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 Le vent doux de la nuit, la chaleur des visages amicaux [Pv Romulus] [Terminé]

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Mar 22 Juil 2014, 21:55

Un vent plus calme soufflait sur la ville et les éclairages nocturnes dominaient la rue, face à la grande présence de l'obscurité. personne n'était présent dans cette minuscule partie de la ville, sauf à la taverne où tout le monde s'amuse, où la bière et les cartes sont maîtres mots. De nombreuses personnes était présentes ici, aussi bien des hommes barbus balançant des blagues salaces, une chose dont la patronne tolérait difficilement, ainsi que de magnifiques serveuses, souriantes et admirables

L'éclairage étant très abondant ici, Namus peine à rentrer dans cette endroit qui composait le contraire de sa nature. Les tables sont composés de bois clair, ainsi que les chaises et le comptoir, ce qui donne un aspect éblouissant à l'endroit. Alain Connu pouvait lui entrer plus facilement, étant donné qu'il possède un peu moins d'affinité avec les ténèbres (puisque il est un reflet et pas un sorcier). La taverne était sacrément bruyante, cet atmosphère, Namus ne l'aime pas particulièrement mais il faut passer obligatoirement ici si on veut obtenir des informations facilement.

Cet endroit paraît vraiment comme un joyeux bordel, pas au niveau de l'environnement lui-même mais plutôt par rapport au comportement des autres. Un ivrogne, près d'une table, ne quittait pas sa bouteille de whisky à la main. Dans une autre table, un groupe de vieillards chantaient d'une manière chaleureuse.

Namus, toujours drapé d'une fine couche noir de lin assoit quelque part avec Alain Connu qui optait pour l'apparence d'un voyageur lambda. Celui-ci avait des cheveux bruns en pic et une tenue en cuir complète, bien qui possède à peu près la même morphologie que Namus. Le sorcier avait une allure d'homme fin, il a des cheveux soyeux, noirs ébène et sa peau est légèrement pâle, ce qui permet de se démarquer des autres sorciers car Namus n'en était pas encore un vrai. Certes, il manie un peu de magie noire mais il avait encore beaucoup à apprendre. C'est un homme calme en général mais sa personnalité d'homme libre peut lui prendre le dessus quand on tente de le provoquer. Tous deux n'apprécient pas l'ambiance de la taverne mais vu leur grandes faiblesses, que ce soit au niveau du charisme ou de la force, Ni Namus ou Alain Connu ne pouvait s'opposer à cela. Ils doivent rester discrets si ils veulent pas attirer l'attention des plus forts. Ces deux-là était profondément irrités par cette endroit bienveillant. Namus se frotte le front et dit :
    « Pourquoi on doit rester dans cet endroit pourri alors qu'on serait plus à l'aise dans une ruelle sombre pour récolter des informations ? »

    « Je pense que c'est plus facile de réunir des gens ici... Ils faut faire des sacrifices, hein ? »

    « Oh oui ! Il faut faire des sacrifices humains surtout ! »
dit Namus à une voix plus basse.
Alain Connu rit à gorge déployée devant l'humour un peu noir de Namus. Une partie de la colère et du stress de Namus s'envole après avoir réalisé la blague. Le groupe s'assoit dans une banquette rouge, où ils avait face à eux une table basse, pour s'adapter à la banquette elle-même. Une ravissante serveuse sourie dès son arrivée vers les deux garçons puis dit :
    « Bonsoir ! Puis-je prendre votre commande s'il vous plaît ? »

    « Deux bières noires s'il vous plaît. »

    « D'accord, je vous apporte ça tout de suite ! »


LLa serveuse prenait deux grandes chopes en dessous du comptoir puis appuyait sur la languette du fût de bière pour remplir ces verres. La serveuse, même allure, déposa en silence les deux chopes remplis devant Namus et Alain. Le sorcier regarda la porte d'entrée apercevant une sorte d'ombre s'approcher.
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Mer 30 Juil 2014, 23:55

Enseigner, c'est savoir transmettre des connaissances. Deux qualités essentielles sont requises pour cette activité. Tout d'abord de la volonté. Cela se traduit par un plaisir à parler de la matière dont on est responsable, mais aussi par celui de la faire découvrir à l'autre. Ainsi, les maîtres choisissent souvent leurs élèves avec précaution et sont à jamais incapable d'enseigner à celui qu'il ne désirent pas ou même qui leur est imposé. Deuxièmement, une capacité à s'adapter. Car l'élève a un caractère très à lui et une seule méthode d'enseignement fonctionnera sur lui. Pour la trouver rapidement, il faut être capable de s'adapter rapidement lorsque l'on constate que l'une ou l'autre méthode ne fonctionne pas.

J'étais à bout de souffle. Je n'avais pas l'habitude de me battre en de tels endroits réduits et sans l'aide d'Yshä ou d'un serviteur de l'ombre, ou même d'un cadavre... Et c'était bien parce que j'avais su percevoir la bêtise de cet homme que j'avais accepté de me battre contre lui...

Dans un halètement, je tentais de me rappeler comment j'en étais arrivé là histoire de me donner du courage.

Je voulais retrouver Emivia. C'était un désir presque inconscient que j'avais depuis que j'étais retourné à Prison. Mais je n'osais le réaliser, sentant que ce n'était pas encore le moment. Mais le subconscient est parfois plus fort que le conscient et, sans vraiment faire attention à ma destination, je pris un bateau aux abords de Sceptelinost. Il s'avéra, ce qui ne m'étonna finalement presque pas, qu'il allait droit vers le Continent du Matin Calme.

En arrivant, je décidai de commencer par rompre mes habitudes. Aujourd'hui, j'irai discrètement dans un lieu de débauche. Ainsi, je détruisais d'un coup tout ce que j'avais constitué en souvenir lors de mon dernier voyage en ces lieux...

La Taverne de la rue commerçante ouvrait les bras à un être sombre et fin caché derrière des habits de cuir sombre. Je posai ma main sur la poignée de la porte d'entrée et fit glisser celle-ci vers le bas avec une douceur qui me fit penser au froid de l'hiver, délicat et sournois... La porte s'écarta comme si j'avais soufflé dessus, sous l'action maîtrisée de mon épaule. Enfin, je me faufilai avec rapidité dans l’entrebâillement avant de tendre un bras dans mon dos pour la tirer et ainsi la refermer. Celui qui n'avait pas fait attention avait eu probablement l'impression que j'avais apparu sur le seuil de la porte sans que celle-ci se soit ouverte. D'ailleurs, je ne doutais pas que dans cette planque à alcoolos, la moitié de ces gens, au moins, n'avait pas fait attention...

Sans hésiter, je passai d'ombres en ombres jusqu'à m'asseoir à une table reculée, dans le fond de la pièce. Mais le patron savait son boulot et, que j'eus été discret où non, il finit par remarquer ma présence et envoya une de ses serveuses à ma rencontre.

Elle se dandina bêtement, un plateau à la main et un torchon par dessus le bras, avant de se pencher vers moi, montrant ostensiblement ses seins généreux avant de s'exclamer avec une voix de velours :

- Bonjour ! Vous prendrez ?

Je me redressai, montrant en éloignant mes yeux de sa poitrine que je n'étais clairement pas là pour ça et n'étais pas intéressé. Puis je fixai mon regard morne dans le sien avant de lui répondre doucement :

- Un rosé, je vous prie.

Elle me fit un sourire carnassier avant de me répondre :

- Pour ça, monsieur, il va falloir en payer le prix...

J'avais horreur qu'on se joue de moi... J'étais le joueur et les autres mes jouets. Pas l'inverse... Et encore moins quand celle qui pensait se jouer de moi était une catin d'une Taverne dissimulée au beau milieu du quartier commerçant le plus chic du Continent... Levant ma main précipitamment, j'attrapai la serveuse au col avant de la plaquer auprès de moi, poitrine contre la table. Elle me jeta un regard terrorisé et je lui offris un sourire crispé :

- Et comment puis-je payer selon vous ?

Dix minutes plus tard, j'étais à l'étage du dessous, devant ce qui semblait être une sorte de ring, constitué d'un sol légèrement matelassé et de cordages pour délimiter le terrain. Des hommes de toutes les races se battaient pour quelconque prix. En cette soirée, les règles étaient simple : deux combattants annonçaient un prix. Puis ils combattaient et le gagnant se voyait remettre son prix par la maison, à condition que celle-ci eut validé.

Je n'avais encore jamais essayé le combat au corps à corps, sans élément extérieur sur lequel s'appuyer. C'était une expérience qui m'intéressait et je pouvais en tirer plus que je ne le désirais, c'est pourquoi je finis par me proposer pour gagner ma bouteille de rosé.

Calmement, et afin d'évaluer mon adversaire, j'avais commencé par retirer mon manteau de cuir, ne laissant en haut que ma tunique noire, qui me permettrait d'évacuer la chaleur de l'exercice sans difficulté. Dans mon dos, je captais le souffle nerveux de mon adversaire. Il y avait quelque chose de rauque, comme le halètement d'un chien...

« Un bélua », pensai-je.

Dès le début du combat, j'avais réussi à glaner une information. Restait à connaître l'animal qui se cachait derrière le visage de la brute épaisse qui se tenait à présent devant moi... Un son de cloche résonna et je su que notre affrontement avait officiellement commencé, d'autant plus que l'intégralité de spectateurs, pour la moitié probablement bien éméchés déjà, hurlaient des phrases allant de l'incompréhensible à l'insultant : « Ce nabot en noir ne peut rien contre toi, réduit-le en bouillie ! »

Mais je me devais de me concentrer. L'homme chargea et j'eus un mouvement de recul avant de sentir les cordages me retenant dans mon dos. Il me fallait esquiver cette première attaque ou je risquais de lourds dommages, mais il ne fallait pas lui laisser la possibilité de réagir rapidement. J'avais trop peu d'expérience pour m'adapter à un enchaînement. Je pris soin d'attendre mon adversaire avec l'attitude de celui qui compte encaisser le coup, histoire de lui cacher mes intentions. Au dernier moment, et je fus surpris de ma propre rapidité, je me dérobais à sa trajectoire et il vint s'enfoncer dans les cordages. Quand il se retourna, j'obtins la réponse à ma précédente question...

Le haut de son torse, découvert par sa tunique au col en « V » présentait une véritable fourrure et ses mains n'étaient plus que des pattes griffues, écartés dans une attitude agressive. Son visage éprouvait toute la rage que lui avait inspiré notre match. Sur sa tête apparaissaient à présent un léger pelage brun et ses dents étaient devenues bien plus pointues tandis que des oreilles arrondies ornaient le haut de sa tête.

Un ours.

J'avais affaire à un bélua ours. Il me fallait évaluer sa façon de se battre et pour cela j'allais devoir exceller dans l'art de l'esquive. J'avais lu beaucoup de choses dans l'art du combat au corps à corps et même des témoignages. Nombre de combattants disaient que le plus important dans l'art de se dérober aux coups de l'adversaire était de faire confiance à son instinct. Selon eux, un sixième sens nous animait, nous prévenant du danger et que trop de gens en ce monde avait tendance à l'oublier voir à s'y opposer sans s'en rendre compte.

Je comptais bien m'inspirer de ce conseil, mais j'étais encore trop inexpérimenté pour pouvoir me permettre de me reposer entièrement dessus. Il me fallait faire preuve de réalisme tout en tâchant de ne pas ignorer les conseils des experts.

L'Ours se précipita de nouveau vers moi. Sa jambe avait un faible appui. On voyait qu'il avait peu l'habitude de courir. Était-ce étonnant si on considérait sa nature d'ours ? Pas vraiment... Mais cette faiblesse lui donnait une démarche brusque et peu précise. Me fiant à mon instinct, je m'écartais de lui un peu plus tôt que la dernière fois. Et je vérifiai sans problème ma théorie : impossible pour lui d'interrompre sa charge aussi tard, tant il avait du mal à maîtriser l'élan de sa masse avec ses jambes. Un coup de pied dans l'articulation de son genoux me permit de vérifier qu'il avait beaucoup de mal à assurer sa stature en course puisqu'il s'écroula. J'entendis l’assistance s'écrier autour de nous que j'avais triché ou que c'était un beau coup, selon s'ils avaient ou non retourné leur veste, considérant que d'après mon rapide sondage mental peu de spectateurs avaient été pour moi au début de notre affrontement.

Mais l'ours se releva et commença à s'approcher lentement de moi, afin de garder des appuis stables. Il me fallait plus d'informations. Il balança son poing en avant et je vis les griffes arriver vers moi. Par pure logique, je me baissai mais, confiant en mon instinct, je pivotais aussi pour avancer sous son bras. Excellente manœuvre car il parvint à dévier sa trajectoire pour abattre son bras lorsqu'il me vit passer en-dessous et, si je n'avais pas avancé, il m'aurait lacéré le visage qui était heureusement à côté de son épaule quand son bras brassa l'air au niveau de son ventre. Je mis quelques fractions de secondes à remarquer qu'il avait du mal à évaluer ma position en l'instant présent. Ainsi, il n'était pas très habitué à recevoir des attaques venant de ses côtés arrières. Je devais taper. Sans hésiter, je laissai mon instinct choisir et du tranchant de la main je frappai au niveau de son bas du dos. Encore une excellente idée puisque je découvris qu'il avait visiblement des douleurs en cet endroit. Peu étonnant, en vérité. Les ours détestaient rester en position bipède trop longtemps. Mais lui n'était pas ours, il était bélua et ainsi il pouvait rester debout longtemps. Seulement il partageait à la fois le corps d'un humain et celui d'un ours d'où les faiblesses qu'il pouvait présenter à ce niveau.

Il poussa un cri rageur avant de se retourner rapidement vers moi. Il balança son pied en avant et je fis un bond en arrière pour l'esquiver. Puis il élança ses deux bras vers ma tête légèrement déstabilisée. Annihilant la force de mes jambes, je parvins à m'accroupir suffisamment vite. Il fit voler un de ses bras en arrière, vers le bas pour tenter dans un même mouvement de me frapper. Je n'hésitais pas et lui fonçait en plein dans le ventre. Mais ce que je percutais était lourd et je n'étais pas très costaud... Il eut un mouvement de recul, tout de même, mais ne fut pas projeté non plus. Agacé, il n'eut pas le force de m'asséner un coup expéditif et se contenta de la première idée qui lui passa par la tête. D'un balayage du bras, il m'envoya contre les cordes et alla lui même s'y appuyer.

Mine de rien, nous étions plus ou moins dans la même situation. Lui, à déplacer tant de kilos, même avec ses puissants muscles, et moi à enchaîner avec rapidité des mouvements auxquels je n'étais pas habitué. Au bout du compte nous étions tous deux haletant et il nous fallait reprendre notre souffle un moment. Sauf qu'à présent, le combat était terminé. Je savais comment l'achever et je n'allais pas me gêner. Oh bien sûr, les combats au corps à corps n'étaient pas ma spécialité et je le concédais volontiers ! Mais je restais quelqu'un d'ingénieux et nul art ne m'était inaccessible lorsqu'il s'agissait en face de moi que de simples amateurs... L'assistance risquait d'être étonnée et en aura eu pour son argent.

Reprenant nos positions, je me tins face à lui et il ne sembla pas encore pressentir ce qui pour moi était une évidence. Il s'élança. Je vis sa main approcher vivement de mon visage et je m'esquivai sur le côté. De la main, je saisi son bras et tout en le tirant vers l'avant, en m'aidant de son élan, je fis surgir ma magie. Lux in Tenebris. Ma main fut recouverte par les flammes noires de la forme la plus évoluée que j'avais pu développer de ce pouvoir qui nous était réservé à nous, Sorciers, et je sentis son corps se déformer sous ma poigne. Quand je le lâchai, il eut un mouvement de recul maladroit avant de se saisir de l'endroit que j'avais attaqué avec son autre main. Sa manche n'avait rien et pourtant son bras venait de subir une brûlure de second degré. Il devait souffrir le martyr mais quand il me vit lui sourire, sa rage explosa sur son visage et il fonça vers moi, le bras encore valide brandit. Il me fut aisé de m'écarter de sa trajectoire au bon moment. Me baissant alors, j'abattis le tranchant de ma main, emplis de ma magie, dans le creux de son genoux, tranchant sous sa peau les ligaments qui permettaient à sa jambe de tenir son articulation soudée. Complètement déstabilisé, il chut... Et la chute fut rude. Sa tête percuta la première le sol, privé d'une main pour se rattraper et, déstabilisé d'une jambe seulement, il tomba sur le côté, se heurtant au plancher des vaches au niveau de la tempe, endroit du crâne bien plus sensible que le front.

La finalité de tous cela fut un pur et simple coma. L'arbitre vint vérifier que mon adversaire était bien hors d'état de combattre et ouvrit le ring pour que je sorte. Un silence de mort régnait. Visiblement, peu de gens avait parié sur moi et ils étaient abasourdis de voir qu'ils avaient perdu, tant ils pensaient que je n'avais eu aucune chance...

- Le rosée de monsieur ! lança la serveuse après que j'eus regagné ma place dans la salle du dessus.

Je ne daignais même pas lui adresser un regard. Je n'étais pas là pour faire la cour à une femme sans honneur...

C'est à ce moment que je le sentis ! Comment avais-je pus passer à côté. Certes elle était encore faible, mais elle était emplie de cette énergie délicieuse : celle de la nécromancie... Un Sorcier, probablement un Adepte brumeux, tourné vers la voie de la Nécromancie, était dans cette pièce.

Et mes yeux tombèrent sur lui en un rien de temps. Il était visiblement accompagné. Moi, j'étais curieux. Je ne voulais pas aller à sa rencontre tout de suite, mais je ne pouvais m'empêcher de l'observer.

- Qui est cet homme ? lançai-je à la serveuse calmement.

- Vous voulez retenter votre chance face à une autre brute en bas ? me répondit-elle insolemment.
Je la saisi de nouveau par le col mais cette fois je sortis ma dague de sous mon manteau.

- Je n'ai plus envie de jouer alors ou tu me donne une réponse, ou je t'égorge et j'offre ta tête au patron en échange d'une autre bouteille de rosé !

Tremblante de peur, elle parvint pourtant à me lancer :

- Mais qu'est-ce que vous voulez que j'en sache ? Je ne pose pas de questions à nos clients !

Voyant que je ne la lâchais pas, elle poursuivie à toute vitesse, déballant tout ce qu'elle pouvait dire pour que je la laisse tranquille.

- Il vient d'arriver, on ne l'a jamais vu ! Il est accompagné d'un reflet et il est là depuis plus longtemps que vous, attendant patiemment sans raisons apparentes !

- Merci, lâchai-je avec un sourire satisfait avant de la laisser partir.

« Que fais-tu ici jeune Adepte... » pensais-je en continuant d'épier ses faits et gestes...
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Ven 01 Aoû 2014, 16:20

Namus et son compagnon était toujours assis confortablement sur la banquette , toujours près de la même table basse où leurs chopes de bière noire étaient posés. L'endroit restait particulièrement bruyant, surtout le groupe de vieillards chantonnant qui selon le sorcier semblait inénarrable pour le moment. Namus est considéré comme au plus bas de sa hiérarchie, c'est à dire que son statut d'adepte brumeux le montre à quel point il est faible auprès de certains et surtout vulnérable. Il démontrait d'un pouvoir non accompli et la noirceur de son espèce ne l'avait pas entièrement envahi. Un magicien ou un sorcier reconnu pourrait terrasser l'adepte sans aucune difficulté. Namus se baissait un peu, signe qu'il avait mal à la tête, que il détestait cette lumière contre-nature de son espèce et peinait à rester droit. La sueur dessinait le visage de l'adepte, qui démontra une certaine fatigue tandis que le reflet, le dit compagnon de ce dernier, ne ressentait pas grand-chose, à part regarder les visages des multiples personnes pour prochainement copier leur apparence. Lorsque qu'il regardait la porte, un individu qui portait presque l'un des mêmes tenues que Namus entra discrètement dans la taverne. On pouvait discerner une aura assez sombre, certes pas visible de tous mais assez démarqué pour qu'un sorcier puisse reconnaître cela. Une infime partie du pouvoir de l'apôtre obscur infiltra au plus profond de Namus et l'adepte en question s'agenouillait en sol, devenant un peu plus pâle, reconnaissant qu'il est dans une situation malheureuse de grande faiblesse. L'apôtre s'asseyant dans un coin sombre, au fin fond de la taverne. Il était assez loin pour que l'adepte ne puisse pas entendre la conversation que l'autre sorcier avait entre lui et la serveuse qui est venu il y a peu. Les deux individus (Namus et Alain) étaient en train de buller, tout en savourant peu à peu leur bière noire, probablement l'une des spécialités de la taverne. L'apôtre semblait résistant à la lumière de l'endroit, ce qui semble être un atout de résistance pour ce qui serait de la magie blanche. La comparaison entre les deux individus était assez fortes, c'est à dire qu'il y avait des similarités, dû au attraits physiques et psychologiques des deux individus mais l'échelle de pouvoir était complètement différent. L'apôtre possède un pouvoir considérable tandis que Namus arrive à peine à exploiter cette magie.

Le vent soufflait de plus en plus à l'extérieur et le froid commençait à peine de pénétrer au sein de la taverne elle-même et la rue devenait de plus en plus sombre, marquant la noirceur de la nuit. Les tables, elles éclairait d'une splendide couleur de chêne foncé, même le comptoir et les planches des étagères, projetant les multiples bouteilles d'alcool exploitables. La patronne s'accoudait au fond du comptoir, observant avec attention ses serveuses tout en faisant la gueule ou une sorte d'expression montrant le caractère impitoyable de cette femme expérimenté sur le comportement des hommes bourrés et des dragueurs. Les serveuses étaient en général mignonnes et surtout avait de gros seins. Cela dit elle doivent prendre pas mal de retenue si elles ne veulent pas êtres virés.

Namus regardait l'apôtre partir en bas et c'est que tout d'un coup, un autre individu surgit de l'ombre pour entrer dans la taverne. Tous braquèrent les yeux vers la porte pour connaître cette fameuse personne qui osait pénétrer dans l'établissement. C'était une jeune homme grimé, d'une peau de couleur légèrement foncé, portant d'un chapeau noir où était attaché une plume d'oiseau via une bande de lin. L'allure fine de l'individu montrait aussi une tenue de danse d'une couleur noir ébène et portait aux niveaux des pieds, des claquettes. Une fois l'homme entré, la patronne donna une regard de colère avant de dire :


    « Mikal Jakon ! J'tai dit de plus r'venir d'mon bar ! »


La patronne bascula de toutes ses forces pour passer de l'autre côté du comptoir pour interpeller Mikal, quitte à renverser les verres posés sur le comptoir pour laisser le passage. Les serveuses se précipitait vers le jeune homme, signe qu'il possédait du charisme et qu'il avait les couilles de s'opposer à la patronne. Les hommes qui chantonnait auparavant ont analysés la situation et ont commencé à crier fort :

    « OOOOOOOOOH ! BASTON ! BASTON ! BASTON ! BASTON ! »


Les serveuses semblent entourer chaleureusement le jeune homme tandis que la patronne faisait signe à ses filles de s'écarter de lui. Par respect de la patronne, de peur d'être viré, les filles s'écartèrent peu à peu de Mikal, lui qui inspirait d'un air attirant, son charisme s'évapora par la brutalité de la patronne. C'est alors que la grande femme donna plusieurs coups de poings au jeune homme tandis que les spectateurs faisait des cris d'euphories, à la fois en bas comme en haut. La taverne entière s'était transformée temporairement en mini champ de bataille, comme si des monstres avait surgis de la nuit. Namus regardait avec grand intérêt le combat entre Mikal et la patronne tout en restant silencieux. Après le coup fatal, lorsque que Mikal tomba à terre, un autre lourd bruit de chute succède à la chute du jeune homme et dès lors, la foule poussa l'euphorie à son comble, la plupart des gens, criait, sifflait, applaudissait, etc. Après que la patronne contempla son ennemi en ruine, baignant légèrement sur le sang de ses narines qui nourrissait le plancher, elle criait une lourde phrase :

    « Silence ! Toi-là, tu dégage son corps hors de la taverne, je veux plus de cette enflure dans MA taverne. Et toi, tu nettoie le sol, le sang des faibles ne salira pas MON plancher. Les autres, AU BOULOT ! »


Le silence et les ordres aux serveuses s'exécuta en même temps que la colère furieuse de la patronne, qui elle aussi venait dans sa place habituelle. Le pauvre Mikal Jakon fut traîné au bord d'une ruelle sombre, hors de la taverne, là où les ombres incertaines réglait le plus. Il y avait même certaines rumeurs qui circulait comme quoi, ils y aurait eu quelques meurtres dans cette ruelle et que il y aurait encore des cadavres qui pourissent dans cet endroit qui est un peu près de la Taverne. Les clients ainsi que la taverne reprenait peu à peu un déroulement normal. L'apôtre avait terminé son combat et prenait un coup de rosé. Namus sentait le regard du sorcier penser sur lui. L'adepte et son compagnon termine leur bière noire avant que Namus dise à son reflet :

    « J'vais l’impressionner. Bouge pas. »


Namus s'approcha avec délicatesse vers le sorcier et apercevait Mikal supplier au bord de la fenêtre, près de la place de l'apôtre. L'adepte esquisse d'un sourire vil pour manipuler la magie à son avantage. Il utilisa la magie de Necromantia pour tenter d'invoquer une créature morbide, aussi affreux et mortel, semblable à un cadavre qui ne pourrait faire d'une bouché de Mikal Jakon. Il réussit sa tentative, du moins pour un bref délai et se devait de s'exécuter rapidement pour satisfaire son envie. Cette vil créature humanoïde pourrisante saisit discrètement dans l'ombre Mikal avant que la victime fasse un cri d'effroi assez fort pour que des gens à peu près au bord des murs où ils y avait des fenêtres puissent entendre. La créature dévorait sans pitié sa victime et disparurent dans l'ombre dans cette ruelle incommode. Le sourire de Namus s'élargit en vue de sa petite réussite ainsi que démonstration envers son futur mentor. Il pensa sans regrets :

    *Le monde n'a pas de place pour les faibles*


Puis une fois avoir pensé à cela, il s’asseye à quelques mètres de l'apôtre, sans éprouver de gêne mais plutôt en étant empli de satisfaction, tout cela pour dire sans la moindre hésitation :

    « Autant dire que ce Mikal Jakon n'est pas prêt de revenir, hein ? »


L'adepte attendait une réponse satisfaisante auprès du sorcier.
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Jeu 14 Aoû 2014, 00:55

- Eh ! Mec ! Tu pourrais pas me faire rentrer discretos ! J'dirais rien à personne, promis !

Mikal... Mikal Jakon.

Quand j'étais revenu de l'étage du dessous, j'avais remarqué que l'on traînait un corps au dehors de la Taverne et la tension qui s'était installée ne m'avait pas échappé, y compris les chuchotements des clients. Comme par hasard, son nom était ce qu'on distinguait le mieux dans les conversations entre-mêlées. Mais je n'y avais pas fait attention. À présent, il semblait vouloir nous rappeler désespérément qu'il était là alors que personne ne voulait entendre parler de lui.

Quittant un instant du regard l'adepte brumeux, je me tournai vers la voix indésirable pour constater que la fenêtre de la taverne la plus proche de moi était ouverte et qu'il traînait, accoudé, essayant désespérément de convaincre quelqu'un de faire quelque chose pour qu'il parvienne à rentrer. Cet idiot devait probablement être ivre pour rêver que quelqu'un se démène pour lui...

Cela ne risquait pas d'être mon cas. Je faisais toujours très attention avec l'alcool. Je ne m'étais jusqu'alors servi qu'un verre de rosé et je le savourais lentement pour ne pas avoir à m'en servir un deuxième tout de suite.

Mes yeux revinrent lentement vers mon sujet d'étude tandis que je faisais abstraction des supplications de Mikal comme je savais faire abstraction de la voix des morts...

Soudain, le jeune sorcier se leva. Il toucha rapidement deux mots à celui qui l'accompagnait, un reflet d'après la serveuse, et s'approcha de moi. Montrant ostensiblement mon intérêt pour lui, je tournai la tête en même temps qu'il avançait, le suivant du regard. Cependant, je vis bien vite qu'il s'intéressait à l’hurluberlu qui continuait de gémir. Intelligent comme le demandait la voie du Sorcier, il tourna tout de même le dos à la fenêtre, pour ne pas attirer l'attention du reste de la salle sur lui. Mais moi, qui fixait toujours le dénommé Mikal, je vis la créature qui s'extirpa du sol. Je la vis même avant lui. Son inattention lui coûta la vie puisque la créature se jeta sur lui et le dévora... Vivant...

Les pensées se bousculaient dans ma tête. Mon cerveau se mit à marcher à toute vitesse, me permettant d'analyser la situation au mieux. Et la première réaction que j'eus était de considérer la façon dont ce sorcier avait tué. Certains auraient considéré le simple fait de tuer, mais pour moi le meurtre n'était pas une aberration. J'assassinais moi-même presque tous les jours des gens. Mais il existait mille façons de mettre fin à la vie de quelqu'un et toute la question était de savoir : pourquoi celle-ci plutôt qu'une autre ? Il l'avait fait dévorer. Il ne restait que des os de Mikal Jakon. C'était une méthode que je n'approuvais pas, en soi. Je n'avais jamais trouvé de bonnes raisons de faire souffrir un innocent. D'un autre côté, j'avais mes propres convictions pour soutenir une telle thèse et je ne me gênais pas pour me faire remarquer continuellement que ce que j'étais était le fruit de violentes expériences que les autres n'avaient pas encore vécu. Alors, considérant cela, je ne pouvais pas blâmer l'absence de pitié de ce sorcier.

Je me mis à repenser à mon ressentit lorsque j'avais rencontré Emivia pour la première fois. Certes, j'étais déjà plus qu'un simple adepte brumeux, mais elle était à l'époque apôtre obscure et n'aurais-je pas tout donné pour obtenir son respect ? Le respect d'un aîné, pour les Sorciers qui aspirent à aller de l'avant, n'a pas de prix. Ainsi, il était possible qu'il se soit adonné à cette charcuterie dans le simple but d'obtenir mes faveurs... En même temps, il ignorait dans quoi il s'engageait. Je n'avais encore jamais eu de rapports intelligents avec les autres Sorciers, excepté Emivia... Autant dire jamais avec ceux qui aspiraient à apprendre de moi...

Son attitude était tout aussi compréhensible que naïve, en somme. Il vint alors s'asseoir auprès de moi et lâcha avec une sorte de satisfaction :

- Autant dire que ce Mikal Jakon n'est pas prêt de revenir, hein ?

Mon avis était clair sur la question : il n'y avait nullement de quoi être fier de son acte. Mais il n'était pas question de le rebuter tout de suite. Je ne savais rien de lui et même si je considérais ce qu'il avait fait comme du barbarisme, rien ne m'indiquait qu'il n'avait pas le potentiel pour avancer et apprendre à agir avec philosophie et discernement. Surtout du discernement car en voulant m'impressionner, il avait été tout à fait indiscret... La salle commençait à s'agiter. Les quelques personnes qui savaient pourquoi Mikal Jakon avait hurlé pendant un instant avant de se taire étaient petit à petit en train de répandre le mot et nul doute que quelqu'un finirait par prendre son courage à deux mains. Restait à savoir qui serait accusé de meurtre car, dans l'affaire, le jeune Adepte ne s'était pas présenté ostensiblement comme le meurtrier. Il m'était difficile de me figurer la réaction que pouvaient avoir ces gens si étrangers pour moi. Je n'avais clairement pas l'habitude de traîner dans ces endroits et, si je n'avais pas rencontré ce sorcier, j'aurais commencé à regretter mon choix...

Sans le regarder tout de suite, je lâchai, comme à moi-même alors que je m'adressais clairement à lui :

- À vrai dire, au moins tant que je serais dans les parages, rien n'est moins sûr...

Mais je ne voulais pas l'ignorer, ce n'était pas mon intention. Aussitôt que j'eus réuni mon énergie et que ma curiosité se fut éveillée, je tournai tranquillement mon buste dans sa direction et, pointant une chaise à ma table, je lui annonçai, toujours avec calme :

- Viens t'asseoir, tu seras mieux face à moi. Pourquoi ne proposerais-tu pas à ton ami de nous rejoindre ?

Je pris un temps pour l'observer, maintenant qu'il était plus près de moi. Je notais qu'il était jeune. Il devait avoir presque huit ou sept ans de moins que moi. Je comprenais aussitôt beaucoup mieux le tutoiement qui m'était venu instinctivement. Il avait probablement dans les dix-huit ou vingts ans. À moins que je le vieillisse... Cela m'arrivait fréquemment. Dans tous les cas, il était jeune.

Les questions fusèrent dans mon esprit et j'eus un mal fou à les ordonner pour les présenter avec calme.

- Qui es-tu ? demandai-je en tout premier lieu.

C'était une question qui sortait souvent instinctivement de ma bouche. Avec le bon ton et le bon regard, elle passait pour la question la plus sérieuse et compliqué que je posais. Rares étaient ceux qui avaient eu à y répondre, du fait que peu de gens autour de moi attiraient véritablement mon attention. Encore plus exceptionnels étaient ceux qui y avaient répondu correctement au point de m'impressionner...

Me redressant, je pris une inspiration avant de continuer :

- On ne s'est jamais croisé, n'est-ce pas ? Le monde est grand et pourtant il existe un endroit où nous aurions pu nous rencontrer avec une plus sûre probabilité qu'ici. T'es-tu déjà rendu à Prison ?

J'étais presque certain que la réponse était non. Bien sûr, je ne passais pas assez de temps là-bas pour pouvoir l'affirmer, mais un si jeune sorcier, perdu dans un lieu qui ne lui convient pas... Non... S'il avait trouvé Prison, il aurait eu un semblant de chez lui. À moins que derrière tous cela se soit caché une histoire particulière... Allait-il me la dévoiler de but en blanc ?

- Dis-moi, jeune Adepte, d'où te viennent tes pouvoirs ? Je doute que tu aies eu le temps dans ta courte vie de passer d'une race quelconque à celle des Sorciers... J'imagine donc que tu as des parents qui étaient mages. Mages blanc ou mages noirs ? C'est là toute la question. Je ne te jugerais pas, tu peux me dire la vérité. Mes propres parents étaient des magiciens...

Mes parents... Il était étrange de parler à un plus jeune. J'avais l'impression de me voir à travers lui. J'avais été un Adepte, moi aussi, à un moment de ma vie. Cela n'avait rien d'une honte ! Je m'étais toujours plu dans ma condition, quelle qu'elle eut été. En fait, j'avais même bien mieux évolué et je plaignais sincèrement ceux qui naissaient de nobles familles. Évoluer à partir du haut devait être bien plus difficile que de partir du bas...

Étais-je trop agréable avec ce Sorcier... Je le jugerais probablement bien vite. Il était hors de question qu'il prenne ses aises avec moi. D'ailleurs j'ignorais encore s'il portait de l'intérêt à mes yeux ou non...

- Que fais-tu ici, lui demandai-je en me redressant. Tu as un présent, ça c'est certain et j'en suis moi-même garant. Mais tu dois forcément avoir un passé et te figurer ton futur. Dis-moi donc, que cherches-tu en ce lieu ?

J'étais probablement trop curieux et il éluderait sûrement certaines questions mais je ne m'inquiétais pas de cela. Quoi qu'il arrivait, il donnerait une réponse. Il n'existe pas d'autre moyen que de répondre lorsque quelqu'un pose une question. Ce n'est pas pour rien que l'on dit que l'on « répond » en haussant les épaules. Toute réaction est une réponse en soi, même si c'est une non réponse, cela reste une réponse, aussi contradictoire que cela peut paraître. J'apprendrais de lui. Qu'il le veuille ou non.

- Et toi ?lançai-je finalement au reflet. Tu n'as pas l'air bien loquace... Me diras-tu qui tu es et pourquoi tu suis cet Adepte ?


+ :
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Dim 07 Sep 2014, 16:21

La fatalité, tel est parfois avenir des hommes. Mikal fut bel et bien parti de ce monde, vu qu'il a agi comme une personne faible, faisant confiance à n'importe qui, attendant que son destin soit influencé par les aetheris ou les autres personnes présentes dans la taverne mais le destin ou plutôt, Namus en à décidé ainsi. Namus avait l'habitude de tuer des gens, même pendant son enfance et n'était pas du tout choqué d'achever la vie d'un faible mais les autres, qui n'avaient pas du tout cette habitude là, prennent un peu de temps avant de remarquer que Mikal fut dévoré. Le problème, c'est que Namus ne l'a pas exécuté dans la plus grande discrétion. On ne voyait pas la créature mais on entendait un peu de bruit et après un certain moment, on voyait les restes ou plutôt les os de Mikal Jakon. Les gens commencèrent à chuchoter un peu, analysant la situation pour trouver un dit coupable mais vu que Namus ne s'y est pas présenté à cela, Ce serait la bête qui a disparu dans la nuit qui devrait payer pour ses crimes mais c'est une créature mort-vivante donc il était difficile de juger cela.

En essayant de l'impressionner vaguement, Namus pouvait difficilement connaître l'avis ou le résultat qu'il en sortirait. La discrétion resta tout de même l'un des points faibles du meurtre et qui fallait à tout prix améliorer ce point-là. Namus est probablement en train de se jeter dans la gueule du loup car il pourrait comme soit y donner une confiance aveugle à l'autre sorcier présent dans la taverne ou dans le pire des cas, Namus et Alain Connu pourrait tout deux mourir si il font une faute difficilement détectable auprès de l'autre sorcier, signant donc l'avis de mort à eux-deux. Il était temps de prendre son courage à deux mains pour continuer à lui adresser la parole et faire en sorte que le destin fasse un bon tour à Namus et son compagnon de voyage. Ce moment devenait à présent décisif pour son avenir, ayant la volonté d'avoir un maître, un mentor pour poursuivre sa destinée qui ne fut pas encore tracé. L'autre sorcier dit :
    À vrai dire, au moins tant que je serais dans les parages, rien n'est moins sûr...


L'autre sorcier donnait un sentiment de sécurité mais il ne fallait en aucun cas baisser sa garde. Il enchaîna en disant :
    Viens t'asseoir, tu seras mieux face à moi. Pourquoi ne proposerais-tu pas à ton ami de nous rejoindre ? 


Namus faisait signe à son compagnon reflet de s'approcher. Alain commençait à trembler un peu dans sa tête mais lui-aussi tentait de rester stable pour lui faire bonne impression. Namus s'asseyait devant l'autre sorcier et son compagnon dans un autre siège à côté de lui. Namus remarquait que l'autre sorcier avait plein de questions à lui poser, rien que remarquant la façon dont celui-ci le regarde. Le calme prospérait autour de la table et une nouvelle question sortit de la bouche du sorcier :
    Qui es-tu ?


Namus répondait par :
    « Je suis Namus Mileth, apprenti... sorcier, étant donné que mes pouvoirs sont assez limités. J'ai essayé de vous faire impressionné tout à l'heure mais je me suis rendu compte à quel j'étais naïvement indiscret.  A vrai dire, je suis très loin de vous avoir faire impressionner et encore moins d'obtenir votre confiance. »


Namus ne savait pas si il faisait une erreur en parlant à son interlocuteur mais en tout cas, il ne peut plus faire machine arrière. L'autre sorcier répliqua par :
    On ne s'est jamais croisé, n'est-ce pas ? Le monde est grand et pourtant il existe un endroit où nous aurions pu nous rencontrer avec une plus sûre probabilité qu'ici. T'es-tu déjà rendu à Prison ?


L'adepte disait :
    « En effet, on ne s'est jamais croisé auparavant, probablement au mauvais endroit puisque je déteste cette lumière ambiance mais je l'espère que c'est pas au mauvais moment. A part ça, j'ai pas beaucoup exploré ces derniers temps et en réalité, je connais pas la prison... c'est quoi comme endroit ? »


Son interlocuteur continue avec une autre phrase :
    Dis-moi, jeune Adepte, d'où te viennent tes pouvoirs ? Je doute que tu aies eu le temps dans ta courte vie de passer d'une race à quelconque à celle des Sorciers... J'imagine donc que tu as des parents qui étaient mages. Mages blanc ou mages noirs ? C'est là toute la question. Je ne te jugerais pas, tu peux me dire la vérité. Mes propres parents étaient des magiciens...


    « Mon pouvoir ? Je le tiens de mes parents qui était des sorciers ou plutôt des mages noirs comme vous le dites. Ils était exilés de la civilisation et je vivais dans une forêt avec eux lorsque j'étais encore un enfant. Ils m'ont appris pas grand chose et à un moment donnée, ils sont partis du jour au lendemain. Je ne l'ai ai jamais revus depuis et je devais me débrouiller seul pour survivre dans cette forêt lugubre. C'est quelques moments après que j'ai rencontré mon ami d'enfance le reflet. »


Il a remarqué à une moment donné que l'autre sorcier devenait un peu agréable à mon égard mais il ne devait surtout pas relâcher ses efforts pour que qu'il devienne son mentor. Ce dernier poursuivra avec cette question :
    Que fais-tu ici ? Tu as un présent, ça c'est certain et j'en suis moi-même garant. Mais tu dois forcément avoir un passé et te figurer ton futur. Dis-moi donc, que cherches-tu en ce lieu ?


Namus répond par :
    « En fait, je suis à la recherche d'un mentor, un maître qui pourrait m'enseigner à maîtriser mes pouvoirs en tant qu' apprenti sorcier. Je ne suis pas parfait dans tout les domaines mais je porte un grand intérêt envers. J'ai une lueur qui me prédit que vous êtes assez puissant pour me guider vers la puissance. J'ai erré pendant de nombreuses années, eh oui car en réalité je suis plus vieux dans ma tête que physiquement. Je disais d'après de nombreuses années que enfin, je trouve une personne suffisamment puissante pour me guider vers notre soif de pouvoir que nous convoitons tous. Je ne sais pas si vous pourrez me faire confiance mais nous pourrons peut-être faire de grandes choses ensemble. Faites vous de moi votre disciple et je vous promets qu'un jour, nous dominerons ensemble sur les terres du Yin et du Yang ! »
avant de sourire en coin, tel un opportuniste.

Ce dialogue peut vraiment décider de l'avenir de Namus car il se faisait recaler, Namus semble nerveux en espérant qu'il lui donne une réponse positive. L'interlocuteur se retourna vers le reflet et lui dit :
    Et toi ? Tu n'as pas l'air bien loquace... Me diras-tu qui tu es et pourquoi tu suis cet Adepte ?


    « Je suis un reflet comme les autres mais mon ami m'appelle souvent Alain Connu car en vérité, j'avais pas de nom et... si je le suis, c'est tout simplement que j'ai pas mal de points communs avec lui et qu'on s'entend bien. »


La nuit commençait à s'estomper légèrement et l'aube va bientôt faire place sur la ville, ce qui signifiait que le soleil va se lever d'ici peu. La véritable lumière était l'ennemi juré de Namus car cela lui fait mal aux yeux et en plus, cela l'affaiblit un peu. Le temps resta compté, en espérant que tout se passe bien.
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Mar 09 Sep 2014, 12:49

La salle s'agitait de plus en plus. Un brouhaha incessant s'était à présent installé, vrombissant dans nos oreilles comme un essaim de frelons. Mais si l'on faisait abstraction, si on se concentrait sur les paroles de l'interlocuteur, on avait l'impression d'entendre simplement une sorte de décor, de bruit de fond, derrière l'histoire, la mélodie qui dirigeait le moment. Et ma mélodie était la voix de Namus Mileth. Car, si sa voix n'avait rien de mélodique et ses paroles aucun liens avec les vers d'un poème, il restait la seule personne à retenir mon attention ici. Je me fichais que les autres fussent en train d'affabuler sur le coupable de la mort de Mikal Jakon, ou même que la patronne s'en mêle. Ce qui adviendrait de tout cela n'aurait d'intérêt pour moi qu'en temps voulu. Et il ne l'était pas encore. Pour l'instant, le temps était à la découverte de ce jeune sorcier encore bien naïf...

Étrangement obéissant, il avait appelé son compagnon à le rejoindre à a table et tout deux s'étaient installés face à moi. Deux êtres de néant dans un monde qui n'était pas le leur. C'était tout ce qui m'apparaissait.

De nouveau, la naïveté dont il avait fait preuve en pensant m'impressionner par le meurtre d'un clochard de la rue était risible. Pourtant, j'étais bien plus impressionné par l'auto-analyse qu'il faisait devant mes yeux de son propre comportement. Un sourire s'étira sur mon visage. Un sourire satisfait. Faux, comme tous les autres, mais si semblant à un vrai...

- La première qualité d'un Sorcier est son intelligence. Mais l'intelligence est une capacité d'adaptation, avant tout, et ta façon de ré-évaluer ton acte pour en tirer les bonnes conclusions est un excellent début à cela.

Je pris le temps de me redresser sur ma chaise avant de continuer d'une voix dure:

- Non. Tu ne m'as pas impressionné en tuant Mikal Jakon d'une façon aussi irraisonnée.

Ceci dit, je passai à un ton plus avenant.

- Mais je suis impressionné quand je te vois réfléchir ainsi.

Me penchant en avant de nouveau, je le regardai alors sévèrement, choisissant volontairement un ton qui donnait à mes paroles les allures d'une menace :

- Cependant... N'oublie jamais que nul ne peut s'attirer la confiance d'un Sorcier. Je ne te ferais probablement jamais confiance tout comme l'Empereur Noir n'a pas confiance en ses sujets les plus fidèles. Mais toi non plus, si tu veux survivre sur ces terres, il faut que tu cesse d'avoir confiance en qui que ce soit...

Mes yeux allèrent se poser sans grande discrétion sur le reflet. Je me gardai pourtant de faire le moindre commentaire.

Il semblait d'une étrange sincérité dans sa façon de s'exprimer. Comme s'il n'avait rien à cacher. Il ne connaissait pas Prison et n'hésitait pas à l'avouer. Pourtant, il s'y intéressait et je voyais briller une infime lueur de curiosité dans son regard. Je me gardais de lui parler d'Ecem, sachant pertinemment que ma religion n'était pas partagé en ce monde. Mais la curiosité était de très loin ce que je récompensais le plus. Ainsi, je ne me fis pas prier et répondais amplement à sa question.

- La Prison est le fief des Sorciers. Là-bas, nul être qui n'y est invité ne peut survivre. Cette véritable forteresse est non seulement le lieu de vie d'une armée de Sorciers tous plus puissants les uns que les autres, l'Empereur Noir à leur tête, mais c'est aussi le lieu de détention des criminels les plus dangereux de ce monde. Le lieux n'a jamais été véritablement menacé. Il y a de cela quelques mois, elle a été attaqué par des armées entières. Non seulement les attaquants ont été décimés et ont fuis, mais la Prison et encore sur pied, intacte et les pertes de notre race sont maigres face à celles des races du monde entier. En temps que Nécromancien, tout comme moi, tu as ta place là-bas.

J'aimais parler ainsi de la fierté des Sorciers. J'avais beau ne pas apprécier beaucoup plus mes congénères que les autres races, j'appartenais à ce grands dessein que nous formions sous la coupe de l'Empereur Noir et nos exploits étaient de loin les plus respectables et impressionnants, lorsque nous parvenions à nous accorder.

Il me parla ensuite de ses origines. Ses parents, d'après lui étaient Sorciers. Mileth. Ce nom ne me disait rien ce qui ne pouvait signifier qu'une chose : il ne s'agissait pas de remarquables mages noirs. Mais cela importait peu. Moi-même, j'étais né d'une modeste famille et je refusais de croire que cela pouvait entraver mon ascension. Il aurait été bien hypocrite que de penser l'inverse d'un autre. Son passé était bien vide, cependant. Je ne pouvais croire qu'il ait vécu si longtemps et qu'il n'ait eu que cela à raconter... Et ma question suivante ne m'apporta pas plus de réponses.

Il était intelligent. Plus que je ne l'avais cru. Il éludait ma question mais de façon si subtile. Ce qu'il me présentait n'était pas la vérité, j'en étais certain. Enfin... Pas toute la vérité. Car la subtilité dans sa façon de se soustraire à la question résidait dans le fait que non-seulement il avait répondu directement, mais en plus il avait donné une part de la vérité. Il semblait tellement croire à ce qu'il disait. Mais à présent, j'envisageais qu'il soit capable de mieux cacher son jeu que je ne l'avais imaginé aux premiers abords. Était-il capable de simuler l'espoir ?

Il me parlait avec des mots forts et agréables. Il me parlait de puissance. Je n'étais pas quelqu'un d'humble. Humilité était réservé à ceux qui désiraient s'attirer les faveurs de plus puissant qu'eux. Un Sorcier ne cherche pas à rester derrière celui qui le surpasse. Il cherche l'ascension jusqu'à dépasser ses limites pour écraser ceux qu'il regardait en levant la tête auparavant.

En revanche, je jouais volontiers l'humilité dans l'espoir de fausser les évaluations de ma puissance par les autres. Garder un atout dans sa manche était toujours une excellente preuve de clairvoyance.

La domination...

L'étape ultime. Celui qui comprend le monde sait qu'il ne s'agit pas de s'appuyer sur l'aide des autres mais au contraire de s'en éloigner. Et la distance de sécurité la plus efficace était celle qui séparait en pouvoir les individus. Ainsi, celui qui dominait le monde n'avait à craindre de personne et sauvegardait définitivement sa vie. Mais se projeter trop loin dans l'avenir était chose dangereuse. Le désir, contrairement à ce que les démons semblaient parfois croire, était quelque chose de dévorant qui pouvait pousser à sa perte un individu. Il valait mieux regarder ce qui était à porté et le viser pour se donner une énergie positive. Ce qui était trop loin tirait chacun vers l'abîme qui nous séparait de notre but. Et lorsque l'on tombe, remonter est si difficile...

Je me redressai et vis l'énorme bonne femme du comptoir se mettre en mouvement. Je commençai à entrapercevoir les quelques instant futurs qui nous attendaient. Je répondis cependant calmement à Namus :

- Tu parles trop vite. Le pouvoir réside dans la liberté. Même ces misérables Orishas l'ont compris. Chaque promesse que tu fais est autant de chaînes que tu attache définitivement à ton cou. Et si un jour tu dois couler, il te faudra lutter contre ces chaînes. As-tu déjà tenté de briser le métal à mains nues ? Si oui, tu peux déjà entrevoir la difficulté qui est celle de se débarrasser d'une promesse faite un peu trop rapidement.

Je sentais sa nervosité. Elle se rependait autour de nous. Il ne mentait pas. Il voulait vraiment devenir mon élève. Il était jeune. Il avait beaucoup à apprendre. Et en même temps, il était potentiellement plus ouvert et le respect que je semblais lui inspirer faciliterait l'enseignement. Par ailleurs, il me fallait un élève. Un Sorcier se doit de remplir un maximum de services pour sa race s'il désire avancer. Avait-on déjà vu, de mémoire de mage noir, un véritable Sorcier qui n'avait jamais gonflé les rangs en grandissant ceux qui le méritaient ? Non. Et puisque mon brillant élève n'était pas encore accessible, je pouvais tout à fait m'occuper de Namus Mileth.

Le seul problème était ce reflet... Alain connu. Enseigner à un Sorcier était une chose. Partager les anciennes arcanes de la magie noir en présence d'un individu extérieur à notre race en était une autre. Pourtant, il existait une possibilité. Bien que cela risquait d'être une exercice délicat, le jeu m'intéressait. Mais il allait falloir être intelligent. Ce qui ne tombait pas trop mal...

- J'imagine que nous avons tous besoin de quelqu'un avec qui nous pouvons partager nos ressentis...

Et tout en disant cela, j'eus une pensé pour Yshäel... Puis Mizu... Mizu... Il fallait absolument que je lui réponde. Cela faisait plusieurs longs mois que je ne lui avais envoyé aucune lettre. Comment allait-elle, avait-elle survécu aux événements qui avaient bouleversé notre monde ?

Je sentis qu'un silence s'était installé tandis que je réfléchissais et je m'apprêtai à le rompre en commençant par me redresser quand la patronne de la Taverne arriva à notre table. Se casant plus ou moins entre Namus Mileth et son camarade reflet, elle posa ses mains sur la table et me fixa droit dans les yeux. Visiblement, elle hésitait à faire quelque chose mais mon calme l'intimidait un peu... Finalement, elle me lança entre ses dents, un air de molosse au visage.

- Mikal Jakon était un con*ard mais nous n'avons pas l'habitude de laisser des meurtriers courir en liberté, sur le continent du matin calme...

Me levant lentement, je fis un signe discret de la main à mes deux invités, leurs intimant de ne pas bouger. Fixant toujours calmement la grosse dame, je lâchai :

- Seriez-vous en train de m'accuser ?

La grosse dame ne sembla pas aimer mon air car elle ferma ses gros poings et me fixa avec une regard encore plus agressif.

- Rendez-vous sans difficulté, m'annonça-t-elle finalement, et rien ne vous sera fait.

J'en étais presque vexé. Pourtant, c'était déjà une excellent leçon pour le jeune Sorcier qui se proposait de devenir mon élève. Me redressant lentement, je balançai soudain mes bras en avant.

La fumée noire, expression physique la plus évoluée que je sois en mesure d'invoquer de Lux in Tenebris, jaillit de mes mains, fusant rapidement tel un éclair vers la poitrine de la femme.

Elle n'eut pas le temps de réagir.

Sa masse sembla ne rien peser tant le coup était puissant. Elle fut propulsée à travers la pièce, poussée par l'énergie qu'avait engendré mon pouvoir en la frappant de plein fouet. Elle alla finalement percuter une table, de l'autre côté de la Taverne. Contournant la table, je me mis à marcher en sa direction. L'attaque avait comme statufié l'intégralité de la salle et c'est dans un silence de mort que mes pas résonnèrent contre le plancher de la maison. Quand je fus devant elle, j'annonçai à voix basse, avec un calme mesuré :

- La vérité est ce qu'il y a de plus précieux en ce monde. Si vous l'aviez recherchée, plutôt que de vous enfoncer dans votre mensonge, vous auriez découvert qu'il ne s'agissait pas de moi et cette confrontation n'avait pas lieu d'être. Par ailleurs, vous auriez aussi su que vous seule n'étiez pas en mesure de m'arrêter.

Je retournai près du Sorcier et du reflet. Sans explications, je m'exclamai simplement :

- Venez. Apprendre nécessite du temps et nous n'en avons plus à perdre ici.

C'est en refermant la porte de la Taverne que je m'exclamai à l'attention de la patrone, toujours abasourdit dans son coin :

- Le Rosé n'était pas fameux... Bonsoir !
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Dim 21 Sep 2014, 18:09

La salle devenait de plus en plus tendu, une certaine panique pouvait se faire ressentir auprès des gens de la taverne et la méfiance régnait chez la tavernière. Namus s'était déplacé de l'autre côte de la taverne pour rencontrer ce sorcier, quitte à prendre des risques pour en tirer des connaissances qui lui permet après de renforcer son pouvoir et peu à peu son influence. Il ne faisait que commencer sa véritable vie de sorcier, cette personne qui sèmera bientôt hantise et effroi auprès des personnes qu'il n'aimerait pas particulièrement, même si pour l'instant, le mal irréversible ne l'a pas encore été implanté au plus profond de son âme. Tout n'était plus qu'un question d'apprentissage, de survie et surtout, de liens car il aura forcément besoin de gens qui se rallieront à sa cause si il veut atteindre le sommet absolu, même si il sait qu'un ennemi inconnu l'attend au loin. A ce moment là, sa destinée ne tient qu'à lui à présent. Il n'avait qu'Alain Connu comme allié et il faut à tout prix remplir quelques objectifs : Trouver un endroit pour héberger ses compagnons, pour éviter qu'il soit embêté lorsqu'il doit faire certaines choses seul et pour qu'il puisse établir des futurs stratégies en vue de ses futurs adversaires. Il devait trouver de nouveaux compagnons et les entraîner pour qu'il atteigne un niveau considérable pour pouvoir terrasser plus facilement certains adversaires qui lui tenterait de lui bloquer la route. Et enfin, il devait acquérir de nouveaux pouvoirs, enfouis dans les terres du Yin et du Yang pour bientôt devenir le plus respecté des sorciers, par sa puissance et le nombre de connaissances accumulés pour être le meilleur. C'était l'heure du commencement, celle où les choses sérieuses vont débuter, là où l'histoire du fameux Namus Mileth et de ses compagnons allait commencer. Namus semblait un peu nerveux bien que son mentor était d'un calme froid. La lumière du jour commençait peu à peu à envahir la taverne et le soleil lui venait de se lever, comme si le temps était passé plus vite que prévu. La lumière semblait de plus en plus affecter Namus qui à cause de cela semblait de plus en plus faible. Malgré la légère panique qu'affectait la salle, un moment comme un autre, la taverne pourrait devenir hostile envers les sorciers qui discutèrent ici, dans la taverne. Le reflet n'est pas forcément aussi agité que Namus, il est calme même si il sent que le danger va probablement venir. Dès que la tension est arrivée à son comble, la patronne sortait du comptoir pour se diriger vers le mentor, marchant d'un manière agressive, poings serrés pour dire :
    Mikal Jakon était un con*ard mais nous n'avons pas l'habitude de laisser des meurtriers courir en liberté, sur le continent du matin calme...


Le mentor se lève lentement avant de poser son regard son regard devant la patronne, comme si une forte opposition faisait lien entre les deux personnes distinctes. Il faisait un mouvement discret de main à Namus et au reflet comme quoi il peut gérer la situation seul. Il lâcha :
    Seriez-vous en train de m'accuser ?


Namus et son reflet était toujours assis, près de la table, admirant ce joyeux bordel partir en couilles mais quelque chose allait très vite achever cette situation embêtante. La patronne regardait agressivement le mentor, comme si elle allait véritablement le frapper. Les deux autres, l'apprenti et le reflet se faisait discret eux-aussi pour éviter d'attirer l'attention en évitant de faire des mouvements brusques. La patronne disait alors :
    Rendez-vous sans difficulté, et rien ne vous sera fait.


Le mentor lui, en fût presque vexé, grâce au pouvoir du Lux in Tenebris envoya un éclair surpuissant qui envolait la patronne de l'autre côté de la salle, quitte à qu'elle se cogne très fort contre le mur et qu'elle soit complètement assommé par le coup. Namus comme son ami le reflet fut complètement impressionné par ce sort là. L'horloge commençait à tourner et le temps, il en manquait horriblement pour l'instant mais nul ne le sait. Un silence de mort régnait dans la pièce, tous les clients était étonnés que la patronne à été vaincu par un puissant sorcier. Cette dame n'avait même pas eu le temps de réagir et maintenant, il fallait à tout prix quitter cet endroit si Namus et le mentor ne voulait pas avoir d'ennuis avec la sécurité locale. Le puissant sorcier marcha lentement vers la patronne avant de lui dire un dernier mot :
    La vérité est ce qu'il y a de plus précieux en ce monde. Si vous l'aviez recherchée, plutôt que de vous enfoncer dans votre mensonge, vous auriez découvert qu'il ne s'agissait pas de moi et cette confrontation n'avait pas lieu d'être. Par ailleurs, vous auriez aussi su que vous seule n'étiez pas en mesure de m'arrêter.


Après en avoir fini avec qu'elle, le mentor s'exclama :
    Venez. Apprendre nécessite du temps et nous n'en avons plus à perdre ici.


La lumière reprenait emprise dans la ville et la lune se dissipait de plus en plus. Les fenêtres s'ouvrent une à une et des gens commence à affluer un peu. Namus enfilait sa capuche pour éviter qu'il soit touché par la lumière elle-même. Le mentor se dirigeait peu à peu vers la porte pour pouvoir sortir. Namus hocha de la tête comme quoi il accepta de le suivre pour pouvoir apprendre et après qu'il ai fait un faux compliment à la patronne, il sortait de la taverne. Namus, quant à lui sortait avec son ami le reflet sans dire un mot. Le début d'un long périple ne fait que commencer.
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