Se levant dans l'obscurité naissante de la nuit, Caleth fixait la forêt qui l'entourait. L'elfe venait de retrouver la vie, comme chaque esprit ayant un jour peuplé ce monde. Heureusement, le hasard avait voulu qu'il se situe non loin du château des cavaliers sans tête lorsque sa mutation était survenue. Des esprits avaient, quant à eux, disparu pour toujours, revenant à la vie haut dans le ciel ou au beau milieu de l'océan. L'elfe millénaire avait compris depuis le début que la seconde chance qui leur était à tous accordées serait la dernière. Une nouvelle mort entraînerait l'annihilation de l'esprit même. Il regarda autour de lui, s'apercevant que la nature vivait toujours. Les Yggdrasils survivaient. L'homme posa sa main sur un tronc d'arbre, fermant les yeux pour en ressentir la vivacité. Ses pouvoirs avaient disparu, tout comme la magie de ce monde. Pourtant, le ciel, d'un bleu mélangeant le bleu clair et le bleu foncé semblait chargé d'une magie déroutante, impressionnante, une magie qui annonçait la fin à l'image de la lune noire qui était à son zénith, recouvrant la lune blanche, tel le signe de la catastrophe qu'elle annonçait. Caleth avait l'impression que la jumelle maléfique de la lune chérie par les Béluas allait bientôt s'écraser impitoyablement sur les Terres du Yin et du Yang. Mais peut-être que cela n'était rien en comparaison au phénomène de surpopulation qui entachait actuellement le monde. Partout, les esprits étaient devenus vivants, retrouvant leurs besoins d'antan, ces besoins qu'il fallait assouvir, besoin de dormir, de manger, de boire. D'ailleurs, un bruit se fit entendre à côté de lui. Un autre ancien esprit, sans doute. Il y en avait plein, partout. Les vivants auraient pu vouloir les éliminer afin de préserver leur vie, se disant qu'ils avaient déjà vécu la leur et, à vrai dire, Caleth ne doutait pas que des groupes s'étaient déjà formés dans ce but, mais rien ne différenciait les vivants du passé et les vivants du présent. Ils l'étaient tous, matériels, animés par la même volonté de survivre. Il soupira. Et lui, quel serait son rôle dans ce chaos ? Il avait vu les Ridere à l’œuvre un peu plus tôt, en tant qu'esprit, encore intouchable et, une chose était certaine, il ne souhaitait pas que ces choses le trouvent. Que faire ? Le prestige de sa race s'était fissuré une nouvelle fois avec la destruction de la cité d'Earudien. Le monde se tarissait et les races avec. Enaldus était un bon roi mais il en attendait un comme ces souverains du passé qui étendrait le prestige des siens. Les Elfes étaient sans doute assez sage pour ne pas s'exposer aux yeux d'un monde trop curieux, mais peu importe qu'ils se montrent ou non, par le passé, le mot « elfe » avait une signification véritable, une signification de grandeur, de sagesse et d'assurance. Caleth avait l'impression que les êtres du présent considéraient les elfes comme des créatures faibles et tellement bénéfiques qu'elles en étaient naïves. Mais il n'en était rien. Les elfes avaient une histoire, une culture et tout ceci demeurait incompréhensible pour qui ne s'y penchait pas réellement. Et puis, contrairement aux alfars et leur tendance élitiste, eux étaient un peu plus ouverts.
Redressant la tête, Caleth se sentit fier d'être un elfe, se sentit fier d'appartenir à un peuple sans lequel la nature entière s'éteindrait, elle et tous les vivants. Les Yggdrasils. A peine y pensa-t-il qu'il sentit un appel étrange, comme une voix provenant de l'arbre sur lequel il avait posé la main. Dans le lieu à présent sacré que les aventuriers précédents avaient découvert au fond de l'énorme trou succédant au château des cavaliers sans tête, les elfes mutants de la famille Émeraude entraient en communication avec lui. « Elfe, le temps presse, les Yggdrasils se meurent malgré le sacrifice de Phoebe, malgré le sacrifice des vivants qui ont trouvé le lieu dans lequel nous nous situons. L'Æther de la nature a fait de l'endroit un lieu de culte qui protégera la population des Terres du Yin et du Yang qui s'y rendra des attaques des Ridere le temps que la solution trouvée soit effective. Seulement, ces êtres devront, en échange, consentir à soigner les arbres funestes des souverains elfiques du passé. Elfe, des individus viendront à toi, entourés de leurs semblables. Vous devrez, ensembles, descendre dans le gouffre qu'a laissé le château des cavaliers sans têtes afin de nous rejoindre. Une exode vers ce lieu est le seul moyen de survivre le plus longtemps possible. Atteindre un autre endroit sûr serait bien trop risqué. Nous vous attendons. ».
Un lieu de culte. Sans doute la magie avait-elle encore cours en ces lieux, sauvegardée par Phoebe. Caleth ne comprenait pas grand chose mais ce qui était certain, c'est qu'il avait eu son signe, le signe qui lui dictait la marche à suivre pour la suite des événements.
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PLOUP PLOP PLIP PIDOU <3:
Bonjour aventuriers ! Bwahahaha /sbaf Bienvenue dans cette troisième partie d'Event qui, j'espère, vous ravira hé hé. Notre groupe est donc composé de : Amelia – Edwina – Hyina – Izul – Lucain – Mia – Obéron.
Alors cette partie d'event est directement liée avec la partie II qui s'est passé ici. Pour faire court : des aventuriers se sont rendus dans un large trou de la superficie du château des cavaliers sans tête qui, lui, a été détruit y a un moment. Le trou est hyper profond et va sous terre. Le groupe précédent s'est fait capturer par d'étranges créatures qui, en réalité, étaient des elfes de la famille émeraude ayant muté à force de vivre sous terre. Ces elfes sont les gardiens des Yggdrasils, des arbres placés sous les terres du Yin et du Yang, non pas pour les tenir mais pour nourrir la nature du monde. Les Yggdrasils sont les arbres funestes des Rois elfiques du passés. C'est à dire qu'un elfe, quand il s'apprête à mourir, se change en arbre. Les Yggdrasils sont les arbres des rois. Le groupe précédent était avec Phoebe (que je jouais en PNJ), déesse de la nature et de la lune qui a sacrifié sa puissance afin de fusionner avec les Yggdrasils et de faire du lieu un lieu de culte, permettant à la magie de perdurer. L'intrigue était que les Yggdrasils se mouraient à cause de la baisse de magie et que s'ils disparaissaient, alors la nature aussi, et avec elle, l'Humanité (et ce, bien avant que la magie s'éteigne). Phoebe a permis aux arbres de perdurer ainsi que les personnes composant le groupe qui ont sacrifié une grande partie de leur vie pour sauver les arbres (donc pour eux ben, il ne reste que quelques mois tout au plus d'existence à présent xD). Aussi, les elfes gardiens des arbres (qui s'étendent sur une surface aussi importante que celle des terres du YY) possèdent une mixture capable de soigner les arbres quand on l'applique. Mais le sacrifice de morceaux de vie est plus efficace ^^
BREF. On en vient à nous. Comme le lieu est un lieu de culte, il est toujours magique et c'est grâce à cela que les elfes sont entrés en communication avec Caleth qui lui est un esprit venant de revenir à la vie ! Hé ouiii ! Les pouvoirs de Phoebe permettent aux elfes de savoir que Caleth va vous croiser (ou que vous, plutôt, vous allez croiser Caleth). Le mieux serait donc que vous ayez déjà décidé par vous même de regrouper des individus pour une raison X ou Y et que vous arriviez vers Caleth avec eux ^^ Si vous avez un peu du mal à comprendre le paragraphe numéro 2, ce n'est pas très grave, c'est juste pour vous informer inrp mais votre personnage n'est pas sensé savoir ce qu'il y a dans le trou en fait (sauf s'il y a été précédemment ^^). Donc on verra ça au fur et à mesure ^^
Voilà. Ah oui, ce que vous devez savoir aussi : 1) Il n'y a plus de magie (sauf magiciens, génies et possesseurs du cristal bleu à 75% de magie). 2) Le ciel est d'un bleu étrange et la lune noire a fait son apparition il y a quelques jours en mode pleine et énorme. 3) Des cylindres de magie bleue s'élèvent dans le ciel par endroit (ce sont les emplacements des cristaux donc ça ne nous concerne pas ^^) 4) Tous les morts sont revenus à la vie donc c'est une surpopulation de fou. Le continent mystérieux n'est pas trop touché donc pour nous ça va. 5) Les Ridere sont beaucoup plus et attaquent en masse.
Donc vous avez jusqu'au week end prochain pour répondre, je répondrais quant à moi samedi ou dimanche selon votre avancée ^^ Je le dirai dans l'horloge t'façon hé hé. Sinon euh, si vous avez des questions, je suis dispo ^^ VOILA ! <3
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Sam 02 Aoû 2014, 22:30
" Renouer avec ses racines n'est plus chose aisée "
Dehors régnait le chaos. Jamais Oberon n'avait assisté à une telle présence en un lieu aussi restreint. Par le passé, il lui était encore inconcevable de se rendre dans ces grandes cités pour se frotter à toute cette foule d'habitants et voyageurs entassées de la sorte. Pourtant il avait fini en Aeden. Et il n'était toujours pas encore habituer à se fondre dans la masse que cette dernière s'agrandit en un clin d'œil. Soudainement, de parfaits inconnus étaient apparues, d'un claquement de doigt, là où y avait de l'espace. Ce n'était pas que des élémentals, il y avait de tout ! Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, Aeden était envahie par des étrangers malgré son système de défense optimale. Le pire néanmoins, ce devait être lorsqu'Oberon entendit l'un des intrus s'écrier gaiement qu'il était de nouveau vivant. Et le chœur des revenants s'intensifia, l'atmosphère grondant tellement que l'Élémental crut que le volcan allait se réveiller une nouvelle fois. Tous ces phénomènes surnaturels ces temps-ci troublait lourdement l'homme de métal, le visage du magicien qu'il avait cruellement assassiné lui effleura l'esprit l'espace d'une seconde, le faisant hâtivement sauter à l'acte bien avant que d'autres ne réagissent. Je dois fuir. Il va me traquer. Le sang va couler et pas que le mien. Nous ne sommes plus en sécurité. Sans plus attendre, il emporta le nécessaire avant de fuir la ville. Il crut entendre déjà des hurlements d'agonies alors qu'il franchissait le portail d'Aeden, mais peut-être n'était-ce que son imagination.
Oberon s'était retrouvé ainsi sur un bateau en partance pour le continent mystérieux. Parmi les passagers se trouvaient en majorité des elfes assurant qu'ils y seront plus en sécurité que n'importe où ailleurs. Il ne pouvait que les croire : l'océan même était jonché de cadavres par-ci par-là, forcément des revenants qui n'ont pas eu la chance de se réincarner sur terre et qui donc ont fini noyer. J'espère que Mage a eu droit à un sort aussi pire. Mais s'il devait réellement s'attarder sur les morts revenus à la vie, c'était bien sûr cette femme morte au désert, celle dont son cadavre protégeait sa propre personne alors qu'il n'était qu'un nourrisson. Oberon avait pensé à cette supposée "mère" dès lors que son regard s'était écrasé sur les elfes assis sur le pont. Ils n'avaient pas hésité à lui faire par de leur peine : Earudien était détruite, c'est ce que se contenta de retenir l'Élémental pour bien comprendre leur mal. Ils semblaient tout de même confiants, là fut le seul réconfort qu'il put profiter.
Autre chose venait lui tarauder l'esprit : sa magie avait disparue, complètement. Oberon s'en serait réjoui s'il était redevenu un elfe, mais ce n'était toujours pas le cas : le métal à même sa peau demeurait présent, à l'exception faite qu'elles ne réagissaient plus du tout. Il n'en avait certainement pas repris le contrôle, déjà depuis quelques temps on se plaignait que la magie était plus difficile à manifester. Et là-dessus, elle s'amenuisa petit à petit, tandis que le ciel s'en gorgeait. Oberon n'avait rien suivi de ce qui se passait à l'extérieur d'Aeden, mais toutes ces histoires de Ridere, de piliers magiques et de lune noire avaient tôt fait de lui en faire subir les conséquences. Sans sa magie élémentaire, il était juste redevenu un homme s'efforçant de se rapprocher des humains ; il y avait survécu près de trente ans, ce n'était pas cette absence de moyen qui allait lui faire passer l'arme à gauche. D'autres mourront cependant, ceux s'étant trop reposés sur leurs dons magiques. Étrangement, cette pensée lui parut moins amère qu'il l'escomptait. C'est en posant son regard là où il ne fallait pas que le flux dans sa tête s'interrompit, les iris dorés d'une elfe le dardant depuis un petit moment commençaient franchement à l'agacer. Avant même qu'il n'eut à s'en plaindre, l'inconnue rousse – devant avoir approximativement son âge, bien qu'il soit difficile de comparer vu que lui-même ne faisait pas vraiment ses vingt-huit printemps – prit l'initiative.
" Vous ressemblez à un elfe.sa voix possédait un ton qui le fit tiquer, ou était-ce juste qu'elle le piquait à vif. - Je l'étais. "fut sa seule réponse et son interlocutrice eut la bonté de ne pas s'en mêler davantage.
Même si la curiosité d'autrui lui donnait presque la gerbe, ce bref échange lui fit prendre conscience que c'était la première fois qu'il côtoyait des elfes d'aussi près. Rares étaient ceux croisant la route de sa caravane d'autrefois : le désert et Earudien, malgré leur proximité, ne faisaient pas bon ménage. La rousse eut raison : ces rescapés lui ressemblaient comme autrefois. Aujourd'hui il ne l'était plus, c'était peut-être ses traits un peu fins qui lui donnaient des airs elfiques ou sa mince physionomie, Oberon ne conservait plus rien de son héritage elfique ; déjà qu'il s'efforçait de ressembler aux humains dans le temps. La rousse continuait de le fixer malgré tout, sauf que l'Élémental n'était plus d'humeur à se plaindre à force de lorgner la lune annonçant la catastrophe.
Quand ils furent arrivés à destination et qu'il suivit le troupeau d'oreilles pointues, c'est avec un certain étonnement qu'il observa le trou géant. Oberon était sûr qu'il y avait un château ici, comme on le lui avait conté il ne savait plus quand. Le continent mystérieux ne portait tout de même pas son nom pour rien, cela lui suffit à justifier la chose. Lorsqu'ils parvinrent à atteindre le fond, la sérénité de l'endroit semblait toucher à même le cœur du fils de métal. Ce lieu de culte, jonché d'arbres géants, ne fut par trop singulier à ses yeux. Sa spiritualité accueillit à bras ouverts cet endroit normalement paisible. Il n'eut même pas le temps de profiter de ce nouvel air que la majorité des elfes s'avancèrent près d'un autre de leurs semblables plus loin. Oberon observa l'individu, avec la rousse qui envahissait sa gauche ; mais heureusement, elle ne le fixait plus, lui, en particulier.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 999 Résumé : Oberon fuit Aeden à cause de la surpopulation et embarque sur un bateau rempli d'elfes, direction le continent mystérieux. Quand ils arrivent au fameux lieu de culte, quelques elfes qui l'accompagnaient s'avancent vers Caleth, du coup il fit pareil pour voir ce qui se trame. A propos de l'elfe rousse, veuillez ne pas la tuer si possible, j'en aurai besoin jusqu'à la fin pratiquement. Par contre, les autres oreilles pointues je m'en fous ♫
Invité Invité
Dim 03 Aoû 2014, 22:14
Mais comment cela a-t-il put arriver ? Il n’y a pas encore si longtemps, je voyageais sans me soucier de ce qui se passait dans le monde. Mais aujourd’hui je ne pouvais vraiment plus passé à côté. Pire que tout, Ivy était revenu à la vie et voilà que Tathar lui aussi revenait à la vie... Ce qui voulait dire que je n’étais plus chaman en quelques sortes. Je ne ressentais plus la magie que j’avais acquise durant ma transformation et mon voyage. J’étais vraiment devenu une simple humaine. Ce n’était pas que je dénigrais la race humaine, mais maintenant on était 4 membres aussi faibles les uns que les autres. Ce qui voulait dire aussi qu’on était devenu des proies facile. Mais le pire était que comme Ivy l’avait prédit la surpopulation était devenue critique. Mais pouvais-je fais quelques choses seulement ? Non je ne pouvais rien faire, je ne savais pas ce que j’aurais pu faire et cela rendait les choses plutôt problématique... Mais mes compagnons qui même revenu à la vie avait décidé de rester prêt de moi. Ils étaient calmes et moi je paniquai un peu. Non pas que j’avais spécialement peur pour moi. Mais j’avais surtout peur pour mes proches. Mes parents, mais aussi pour Nydelia et ses parents qui était sans doute tous les deux revenu à la vie... Toujours était-il qu’une fois revenu à la vie c’est Tathar qui me proposais un endroit où nous cacher.
Le continent mystérieux ? Mais pourquoi ?
C’est une longue histoire... Mais je crois qu’avec un peu de chance, l’endroit est sur et protéger... Pour le moment.
On n’a pas vraiment le choix de toute façon... Les terres sont sur le point de déborder et les morts pour diverses raisons risquent d’affluer et il vaut mieux trouver un endroit où s’abriter.
D’accord, je vous fais confiance... Essayons d’aider le plus de monde possible aussi à s’y refugier qu’en dites-vous ?
Je ne sais pas si beaucoup de gens vont nous suivre... Apres tout, toi et moi on fait très enfant et Ivy n’est pas toujours commode.
Tu sais où tu te le mets le commode !?
Désolé...
Ce n’est pas grave, essayons de faire de notre mieux... J’ai bien compris dans les montagnes enneigées qu’on ne pouvait pas sauver tout le monde...
Apres cette petite conversation, je décidais avec mon équipe de nous repartir le travail pour trouver du monde Tathar avec Ivy et Gouki avec moi... Quelques instants plus tard. On se retrouvait avec quelques femmes et beaucoup d’orpheline à peine plus jeune que moi des fois pour partir vers le continent mystérieux. En tout et pour tout on était exactement quinze.
On arrivait ensuite vers le continent mystérieux ou Tathar nous montrait le chemin... Pour finalement nous trouver devant ce qui devait être un autre elfe. Tathar lui avait apparemment fait la conversation un moment où il n’était plus avec nous... Je ne voulais pas chercher trop loin, mais rapidement il nous faisait signe de le suivre pour arriver près d’un trou. On voyait un homme non loin de celui-ci. Mon ami Tathar ne faisait alors signe de ne plus bouger. Il semblait savoir quelques choses que je ne savais pas. Ce qui était un peu énervant car, il ne semblait pas vouloir non plus nous révéler ce que c’était. Et je devais avouer que c’était un peu énervant. Mais je ne semblais pas être la seule que ce mutisme semblait un peu agacé, en effet. Ivy qui n’avait rien dit ou presque depuis le début du voyage finissait par dire :
Tu es déjà venu ici ?
Non...
Mais tu sais pourquoi on est là !?
Oui et non...
Dis cela te tuerait de me répondre clairement.
C’est ce que je fais.
Bon sang, ce que tu peux être chiant.
La conversation que j’écoutais avec attention m’amusait beaucoup. J’avais du mal à savoir si Tathar était sérieux ou s’il se moquait d’elle... Même s’il n’était pas du genre à se moquer des autres pour quelques raisons que ce soit. Toujours était-il que je n’étais pas la seule à être arrivé avec mon groupe... Mais au lieu de me préoccuper de tous les gens qui arrivait petit à petit. Je préférais me diriger vers cette personne qui se trouvait juste devant moi et de lui dire :
Salut, alors c’est quoi exactement l’affaire ici ?
Brise-glace intéressant j’en convenais, mais je ne savais pas vraiment pourquoi j’étais ici alors je me disais qu’après avoir dit bonjour, j’aurais le droit à de plus ample information sur notre présence.
762 mots
Résumé:
Mia regroupe du monde et se retrouver prés le gros trou devant Caleth
Edit by Cocoon : Bonjour ! Ta police d'écriture étant illisible, et étant dans un RP commun où nous devons tous être lisibles et compréhensibles, j'ai modifié ton codage pour qu'il soit accessible visuellement à tout le monde ^^ Pour les prochains codages de RP, il vaudrait mieux que tu reste sur des polices d'écritures peu travaillées pour permettre a tout le monde de pouvoir lire, merci :)
Dernière édition par Mia Kuchiki le Dim 10 Aoû 2014, 22:10, édité 1 fois
Invité Invité
Ven 08 Aoû 2014, 15:13
Plus j'avançais, plus je me demandais ou je me trouvais. Tout semblait tellement différent, même le ciel l'était et ce n'était pas pour me rassurer. Je savais maintenant que notre montre était vouée à disparaitre. À moins que nous réussissions à trouver ces fameux fragments et cet homme. Ça m'ennuyait, je ne savais toujours pas si ça avait marché, est-ce qu'il était bien apparu. Si oui, est-ce qu'il avait bien accepté de nous aider une nouvelle fois ? Car d'après ce que j'avais compris, il n'était plus censé être dans notre époque. Enfin je crois, j'avais eu un peu de mal à tout suivre finalement. C'était vraiment complexe comme explication et en même temps c'était tellement énorme. En même pas une journée, j'avais appris qu'une seule personne était responsable de la création de notre monde, qu'elle avait en premier lieu créé les monstres, puis les peuples qui peuplaient notre terre et les dieux pour veiller sur eux. Seulement, devenu plus puissant, il mire à mal le créateur et celui-ci sépara son âme avant de s'endormir en quelque sorte. Mais avant, il avait prévu que quelque chose serait peut-être nécessaire pour protéger les terres elles-mêmes, et ce au détriment des habitants si on venait à faire n'importe quoi. Or visiblement c'était arriver. En prime, il avait quand même prévu une solution de secours pour stopper le processus, mais ce ne serait pas simple. En gros maintenant je savais ce qu'il fallait faire. Je ne savais juste pas comment. Je n'étais même pas certaine que j'en serais capable de toute manier. Et puis pour le moment je voulais surtout savoir ou je me trouvais. Finalement Isiel m'apprit que l'on était dans les environs du château des cavaliers sans tête. Maintenant qu'il le disait, je me rendis compte qu'il avait raison. Mais bon ce n'était pas pour autant que j'étais rassurée. Car pour un endroit comme celui-là, je remarquais qu'il y avait quand même pas mal de monde. Est-ce que c'était normal ? Surtout que certains me semblaient quelque peu étranges dans leur comportement, comme s'il se demandait ce qu'il se passait. Puis finalement je compris, c'était des personnes qui était morte dans le passée et comme certaine, elles étaient revenues a la vie. Entrainant de grandes conséquences vu le nombre qu'elle était. J'espérais vraiment que la solution serait rapidement mise en pratique. Je ne savais pas ce qu'il adviendrait d'eux à ce moment-là. Même si j'avais une petite idée, c'était dans un sens malheureux, mais je supposais qu'elles disparaitraient. Si ce a faisait plaisir de revoir des personnes que l'on avait perdues, c'était ce qui pouvait arriver de mieux. Notre monde n'était pas fait pour accueillir autant de monde. Ca allait rapidement dégénérée si ça restait comme ça malheureusement. Finalement, des bruits commençaient a circulé, des personnes voulaient rejoindre un endroit si j'avais bien compris, ou quelqu'un ? Mais en tout cas, certaine personne rassemblait ceux qui voulait bien le suivre pour qu'il l'accompagne je ne sais ou. J'avais alors regardé Isiel sans vraiment savoir qu'est ce qu'il fallait faire. En faite, avec ce que j'avais appris j'avais envie d'agir, mais en même temps, pour le moment il semblait ce passée quelque chose ici. Alors ça valait peut-être le coup d'essayer d'en savoir plus. Encore fallait-il qu'il soit d'accord avec moi. Depuis le depuis de ces événements, j'avais remarqué qu'il avait quand même pas mal changé, ne me contrant plus vraiment dans ce que je voulais faire, mais lui qu'est-ce qu’il pensait de tout ça. Je lui demandais alors son avis sur ce qu'il convenait de faire pour le moment.
- On va allée avec eux, ne fus que pour voir ce qu'il ce passe. Peut-être que la solution n'est pas encore aux connaissances de tous et on pourrait leur dire si ce n'est pas le cas. Et puis il y a sans doute quelque chose à faire ici pour que ça se passe ainsi. De toute manier, on ne sera pas sans avoir vu.
Il avait raison. Et puis si ce n'était rien finalement, rien ne nous empêchait de faire demi-tour. Enfin certes on allait perdre un peu de temps dans ce cas-là, mais ce n'était pas si grave. Enfin c'est ce que j'espérais. Je suivis alors une jeune femme qui rassemblait du monde pour voir ce qu'il se passait exactement, même si je savais que pour ca, il faudrait attendre que j'arrive a destination.
Spoiler:
732 mots. en esperant ne pas m'etre planter. Amelia arrive ici apres avoir decouvert le passée du monde, elle s'interroge et fini par suivre Mia
Invité Invité
Sam 09 Aoû 2014, 22:58
Edwina ne savait même pas comment elle en était venue à être aussi entourée. En réalité, l'anecdote était sans doute étrange mais amusante par les temps qui couraient. La famille qui l'avait abrité après son retour du continent des glaces l'avait appelé un matin, lui annonçant que ses membres allaient partir afin de se réfugier quelque part. Personne ne savait où mais tous craignaient une attaque des Ridere. Ils se faisaient beaucoup plus nombreux ces derniers temps et la destruction qui émanait d'eux était, par conséquence, grande. La magicienne n'avait donné aucune nouvelle aux Archimages depuis un certain temps mais elle se doutait que si elle rentrait maintenant, ils l'enfermeraient au cœur du repère des mages blancs en l'empêchant de sortir. Elle souhaitait se rendre utile, ne pas être passive. Elle ne l'avait jamais été, que cela soit à l'ère de la purge salvatrice, à l'ère du fléau des maudits ou à l'ère du chaos du cristal. Jamais. Elle avait toujours voulu sauver ce qu'il y avait à sauver même si, cette fois, la situation semblait désespérer. Seulement, si elle possédait encore sa magie, si d'autres individus étaient dans son cas, c'était sans doute que, quelque part, il y avait encore un espoir. La jeune femme avait donc décidé de partir avec ces individus qui l'avaient trouvé inconsciente et l'avaient hébergé. Et s'en suivit cette anecdote qui, probablement, traumatiserait à vie un être pur et innocent...
Dans les buissons, Edwina le guettait depuis un certain temps. On lui avait demandé de ramasser du bois pour faire un feu, les individus ne se doutant pas de qui elle était et la magicienne n'ayant pas l'intention de le leur révéler. De ce fait, contente de servir à quelque chose, elle s'était engagée dans un petit chemin qui sentait bon la noisette, ne tardant pas à entendre des voix. Curieuse, elle s'était arrêtée pour apercevoir un groupe d'individus, tous appartenant à la race... « Oh ! ». Son bruit ne les avait pas alerté mais il aurait pu. Un petit sourire se dessina doucement sur les lèvres de l'Ultimage qui se vit prise d'une lubie étrange, sans doute accentuée par la boisson alcoolisée qu'on lui avait servi plus tôt en montant le campement. Elle était naïve parfois mais pour une personne qui ne buvait jamais, c'était tout à fait normal de ne pas reconnaître le goût particulier de l'alcool, surtout coupé avec une substance sucrée. Quoi qu'il en soit, en bonne fanatique qu'elle était, elle attendit que l'une des personnes composant le groupe s'éloigne un peu, la suivant, toujours cachée dans les buissons. C'était un homme mais il était de petite taille, sa morphologie lui permettant, sans doute, d'avoir le dessus sur lui. Aussi, tel un tigre se jetant sur sa proie, Edwina lui fonça dessus, faisant tomber le pauvre bougre au sol qui finit sous elle, ses mains ne tardant pas à venir se faufiler vers les objets de sa convoitise : les oreilles du pauvre elfe. Caressant le bout pointu avec un air content à souhait, l'elfe dut s'y reprendre à deux fois pour réussir à placer un mot, attrapant les poignets de la jeune femme pour la faire cesser ses incivilités. « Excusez-moi... mademoiselle. Je... Je vous prie de bien vouloir arrêter. ». C'était la première fois qu'on l'agressait de la sorte. En plus de cela, il avait eu peur au début, qu'elle lui veuille du mal. Et quand il avait compris, il en avait presque ri de stupeur. Se redressant en se rendant compte – autant que l'alcool pouvait le lui permettre, qu'elle avait fait une bêtise, elle finit par s'asseoir à côté de lui avec une moue boudeuse, son index dessinant un rond sur le sol terreux de la forêt. Complètement ivre à présent que le temps avait fait son effet, elle finit par pleurnicher : « Mais IL ne veut PAS que je touche ses oreilles... ». Elle soupira, déconfite. De toute façon, il ne voulait rien et puis c'était un rabat joie. Quel idiot celui-là ! Avec ses mœurs ridicules qui le poussait tout le temps à rabaisser les femmes et les autres races. Peuh, tout ça parce qu'il avait les oreilles pointues. Ce n'était pas une raison. « Et puis d'abord il est tout petit ! ». « Euh... qui ça ? ». « ADRIL ! Adril le débile ! Voilà ! ». L'elfe se redressa à son tour, ne comprenant pas de qui la jeune femme parlait. Un petit rapprochement lui fit comprendre qu'elle avait dû s'enivrer. En même temps, par les temps qui couraient, ce n'était pas étonnant. « Vous êtes seule ? ». « Oui... Oui parce que je lui ai dit de s'en aller et pis il est parti... c'est triste... ». Puis, elle se mit à pleurnicher de plus belle, l'elfe l'aidant à se redresser d'un geste puissant pour sa petite taille. « Bon, venez avec moi, nous allons rejoindre le groupe... Je ne sais pas pourquoi cet Adril vous a laissé toute seule mais ce n'est pas très malin vu votre état. Vous allez bien ? ». « Non... ». « Je peux faire quelque chose ? ». Edwina leva les yeux vers lui. « Voui... ». L'elfe soupira, se baissant un peu pour laisser la jeune femme toucher ses oreilles, chose qui la consola à la manière dont un enfant aurait été heureux d'avoir une friandise. Seulement, ça n'effaça pas l'état d'ébriété de la magicienne qui se retrouva devant Caleth et d'autres gens quelques minutes plus tard, quand le groupe qu'elle avait rejoint les rencontra.
920 mots
Spoiler:
Hello <3 Alors euh... Edwina est complètement pompette XD Ça va être drôle quand on va commencer à descendre dans le trou... Bref, elle prend en chasse un elfe pour lui tripoter les oreilles et comme elle est ivre elle parle de choses un peu incohérente et l'elfe pense que l'homme avec qui elle était l'a laissé toute seule dans la forêt. Donc du coup il la prend avec elle pour rejoindre son groupe, et le groupe rejoint Caleth et vous tous, voilà. Je ris... bref.
Invité Invité
Mar 12 Aoû 2014, 03:12
Lucain abaissa lentement l’azur délavé de son regard sur les planches vermoulues et trop vernies de l’Angélique. Bras croisés sur la rambarde du navire, il se tenait depuis près d’une heure, immobile et pensif. Le soleil, en se levant, avait chassé les brumes caligineuses qui flottaient mollement à la surface des eaux sombres. Avec la baisse des températures, l’atmosphère avait retrouvé une clarté hyaline presque éblouissante. Chacun se pelotonnait dans ses lainages, conscient cependant de sa propre impuissance à lutter contre l’humidité hyémale qui s’infiltrait jusqu’aux os de ces pauvres voyageurs contrits. Le voyage touchait à sa fin. A l’horizon, le continent mystérieux se prenait à obombrer le ciel de sa silhouette découpée. Une terre de magie, un sanctuaire encore sauf : la rumeur était formelle. Alors, comme d’autres avant lui et autant après, l’archange s’y risqua avec, pour tout fardeau, une compagnie de réfugiés mal lotis. Leurs pensées s’engluaient, un peu plus à chaque mille, dans une turbide inquiétude : rien n’était plus sûr désormais. Le monde s’effritait comme le marbre d’un ouvrage oublié. Les morts jaillissaient de l’oubli pour harceler les vivants. Perdus, tout comme eux, en quête d’asile. L’identité en berne, l’indifférenciation affolait le monde. La magie n’était pas immarcescible. Elle avait flétrit et, dans sa perte, tombèrent en poussière les caractères de chacun. Les anges sans aile et sans protégé, les déchus sans péché, les elfes sans conciliabule avec la nature, les rehla sans chant stellaire… Plus rien pour rompre l’anonymat, l’indifférenciation. L’humanité n’était plus qu’une masse surabondante, affamée.
Pourtant, en dépit de cet état de tension incoercible, l’archange ne s’inquiétait pas. Du moins, il épuisait ses nerfs sur tout autre chose. Car ce qu’il avait eu à faire, il y avait de cela quelques jours, ne trouvait nul pareil au registre de ses actes passés. Lucain se souvenait très clairement du visage de Tinuviel, au moment où il la retrouva au repaire des magiciens. Son visage déserté par l’émotion, soudain submergé et hors de tout contrôle dès qu’elle le vit. Lui, désemparé, à l’annonce des révélations qu’elle lui fit sans réserve. Face à ce problème, il avait fallu improviser. Mais tromper un alfar n’est pas chose aisée. Et Adril était de l’espèce de ces vieux loups au flair affuté que rien ne trompe en dépit d’une modeste intelligence. L’expérience précédait le reste de ses facultés. Improviser donc, afin de donner naissance à un projet insensé. Lucain releva les yeux en direction du continent : qu’avaient-ils fait ?
Le blond ajusta la fibule de bronze qui fermait sa cape de laine. Alentour, le groupe débattait. Lui, n’avait jamais foulé le sol du continent mystérieux avant ce jour. Constater la disparition du château ne l’étonna donc qu’au travers du témoignage ahuri de certains aventuriers, plus prompt que lui à fouler les cinq continents. L’homme s’occupait davantage d’assurer la sécurité de chacun que de reconnaître l’effet des derniers évènements sur l’architecture… encore qu’un carnage pouvait s’avérer tout à fait éloquent d’enseignements. L’attention suspendue, Lucain pointa le ciel de ses prunelles pers. De curieuses nuances de bleu diapraient le firmament en silence. Leurs iridescentes teintes avaient quelque chose de surnaturel, fort semblable aux rayons verticaux qui s’élevaient çà et là à l’horizon, pour percer le ciel. L’ange ne s’en occupait pas car il était affairé ailleurs, mais savait, par le biais de ses communications, que d’autres allaient au-devant de ce mystère. Peut-être serait-il amené à acquérir l’une des clefs de compréhension de cette histoire… ou bien resterait-il dans l’ignorance de n’en savoir rien du tout. Cela n’avait pas d’importance dans l’immédiat. L’ange se devait de veiller sur le groupe. Groupe qui allait, sans se concerter, par-delà les chemins et jusqu’à l’emplacement présumé du château. L’archange ne s’attendait pas vraiment à découvrir de nouveaux visages… Encore que la rumeur ne s’était pas propagée à l’exclusivité de ses oreilles. Mais il était parmi le groupe de ces aventuriers quelques têtes familières. Lucain remarqua ainsi immédiatement l’ultimage, dont l’expression trahissait une surprenante euphorie. Pour le reste, chacun se côtoyait indistinctement. Le jeune homme retint cependant le visage d’un elfe qui, pour une raison ou une autre, lui inspirait plus qu’une vague indifférence peut être teintée de sympathie. Ce fils de la nature avait assurément quelque chose de particulier, bien qu’il fût tout à fait incapable de dire quoi. Silencieux toujours, Lucain resta donc en confidence avec lui-même. Beaucoup de choses se jouaient en ce moment même… sans doute. Il n’était pas vraiment là malgré tout.
752 mots:
Lulu arrive, mais ne se fait pas remarquer. Il a la tête ailleurs et ça se voit surement.
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Mar 12 Aoû 2014, 16:33
« Punaise, ce que j'aimerais avoir le pouvoir de contrôler les sons… »
Hayina se plaignait ainsi depuis une bonne heure, mais cela faisait des jours qu'elle naviguait de mauvaise surprise en mauvaise surprise. Alors qu'après avoir activé le socle dans le continent des glaces, elle pensait retourner à Megido, il s'avérait que le capitaine du bateau dans lequel elle était monté en avait décidé autrement. En fait, l'orisha s'était tout simplement trompée de bateau, en suivant bêtement le flot des passants. Il fallait dire que les événements passés avaient quelque peu entravé ses facultés de réflexion.
*Et dire que j'étais partie pour accomplir une mission noble, celle de rassembler le cristal maître… et que je me retrouve à escorter un groupe d'orphelins geignards.* Cette situation lui déplaisait au plus haut point, non seulement car elle n'obtiendrait pas la gloire qu'elle avait espéré, mais aussi car la présence et le bruit de ces orphelins l'affaiblissait autant qu'elle la motivait. Cela n'avait de cesse de rappeler à la De Nalgran que sa seule famille se résumait en un cousin lointain qu'elle connaissait à peine. Pour cela, elle détestait les enfants autant qu'elle les appréciait.
« Alors ? Ce château est encore loin ? Je n'en vois même pas un morceau, alors qu'on est déjà loin de la côte. »
« N'ayez aucune inquiétude; nous y sommes presque. Hélas, je crois que le château est en plusieurs morceaux, puisque vous en parlez. Nous devrions l'apercevoir à l'horizon depuis longtemps… »
*Oh, il ne manquait plus que ça. Je me réjouis de dépenser mon énergie pour rien*, pensa l'orisha en jetant un regard noir à Nalie, l'elfe qui dirigeait avec elle tout le groupe. C'était une personne qu'elle avait rencontré sur le bateau. Au début, il lui semblait que c'était quelqu'un de bien intentionné et de fort, mais plus le temps passait, plus elle se disait qu'elle n'aurait pas dû la suivre dans ses délires. Selon l'elfe, qui avait quitté le continent des glaces juste pour rejoindre ces orphelins, le château des cavaliers sans tête devait être le refuge parfait pour survivre le plus longtemps possible face aux Rideres, aux pillards et autres risques. Seulement, elle n'avait pas précisé que le château pouvait être détruit ou occupé par des forces obscures. Et comme une idiote, Hayina avait cru au plan parfait.
Finalement, Hayina, Nalie et leur groupe de "réfugiés" en devenir atteignirent le fameux château. Les miettes des espoirs de l'orisha furent balayés quand cette dernière s'aperçut que le château avait réellement été détruit. La forteresse, comme l'appelait Nalie avec fierté, avait été réduite en cendres. Non, d'ailleurs, il n'y avait pas de cendres. C'était bien pire : tout ce qui en restait, c'était un trou énorme. Comme si tout le château avait été englouti par une force inconnue. Hayina jeta alors un regard à l'elfe. Cette dernière avait semblé réunir autant d'espoirs qu'elle dans le fait de revoir le château, ou même plus. Elle voyait que c'était un lieu cher à son coeur, pour une raison qu'elle ne connaissait pas.
« Désolée », lui murmura l'orisha. Finalement, toute colère envers l'elfe l'avait quitté; elle avait trop pitié de son alliée.
« Où est le château ? » demandaient les plus jeunes des enfants, à moitié pour eux-mêmes. Et les aînés répondaient qu'il avait juste disparu.
Hayina ne savait pas quoi leur dire, alors elle se contenta de les regarder tous, et de leur sourire, comme si tout allait bien. Elle se tenait devant eux, démunie, comme une idiote. Et Nalie était trop choquée pour faire ou dire quoi que ce soit. Mais soudain, elle revint à ses esprits, et elle rassura le groupe en disant que tout allait s'arranger, et bla bla bla. Puis, elle se remit à marcher, mais vers une masse qui s'était rassemblée tout prêt du trou, à une cinquantaine de mètres d'eux.
« Tu crois qu'ils savent ce qu'il s'est passé ? Ou tu pense que ce sont des gens comme nous ? »
« Je ne sais pas », répondit simplement l'elfe.
Hayina n'insista pas. De toute façon, elle n'avait aucune envie de faire du social. Tout ce qui lui importait, c'était d'attendre voir ce qu'il allait se passer, de savoir si ceux qui avaient voulu faire comme elle y étaient parvenus. Elle voulait se contenter de se lamenter sur toutes les occasions qu'elle avait raté en se trompant de bateau, mais d'un autre côté, le fait d'aider ces personnes lui mettait un peu de baume au coeur. Un peu.
Alors, l'orisha rejoignit la masse des personnes, en s'assurant que tout le monde la suivait. Elle faillit de percuter une femme qui titubait et, se retenant de s'énerver, Hayina interpella l'un des inconnus au hasard. C'était un homme maigre en haillons, dont les yeux étaient diablement creusés, comme s'ils avaient voulu reculer face à toutes les horreurs qu'ils avaient vu. Elle lui demanda son nom sans écouter sa réponse, puis elle lui demanda s'il savait ce qui était arrivé au château. Ce dernier lui révéla… non, en fait, il ne lui révéla rien. Il était aussi perdu qu'elle, elle et tout son groupe. Alors qu'il avait suivi un groupe pour trouver un refuge, il ne savait que faire maintenant. *On est bien avancés. C'est vraiment ma semaine maudite.*
Mots: 867
Résumé:
Hayina arrive au château trou avec [uurl=http://th06.deviantart.net/fs71/PRE/i/2011/250/c/9/elf_by_asuka111-d497jel.jpg]Nalie[/url] (une elfe que vous pouvez jouer si vous le voulez) et un groupe d'orphelins qu'elles voulaient emmener dans un lieu sûr. Hayina s'adresse ensuite à un inconnu, en vain. Elle cherche à comprendre ce qu'il s'est passé. (et elle bouscule Edwina 8D)
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Mer 13 Aoû 2014, 07:12
Il n'avait plus sa place au Sanctuaire. Plus en tant que prisonnier, du moins : son péché ayant cessé de guider son existence lorsque sa magie s'était éteinte, il n'y avait plus aucun motif valable à sa détention. L'Envie avait disparu, sa manie de s'approprier ce qui ne lui appartenait pas avec... Il n'avait plus rien à combattre, plus aucun mauvais penchant contre lequel lutter, plus aucun conflit intérieur à régler. Il n'avait plus besoin que les Protecteurs le guident sur le chemin du repentir, qu'il avait depuis longtemps choisi d'emprunter. Il y avait déjà un moment que les miliciens lui avaient rendu sa liberté ; mais il avait choisi de rester, autant par désir d'apprendre à contrôler son péché que parce qu'il ne souhaitait pas quitter le Sanctuaire. Mais maintenant... Il n'y avait plus grand-chose qui y justifie sa présence, et il avait conscience qu'il n'était rien de plus qu'un fardeau pour les membres de l'organisation. Personne ne le lui avait directement reproché, bien entendu – indirectement non plus, d'ailleurs – mais il voyait bien qu'une bouche inutile à nourrir en cette période de crise n'était pas franchement ce dont les Protecteurs avaient besoin.
Il n'était pas le seul dans ce cas, d'ailleurs. Alors que partout erraient des êtres prêts à s'entre-tuer pour un quignon de pain, la notion de 'criminel' n'avait plus tellement de sens... Sans doute certaines personnes agissaient-elles mal dans le seul but d'avoir leur place au centre de détention – qui après tout était un abri comme un autre, leur assurant de surcroît une sécurité relative. Mais il y avait tant de gens à sauver, à soigner, à aider ; les Protecteurs avaient beau avoir le cœur sur la main, ils ne pouvaient que difficilement continuer à s'encombrer de prisonniers uniquement doués pour semer la zizanie. Et, pourtant, les membres de l'association ne pouvaient réellement se résoudre à les abandonner au sort funeste qui risquait d'être le leur s'ils les expulsaient du Sanctuaire. Car après tout, au vu du temps qu'ils avaient passé à les côtoyer, les Protecteurs considéraient certains prisonniers comme leurs protégés – au même titre que les blessés, orphelins et autres rescapés.
Et, alors qu'il n'avait jamais rien été d'autre qu'un garçon effacé et quasi muet, il décida pour cette fois de prendre les choses en main. Le Sanctuaire n'était plus un lieu pour lui, plus un lieu pour ces 'prisonniers' qui n'étaient à présent que tout allait mal rien d'autre que des parasites. Izul était attaché à l'endroit, vouant à ceux qui y œuvraient autant d'affection que de reconnaissance ; et il avait bien conscience que le meilleur moyen de les aider était de les débarrasser du fardeau que lui et ses congénères constituaient. Il y avait d'autres lieux sûrs – peut-être plus sûrs encore que celui-ci – et le déchu savait qu'il se sentirait moins coupable d'être un poids pour de parfaits inconnus que pour ceux qu'il estimait. Ce n'était pas une pensée particulièrement noble, mais il n'avait jamais prétendu l'être... Rassemblant donc ceux parmi ses congénères qui lui semblaient le moins susceptibles de lui trancher la gorge – il n'était pas vraiment très courageux non plus – il avait profité d'un des brefs passages d'Elisha pour lui demander de les conduire jusqu'au continent Mystérieux. Si les informations qui circulaient au Sanctuaire étaient véridiques, il existait là-bas un refuge que les Ridere ne pouvaient pas à atteindre.
Bien qu'assez surprise par son initiative, la jeune femme accepta sans trop poser de questions. Elle savait comme lui qu'un des seuls lieux réellement sûrs se trouvait là-bas, et n'avait pas cherché à voir autre chose dans sa demande que le désir de se mettre à l'abri – ce qui n'était pas pour lui déplaire, le déchu ayant acquis suffisamment d'importance à ses yeux pour qu'elle apprécie de le savoir en sûreté. En une téléportation bien moins hasardeuse de celles auxquelles elle l'avait habitué – à croire que ses dons magiques étaient stimulés par le fait que les autres en soient privés – elle emmena donc la quinzaine de prisonniers constituant le groupe qu'Izul avait formé au continent Mystérieux, non loin du Château censé être devenu un refuge. Et elle ne prit que le temps de vérifier qu'aucune créature malveillante ne rôdait dans le coin avant de les abandonner, retournant vaquer à il ne savait quelles occupations de magicienne gentille. Elle lui faisait confiance – elle ne l'avait pas dit, mais il l'avait vu à son sourire suffisamment empli d'encouragements pour remplacer les mots qu'elle ne prononçait pas.
Ils n'étaient pas loin du Château : quelques centaines de mètres à peine, c'est ce qu'avait dit Elisha – son sens de l'orientation s'était radicalement amélioré depuis qu'elle possédait un pouvoir lui permettant de trouver à peu près tout et n'importe quoi. Quoique il eut des raisons d'en douter lorsque, après quelques minutes de marche, un trou gigantesque leur apparut à l'endroit où le château en question aurait dû se trouver... Des gens étaient là également, au bord du cratère ; des gens de tous âges, de toutes races, de toutes origines, et qui semblaient vaguement attendre quelque chose – à moins que la vue du trou béant qu'ils avaient sous le nez ne les ait plongés dans une perplexité si profonde qu'ils ne parvenaient pas à s'en éloigner.
Ils étaient venus là pour s'abriter. Ils n'allaient pas repartir ; ils ne le pouvaient de toute façon pas. La quinzaine de prisonniers avec lui, il s'approcha du groupe, remarquant assez rapidement un visage connu parmi la multitude. Un ange. Il ne se souvenait pas son nom, mais il était certain de l'avoir déjà croisé au Sanctuaire... Un Protecteur, sans doute, ou peut-être une connaissance d'Elisha. Ou les deux – une présence rassurante, donc, en plus d'être familière. Faisant signe à ceux qui l'accompagnaient de le suivre, il s'approcha du blond visiblement perdu dans ses pensées, s'arrêtant à un peu moins d'un mètre de lui sans pour autant oser troubler sa réflexion en lui adressant la parole.
999 mots (Yeah.)
Spoiler:
Bon alors, Izul arrive tout droit du Sanctuaire, avec une quinzaine de prisonniers (Eli les a téléportés pas loin parce qu'elle est sympa). Il a absolument aucune idée de ce qui se passe et de ce que tout ce monde fout là, mais il reconnaît Lulu en tant que PdB donc il part se coller à lui avec son groupe /o/
La foule se réunissait autour de Caleth, petit à petit, comme si le Destin lui-même l’avait voulu. Malgré l’absence de magie, subsistait cette volonté commune des êtres vivants à vouloir se protéger, à faire route vers les mêmes endroits. Rester au beau milieu du désert était dangereux à cause des Ridere qui pouvaient tout détruire sur leur passage, qui détruisaient d’ailleurs tout. Dans le lointain, il n’était pas rare d’entendre des explosions, symbole de ce chaos qui régnait, symbole de la magie de ces créatures que beaucoup jugeaient monstrueuses mais qui ne faisaient que réaliser ce pour quoi elles avaient été réveillées. L’elfe ne souhaitait pas que l’Humanité périsse, et même s’il avait fait son temps et se doutait qu’une fois les choses revenues à la normale, il disparaîtrait sans doute, il n’en était pas aigri. Il se déplaça lentement jusqu’au trou que formait l’ancien emplacement du château. Il était énorme, sans doute la taille d’un champ mais malgré cette superficie étendue, on ne voyait pas le fond, comme si la lumière ne pouvait y pénétrer totalement, comme s’il était trop profond pour que les Hommes puissent y descendre. Quelque part, ce n’était pas faux car ce cratère menait en dessous des Terres du Yin et du Yang, plus loin que le nid des océans, plus loin que tout ce qui avait pu être creusé de la main de l’Homme durant des millénaires et des millénaires.
Une question fut posée à l’elfe, une plus forte que toutes les autres que les individus présents se posaient. Certains étaient venus par hasard, certains souhaitaient se cacher au cœur du château des cavaliers sans tête, ne sachant pas qu’il n’était plus que néant, d’autres avaient eu connaissance du trou et désiraient tenter le coup de la descente, se disant que les Ridere jamais n’y viendraient. Il leur devait un semblant d’explication, une explication qui les mettrait tous d’accord, stoppant le désespoir de certains, stoppant les doutes des autres. Il n’avait aucune idée de la façon dont il descendrait, de comment la chose serait possible. Il y avait ici des enfants et des vieillards, sans doute le même nombre que celui des personnes d’âge moyen. Pourtant, Caleth se refusait de laisser des gens de côté, ils devraient tous descendre, s’entre-aider, trouver un moyen. Levant l’une de ses mains pour que tout le monde puisse l’entendre, il dit d’une voix forte : « Je suis Caleth. Je sais que vous êtes tous ici pour des raisons différentes et que notre groupe s’est constitué car nous avons quelque chose en commun : la volonté de survivre. Certains de vous ont fuis vers ce continent, le trouvant plus apte à servir de refuge, d’autres étaient déjà là, mais qu’importe, les Elfes m’ont parlé et m’ont dit que ce cratère dans le sol était l’un des rares moyens de rester en vie. Des légendes ont longtemps raconté que le Château des Cavaliers sans tête… ». Une explosion retentit, plus proche. « Qu’il avait été construit pour protéger quelque chose, quelque chose d’important, une chose que vous devrez respecter si vous choisissez de trouver refuge dans le lieu qui est à présent un lieu sacré. ». Une autre explosion, suivie de chutes de débris, de branches. Les Ridere, cela ne faisait aucun doute. Ils devaient être en train de détruire le sous bois maudit ou la forêt enchanteresse. Ils se rapprochaient. Ils seraient bientôt là. Caleth essayait tout de même de rester calme malgré les pensées qui l’envahissaient, à savoir qu’ils ne pourraient jamais sauver tout le monde. Néanmoins, contre toute attente, quelque chose se produisit, des bruits de branchage qui s’échappèrent du trou. Des plantes avaient poussés, des lierres solides s’étaient agrippés aux parois et des arbres se tenaient fièrement là, attendant que l’on grimpe à leurs branches pour entamer la descente. Sur la cime de l’un d’eux, une étrange créature se tenait, un elfe qui à force de vivre dans les profondeurs avait muté, évoluant pour répondre à son nouvel environnement. La jeune femme, puisque l’on pouvait deviner des atouts féminins, prit la parole. « Phoebe dans sa grande générosité a décidé de vous porter secours. Mais faites vite, le pouvoir de la Déesse ne sera pas éternel. Elle s’essouffle en même temps que nos arbres maîtres. Je vous expliquerai une fois en bas mais sachez que les individus ne respectant pas la nature ne sont pas les bienvenus. Si outrage est fait, nous n’hésiterons pas à vous tuer pour préserver notre Mère à tous. ». L’elfe ne souriait pas. Sa communauté avait besoin de personnes pour soigner les Yggdrasils mais si l’une d’entre elles essayait de profiter de la situation pour semer chaos et destruction, pour prendre le risque d’éteindre avant l’heure l’Humanité, alors elle ferait son devoir. « Suivez-moi. Que les personnes parmi les plus aptes aident celles qui le sont le moins. ». Ils allaient devoir descendre par les branchages, ce qui serait toujours mieux que sans.
823 mots
Explications ! =D:
Hello petits loulous d’amour <3 Bon je profite de pas trop trop avoir de clients pour rp XD C’est mal hu hu ! Bref, notre groupe est complet \o/ C’est génial hé hé hé =D Félicitation ! Vous êtes des boss !
Alors pour le contexte, Caleth répond à la question de Mia en racontant un peu ce qu’il se trame ici. Au loin vous pouvez entendre des explosions qui signifient clairement que les Ridere son en train de tout détruire, explosions qui se rapprochent (vous pouvez donc avoir peur vu que les parois du trou sont abruptes et que sans magie c’est vraiment difficile de trouver prise ou quoi que ce soit). Heureusement, des lierres recouvrent les parois et des branches d’arbres poussent afin de vous aider. Il s’agit de la magie de Phoebe, la déesse de la nature qui a décidé de vous venir en aide avec ses dernières forces presque. (Oui parce que beaucoup de dieux ont disparu mais elle, elle est tenace ! xD). Donc une elfe de la famille Emeraude apparaît, une elfe qui a muté à force de vivre sous les terres du Yin et du Yang – donc son apparence fait un peu peur xD Elle vous avertit d’ailleurs que si vous venez dans le but de dégrader la nature, elle n’hésitera pas à vous tuer.
Le but est donc de descendre dans le trou en aidant le maximum d’individus possibles. Une fois en bas, je reprendrais le PNJ pour vous décrire les lieux et vous donner autre chose à faire ^^ Voilà, si vous avez des questions, vous savez où me trouver, les règles n’ont pas changé ^^
Ah et voici à quoi ressemble l’elfe :
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Ven 15 Aoû 2014, 00:07
La conversation entre mes deux compagnons m’amusait beaucoup, j’en profitais pour aussi caresser un peu Gouki qui était à mes côtés depuis le début de mon aventure et qui semblait toujours calme. Il était mon plus grand réconfort dans ses jours sombre et depuis ce qui était arrivé à Avalon, j’avais toujours un peu peur de le perdre. Car, ce n’était pas parce que les morts revenaient à la vie que j’étais prête à perdre un ami comme lui. Enfin bref, une fois la conversation entre Ivy et Tathar fini, on pouvait enfin en apprendre plus sur ce qui allait se passé exactement... Mais avant cela, je pouvais voir que moi et la petite équipe qui m’avait suivi n’était pas la seule à être venu. Il y avait d’autre gens au finale c’était comme une petite colonie qui c’était réuni devant un seul homme... C’était étrange et si la situation s’y prêtait j’aurais sans doute trouvé cela aussi assez amusant. Mais l’ambiance ne s’y prêtait vraiment pas... Le temps semblait tellement maussade et des bruits qui ressemblaient à des explosions semblaient dire que le danger se rapprochait sans cesse... Et je devais avouer que cela m’inquiétait assez, même si je faisais mis que cela ne me touchais pas. Je ne voulais plus me battre pour le moment, je voulais être tranquille au moins quelques instants. Alors j’écoutais les paroles du dénommé Caleth avec une certaine attention.
Apparemment, c’était un endroit plutôt précieux pour les elfes et que si on voulait y entrer, il fallait se montré très respectueux envers le lieu qui allait devenir notre refuge. Je regardais alors Tathar et je commençais à comprendre pourquoi sa façon d’être était un peu différente de d’habitude. Le lieu ne lui était sans doute pas totalement inconnu. Peut-être son passé en tant qu’être vivant, des souvenirs un peu douloureux... Difficile à dire et je me disais que le moment était mal venu pour trop m’intéresser à ses choses-là. Je n’étais d’ailleurs pas la seule à le pensé vu qu’Ivy semblait aussi comprendre un peu mieux le point de vue de Tathar... Toujours était-il que les explosions semblaient devenir de plus en plus fortes et je me voyais les poings serrer un peu inquiet sur le faite que d’ici peut-être quelques instants, une bataille aurait lieu... Je ne voulais plus voir de blesses, de mort ou d’être sacrifier. Mais voilà que les branches se mettait à pousser et qu’une sorte d’elfe à l’allure pas très rassurante montrait le bout de son nez pour nous dire qu’elle venait nous sauvez grâce à la déesse Phoebe... Je devais avouer que même si je n’avais aucune raison de ne pas respecter la nature, l’elfe ne me donnais pas beaucoup envie de la suivre. Mais mon compagnon elfe me rassurais un peu et disais :
Il faut y aller... Tout ira bien.
Bon, c’était parce que je le connaissais que je décidais de le suivre... Mais arriver devant le trou, je me rappelais d’un détail de poids... Gouki... Il avait des pattes. Impossible descendre pour lui... Si encore je pouvais fusion avec Ivy, le problème ne se poserait pas... Mais là toute seule, cela risquait d’être un peu dur... Alors je regardais les gens et finissais par dire :
Quelqu’un veux bien m’aider pour faire descendre mon ami ?
En attendant, je préparais déjà une corde que j’attachais autour de lui bien solidement pour pouvoir le descendre. Il fallait dire que c’était un gros loup et donc qu’il fallait être au moins deux pour le descendre... Une fois la personne trouvée et Gouki bien attaché, je descendais avec l’animal dans le trou... Choses qui n’étaient pas forcément facile vu que celui-ci était lourd que je devais alors descendre avec une seule main l’immense crevasse...
Du côté d’Ivy et de Tathar, la situation n’était pas non plus des plus évidente. Comme la situation le voulait, il aidait qu’il pouvait à descendre et c’était principalement des enfants. C’était moins compliquer que de descendre un gros loup... Mais même avec ses lianes pour les aidés, la descendre n’en restait pas moins dangereuse, avant d’arriver au fond du trou, on avait facilement l’impression que le moindre faux pas signifierais la mort à celui qui tomberait... Mais heureusement pour nous tous, la descendre se passais sans encombre, peut-être un peu épuisante, mais personne ne semblait avoir décidé de faire le saut de l’ange pour arriver plus vite en bas... Je pouvais donc me reposer un petit moment.
745 mots
Résumé:
- Mia écoute Caleth et l'elfe. - Elle demande ensuite de l'aide pour descendre Gouki. (si quelqu'un à envie) - Descend dans le trou
Alors que je venais d'arriver près d'un homme, je remarquais une femme que j'avais croisée dans le désert de glace. Je la reconnus assez rapidement. Il s'agissait de l'ultimage. Au début je m'étais demandé ce qu'elle faisait là, mais j'avais alors remarqué quelque chose en elle. Elle n'était pas comme au moment ou je l'avais vu pour la première fois et finalement ces Isiel qui me donna la réponse. Elle était complètement ivre. Mais bon sang qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour qu'une personne de son rang se présente comme ça ? D'accord, j'étais la première personne à admettre que le monde allait mal et que l'idée de boire un coup devait traverser l'esprit de beaucoup de monde. Mais elle... enfin quelque part ce n'était pas mes affaires, j'espérais juste qu'elle allait bien. L'elfe prit alors la parole. Il était vrai qu'en regardant autour de moi et en écoutant un peu, on pouvait rapidement comprendre que nous n'étions pas tous ici pour la même raison de base. Moi même je n'étais venue que par curiosité finalement. Mais visiblement, il y avait tout près un endroit où nous pourrions rester à l'abri, se sentir en sécurité. Ça me semblait tellement improbable. Il y avait tellement de destruction, d'ailleurs, pendant qu'il parlait, j'avais entendis le bruit d'une explosion, signifiant certainement que les monstres s'approchaient de plus en plus et qu'il ne fallait pas trop traine. Je me demandais bien qu'elle était ce sanctuaire. Mais descendre dans le trou ne serait pas évident. Si on avait encore accès a la magie, isiel aurait peut être pu nous crée une sorte d'escalier de glace. Quoi que ça me semblait assez profond, je ne suis pas certaine qu'il aurait pu tenir jusqu'au bout. Mais là on n’avait rien, personnellement je n'avais même pas de corde. Et puis en regardant autour de moi, je remarquais rapidement qu'il y avait des personnes qui ne serais pas vraiment capables de descendre et pourtant il fallait bien qu'elles y arrivent. Mais comment ? J'avais jeté un coup d'oeil à mon ami, il semblait lui aussi chercher après une solution, mais ça semblait vain malheureusement. Finalement, on commençait a entendre d'étrange bruit, pendant un moment j'avais crains que c'était les monstres qui nous avaient atteints, mais finalement ce n'était pas ça. La nature elle-même semblait vouloir nous aider à descendre et je pus alors voir une étrange créature apparaitre. Qu'est ce que c'était au juste ? Il y avait un air elfique, mais en même temps elle me semblait tellement différente de ma mère et ma soeur. Cependant, je retiens ce qui me semblait le plus important. Quelqu'un nous aidait, mais il fallait que l'on se dépêche, car cette personne s'affaiblissait. J'espérais seulement qu'elle tiendrait assez longtemps pour nous éviter de faire une chute mortelle. Je m'approchais alors du bord du trou, je préviens Isiel que je contais rester ici pour aider a commencer la descente a ceux qui en avait le plus besoin. Lui commença à descendre pour aider un peu plus en profondeur. Et rapidement je compris qu'il allait falloir faire vite, mais s'organiser. Une nouvelle explosion s’était fait entendre et tout le monde commençait à devenir un peu plus nerveux. Cependant si ça venait à dégénérer, on aurait droit à une chute en chaine de tout le monde. Je voyais déjà bien le carnage que ça serait. Non il fallait que tout le monde accepte d'attendre un minimum. Je demandais alors à quelque personne qui me semblait jeune et robuste de bien vouloir descendre aussi pour faire comme mon ami. Pendant que d'autres m'aideraient au sommet. J'avais alors cherché du regard tout ce qui était enfants et personne âgée. Il y avait aussi certainement des personnes qui étaient blessées et qui avaient certainement besoin d'aide. La situation était assez stressante, a chaque nouvelle explosion, je ne pouvais m'empêche de regarder dans sa direction et espérée que j'aurais largement le temps d'aider tout le monde. Mais il y en avait tellement. Je savais qu'il ne serait pas content, mais je comptais bien être dans les dernières à descendre. J'avais beau ternir a la vie, je ne voulais pas pour autant commencer a ne penser qu'à moi. Ce n'était pas ainsi que j'avais été éduquée. Je continuais donc en aidant une gamine à descendre. Heureusement que certaine personne ne semblait partager ma vision des choses, même si d'autre c'était précipité a descendre.
Spoiler:
735 mots. Amelia ecoute et s'inquiete de comment descendre. quand l'elfe apparait, elle envoie Isiel en amont pour aider, pendant qu'elle reste au sommet pour aider, elle sera dans les derniers a descendre.
Invité Invité
Ven 15 Aoû 2014, 16:29
" Tsk. Des légendes. "Oberon détestait tellement ce mot qu'il n'avait pas pu s'empêcher de faire ce commentaire désobligeant.
Les elfes l'entourant lui décochèrent un regard méfiant maintenant. Ce n'est pas comme s'il recherchait réellement leur approbation en même temps, ce n'était pas lui qui avait mené le groupe ou autre chose. L'Élémental n'avait été qu'un passager temporaire. Puis il y avait trop de gens bizarres ici. Il aurait volontiers laissé ces imbéciles avec le charabia que leur servait ce fameux Caleth, mais les explosions retentissant au loin eut tôt fait de ne pas le faire bouger d'un pouce. Et dire que ces elfes lui avaient assurés qu'ils seraient en sécurité ici… Des Ridere rôdaient sûrement dans le coin, en se rapprochant en plus, et le seul refuge qu'on leur offrait, c'était un château qui laissait place à un cratère béant ? Oberon aurait vraiment dû prendre un autre bateau au lieu de se retrouver au beau milieu de cette mascarade. Il était limite tentant de partir maintenant, mais avec les géants de glace dans les parages, c'était trop tard ; et il n'était pas suicidaire, loin de là.
Son avis n'en fut que renforcé lorsqu'une elfe mutante se dévoila à eux. Tous ces phénomènes lui passaient au-dessus du crâne ; bien qu'il soit reconnaissant envers la déesse Phoebe de daigner faire un geste pour eux, descendre là-dedans avec des enfants et des vieillards sur les bras ne serait pas une mince affaire. Sans parler du fait que cette femme assez méconnaissable ne lui inspirait pas confiance. Mais bon, toute cette bande de joyeux lurons sauterait volontiers directement dans le trou pour échapper à l'apocalypse, alors autant suivre le mouvement. C'est ce qu'on appelle un suicide collectif, si ses souvenirs ne lui faisaient pas défaut.
Il se pencha au-dessus du trou pour en évaluer un peu plus la profondeur : elle était très prononcée. Il fit une analyse équivalente sur les branchages : solides, elles feront d'excellentes prises. Mais un problème demeurait toujours : comment faire descendre toute cette troupe composée de pas mal d'enfants et de vieillards ? Lui-même n'était pas assez fort pour transporter plus d'une personne, un gosse à la rigueur… Ou il pourrait tout simplement descendre seul, genre en éclaireur, on ne sait jamais ce qui peut les attendre en-dessous. D'une pierre deux coups, Oberon apprécia l'idée qu'il exécuta sur-le-champ. Mais avant qu'il puisse mettre le pied dans le vide, une main ferme le repoussa dans son élan, l'elfe rousse aux yeux ocres semblaient vouloir l'irriter une nouvelle fois. Avant que le fils du métal ne puisse répliquer quoique ce soit, la jeune femme l'acheva d'une semi-révélation qui le laissa pantois.
" Tu étais un elfe abandonné dans le désert autrefois, je me trompe ?Il écarquilla des yeux, peinant à croire ce qu'il venait de comprendre maintenant qu'il la voyait de plus près. C'est elle. Cheveux roux, des yeux dorés, une marque rouge sur la joue, une elfe… - Qui es-tu ?!Elle se devait de lui répondre, c'est elle qui l'a laissé mourant, dans ses bras, au beau milieu de nulle part, et certainement loin de ses proches. - Si tu veux des réponses sur tes origines, tu vas devoir le mériter. "Elle tendit la main à une vieillarde pour l'attirer vers Oberon.
Tu te fous de moi… De toutes les personnes revenues à la vie sur lesquelles il pouvait tomber, c'était sur cette femme qu'il trébucha. Avant d'être adopté par des nomades du désert, il était un nourrisson qui chialait dans les bras de cette elfe, cette dernière ayant son cadavre gisant dans le sable, morte de déshydratation apparemment. Lorsqu'Oberon devint plus mature, on la lui décrivit pour qu'il s'en fasse au moins une idée, bien que son identité demeure un mystère. Même en la rencontrant enfin face à face, il ne pouvait deviner si elle était sa mère, sa sœur, sa cousine, une nourrice ou n'importe qui d'autre. S'il avait l'occasion de choisir, l'Élémental aurait choisi de ne pas en savoir davantage, et pourtant son corps se mut de lui-même pour aider la vieille elfe à entreprendre la descente, tandis que la rousse se chargeait de transporter un gosse. Le monde voulait vraiment qu'il devienne fou, Oberon en était de plus en plus convaincue.
L'escalade inversée ne fut pas bien trop difficile à supporter, vu qu'il y était habitué, un peu moins avec quelqu'un sous le bras. Mais bon, au moins il n'y eut pas de chute de son côté. A peine eut-il déposé l'elfe âgée sur terre qu'il se précipita vers la rousse de nouveau. Si elle avait quelque chose à cracher, qu'elle le fasse maintenant, car ils avaient plus urgents à régler en l'instant.
" Parle maintenant. Qui es-tu ?La concernée sembla réfléchir un bref instant, bien que la réponse lui vint naturellement malgré l'agacement d'Oberon. - Mon nom est Agarwaen.Aucune autre information ne fut filtrée. - ... Et ?Il sentit le chantage venir de loin. - Je te l'ai dit : les réponses se méritent. "Elle pointa du doigt la surface et les lianes.
Oberon pesta à voix basse une série de grossièretés de plus en plus proches du jargon à mesure qu'il se rapprocha de la paroi ; un sourire léger mais triomphant illumina le visage d'Agarwaen. Puisqu'elle voulait jouer à ce jeu, il escalada rapidement pour rejoindre, à mi-chemin, une âme à qui soutenir la descente. Il répéta l'opération autant de fois qu'il lui fut escompté, il restait un ancien elfe suffisamment agile pour supporter ce genre d'exercice. Une fois qu'il en eut marre et qu'il décida de laisser le loisir aux autres de se salir les mains, Oberon se tint de nouveau aux côtés de la rousse, sentant qu'il allait être déçu maintenant qu'il la cernait mieux. Et puis, il restait encore à savoir où ils avaient encore mis les pieds à présent.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 986 Résumé : Oberon aide, malgré lui, les gens à descendre, en échange de précieuses informations de la part de sa supposée mère revenue à la vie. Il rouspète beaucoup entretemps.
L'elfe de la famille Émeraude était redescendue dans le trou, allant bien plus vite que les individus présents qui n'avaient pas l'habitude de se déplacer de branche en branche. Une partie de sa famille gardait les Yggdrasils depuis des ères et des ères, enfermée sous-terre de par leur volonté propre, le château des cavaliers sans tête ayant depuis toujours bouché l'entrée qui menait aux arbres. Ce secret, si aujourd'hui ils le partageaient avec d'autres, c'était avant tout car il s'agissait d'une nécessité. En bas, d'autres de ses semblables vinrent aider les individus à mettre pied à terre, à glisser le long des branches sans tomber. La situation était bien trop catastrophique pour augmenter encore plus le nombre de blessés. La jeune femme qui avait accueilli les étrangers parla à ses semblables dans la langue commune qu'elle avait appris en quelques jours après la visite des premiers Hommes. Les elfes avaient des facultés impressionnantes pour apprendre les dialectes du monde, faculté qui leur servirait aujourd'hui. Après tout, parler une langue que tous comprenait était le meilleur moyen d'éviter les quiproquos. « Il faudrait que tu ailles chercher les bassines de baume afin que les étrangers puissent soigner les Yggdrasils une fois qu'ils se seront remis de leurs émotions... ». Elle eut juste le temps de finir sa phrase qu'elle sentit quelque chose d'anormal se produire. En effet, le lierre et les branches qui aidaient la progression des étrangers se durcissaient, comme mourant petit à petit, l'intérieur devenant progressivement sec et instable. « Descendez, vous n'avez plus le temps ! Si vous ne venez pas maintenant, vous risquez de tomber et de mourir ! ». Ou de rester aux prises avec les Ridere... Ceux qui étaient encore près du trou devaient se dépêcher.
C'était le cas de Caleth qui, depuis que l'annonce avait été faite, aidait quiconque se présentait à lui, serrant d'une main protectrice les avant-bras de ceux qui voulaient descendre, portant les enfants afin qu'ils puissent avoir une prise convenable. Seulement, lorsque l'elfe de la famille Émeraude donna l'alerte, les bruits de la chute prochaine des arbres se répercutèrent de bouche à oreille comme une traînée de poudre jusqu'au sommet. Ce fut la panique totale, les individus se jetant à corps perdus dans le puits semblant sans fond, certain tombant, en entraînant d'autres dans une chute mortelle. Beaucoup de morts furent à déplorer mais le résultat aurait été le même si ces derniers étaient restés à la surface car les Ridere se rapprochaient, créant un paysage de chaos aux alentours. Caleth pouvait les apercevoir se rapprocher et puis, il vit une traînée de magie bleue s'abattre sur eux et ce fut le noir complet. L'homme mourut.
Plus bas, les arbres s'effondrèrent, à présent trop faibles pour porter tout le monde. Des dizaines de morts furent à déplorer, au moins le triple de blessés. Seulement, il n'y avait pas de temps à perdre. Le chaos se répandait et les Yggdrasils mourraient progressivement, au fur et à mesure que la magie de Phoebe s'estompait. La divinité était en train de disparaître et avec elle les derniers espoirs de l'Humanité. Si les arbres funestes des souverains mourraient, ce ne serait pas une poignée d'individus qui s'éteindrait mais bien tous les habitants des terres du Yin et du Yang. Si les elfes de la famille Émeraude avaient cru que les étrangers pourraient se reposer, il n'en était à présent plus rien. Le temps pressait et il n'y avait qu'une seule chose qui pourrait sauver le monde. L'elfe reprit la parole, la jeune femme faisant un geste de la main aux rescapés afin de les convier à la suivre. « Les Yggdrasils se meurent car la Déesse de la nature se meurt. S'ils s'éteignent, nous mourrons tous. Nous voulions vous demander d'appliquer un baume soignant sur les arbres mais il est trop tard. Seul le sacrifice d'une partie de votre existence pourra les maintenir en vie le temps que le cristal maître soit réuni. ». Elle n'avait pas le temps d'expliquer les termes, pas le temps d'expliciter les tenants et les aboutissants. La situation était urgente. « Le temps que les choses rentrent dans l'ordre. Je sais que ce que je demande est dangereux et peut-être que cela vous fera peur, mais c'est la seule solution qu'il nous reste. Les Yggdrasils alimentent la végétation entière qui se trouve sur les Terres du Yin et du Yang, sans eux, tout se fanera, les plantations ne pousseront plus, et les espèces finiront par s'éteindre en quelques jours, bien avant que les Ridere ne détruisent le monde. ». L'elfe s'arrêta à la fin du tunnel de terre qui avait gardé les individus loin des arbres funestes jusqu'ici. Alors, devant leurs yeux, sur une distance qu'on ne pouvait quantifier, des branches à n'en plus finir, énormes, s’entrelaçaient dans une valse mourante. « La vie que vous avez sacrifié vous sera rendue par la nature lorsque les choses rentreront dans l'ordre. Ce n'est pas une obligation mais il y a deux solutions : rester ici à attendre que la mort vienne vous saisir définitivement ou être forts et avancer. ». Elle fixa un à un les individus en premier rang. « Je choisis la force. ». Elle se retourna, posant ses paumes contre l'arbre avant de murmurer « Je donne ma vie aux Yggdrasils, à Phoebe. ». Puis, une magie verte l'engloba et elle disparut, aspirée par l'arbre gigantesque.
899 mots
Explicationtiontions!:
Bonnjjjooouuurrr !!! =D Alors notre groupe est.. mal en point XDD Il nous manque donc, Hayina, Izul, Lucain et Edwina (moi, je suis coupable ! J'avoue ! >.<). Il faudra donc poster 1440 mots au prochain tour mes loulous ^^
Pour le contexte. Donc, vous êtes en train d'aider les gens (ou alors vous êtes en bas xD – vaut mieux pour vous) quant tout à coup les branches deviennent sèches et cèdent. En haut, les Ridere ont attaqué et ceux qui ne sont pas descendus à temps (comme Caleth) sont donc morts. Il y a aussi tous ceux qui sont tombés dans le tour sans se cramponner. Bref, des morts et des blessés donc. Seulement voilà, il n'y a pas le temps de s’appesantir sur ces derniers car la magie de Phoebe commence sérieusement à disparaître et si elle n'est pas là pour maintenir les Yggdrasils en vie, ben ils vont mourir et avec eux tout le monde. L'elfe de la famille émeraude vous demande donc de sacrifier votre vie pour sauver les arbres. Votre post s'arrêtera donc au moment où l'arbre vous aspire ^^ Vous pouvez aussi choisir d'être égoïste mais je vous préviens, la nature vous détestera à jamais (genre vous vous balader dans la forêt tranquillou et pouf, vous vous faites attaquer de toute part bwahahahahaha !!). Et pis, faudra que vous trouviez un moyen de regagner la surface si vous ne le faites pas XD [c'est ça d'être un méchant hu hu].
Voili voilou ! Bisous!
Invité Invité
Jeu 21 Aoû 2014, 06:15
Descendre dans le cratère... S'il n'était pas certain d'avoir bien compris au début, les regards effarés qu'il surprit chez ses compagnons d'infortune lui confirmèrent que c'était bien là la solution que Caleth proposait. Mordillant nerveusement l'ongle de son index, le déchu fixait l'intérieur du gouffre, incapable de lutter contre la vague d'appréhension qui l'avait brutalement submergé. Il ne pouvait plus se servir de ses ailes. Comment était-il supposé descendre ? Les Ridere seraient bientôt là, les explosions qui retentissaient non loin en étaient la preuve ; mais est-ce qu'il fallait pour autant qu'ils plongent tête baissée, comme semblait le suggérer l'elfe, dans ce trou qui semblait sans fond ? Il sentait, tandis qu'il tentait en vain de sonder le vide à ses pieds, les regards lourds de reproches de ses ex-compagnons de cellule. Il leur avait promis un refuge, un endroit sûr ; et ils avaient cru qu'il savait ce qu'il faisait, sans quoi ils ne l'auraient jamais suivi. En réalité... Izul ne possédait ni les informations qui auraient été nécessaires, ni les capacités cognitives qui lui auraient permis, au moins, de peser le pour et le contre. Le Sanctuaire leur avait offert jusque-là une certaine sécurité – précaire, certes, mais bien réelle cependant – et il avait fallut qu'il les entraîne dans une impasse. Il était idiot. Ce n'était pas une nouveauté, mais il évitait généralement de faire payer à d'autres que lui le prix de sa stupidité. Plus que la peur ou l'angoisse, c'était la culpabilité qui l'envahissait à présent... Pour une fois qu'il tentait d'agir, il n'avait fait qu'entraîner ses camarades vers une mort certaine – il en aurait presque pleuré, de honte et de dépit, si on lui en avait laissé le temps.
Mais le bruissement des feuilles, le long des parois du cratère, vint bien assez tôt lui faire réaliser qu'il avait cédé un peu trop rapidement à la panique. Quoique la créature qui se trouvait juchée au sommet d'un des arbres qui venaient d'apparaître ne semblait pas des plus amicales... Contenant à grand-peine une sorte de glapissement effrayé, Izul écouta néanmoins ses paroles – probablement plus par crainte des représailles que par intérêt réel, cela dit. Il voyait passer toutes sortes d'êtres, au Sanctuaire, mais jamais il n'avait croisé pareille créature ; et quand bien même elle n'avait pas l'air particulièrement agressive, elle était à ses yeux bien assez effrayante pour qu'il n'ait pas envie de la contrarier. Leurs chances de survie semblant quasi inexistantes s'ils ne suivaient pas ses instructions, il n'en avait de toute façon pas envie... Les Ridere étaient proches, bien trop pour que le déchu soit capable de réfléchir correctement – ce n'était déjà pas chose aisée en temps normal – mais il était néanmoins conscient de n'avoir aucune alternative viable à la séance d'escalade improvisée qu'on leur proposait. Il serait toujours temps d'aviser lorsqu'ils seraient en sûreté, au fond du cratère, hors de portée des monstres – c'était tout ce que son esprit au bord de la panique réclamait à cet instant. Ne sachant ni qui était Phoebe, ni ce qu'elle nommait les arbres maîtres, une bonne partie des propos de la Chose demeuraient obscurs ; mais il n'entendait que ce qu'il souhaitait entendre, peu désireux de s'attarder sur les menaces de mort faites à ceux qui offenseraient la nature. Si sa survie ne tenait qu'à cela, il respecterait cette dernière – et il espérait de tout cœur que ses compagnons en feraient de même. Quand bien même il n'avait rien d'un modèle de courage, il ne pouvait décemment laisser derrière lui ceux qu'il avait embarqué dans son expédition hasardeuse...
- Je pourrais pas. J'ai le vertige.
Izul se retourna, son regard ambré se posant avec une certaine incrédulité sur le visage de celui qui venait de prendre la parole, tandis que les premiers membres du groupe commençaient prudemment à descendre. S'il n'était pas certain tout d'abord d'avoir bien entendu, le visage blême de son compagnon d'infortune lui confirma que ses propos avaient été bien réels – et surtout sincères, mués par une terreur qu'il n'était visiblement pas capable de contrôler. Si la situation avait été autre, cela aurait certainement eu quelque chose de comique : celui qui se tenait face à lui, pâle comme un linge, n'était pas franchement connu au Sanctuaire pour sa fragilité – bien au contraire. Dépassant de deux bonnes têtes le déchu, il avait tout de la brute épaisse et s'était trouvé plusieurs fois mêlé à toutes sortes de bagarres dont les raisons échappaient en général à la personne raisonnablement pacifiste qu'était Izul. Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le genre de type qu'il imaginait craindre ainsi le vide – ni craindre quoi que ce soit, d'ailleurs.
- Je descend pas.
Le déchu se mordit la lèvre, son regard oscillant entre son camarade pétrifié d'angoisse et ceux qui se pressaient à la suite de l'être qui les guidait. Quand bien même ils s'étaient côtoyés au centre de détention, l'espace de quelques semaines sans doute, il ne comptait pas parmi ses connaissances proches – il faut dire qu'une prison, aussi indulgents soient ses gardiens, n'était pas réellement l'endroit idéal pour tisser des liens. Malgré tout, plus par esprit de solidarité que par intérêt pour sa personne, il ne pouvait se résoudre à l'abndonner ainsi... A croire que les préceptes que tentaient de lui inculquer les Protecteurs du Bonheur avaient bel et bien porté leurs fruits, pour qu'il se trouve ainsi moralement contraint d'aider son prochain au risque de sa propre vie. Retenant un soupir, il s'approcha du prochain en question, posant une main sur son épaule en un geste qui se voulait rassurant.
- Bien sûr que tu descends, déclara-t-il avec toute l'autorité dont il était capable, luttant pour conserver une voix calme malgré l'arrivée imminente des Monstres. Je t'aiderai. On peut... S'accrocher l'un à l'autre, si ça te rassure.
Le colosse hocha la tête, le nez au sol. Il savait bien qu'il n'avait pas le choix. Ôtant sa chemise et intimant à l'autre de faire de même, il les noua ensemble, avant d'attacher les extrémités de la corde de fortune à sa taille et à celle de son partenaire d'escalade improvisé. Puis, sans attendre – il savait de toute façon qu'il serait incapable d'aider qui que ce soit d'autre – il descendit dans le trou. Pour un être aussi faible physiquement que lui, cela n'avait rien de facile... Et devoir traîner avec lui un homme immense à moitié mort de peur n'arrangeait pas franchement les choses. Déterminé malgré tout, il avançait avec une lenteur prudente, veillant à bien choisir les branches qui supporteraient le poids de son camarade. La peur panique qui habitait ce dernier était presque palpable tant elle était forte, et Izul ne s'en sentait que plus mal à l'aise ; sans doute était-ce la première fois qu'il était ainsi responsable de la survie de quelqu'un...
La descente était longue, beaucoup trop. Il fatiguait, et sentait que le peu de force physique qu'il lui restait ne tarderait pas à lui faire défaut. Malgré tout, il était hors de question pour lui de faire une pause... Et il en fut encore moins question, à vrai dire, lorsqu'il sentit les branches auxquelles il s'agrippait se dessécher sous ses doigts – en même temps que résonna non loin de lui l'avertissement de celle qui les avait menés là. Accélérant autant qu'il le pouvait leur progression malgré les gémissements plaintifs de celui qui l'accompagnait, il priait il ne savait quel Aether de le laisser vivre, de lui laisser le temps d'arriver en bas, de faire tenir les arbres encore un peu, quelques secondes, quelques minutes – il n'avait aucune idée de la distance qui le séparait du sol. Mais ses prières ne furent pas entendues, visiblement... En un craquement macabre, la branche qui le supportait céda sous son poids ; et il chuta, entraînant avec lui celui qu'il avait tenté de sauver.
Heurtant le sol, trois secondes plus tard environ, il eut à peine le temps de constater qu'il n'était pas tombé d'aussi haut qu'il l'avait craint avant que son camarade ne lui tombe dessus de tout son poids. Étouffant un glapissement de douleur – oui, même s'il était à moins de deux mètres de hauteur, se prendre un type d'une centaine de kilos sur le ventre n'était pas particulièrement agréable – il tenta de se défaire du poids qui l'encombrait, se tortillant vainement à la manière d'un ver de terre coincé sous un hippopotame. L'autre finissant par décaler suffisamment son postérieur pour qu'il parvienne à se dégager, il s'empressa de défaire le nœud qui le liait à lui avant de jeter un regard autour de lui. Il n'en avait rien vu, trop occupé par son propre cas, mais tous n'avaient pas été aussi chanceux qu'eux... Partout gisaient des corps sans vie, brisés par la chute qu'avait engendrée la mort soudaine des arbres ; ceux qui n'étaient que blessés se relevaient quant à eux avec difficulté – pour ceux qui étaient encore capables de tenir debout. La gorge nouée, le déchu s'apprêtait à porter secours à ceux qui se trouvaient proches de l'endroit où lui-même avait atterri, lorsque la voix de la Créature qui les avait menés là retentit de nouveau. Et, de nouveau, la solution qu'elle leur proposait n'avait rien de très séduisante – d'autant plus qu'il ne comprenait pas tout. Donner leur vie pour sauver des arbres... Certes, il avait saisit que le destin du monde entier était en jeu, qu'il ne s'agissait pas simplement d'une lubie de leurs 'hôtes', ou de simple cruauté ; mais accepter de sacrifier ainsi son existence demandait tout de même un minimum de réflexion. Sauf qu'encore une fois, ils n'avaient pas le choix.
Les yeux rivés sur la femme – car il semblait que c'était une femme – qui venait d'achever son discours, il ne put contenir une sorte de hoquet de stupeur lorsque l'immense végétal l'avala après qu'elle ait posé sa main sur son tronc. Ainsi, il faudrait qu'il disparaisse lui aussi, qu'ils disparaissent tous, en échange de la promesse de retrouver leur vie lorsque les choses rentreraient dans l'ordre. Si elles rentraient dans l'ordre un jour, bien entendu... Mais il n'y avait pas à discuter, il le voyait bien. Il n'y avait pas d'autre alternative pour que le monde perdure quelques temps encore – et les propos de la créature avaient été suffisamment alarmistes pour que se faire aspirer par un arbre lui semble préférable à attendre la mort dans un monde à la nature éteinte. Retenant son souffle, il s'avança donc comme beaucoup d'autres vers le tronc, avant de s'arrêter à quelques pas de son but pour plonger dans une profonde perplexité. Qu'est-ce que leur 'guide' avait dit, déjà, avant de disparaître ? Est-ce que c'était une sorte d'incantation, de formule magique qu'il fallait prononcer pour que ça fonctionne ? Il ne comprenait pas grand-chose à toutes ces histoires, mais il voulait faire les choses bien... Pourtant, il ne parvenait ni à se rappeler du nom étrange des gigantesques plantes, ni de celui de l'Aether qui avait jusque-là permit leur survie. Tant pis, il ferait de son mieux – il espérait que l'intention compterait assez pour qu'on lui pardonne sa maladresse.
- Je... Je donne ma vie aux... Arbres, et à la déesse.
Posant sa main sur l'écorce, il sentit son être quitter le monde qui l'entourait, soudainement. L'arbre le prenait, aspirait son corps et son âme... Et, sans qu'il n'ait ne serait-ce que le temps d'adresser une dernière prière à ces dieux dont il ne connaissait pas les noms, il disparut.
1924 mots
Spoiler:
Izul aide un de ses camarades qui a le vertige à descendre. Les arbres pètent alors qu'ils sont à genre... Deux mètres du sol, donc il se prend son gros pote sur le bide mais à part ça ça va xD Après... Bah il comprend pas tout parce qu'il est pas bien malin, mais bon comme il voit qu'il a pas trop le choix il se sacrifie gentiment ! J'aurais trop aimé jouer Ibti, il aurait dit 'NON' quand on lui aurait demandé d'aider les arbres ça aurait été rigolo ! Mais Izul il est gentil, il sauve la planète et les dauphins aussi <3
Invité Invité
Jeu 21 Aoû 2014, 16:47
Ce devait être la quatrième personne qu'il pêchait au passage au fil de ses allers-retours sur les branches. Se retaper tout le trajet jusqu'au sommet prendrait trop de temps, en plus d'être dangereux pour pas grand-chose forcément, alors Oberon se contentait de proposer sa main aux gosses et aux vieillards pour leur épargner l'escalade dont ils ne devaient pas être adeptes. L'Élémental entreprit alors la descente, la dernière pour le moment, lorsque les elfes de la famille d'Émeraude s'agitèrent soudainement et que la fameuse femme, qui leur dictait des consignes dont ils se seraient bien passés, leur somma de rapidement descendre. Effectivement, les prises s'effritèrent facilement sous ses doigts maintenant. Oberon s'en mordit les lèvres, il allait devoir faire attention et c'était définitivement la dernière fois.
Mais comment se concentrer comme il faut lorsque les innocents cèdent facilement à la panique et se décident à sauter directement dans le trou ? Le bordel fut tellement assourdissant que ses plaques en vibrèrent, mais d'elles-mêmes, juste à cause du brouhaha. Il fit abstraction tant bien que mal de l'horreur se dessinant autour d'eux pour rapidement poser les pieds à terre. Laissant le gamin qu'il escortait rejoindre sa famille, il remarqua que la pluie humaine avait cessé et qu'un flux bleuté traversa la surface avant de disparaître ; aucun bruit ne se fit entendre là-haut, ceux étant restés avaient dû être exécuté par les Ridere. Oberon ne se laissa pas céder à la nausée et chercha visuellement la silhouette d'Agarwaen. Il la retrouva à terre, près d'un cadavre d'elfe qui, au vu de l'étonnante bouillie à son effigie, avait dû sauter du haut des branches. L'Élémental s'effraya que la rousse s'était faite écrasée et se précipita vers elle pour s'en assurer : elle était heureusement un peu sonnée, sa jambe droite était malheureusement inutilisable. Une mauvaise esquive comprit le gris. Il la secoua un peu pour la réveiller, pas question qu'elle meurt une seconde fois sans lui remettre les réponses qu'elle lui avait promise.
" C-Combien… ?Parvint-elle à hoqueter, sa blessure la lancinait pas mal. - Quatre. Parle.Il n'avait d'autres choix que de la soulever pour la suite, se servant tant bien que mal du peu de force qu'il lui restait pour la transporter. L'elfe mit du temps avant de répondre, plus en guise de réflexion qu'en véritable difficulté d'articuler. - Je suis bien de… ton sang… Elle brûle mes occasions d'en apprendre plus ! - Ma mère ?Tenta-t-il tout de même, pour éviter qu'elle le fasse poiroter pour des informations sans intérêts. - Non. - Ma sœur ? - Non… Je n'ai plus qu'une question à poser… - Pourquoi t'es-tu enfuie avec moi jusqu'au désert ?C'était concrètement la principale réponse qu'il souhaitait entendre de sa bouche. - Pour une bonne raison…Un petit rictus se forma sur ses lèvres, Oberon était à la limite de l'abandonner ici en retour.Ecoute, je ne… veux pas me moquer de toi… Mais il est hors de question que je… je brise le cycle de la vie et de la… la mort en étant celle qui te livrera des r-réponses… "Il garda le silence, partagé entre la perplexité et le dégoût.
Sous un certain angle, elle n'avait pas tout à fait tort et il respectait son silence. Et maintenant qu'il y pensait, voulait-il vraiment savoir ce qu'elle cachait derrière cet exil ? Non, elle ne semblait pas avoir agis méchamment et elle en avait de toute façon payé les frais. Agarwaen n'était pas censée venir à lui pour l'éclairer sur cette voie, tout cela n'était que l'œuvre de la magie et de son dérèglement. Dans un long soupir bombé d'incertitude, il finit par mettre court à cette mascarade.
L'elfe mutante leur exigea alors une alternative qui ne fut pas aux goûts de tout le monde, tandis qu'ils s'enfonçaient dans les profondeurs de l'ancien château. Les fameux Yggdrasils qu'elle mentionnait tant de fois se dressaient devant eux, à perte de vue. Que ses explications soient avérées ou non, Oberon se refusa tout bonnement de se livrer à ce genre de sacrifice ; n'étaient-ils pas censés être venue ici en quête d'asile ? En quoi pouvaient-ils faire confiance à ces elfes mutants qui se livraient à eux que maintenant ? Pourtant les gens s'adonnaient à ce rituel, aveuglément. L'Élémental ne sut quoi faire d'autre, à part aider Agarwaen à atteindre l'arbre. Il la déposa contre le tronc, voyant dans ses yeux ocres se refléter les adieux qu'ils allaient entreprendre.
" C'est n'importe quoi.Se contenta de cracher le pessimiste face à toutes ces balivernes qu'on leur servait. - N'est-ce pas ?Elle en rirait presque de la réaction du gris, son caractère détonnant avec le reste de l'assemblée.Au moins… je vais pouvoir me servir de mon Natura cette fois. Parce qu'un arbre au beau milieu du désert, ce n'est pas… commun.Le jeune homme se contentait de la darder sans rien dire, écoutant ses dernières paroles avec attention.Quel est ton nom ?C'est vrai, elle l'ignorait tout bonnement. - Oberon. - Bien. Je ne survivrai certainement pas à tout ça alors… Merci, Oberon. Tu m'offres une seconde chance de quitter ce monde en bonne et due forme.Son visage s'assombrit soudainement, l'Élémental en fronça les sourcils.Si tu veux des réponses… Suis mon nom. Mais sois conscient que si j'ai agi de la sorte, c'est que c'était pour une bonne cause. "Il acquiesça. Suivre son nom… Suite à ce silence entendu, Agarwaen prit la peine de bisouter le front de l'Élémental avant de sacrifier enfin sa seconde existence à la déesse, définitivement.
Oberon recula, il allait faire parti des derniers à se sacrifier car il hésitait encore. Allaient-ils vraiment revenir lorsque tout sera revenu dans l'ordre ? Et si, justement, tout ne se passait pas comme prévu ? …
Mais quelle importance ? Je suis déjà condamné. Autant le faire pour une bonne cause. A l'image de cette femme de son sang. Que ce soit à cause du Kurbus ou des Ridere, il ne vit pas d'autres alternatives que suivre le troupeau, bien que cela ne lui plaise guère. De manière lasse, il tendit la main vers l'arbre et, suite à quelques hésitations mineures, notamment en ressassant mentalement des visages, entreprit le sacrifice.
" Je donne le peu d'existence qu'il me reste à ces foutus arbres…Constatant que la nature était du genre susceptible, il grogna légèrement et réitéra la demande.Je me sacrifie aux Yggdrasils et à Phoebe, ça va mieux comm— "Le néant l'engloutit enfin.
Mots & Résumé:
Nombre de mots : 1055 (oui bah des adieux, c'est difficile à condenser) Résumé : Du drame mais pas de larmes : Oberon et la rousse se donnent aux arbres, même si ça énerve le premier.
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[Event] Partie III. Le château des cavaliers sans tête