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 Lieu de mars/avril - La sphère de Spyrix (suite et fin) [Event]

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Ven 02 Mai 2014, 16:01


J'étais dans mon bureau allongée sur le sofa, observant les lumières du soir jouer dans les feuillages sur la terrasse, les portes-fenêtres largement ouvertes laissaient entrer la rumeur d'une musique joué par le vent dans les cordes de quelques harpes, le murmure du souffle du monte, les senteurs envoûtantes des fleurs qui envahissaient la cité. Les yeux mis-clos au centre d'un palais bien gardé je ne parvenais pas à me détendre et alors que la nature m'avait toujours aidée à atteindre la sérénité, celle ci demeurait tout simplement hors d'atteinte et au lieux du calme auquel j'aspirais je sentais grandir ma nervosité et mon agacement tandis que des images détestables et incohérentes surgissaient derrières mes paupières, illusions, hallucinations, souvenirs haïssables. Je ne pouvais ignorer ce que j'avais vu, ce que j'avais vécu et ces événements étranges présageaient un nouvel épisode chaotique dans nos vies. J'avais visité un continent étrange, une perle me murmurait à l'oreille des propos dans une langue perdue depuis une éternité, j'avais perdu de bons combattants face à des créatures venant du désert de glace, des illusions avaient semés la panique en transformant des villes connues en champs de ruines et de massacres, et puis il y avait cette sphère que j'avais trouvé à Megido. Une sphère étrange, elle aussi, qui semblait avoir généré l'illusion mais  que je n'avais pas réussit à faire fonctionner par la suite. Mais autre chose me paraissait plus alarmant encore, à travers ces illusions quelqu'un cherchait à accuser les sorciers de manière un peu trop ostentatoire à mon goût. Les alfars faisaient partis d'un peuple maléfique, si de nombreuses personnes avaient entrepris d'accuser les sorciers, les personnes intelligentes de ce monde ne marcheraient pas forcément dans la combine même ci ce peuple avait été à l'origine des dernières catastrophes en dates, je ne voulais pas être devancée par d'autres, j'avais un peuple à protéger désormais. J'aurais voulu parler à Jun, à Cocoon, à Astaroth, à l'un de ces hommes puissants et rassurant que j'aimais, pour lesquels je m'inquiétait, mais bien sur le premier était je ne sais où, le second avait du pain sur la planche et le troisième n'était plus. Non seulement ma vie continuait d'être un gigantesque désordre en dépit de toutes mes bonnes résolutions mais en plus je demeurais désespéramment seule à devoir m'en dépêtrer. Une fois de plus j'avais cette agaçante sensation que je me faisais doubler.

Je me levais dans un bruissement de soie et appelait une servante qui accourut pour m'aider à me changer, une fois revêtue de ma tenue de combat de cuir noir, moulante à souhait, les cheveux attachés en une somptueuse tresse qui flottait jusqu'à mes reins, j'appelais Agna ma ténébreuse compagne, je la retrouvais sur le parvis du palais et nous décollâmes. Après avoir volé pendant quelques temps nous dirigeâmes vers les prisons, je ne pensais pas que les sorciers soient derrière tout ces événements mais ils pouvaient chercher à profiter des étrangetés de ces derniers temps ou en rajouter un peux, mais surtout ils étaient généralement bien informés, c'était la raison pour laquelle j'avais choisit d'aller rendre une petite visite à certains d'entre eux.

C'est seule que je m'avançais vers les portes de ce lieu sombre et malsain, Agna voletait autour de ma tête après avoir pris la taille d'un papillon. Je m'arrêtait à quelques distances d'un groupe de gardes tendus. Je pris la parole et les priais poliment de me laisser entrer disant souhaiter seulement discuter, je ne reçu en retour que des rires et des commentaires grivois. Mes lèvres écarlates s'étirèrent en un sourire mortel, soit ces messieurs, dames semblaient en mal de sensations fortes. Je m'avançais avec nonchalance, un homme se mit négligemment en garde le regard irrésistiblement attiré par les ondulations de mes hanches, aussi agaçant que cela puisse être de se voir si souvent assimiler à un objet de désir, la beauté était une arme et j'étais redoutable dans on maniement. Par le passé j'aurais peut être joué avec eux avant de les tuer, mais je n'étais plus la même, j'allais me contenter de les tuer froidement à l'instar d'un serpent. Mes deux poignards en main, j'esquivais avec langueur la première attaque de mon opposant pour venir me glisser sous sa garde, mon corps contre le sien il se troubla un instant et je lui offrit une caresse de ma glaciale lame. Avec souplesse j'évitais les coups, de mes autres adversaires et dansant entre eux les laissais s'entre tuer tandis que je disparaissait sans cesse pour surgir ailleurs. Quelques minutes plus tard la nuit n'était plus troublée que par ma seule respiration. J'entrais dans le bâtiment sombre pour voir mon chemin bloqué par de nouveaux gardes, ils se jetèrent sur moi en même temps pour me déborder, je me ramassais prête à  bondir et à tuer mais j'eus à peine le temps de bloquer leurs armes que la sphère à ma ceinture se mit a briller, tournoyant sur elle même avant de produire un éclair éblouissant qui me força à fermer mes paupières, quand je les ouvris les quatre sorciers gisaient contre les murs, certains étaient sans doute encore vivant mais un au moins était mort au vu de l'angle bizarre de son cou. J'achevais rapidement ses compagnons. La sphère sphère était de nouveau inerte mais un murmure se mit à m'envelopper et comme à Megido un chemin se déroulait devant moi, un sentiment d'urgence m'envahit et je me mit à courir dans les couloirs, tournant parfois dans les ombres, gravissant les escaliers quatre à quatre, franchissant les meubles ou les vestiges de combats avec aisance, la voix inconnue et incompréhensible émanant de la sphère me donnait la sensation de flotter. J'étais exaltée réalisant lentement dans ma folle course ce qui venait de se produire et ce que cela impliquait. Enfin au bout d'un couloir je vis une porte, devinant des murmures je l'ouvris à la voler. A l'intérieur deux sorciers se retournèrent pris par surprise, l'un d'entre eux eut la présence d'esprit d'empoigner l'épée appuyée sur la table devant laquelle il se trouvait, mais profitant de mon élan je bondis et lui ouvris la gorge avant d’atterrir devant celui qui devait être son supérieur, ce dernier dégageait une déplaisante puissance et plongeant pour éviter un éclair je lui tranchais les ligaments des genoux, il tomba et déconcentré voulu me jeter le contenu d'un fiole à la figure. Tournoyant sur moi même je frappais le projectile qui alla se fracasser contre un mur libérant une substance qui entreprit de faire fondre la pierre. Plaquant l'homme au sol je lui tranchais les mains.  Le visage de marbre, la voix glaciale je lui demandais les raisons de sa présence et ce qu'il était en train de faire, mais je m'opposais à une volonté farouche et à un silence pesant. Je tentais de pénétrer son esprit mais il utilisa sa douleur pour me sonner, l'instant de flottement que cela provoqua il l'utilisa pour avaler la capsule de poison qui pendait à un bracelet discret. L'homme s'écroula rapidement devant moi sans que je n'ai pu rien faire échappant ainsi à de longues et fastidieuses heures de torture.

Je quittais les lieux sans m'y attarder songeant au pouvoir de l'artefact qui pendait à ma hanche.


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Lun 12 Mai 2014, 00:23

"Être ou ne pas être ? Quelle question ! Être bien sûr ! Vivre ! Mais que nous réserve la vie ? Nul ne le sait... "

Qui est-il ? Que fait-il ? Pourquoi avoir ainsi mit en branle le monde ? Les Sorciers restent discrets d'habitude ! Pourquoi lui non ? Je veux savoir ! Je veux comprendre ce que les autres ne peuvent comprendre ! Je suis Sorcier ! Je peux comprendre ! C'était plus ou moins ce qui me passait par la tête en ce moment. Je n'arrivais pas à m'en défaire. Comment aurais-je pu ? Depuis ce jour...
J'étais à Sceptelinòst. Je n'y faisais strictement rien, à vrai dire. Je me baladais. Je réfléchissais aux événements à venir. La recherche de Dash, mes retrouvailles avec Lioons... Et puis les événements passés aussi. Si nombreux et perturbants... Le Sorcier renégat, le Sirif, Emivia... J'errai ainsi sur les quais quand soudain une épaule vint volontairement bousculer la mienne. Je levais les yeux vers celui qui allait probablement étancher ma soif de tuer.
Je fus presque déçu. Ce n'était pas une victime potentielle. Un sorcier de seconde zone. Enfin... Maintenant, parce qu'à l'époque ou je l'avais connu, il était à mon niveau, disciple crépusculaire et moins que rien... Si j'acceptai d'avoir été moins que rien un temps. Raàshak, s'appelait-il.
Il se tourna vers moi, avec visiblement le désir de me faire avaler ma langue dans ma gorge et me cacher. Mais lorsque ses yeux croisèrent les miens, je le vis afficher des émotions en même temps. La première était de l'étonnement. La deuxième était du respect. Alors il s'adressa à moi... Enfin, il essaya parce qu je crois qu'il s'emmela d'abord longuement les pinceaux. Il lâcha en effet quelques monosyllabes sans sens puis des mots :

- Mormearn... Euh... Je... Pardon... Seigneur... Non... Maître... Non !

Complètement confus, il inclina la tête respectueusement et attendit. Il devait probablement reprendre doucement ses esprits. Je le regardais. Je ne m'amusais pas du tout, contrairement à ce que l'on pouvait croire, mais j'attendais simplement qu'il parle. Je n'avais pas de raisons de le planter là. Il releva enfin la tête.

- Monsieur Mormearn...

Je n'avais pas conscience d'accentuer l'aspect complètement ridicule de la situation lorsque je le coupai pour lancer simplement :

- Romulus. Romulus Eternam.

Ça y est. Je l'avais complètement perdu là.

- Pardon ? Mais tu... Euh... Pardon... Vous... Vous appelez Mormearn non ? Enfin... Je veux dire que... Ah ! C'est...

Si j'avais été clément, je lui aurais accordé de me tutoyer et de cesser de faire des manières, mais je n'en avais absolument pas l'intention, et il allait devoir faire avec. Je le coupais cependant :

- Non. Mon nom est et à toujours été Romulus Eternam. Je me suis auto-proclamé Mormearn, mais mon véritable nom est Romulus Eternam.

Il en resta bouche bée. Un long silence s'installa. Lassé, je décidais de partir. Soudain, je l'entendis s'exclamer dans mon dos, alors que j'avais déjà fait demi-tour :

- Seigneur Eternam ! Attendez !

Je me retins de me masser le front avec exaspération. "Seigneur"... Il m'avait appelé "Seigneur"... Il n'avait donc rien dans la tête ? Il ne risquait pas d'aller bien loin... Mais bon. Les Sorciers on besoin de bras, eux aussi. On ne peut pas tous être des cerveaux. Je me retournais avec vivacité avant de lâcher dans un soupir :

- Oui ?

- Je voulais savoir si vous aviez des informations à propos de ce qui s'est passé à Megido, et Utopia, et Avalon ?

Soudain intrigué, je levais un sourcil et me redressais autant que je pouvais tout en me rapprochant de lui pour lui inspirer la frayeur de sa vie.

- Et que s'est-il passé là-bas ? Tu sembles en savoir long, Raàshak... Vide ton sac, Maintenant !

Gagné, il était terrorisé. Il ouvrit la bouche une fois et les paroles sortirent à toute vitesse.

- Les différentes capitales ont été attaqués par de puissants sorts d'Illusions. Il s'agirait d'un mage noir terriblement puissant. Mais vous... ?

Je le coupais à nouveau. Il ne m'intéressait plus et, pour une fois, je me fichais des conséquences de la négligence dont j'allais faire preuve avec ce sorcier de seconde zone.

- Non ! m'exclamai-je simplement.

Je fis volte-face dans l'instant et me dirigeais vers un coin isolé et sombre, à l'abris des regards indiscrets. Quelques gouttes du sang d'Yshäel et me voilà parti pour Prison.
Et à présent, je m'en approchais. Slydr, attentif et fidèle, me suivait en volant, à quelques mètre au dessus. Encore et toujours, dès qu'il s'approchait, Yshä soufflait bruyamment. C'était ainsi depuis l'arrivée du Sirif. Yshäel se comportait bizarrement, et je ne comprenais pas pourquoi. Mais le moment n'était pas à chercher des solutions au problèmes qui n'en avaient pas trouvé depuis quelques semaines. Prison était en vue et j'avais de nombreuses autres questions qui allaient devoir trouver réponses.
Mais lorsque j'arrivai devant l'entrée, je constatai avec incrédulité que celle-ci n'était plus. Je repris vite mes esprits, bien entendu. Descendant du Thêor, je le vis s'éloigner sans se poser de questions. Mais je ne m'en préoccupais pas. D'un signe de la main, j'indiquais à Slydr de m'attendre quelque part en dehors du bâtiment.
Pour le moment, je ne voyais rien. Personne. Cela ne ressemblait pas à la Prison dont j'avais l'habitude. Soudain, je vis des éclairs. Des sorts terriblement puissants étaient lancés dans toutes les directions dans les couloirs et je n'arrivais pas à déterminer exactement où. Soudain, je vis passer deux Sorciers avec le sceau de la garde des Sorciers. Il semblaient se presser. Inutile de poser plus de questions. Prison était envahie. Mais mes questions étaient plus importantes que cette attaque et si mon sorcier se faisait tuer avant de me répondre, je ne trouverais jamais ce que je suis venu chercher.
Sans hésiter, je m'engouffrais dans les couloirs. Mais ils se ressemblaient tous et même si cela faisait longtemps que je ne me perdais plus dans Prison, le bâtiment restait trop grand pour y chercher un inconnu à l'aveugle ! De nouveau, je vis un garde débouler. Il semblait si pré-occuper. Désolé mon gars, mais rien ne dit que tu feras la différence, hein ? Les remords ne risquaient pas de m'assaillir, c'était certain. Levant les mains, je foudroyais le garde d'un éclair sombre de mon pouvoir. Il s'écroula avec un cri de douleur. Fasse à un garde de Prison, j'aurais du n'avoir aucune chance. Mais avec le stress qui l'emplissait, ne s'attendant pas à voir un Sorcier se retourner contre lui, c'est lui qui n'avait plus eu aucune chance.
Je m'approchais, calmement. Je l'entendis souffler :

- Lâche !

Au moins, il ne s'étonnait pas. Chaque garde de Prison était préparé à voir n'importe quel Sorcier se retourner contre sa propre Race. C'était inhérent à notre nature. Mais il devait imaginer que la situation ne s'y prêtait pas... Seulement voilà, je n'étais pas n'importe quel sorcier. Je n'agissait ni pour la gloire, ni pour le pouvoir. Mes intentions ont toujours été et seront à jamais imprévisibles. Me penchant au-dessus du cadavre avec sursis, je m'exclamai :

- Le Mage Noir qui a ensorcelé Megido.

L'homme eut un rictus méprisant mêlé à une grimace de douleur :

- Et c'est pour ça que tu prives les Sorciers d'un de ses soldats lorsqu'ils sont envahis ?

C'était un Sorcier, il était intelligent. Je n'avais même pas besoin de faire quoi que ce soit, il devinerait. Je fronçai simplement les sourcils. Il fit une grimace en prévision de la douleur que je lui promettais avant de lâcher :

- Premier couloir à droite, salle d'alchimie numéro 26.

- Un grand merci à toi.

Inutile qu'il souffre. Je sortis ma dague et lui enfonçais dans le cœur aussi vite que possible. L'éclair, même ridiculement court, de douleur que je vis passer dans ses yeux me déçu. J'espérais vraiment lui avoir épargné la douleur.
Mais le temps n'était pas au lamentations. Je me levais d'un bon et pressait le pas.
La salle d'alchimie était pas si loin. En quelques mètres, je l'eu rejointe. Et il y était, Ecem soit loué ! Il était le dos tourné, visiblement concentré sur son travail. Il ne pouvait pas ignorer ce qui se passait au dehors... Si ?
Soudain, tous s'enchaîna à une vitesse indescriptible. Un homme ouvrit violemment la porte que je venais de refermer. Il tenait une sorte de sphère dans la main. Mais de quoi s'agissait-il ? Le Mage Noir fit volte-face. J'aurais voulu prendre le temps de le voir, de le détailler des yeux, mais je n'en eut pas le temps. Je sentis une force sans faille, comme la main d'Ecem, me projeter en avant. J'atterissait sur un mur, emportant avec moi de la verrerie qui vint se fracasser entre moi et le mur. Ecem en soit remercié, aucun bout de verre ne vint percer mon corps. Me tournant, je vis que le Mage avait subit le même sort que moi tandis que l'homme à la sphère était toujours à sa place, devant la porte. Soudain, je vis une nouvelle vague magique s'échapper de la sphère. Je compris en un instant qu'il s'agissait de ce qui m'avait envoyé dans les roses. Il me fallait essayer quelque chose. Levant les mains, je projetai un éclair de Lux in tenebris. Mais quel idiot je faisais ! Je n'aurais pas du essayer de faire une telle chose. L'éclair frappa le mur magique et fut renvoyé immédiatement. Je dus me baisser pour ne pas être touché par le retour du sort, mais je me pris de nouveau le mur de magie en plein fouet, allant frapper le mur de nouveau. Quand je me relevais, l'homme à la sphère était à quelques centimètres du Mage Noir. Il dégaina soudain une rapière et je compris. M'élançant de toutes mes forces, je m'écriais soudain :

- NON !

Le cri, comme prévu, inspira à l'adversaire un moment d'hésitation. Mais cela ne suffit pas et je vis la rapière transpercer le cœur du maître Illusionniste. Hésitant, je finis par me convaincre d'approcher. J'avais commencer à calculer le rythme de m'adversaire. Arrivant à échéance, je continuai d'avancer tout en levant les bras devant ma tête, par réflexe. Mais rien n'arriva. Pas de mur magique, pas de répulsion violente, rien... Dégageant ma tête et laissant retomber mes bras, je vis que l'homme à la sphère n'avait pas bougé, ni même tourné la tête. Et soudain, il s'effondra sur le côté. Lorsque je m'approchai, je constatai le trou béant qui était ouvert au beau milieu du ventre de l'homme. Dans son dernier souffle, le Mage Noir avait visiblement dépensé toutes ses forces pour détruire son adversaire. Et la sphère était intacte.
Je n'avais pas le temps de m'attarder à comprendre qui était l'homme, qui était le Sorcier ni même à contempler l'objet. Il me fallait partir avant qu'un garde ne déboule. Ni une ni deux, je pris la sphère et l'enveloppa dans le premier tissus que je trouvai : ce qui était la cape du Mage Noir, visiblement. Sortant d'un pas assuré mais pas trop rapide non plus pour ne pas éveiller l'attention, je dépassai des garde qui ne m'accordèrent pas le moindre regard et je finis par dépasser les ruines de l'entrée de Prison. Il me fallait quitter les lieux au plus vite et c'et ce que je fis. Remontant sur le dos d'Yshäel, je fis quelques gestes à Slydr, lui pointant simplement derrière moi, et il sembla comprendre que je lui demandais de surveiller mes arrières.
J'étais en possession d'une pierre dont je ne connaissais rien et j'avais bien l'intention de comprendre ce qui s'était passé...


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Lun 12 Mai 2014, 23:50

Une journée des plus merveilleuse se réveillait en cette matinée tout des plus normaux... C'est ce que je pensais à vrai dire. Ma journée pourtant ne commençait pas si différemment que l'habitude. Je comptais faire le tour des artisans pour acheter un bon pain frais avec de la confiture fraiche. En marchant dans la rue, je pouvais entendre des enfants rirent aux éclats, des parents qui se parlèrent, mais surtout des murmurent. Ces murmures qui donnent des frissons dans le dos puisque leurs messages ne sont pas source de bonheur. Je décidai, en regardant les pains dans l'étalage d'écouter minutieusement ses murmures. Les gens parlaient de l'horreur qui savait produit à Mégido il n'y a pas si longtemps. Il avait été la source de peur et d'effroi chez les habitants. À vrai dire, je n'avais pas été épargné non plus. J'avais tellement eu peur cette journée. J'étais simplement sortie de la ville pour me rendre dans un village adjacent et en revenant, Mégido était en ruine et j'ignorais totalement si Cocoon. J'avais eu beau crier son nom à tue-tête, je n'avais jamais eu de réponse. Je dois avouer qu'en repensant à ce souvenir, j'eus un frisson de terreur. J'avais déjà perdu un maître et je ne voulais pas en perdre un autre. Quel genre d'Orine serais-je si je perdais un autre? Je n'osais guère y penser. Je continuais de regarder les pains lorsque d'autres murmures vinrent se faufiler dans le brouhaha de la foule. D'autres villes avaient été touchées dans la même période. Je fus tellement surprise que je figeais. Je voulais entendre la suite. Je pus comprendre qu'il s'agissait probablement d'une situation causée par des sorciers. Pourquoi voulaient-ils faire tant de mal? Je restais figé au point tel que je n'eusse pas entendu le boulanger qui me questionnait si j'allais bien. Lorsque sa voix parvinrent à me réveiller, je fis signe de oui de la tête et je m'excusai à ce dernier puisque je n'allais rien prendre. J'avais d'autres préoccupations en tête. Je me dirigeai vers l'Eorishaze et me rendit tout prêt du dortoir de mon maître. Cependant, je m'arrêtai bien avant d'être devant sa porte. Il devait bien savoir tout cela avant moi. Il avait des gardes à ses ordres qui devaient lui avoir rapporté ce fait bien avant moi. Je décidai, peut-être d'un coup de tête, de ne rien lui dire. J'allais m'occuper de cela toute seule. Je ne serai pas toujours aux dépens de mon maître pour le restant de ma vie. Je changeai de direction pour me rendre dans mes départements et commença à me changer pour me vêtir de mon armure et d'un sac avec un peu de nourriture, de la couronne qui me donnait des ailes et de la sphère de ce grand événement. Je ne sais pas si cela va m'être si utile que cela, mais je tente mon coup. Après avoir mis mon pendentif où résident mes deux poings en métal, je me dirigeai vers la sortie tout en m'enfilant ma couronne. À peine la couronne déposée sur ma chevelure que deux grandes ailes noires comme les ailes des corbeaux apparurent sur mon dos. La couleur ne m'allait pas très bien, mais je n'avais aucun pouvoir sur leur couleur. Heureusement pour moi que je m'étais pratiqué à les manipuler dans le passer, car cela aurait été long de partir de l'Eorishaze en cette journée plutôt bouleversante.

Je m'envolai bien haut dans le ciel en regardant vers le bas. La prison était un lieu que j'avais déjà exploré dans le passé pour tuer un bon à rien selon mes ravisseurs. Je me rendis rapidement au lieu en question, mais l'apparence avait bien changé à mon arrivée. La prison avait beaucoup changé. Il y avait beaucoup de bris à l'entrée. Je pourrais même dire que la façade n'y était plus. Je descendis sur terre juste devant les ruines.


- Qu'est-ce qui s’est produit ici?

Je pensais bien sûr à voix haute tout en retirant la couronne qui fit disparaître les ailes par la même occasion. J'avais l'impression qu'un ouragan avait passé dans le coin juste avant moi. Cela ne me disait rien qui vaille. Je décidai d'activer ma super force pour activer mes poings par la suite et rentrer dans les lieux. Je marchais silencieusement malgré que mon armure faisait un certain vacarme. Je dois dire que je n'avais plus autant l'habitude de me promener avec. Dans le silence inquiétant des lieux, j'entendis des sons au loin. Je dois dire que le lieu était mal choisi pour se cacher puis qu’aucun endroit n’était propice pour cela. Je vis apparaitre quatre sorciers au loin. Malgré que j'étais prête à me battre, je détestais cela. J'avais toujours l'impression que je redevenais la personne que j'étais du passé. Celle qui tuait sans pitié à l'aide de cette arme si meurtrière. Deux des sorciers avaient des lances en main, l'un avait un bâton magique et un autre avait un arc avec des flèches d'une grande noirceur. Je devais me défendre pour trouver leur point faible. Par contre, cela ne risque pas d'être de tout repos. Un lancier se dirigeait droit devant moi en me pointant larme sur mon ventre. Avec l'un de mes poings, j'attraper le bout de larme qui fut pulvérisée par ma super force et j'utilisai le bâton pour le projeter vers l'autre lancier. Les deux furent déstabilisés assez longtemps pour que je puisse voir l'archer préparer et me tirer une flèche. J'ai tout simplement eu le temps de tasser ma tête pour que la flèche se plante dans une fissure du mur. Je sentis, cependant, quelque chose couler sur ma joue. Je compris que la flèche avait effleuré ma peau et qu'elle avait réussi à m'égratigner la joue gauche. Je n'avais pas le temps de penser que le magicien projeta une boule d'énergie noire en ma direction. J'eus simplement le temps de faire une pirouette pour éviter l'attaque. Je la sentais mal pour le moment. Les hommes étaient fous de rage et ils désiraient simplement ma mort. Alors, pendant que je me préparais à nouveau à me mettre sur la défensive, je sentis quelque chose bouger dans ma poche. Un objet s'était mis à bouger et d'un geste plutôt violent, une vague d'énergie sortir de la bourse. Je ne compris rien sur le coup. Lorsque j'ouvris les yeux, je ne pus voir que les autres hommes étaient désormais contre des murs assommés. Je fus surprise, mais plus encore lorsque la ligne que j'avais suivie dans le passé apparut à mes pieds. La dernière fois, elle m'avait conduit vers cette fameuse sphère. Est-ce que la sphère était reliée à tout cela? Puisa, j'entendis des voix dans ma tête. Il parlait d'un dialecte qui m'était inconnu. Je devais suivre cette ligne pour éteindre cette voix en question.

Plus je suivais le chemin menant vers l'inconnu et plus je sentais une rage monter en moi. L'événement du passé et celle-ci me faisait revivre des émotions enfouies au plus profond de moi. Je voulais que cela cesse, mais c'était impossible puisque la voix que j'entends dans ma tête ne me faisait que me souvenir de ses moments pénibles. Sans réellement m'en rendre compte, je me retrouvai devant une porte que je défonçai d'un puissant coup de poing. Je vis devant moi deux sorciers dont l'un semblait être plus vieux que l'autre. Je ne sais pas pourquoi, mais mon passé me rattrapa et la femme meurtrière que j'étais se réveilla et alla pulvériser l'acolyte en un coup de poing. Ce dernier vola contre un mur et on a pu entendre le craquement de sa boîte crânienne contre le mur de pierre. L'autre sorcier, toujours bouche bée, n'a pas vu mon poing attraper sa tête. Je le tenais assez force pour que ce dernier ne puisse plus respirer. Dans un geste sans pitié, je refermai mon gant sur sa tête pour défoncer son crâne et ainsi, le tuer d'une façon des plus douloureuse.

Par contre, avec l'utilisation de mes gants et de la super force, je tombai rapidement vidé d'énergie. Habituellement, je pouvais tenir encore un bon moment, mais cela était désormais impossible. Tous mes pouvoirs tombèrent en même temps ainsi que la voix. Je me sentais soulagé et pourtant, j'avais peur de moi. Je m'étais laissé dépassé par les émotions. J'étais redevenue elle que je ne voulais pas redevenir. Alors, prise de panique, je me suis mise à courir vers la sortie pour prendre l'air. Rendu à l'extérieur, je tombai à genou. J'étais fatiguée et épuisée. Je voulais juste retrouver mon département et pleurer pour ce que je venais de faire. Cependant, j'étais si loin maintenant et je n'avais plus de force. Je décidai de m'éloigner de la prison pour me cacher dans un endroit pour me reposer puisque je ne pouvais rien faire d'autre. J'espérais tellement que Cocoon ne sache pas ce que j'ai fait...


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Mar 13 Mai 2014, 05:34

Le chaman se trouvait devant les portes de la prison, songeant à ce qui avait guidé ses pas jusque là. Des bruits qui courent. De simples rumeurs qui avaient attisé sa curiosité et qui étaient liées à cette pierre étrange qu'il avait récupéré lors de sa première visite de Mégido. Si cela n'avait été que des racontars d'ivrogne, il n'aurait certainement pas écouté mais quand des esprits s'étaient mis à lui confirmer la véracité de ces rumeurs, il avait décidé d'éclaircir le mystère.  Et depuis, il se demandait s'il avait pris la bonne décision. Il n'allait pas être facile de s'infiltrer dans la prison, même avec sa bague d'assassinat.
Mais maintenant qu'il était devant une prison à moitié dévastée, son premier problème était résolu. Entrer serait d'une facilité déconcertante. Pourtant, lorsqu'il décida de s'aventurer dans les décombres avec prudence, ne sachant pas si ce qui avait provoqué le désastre était toujours là et ne sachant d'ailleurs pas du tout à quoi s'attendre. Au début, il ne semblait ne rien y avoir du tout, mais finalement le chaman et ses esprits tombèrent sur des hommes qui n'avaient rien de ressemblant avec des gardes de prison. Il voulut leur parler mais alors qu'il ouvrait la bouche, une attaque magique dont la nature lui échappa le manqua de peu. Ne cherchant plus à discuter, il se mit à couvert parmi les décombres et se prépara au combat. Il n'avait vu que quatre hommes mais il pouvait très bien ne pas les avoir tous aperçu et certains pouvaient être encore cachés. Ils les entendaient approcher et décida rapidement de fusionner avec Krayn pour mettre toutes les chances de son côté. Cependant, il n'eut pas à combattre. La sphère que le spiritualiste gardait toujours sur lui pour une obscure raison se mit à vibrer et au moment où les sorciers furent vraiment proches son pouvoir se déclencha, repoussant les hommes avec violence, les assommant pour les plupart. En effet, l'un d'eux eu la malchance de tomber face la première sur l'arête d'une grosse pierre fendue, le tuant sur le coup. Quand à Zuvassin, lui-même légèrement sonné par le drain d'énergie qu'il venait de subir, il se remit péniblement debout avant de se mettre à courir le plus rapidement qu'il put pour s'éloigner avant que ses agresseurs restants ne se réveillent.

Désorienté et en fuite, il ne s'aperçut pas immédiatement que l'étrange ligne verte était apparue une fois encore. Tout comme la première fois, il la suivit, se doutant cette fois qu'elle le mènerait à son but. But dont il ignorait tout et qui le surpris grandement lorsqu'il ouvrit la porte d'un cachot à la volée et qu'il se retrouva nez à nez avec deux hommes qui semblaient eux aussi être des sorciers. Tout du moins, ils portaient les mêmes vêtements que ses agresseurs d'un peu plus tôt. L'un semblait être au service de l'autre et il se jeta sur le chaman pour lui barrer la route mais la sphère fit son office une fois de plus. Cette fois il accusa bien mieux le coup et profita que l'homme s'étale sur le sol au milieu de la pièce pour lui transpercer la gorge de son épée pour qu'il ne se relève plus jamais.  Le spiritualiste, la sphère dans sa main gantelée, l'épée dans l'autre, s'adressa alors au sorcier.

-Allons, ne fait rien d'irréfléchi et dit moi plutôt ce qu'est cette étrange pierre et quels sont les projets de ceux de ta race?

-Pauvre imbécile, crois-tu que je vais te répondre? Plutôt mourir que de te dévoiler mes secrets.

-Ces secrets sont donc plus important que ta vie elle-même?

-Bien plus oui, bien trop important pour toi en tous cas. Tu es bien trop faible et insignifiant pour que je perde mon temps avec toi d'ailleurs, bien trop ...

Le sorcier ne finit jamais sa phrase. Autant le chaman que son esprit compagnon en avait assez de cet homme qui semblait aimer s'écouter parler et bien trop imbu de lui-même. Zuvassin s'approcha de lui et la sphère s'activa alors que le sorcier allait préparé une riposte. Cela ne fit que l'étourdir un bref instant. Bref, mais suffisant pour que le chaman lui enfonce son épée sous les côtes afin de remonter jusqu'au cœur, mettant fin à la vie de sa victime. L'homme, dans un dernier soupir, ricana et sembla vouloir prononcer de derniers mots mais la vie s'enfuit trop vite.

Zuvassin laissa tomber le cadavre sur le sol, perplexe, se demandant ce que pouvait bien signifier ce ricanement? Pour quelle raison absurde pouvait-il bien être content de mourir? Avait-il atteint son objectif?  Des dizaines de questions affluaient dans son esprit mais il n'avait pas le temps de s'appesantir dessus. Il fallait fuir. Si la sphère s'avérait un puissant allié, il n'oubliait ni qu'elle drainait son énergie et qu'elle semblait très liée à ses ennemis. Il n'avait donc aucune envie de trainer là à attendre qu'elle décide de choisir le camp des sorciers plutôt que le sien ou encore de tomber raide, épuisé. Il se mit donc à courir afin de ressortir des cachots jusqu'à attendre la partie en ruine de la prison. Il s'arrêta un instant pour observer les alentours, histoire de ne pas se jeter dans la gueule du loup, puis emprunta un chemin qui lui semblait sûr jusqu'à ce qui restait de l'entrée. Des cris retentirent et ils n'auguraient rien de bon, aussi le chaman ne stoppa sa course que lorsqu'il fut bien loin de la prison et certain d'avoir échappé à ses poursuivants.

Spoiler:
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Lieu de mars/avril - La sphère de Spyrix (suite et fin) [Event]

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