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 [Rp pour tous] L'avènement du printemps

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Mar 22 Avr 2014, 20:28

Erine avait décidé de se rendre à l'avènement du printemps qui se déroulait dans la montagne de l'Edelweiss enneigée car cela était organisé par les elfes et les fées, enfin, surtout les fées, grâce à cet évènement, Erine pensait pouvoir retrouver Myrialuna, la reine des fée, cela faisait déjà plusieurs mois que les deux femmes ne s'étaient pas vus, Myrialuna avait énormément de choses qui reposait sur ses épaules et Erine était constamment en quête, elle ne passait que très peu de temps sur Aeden, ce qui, par conséquent, ne laissait aucun temps aux deux femmes de se voir, ne serais-ce que quelques heures. Puis bon, cette "fête" était organisée pour l'arrivée du printemps, les fleurs, la chaleur, et puis plein de bonnes choses qui se passaient dans cette période là. C'était une occasion de se détendre, de profiter un peu de la vie, car, partir à l'aventure, c'est super, mais pouvoir se reposer et surtout bien manger, ça l'est encore plus ! Bref, pour aller à cette fête, la jeune élémental mit pas mal de temps à trouver des vêtements potables. Au final, elle termina avec une robe longue de couleur crème, avec un bandeau de soie blanc qui entourait la taille d'Erine. Elle fit également une jolie coupe de cheveux, il faut dire que c'est nettement plus pratique quand ceci passent de deux mètres à 50 centimètres. Le final donna un chignon qui laissait quelques mèches s'échapper, celles-ci étaient bouclées, puis, elle installa un vieux bijou de sa mère, de couleur blanc sur le côté droit de ses cheveux.

Avec Split, ils arrivèrent donc aux lieux de la fête, pour l'instant, tout allait bien, certains mangeaient, d'autres riaient, puis, enfin, Erine ne put apercevoir Myrialuna, cependant, elle distinguait deux personne qui semblaient être reines, ou du moins des personnes très importante du fait de leurs vêtements, puis de la façon dont les personnes la regardait, Rine ne comprenait pas pourquoi, les habitants s'intéressaient tant à un roi ou une reine, bon d'accord, cette personne s'occupe de gérer sa race, de faire des alliances etc... mais, elle reste un être vivant ( oui bon, appart pour les ombres, mais vous m'avez compris ), elle est donc autant importante que toutes les personnes présentes à cette fête, c'était également la vision de la reine des fées, celles-ci pour que l'on agisse simplement avec elle, c'était transformée physiquement, mais, malgré son statut, Erine ne changerait pas sa façon de parler lorsque que Myrialuna sera en face d'elle, si celle-ci vient bien évidemment. Non ! Erine restera ... Elle même.

Pour quand même pouvoir s'assurer du rang qu'elles occupaient Erine s'approcha des deux femmes, sans les interrompre, car ce n'était pas quelque chose de "polie", c'est tout simplement du respect. Pour patienter, Erine prit à manger et donna la moitié à son fidèle compagnon, celui-ci emmêla sa queue à travers un légume, ce qui était sur, c'est qu'il n'aimait pas que quelque chose d'aussi froid le touche, et se colle à lui, pour le montrer, il broya, ou plutôt réduisit en poussière le légume vert avec une onde magique, il tira ensuite sa langue vers le tas de poussière qui commençait déjà à s'envoler dans le ciel.
Erine décida de "taper la causette avec Split". Tout en rigolant encore après ce qu'elle venait d'assister.

Je vois que tu t'amuses bien avec ta nouvelle amie. Émit un grand rire sonore la pauvre, quand même, c'était un peu exagéré, si tu traites ta, enfin tu m'as compris de cette façon, elle ne résisteras pas longtemps.

Il n'y avait pas vraiment quelque chose de drôle là-dedans, cependant, Erine n'en pouvait plus, elle ne put se retenir et se plia en deux tout en essayant de faire le moins de bruit possible, si tout le monde se retournait d'un coup, cela ferait un peu bizarre, au moins, Myrialuna remarquerait encore mieux la présence d'Erine. Split quant à lui, lui répondit avec une pointe d'ironie.

Ah ! Ah ! Ah ! Tu es trop drôle comme fille tu sais ? soupira longuement Enfin bref, maintenant que tu as fini de glousser comme une chèvre, qu'est-ce que t'as prévu de faire ?

Erine, prit avec humour, la comparaison avec une chèvre, Rine n'était pas du tout, mais alors pas le moins du monde susceptible. Pour répondre à Split, elle tourna sa tête vers les deux femmes qui semblaient en discussion franchement importante.
Puis elle aperçut Anwen Worhtington, et alla la voir.

Salut ! Comment tu vas ?

Oui, c'était sur, Erine restait elle même.
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Mer 23 Avr 2014, 13:10

L'ange n'avait pas quitté Megido depuis la soirée au manoir Taiji. Cette expérience lui avait laissé un goût des plus amers dans la bouche et la mauvaise qualité de l'alcool qu'il avait eu à ingurgiter n'y était pour rien. Honteux et misérable, il était resté enfermé deux jours entiers dans le noir de sa maison, jusqu'à ce que lui passent maux de tête et embarras. L'ange n'avait jamais aimé se donner en spectacle. Il n'avait d'ailleurs même pas pu discuter sérieusement avec Erza. Un fait qu'il ne regrettait qu'à moitié, au regard du contexte dans lequel les choses s'étaient jouées. Comble de tout, il ignorait si sa manœuvre avait eu l'effet escompté sur la malédiction... Quoiqu'un certain nombre de rumeurs relatives au dénouement de la soirée lui étaient parvenues, avec largement de quoi le rassurer. Mais maintenant que les choses s'étaient aplanies, il ne savait plus comment s'y prendre.
La perspective d'assister à la renaissance du printemps lui apparut donc comme un excellent moyen de se changer les idées, d'autant plus que Tinuviel insista beaucoup pour s'y rendre. Il s'agissait bien là de l'évènement le plus important de l'année pour tous les elfes et c'est pourquoi il était hors de question de l'en priver. La jeune femme s'était d'ailleurs parée en conséquence. La coupe de sa robe était tout à fait classique de l'inspiration elfique, avec un cintrage lacé et des manches largement évasées, se distinguait par la beauté de la soie que le tailleur avait employé pour la confectionner et le travail de broderie, d'une finesse incomparable. Celle ci s'assortissait remarquablement avec ses prunelles émeraudes. Pour tout accessoire, elle arborait un serre tête, simple tressage de lanières dorées, porté au front. Lucain, de son côté, avait revêtu son costume habituel. Une sobriété élégante qu'il se plaisait à conserver. L'homme avait délaissé, pour une fois, la mode orisha pour celle de son peuple. On reconnaissait aisément l'inspiration des anges dans la coupe de son vêtement et les coloris, des tons clairs.
Et puisqu'il supportait désormais les voyages, Lucain avait amené son fils avec lui. Thymael, dont la principale activité, jusqu'à l'entrée dans la clairière, consista à pleurer. L'enfant se calma fort heureusement une fois entré dans la clairière. Un soulagement pour son père, qui avait eut le temps d'épuiser trois fois son répertoire musical. Il jetait à présent des regards curieux alentours, babillant tout son saoul.
"Je crois qu'il aurait préféré rester dans tes bras.
- Je sais, mais pour une fois que j'ai une jolie robe, je ne tiens pas à ce qu'il me bave dessus.
L'ange réprima un sourire et s'abstint de faire une commentaire sur la disparition de ce genre de désagrément avec les premières dents, conscient que les histoires de bébé n’intéressaient que leur parent... Quoique Tinuviel ait largement fait office de mère depuis l'arrivée du petit dans la famille. Elle même se considérait un peu comme tel, mais c'était le genre de sujet que l'on abordait pas.

"Tu es contente?
Demanda le blond à sa compagne. Elle lui répondit par un superbe sourire et un acquiescement vigoureux. Lucain sourit à son tour, heureux de voir son amie si épanouie. L'impatience qui était sienne était palpable. Sans doute se sentait elle très fière d'appartenir à la noble race des elfes. Lucain ne pouvait qu'imaginer l'importance qu'un tel évènement représentait pour elle. Car s'il appréciait le contact de la nature, il ne ressentait à son endroit aucun lien particulier. Simple observateur d'une beauté, dont il peinait à entrevoir la véritable richesse, le jeune homme n'était jamais qu'un ange. Il n'avait pas cela dans le sang, sa sensibilité se situait ailleurs. Pour autant, cela ne l'empêchait pas de respecter profondément tout ceci et le bonheur de son amie.
Le trio s'arrêta à l'orée de la clairière. D'un vaste regard circulaire, les adultes balayèrent l'espace. La plupart des visages étaient au moins vaguement familiers, tant à Lucain qu'à Tinuviel. Dans un monde aussi vaste que les terres du Yin et du Yang, ce genre d'évènement restait un moyen idéal pour se rencontrer. Il apparaissait donc normal de recroiser les mêmes personnes d'une fois sur l'autre. Et encore, tout le monde n'était certainement pas arrivé. Alors, d'un pas tranquille, ils se hasardèrent entre la foule, attendant simplement le début des festivités.

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Mer 23 Avr 2014, 17:41


Thalie se débattait corps et âme dans l'espèce de gelée qui avait amorti sa chute. Le seul problème c'est que, outre le fait qu'elle avait servi à la sauver d'une belle chute, elle l'emprisonnait à présent en son sein. La fée commençait à perdre patience, et son calme avec. Et plus elle se débattait, plus il semblait qu'elle était amenée à s'enfoncer. Les ailes totalement mouillées et collées, elle fit tout de même une tentative de vol qui eut pour seul effet de l'éloigner du bord du récipient. Elle faillit jurer mais de la gelée emplit sa bouche alors qu'elle se sentait tirer vers le haut.

Reprenant ses esprits, ses petits pieds pendouillant dans le vide, elle déglutit, un grand sourire apparaissant sur sa bouille. C'était drôlement bon. Si elle l'avait su plus tôt, elle aurait probablement mangé tout le récipient pour pouvoir s'en dégager. Quoi que cela paraissait peu probable vu sa petite taille. Sa propre image allongée, le ventre totalement rond, la fit rire et elle se préoccupa enfin de la chose qui l'avait sorti de sa prison collante après quelques secondes.

Il s'agissait d'un homme aux cheveux roux qui sembla poser une question plus rhétorique qu'autre chose. Thalie le regarda avec des grands yeux un instant puis elle se sentit de nouveau ballottée, l'inconnu l'amenant sur la table. Le support ne resta pas sec longtemps puisque son corps ruisselait presque, des bouts de gelée glissant doucement de ses vêtements. Puis, comme elle avait l'impression d'avoir du liquide dans les oreilles, elle pencha la tête sur le côté, tapant avec l'une de ses mains sur le côté opposé en espérant faire sortir quelque chose. Elle entendit un petit « poc » et son ouïe revint à la normale.

A l'entente des propos de l'homme inconnu, elle pencha la tête de l'autre côté, mais cette fois avec une mine légèrement intriguée. Elle finit par poser ses mains sur ses hanches, comme si elle était mécontente, sauf que sur son visage, c'était plutôt une expression non convaincue, voire légèrement impuissante, qui s'afficha.

« C'est que, je ne peux pas, moi. »

Edgar, le majordome de la maison de laquelle elle s'occupait du jardin, lui avait dit que les fées, en temps normal, pouvaient prendre une taille humaine. Seulement, avec toute la bonne volonté du monde, Thalie n'avait jamais réussi à obtenir un résultat semblable. Elle arrivait juste à faire grandir ses pieds pour tout avouer, ce qui, on s'en doute, n'était pas la chose la plus esthétique du monde. Aussi, comme pour prouver ce qu'elle disait, elle enleva ses sandalettes, se concentrant de toute ses forces. Ses pieds prirent alors sans doute trois centimètres, ce qui, à hauteur de fée était déjà énorme. Au moins, avec de tels panards, elle ne pourrait pas tomber.

« Voilà, c'est tout ce que je sais faire ! ».

Elle semblait heureuse de sa performance, bien qu'elle sache que ça n'avait rien d'extraordinaire. C'est que, c'était amusant finalement d'avoir de grands pieds totalement disproportionnés avec le reste de son corps. Puis, semblant tout à coup mue par une motivation sans borne, elle tendit une main, le bras bien droit, avant de s'exclamer.

« Je suis Thalie, Thalie la fée. Et toi, tu es un élémental de feu ? »

Egdar lui avait raconté des histoires sur les élémentals et il avait précisé que chacun d'eux avait une particularité physique qui faisait penser à son élément. Le feu était souvent représenté par le rouge et par une certaine énergie vitale. Alors, tout naturellement, en bonne naïve qu'elle était, elle pensait que tous les individus à cheveux rouges appartenaient à cette race.

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Mer 23 Avr 2014, 18:53

Cemilia se pencha sur la table où s’étalaient un nombre impressionnant de mets, dont un certain nombre était totalement inconnu à la jeune femme. Soudain affamée, elle se saisit d’une assiette qui trônait au sommet d’une pile de ses semblables, et se mit à la remplir de tout ce qui lui passait sous la main.
Alors qu’elle s’affairait devant la nourriture, Cemilia sentit le regard de Heatosse peser sur elle. Lui jetant à son tour un rapide coup d’œil, l’orisha vit que la tristesse avait remplacé l’enthousiasme dans le regard du jeune homme. Soudain, celui-ci prit la parole d’un ton bien plus dur que précédemment. Totalement prise au dépourvu par ce revirement de comportement, Cemilia le laissa raconter à quel point il était dur de vivre après la mort que l’on avait tant souhaitée. L’orisha se sentit coupable lorsqu’elle constata qu’elle n’était pas parvenue à entrevoir toute la souffrance que portait Heatosse en lui, malgré ce joyeux sourire qu’il lui avait adressé lorsqu’il était venu l’aborder quelques instants plus tôt.
Cependant, le jeune homme s’interrompit brusquement dans sa tirade et prit aussitôt une expression quelque peu penaude. Il s’exclama précipitamment :
-Oh pardon, je… je me suis emporté. Désolé, comment je pourrais me faire pardonner ?
Cemilia resta quelques instants silencieuse, ne sachant exactement si elle devait rire ou pleurer face à la confusion de son interlocuteur et de son apparente culpabilité alors même qu’il n’avait en rien offensé la jeune femme. Finalement, elle eut un faible sourire et répondit :
-Tu n’as pas à t’excuser d’exprimer tes sentiments… C’est plutôt à moi de te demander pardon d’avoir ravivé de tels souvenirs, même si ce n’en était pas mon intention.
La jeune femme marqua un silence, ne sachant pas comment faire repartir la discussion maintenant que l’ambiance était si triste. Jetant un regard circulaire sur la clairière à la recherche d’une éventuelle personne à intégrer dans la discussion, elle constata que le lieu, où ne se tenaient quelques instants plus tôt qu’une dizaine d’invités, était à présent rempli d’hommes et de femmes venus d’horizons tous plus différents les uns que les autres. Cemilia ressentit une émanation de puissance écrasante lorsqu’elle effleura du regard plusieurs d’entre eux – notamment une femme dont les longs cheveux d’ébène encadraient un visage d’une rare beauté – et en déduisit que la fête avait attiré bien plus que de simples voyageurs comme elle ; il semblait que certains monarques avaient même pris la peine de faire le déplacement jusqu’au pied de l’Edelweiss Enneigée.
Cemilia reporta son regard sur Heatosse et exprima sa pensée à voix haute :
-Je n’avais pas mesuré à quel point cette fête doit être importante. De nombreuses personnalités sont là.
Prise d’une soudaine inspiration, elle ajouta :
-Peut-être même que l’Esprit de la Mort – la souveraine des ombres, précisa-t-elle, est ici aujourd’hui. Avec un peu de chance, tu pourrais aller lui parler.
Il lui fallait avouer qu’elle était prise de compassion pour Heatosse, qui semblait si torturé par sa propre condition, et elle aurait été heureuse de l’aider un tant soit peu à trouver sa voie.
Cependant, alors qu’elle pensait aux ombres qui avaient peut-être fait leur apparition à la fête, Cemilia se prit à se demander si des orishas étaient également venus. À cette pensée, la jeune femme constata qu’elle-même n’avait jamais eu l’occasion d’échanger avec l’un de ses semblables – à l’exception de ses parents et des rares autres membres de sa famille qu’elle avait eu rarement l’occasion de voir à quelques reprises.
La curiosité de la jeune femme fit place au désir ; à présent, elle était envieuse d’apprendre à connaître de plus près ses homologues. Elle se promit de le faire un jour.
Rassérénée par sa soudaine décision, Cemilia planta une fourchette dans son assiette bien remplie, et se mit à manger avec appétit.

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Mer 23 Avr 2014, 19:55


Tu marches vers la montagne, enfonçant tes pieds dans le sol en dansant. Une danse, c'est sans doute un mot bien trop noble pour ce que tu fais. En réalité, tu tournoies, l'esprit dans le vague, un sourire sur les lèvres. C'est comme si tu entendais une mélodie au plus profond de ton cœur, cette mélodie que tu retranscris avec douceur. Tu sens quelque chose en toi, une chose qui te pousse vers la joie la plus intense. Tu ne sais pas pourquoi. C'est simplement là, comme un rêve que tu ne peux pas contrôler. Ta fée te suit en volant, te fixant d'un air attendri. Elle sait qu'ici tu ne cours pas grand risque, loin du sorcier que vous avez rencontré précédemment. Elle ne sait cependant pas comment tu as fait pour l'apprivoiser. En est sûre qu'il souhaitait te tuer mais elle t'a retrouvé vivante, pleine de rêves et d'espoirs. C'est ainsi que vous êtes parties dans les montagnes, après que tu lui ais formulé ta demande, cette requête qui devrait te conduire vers un futur plus sûr. Tu veux devenir maître du temps, du moins, tu veux au moins les rencontrer, essayer, voir ce qu'ils ont à t'offrir, voir si tu en es digne. Le sorcier t'a dit que tu les trouverais dans la montagne, après une longue et pénible marche, après avoir vu ton corps gelé par le froid, après avoir connu la souffrance. Tu as trouvé cela dur mais tu comprends que ta motivation sera ainsi prouvée.

Mais pour le moment, vous n'êtes qu'à basse altitude. C'est pourquoi tes pieds tourbillonnent dans une danse légère. Tu entends le vent, celui-là même qui s'engouffre dans tes cheveux, tu sens ce calme et malgré l'absence quasi complète de la verdure du printemps, tu te sens bien. C'est comme si ta vie venait enfin de prendre un sens. Tu sais comment cette femme que tu dois retrouver se nomme.

« Lily-Lune Araé. »

Ton reflet, celle qui doit normalement te protéger. Tu doutes pourtant. Tu ne la connais pas et peut-être n'a-t-elle jamais entendu parler de toi. Mais tu avances car, dans la vie, il n'y a que cela à faire. Tu ne peux pas reculer, tu ne peux pas stagner, tu n'en as pas le droit. Tu as survécu là où d'autres sont morts et tu te dois de vivre pour eux, en leur mémoire, en leur nom. Tu dois leur faire honneur car, quelque part, tu penses qu'ils te regardent. Tu es pourtant si petite, si frêle, le monde t'étant inconnu, les êtres te fascinant tellement qu'ils pourraient abuser de toi sans soucis. Tu voyages, encore et encore, dans le but de trouver cette femme qui te ressemble sans aucune garanties véritables. Mais tu y crois, tu crois à votre rencontre.

Et alors que tu traverses un petit bosquet, tu entends du bruit. La fée qui t'accompagne a pris grand soin de te faire passer par des chemins non pratiqués. Elle ne sait nullement ce qu'il se passe ici mais déjà tu cours vers les conversations des êtres. Tu souris, tu ris et lorsque tu arrives dans la clairière, tu n'en crois pas tes yeux. Tout ce monde. Jamais tu n'as vu autant de personnes. Tu ne sais plus où donner de la tête. C'est tellement merveilleux, comme dans tes rêves les plus fous.

« Nous ne devons pas rester ici. »

En ne veut pas que tu sois mêlée à ces gens. Elle a peur pour ta sécurité mais tu ne l'écoutes pas. Tu avances encore un peu. Tu ne sais quoi penser de tout ceci. Tu ne sais pas ce qui se déroule ici. Tu es perdue mais tellement intriguée. Tu ne peux pas partir maintenant. Tu dois rester.
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Ven 25 Avr 2014, 06:23

La présence de la reine des ombres était le signe que le message du Gardien s'était bien propagé. Myrialuna était fière du parcours qu'avait fait Enzel. Surtout qu'il s'agissait d'un homme parmi sa race. Ceux-ci étaient tellement rares qu'il n'y en avait qu'un dans le cercle des gardiens. Si un jour il y avait plus de mâles dans la race, la jeune femme ferait sûrement en sorte de nominer une gardienne supplémentaire. Elle savait que l'illuminae allait bien faire son travail. Elle ne doutait pas du tout de lui. Il avait fait un chemin énorme depuis la dernière fois qu'ils s'étaient rencontrés. Elle était contente de pouvoir le compter parmi les siens. Myrialuna était dérangée par ses propres pensées lorsque la voix de Shiro la ramena à la réalité. Alors que la souveraine allait lui répondre, un homme aux oreilles pointues, un elfe de toute évidence, vint leur souhaiter la bienvenue lui-même. Il devait certainement être l'un des elfes qui organisait l'évènement. La reine lui fit un charmant et doux sourire en le remerciant de s'être déplacé lui-même afin de lui parler. Luna était bien consciente qu'il n'arriverait pas à voir tout le monde en cette grande célébration. La jeune femme lui sourit une dernière fois avant de tourner la tête vers la reine.

- Eh bien, nous voilà sur la même longueur d'onde! dit-elle avec un plus grand sourire. J'ai m0i-même une forte tendance à trop parler. Quelques fois c'est une bonne chose et quelques fois j'aimerais tout simplement savoir me taire. Mais que voulez-vous, certains parlent trop et d'autres pas assez. Je suis surprise que vous ne sortiez jamais accompagnée. Non que cela soit gênant, bien au contraire. J'en suis tout simplement surprise. Et bonjour, Kuro.

Les yeux bleus de la jeune femme s'étaient alors déplacés vers sa droite pour reconnaître une silhouette qui venait de pénétrer dans les lieux. Elle avait tout de suite reconnue Erine. L'élémental semblait avoir un peu plus confiance en elle et elle semblait heureuse d'être ici. La souveraine féerique se promit alors qu'elle irait lui rendre visite dès que la conversation avec la reine des ombres serait terminée.

- J'ai terminé tout l'aménagement chez moi aux cascades cristallines. Disons qu'avec les tristes et tragiques évènements qui se sont déroulés avec l'ancienne reine, nous ne pouvions restés une parcelle d'où nous étions. D'ailleurs, je ne m'occupe guère de la soirée qui se déroule ce soir. Je ne suis là qu'en tant que spectatrice et si jamais il y a quelque chose, je suis là pour aider. Enzel est devenu l'un des dix Gardiens depuis peu. Je vous conseil peut-être d'aller le féliciter. Chez les fées, les illuminaes sont très rares.

Elle réfléchissait maintenant à la dernière question de Shiro. Elle se demandait ce qu'elle allait pouvoir lui répondre. Ses pensées vagabondaient pendant une ou deux minutes avant que son regard ne se repose sur elle, remplit de concentration à nouveau.

- Mes projets dans un futur proche sont plutôt personnels. J'ai rencontré quelqu'un il y a un bon moment de cela et je compte peut-être avoir un autre enfant et certainement... disons, je souhaite me marier. Je crois avoir retrouver le bonheur que j'ai tant perdue auprès de l'homme que j'ai aimé autrefois. Je ne veux tout simplement pas le perdre et je souhaite partager ma vie avec lui alors je pense que ce sont mes projets proches. Sinon, pour les fées, je pense certainement me répandre un peu. Peut-être trouver d'autres terres pour développer ma race, pourquoi pas?

Myrialuna lui sourit. Elle n'avait pas parlée très fort pour éviter que tout le monde entende ses projets personnels. Elle avait été très discrète tout en les dévoilant à la reine des ombres.

- J'ai été heureuse de vous revoir, Shiro. J'aimerai aller voir l'une de mes amies qui vient d'arriver. Peut-être nous reparlerons-nous un peu plus tard?


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Ven 25 Avr 2014, 15:38

Edwina fixa un instant le ciel, se demandant si tout se passait pour le mieux du côté de ses dragons. Elle ne les avait jamais envisagé comme des animaux domestiques et n'était pas spécialement proche d'eux. Ils la côtoyaient et elle les acceptait mais jamais elle ne cherchait à les caresser comme elle aurait pu le faire avec un chien ou un chat. Les bêtes étaient attachés à elle et cet attachement était réciproque. La reine savait très bien qu'elle les sauverait si un jour ils étaient en danger, comme ils le feraient pour elle. Parfois, lorsqu'ils partaient longtemps, elle demeurait inquiète mais jamais il ne lui serait venu à l'esprit de les enfermer ou de les forcer à rester auprès d'elle. Aussi, elle finit par sourire, pensant qu'elle aurait aimé voler un peu avant de venir, sur Kaï, son dragon des glaciers qui connaissait parfaitement les alentours de la montagne de l'edelweiss enneigée. Néanmoins, il était trop tard à présent pour changer d'avis et lorsque la jeune femme baissa enfin les yeux, ce fut pour les poser sur une inconnue qui, visiblement, souhaitait échanger avec elle. Apparemment, cette dernière la connaissait et, malgré toutes les leçons répertoriant les personnes célèbres, Edwina restait relativement peu cultivée sur les grands de ce monde. Elle avait même du mal à envisager que l'on puisse la repérer aussi facilement. Cependant, c'était à cause de sa méconnaissance globale des individus, son esprit n'ayant aucune volonté réelle à retenir des listes interminables, que les Archimages lui avaient confié le soin de réaliser une encyclopédie. Ainsi, elle devait faire des recherches durant des heures, aller interroger des individus et se déplacer. Mine de rien, et malgré le temps que cela lui prenait, la jeune femme préférait nettement cette forme d'apprentissage. C'était bien plus ludique que de poser les yeux sur de vieux grimoires poussiéreux pour essayer d'apprendre par cœur mille et quelques pages. Quoi qu'il en soit, la femme qui se trouvait devant elle n'était pas dans le début d'encyclopédie qu'elle avait réalisé et visiblement pas non plus au courant de sa nomination à la tête des magiciens. Edwina se fit un tantinet malicieuse. Après tout, pourquoi lui avouer sa montée sur le trône ? Cela n'avait aucune importance. Aussi, elle prit le partie de ne rien dire, demandant simplement après l'avoir salué : « Je veux bien discuter avec vous mais, dîtes moi, de quoi aviez vous tant envie de me parler ? ». Elle était sans doute idiote mais elle se demandait ce que cette femme avait à lui dire au juste, sachant qu'elle ne devait pas la connaître plus que cela. A moins qu'elle ne souhaite commander l'une des robes qu'elle confectionnait ? « Vous devez le savoir mais je me nomme Edwina. Et vous, quel est votre nom ? ». Peut-être cette information l'éclairerait-elle un peu plus sur cette mystérieuse jeune femme ?

Néanmoins, avant que l'inconnue ne puisse répondre, un homme que l'Ultimage jugea être un elfe à cause de ses oreilles pointues, approcha. Bien sûr, c'était une constatation idiote, faite d'un préjugé. Les elfes n'étaient pas les seuls à posséder cette particularité mais ainsi fonctionnait l'esprit de la jeune femme. Elle avait beaucoup à apprendre encore et si Nylmord n'était pas occupé à goûter à la nourriture et avait lu dans ses pensées, il l'aurait probablement disputé. Cela dit, depuis qu'elle l'avait légèrement bousculé, il était devenu un peu plus aimable et respectueux. Sa magie faisait des ravages lorsqu'on avait l'audace de s'en prendre à sa propriétaire de manière trop virulente. Aussi, Edwina fixa un instant l'homme avant de sourire, lui répondant gentiment. « Non, c'est un honneur pour moi d'avoir été conviée à pareille occasion. Je suis enchantée d'être ici. ». Elle marqua une pause avant d'ajouter. « Je dois reconnaître avoir des connaissances limitées sur les peuples des elfes et des fées pour avoir été très peu en contact avec eux. Mais en vous regardant, je crois déceler en vous une sagesse et une connaissance des plus grandes. Les Archimages m'ont demandé de réaliser une encyclopédie sur les personnalités importantes de ces terres. Aussi, si en d'autres temps vous le vouliez, j'aimerai beaucoup que vous m'instruisiez par rapport à ceux de votre peuple que vous portez en haute estime. Néanmoins, je ne souhaite ni abuser de votre temps, ni vous offenser. Je ne souhaite qu'apprendre et comprendre. ». Elle sourit, laissant l'inconnue aux cheveux bleus s'exprimer si elle le désirait. Cependant, une autre femme arriva, ne semblant s'adresser qu'à Anwen. Edwina ne dit rien, son sourire se fixant sur son visage.

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Ven 25 Avr 2014, 18:18

Bien que Cemelia m'est rassuré consolé, ou du moins a essayé, j'était toujours triste. J'évacua et refoula mes émotions au plus profond de mon coeur, dans mon "coffre" où je j'enferme tout mes malheur. Je le remplissais mais au bout d'un moment il se met a être trop plein et là je craque et toutes mes émotions négatives déferlent dans mon esprit. J'essayais de le bourrer le plus possible quand je suis avec d'autres personnes, je n'aimais pas qu'on me voient pleurer. Mais bon des fois c'est trop difficile et je lâche quand même. La jeune Orisha me surpris un pu en me disant que de nombreuses personnalité étaient présente et que peut-être L'esprit de la mort le serait également. Je me dis que peut-être c'était possible mais je me rendit compte également d'un chose.

Heu enfaîte je ne sais pas a quoi il ressemble. Ni même son nom d'ailleurs. Mais bon ce serait bien et puis ça me permettrais de savoir qu'elle est la personne qui gouverne mon nouveau peuple. Je lui souris, sincèrement cette fois. Bon je te laisse un peu je vais un tour. Je n'aime pas trop les foules, ça me stresse. A tout à l'heure sûrement. Lui dis-je en m'éloignant.

Je ressortis de la clairière en jouant un peu des coudes. Je bouscula sans le faire exprès la jeune fille que j'avais déjà remarqué au pars avant et m'excusa.

Heu pardon désolé je faisais pas attention. Puis je m'éloigna.

Quand je fus sortit de la clairière je m'assis contre un arbre et regarda les petites tâches de ciel qu'on voyait à travers les arbres résineux. L'air était encore un peu froid mais ce n'était pas grave, cela me faisait du bien. J'aimais bien l'hivers, la neige douce et poudreuse est agréable mais je préférais l'automne. Quand les arbres se colores et que le sol aussi, les senteurs boisé et humides mais bon il fallait bien que toutes les saisons passent. J'était paisible et détendu, je décidas de faire une petite sieste afin de pouvoir profiter pleinement reposer de l’événement. Pour une fois je ne faisais pas de rêve de funeste clairvoyance. Tant mieux car faire des rêves de personnes qui meurent n'est pas très ... rassurant.

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Ven 25 Avr 2014, 18:58

L’avènement du printemps, l'avènement du printemps ! Mircella s'était levée de manière extrêmement rapide ce jour-là. Habituée à passer des heures dans ses draps de soie à relire un bouquin ou en commencer un nouveau, l'elfe ne tenait plus en place alors que le soleil n'était pas encore levé. Elle dansait dans sa chambre, comme envoûtée par le souffle de la nature, alors qu'elle s'emparait de ses plus beaux habits. Une longue robe vert clair avec de la dentelle dans le dos. Pour tout vous dire, elle ne l'avait jamais portée avant aujourd'hui. Elle attendait cet événement pour la montrer à tout le monde. Tout le monde est une belle expression, étant donné qu'elle ne connaît quasi personne. Et elle se doutait bien que si plusieurs elfes se trouveraient là-bas pour la même chose avec les fées, ils ne seraient pas tous à ses cotés. Elle haussa les épaules, ce n'était pas l'heure de réfléchir. Elle n'y allait pas pour se faire des amis mais pour profiter de la fête, de cette fête, de sa fête. Elle ouvrit les fenêtres pour sentir le vent caresser ses cheveux après s'être habillée et entreprit de réveiller la Dullahan. Profondément endormie, pour ne pas dire qu'elle bavait littéralement sur son oreiller, elle ne semblait pas facile à réveiller mais ce n'est pas comme si ça allait l'empêcher de réussir.

L'elfe fit une mine boudeuse : après lui avoir rabâché des semaines entières, elle ne se serait pas souvenue que le grand jour est arrivé ? Ou peut-être dormait-elle juste pour embêter sa maîtresse, ce ne serait pas surprenant tiens. Le fait est que l'elfe était déterminée à l'emmener avec elle cette fois, de gré ou de force. Elle enleva lentement la couverture, ouvrit la fenêtre proche du lit et laissa les premiers rayons de soleil réveiller la jeune fille. Contre toute attente, cette dernière se redressa instantanément, comme sortie d'un mauvais rêve. Elle tourna ensuite la tête vers Mircella, les cheveux en bataille mais le sourire aux lèvres. « C'est aujourd'hui, pas vrai ? Tu vas retrouver les tiens, et le printemps va revenir. Heureuse ? ». L'elfe hocha la tête, alors ravie de voir que son enthousiasme était partagé. Elle coiffa alors ses cheveux, fit deux tresses qu'elle rejoignit en haut de son crâne, puis deux autres qu'elle rejoignit aux tresses déjà faites. Elle plaça ensuite un joli ruban de couleur verte dans sa chevelure et attrapa son sac.

Julia se mit alors à rire « Enfin, on y va pas si tôt quand même ! Mais tu es superbe, je te rassure. Tu vas faire tourner des têtes ! Bon, moi je vais me préparer. Ca te dérangerait de faire le petit déj' ? Histoire qu'on ne soit pas en retard ! » annonça t-elle, accompagnant ses paroles d'un clin d'oeil. Elle, profiter de la situation ? Mais noooon... Julia attrapa une robe rose dans son armoire et l'enfila. Elle haïssait le rose, mais ce qu'elle détestait encore plus, c'était bien le vert. Pas par haine de la nature, vous pensez bien qu'elle se serait faite charcuter par Mircella si cela avait été le cas. Non, question de goût tout simplement. Et il fallait faire bonne impression, porter des couleurs « de la saison ». Les roses, c'est rose ! Voilà. La Dullahan se regarda dans le miroir, peu satisfaite mais qu'importe. Elle se retourna vers son plat et l'engloutit en quelques minutes avant de se mettre en route.

Elle se rendit compte une seconde fois que l'elfe était réellement pressée. Elle n'aimait habituellement pas voler sans raison, mais une fois sortie de leur domicile, elle avait attrapé Julia sur ses épaules et s'était envolée. Comme elle ne se maîtrisait pas trop, elle restait raisonnablement près du sol mais sa vitesse se trouvait grandement accélérée. Au pied de la montagne de l'edelweiss enneigée. Elle n'aimait pas la montagne, mais elle ne choisissait pas le lieu. Et puis faire éclore des fleurs comptait bien plus que ses goûts personnels ! La jeune elfe se posa alors sur le sol quand elle arriva près du lieu de rendez-vous et s'installa à coté d'un arbre en regardant la populace passer devant ses yeux. Il y avait tant de personnes. Les yeux de Mircella brillaient, animés d'une passion folle, d'une envie irrésistible de danser. Elle voulait de la musique plus forte, elle voulait tournoyer dans les airs. Mais seule, non. La demoiselle se contenta alors de rester dans son coin et attendit qu'un étranger s'arrête devant elle. Elle passa une main dans ses cheveux blonds pour ramener une mèche en arrière et lâcha Julia dans la nature. La garder près d'elle n'aurait aucun intérêt, la pauvre s'ennuierait vite. Et faut avouer que voir une Dullahan sauter partout en petite robe rose bonbon, c'était déjà de l'animation !


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Ven 25 Avr 2014, 20:09

Alors que j’avais pris la parole à une personne élégante et majestueuse, je la connaissais juste de nom, mais je ne la connaissais pas réellement ce qu’elle était. Je savais qu’elle s’appelait Edwina, qu’elle était une magicienne très reconnue dans notre monde. De plus, elle était une artisane qui confectionnait des très belles robes. J’étais déjà venue déjà regarder son stand, il y avait bien longtemps, c’était à drossera, la capital des Alfars. J’avais adoré les robes qu’elle faisait, c’était vraiment magnifique. J’aurais voulu m’en acheter une pour la porter durant les bals et les réceptions des autres races. Mais, je n’étais pas une femme qui portait de beaux vêtements, ce n’était pas dans mon habitude et je le savais très bien. Ce n’était pas mon style… Je préférais être naturelle et le rester à jamais.

Peu importe si cela ne plaisait pas autre, je savais qu’un jour, une personne allait m’accepter comme je suis. Je souris doucement sans que la jeune femme ne le remarque. Puis, elle prit avec la parole pour me demande de quoi j’avais envie de lui parler. C’était une bonne question, mais je lui répondis avec honnêteté  avec une voix calme :

-J’avais envie de vous connaitre, tout simplement, je ne cherche pas la complication. J’avais envie de vous parler et d’en savoir plus sur les personnes qui m’entourent aujourd’hui. Uniquement pour cela, rien de plus, rien de moins ! Au faite, je me présente, je suis Anwen Worthington, je suis au service de la Reine Takias des élémentals. Je suis ravie de vous connaitre, Edwina !

Je lui souris avec tendresse, je disais vrai. Je voulais vraiment la connaitre. J’aimais en apprendre le plus possible sur les personnes qui m’entouraient. J’aimais écouter les histoires de tout le monde, j’étais assez sociable. J’aimais parler même avec des inconnues, je ne pouvais pas m’empêcher ! Je souris encore une fois. Je tournais la tête, je vis que Myrialuna était encore en train de parler à Shiro. Je ne connaissais pas non plus cette personne, j’essayerais de lui parler quand j’aurais le temps aussi.  La réception commençait à se remplir petit à petit. Cela allait bientôt commencé, je sentais quand même une tension, mais je ne fis pas attention. Je tournais vers Edwina pour entendre sa réponse.

Puis, un jeune homme arrive vers nous, c’était un elfe, enfin c’était ce que je pensais. Il nous remercia d’être venues à cette réception, et pour lui répondre, je lui souris doucement. Edwina prit la parole pour le remercier elle aussi. Puis, elle disait qu’elle ne connaissait pas bien cette race ainsi que celle des fées. Elle avait raison, je ne connaissais rien de ces races, même si je connaissais la Reine des fées, Myrialuna, mais sinon, je ne connaissais pas leur histoire, leur passé, leur rôle au sein de ces terres. Je me trouvais décevante de ne pas connaitre les autres races qui vivaient avec nous dans ces terres ! De plus, la jeune magicienne disait qu’elle était en train de confectionner une grande encyclopédie sur les personnes importantes de notre monde. Puis, je pris la parole pour lui remercier à mon tour :

-Je vous remercie de nous avoir invité, cela me fait toujours très plaisir de venir  et c’est aussi un grand honneur d’être ici, aujourd’hui. De plus, je trouve que c’est une bonne idée de faire une encyclopédie sur les grandes personnalités de notre monde ! Comme ça, tout le monde pourra connaitre ces personnes et peut être en servir de modèle pour les générations suivantes.

Puis, je sentis une présence que je connaissais très bien : Erine. Je me retournais et je vis la jeune femme qui était tout souriante. Ah, c’était la première fois qu’elle venait dans ce genre d’endroit. Je lui souris et je lui répondis tranquillement :

-Hello ! Je vais bien, très bien même, et toi ? Tu ne sens pas trop seule, comme c’est ta première fois dans ce genre de réception ? Ne t’inquiète pas, tout ira bien et tu le sais bien, je pense !

Je mis ma main sur son épaule pour la rassurer. Moi aussi, j'avais eu peur la première fois que j'étais invitée à une réception, mais je connaissais beaucoup de monde. Puis, je vis que Myrialuna avait fini de parler avec la reine des ombres. Puis, je revins à Erine et Edwina en leur souriant.

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Ven 25 Avr 2014, 20:26

C'était la première fois qu'Erine se rendait dans une réception de ce genre, avec une aussi grande envergure, mais cela faisait longtemps également, que la jeune élémental voulait voir le territoire des fées, ces jolies personnes qui avaient une élégance inée. Puis bon, c'était aussi l'occasion de se faire de nouvelles connaissances. Il est vrai qu'au début, Erine ne se sentait pas vraiment à l'aise car elle ne connaissait personne, heureusement qu'elle vit Anwen Worhtington, la seule tête familière qu'elle voyait. Rine alla lui dire bonjour, une femme se tenait à ses côtés. Etais-ce la reine des magiciens ? La fameuse Edwina ? Son père lui en avait parlé avant de partir en mission, avant que ..... enfin bref, nous allons éviter la dépression ici. Anwen, qui compatissait à l'état d'Erine, car elle même était passée par là, lui dit :

- Hello ! Je vais bien, très bien même, et toi ? Tu ne sens pas trop seule, comme c’est ta première fois dans ce genre de réception ? Ne t’inquiète pas, tout ira bien et tu le sais bien, je pense !


Toujours avec une simplicité remarquable, malgré son grade, Anwen Worthington restait vraiment quelqu'un d'exceptionnelle et d'accessible, elle aurait autant pu montrer qu'elle était importante en le faisant bien comprendre à son entourage, mais non ! Anwen était vraiment quelqu'un de simple, c'était sans doute l'une des meilleures qualités de cette femme. Avec une voix douce, Erine lui répondit :

- Bah moi, je vais bien Elle se mit à sourire. Bon j'avoue, que j'étais un peu mal à l'aise en arrivant, quand on voit tout ce monde et que l'on ne connait personne, cela fait un tout petit peu peur, d'autant plus que c'est la première fois que je suis invitée pour une réception de ce genre. Mais oui, je pense que ça va aller.

Erine avait retrouvé toute sa douceur d'autrefois, enfin à peu près toute sa douceur, l'élémental regarda Edwina, la reine des magiciens en lui souriant, puis avec une curiosité monstre, céda et s'adressa à elle normalement.

-Bonjour, je me présente, je suis Erine White, et vous êtes Edwina je suppose ? Mon père m'a beaucoup parlé de vous.

Erine fit un sourire, bon, elle s'était quand même retenue de dire "salut ! Comment ça va !", mais, on va dire qu'elle aurait put faire un peu mieux quand même, il fallait espérer qu'Edwina préférait les présentations simple et non celle du type haute classe bien coincée. Split quant à lui, était derrière, il mangeait toujours son poulet, bizarrement il mettait du temps à le manger, il devait bien l'apprécier, ou alors il avait peur, depuis le petit incident qui se déroula cinq minutes avant. Pour l'instant, il ne se passait pas bien grand chose, et tant mieux, un peu de calme dans la vie n'était pas si mal, ce jour était parfait pour apprendre à mieux connaitre d'autres personnes, qu'elles soient rois, reines, ou tout simplement membre d'une race. De nouvelles amitiés pouvaient surement naître en ce jour merveilleux.

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Sam 26 Avr 2014, 12:38

~ Shiro étira un sourire quand la Reine déclara avoir, comme elle, tendance à trop parler. De plus, la jeune fille était d'accord avec la souveraine féerique : certains parlaient trop, d'autres pas assez. Kuro était l'inverse total des deux dirigeantes présentes, discrets et impassibles, souvent aussi muet qu'un mort. Les seules fois où le jeune homme parlait, c'était en compagnie de ses amis proches, soi peu de personnes. Shiro entendit distinctement l'amie de la Reine des Fées et se retourna brièvement, tout comme ses deux amis, pour voir de qui il s'agissait. Une jeune femme qu'elle n'avait encore jamais vu. Toujours souriante, elle revint sur la dame aux cheveux clairs et écouta ainsi la Fée parler des aménagements effectués pour sa race. L'Ombre se souvint en effet de l'ancienne Edelweiss Eternelle, dame qu'elle avait rencontré rapidement aux Conseils des Chefs et sûrement durant un autre événement. Elle répondit à la souveraine ailée : « Je ne manquerai pas d'aller féliciter Enzel, votre nouveau Gardien. Il est parfois rare, dans certaines races, d'observer une élévation importante parmi les hauts de la sphère. Les Gardiens du Sceaux ont peu changer durant les siècles précédents. » Puis, la jeune femme réfléchit sur la dernière question de la souveraine des Ombres. Kuro et Windy regardaient, pendant ce temps, la décoration et les Elfes présents, car c'était la première fois qu'il y en avait autant au même endroit.

La petite Reine fut toute ouïe aux explications de Myrialuna sur ses projets futurs, plutôt personnels. Elle apprit donc que la jeune femme était déjà mère d'un enfant et qu'elle en désirait peut-être un autre, souhaitant ainsi se marier. Shiro sourit : l'Ombre était heureuse de voir les gens souriants et épanouis, le bonheur des autres la rendant toujours joyeuse, comme si celui-ci était communicatif avec l'humeur de l'ex-Passeuse. La fillette écouta l'histoire du précédent amour de la Reine, puis la possibilité d'annexion de terres par celle-ci. L'Ombre sourit :
« Je suis heureuse de vous savoir épanouie ! Je vous souhaite plein de bonnes choses, à vous et aux Fées, et la réussite de vos projets Myrialuna ! » Son sourire rayonnant affichait des traits enfantins lumineux. Windy et Kuro sourirent aussi, bien que les histoires d'amour rappelaient toujours au Démon la sienne, tragique. Puis, l'Ombre laissa l’Edelweiss Eternelle se rendre auprès de son amie : « Bien sûr Myrialuna, faites donc, je ne veux pas vous retenir ! J'ai moi-même était très heureuse de vous rencontrer et, oui, j'espère que nous nous reparlerons. Passez une bonne fête de printemps ! » Elle s'inclina poliment et lui sourit une dernière fois avant de libérer la Reine des Fées. Kuro la regarda brièvement avant de demander à Shiro :

« Fort sympathique cette souveraine, ça fait plaisir de voir que les Rois et Reines ne sont pas tous des corrompus. Au fait, on va où maintenant ? » « Aucune idée ! J'aurais voulu saluer l'Ultimage, mais celle-ci est occupée avec un Esprit Elémentaire à sentir la force de la jeune femme à ses côtés. En attendant, promenons-nous et voyons si nous trouvons Enzel pour le féliciter. Partante Windy ? » « Moi ? Toujours Shiro ! » Ils se sourirent avant de se mettre à déambuler parmi les convives. Shiro contempla la clairière principale, avant de découvrir d'autres espaces explorables. Elle regarda les Elfes, de tous niveaux et de toutes apparences, aller et venir. L'Esprit de la Mort sentait aussi la présence de certains dissimulés dans le décor festif. L'Ombre remarqua une Elfe aux cheveux blonds, près d'un arbre, apparemment accompagnée. Finalement, elle décida de se rendre dans un coin plus calme de la grande clairière, afin d'admirer la plénitude du lieu en compagnie de Kuro et de sa dragonne céleste.
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Sam 26 Avr 2014, 14:27

Malgré les paroles rassurantes de Cemilia, Heatosse ne parut pas plus joyeux pour autant et, sentant la gêne qui menaçait de s’installer entre eux, se congédia poliment de la jeune femme. Celle-ci regarda l’ombre partir et se fondre parmi la foule, songeuse. Décidément, il lui arrivait de rencontrer de curieuses personnes.
À présent à nouveau seule, Cemilia entreprit de s’attaquer au contenu de son assiette, toujours intouché malgré l’air appétissant qu’il avait. L’orisha prit le temps de savourer chacun des aliments, louant intérieurement les elfes et les fées pour leurs talents de cuisiniers, puis, lorsqu’elle eut l’estomac plein, se mit en quête d’un nouveau compagnon en attendant le début de la fête.
Entre-temps, la clairière avait eut le temps de se remplir et Cemilia dut se frayer un passage à travers la foule compacte qui se dressait à présent sur son chemin. Sentant un sentiment d’oppression menacer de la submerger, l’orisha se dirigea vers la lisière de la clairière, où la présence des grands arbres contraignait la masse de gens à se clairsemer.
Tu vas finir par devenir agoraphobe, songea la jeune femme avec une grimace en s’extirpant enfin d’un regroupement particulièrement serré de personnes qui discutaient bruyamment en riant à gorge déployée à chaque fois, semblait-il à Cemilia, que l’un d’entre eux ouvrait la bouche.
La jeune femme détestait l’admettre, mais il lui semblait que depuis quelques temps, sa claustrophobie, développée dès l’adolescence après des années passées enfermée dans sa chambre, avait tendance à s’aggraver – à présent, le simple fait de se retrouver entre quatre murs lui inspirait une grande répulsion et des frissons la parcouraient systématiquement. De plus, l’idée d’une grande concentration de personnes en un même endroit la rebutait de plus en plus, entraînant une manie d’éviter toute ville se dressant sur son chemin.
Cependant, il faut bien que je m’arrête dans une ville de temps à autres, histoire de refaire mes provisions et de me reposer un peu, martela-t-elle dans sa tête, tentant de réprimer la sensation de malaise qui grandissait en elle.
Enfin, Cemilia atteignit les premiers arbres et soupira de soulagement lorsque l’ombre rassurante des géants végétaux s’étendit sur elle. Elle resta ainsi quelques instants, immobile et bercée par le murmure ininterrompu des voix des invités, puis tourna le regard à droite et à gauche en quête d’une personne qui, solitaire comme elle, pourrait peut-être lui tenir compagnie.
Son regard fut attiré par deux jeunes femmes qui semblaient elles aussi attendre, postées à la lisière de la forêt. La plus grande des deux était très belle, ses longs cheveux blonds encadrant son visage aux traits harmonieux. Sa robe aux teintes vert clair était parfaitement adaptée au thème du printemps et arracha un sourire à Cemilia. Celle-ci nota les oreilles pointues de la jeune femme, signant son appartenance à la race qui enchantait des dizaines d’invités en ce moment même – les elfes. Elle regardait paisiblement ce qui se passait dans la clairière, un sourire flottant sur ses lèvres, comme si elle éprouvait une joie profonde de se trouver ici en cet instant.
Sa compagne, plus petite, ne ressemblait en rien à l’elfe. Vêtue d’une robe d’un rose criard, elle sautillait d’un air excité, esquissant quelques pas de danse tant elle paraissait incapable de contenir son impatience. Ses cheveux, immaculés, volaient autour d’elle alors qu’elle virevoltait joyeusement autour de l’elfe impassible.
Cemilia, mi-amusée, mi-intriguée par ce duo hétéroclite, s’approcha des deux jeunes femmes, s’arrêtant à une distance respectueuse pour ne pas paraître envahissante. Ce ne fut qu’à cet instant que l’orisha remarqua la cicatrice, nette et cruelle, qui cerclait le cou de la fille aux cheveux blancs, comme si – Cemilia frissonna à cette pensée – quelqu’un avait tenté de la décapiter sans être parvenu à ses fins.
Ignorant son malaise passager, l’orisha lança d’un ton aimable, un sourire poli affiché sur le visage :
-Bonjour, puis-je me joindre à vous ? Je suis venue seule à la fête et je suis en quête de quelqu’un pour me tenir compagnie le temps que la cérémonie commence.

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Sam 26 Avr 2014, 15:13


« Oh. »

La justification de la Fée était tellement pertinente que le jeune homme roux ne put que laisser échapper cela tout en se sentant particulièrement stupide. Depuis qu'il côtoyait Enzel, il avait également croisé quelques Fées, mais la plupart d'entre elles étaient suffisamment puissantes pour pouvoir grandir et adopter forme humaine. Tout comme l'Illuminae lorsqu'il l'avait rencontré pour la première fois, mais en réalité, le Tiregan n'avait jamais côtoyé de Boutons et n'avait donc jamais imaginé que ces dernières soient forcées de demeurer de petits êtres avant d'avoir suffisamment de vécu et de puissance magique pour parvenir à grandir. Mais la confusion du jeune rouquin laissa la place à l'amusement lorsque la Fée, illustrant ses propos, usa de sa magie pour grandir uniquement une partie de son propos. Et il ne put retenir le petit rire qui franchit ses lèvres, quand bien même il n'était guère courtois de rire du malheur des gens – enfin, Feyd et la courtoisie étaient deux choses qui ne coexistaient pas très bien.

Un sourire flottant sur ses lèvres, le jeune homme aux prunelles orangées saisit spontanément la main de la jeune Fée, s'empêchant au dernier moment de le faire avec la main en entier, usant seulement de son index et de son pouce afin de ne pas broyer les petits doigts de la blondinette. Et il ne put s'empêcher une nouvelle fois de rire en entendant la question innocente, quoique légitime, de la jeune Fée.

« Héhé, non, répondit-il avec espièglerie. Je suis Feyd Yul Svent. »

Le Tiregan marqua un instant d'hésitation, avant de se souvenir des propos qu'Enzel lui avait un jour adressés : toutes les Fées, sans exception, étaient les gardiennes des secrets des êtres de ce monde. Aussi était-il presque stupide de vouloir dissimuler quoi que ce soit de personnel à ces petits êtres, surtout lorsque le détail en question ne pouvait guère nuire. Il était vrai que le jeune rouquin aimait la discrétion quant à sa nature, mais nul doute que la Fée ne crierait pas sur tous les toits ce à quoi il en retournait s'il lui avouait qu'il était l'un des rares représentants de cette race minoritaire. Aussi, s'approchant un peu plus de la Fée, il lui glissa à l'oreille ce qui fut presque un murmure, un sourire espiègle flottant toujours sur ses lèvres :

« Et je suis un Tiregan. »

S'éloignant un peu, il jeta un regard vers le centre de la clairière principale, où Enzel semblait converser avec certains des Elfes chargés d'organiser la cérémonie. En d'autres circonstances, nul doute que l'Illuminae se serait fait un plaisir de faire la connaissance d'une jeune Fée comme Thalie, mais pour le moment, il avait plus important à faire – les aléas du pouvoir.

« J'suis sûr qu'un jour t'y arriveras, fit-il à l'adresse de la Fée. Tu vois, l'grand dadet là-bas y est bien arrivé, ajouta-t-il en désignant du chef Enzel, avec une pointe de moquerie. »

Pour une fois, les ailes et les oreilles de l'Illuminae étaient visibles, si bien que tous ceux qui posaient leur regard sur le Gardien connaissaient son appartenance au peuple féerique. Et c'était bien la première fois que le jeune homme aux cheveux ébène laissait le regard d'autrui en deviner autant sur sa personne. Probablement un exercice pour ses prochaines fonctions de Gardien. Avisant Anàrion, qui revenait au centre de la clairière, boitillant avec sa canne, après avoir quitté deux jeunes femmes, le Tiregan adressa un sourire complice à Thalie.

« On dirait qu'ça va commencer. »

- - -

« Voilà de généreux compliments, ma Dame, s'amusa poliment l'Elfe aux cheveux argent. »

Mais si lui-même faisait preuve de modestie quant à sa grandeur, bien des Elfes qui côtoyaient Anàrion savaient que celui-ci avait, au cours de sa convalescence, agrandi son savoir déjà conséquent, et qu'il avait troqué son armure de fer contre celle bien plus subtile de la sagesse. Car il était bien placé pour le savoir : ce seraient des décennies qui seraient nécessaires à son corps pour que celui-ci retrouve sa force d'antan. La magie qui l'avait frappé était des plus maléfique, et sa puissance presque directement issue du cristal maître. Mais plutôt que de s'en morfonde, il avait décidé de remercier Phoebe pour la vie qui lui avait été épargnée.

« Et voilà une entreprise des plus intéressantes, convint-il, toujours avec affabilité. Ce serait un honneur pour moi d'y contribuer. »

Gardiens des savoirs, les Elfes étaient conscients plus que quiconque de l'importance des écrits, quel que soit le sujet sur lequel ils portent. Mais que les noms restent gravés dans l'Histoire par le biais de l'encre et de la plume, ou de la magie bleue des Mages blancs, c'était là des plus primordiaux, pour ceux qui parcouraient ces terres, mais également pour ceux qui les parcourraient dans le futur. D'autant plus qu'il n'était guère déplaisant de donner à ceux qui le méritaient des écrits à la hauteur de leur grandeur. Peu important la manière dont ils s'étaient illustrés. Et peu important s'ils se considéraient ou non comme faisant partie de ces individus – en aurait-il eu l'occasion, il aurait lancé un regard amusé à son ami Enzel à cette pensée.

« En vérité, je ne peux que comprendre et respecter votre désir. Vos mots savent jouer avec la corde sensible de nous autres Elfes, qui nous targuons d'être les gardiens du savoir. »

Ce qui, loin d'être erroné, n'était pas exclusif au peuple elfique. Anàrion le savait, et ne pouvait que se réjouir de voir les Magiciens s'intéresser également aux trésors de connaissances du passé et du présent, puisque sa propre passion pour le savoir n'était guère issue d'un vœu égoïste, mais de cet altruisme pour lequel les siens étaient réputés. Si bien que ce n'était guère de la vantardise qu'il y avait dans ses mots, mais un soupçon d'amusement et d'ironie subtile.

« Mais pour le moment, la nature attend, ajouta-t-il sans la moindre brutalité. Ce sera avec plaisir que je vous aiderais dans votre entreprise lorsque nous aurons rempli nos devoirs d'annonciateurs du printemps. Si vous voulez bien m'excuser... »

L'Elfe aux prunelles émeraude s'inclina avec élégance, avant de s'éloigner de l'Ultimage, rejoignant les Elfes et les Fées qui s'étaient rassemblés au centre de la clairière. Le temps était venu pour la nature de renaître, pour l'espoir d'éclore, pour la vie de repartir. L'hiver et sa chape de froid ne seraient bientôt plus qu'un souvenir.

- - -

L'Elfe féerique aux cheveux roux se redressa, satisfait, avant de poursuivre son chemin et laisser les deux jeunes femmes poursuivre leur discussion. Il n'était pas là pour épier les conversations des puissants, mais bel et bien accueillir le plus courtoisement possible chacun des invités. Quand bien même son double maléfique ne cessait de l'importuner pour qu'il laisse traîner une oreille afin d'apprendre des secrets afin de servir quelques intérêts personnels.

Mes intérêts se limitent à ceux du peuple elfique, répliqua-t-il mentalement à son double maléfique. Et à la prospérité de la nature.

Nonobstant le ricanement moqueur du versant maléfique de son être, Finaën s'approcha sciemment de l'Orisha à la chevelure flamboyante que son double méprisait de tout son être. Mais demeurant poli et affable, il salua la jeune femme en s'inclinant, avant de s'éloigner, poursuivant son devoir de courtoisie. Jusqu'à ce qu'il voit Anàrion revenir en claudicant au centre de la clairière. Abandonnant une homme et une femme semblant appartenir au peuple libre, Finaën imita Anàrion et prit sa place, prêt à se plonger au cœur de la nature et de la faire éclore. Son cœur se réjouissait d'ores et déjà de l'arrivée prochaine du printemps, et il pouvait également sentir une certaine excitation chez quelques Fées qui étaient revenues de leur mission consistant à guider les convives jusqu'au lieu de la cérémonie.

Elles sont bien les seules à comprendre
, ricana sa propre voix dans sa tête.Tais-toi, intima Finaën, agacé.

Nouveau ricanement moqueur de la part de son penchant maléfique. Mais il n'y avait plus de temps pour prendre le loisir de jouter verbalement avec ce côté de son être qui l'avait vu flancher plus d'une fois, et qui tentait tout pour le faire fléchir encore. Anàrion prit place au centre de la clairière, balaya l'assemblée du regard, avant de déclarer, calmement, un doux sourire flottant sur ses lèvres :

« Merci à tous d'être venus. A présent, laissons la nature reprendre ses droits, et profitons de ce renouveau ensemble. »

Finaën ferma les yeux, inspirant lentement l'air frais de la montagne encore plongée dans les affres de l'hiver. Lentement, il fit abstraction de chacun des individus qui l'entourait, pour ne se plonger que dans la sérénité qui lui serait nécessaire à l'accomplissement de l'avènement. Cette fois, c'était différent : jamais il n'avait annoncé le printemps avec autant de ses semblables, et jamais il ne l'avait fait sous autant de regards étrangers. Ouvrant méticuleusement son esprit à la nature, sa magie s'écoulant à travers lui, le jeune Elfe commença à se remplir des émotions de cette nature à la fois somnolente et impatiente. Quelques-uns de ces végétaux savaient que le temps était venu, mais ils avaient besoin des Elfes et de leur magie. Ecartant lentement les bras, imitant ses semblables de gestes lents et gracieux, Finaën laissa alors sa magie s'exprimer dans toute sa puissance. Et elle ne tarda pas à s'unir à celle des autres Elfes, qu'ils soient situés dans la clairière ou aux alentours de celle-ci. Il ne manqua pas non plus de sentir la conscience des Fées, curieuses et impatientes, dont l'esprit était également tendu vers la nature, attendant son éveil.

Une douce mélodie s'éleva dans les airs, des notes soufflées avec précision et élégance, composant une mélopée envoûtante. Malgré lui, Finaën esquissa un sourire, reconnaissant les notes subtiles de l'Elfe féerique Numiel, qui avait reçu depuis peu son instrument à vent, une sublime flûte traversière, mais dont le talent musical était des plus surprenant. Nul doute que la jeune virtuose trouverait en la famille de l'Ambre un cercle artistique à la hauteur de son talent, mais le temps n'était pas encore venu. La magie, imperceptible jusque-là, sembla imprégner l'air, les branches, la terre et les jeunes pousses timides, tel un voile mystique, apportant à la fois sérénité et confiance, encourageant les hommes comme les plantes à sortir de leur torpeur, petit à petit, et d'embrasser la vie et le printemps.

Les Elfes féeriques présents dans les bois alentours se mirent en mouvement, tels des ombres chimériques, se mouvant avec grâce, distillant dans une valse d'élégance leur magie et leur sentiment, leur cœur cherchant à ne faire plus qu'un avec cette nature qu'ils cherchaient à éveiller. D'autres instruments à vent se joignirent à celui de Numiel, poursuivant sa douce mélodie, qui, bientôt, se muerait en une symphonie du renouveau, de joie et de gaieté. Les Elfes présents au centre de la clairière commencèrent à se disperser harmonieusement, leurs doigts fins venant effleurer entre les convives les branches basses des arbres, leur murmurant en elfique des mots d'encouragement, des mots annonciateurs du printemps. Finaën en fit de même et effleura de ses doigts fins une branche nue située au-dessus de la tête d'une Elfe des Bois qui n'avait pour l'instant pas la chance de pouvoir annoncer le printemps.

Anàrion était quant à lui demeuré au centre, son regard et sa magie embrassant la clairière toute entière, mêlée à celle de deux autre Haut-Elfes situés à ses côtés. Ils n'étaient qu'un. Et ne seraient qu'un avec la nature, qui s'éveillerait lentement de son long sommeil. Lorsque la voix douce et gracile de la belle Eäris s'élèverait, l'éclosion aurait lieu.

Mais la voix ne s'éleva pas. Tout comme la magie, qui, au lieu de s'amplifier, perdit en intensité, le voile presque scintillant qu'elle composait se disloquant.

Finaën se figea. Même son double maléfique en resta muet de stupéfaction. C'était encore trop subtil pour que la majorité des convives se rendent compte de l'anomalie, aussi s'efforça-t-il de garder contenance, mais il riva tout de même un regard interrogateur, presque paniqué vers Anàrion.

Mais l'Elfe aux cheveux argent était tout autant en proie à l'incompréhension. Ses doigts fins se crispant imperceptiblement sur le pommeau de sa canne, c'est avec une certaine détresse qu'il observait la trame magique que lui et ses semblables s'étaient efforcés de construire se disloquer petit à petit, sans qu'aucun d'eux ne parvienne à la reconstituer.

La mélodie des musiciens perdit en intensité. Bientôt, tous cessèrent de jouer. Et les dernières notes de Numiel s'éteignirent faiblement, alors qu'un silence de plomb retombait.

La nature ne répondait pas à leur appel. Le printemps ne venait pas.

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Dim 27 Avr 2014, 23:12


Il y avait un moment qu'elle avait hâte que cette célébration ait lieu. La reine était proche de la nature, tout comme les elfes. Elle aimait sentir le vent de fraîcheur de chaque réveil de cette saison. Ce n'était jamais la même sensation. À chaque fois, la reine découvrait une nouvelle odeur, une nouvelle sensation qui venait faire trembler ses frêles épaules jusqu'à raisonner dans son ventre. La jeune femme se tenait maintenant sur place, pendant quelques secondes alors que son esprit batifolait. Au bout de ces petites secondes, la fée secoua un coup la tête avant de se retourner et de se diriger sur sa droite afin d'aller à la rencontre de l'une de ses amies. En fait, sa meilleure amie était une élémental et l'amie qu'elle allait rencontrer était aussi une élémental. Elle avait l'impression qu'elle s'entendait bien avec tous les peuples qui sauvegardaient - en quelque sorte - la nature. Elle la chercha du regard pendant quelques instants avant de se rendre compte que l'elfe qui organisait la soirée venait de prendre l'attention de tout le monde. C'était finalement le moment! Un petit sourire s'était alors dessiné sur ses lèvres rosées. Elle allait prêtée toute son attention à ce magnifique moment.

La reine s'arrêta donc sur place afin de voir ce qui se passait. Une magnifique lumière semblait se dégager à présent des lieux. Elle ressentait l'appel même de la nature. Son pouvoir sur celle-ci était fort, ce qui la poussait à ressentir ce qui se produisait en ce moment même. Les yeux vert de la souveraine se posaient sur les elfes qui s'étaient mis à danser dans un semblant de valse. Ils bougeaient avec grâce et finesse. Elle approuvait ce spectacle qui pouvait ressembler à la cérémonie des fées, mais en plus grand, mais en moins lumineux. Les yeux de la reine se posaient sur les autres par quelques regards. Elle voulait savoir comment ils réagissaient face  à un tel spectacle. Les cheveux noirs de la souveraine furent balayés par un petit coup de vent. Elle ressentait un bien-être apaisant puisqu'elle ressentait toute la douceur, toute l'importance de cet évènement.

Myrialuna allait continuer à marcher, quand soudain, elle ressentit quelque chose qui n'allait pas. Elle s'approcha de quelques pas vers l'avant, regardant ce qui se passait. Sa magie était suffisante pour ressentir la diminution qui se produisait chez l'efficacité des elfes. La reine savait que quelque chose clochait. La magie du printemps n'était pas arrivé. Ses yeux vert se posaient maintenant sur les musiciens qui venaient de s'arrêter. Immédiatement, les yeux de la reine se posaient sur Enzel qui n'était pas très loin non plus. Elle avait acquit il y avait un petit moment, le pouvoir de télépathie envers toutes les fées. Myrialuna l'avait utilisé très rarement. Néanmoins, elle n'avait pas envie que tout le monde puisse entendre sa conversation, surtout ceux qui ignoraient que quelque chose n'allait pas.

* - Enzel? Sais-tu ce qui se passe? *


La souveraine féerique n'avait pas spécialement envie de se mêler directement de la soirée, de tous ces problèmes. La jeune femme ressentait néanmoins un point juste en-dessous de la poitrine. Elle savait nettement que quelque chose n'allait pas. Étant aussi proche de la nature, elle n'avait jamais manqué l'arrivée du printemps depuis qu'elle avait commencé à parcourir ce monde. Myrialuna jeta un dernier coup d’œil vers Finaën et Enzel avant de se détourner et de marcher en direction d'Erine. Si Enzel avait besoin de son aide, ou qui que ce soit d'autre, ils viendront la chercher. La reine lui avait dit qu'elle lui faisait confiance et qu'elle connaissait ses capacités. L'illuminae était intelligent et débrouillard, il allait certainement savoir quoi faire, ou du moins... essayer. La reine n'était là que pour profiter de la soirée, de profiter de l'évènement et surtout de ne pas être là en tant que reine. Toutefois, si son aide était demandé, elle n'allait pas dire non.


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[Rp pour tous] L'avènement du printemps

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