrent dans l’eau tel de l’encre, mais une autre apparition le tétanisa. Au loin il voyaient quelqu’un se noyé. Perdu dans sa folie il abandonna son groupe qui se faisaient massacré entre illusion et attaques des Masque d’Or. Il était obnubiler par se qu’il apercevait là bas. Sa raison l’ayant quitter il n’attendit pas un instant pour nager aussi vite qu’il ne pouvait vers la noyé. Son coeur se brisa quand il arriva près d’elle. Il prit son corps et dériva vers la berge la plus proche. Remonta le cadavre blême, glacer. Elle était morte dans ses bras et il n’avait rien pu faire. Ses yeux le bruler. Il était épuiser. Il sentait les larmes couler en silence, sa poitrine se déchirant dans le torrent d’une souffrance qui n’avait pas de nom. Lors se qu’il réalisa soudain. Précipitamment il attrapa sa main, puis regarda la sienne droite. Le symbole était intacte, il n’éprouvé aucune douleur. Zéleph lâcha le corps lourd et s’en éloigna comme effrayait par cette vision. Il voyait quelque chose, mais elle n’était pas là. Levant les yeux il voyaient au moins la bataille ne finir. Le réprouvé n’attendit pas, il ne fallait pas rester là. Puisant dans ses dénièrent force il se leva puis couru le plus vite qu’il pu, trébuchant a plusieurs reprise, il quitta la zone. Il devait s’assuré d’une chose, qu’importe si cela était déraisonnable ou que folie, il le devait pour retrouvé la raison.

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Ven 31 Juil 2015, 13:56

Les lieux n’étaient plus très fiables. Tout se mettait à trembler, les fondations elles-mêmes étant touchées. Si seulement les dix petits centimètres de la Fae pouvaient faire quelque chose… Elle n’avait rien pour combattre, pas d’armes, pas de pouvoirs. Elle en était réduite à devoir soigner toutes personne blessées se trouvant sur son chemin – même pas efficacement en plus – sans pouvoir les défendre des assaillants. La foule était prise d’un mouvement d’évacuation, et Shi n’eut d’autre choix que de le suivre, elle-même soulagée de toute manière que tout puisse en finir. Du moins, avec cet endroit… Car, même si le dehors grouillerait surement encore de danger, au moins, elle se sentirait bien moins cloitrée. Mais sa panique la prenait de plus en plus. Shi se sentait vraiment totalement inutile. Dans un tel combat, elle n’avait pas réellement de quoi prétendre changer les choses. Tout ce qu’elle faisait c’était donner l’illusion à ses alliés que leur blessures seraient moins grave, alors qu’en réalité, et en ce qui concernait les plus grave surtout, elle ne faisait qu’atténuer quelques peu la douleur. Son vol était de plus en plus frénétique, elle se déplaçait partout, tentant d’observer ce qu’il en était de tout le monde sans aucune autre réaction. Finalement, elle se posa, à même le sol, essoufflée d’avoir autant usé de sa magie.

La petite fille écouta alors avec attention la discussion qui s’élevait, et s’en approcha de plus près, prise par la curiosité de découvrir elle aussi ce qui se cachait derrière ce masque d’or. Ses yeux s’écarquillèrent lorsqu’elle en vit le résultat. Shi n’y comprenait rien. Cette vision peu ragoutante avait eu le don de provoquer en elle une pluie de question dont elle désirait à tout prix connaitre les réponses. Voire un corps composé de métaux fut si choquant que ses yeux réclamaient encore et encore d’être alimenté par cette image. « Mais c’est du grand délire ! » S’exclama-t-elle à voix haute, ne pouvant plus retenir très longtemps sa réaction. Puis, son visage se détourna aussi sec sur le nouveau centre d’attention du groupe. L’architecte était toujours là. Dévoila un visage dont elle ignorait l’identité, provoquant quelques réactions chez ceux qui la connaissaient, sa présence sembla intimider la petite fille. Cette comme si, rien qu’à y voir son visage angélique, elle sentait que quelque chose de catastrophique allait arriver. Et elle n’était pas très loin du compte. Pas du tout même.

La pire chose qui pouvait lui arriver arriva, sans que Shi ne le soupçonne à premier abord. « …Saë ? » Des larmes coulèrent le long de ses joues tandis qu’elle souriait comme elle ne l’avait jamais fait. Elle… venait de retrouver sa sœur disparut depuis tellement longtemps… Saë était là à quelques mètres, ce qui représentait une longue distance pour leur deux tout petits corps… Mais elle était là, et elle tentait de se frotter aux quelques masques d’or qui étaient encore présent sur la scène. Le sourire de la petite Fae s’effaça bien vite, lorsqu’elle remarqua que sa sœur était dans une position de faiblesse monstrueuse. Pourquoi elle faisait ça ? Pourquoi elle se battait alors qu’elle n’avait aucune chance ? « Saaaaë !! » Hurla-t-elle tandis que ses larmes se convertissaient peu à peu en des larmes d’effrois. Est-ce que sa grande sœur l’avait seulement remarquée ? Shi avait eu si peur, tout ce temps passé sans ses parents, que sa sœur, alors disparue ne mourût sans qu’elles ne puissent se revoir… Et c’était en train d’arriver. Le sang jaillissait du corps de la jeune Fae, et les forces semblaient la quitter alors qu’elle gisait au sol, inconsciente. Et Shi, qui jusque-là craignait de s’approcher de trop près des masques d’or se jeta sur le corps de sa sœur, pleurant toutes les larmes de son corps, se disant de plus en plus intensément à quel point ses craintes se révélaient vraies. Sa sœur était morte, mais le pire dans toute cette horrible vision c’est qu’elle avait été à deux doigts de la retrouver… La Fae tenta de soulever le corps de Saë, voulant l’emmener plus loin, ses forces étaient si divisée par la peur et la tristesse qu’elle lâcha bien vite l’affaire, restant là, encore longtemps à réfléchir, le regard complétement vidé de toute la joie de vivre qui la caractérisait si bien.

Comment cela se faisait que Shi ne l’avait pas remarqué plus tôt ? Techniquement, sa sœur avait dû venir pour les même raisons, non ? Shi avait attentivement observé chaque personne du groupe pourtant… Et elle n’avait vu personne de ceux qu’elle connaissait. Alors pourquoi Saë apparaissait, maintenant, tout à coup ? Shi s’en éloigna, tout doucement, obnubilée par cette seule pensée que cette personne n’était pas sa sœur. Ses suppositions l’avaient lentement amenée à penser que tout ce qu’elle voyait actuellement n’était pas possible. Shi ne pouvait pas accepter que sa sœur ne mourût dans des circonstances aussi ridicules. Elle observait partout autour d’elle, voyait les gens dans la peine, et elle ne comprenait plus rien. Shi était complétement perdue, complétement apeurée par tout ce qu’elle voyait, et ne rêvait plus que d’une chose s’en aller très loin d’ici, pour ne plus jamais réentendre parler des masques d’or.
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Lun 10 Aoû 2015, 10:34




T
out se déroula avec une rapidité affolante. Ophalee venait d’ouvrir un passage sur l’extérieur. A peine elle fut dans la grande salle où se trouvait l’Architecte prié par les Masques d’Or qu’elle dut se résigner à quitter l’aventure. Aiguille avait à peine effleuré le veston doré d’un de ces hommes masqués. Elle attendit que la plupart des personnes de son groupe passe, s’attelant à la tâche ingrate de veiller à ce que tout le monde réussisse à passer. Plus loin alors que la salle s’effondrait de tout son poids sur le sol dallé, Ophalee s’aperçut que tous les Masques d’or n’ayant pas été tué étaient déjà partis, très certainement remonté à la surface. Quant aux membres du groupe, elle se précipita sur l’un d’eux, inconscient à terre, en évitant sans aisance l’écroulement des pierres au-dessus de sa tête. C’était une femme, certainement plus grande qu’Ophalee que la bélua devait aider à se relever. Elle la tira jusqu’au fameux tunnel, là où l’attendait son ami et frère dévoué Dragon. Le rôle d’ailleurs de celui-ci était de garder le tunnel intact avec une connaissance unique qu’il possédait. Jusque-là, Tu’hum n’avait pas failli à sa tâche. Grâce à son corps longiligne, le draque ne gênait pas le passage. Au contraire, ses écailles en plus de maintenir la paroi rocheuse de la fin du tunnel servait entre autre à s’agripper lorsque les membres du groupe devaient escalader la roche. Avec la difficulté du terrain puisque celui-ci s’écroulait, cette aide n’était pas à mépriser. Ophalee réussit donc à réveiller la femme dans ses bras et elle l’attira à son tour dans le tunnel. Jugeant certainement là qu’il en était fini pour la bélua, elle se garda tout de même à l’entrée de ce passage inédit, gardant en tête l’éventualité d’aider un des rescapés de ce toit instable.

S
uite à l’attente du sauvetage, quand tout le monde eut tôt fait de remonter à la surface, Ophalee remonta le passage cachée sous les ailes solides du dragon. Une fois qu’elle sentit l’air riche en humidité de la forêt d’Emeraude, la bélua mit pied à terre et salua encore une fois son ami et cher frère Tu’hum pour l’aide bienveillante apportée au groupe. Personne d’autre qu’elle ne le ferait de toute façon, qui oserait s’approcher d’un dragon d’un âge immature ? Il l’attendit à l’orée du bois, suite au souhait qu’elle envisagea dans le silence et elle alla rejoindre le reste de l’équipe parti vers la Rivière jouxtant la forêt. Celle-ci, à l’approche de la bélua, paraissait verte et sale. L’eau autrefois limpide était opaque à beaucoup d’endroits, certainement la faute des passages répétés qui remuèrent le fond vaseux du courant  calme. Ophalee, comme un bon nombre de membres du groupe, s’approcha du corps froid du Masqué. Ils espérèrent tous une annonce formidable, mais alors que Sharm s’entêtait à ôter le masque de l’individu, derrière sortait du gouffre l’autre petit groupe rescapé de Masques d’Or. En tête se tenait inévitablement leur chef, l’Architecte dont l’allure rappelait à Ophalee celle d’un chat ne prêtant plus guère attention aux souris qui se tenaient sur l’autre berge. Deux découvertes importantes furent ensuite rapportées, le Masque d’Or n’était en fait pas masqué, ce qui appela la curiosité d’Ophalee, et la seconde qu’une femme à la beauté incroyable se tenait pour lieu d’être chef des Masques d’or. Quelques membres du groupe semblaient la connaître. Vanille, conclua la bélua après qu’un grand gaillard à la chevelure ivoire eut tôt fait de la « questionner ».

L
a bélua crut un instant, en apprenant de ses yeux les deux nouvelles que son cerveau avait fait un bond dans son crâne. Elle ressentit bientôt la sensation d’avoir une prison à la place du visage. Son cœur alimenté par le sang ne fit qu’un détour dans l’artère principale. Si la femme à la beauté incroyable figeait les membres du groupe, elle tira bientôt Ophalee dans un trouble flou, nourrit par plusieurs sentiments et émotions que la bélua ignorait avoir. Son corps s’étendit sur le sol. La magie de la rouquine éveilla sans nul doute d’anciens souvenirs qu’Ophalee croyait enterrer à jamais. Elle se revoyait à l’époque, quand son corps n’était encore couvert que de poils, quand on la qualifiait encore d’enfant sauvage. Il y avait un flou intemporel au milieu de tous ces souvenirs. Bientôt, son dragon qui n’était pas sous le même joug magique de la femme, n’ayant après tout pas la même conscience que les hommes, se rapprocha du corps étendu de sa sœur. Il vérifia en le faisant rouler si son cœur battait toujours. Tu’hum le remarqua lorsqu’il posa sa grande et grosse patte avant sur le torse de l’âme endormie et sentit sous ses griffes polies un rythme cardiaque fort. Actuellement la bélua vivait des aventures effroyables. Plusieurs de ses pensées s’étaient entremêlées. Son imagination l’emportait sur tout le reste, créant ainsi des nouvelles peurs. Une réalité sordide la plaçait dans un endroit inconnu, dans un Megido de l’âge du bronze, quand la ville ne faisait que de naître. Des visages s’agglutinaient autour d’elle jusqu’à l’en faire vomir. Son corps agité par un sommeil forcé fut par la suite attiré dans la forêt, loin de cette mauvaise magie.

E
lle ne se réveilla que quelques jours après ce cauchemar de longue durée, dans un lit inconnu. Toutefois elle reconnut les lieux car l’atmosphère humide et tropicale rappelait à la bélua la forêt d’Emeraude. Elle était très certainement à Varda même. Une femme vint bientôt l’aider, suivi d’une personne qu’elle ne connaissait que fort bien : Tolreen était venu suite aux nouvelles que sa consœur magicienne lui avait peut-être envoyé.


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Mer 12 Aoû 2015, 18:07


« Belle, je crois qu’on ferait mieux de s’en aller. » souffla Victoire, un ton d’angoisse. « J’ai un mauvais pressentiment. Belle ? » La Déchue ne l’écoutait pas. D’un pas maladroit, elle s’approchait d’un vieux saule dont les lianes frémissaient au vent, près de l’eau froide de la rivière. Elle se glissa près du tronc et se laissa tomber. « Est-ce que ça ira ? Est-ce que tu peux marcher ? » Paupières closes, elle secoua la tête. « J’ai besoin de repos, Vicky. Laisse-moi quelques instants de répit. » Les débats parvenaient à ses oreilles sans qu’elle suive réellement les discussions. Son esprit était ailleurs. « S’il te plait, fais un effort. Les Masques d’Or vont finir par nous trouver. » Belle sourit. « Il faudrait songer à leur trouver un nouveau nom. » Elle se demanda vaguement comment de telles créatures avaient pu voir le jour ; sans pousser la réflexion toutefois.  « Tu as une mine affreuse. » - « C’est vrai que je ne me sens pas très bien. » Blessée au flan, elle perdait beaucoup de sang. « Soigne-toi. » - « Je ne peux pas. Je suis tellement fatiguée et la plaie est trop profonde pour ma magie. » - « Essaie au moins de la rendre moins vilaine et préoccupante. » Elle soupira. « Je ne suis pas sûre d’y arriver. » avoua-t-elle tout bas. « J’ai confiance en toi et en tes dons. Tu en es capable. Tente ta chance. » Victoire attrapa sa gourde pour la remplir dans l’onde claire de la Rivière Eternité et la tendre à Belle qui en but quelques gorgées. D’interminables secondes s’écoulèrent, des secondes que Vicky passa à dévisager son amie qui faisait de son mieux avec ses dernières forces. « Tu ne saignes presque plus. » remarqua la brune. « Je te l’avais dit. Lève-toi, maintenant. » Elle était consciente de bousculer Belle mais elle croyait en sa funeste impression. « A moins que tu sois prête à traîner mon cadavre, laisse-moi respirer un peu. » Victoire se mordit les lèvres, les doigts tremblants d’impatience et d’appréhension. « Je fais de mon mieux, Vicky. » - « Je sais. Pardon. Seulement … » - « L’Architecte est encore là. » La phrase avait été murmurée, à peine soufflée par une Sharm sévère et inquiète. Les jeunes Anges Noirs relevèrent les yeux dans un même mouvement. L’une blêmit, l’autre paraissait songeuse. Piquée d’une pointe de jalousie, Belle scrutait le tendre visage de l’Architecte. C’était une femme. Une très belle femme. Le moment était certainement mal choisi pour céder à l’Envie mais la jeune femme ne pouvait s’empêcher de convoiter cette prestance, cette élégance et ces traits délicats. Victoire se releva d’un bond, tirant le bras de la blonde au passage. « On s’en va. Dépêche-toi. »

Elles avaient trop tardés. Captives de la magie dévastatrice de la Khæleesi, elles s’effondrèrent sous son poids, le souffle court, les yeux écarquillés. « Quoi ? » balbutia Belle. Où était-elle ? Elle avait quitté les Terres d’Emeraude, ses plaines vertes et ses herbes grasses pour une contrée hostile, froide et glacée. Elle resserra doucement ses mains sur la neige. « Victoire ? » Elle était seule, livrée à elle-même. Vacillante, elle se releva. « Tu n’es plus l’enfant sage et docile d’autrefois, ma jolie Belle. » articula lentement une voix basse, sombre et morne. Elle la reconnue immédiatement. « Angelus ? » La Déchue se retourna dans un bond. Il était à quelques pas de là, les vêtements en lambeaux, la gorge ensanglantée et les canines saillantes. « Angel, je … » - « La ferme, Belle. Tu es tellement … Tu es un poids. Si capricieuse … Orgueilleuse … » - « Je suis désolée. Je pourrai … » - « J’ai dit : tais-toi. Tu n’étais pas censée te mettre à penser. Pourquoi n’es-tu pas restée une adorable idiote ? Tu aurais vécu heureuse, et indéniablement plus longtemps. » - « Angel … » - « Tu ne me laisses pas le choix. Je n’ai pas d’autres solutions. Il faut que je te fasse mal, Belle et tu finiras tes jours enfermée. » - « Je ne veux pas retourner au Château. » - « Tu es lente à comprendre. Tu n’as pas le choix. » Elle se mit à courir, poursuivie de près par l’homme qu’elle aimait. Sans raison apparente, elle tomba, suffoqua. « Belle ! Belle ! » Criait Victoire, la voix lointaine. Elle ne savait pas quoi faire. Belle avait sombré dans ses peurs, sans voir ni comprendre qu’elle était encore près de la Rivière et qu’elle était tombée dans l’eau.

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Jeu 13 Aoû 2015, 02:47



Elle avait espoir que leur groupe parviendrait à prendre le dessus sur les Masques d'Or même il s'agissait du repaire de ces derniers. Mélange d'effet de surprise combiné à un minimum de cohésion pour donner assaut, c'était possible mais seulement si chacun parvenait à y mettre du sien. La rouquine était faible pour l'instant, épuisée par l'usage abusif de sa magie du feu, trouvant un coin plus reculé pour s'y poser les fesses un instant. Son répit fut de courte durée, voyant que le combat faisait halte, que les Masques d'Or reculaient, curieuse, Maléna se remit sur pied pour mieux voir. Prenant appui sur le mur près d'elle, l'élémentale ne pouvait que constater la fuite de l'ennemi, sonnant ainsi leur propre départ car cette pseudo victoire n'avait rien d'encourageant. Ce qui devait être une retraite tout ce qu'il y a de plus banale devint rapidement un chaos. Chacun se bousculant pour retrouver l'air libre le plus vite possible, certains se faisant piétiner, provocant blessés et mort.

La rouquine se faufila du mieux qu'elle put, longeant le mur pour avoir un appui constant et rester debout.  Bénissant cette ouverture qu'Ophalee avait créé à l'écart de celle où tout le monde avait envahi le lieu. Sharm fut l'une sinon la dernière à sortir, trainant un Masque d'Or inconscient avec les dernière forces qui lui reste, acte épuisant que de trimballer ce lourd fardeau. Maléna qui prenait de grande respiration pour profiter de l'air frais pour se ressourcer s'approcha en digne curieuse du corps, désireuse de savoir qui se cache derrière ces traits dorés qui moulent si bien le visage. La consternation était visible dans les yeux de l'élémentale tandis que les essais de Sharm pour retirer le masque puis la déchirure des vêtements qui dévoilé qu'il n'y avait nul atout pour camoufler leurs apparence. Tout ceci était leur peau qui se changeait peu à peu pour couvrir tout le corps si l'on en jugeait la progression actuelle.

Mais le temps de réflexion pour digérer cette nouvelle fut de courte durée, un petit contingent de six ou sept Masques d'Or menait l'assaut sur eux. Maléna n'eut que le réflexe de se placer en première ligne et tracer une ligne de feu sur le sol pour défendre les autres. Espérant un effet de retardement et permettre de fuir à ceux qui le peuvent. Reculant de quelques pas pour ne pas être trop près et risquer un projectile, elle se sentit soudain bizarre, trébuchant sur une roche pour se retrouver les fesses, voir beaucoup plus, dans la Rivière Éternité.

Elle se débattait comme une folle, l'eau montant sans cesse, recouvrant de plus en plus son corps. Pourtant elle n'avait pas l'impression de s'enfoncer, comme si la rivière voulait absolument la submerger. Ses brefs regards autour d'elle lui fit remarquer dans un instant de lucidité que rien ne semblait se faire noyer. Tout redevint flou dans sa vision, la rouquine sentit une emprise sur ses mains puis ses chevilles, se débattre ne faisait que l'épuiser de plus en plus. Son feu ne pouvait naître au bout de ses doigts, elle recevait des vagues d'eau en plein visage, l'étouffant à plusieurs reprises. La panique s'emparait de Maléna, se retrouvant immergée en totalité, voyant les bulles de cet air si précieux lui filer entre les lèvres pour aller éclater à la surface.

L'élémentale abandonna le combat, rien ne pourrait la sortir de cet enfer. Terrible euphémisme alors que se meurt au coeur de l'élément qu'elle redoute le plus, impuissante. Elle ferme les yeux et se laisse sombrer pour s'allonger sur le lit de la Rivière Éternité. Ce débat entre le feu et l'eau avait été d'une durée indéterminée pour la rouquine, nul considération du temps dont chaque seconde ressemble à une éternité. Une dernière pensée lui traversant l'esprit. «Protection élémentaire...» Sa seule chance de survie à priori, espoir soudain de revivre, de poursuivre sa route. Mais Maléna ne put connaître cette sensation de mort et de vie...

Maléna évita de justesse une lame qu'un Masque d'Or pointait vers elle, l'Élémentale était debout à se battre, levant le bras pour tirer un carreau d'arbalète dans le genou de son agresseur qui s'effondra à genoux. La rouquine secoua la tête, se frottant les yeux de sa main libre. «Mais qu'est-ce ... j'y comprend rien !» Tout ceci n'avait été qu'un rêve éveillé, la sensation de subir la mort qu'elle redoute le plus au monde, c'est tout ce qu'elle pouvait conclure en se voyant debout à affronter le dernier ennemi encore debout. La tête perdue dans ses pensées, elle laissa le soin à un autre de s'en occuper tandis qu'elle tournait les talons pour s'éloigner le plus possible de cet endroit. Espérant un coin calme du genre d'une auberge pour y dormir quelques jours...


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Merci Vanille ♥
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Event Juillet 2015 | Groupe VIII | Attrapons les Masques d'Or

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