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 Viens passer la nuit chez moi {pv Oberon} [18+](Finis)

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Lun 16 Fév 2015, 23:13

Tout était prêt. Oberon inspira un bon coup, ce n'était pas toujours aisé de se livrer à ce genre d'activité, surtout pour un homme aussi froid que lui. Il jeta un regard en direction de la chambre, n'ayant comme vue que la porte éclairée par une chandelle depuis son angle de vue. Contrairement à lui, la jeune femme s'y trouvant était plus qu'impatiente d'expérimenter la chose. Sa première fois en plus, voilà de quoi donner du fil à retordre à l'Élémental. Il en rirait de cette situation s'il en était capable, c'était limite un pétrin dans lequel il se fourrait. Quand bien même Lumi se disait prête, elle ne savait pas ce qui l'attendait, mais Oberon tenait ses promesses : elle ne le regrettera pas, pas plus qu'elle ne l'oubliera.

Avant de rentrer dans le feu de l'action, le gris fixa sa main. Elle était encore tâchée par l'odeur de Lumi, tout comme ses lèvres en avaient encore le goût. Mais surtout, ce qui le préoccupait, c'était que c'était la première fois qu'il le fait sous sa condition élémentaire. Est-ce que ça allait être différent ? Y'avait-il des risques ? Sûrement pas, elle était humaine, elle annihilait facilement sa magie, mais quand même son corps était différent. Puis il se rappela qu'elle n'avait pas hésité une seule seconde à se coller à lui, à caresser ses plaques quand bien même il n'avait plus rien d'humain ou d'elfique. Il lâcha un soupire exaspéré, il n'était plus temps de reculer devant l'inévitable désiré.

Oberon entra dans la chambre, avec en mains les trois récipients, ainsi que son sac. Car oui, ce n'étaient pas trois encens qui complèteront l'affaire, il était encore plein de ressources. Il se doutait que Lumi se posait des questions sur ce détail, il en souriait intérieurement. Malgré tout, il ne fera pas les choses à moitié, tout comme il le fera bien. Le gris dissipa donc toute faille dans son esprit et entama le rituel. Il plaça les encens en triangle : un devant le lit, puis un de chaque côté. Il retira ensuite les couvercles, on ne sentait pas encore les odeurs mais ce n'était qu'une question de minute. D'ici là, il fallait attendre, pas besoin d'expliquer à l'humaine que ça met du temps à se répandre, du parfum. Ainsi, il fixa l'humaine, dégustant à distance la beauté de son corps, sans pour autant laisser échapper le moindre signe d'enthousiasme. Enfin, Oberon la regarda dans les yeux, se déshabillant devant elle sans la lâcher du regard. A ce stade, elle n'avait plus à être mal à l'aise, il ferma donc la porte. Il s'assit en tailleur sur le lit et invita Lumi à en faire de même. Il garda le contact en saisissant ses mains, continuant de la fixer.

" Respire profondément. Quand tu commenceras à les sentir, ferme les yeux et continue. " Ce moment-là, il l'attendait, car c'était là que le sérieux démarrerait.

L'attente ne prit pas plus de cinq minutes, la chambre était totalement plongée dans ce nuage invisible mais sensitif. L'humaine dut fermer les yeux depuis quelques minutes, pas lui il n'en avait pas encore besoin. Il le ressentait à travers le contact de ses mains, elle jubilait devant les "hallucinations" qu'elle contemplait. En plus de l'attente qu'il fasse quelque chose, la frustration devait être à son paroxysme. Il adorait toutes ces perspectives ; pas le fait d'être le maître de cette pièce, mais plutôt d'être l'unique à pouvoir lui offrir ce qu'elle voulait. Oberon ne tarda finalement pas à démarrer, dans la hâte de pouvoir enfin revivre.

Il se pencha en avant pour l'embrasser. Comme convenu, ils étaient plus sensibles au contact, ce qui rendit le baiser plus délicieux. Le plus dur pour lui – et pour elle en fait – c'était de ne pas brusquer, d'être trop hâtif. Pour le moment, l'Élémental se contenta de goûter ses lèvres, sa langue, de lui caresser furtivement les hanches. Il était d'autant plus heureux de constater que son corps maudit ne trahissait aucun différent, ce qui était appréciable en soi. L'exilé partagea ce moment très intime durant quelques minutes avant de passer à la nouvelle étape. Il recula légèrement la tête et se pencha pour aller attraper un instrument en verre dans son sac ; il ressemblait à une bouffarde, mais en plus grand. Il retira un autre couvercle et une fumée blanche s'y échappa.

" Inspire, lentement. Il la laissa faire. Expire. " Quand elle eut fini, il en fit de même.

Il referma l'engin et les vapeurs infiltrèrent ses vaisseaux, ses nerfs, l'ensemble de ses fibres. C'était comme un boost, mais contrôlable. Lumi aussi devait la ressentir, cette montée en puissance qui lui donnait envie d'accomplir l'impossible. Oberon retourna à elle, l'embrassant plus fougueusement, des caresses plus insistantes. L'excitation s'accroître à mesure que les substances agissent de concert. Même si la cadence avait accélérée, cela n'avait rien de violent, seulement une passion plus véhémente. D'un geste frêle, l'homme la fit s'allonger sur le côté, continuant de l'assaillir avec son désir, massant impétueusement sa poitrine. Il avait beau la dominer en se tenant au-dessus d'elle, il réserva le moment de s'introduire en elle plus tard, ce n'était pas encore la bonne occasion.

Pour l'instant, Oberon se contenta d'accentuer les préliminaires. C'était un instant privilégié qu'il s'était promis – et qu'il lui a promis – de ne pas flanquer en l'air. Il pourrait passer des heures à la molester gentiment qu'il s'y adonnerait pour toujours. Elle avait un corps parfait, plus que tout ce qu'il aurait pu rêver. Peut-être que c'était son état qui lui faisait penser ça, mais il y avait toujours une part de vérité là-dedans. Lumi, cette femme si précieuse, il ne lui interdirait jamais ce plaisir avec lui, il lui donnerait tout. C'était quelque peu irritant de s'en rendre compte ; mais il était hors de question de laisser ses petites pics prendre le dessus, elle ne devait pas subir ça de sa part. Il reporta cette frustration sur la chandelle, l'éteignant avec ses doigts sans se soucier qu'il était sensible au feu : cette nuit, il était sensible au rituel auquel il s'adonnait avec cette femme.
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Mer 18 Fév 2015, 09:18

Assise sur le rebord du lit, je l'attends, la peur au ventre. Comment ne pas être terrifiée quand on sait qu'on s’appète à perdre sa première fois. Pourtant, malgré l'anxiété qui me ronge, j'arrive à rester un tant soit peu sereine. Je le sais, je n'ai pas à avoir peur. Il fera tout pour que tout se passe pour le mieux. Et je lui fait entièrement confiance pour ça. Après quelques secondes d'attentes, il rentre dans la pièces, tenant ses trois récipients avec lui. À sa vue, mon souffle se calme et toute trace de peur disparaît. Je le regarde un instant poser les trois récipient curieuse. Je n'ai pas la moindre idée de ce que tout cela va bien pouvoir créer et bien que la majeure partie de mon anxiété soit à causer de ces trois réceptacle, j'ai hâte de découvrir les sensations dont il ma parlé plus tôt. Le voyant me regarder tout en se déshabillant, je lui souris timidement puis, à sa demande, je m'assois en tailleur avec lui sur le lit. Les mains dans les siennes, il me fallut seulement quelques minutes pour être victime de ce dont il m'avait promis. Fermant les yeux, je m'ouvris aux hallucinations produites par ses substances. Après une attente qui me sembla durer plus heures, ses lèvres se déposèrent sur les miennes. Il ne s'était pas trompé, tous mes sens sont à leur paroxysme. Et ce simple baiser suffit pour faire monter de plusieurs cran le plaisir dont je suis déjà dévorée depuis plusieurs minutes. M'offrant à lui, je laisse ses mains glisser sur mon corps, ses lèvres fusionner avec les miennes.

Après un certains temps, je le sens s'éloigner et je ne lâche qu'à regret. Toute trace de peur que j'avais pu ressentir à disparue, et en ce moment précis, je ne veux plus qu'une chose. Et je sais que même si la situation est radicalement différente de celle auquel nous sommes habitué, il profite de la situation peut-être plus que moi. Après tout, c'est la première fois que je lui donne une occasion d'avoir le plein pouvoir sur moi. Et quand il me dit d'inspirer et d'expirer, je ne réfléchis pas avant de lui obéir. En réponse à cela, mes sens déjà en ébullition atteignent un nouveau niveau de félicité. Ces caresse deviennent plus insistante et pourtant, plus douce, et chaque contact de sa peau contre la mienne, déclenche une explosion de sens et une nouvelle poussé de désir et d'excitation.

Me couchant sur le flanc, je pose mes mains sur son torse à mon tour, et lui rend ses baisers. À ce moment, un nouveau sentiment vient se joindre au cortège. Ce sentiment, je le connais bien et pourtant, cette fois-ci, sa place est injustifiée. Ce que je commence à ressentir c'est de la frustration. La frustration de seulement être la cible de ces mains et de ses baiser. Et de ne pas pouvoir avoir plus, de ne pas le voir s'accaparer cette chose que je lui ai offerte. Cette pureté que j'ai gardé durant vingt ans et que j'accepte aujourd'hui de perdre. Quand il éteint la flamme de la chandelle, j'attends quelques secondes avant de me rapprocher de lui, lui susurrant à l'oreille entre deux halètement du au plaisir « S'il te plaît… Ne me fais pas languir plus longtemps » Une simple demande, aucun mot pour lui indiquer ce que je veux. Mais que puis-je souhaiter d'autre en ce moment précis. Posant mes lèvres sur les siennes, jouant un instant avec nos langues, je m’écarte de nouveau, lui souriant sans savoir s'il peut ou non me voir malgré l'obscurité de la pièce « S'il te plaît. » je ne sais pas si ces mots sont les miens ou si je les dois aux effluves se rependant dans la pièce pourtant, ce qui est sur c'est que je les pensent vraiment. Je veux cet homme plus que je ne l'ai jamais voulu, et même si je sais que je pourrais passer plusieurs heures à me laisser traiter de la sorte, à être victime de ses caresse, je veux tout autant passer à autre chose. Néanmoins, je ne dois pas oublier que je n'ai jamais fait cela, c'est lui le maître de la danse, et il sait ce qu'il doit faire ou non. Il sais quand il doit le faire. Souriant de nouveau, je viens me coller à lui, laissant mes mains se poser de nouveau à mes côtes, je finis de m'offrir à lui, le laissant pousser mes sens à l’extrême. Ce qui doit être fait le sera, je n'ai pas à être impatiente. Posant de nouveau mes lèvres sur les siennes, j'attends patiemment et subjuguée par le désir de voir le sens qu'il va donner à la suite.
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Mer 18 Fév 2015, 14:51

Plonger dans l'obscurité était plus apaisant que prévu. Une analogie aux nuits noires du désert sans doute, il ne pouvait pas nier que la nostalgie aidait au processus : plus il se rapprochait de son soi d'antan, plus il parvenait à s'affranchir de sa condition élémentaire. Pour Oberon, c'était plus que nécessaire, cela le gênait de ne pas savoir ce que son corps pouvait faire depuis sa transformation. Au moins, Lumi avait l'avantage de posséder une antimagie puissante ; il se sentait tellement rassuré à ses côtés. C'était réellement plaisant de savoir qu'il était encore capable de se faire plaisir sans courir de risques…

Ses oreilles tiquèrent néanmoins sous les supplices de l'humaine. Il ne put masquer sa surprise devant cette demande. Il avait connu Lumi comme une femme forte, tête haute et irréprochable. Savoir qu'il la dominait autant cette nuit provoqua un frisson chez lui. Oberon n'était pourtant pas adepte de ce genre de relation, il se serait davantage plu en se sachant égal à elle. Mais elle était inexpérimentée, elle n'était guidée que par les sensations provoquées par son tour de manège. Au final, ce n'est pas comme si ça changeait grand-chose, c'est juste qu'il était toujours enclin à radoter sur des détails, même minimes. Bon par contre, il pouvait se laisser aller à quelques appels aux secours devant la détresse de la blanche. Arrête de me regarder avec ces yeux, tu crois que je ne te vois pas dans le noir ? Mais cette voix aussi, bon sang… Ses pulsions commençaient à devenir insistantes, les faiblesses de l'homme… Et la voir se laisser totalement aller, l'invitant à faire ce qui doit être fait, c'était un peu la goutte de trop.

" Dernière étape. " Céda-t-il enfin en se redressant.

Cela allait être le dernier outil qu'il usera pour leur plaisir. A vrai dire, il ne s'en servait pas souvent, les deux premiers aidaient déjà beaucoup. Mais il fallait calmer les ardeurs tout en maintenant le taux de bien-être ; c'était après tout la première fois de Lumi et il ne voulait pas que ses substances prennent trop le dessus. Ses partenaires avaient l'habitude qu'ils s'éveillent tout deux à la félicité en continuant d'escalader. Oberon ne voulait pas cela ce soir, il souhaitait que Lumi continue de prendre du plaisir sans se sentir brusquée, qu'elle continue d'être autant à l'aise. Ainsi, il prit un petit flacon contenant un liquide violacé, teinte lavande. Il en avala son contenu entier, ça semblait faire effet. L'humaine y aura le droit aussi, mais uniquement par le biais de ses baisers. Il retourna ainsi sur elle, l'embrassant de nouveau, les effets se transmettant de lui à elle. C'était l'outil pour se détendre de nouveau sans couper court au plaisir ; c'était tellement intéressant de constater qu'on pouvait manipuler tous les paramètres avec une bonne alchimie, tout comme c'était tellement bon. L'Élémental ne se perdit pas pour autant, il quitta les lèvres de sa bien-aimée de la nuit pour la fixer dans les yeux juste deux secondes. Il était prêt, il allait le faire.

Il le fit. Bien entendu, tout se fit en douceur et les effets de tantôt remontaient cette fois non pas à cause de la drogue-même, mais uniquement grâce à leurs corps, à leur connexion. Si Oberon avait su qu'il finirait ainsi avec elle, il se serait mais tellement énervé sur celui qui oserait peindre ce tableau… Et pourtant, comme elle l'avait dit plus tôt, ses galères eurent le bon côté de lui offrir des opportunités qu'il n'aurait même pas soupçonné. Sa main alla de nouveau caresser la joue de l'humaine, elle était si lumineuse même dans l'obscurité. Il massa sa joue en faisant glisser aussi ses doigts sur quelques mèches de ses cheveux, donnant un peu de mouvements à son bassin également mais extrêmement légers. Juste pour qu'elle s'y fasse, pour qu'il s'y fasse. N'importe quel homme se serait perdu dans des compliments sans fin, lui se contentait de l'admirer, de laisser son corps s'exprimer mieux que par des mots.

Toutefois, vu qu'il comptait réellement lui laisser la vedette, Oberon se retira, se couchant sur le dos. C'était sa nuit à elle, il tenait à ce qu'elle en profite selon ses envies et non les siennes. Son regard demeura acéré, infaillible devant toute objection. Il l'invita donc à venir elle-même mené la danse, à venir à lui. Il n'était pas un homme à dominer, tout comme elle n'était pas une femme à se laisser dominée ; et tout cela, c'était parfait pour lui. Ainsi, il n'avait vraiment pas à se plaindre lorsqu'elle monta à son tour sur lui, fusionnant de nouveau avec le gris. C'est lui qui offrait son corps à elle, pas l'inverse, il s'y tenait à cette position : n'était-ce pas lui qui était venu ? Elle, la princesse dans sa tour, et lui, le mourant qui cherchait à se raccrocher à quelqu'un, c'était tombé sur la princesse qu'il ne pouvait pas réclamer. Il se donna un coup sur la tête – mentalement, cela aurait été gênant d'un coup, comme ça – pourquoi réfléchir à de telles insanités ? Oberon désirait juste qu'elle vienne à lui, qu'ils se fassent plaisir, et c'était bien ce qu'il se passait en ce moment. Les va-et-vient l'aidaient à ne plus rien penser hormis leur liaison. Comme pour accentuer davantage son rapprochement, il posa encore ses mains sur les hanches de la belle, histoire aussi de l'assister dans ses mouvements.

Il finit lui-même par pousser des gémissements. Le contrôle avait saturé en fin de compte, après tout la combinaison des substances avaient fini par atteindre le plus gros de leurs effets depuis. C'était le moment, il ne pouvait rien faire pour retarder l'apothéose. Oberon se redressa tout d'un coup, plaquant une partie de sa tête sur le buste de Lumi, la serrant dans ses bras si forts que, sans son antimagie, il aurait pu lui lacérer le dos. Il attendit que l'orgasme se termine, la chaleur dégagée par le corps de la jeune femme aidant à l'apaiser petit à petit. Beaucoup trop même, car son propre corps finit par trembloter. Il avait atteint l'état le plus vivant qu'il puisse profiter, et maintenant c'était terminé. Sa bouche laissa échapper une phrase bien trop inaudible au début. Puis ses larmes commencèrent à couler sur la poitrine de Lumi.

" Je ne veux pas mourir… Cela lui prit un effort incommensurable de se détacher d'elle pour la regarder, les yeux rougeoyants et les joues tâchées par le liquide lacrymal. Je ne veux pas mourir… " Se plaignit-il de nouveau, la faiblesse lui provoquant un léger vertige.

Il se coucha de nouveau sur le dos, il pleurait silencieusement mais son visage était ravagé par sa détresse. Sa carapace métallique s'était fissurée avec l'enchaînement de ces évènements, il ne pouvait plus contenir ses émotions plus longtemps. Cela n'alla néanmoins pas plus loin, vu que le condamné ne sentit plus rien. Sa vue floutait de plus en plus avant qu'il ne ferme les yeux, se disant qu'il était peut-être en train de mourir sur place. Mais il était juste tombé dans l'inconscience, fatigué de ça, fatigué de tout. Il retrouva peu à peu une respiration normale au fur et à mesure que les encens se dissipent, le néant l'accueillit alors en bonne et due forme pour quelques heures.
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Ven 20 Fév 2015, 15:49

Couchée sur le flan, le regardant avec insistance, je le vois se redresser, prenant une fiole et buvant d'une traite son contenue. Je n'ai pas le temps de me questionner sur son contenue, que je suis de nouveau en proie à ses baiser. Dans le même temps, le liquide qu'il a ingurgité se déverse lentement dans ma gorge. La seconde d'après, il me regarde dans les yeux durant une fraction de seconde. L'instant d'après, mes suppliques étaient entendus, et dans un faible gémissement de plaisir je le sens coulisser en moi. Les effets de la drogue qui avaient alors commencé à se faire plus faible apparurent de nouveau et presque immédiatement. Au contact de sa main sur ma joue, je ne peux retenir un sourire. Il est si doux. Lui, un fil du métal, un élément laissant pourtant, peu de place à la sensibilité, est tellement tendre avec moi. Finalement, au termes de quelques minutes je le sens se retirer à mon grand regret. Il se couche alors sur le dos, me regardant avec un regard ne laissant pas réellement de place pour le doute. Mon sourire s’agrandit. C'est peut-être la meilleurs solution. Ne ne sommes réellement bon que dans nos rôles respectif. Et le sien n'est pas de mener la danse. Tout comme le mien n'est pas de la suivre bien docilement. Et ce, même si je ne la connais pas. Glissant le long de son flan, je prends la place qu'il occupait un peu plus tôt, me tenant cette fois moi-même au dessus de lui. C'est hésitante que je me mis à faire des va et vient sur lui, glissant mes mains sur son torse, suivant inconsciemment les marques présentes dessus. Au fur et à mesure que l'acte se poursuit et aidée par ses mains sur mes hanches, mes mouvement se font plus précis et rapide.

Finalement, de faible gémissement, ressemblant plus à des râles de plaisir, provenant de lui vinrent se mêler aux miens. Jetant ma tête en arrière, je me laisse aller à la félicité, en même temps qu'il atteint l'extase. Dans un geste brusque, au moment même ou cela se produit, il se relève, me prenant dans ses bras et plaquant sa tête contre ma poitrine. Nous restons ainsi de longue seconde, profitant tout deux du contact de l'autre. Soudainement, il se m'est à trembloter, lentement d'abord puis de plus en plus fort. Quand je sens ses larmes couler le long de mon torse, je le regarde surprise cependant, sans chercher d'explication à cette réaction, je pose mes mains sur sa tête, le serrant tendrement et quand il cherche à s'éloigner, je le laisse faire l'écoutant parler sans rien dire. Que dire ? Que dire à un homme mourant qui à peur de son destin. Je ne peux pas lui mentir, se serait la pire des insultes possible. Et je ne veux pas lui mentir. Posant sur lui un regard tendre, je m'écarte, me déplaçant de sur lui et me couchant à ses côtés. Je ne veux pas lui mentir tout comme je ne veux pas me mentir à moi-même. Ce que nous venons de faire, je ne l'ai pas fait pour moi, pour combler un besoin quelconque. Certes, j'avais envie de lui mais il m'est impossible de dire avoir accepter de faire ça pour combler ce besoin. Non, je l'ai fait pour une raison bien plus simple, et qu'il refuseras d'admettre. Je l'ai fait pour lui.

Pensant à ça, je pose ma main sur son torse, me collant à lui et regardant, souriante son visage endormis. Je n'ai pas besoin de lire l'avenir pour savoir que demain à mon réveil il ne sera plus la. Et ce n'est peut-être pas plus mal. De nouveau, mes mains glissent sur ses traces. Les Aether sont définitivement bien cruel de me faire sans arrêt subir ça. Me faire m'attacher à quelqu'un avant de me l'arracher. Cette pensée en tête, je ferme les yeux, me glissant sous son bras. J'espère pouvoir le revoir. Au moins une fois. Une fois avant que la mort ne vienne s'emparer de lui. Je ne sais rien sur lui, je ne veux pas le perdre. Pas maintenant en tout cas. Une larme coule sur ma joue alors que je sombre dans les ténèbres du sommeil, cette dernière phrase raisonnant dans ma tête. Je ne veux pas le perdre.
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Ven 20 Fév 2015, 17:18

Le rêve qu'il venait de faire était agréable ; Oberon ne se souvenait pas de tous les détails mais il en retint qu'il se sentait bien. Combien de grains de sable s'étaient écoulés dans le sablier depuis sa dernière douce escapade onirique ? Le temps était devenu si abstrait depuis son Kurbus, il vivait au jour le jour et croisait les doigts pour qu'il soit capable d'ouvrir les yeux sur le lendemain. Cette fois-là, il put encore le faire, les rayons solaires du matin aidant à la tâche. Malgré sa nudité complète, l'Élémental avait aussi chaud que la nuit passée, ce à quoi il nota la présence plus que collante de l'humaine.

Son regard grisé s'apitoya sur la jeune femme : il l'avait utilisé, pour ses propres besoins, et elle avait cédé, tout l'inverse de ses autres nuitées d'antan. Il se serait senti sale en temps normal, mais Lumi rayonnait si fort qu'il ne pouvait que se laisser aveugler par la bienveillance de leur relation. On raconte que les humains ont leur propre ange gardien au cours de leur existence ; s'il était resté elfe, s'il continuait de fréquenter les coutumes humaines, il n'aurait accepté que cette femme en tant que gardienne. Un fin sourire se dessina au coin de sa lèvre. Tant de gâchis provoqués par cette malédiction…

Tout comme l'amant d'un soir le lendemain d'une soirée très longue, il entreprit une évasion sans réveiller la belle qui l'avait hébergé. Oberon luttait beaucoup, mentalement, pour se détacher de son contact, au moins y parvint-il sans causer de casse. Tel un spectre, il erra dans la pièce, enfilant un à un ses vêtements. Il ramassa au passage ses récipients pour les remettre dans son sac, c'était une franche réussite de ce côté-là. Il termina toute cette besogne plus vite qu'il pensait. Un sentiment de culpabilité vint le chatouiller quant à cette attitude, cependant le gris n'avait pas d'autres choix plus plaisants : il ne voulait pas rajouter du dramatique, c'était peut-être la dernière fois qu'il la voyait s'il échouait dans ses plans. Garder l'image d'une Lumi comblée et souriante, il ne pouvait pas rêver de mieux.

Pourtant, l'Élémental ne franchit pas tout de suite la porte de sortie. Il resta dans la chambre, assis au chevet de la blanche. C'était plus difficile que prévu de partir, surtout devant un tel tableau. Oberon commença à se demander s'il ne serait pas approprié de laisser quelque chose derrière lui pour elle. Laisser un petit mot lui traversa l'esprit, mais c'était juste accentuer le dramatique mentionné plus tôt. Il pouvait tout autant lui laisser un objet de sa confection élémentaire, fabriquer une fleur en métal ou quelque chose comme ça. Mais il se retint tout autant : cela pourrait lui prendre plus de temps que prévu… et puis on était à Utopia, il était privé de sa magie ici, encore plus aux côtés de l'humaine. Oberon soupira le plus silencieusement possible : il perdait son temps pour rien, elle risquait de se réveiller d'une minute à l'autre. Ainsi parvint-il à détacher son regard et à s'en aller.

Lorsqu'il mit le pied dehors, il ne se sentit pas plus libre qu'à l'intérieur. Le gris aurait pu vivre ici auparavant, il aurait pu rencontrer cette belle femme au coin de la rue et il ne serait pas sorti de sa demeure avant un bon bout de temps. Avant qu'il ne pense être un voleur en partant de la sorte, il s'éloigna sans se retourner, d'un pas nonchalant. Sa main avait effleuré un mur, arrachant l'une des nombreuses affiches identiques. Sortir d'Utopia lui fit recouvrer ses pouvoirs, pour le meilleur comme pour le pire. A croire que son corps se passait très mal de son élément. Un océan de sable l'accueillit à la sortie, du moins avec de nombreuses caravanes et des palmiers, ce n'était pas l'enfer strict de se retrouver dehors. Oberon baissa enfin son regard sur le prospectus qu'il avait pris à la volée : un évènement organisé à Onhorem, un orphelinat au beau milieu de la forêt aux mille clochettes, soit sur ce continent-même. Une chasse au trésor… Lut-il, l'air las gravé sur son visage. C'est ridicule. Et pas une si mauvaise idée que ça au final, ce serait l'occasion de tester de nouveau sa boussole et de profiter un peu de ces vacances sur le continent naturel. Qui sait, peut-être finira-t-il par revenir ici ou à faire une escale à Earudien… Tout était possible, lorsqu'on est un mort en sursis.
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