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  Event Juillet 2015 | Groupe IV | Chasse et guerre

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Ven 24 Juil 2015, 00:20

Véronika se retrouvait dans une situation délicate, face à cet homme masque, elle avait le sentiment que le combat n’allait pas être de tout repos. Apres tout après l’attaque qu’elle venait de porter tout homme normalement constituer aurait été même légèrement blessé. Ici, il avait l’impression que son coup n’avait rien fait ou presque rien. Certes, elle aurait pu et sans doute elle aurait dû attaquer avec l’épée qu’elle avait volé, mais plus préoccuper par l’envie de sauver cette fillette, elle avait décidé de l’attaque de la manière la plus rapide possible pour éviter aussi que la gamine ne prenne un coup. Toujours était-il que Véronika n’était pas dans une position avantageuse car, elle devait protéger une gamine et se défendre de l’ennemi… Pourtant une petite série de flèche réussir à faire arrêter l’homme au masque d’or dans sa marche vers nous. Un homme sur un cheval arrivait ensuite rapidement à notre niveau pour se mettre juste à côté de moi… Véronika ne se posait pas trop de question à savoir si oui ou non c’était l’ennemi. Il était armé d’une arbalète cela suffisait pour moi à comprendre qu’il était de mon côté au moins pour le moment… L’homme semblait courageux et même si elle n’avait pas eu trop le temps de l’observer, le simple fait qu’il arrive pour lui demande ensuite de mettre l’enfant sur sa jument, lui laissais comprendre que pour l’heure elle pouvait lui faire confiance. Véronika exécutait donc la demande de cette homme et plaçais la petite fille sur l’animal.

L’homme proposait d’ailleurs à Véronika de combattre ensemble l’homme au masque d’or. Elle pouvait alors le voir sortir un jeu de carte et utilisé la télékinésie pour faire voler ses cartes vers l’ennemi. Sauf que celui-ci arrivait parfaitement à esquiver cette attaque. Ce qui faisait assez rapidement change d’avis le jeune homme qui proposait ensuite de fuir… Véronika l’aurait bien traité de lâche à ce moment-là, mais franchement, elle-même était assez inquiète vu l’aisance que semblait avoir notre adversaire à esquiver les attaques de l’ennemi. Alors vu que lui et la gamin était déjà sur la jument et qu’elle avait qu’elle n’aurait jamais la force d’affronter ce type toute seule, elle n’hésitait pas une seconde et agrippait la main de cet homme pour sauter sur l’animal tout en disant :


Alors fonce !

Véronika agrippait au niveau du bassin l’homme et c’est seulement pendant la course qu’elle remarquait la pâleur si caractéristique de sa race. Au moins pour elle ce n’était pas un ennemi, mais bel et bien un allié. Mais son temps d’observation sur son nouvel allié n’était que de courte durée, l’homme masqué se mettait à les poursuivre et c’était à peine croyable comme il courait vite. Certes on était trois sur un animal. Mais quand même, elle pouvait le voir s’approcher doucement mais surement d’eux pendant qu’il parlait de chose dont Véronika ne savait pas la moindre signification… Même si elle se disait que cela pouvait avoir une importance dans l’avenir… Ou tout du moins, l’aider à comprendre un peu du coup, elle disait :

Cet enfant à quoi de particulier ? Que veut votre architecte ?

Des questions simple, mais qui pouvait grandement aider à comprendre l’objectif de ce type… Toujours était-il que même si pendant un bref instant l’idée Véronika avait pensé à lui laisse l’enfant pour avoir une chance de survie, elle ne pouvait pas avoir confiance à un type qui avait voulu tuer une gamine sans connaitre au moins la raison. Du coup, elle décidait de faire un choix qui la surprise elle-même et bien plus que de sauver cette gamine, elle se penchait légèrement vers l’oreille de son allié vampire pour lui dire :

Je vais le retenir pour que tu planque la gamine… Maintenant si tu veux revenir pour essayer de me sauver ensuite, ce n’est pas de refus.

En réalité elle n’y croyait pas vraiment, mais elle se disait qu’avec un peu de chance vu qu’il était aussi vampire… Au pire, elle se disait que si la gamine était vraiment sa cible elle aurait une chance de fuir sans qu’il ne la poursuive.

Elle sautait alors du cheval essayant de se propulser pour atteindre son ennemi en l’espace d’une seconde. Mais elle n’arrivait qu’à déchirer légèrement ses vêtements et à l’érafler un petit peu avec son épée. La suite du combat s’avérait être un massacre pur et simple. La pauvre Véronika se battait bec et ongle pour tenir tête à cet homme. Mais celui-ci réussi à le désarmer assez facilement, quand il le frappait, elle pouvait sentir plusieurs de ses os brises. Pratiquement à bout de force et blesse de toute part, tout ce qu’elle parvenait à faire à la fin c’était de l’agripper alors qu’elle semblait tomber dans l’inconscience…


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Ven 24 Juil 2015, 23:50

Je crois que je l’avais dit que c’était un mauvais plan, mais je crois aussi et surtout que je ne risquais pas d’être écouter. Il fallait encore que les dirigeants de cette mission soit la tête bien dans la bouse pour comprendre à quel point on était mal barrée. Franchement, si j’avais pu j’aurais fui sans le moindre remord, mais l’union faisait la force et étant en territoire ennemi, il fallait mieux que je reste avec les mien pour l’heure. J’aurais au moins une chance de les utilisés comme bouclier et fuir si la situation l’exigeait. Tout cela pour dire que je me retrouvais obligé à rejoindre les abords du palais avec les autres sorciers survivant pour mettre en place un plan pour prendre le palais d’assaut. Je ne savais pas quel était l’objectif premier de cet homme qui voulait prendre le contrôle du palais et probablement affronté la souverain des sirènes et ses meilleurs soldats… Clairement et je n’avais pas hésité à le signaler ce n’était que la mort qui nous attendait si on jouait à ce jeu-là… Mais mes remarques semblaient pour leur entrer dans les oreilles d’un sourd. Du coup, je me retrouvai a utilisé Metum et je tentais d’insuffler la peur à toutes les sirènes des alentours.

Mais alors que je me concentrais, je sentais une pression sur moi, quelqu’un comme une main invisible le paralysait… Mais plus le temps passait plus cette pression se faisait forte… J’avais au bout de quelques instants l’impression que c’était un géant qui voulait me presser comme un fruit juteux. Evidemment, je savais que c’était une personne, mais où était-elle ? Je regardais partout et mis à part les sorciers qui commencèrent à partir, je ne voyais pas l’ombre d’un ennemi. Jusqu’à ce qu’une voix qui venait me parler. La voix semblait être une voix de femme, je ne pensais pas que c’était un esprit car, ceux-ci avait d’après ce que j’avais entendu, aucune influence sur les vivant… Du coup, je savais que c’était un être vivant et que celui était soit cacher, soit qu’il avait le pouvoir de se dissimiler, voire de devenir invisible. Certes, j’étais dans une position difficile, mais je ne perdais pas sang froid pour autant au contraire, je tentais d’en gagner autant que possible. Non pas en restant silencieuse, je savais que ses menaces étaient sérieuse… On était en temps de guerre après tout. Mais je savais une chose c’était que cette femme n’était surement pas d’ici… Sinon elle n’aurait pas pris la peine de me capturer, elle m’aurait juste tué sans la moindre sommation. Du coup, après un bref instant de silence histoire de bien peser mes mots, je finissais par dire :

Pour commencer j’aurais aimé des présentations plus amical vous savez. C’est assez grossier de prendre les gens comme ça de leur pose des questions et sans même prendre la peine de se présenter.

Cela ne prenait qu’une minute pour dire cela, mais je savais qu’il avait une petite chance qu’un autre sorcier me retrouve et me sauve de l’emprise de cette personne… En attendant, je continuais à parler :

Pour ce qui est des informations, je suis désolé de vous dire que je ne sais pas grand-chose, je ne suis qu’une pauvre femme obligé de servir son souverain. Si cela ne tenait qu’à moi je restais loin de toute cette histoire qui en réalité ne me concerne pas et vous non plus d’ailleurs je crois.

Gagner du temps, marchander une porte de sortie, voilà ce que je voulais faire. Je n’étais pas folle au point de trahir mon peuple. Mais j’étais assez maligne pour tenter de profiter de toute situation. Toujours était-il que lors de notre conversation, un sorcier arrivait pour le sauver, il était apparemment doté de beaucoup plus de pouvoir que moi vu qu’il avait réussi à repère l’élémental et à prendre rapidement l’avantage sur elle. Moi je me sentais libère de la pression de celle-ci ce qui me fit pousser un énorme soupir. Pour ensuite regarder le sorcier et l’élémental et dire à cette dernière :

Je suis vraiment désolé ma chère amie, peut-être qu’on pourrait discuter à nouveau une prochaine fois… Enfin peut-être.

J’affichais un sourire amusé face à l’élémental et je fis un signe de la tête pour dire merci à sorcier qui venait de me sauver... Celui-ci avait compris qu’il fallait opter pour une fuite. Je ne savais pas qui je devais remercier pour cet élan de lucidité, mais pour une fois j’allais les suivre avec la plus grand joie qu’il m’était possible. Je me plaçais alors à côté de lui et je disais :

Je suis d’accord, mais il vaudrait mieux ne pas se déplacer en groupe on risque de trop attirer l’attention partir juste à deux ou trois maximum.

Vu la puissance qu’avais fait preuve cet homme face à cette femme, je me plaçais avec lui s’il était d’accord avec mon idée. Je préférais avoir le plus puissant des sorciers à mes côtés que le plus faibles.


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Dim 26 Juil 2015, 19:24

Des morts. Peu importe où mon destin me menait, j'avais de plus en plus la nette conviction que mon chemin serait toujours jonché de cadavres mutilés, d'enfants abandonnés, d'hommes et de femmes meurtrit... Le monde qui s'ouvrait à moi était sombre, sale et terriblement triste. Ma sœur avait tué sous mes yeux ces sorciers qui s'en étaient prit à moi. Elle avait ramené leurs corps à sa supérieur et je l'avais aidé, attrapant cet homme qui avait voulu m’ôter la vie par la cheville, le trainant, inerte, sur les pavés de nos rues, sans un regard pour lui. Elle m'avait dit que ce que nous faisions là n'était que justice, que les sorciers étaient nos ennemis, que je ne devais avoir aucun scrupule à leur faire du mal et les tuer. Mais la vérité est que je n'ai jamais blessé personne, que je suis de ceux qui préfèrent soigner que condamner, que lorsqu'elle lacère la peau d'une sorcière, j'ai l'impression que c'est la mienne qu'elle détruit. Silencieusement, à l'abri des regards, je versais une larme à chaque vie qui s'achevait, peut importe à qui elle appartenait... Mais je ne faisais rien pour les empêcher de mourir. Alors, j'ai fini par me demander ce qui est le pire, entre regarder quelqu'un décéder sous ces yeux et ne pas agir, ou lui enfoncer moi-même le couteau entre les côtes. Ces regards suppliant de ne pas les achever m'étaient insupportables... Et peu à peu, du dégoût, puis de la haine naissait dans mon cœur. Les mots que me répétaient mon ainé sans arrêt finissaient par s'encrer dans mon esprit, tout aussi fortement que l'existence de ces voix que je recommençais à entendre et qui me murmuraient toutes ces choses affreuses. Après tout, elle avait raison, c'était de leur faute, à ces sorciers, si ils périssaient de nos mains. Ils avaient voulu blesser notre Reine, ils s'étaient introduits dans notre Citée, ils avaient blessés des Ondins, ils avaient essayés de me tuer alors que je ne leur avais rien fait. Ils méritaient une punition. Et elle devait être lourde, puisqu'ils étaient si maléfiques. Alors, oui, mourir était un châtiment amplement mérité pour ces hommes et ces femmes, maîtres de la magie noire. Et je ce n'était pas grave si je ne ressentais aucune pitié pour eux. C'était même mieux. Tout ce qui importait, c'était la famille. Et même si les Ondins me rejetaient, ils restaient ma Famille.

« Ces imbéciles ce sont réfugiés à Livilona... On va pouvoir en finir avec eux, petite sœur. » « J'espère qu'ils ne reviendront jamais ici ! » « Oh... Après notre petite punition, il serait totalement fou pour eux de revenir ! » « Grande-Sœur ? Je pourrais en tuer un ? » Ma question parut la surprendre, et elle me regarda longuement pendant que nous suivions Hisæbel, puis sortit de son dos un long poignard. « Tu as raison, il est peut-être temps que tu fasse tes preuves. Prends-ça et vise les côtes. Le cœur risque d'être trop difficile à atteindre pour toi. N'hésite pas à appuyer dessus de toutes tes forces ! Je te protègerais si tu te retrouve en difficulté, ne t'en fait pas. » J'attrapais l'arme, qui était plus lourde que ce à quoi je m'attendais, puis répondit à ma sœur par un large sourire. Peut-être trouvais-je le courage d'agir à cause - ou grâce à - l'adrénaline qui affluait dans mon esprit, mais je me sentais soudain prête à franchir le cap, à me rendre enfin utile, et à tuer un de ces monstres qui nous avaient provoqués. Nous étions arrivés au cœur de la Forêt Monstrueuse et de ces grands arbres vivants au cœur bleu. Ils m'avaient toujours émerveillés et effrayés à la fois, si bien que je ne m'y étais jamais aventurée avant aujourd'hui. Mais je connaissais la réputation de cet endroit malgré tout, et ce n'était certainement pas pour rien si cet endroit servait de terrain d'entraînement de l'Ot'Phylès Cala'Tiare. « Reste bien près de moi. Qui sait ce que ces arbres vont nous créer... Et allons sortir ces rats de leur cachette... » Elle esquissa un sourire carnassier sur son visage, et s'accroupit légèrement, comme le ferait un chasseur traquant sa proie. Elle était magnifique...

Soudain, un cris retentit et elle bondit comme un félin dans sa direction, courant rapidement au raz du sol. J'en fis de même, bien que je n'avais ni ses capacités physiques, ni son courage. Et je faillis me cogner à son dos lorsqu'elle s'arrêta net. Une sorte de gros loup dont le corps était composé de brindilles et de feuilles esquivait les attaques de trois sorciers. Il avait entre ses crocs le bras de l'un d'entre eux, et le brisa d'un claquement sec de la mâchoire. Je tremblais instinctivement de peur... mais ma sœur, après quelques secondes de réflexion, se lança à l'attaque des sorciers mal en point. Devais-je en faire de même ? En étais-je capable ? ... Le temps n'était plus à la réflexion, mais à l'action. J'empoignais fermement l'arme qu'elle m'avait offerte, et criais comme un animal sauvage, pour me donner du courage. Une sorcière me tournait le dos, celle qui avait le bras arraché. Je pouvais le faire ! Je courais vers elle, aussi vite que je le pouvais... Elle n'était plus qu'à quelques mètres, quelques pas ! Je tendis mon arme en avant, des deux mains, droit vers elle, visant son ventre. Et je fermais les yeux. Un hurlement d'agonie s'éleva de ses lèvres, et elle se retourna pour me gifler et m'envoyer contre un arbre... Mais je la vis chanceler, poser un genou à terre, me regarder de ces yeux implorant ma pitié. Mais je n'avais aucune pitié. Et elle mourut. J'avais réussis.

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Mar 28 Juil 2015, 05:45

J'écoutais la femme qui se trouvait en contrebas. Il ne fallait pas être un savant fou pour savoir qu'elle avait la possibilité de me duper. Les sorciers sont fourbes et mesquins. Cela faisait des années que j'avais analysé leur façon de faire. Je savais qu'il était des êtres les plus détestés de ce monde. Cependant, j'avais appris aussi qu'il ne fallait pas toujours juger selon la race. Je savais que l'habit ne faisait pas le moine. J'avais connu une femme dans le passé. Elle se nommait Naely. Elle était sorcière et moi, légèrement insouciante durant mes débuts au sein de ma race. Cette sorcière m'avait montré que le maléfique ne voulait pas toujours dire meurtrière. J'avais laissé le doute à cette femme. Je voulais connaître les plans, mais je voulais voir sa réaction sur le moment présent. Bien qu'elle semblait restée de marbre, j'avais la certitude que ce marbre avait des fissures et qu'il ne fallait pas grand-chose pour que ce dernier casse pour de bon. Je lui reconnaissais une certaine force qui était honorable. Comme mon but était d'atteindre la source du problème, c'est-à-dire le chef de cette attaque, je comptais la libérer. Comme je voulais qu'elle se souvienne de ma présence, ma fusion avec l'air se dissipa pour être finalement qu'invisible aux yeux de tous. Cependant, ma magie ne semble pas avoir affecté un sorcier qui arriva de nulle part, comme par magie. Il m'attrapa comme s'il était un éclair dans le cou. Bien qu'il forçait mon poignet, je n'étais loin d'être obligé de libérer la sorcière. Je l'ai fait par respect envers elle même si elle ignorait complètement cela. Le sorcier me parla comme si je n'étais qu'un déchet. La seule chose qui montait en moi en ce moment est un grand sourire diabolique. Il ne savait pas qui j'étais et je le savais. Je le savais qui avait jouer sa dernière carte en me traitant de la sorte, car il avait déjà perdu sa partie d'avance. Les sorciers étaient seuls dans ce monde et il le savait. Il voulait me faire peur, mais un simple désire de rage meurtrière montait en moi. Je pourrais les tuer sur le champ et leurs morts ne seraient que ma victoire. Je n'avais augure de mourir. Il avait raison, si je meurs, personne va se souvenir de moi. J'allais peut-être n'être qu'un courant d'air dans ce monde, mais lui, ça risquerait d'être beaucoup plus drôle.

- Si je meurs dans le néant, toi tu mourras sous les acclamations, car le plus grand déchet de la société aura connu sera enfin disparu de ce monde...

C'est ainsi que je disparus dans l'air grâce à ma fusion de l'air pour éviter de me faire suivre puisque mon corps ne fait qu'un avec l'air couvrant la ruelle. Si je voyais le sorcier s'avancer vers moi, je lui crève les yeux avec deux jets d'air extrêmement mince pouvant transpercer la roche comme une feuille de papier. Après quelques ruelles, je commençai à sentir ma force diminuer. La sueur commençait à perler sur mon visage. Je n'allais pas bien et je le savais. J'ignorais où trouver de l'aide. Les sirènes sont des êtres maléfiques et venir en aide à un être provenant d'une autre race risque de ne pas être une chose facile... Je repris forme humaine en essayant de reprendre le peu de force qui me reste pour marcher. Je me rendis à une première porte. Personne ne me répondit. Il était normal que les habitants ne veuillent pas ouvrir à un inconnu en temps de guerre. J'essayer la porte voisine et personne ne me répondit à nouveau. Mon corps frissonna. Je commençais à me dire que chercher de l'aide chez cette race n'était pas une bonne idée. Cependant, les élémentals avaient besoin de savoir où était rendu le roi. J'essayai à nouveau une nouvelle porte qui se trouvait de l'autre côté de la rue. Une dame ouvrit la porte légèrement pour laisser entrevoir un oeil.

- Madame, veuillez m'excuser de vous demander cela, mais j'ai besoin de trouver un guérisseur. On m'a empoissonné par un sorcier pendant que j'étais à leur recherche. Est-ce que... vous pouvez... m'aider?...

Ma voix s'entrecoupait. J'avais la gorge qui brûlait de mille feux. Le sorcier allait regretter son geste plus que tout au monde... La vieille dame hésitait et décidait d'ouvrir la porte.

- Vous avez frappé à la bonne porte, je suis une vieille guérisseuse... Rentrez et dépêchez-vous...

La vieille dame avait le dos courbé et on pouvait que sa salle était couverte de produits des plus étranges. Je marchais en titubant vers la chaise qui était le plus près de moi. Elle était en train d'humecter un tissu quand elle vint à moi.

- Déposez ce tissu sur la plaie. Ça va ralentir le poison pendant que je fais l'antidote.

J'écoutais la vieille dame et déposais le tissu sur les marques. Je sentais une brûlure intense dans mon cou comme si on venait de mettre le feu à ce dernier. Je me disais que c'était peut-être juste un moyen de me tuer plus vite, mais je n'avais pas d'autre choix que d'écouter la dame. Pendant qu'elle faisait son produit, elle commençait à parler presque en murmure.

- Vous savez que j'ai déjà eu un petit copain élémental. Il était tellement gentil. Cependant, l'âge l'a emporté et je suis devenu avec un coeur sec et sans joie. Il me manque tellement...

Après un temps qui me semblait une éternité, elle vint me donner un breuvage d'un drôle de vert. Je devais le boire et c'est avec le peu d'énergie qui me restait que je le bus. Le goût était des plus terrible. J'avais l'impression de boire du sable avec de la boue ainsi que des fruits pourris. J'essayais de ne rien goûter, mais c'était plus fort que moi. C'est après un visage de dégoût que je réussis à tout boire. Il me restait juste à attendre maintenant.

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Mar 28 Juil 2015, 20:02


Quelques soldats marchaient d’un pas lent à travers les bois sombres des Forêts Monstrueuses, pénombre inquiétante et mordante d’un univers de songes noirs, de cauchemars fantasmagoriques dont l’unique volonté était de répandre un mal sans nom dans les esprits rongés par la peur et cette colère ténue qui découlait des âmes effrayées. Les Sorciers naissaient et mourraient dans l’obscurité. Ils ne la craignaient pas, d’ordinaire. Seulement, captifs des flots et de sa Capitale, ils n’étaient maîtres de rien, soumis à l’angoisse de l’inconnu. La Garde de la Cité Engloutie se délectait de cette frayeur ; eux avaient l’habitude de Livilona pour avoir passé de longues heures à s’entraîner dans cette jungle sauvage et farouche. Ils avaient été forgés dans le sinistre de ces lieux et se complaisaient dans son épouvante. L’un d’eux tourna doucement la tête vers la jeune femme peu vêtue qui suivait la marche d’un pas dansant et léger. « Tu es une femme-animale, si je me souviens bien. Megæra, ne pourrais-tu pas les effrayer en changeant de forme ? » Elle eut un petit sourire. « Une Lapine, Ladislao. Je suis une Lapine. Je doute être la mieux indiquée pour causer un effroi sans nom aux Mages Noirs. » Un autre ricana. « L’humiliation serait immense. » - « Ils ne sont pas craintifs. » - « Pourtant ils fuient. » - « Ils ne sont pas suicidaires non plus. » Les Ondins n’appréciaient pas que l’on souligne les forces de leurs ennemis. Megæra, malgré sa spontanéité et son caractère pétillant, était quelqu’un de sage et de prudent. Elle ne sous-estimait jamais ses adversaires. Tolérante et ouverte d’esprit, elle était loin d’être aussi raciste que ses cousines de l’océan. « Une Lapine, hein ? » murmura le dénommé Ladislao en reluquant la silhouette de la sulfureuse Megæra. « Tu devrais passer plus souvent à l’Anavælyam, mon petit cœur. » - « Je n’y manquerai pas. » - « Je n’en doute pas. » Le supérieur soupira : « Ce n’est pas vraiment le moment. Il reste de la vermine à chasser. » - « C’est la différence entre eux et nous, Chef. Ils se morfondent. Nous sommes dans notre élément. » Ils sourirent. « Là-bas. » souffla la jeune femme en désignant du menton un arbre au cœur bleu un peu plus loin. Elle attrapa son fouet d’une main. « A plus tard, les garçons. » - « Meg, reste avec nous ! » Il était trop tard. Elle était partie, s’enfonçant à travers les troncs ravagés des Forêts Monstrueuses.

Megæra avançait d’un pas de loup, silencieuse. Elle savait que les Mages Noirs n’étaient pas loin, à se dissimuler et à chercher une solution pour quitter la bulle hermétique de la Cité Engloutie. La jeune femme frémissait d’un plaisir ténébreux. Depuis qu’elle dirigeait des cabarets, elle menait une existence de princesse, une vie sensuelle et douce. Elle n’avait jamais le temps de s’ennuyer dans la frénésie sans fin du rythme de ses journées. Pourtant, de temps à autre, elle regrettait d’une pensée les actes macabres de son passé vagabond. Elle était une meurtrière, un assassin dissimulé sous les traits d’une jolie poupée aux boucles noires. Une ombre fila. La Lapine s’élança à sa poursuite. Le fouet claqua, lacérant la cheville de la Sorcière qu’il avait encerclée. Dans un cri de rage, elle tomba dans la poussière et les herbes grasses. Le rire léger de Megæra résonna comme une symphonie, à la fois merveilleuse et mortuaire. « Belle tentative. » claironna-t-elle avec cynisme. La Sorcière pesta, commençant à user de ses dons de magie noire. La lanière de l’arme de la Bélua frappa sa gorge. « Je ne ferai pas ça à ta place. » Elle peina à répondre, balbutiant des mots inaudibles, un mince filet de sang coulant le long du menton. « Personne ne se laisserait mourir. » - « Alors tu aurais dû faire en sorte de ne pas tomber. » - « Tu ne pourras pas me tuer. Tu n’es pas comme ça. Tu es la fille du cabaret, non ? Tu n’es pas une tueuse. » Elle sourit. « J’avoue que la reconversion est assez réussie. » Sur ces paroles, elle lui trancha la gorge, sans ciller, sans quitter son sourire. Dans un soupir, elle s’étira les bras. Sans se soucier du cadavre qu’elle laissait derrière elle, puisqu’elle savait que la Forêt s’en chargerait, elle reprit le chemin. Les racines se tordirent jusqu’à former des arabesques monstrueuses. Elles dévorèrent la dépouille dans d’horribles craquements d’os, broyés par le bois. En quelques secondes, il n’y eut plus rien. Doucement, Megæra releva les yeux, contemplant avec intérêt l’onde froide qui glissait en haut du dôme invisible de la Capitale des Mers. Ses lèvres s’étirèrent lentement.

790 mots : Meg tue une Sorcier dans les Forêts Monstrueuses. Elle s'amuse beaucoup.
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Mer 29 Juil 2015, 19:11



GROUPE IV
Lysis – Megæra – Katarina – Noah – Callirhoé [Milady] – Veronika [Samael]

« L’enfant doit mourir. Elle a été désignée par l’Architecte. » Articula le Masque d’Or, les mains tendues pour agripper la fillette. « Le sang de l’Architecte coule dans ses veines. » Son ton était inquiétant, dérangeant. « Bientôt, il sera versé et ne coulera plus jamais. » - « Qu’est-ce que tu fais là, toi ? » soupira Hisæbel, son encombrante lame sur les épaules. « Les créatures comme toi ne sont pas censées errer dans les rues de la Cité Engloutie. » Le Masque d’Or l’ignorait, peu impressionné par les remontrances d’une Sirène qu’il n’estimait pas. « Tu ferais mieux de partir avant qu’elle ne revienne et te voit. L’Architecte n’appréciera pas que tu aies défi ses ordres. » De mauvaise grâce, il tourna la tête pour gratifier la jeune femme d’un regard glacé. « L’enfant est sur la liste. » - « Cela n’a aucune importance. Laisse-la fuir. Ils s’évertuent à la protéger, aujourd’hui. Demain, elle mourra. » Il baissa lentement les bras. « Bien. » - « Retourne sur le Continent du Matin Calme. Tu as du travail. » Il tourna les talons dans une envolée de rubans bariolées. Il s’évapora peu à peu jusqu’à disparaître complétement. « Deux Vampires et une Bélua à chasser, s’il vous plaît. » s’écria Hisæbel. Le pas rythmé des soldats se mit à résonner. Ils approchaient. L’Ondine était partie. D’une démarche dansante et joyeuse, elle arpentait les grandes allées de la Capitale, pensive et souriante. « Tiens donc. » murmura-t-elle en entendant un grondement sourd. Elle releva les yeux, scrutant l’onde sombre qui filait sur la bulle invisible qui protégerait la Cité. D’ordinaire, quelques poissons colorés flânaient et dansaient, se mouvant avec grâce dans une valse merveilleuse. Il n’y avait pas la moindre méduse, pas le petit poisson clown. Ils étaient tous partis et ils avaient raison. Ils savaient ce qui s’approchait et ne tenaient pas particulièrement à servir d’amuse-bouche. Les flots tressaillirent sous un nouveau grognement, plus fort, plus menaçant. Gigantesque, effrayant et affamé, le Kraken Noir était au-dessus de Mynayiænis, répandant son ombre sur toute la ville. « Tu es venu réclamer un peu de chair fraîche, mon joli. » susurra Hisæbel, un large sourire aux lèvres. « Jetez les Sorciers vivants en dehors du dôme de protection. Notre ami se chargera du reste. » Ordonna-t-elle à quelques soldats qui passaient par là.

Les voiles du balcon frémirent. Les grandes portes de verre glissèrent lentement, laissant apparaître la silhouette fine et fragile d’une Sirène aux longs cheveux céruléens, dont les yeux étaient deux perles de rubis. Vêtue d’une robe courte et légère des traditions ondines, le noir du tissu contrastait avec son teint de porcelaine. La jeune femme fit quelques pas, laissant ses doigts glisser sur la rambarde. Encadrée par deux soldats, elle surplombait la place de Symbor. « C’est Lady Cælys caël Deslyce. » lâcha quelqu’un, surpris. « Il est plutôt rare que la jeune sœur de la Khæleesi prenne la parole. » Souriante, la jeune femme à la tête cerclée par un petit diadème entrouvrit les lèvres pour clamer d’une voix douce : « Je suis porteuse d’un message de ma sœur, la Dame des Abysses. » Elle marqua une pause, le temps que la vague de réaction s’apaise. « Ne craignez pas les évènements qui font trembler la terre. Ceci est aussi pour vous, vous qui êtes à l’abri dans les mers. Les contrées de Tælora ont été ramenées des abîmes pour abriter la nouvelle grande Cité de notre royaume. Bientôt, vous comprendrez tout. Vous savez déjà. Vous avez simplement fait semblant de l’ignorer pour protéger ces desseins fabuleux. » Elle repartit dans le Palais sans plus de cérémonie. Hisæbel était enchantée. Dans un sourire, elle épiait ses semblables et les étrangers, tâchant de voir s’ils avaient saisi la teneur du petit discours. « Je n’aurais jamais cru que tu étais dans la confidence. » C’était Aristote. « Ce n’est qu’une journée ordinaire dans notre belle Cité Engloutie. » répondit-elle en écho à ses premiers mots. « Une journée sanglante de complots. » - « Sais-tu quand reviendra la Khæleesi ? » - « Non. Elle a beaucoup à faire. »

Un Sorcier fouillant les Forêts Monstrueuses, le visage figé dans un rictus contrarié. Il était à la recherche de ses semblables. Il devait les sauver. Il savait qu’il arrivait trop tard et que la plupart avait été décimé. D’une mine répugnée, il jeta un coup d’œil au Kraken Noir qu’il discernait à peine à travers les épais feuillages des bois. Peut-être n’était-ce pas un mal. Des Mages Noirs étaient en train de se noyer et se faisaient dévorer. En silence, le Sorcier continuait ses recherches. Il était l’un des neuf Chanceliers des Ténèbres. Pourvu du don de téléportation et d’une puissance obscène, il avait été envoyé pour ramener les survivants. Il n’avait pas trouvé grand monde

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Jeu 30 Juil 2015, 02:10

Le sang de l’architecte, un sang apparemment précieux coulait dans les veines de la petite fille, mais franchement, même si elle semblait avoir l’air appétissant, Véronika n’arrivait pas à savoir à quel point la valeur de son sang était précieuse. Au faite, pendant la course alors que l’homme au masque d’or semblait à deux doigts de les attrapes la jeune vampire ne put se demander ce qui se passerait si elle goutait au sang de cet enfant. Evidemment, elle n’avait pas le temps de tester cela vu qu’elle avait l’intention de se battre pour retenir cet homme le temps que l’autre vampire arrive à mettre la gamine à l’abri. Mais chose étrange et sans doute miraculeux, Véronika entendit une voix qui venait de pas très long et une sirène décidait de s’interposer entre l’homme masqué et eux… Mais alors que l’animal sur lequel elle se trouvait pouvait enfin prendre un peu de distance. Véronika qui avait quand même promis d’aider les sirènes n’étaient en plus pas sûres que cette femme tienne tête à cet homme toute seule… Mais peut-être qu’à deux ou à trois c’était possible. La jeune vampire décidait de sauter de la jument après avoir au cavalier :

Occupe-toi de la fille pour la mettre à l’abri, si elle a de la valeur qu’importe qui sont ses types, il faut la conserver.

Véronika sautait de l’animal pour au début courir histoire de rattraper la distance qu’elle avait pris pendant son moment de réflexion et la discussion qu’elle avait eu avec son partenaire d’il y a quelques instants. La course n’avait duré que quelques instant, elle arrivait donc assez rapidement à vue de ses deux personnages qu’elle savait sans doute plus puissant qu’elle. Rien que leur prestance naturel le laissait présagé. Alors qu’elle arrivait à bonne distance, elle se disait qu’elle pourrait attaquer l’homme au masque d’or par surprise, mais une chose surprenante semblait se produire alors qu’elle arrivait à vue des deux personnages. Ceux-ci semblaient non seulement discuter, mais l’homme qui aurait sans doute donné des sueurs froides à Véronika semblait partir sans demander son reste. Aucune trace de bataille ne semblait avoir lieu pourtant, lors l’arrivée de la sirène, celle-ci avait donné pendant un bref moment l’impression d’être prête à en bavé. Notre vampire était trop loin pour pouvoir entendre le moindre son de la conversation et même si elle était assez proche, elle n’aurait entendu que la fin ce qui n’allait sans doute pas l’aider à comprendre ce qui c’était produit et avec les sirènes, il était peu probable qu’elle arrive à soutirer des informations. Pendant un bref instant, elle avait quand même pensé à rejoindre la sirène, mais un pressentiment lui disait qu’il ne valait mieux pas pour le moment. Elle décidait donc de se retirer sans faire le moindre bruit.

*Il vaut mieux que j’en parle à père, il aura peut-être aussi des informations sur ses hommes etranges.*

Difficile de faire une conclusion sur cette affaire, Véronika ne traitait pas les sirènes comme des ennemis. Mais si ses hommes au masque d’or l’était ou le devenait vraiment pour elle. Les sirènes le seraient aussi forcement. En tout cas, la bataille contre les sorciers semblait toucher à sa fin. Rare étaient les sorciers encore en vie et elle se demandait même comment ils allaient pouvoir sortir d’ici. Une chose était sûre, il était temps pour Véronika de quitter la cité englouti. Elle n’avait pas fini ce qu’elle avait à faire ici et elle savait qu’elle allait passé un sale quart-heure pour ne pas avoir terminé sa mission. Mais elle était certaine aussi que les informations qu’elle avait allé lui permettre d’avoir une punition moins sévère… Même si elle savait qu’elle allait en bavé.

Du coup, elle tentait de se faire aussi discrète que possible pour rejoindre gentiment la sortie. Ce n’était pas le moment de faire esclandre. Les sirènes devaient être très excitées et même si leur victoire était assurée cela ne voulait pas dire qu’il n’aurait pas le sabre facile. Véronika prenait donc la sortie pour quitter sans aucun regret la cité englouti. Elle retournait ensuite à Jucktion pour retrouver le maitre des lieux et son père Samael Kobal ou aujourd’hui le dénommé Marcus Hook.

Père, je suis de retour de la cité englouti, je n’ai pas réussi à accomplir la mission à cause de l’attaque de sorcier, mais j’aurais d’autre information qui pourrait vous être fort utile.


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Dim 02 Aoû 2015, 02:15

Comme disait l’autre sorcier, l’heure était à la fuite, mais franchement, il n’était pas un peu trop tard pour y pensé seulement? C’était ce que je pensais, mais le problème était surtout qu’on n’avait pas le choix, vu que si on restait on était de toute façon condamné. C’était pourquoi j’étais quand même contente de savoir que tous les sorciers survivants et même si ceux-ci se comptait sur le bout des doigts on était à priori d’accord pour prendre la poudre d’escampette. Je faisais en sorte de partir avec celui qui m’avait sauvé et que je considérais sans doute comme l’un des plus puissants sorcier encore vivant dans notre groupe de suicidaire, mais celui-ci ne semblait pas du même avis, il semblait privilégier la fuite individuel que grouper. Du coup, je me retrouvais totalement seule dans la cavale… Je commençais même à regretter le faite d’avoir demandé à Chimère et Pan d’avoir quitté la cité engloutie au lieu de m’accompagner. Mais je n’avais pas le pouvoir de revenir en arrière. Du coup, vu que je me retrouvais obligé de voyager seul direction la forêt monstrueuse ou aussi appelle Livilona… Je n’étais jamais vraiment venu dans la cité des sirènes du coup, je ne connaissais pas spécialement le chemin… Ce qui n’aidait pas mon malaise à voyager seule jusque-là… Et puis on allait se cacher peut-être mais cela allait changer grand-chose si on était coincé ici !? Je n’en étais pas sûr.

Mais comme je n’avais pas vraiment le choix, je partais dans cette direction, j’avais déjà dépensé une bonne partie de ma magie durant les combats et pour utiliser Metum, je préférais donc m’économisé un peu au cas où. Ce qui s’avérait être un choix des plus judicieux. Alors que j’arrivais à l’entrée de la forêt monstrueuse un ennemi me repérait et me prenait en chasse. Je n’étais pas une marathonienne. Du coup, il arrivait à me rattraper assez facilement alors que j’entrais dans Livilona. Je n’avais donc pas le choix, j’allais devoir me battre, je prenais soin cela dire de trouver une zone de combat idéal pour moi, un endroit assez dégagé pour ne pas être gêner par la flore environnante. Je n’étais pas une experte du combat comme beaucoup de sorcier d’ailleurs, je privilégiais un peu plus la magie. Je réfléchissais aussi aux forces et aux faiblesses qu’avaient les sirènes et rapidement, je mettais en place une stratégie de combat pour venir à bout de mon adversaire. La chance était avec moi vu que j’avais les armes idéales pour contrer ce genre d’adversaire dans une bonne partie de ses domaines… Il ne fallait pas être un génie pour savoir que cette race aimait l’eau et que du coup, quand ceux-ci était capable il utilisait l’eau pour combattre leur adversaire. Moi je savais crée de l’électricité de la glace, je pouvais d’une manière ou d’une autre contrer ses pouvoirs aquatique en fonction de la situation.

Toujours était-il que décidait de la joué assez risquer en créant une zone de glace autour de nous. Je voulais que cette zone de glace qui m’entourait l’empêche premièrement de l’atteindre. Je lançais ensuite une série d’attaque de feu que mon adversaire repoussait forcement avec de l’eau. Tout cela aurait pu sembler inutile, mais au bout d’un moment je décidais de sauter le plus haut que je pouvais et crée une décharge électrique au niveau du sol. Les flammes que j’avais envoyées étaient généralement à ras de terre. Ses flammes firent fondre la glace et les attaques eau ennemie rajoutaient de l’eau. Du coup, la petite patinoire que j’avais créer ressemblait plus à une petite mare. Lorsque je sautais pour crée une décharge électrique je faisais en sorte de ne pas être toucher par l’électricité qui se mettait à parcourir tout l’eau et mon adversaire du coup. Ensuite rapidement, je créais un petit bouclier pour me protéger de l’électricité qui voyageait autour de moi. Une fois cela fini, j’achevais mon ennemi inconscient pour ensuite prendre la fuite.

Je n’avais pas trop été blessé durant la bataille, mais je n’avais plus une onde ce magie. Alors quand je voyais le chancelier, je ne pouvais pas m’empêcher de le relâcher et de pousser un grand soupir de soulagement. Je m’avançai vers lui alors que celui-ci expliquait qu’il allait nous téléporter hors de la cité engloutie. Je n’avais pas besoin de plus d’explication pour accepter. Je voulais vite partir d’ici, rentrer chez moi et prendre un bon bain bien chaud et bien mériter. Je m’empressais donc de me faire téléporter pour pouvoir retrouver ma demeure chérie.


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Ven 07 Aoû 2015, 15:29


Egarée entre quelques pensées inavouables qu’elle taisait avec le plus grand soin, Megæra contemplait le spectacle morbide qu’offrait le Kraken Noir à la Cité Engloutie, dévorant les restes ensanglantées de deux ou trois malheureux sorciers qui s’étaient noyés dans l’onde glacée de l’océan. La Lapine réagissait à peine, le visage plongé dans un flegme à toute épreuve et le regard étrangement rêveur. L’ombre de la Bête obscurcissait la Capitale des Mers qui peu à peu, faisait battre et éclater des festivités à chaque coin de rue. Doucement, la jeune femme croisa les bras et un léger sourire se mit à flotter sur ses lèvres rouges, comme une touche de sensualité qui viendrait illuminer le tableau coloré. Elle aurait aimé naître parmi les gens de ce peuple, cousins du sien. Peut-être aurait-elle davantage trouvé sa place dans la société. Elle s’imaginait mal mener une vie ordinaire ou de croyante à Dhitys. Elle n’était pas comme les autres hommes-animaux. « Mademoiselle Swan ! » s’écria la voix d’une fille, suivie de près par une autre demoiselle. Elles étaient toutes deux danseuses au Cabaret. « Est-ce que tout va bien ? Nous étions inquiètes. » - « Où sont les autres ? » demanda-t-elle après avoir rassurée ses employées d’un sourire. « Je suppose qu’elle sont dehors, à participer aux célébrations. » - « Bien. Pouvez-vous partir à leur recherche ? J’aimerai que vous soyez toutes à l’Anavælyam. Rapidement. » Elles clignèrent des yeux, surprises. « Mais … » - « Je n’ai donné aucune permission. Nous avons du travail. Les Ondins seront d’humeur festive ce soir. Le Cabaret doit être ouvert. » - « Bien, mademoiselle. » Megæra les observa s’éloigner, avant de tourner les talons pour rejoindre son établissement. « Je doute que les filles soient ravies des ordres de la patronne. » murmura l’une, tandis qu’elles fendaient la foule à la recherche de leurs collègues. « Elles n’oseront pas la contrarier. Megæra n’est pas une femme qu’il faut ennuyer. » - « Elle a toujours été très protectrice envers nous. » - « Elle peut être sévère. Rappelle-toi de Savannah. Je ne sais pas ce qu’elle lui a fait mais … » Elle secoua la tête, troublée par l’idée. « Je crois que la patronne n’est pas quelqu’un de bien. » - « Comment peux-tu dire ça ! Je ne sais pas ce que je serai sans elle. » - « Je sais je sais … » marmonna-t-elle. « Elle est propriétaire d’un second cabaret à Pabamiel. Sais-tu comment ils l’appellent, là-bas ? La Fleur du Mal, parce qu’elle est une belle femme capable d’inspirer le désir mais aussi de rependre la mort. » - « Je … » - « On raconte de drôles d’histoires, sur elle. » - « Je ne veux pas savoir. » Elles se dévisagèrent un instant. « Libre à toi de croire ce qui t’arrange. »

Seule dans la grande salle du Cabaret, Megæra sirotait du bout des lèvres une coupe de vin, pensive. Elle avait du mal à assimiler les nouvelles et la vérité qui en découlait. Pourtant, elle était satisfaite. Elle avait fait le bon choix. Mieux valait être un allié de la Cité Engloutie, ces derniers temps. C’était le peuple des mers qui avaient le contrôle. « Est-ce la Khæleesi reviendra ? » souffla-t-elle à son assistant dont elle avait reconnu le pas. Il hésita. « Je l’ignore. La situation est … compliquée. Vous étiez assez proches, je suis navré. » - « Il n’y a pas à l’être. Je me demande simplement comment les évènements vont s’enchaîner. » - « Nous le saurons bien assez tôt, si je peux me permettre. » La Lapine sourit. « Je le crois aussi. Le Parlement risque de ne plus savoir où donner de la tête. Les politiciens ont être encore plus agité qu’à l’ordinaire. » L’autre rit. « C’est certain. Je suis quasiment sûr que les proches de la Dame des Abysses vont subitement déserter le Palais. Si elle ne revient pas, ils ne resteront pas. » - « Nous verrons bien. As-tu trouvé les accessoires que j’avais demandés ? » - « Evidemment. » Il se mit à fouiller dans le grand sac en toile qu’il portait depuis le début de la conversation, sortant et présentant des bijoux, des robes ou de petits éventails. Le travail continuait.

730 mots - Meg retourne à ses affaires ^^
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Dim 09 Aoû 2015, 16:07

Ma tête me faisait un mal de chien ! Je n'avais qu'une envie, me saisir de la première arme à ma portée et me la couper, ne plus ressentir ce marteau et ce burin taper dedans comme pour en extraire un minerai particulièrement solide. La douleur était incroyablement forte, je n'avais jamais rien ressenti de tel auparavant. Elle m'empêchait de penser à autre chose qu'à elle, comme une femme qui vous envoute de ces charmes et ne vous laisse pas d'autres choix que de penser à elle et uniquement à elle, sous peine de souffrir encore plus. C'était possible, ça, d'avoir encore plus mal que maintenant ? Je n'avais pas vraiment envie de le savoir, et dans le doute, je recommençais à penser à ma douleur. Elle était bien présente et ne semblait pas vouloir me lâcher. Je ne savais pas d'où elle venait, ni pourquoi elle était là, et je ne comprenais même pas ces mots. C'était étrange que de ne pas se comprendre sois-même. Pourquoi ? Parce que ! Mais parce que quoi ? J'ai mal, c'est tout. C'est une vérité. Et ça m'embrouille les idées au point que je ne me rappelle même plus de mon nom ! Est-ce que je suis une personne, déjà ? Est-ce qu'il faut être vivant pour avoir mal ? Peut-être que je suis juste ça, du mal, une boule de douleur vivante qui vient frapper les autres êtres vivants lorsqu'ils se font mal. Mais pourquoi tout est si noir alors ? Comme savoir où aller et qui toucher si je ne suis même pas capable de distinguer ce qui m'entoure ? Trop de questions, la douleur vint me rappeler que je n'étais pas du tout en état de me les poser et que ce n'était pas à moi de le faire. Qui étais-je ? Même ça, c'était une question beaucoup trop difficile à répondre ! Pauvre de moi ! Pauvre douleur perdu qui ne sait même pas qui frapper !

Soudain, il y eut un son. Qui me dit quelque chose... Il semblait... m'appeler, m'attirer, comme si ce son me connaissait ! C'était absurde, presque tout autant que tout ce à quoi je venais de penser jusqu'ici. Pourtant, qu'il était insistant ce son ! Je commençais à le trouver quelque peu désagréable, de m'empêcher d'avoir mal et de rester tranquillement dans le noir ! Mais il ne me lâchait pas et se faisait même de plus en plus précis. C'était un cris d'animal. Et à cette révélation se joignit bientôt celle de la vérité du mouvement. J'étais sur quelque chose de mobile. Tiens, en voilà une information utile ! J'étais... Ça veut dire que j'existe, et que je suis quelque chose qui a mal et non pas juste de la douleur. Alors je me suis laissé guidé par ce son, cet appel, ainsi que par ce mouvement de bascule rapide et régulier. Un cheval ? Nouvelle révélation, j'étais perché sur un animal que je connaissais. Et c'est alors que je sentis que je n'étais pas non plus tout seul. Deux petites mains me tenaient fermement. Des mains de... de petite fille. Les souvenirs ne me revenaient toujours pas, mais les sensations, elles, se faisaient de plus en plus précises et persistantes. Je me rendis alors compte que si j'étais plongé dans le noir, c'était simplement que je n'y voyais rien, et que j'avais les yeux clos. J'entrepris alors de faire entrer la lumière sous mes paupières. Ce n'était pas facile, et ça me faisait encore plus mal qu'avant ! Sortir de l'obscurité m'aveuglait ! Quel comble ! Mais il me fallait fournir quelques efforts, je voulais comprendre ce que je faisais ici, sur un cheval qui galopais plutôt vite, avec une petite fille qui me tenait.

Et la lumière fut. Des maisons commencèrent à s'enchainer plutôt vite de chaque côté de la rue. Les sons aussi se diversifièrent. Ceux du pavé claquant sous les sabots de ma monture... que je connaissais plutôt bien à vrai dire. Ginger, ma jument. J'étais... je ne le savais toujours pas. Alors je me retournais pour voir une fille à terre, coupant la route à un homme avec un masque brillant et jaune. De l'or. Il avait l'air sacrément puissant... Soudain, une odeur me piqua les narines.. Elle était agréable... et appétissante... et elle provenait de moi. Une sensation chaude me parvint de mon front. Un liquide y coulait. Une substance rouge, chaude, et assez pâteuse. Et qui me donnait vraiment faim. Ma bouche se mit à me faire mal elle aussi, et par réflexe, ma main se porta d'elle-même jusqu'à mes lèvres. J'avais quatre petites dents pointus qui me faisaient toutes mal maintenant. Des canines. Alors mes doigts continuèrent leur périple jusqu'à mon front. Et quand ils rencontrèrent le liquide coulant, ils revinrent jusque devant mes yeux. Je saignais. Et le sang me donnait faim. Soit j'étais vraiment affamé, soit je faisais partit des vampires... Hum... Quelques minutes de réflexions me furent nécessaires avant de statuer sur la question. Et oui, ma tête n'avait pas cessé pour autant de me faire mal...

« Je suis un vampire... » Sans savoir vraiment pourquoi, ces mots provoquèrent en moi une puissante sensation de dégoût. Pour qui ? Pour moi ? Je me détestais ? Difficile de le savoir quand on ignorait encore jusqu'à son nom. Peut-être que le plus simple était encore de me concentrer sur le présent, à défaut d'être capable de trouver mon passé. Alors j'essuyais vivement le sang sur mon visage d'un revers de la manche - ce qui était probablement une mauvaise idée, vu l'intensité avec laquelle mon front me piqua par la suite - et reprit les rênes de ma jument. La petite fille tremblait, et je me souvenais vaguement qu'il fallait absolument que je la mette à l'abri. Pourquoi ? Peut-être à cause de cet étrange homme puissant ? Je ne voulais pas perdre de temps à tenter inutilement de répondre à cette question et talonnait ma monture pour filer de cet endroit le plus rapidement possible. Elle s'ébroua, et j'avais l'impression qu'elle était... inquiète. «Ça va aller ma belle ! » Mais ma tête me tournait fort, et je craignait que la douleur ne me fasse de nouveau perdre connaissance. Que m'était-il arrivé à la fin pour me retrouver dans un tel état ?! J'hésitais à poser la question à cette enfant, mais finit par y renoncer. Elle avait l'air trop jeune et effrayée pour me répondre.

Venions-nous de tourner brusquement ? Soudain, l'idée de fuir à toute allure dans une ville que je ne connaissais absolument pas me sembla des plus stupide. Je ne savais même pas où aller ! Et la terre tournait si fort ! Si vite ! J'en avais mal au cœur. Il fallait que je me ressaisisse au plus vite, que je sauve l'enfant. Avant qu'elle aussi ne soit blessée. Mais c'était si difficile de résister contre la douleur ! Contre la faim ! Contre les ténèbres qui m'enveloppaient peu à peu de leur sombre douceur ! J'avais peur, je ne comprenais pas ce qu'il se passait autour de moi, et j'avais l'impression de ne plus rien pouvoir contrôler... Venions-nous de passer sous un pont ? Il faisait à nouveau tout noir autour de moi. Dans ma tête ? Étais-je en train de perdre connaissance ? Ou simplement la vue ? Résister, à quoi bon ? Quelqu'un d'autre pouvait bien sauver l'enfant. Ses parents peut-être... Ou l'autre fille qui avait sauté de ma jument. Je n'avais d'ailleurs pas de ses nouvelles... Et je ne l'ai même pas invitée à prendre le thé... Tout se faisait de plus en plus noir autour de moi, ou peut-être même juste en moi. Qu'il faisait bon tout à coup... Doux... Oui, de la douceur, j'en avait bien besoin... Il y eut une chute, des pleurs. La fillette ! Tant pis, je n'avais pas la force de me relever, d'ouvrir les yeux, de faire demi-tour. J'étais malheureusement un piètre sauveur...

« Ginger... Ramène-moi... » Je ne savais même pas si ma fidèle compagne allait entendre ces mots, ni même si je les avais vraiment prononcés et encore moins si elle allait les comprendre et répondre à ma demande... Mais elle était mon dernier espoir... Mon dernier rempart contre la mort... Et j'eus une dernière pensée pour elle, pour la petite fille, pour l'autre vampire, pour le Masque d'Or... Avant de m'évanouir à nouveau sans être certains que je me réveillerais un jour... Pourquoi diable étais-je venu ici ? La Traque était-elle vraiment ma seule raison de vivre et de mourir ? Tout était si futile, si pathétique... Je n'étais plus que l'ombre de moi-même...

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Mar 11 Aoû 2015, 17:48

Le temps passait et mon envie de partir de cette maison grandissait. Je savais que des sorciers rôdaient dans la Cité engloutie. Bien que j'essaie d'éviter de tuer pour le bien de l'humanité, la balance penchait auprès des Ondins malgré leur penchant maléfique. Ces sorciers n'avaient que l'intention de détruire cette cité par l'intérieur. Je devais réagir, mais je ne pouvais guère en ce moment. Un sorcier avait utilisé ma gentillesse envers l'une des siennes pour m'empoisonner. J'avais dû demander de l'aide auprès d'une Ondine pour survivre. Je devais attendre que le poison se fasse neutraliser par cet antidote au goût des plus affreux. Après plusieurs minutes, la vieille Ondine me fit signe que le danger était parti lorsqu'elle m'enleva le tissu et remarquait que ma peau reprit un teint normal. Je fus soulagé, malgré tout, de ne pas mourir aussi bêtement dans un lieu aussi loin des miens.

- Je vous remercie madame. Je vous dois la vie. Si vous avez besoin de services ou de conseils, vous pouvez m'écrire une missive au nom de Lysis Ventus. Je ferai en mon possible de vous offrir mon aide.

La vieille dame fit un grand sourire malsain. Elle semblait avoir une idée en arrière de la tête. Je me disais que ce n'était pas une bonne idée d'offrir un service à une Ondine, mais je me devais de lui offrir quelques choses.

- Je prends bien note. J'ai peut-être quelque chose à vous demander. Allez, partez avant qu'une envie meurtrière monte en moi.

La dame avait un regard des plus malsains. Je ne doutais pas une seconde qu'elle avait l'envie et la capacité de me tuer. Avec un simple signe de la tête, je me levai et sortit de la maison. Rendu à l'extérieur, je pouvais senti l'odeur du sang dans l'air. Il y avait eu des meurtres à profusion. Je n'avais pas participé à ce massacre, ce qui avait un avantage en quelque sorte. J'évitais plus la colère des sorciers envers les élémentals. Cependant, j'avais gardé en mémoire ce sorcier de pacotille. Il n'avait pas réalisé qu'il avait attiré la colère du vent. Sa mort allait être qu'un moment de bonheur pour moi et d'oublie chez les siens. Qui voudrait un ordure comme lui? À peine que je fusse sortie de la maison que j'entendis une voix au loin. Je décidai de m'approcher de l'endroit. Une dame parlait tout fort annonçant que les tremblements de terre étaient un signe d'un Nouveau Monde. Mon esprit était des plus sombre. Ses tremblements de terre faisaient des ravages à la surface. Elle avait détruit Aeden et plusieurs autres villes de ce monde. Son tremblement de terre était loin d'être banal. Cela annonçait un Nouveau Monde pour eux si ma compréhension était bonne. J'ignorais comment les peuples de ce monde allaient apprécier la nouvelle d'un monde qui avait détruit les autres. J'avais la forte impression que les Ondins allaient subir la colère des autres races dans un avenir rapproché. Pendant le discours, je remarquai que les êtres les plus doux de ce monde qui vivent dans la mer étaient absents. Cela ne présageait rien de bon. Bien que j'étais venu pour trouver des informations,  je ne comptais pas rester ici. Le fait d'être sous l'eau et que je n'avais trouvé aucun signe de la présence du roi, je préférais partir de ce lieu sans discuter. J'allais, cependant, partir avec des informations importantes de la part de la soeur de la reine des Ondins. Le roi sera ravi de connaître la source de la destruction de sa ville. Alors, en marchant calmement, je me dirigeai vers la sortie. Je ne voulais pas attirer l'attention sur ma personne. Lorsque j'allais être sorti de ce lieu, j'allais tout droit me diriger vers Aeden pour venir en aide à mon peuple et aussi, reporter la nouvelle à mon roi s'il était de retour. Il était peut-être de retour depuis mon départ. Bref, sans faire de vent, je partis avec l'esprit assombri par la colère que le sorcier et l'ondine avaient germé en moi.

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Event Juillet 2015 | Groupe IV | Chasse et guerre

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