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Lun 28 Avr 2014, 17:29

Elle avait l'impression d'être traquée, cette sensation que quelque chose la suivait depuis un bon moment. Là, quelque part tapis dans l'ombre. Les bruits de ses pas résonnaient quelque peu sur les pierres des ruines. Il n'y avait là ni de bâtisses en bonnes états, ni d'une quelconque trace de civilisation encore existante. Tout n'était qu'un désert de poussière et de désolation que seul le temps garder encore pour rappeler, qu'il avait une époque, des vies avaient bien exister. Heavenly ne se plaisait pas vraiment de parcourir ses lieux, endroit des ombres baignés dans la nuit. C'était pourtant un endroit parfait pour elle, pour sa race et pour ce qu'elle était. Mais il fallait avouée qu'elle préférer se fondre dans la foule que dans la solitude, même si parfois, elle avouée préférer être seule qu'accompagner. Mais voilà, pour diverses raisons une fois de plus elle était là. Et c'était seulement par pur hasard que tous ce qu'il allait arriver, arriva.

Cela faisait une petit moment qu'elle parcourait les ruines avec ce pressentiment d'être traquée. Jeu dangereux que voilà, surtout pour une tueuse qu'elle était. D'habitude elle était celle qui jouait avec la proie et non le contraire. Mais là, il semblerait que cela ne soit pas le cas. Sortant doucement sa faux et tout en marchant silencieusement. Seul sa respiration aux rythmes réguliers, brisait quelque peu le silence des lieux. Soudainement, alors qu'elle marchait, quelque chose derrière venait de s’effondrer. Se retournant vivement, son regard de topaze fixait alors un tas de pierre. Mais il n'y avait apparemment personne. Fonçant légèrement les sourcils et resserrant un peu plus sa faux dans sa mains, la belle vampire c'était à nouveau retourner quand soudainement, la jeune femme se retrouva nez à nez avec une étrange et immonde créature, dont elle ne serait décrire tellement cette bête était laide. Ayant le temps de se baisser face à son attaque de griffe, la belle porta alors sa faux afin de lacérer sa peau. Si la créature c'était retrouvée à terre, d'autres étaient hélas là pour lui rappeler que tout n'était pas terminé.

Se retrouvant alors à devoir courir à travers les ruines afin de les échapper. Heavenly s'enfonçaient alors un peu plus profondément, prenant un chemin, tuant les sales bêtes par ci par là, esquivant les attaques. Mais alors qu'elle c'était retrouvée plaquée contre la pierre, légèrement blesser par les coups de griffes. Elle avait levée son visage de porcelaine pour voir qu'un de ses monstre était en train de la guettait du toit. S’apprêtant à bondir sur elle à tout moment, reculant de quelques pas et s'apprêtant à son tour à contre attaquée, la jeune femme n'avait fait que quelque mouvement que soudainement, le sol venait de s’effondrait à ses pieds la faisant tomber dans le vide. Lorsque la jeune femme avait repris conscience, elle était au sol à terre. Diverses débris c'étaient déposés sur elle, mais il n'y avait plus aucune trace des monstres. Tout en se relevant avec une grimace sur le visage, son regard de topaze c'était posait sur le sol ou plutôt le tas de sable. Cela avait sans doute amortir sa chute mais fonçant les sourcils face aux blessures laissée aux combats avec ces créatures. C'était pas vrai dans quel situation c'était elle retrouvée encore ?

Tout en parcourant du regard le lieu, tout était sombre tellement sombre qu'il lui était impossible de voir quoi que ce soit. Sortant un vieux briquet avant d'user de sa magie de contrôle du feu. Heavenly éclaira alors la pièce avant de découvrir qu'elle était non seulement dans un endroit dont elle n'avait jamais entendu parlée. Et qu'il n'y avait pas de référence nul part dans les livres ou les dires des gens, mais qu'en plus il semblerait que cela soit des souterrains. Ci ce n'était que ça...A présent comment allait elle sortir d'ici ? Tout en s'avançant avec extrême prudence le long des galeries. Après quelque instant de marches la jeune femme vit le bout éclairer du tunnel. Et une fois sortie de là, c'est avec un certain soulagement que la salle dans laquelle elle venait d’atterrir, était éclairée par des cristaux donnant un peu plus d'espace. Il fallait dire que la belle vampire n'avait jamais aimait être enfermer. Toute sa vie, elle avait eux cette impression..être enfermer.

Sentant une présence, Heavenly c'était retournée pour découvrir devant elle une ombre. Et si cette dernière était aussi pale et aussi froide qu'une porte de prison, sa voix n'était pas aussi aimable non plus. De sa voix froide et roque, l'ombre avait demandée ce qu'elle faisait ici. Si la belle vampire n'avait pas spécialement envie de lui répondre et encore moins de sympathiser avec. Elle devait se rendre à l'évidence que de toute manière, si elle se montrait hostile, cette femme risquerai de prendre mouche et de l'attaquer. Or, elle avait peut être bien autre chose à faire que d'ajouter une personne en plus sur la liste des gens qui souhaiterai la tuer. Et tout en abordant un sourire à tomber et un visage des plus angélique. De sa douce voix envoûtante, la belle vampire lui expliqua la raison de sa petite visite surprise. Si au début l'ombre restait quelque peu méfiante, au fil des minutes cette dernière semblait baisser sa garde. C'était tout un art la manipulation. La façon de parler, de choisir des mots, de s'exprimer dans un récit et dans son allure. Oui un art, un art qui lui était utile et qu'elle ne savait que trop bien manier.

Une fois qu'elle avait convaincue Nurhilda, qu'elle était bel et bien ici par pur hasard et sans aucune mauvaise intention. Cette dernière lui expliqua la raison de sa méfiance. Et c'était ainsi, qu'une nouvelle fois, la belle vampire c'était retrouvée embarquée dans une histoire qui ne la regardait pas et donc elle n'avait que faire ! Mais pour retrouvée sa sortie, elle n'avait pas d'autre choix. Tout en parcourant les dédales de ses souterraines. D'après le récit de Nirhilda, des pilleurs de tombes seraient dans les parages depuis plusieurs jours, saccageant le lieux et volant ce qu'ils y avaient à voler. Bref des actions scandaleux pour des personnes scandaleuses. Rien de nouveau dans ce bas monde. Mais bon, ça choquaient des personnes et que voulez vous, c'était ainsi. N'ayant pas d'autres choix, Heavenly était partie à leurs recherches. Mort ou vives, il fallait à tout prix que le lieux retrouve sa paix et sa tranquillité. Ha les ombres et leurs solitudes. Elle comprenait à présent pourquoi, Raeden le père de sa majesté était aussi aimable que Nirhilda. C'était à mettre dans le même panier de toute manière.

Retrouvant le groupe de bandit, Heavenly devait agir avait douceur. Au vu de leurs nombres il était sans doute plus sur de les séparer et se débarrasser d'eux un par un. Observant avant de profiter de chaque occasion d'en tuer un lorsque les autres avaient le dos tourné. Heavenly avait vagabondait à travers les tunnels, pourchassant et se faisant pourchasser ceci jusqu'à ce que le jeu devenait lassant. Bien sur de temps à autre elle devait esquiver les diverses pièges que l'endroit regorgeait. Mais tout en faisant attention et tout en les tuant assez rapidement et efficacement, que la noble vampire extermina un par un les rats de ses tunnel jusqu'au derniers. C'est ainsi que revenant auprès de l'ombre. Cette dernière pouvait en conclure en sortant d'ici que cet endroit demeurait pour elle, un grand part de mystère. Et qui sait sur quoi elle pourrait bien tomber la prochaine fois que ses pas souillerons ce sol...


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Mer 30 Avr 2014, 14:50

~ L'archer se plaça contre le mur, le souffle court. « Elles nous lâchent, c'est pas possible. » Le jeune homme dévoila lentement sa tête, prêt à se rabattre si jamais les créatures apparaissaient. Il eut bien fait de s'y préparer, car à peine son regard bleuté passa-t-il les frontières du mur que sept ou huit, peut-être plus, bêtes inhumaines firent leur apparition. Eyji revint rapidement sur ses amis avant de leur murmurer : « Bordel, ils sont au moins sept, p't'être plus encore. Qu'est-ce qu'on fait ? » « Ok, alors on va s'en aller discrètement, histoire de ne pas attirer leur attention. » « Et si le vent se lève trop fort ou dans la mauvaise direction, je changerais sa route avec mon contrôle. » « D'accord, ça me paraît une bonne idée, on y va ! » Doucement, les trois amis se redressèrent et marchèrent le plus silencieusement possible, tandis que le groupe de créatures reniflaient ou courraient à droite à gauche pour chercher leurs pièces de viande. Les trois camarades firent bien attention qu'aucune pierre, ou même le moindre petit cailloux, ne glisse sous leurs pas, sinon cela voudrait dire un affrontement inévitable.

Hélas, l'archer, qui était le plus lourd et le plus imposant du groupe, marcha un peu trop maladroitement et quelque chose craqua sous ses pieds. Silence. Tout le monde se figea. Les bêtes statufiées cherchaient l'origine du bruit, alors que Kuro et la Reine se retournaient, crispés, vers leur camarade. Le Démon murmura entre ses dents :
« T'es sérieux là ? » Le sol craqua de nouveau et tous l'observèrent. L'Humain se défendit : « Mais c'est pas moi, c'est ce sol là, on dirait qu'il est... » « Dit pas des foutaises Eyji, tu... » L'accusé leva le ton, faisant tomber leur couverture : « Mais, non d'un chien, je te dis que c'est pas moi, c'est ce foutu sol qui fait des siennes ! » « Eyji... » On entendit bientôt le grognement des bêtes immondes, qui dévoilaient leurs crocs en direction du trio et avançaient à petits pas, prêts à rugir. Kuro déclara : « Non, c'est une blague. » D'un coup, alors que les animaux s'apprêtaient à sauter sur leurs proies, la terre se dérobât sous les poids de l'archer, entraînant avec lui ses deux camarades, bien le pouvoir de lévitation de Shiro. Celle-ci fut prise par surprise, autant que les deux jeunes hommes à ses côtés, et tous tombèrent dans une obscurité de plus en plus profonde. On pouvait percevoir les cris de Eyji, l'Ombre et le Démon s'étant rapidement ressaisit en dépit de la situation.

~ Sans pouvoir s'y attendre, ils traversèrent une fine couche de ciment, qui freina leur chute, avant de s'écrouler lourdement dans un tas de poussières et de gravats. Leur arrivée fut loin d'être discrète, davantage avec le bruit que l'Humain fit en touchant enfin la terre ferme. On entendit un écho, avant que le silence ne revienne lentement. Shiro fut la première à se relever, suivit de près par le Démon puis Eyji. Comparée à ses camarades, l'Ombre pu voir comme en plein jour dans ce noir total, grâce à sa vision nocturne. L'Humain s'exclama :
« Bon sang, on voit rien, qui a éteint la lumière ? » « Je t'en supplie Eyji, ferme-la, déjà qu'à cause de toi on des tomber je sais pas où... » Le Démon tâtonna un instant sur lui-même, afin de trouver l'ouverture de la Besace magique. Une fois trouvée, il sortit la luciole enfermée dans son bocal et celle-ci éclaira suffisamment le nouvel espace pour que tous y voient. Cependant, la voix inconnue qui s'éleva interpella les trois amis, qui se tournèrent machinalement en direction de sa propriétaire, Kuro prêt à dégainer sa lame : « Oh ! Mais que vois-je ? Trois âmes égarés dans les limbes des Ruines ? » Elle fit une courte pause, donnant le temps à la Reine, au Démon et à l'Humain de découvrir la dame qui les apostrophait. La femme était vêtue de violet et était accompagnée d'un imposant faucon, qui se tenait, royal, sur son épaule. Elle reconnut instinctivement la petite demoiselle et fit un léger sourire, mi-froid, mi-faux.

Son ton était en accord avec son expression :
« Mais, ne serait-ce pas notre respectable Esprit de la Mort ? Reine Shiro, c'est trop d'honneur que de vous rencontrer en personne. Laissez-moi vous accorder une révérence ! » Elle fit une petite révérence, assez froide, qui pouvait être comparable à de la comédie. Toujours son petit sourire aux lèvres, elle déclara en observant les deux jeunes hommes : « Oh, et voilà son bras-droit, Kuro, dont on entend parler aussi, et puis le garde du corps, Eyji, c'est cela ? Soyez les bienvenues dans mon humble demeure, messieurs ! » Elle fit, là aussi, une légère révérence avant de poursuivre, s'adressant à sa souveraine : « Pourrais-je savoir la raison de votre présence en ces lieux... Quelque peu ténébreux pour Sa Gracieuseté ? » Eyji releva un sourcil aux mots de la dame, trouvant cette dernière très étrange. Shiro répondit : « Navré de vous avoir dérangé, nous étions poursuivis par les créatures immondes qui hantent les Ruines, avant que le sol ne s'effondre et que nous atterrissions ici, par ce chemin-ci. » Elle indiqua le trou avant demander : « Au fait, puis-je savoir votre nom ? » « Mon nom !? Après tout, si cela peut vous faire plaisir, je me nomme Nurhilda. »

Brusquement, on entendit un bruit étrange dans les profondeurs du couloir où était le quatuor. L'Ombre violette pesta : « Raah ! Ils sont encore en train de voler, ces vauriens ! Allez au diable ! » La jeune femme s'élança sans crier gare. Les trois amis se regardèrent avant de poursuivre la gardienne des lieux. Quelques bruits de lames se firent entendre, puis plus rien. Le trio déboula, sortant ainsi du couloir étroit. Nurhilda se tenait là, son bâton brandit en l'air et elle s'exclama : « Revenez, pillards ! Vous avez peur de mourir, c'est ça ? Alors courez, tant que vous le pouvez encore ! » Shiro s'approcha de sa semblable et lui demanda : « Où sommes-nous Nurhilda et, sur qui criez-vous ? » « Vous êtes dans les catacombes des Ruines et là, je vocifère contre ces sales voleurs. Sales voleurs, vous entendez ! » Sa voix puissante résonna à nouveau dans les profondeurs des tombes. La dame expliqua : « Depuis un certain temps, des pillards volent et saccagent ces catacombes. Les morts ne sont plus en paix et cela sème la discorde dans ce lieu qui devrait être paisible. Vous comprenez ? » « Bien sûr. » « Hélas, je ne peux pas les arrêtez à moi toute seule, ils sont bien trop nombreux, malgré les assauts des défunts. »

Un court silence eut lieu, puis la Reine demanda : « Voulez-vous qu'on vous aide ? » La gardienne arqua un sourcil : « Vraiment ? Vous, une Reine, vous salir les mains pour ça ? Ma foi, je ne dis pas non à un peu d'aide, vous êtes l'Esprit de la Mort, après tout. Que puis-je vous offrir en échange ? »  « Juste le chemin de la sortie. » « Soit, marché conclu ! » Ainsi, ils se scindèrent en deux groupes : Shiro et Nurhilda d'un côté, Kuro et Eyji de l'autre. Les deux Ombres décidèrent d'effrayer les voleurs, afin qu'ils comprennent que troubler les âmes n'étaient pas une bonne idée. Chacun usa de sa technique pour faire trembler les faiseurs de trouble.

Eyji et Kuro cherchèrent, le plus discrètement possible, les groupes de voleurs. Alors que les deux hommes marchaient, le Démon déclara :
« Il faut faire gaffe, Nurhilda nous a dit qu'il y avait beaucoup de pièges et que les morts étaient on peut plus énervés. » Tandis qu'il déclarait ça, Eyji le regarda et en oublia de prêter attention à ce qu'il entourait. Il marcha malencontreusement sur une dalle piégée et jaillis des murs des fléchettes, probablement empoisonnées. « Attention !! » Rattrapant sa bêtise, il se jeta en arrière, entraînant Kuro avec lui, afin de se plaquer contre le sol. Les piques de métal tapèrent les deux murs opposées avant de s'écrouler par terre. Le silence regagna ses droits, tandis que les deux hommes se redressaient. Puis, le bruit de pas attirèrent leur attention et ils se regardèrent : « C'est le moment d'agir. » Ils se positionnèrent et Kuro tendit clairement la luciole, afin que sa lumière intense aille jusqu'au mur des brigands. Ceux-ci s'arrêtèrent, sortant leurs armes avant de demander qui allait là. Silence. Les deux camarades comptèrent jusqu'à trois, puis Eyji fit les classiques ombres chinoises, tout en poussant un cri animal. Cela eut l'effet voulu, mais les voleurs paraissaient vouloir en découdre. Ainsi, ils clôturèrent leur machination de la sorte : Kuro se transforma en grizzli et, Eyji le suivit derrière avec la lumière, afin d'accentuer les traits du Démon transformé. Ils prirent par surprise les hommes qui ne saisirent pas ce qu'il se passait. Tous déguerpir, probablement pour chercher du renfort, mais hélas, les deux dames les attendaient. Ils répétèrent l'action plusieurs fois afin que tous les brigands soient regroupés et que la fin de la terreur puisse commencer.

Les deux Ombres attendirent le regroupement des brigands, ne saisissant pas la situation, puis, elles passèrent à l'action. Les dames usèrent de leur esprit de la faucheuse afin de créer une horde de bêtes, comme surgie de la nuit. Ils commencèrent à s'affoler et là, la Reine combina leur action avec l'ocarina, appelant ainsi les chauves-souries des catacombes. Elles se lancèrent à l'assaut des brigands, afin de les déstabiliser. Ils ne savaient plus où donner de la tête. Enfin, et les deux jeunes hommes arrivèrent à temps pour voir le carnage, qui les fit aussi frissonner, Shiro et Nurhilda se transformèrent en "grande faucheuse" et dirent aux hommes de fuir, s'ils ne voulaient pas que le courroux de l'Esprit de la Mort et des Ombres s'abattent sur eux. Attaqués de toute part et terrorisés par l'apparence des Ombres, les voleurs s'élancèrent vers la sortie, sans demander leur reste. Après quelques instants, elles brisèrent l'enchantement et l'endroit sembla d'un coup beaucoup plus calme. Tous se regroupèrent, Eyji déclarant :
« Wouah, sacré spectacle, je vais éviter d'énerver une Ombre à l'avenir. » Nurhilda déclara : « Oh, tu sais, tu pourrais en devenir une toi aussi, comme ça tu pourrais à ton tour faire comme nous. » « Euh... Non, merci Nurhilda, sans façon. » « Dommage... » Comme promis, la gardienne conduit la troupe vers la sortie et salua sa Reine et ses camarades, avant que chacun ne reprennent sa route. L'Esprit de la Mort put laisser Nurhilda, l'esprit en paix : les catacombes avaient enfin retrouvé leur plénitude habituelle et l'Ombre-gardienne veillait sur ce lieu.
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Mer 30 Avr 2014, 21:33

La ruine a quelque chose de fascinant. La ruine sous toutes ses formes représente la sensation de perte, cette perte inexorable et les vestiges ne sont là que pour nous rappeler cette perte. Plus encore les lieux en ruine nous donnent un aperçu de ce qui arrivera un jour à tout ce qui existe car la décrépitude finit par toucher toute chose. La partie des ruines où se trouvaient le chaman et ses compagnons donnait franchement l'impression d'avoir mis un pied dans le royaume des morts, comme si le temps ne se contentait pas d'avoir dégradé ce lieu mais voulais de plus emporter un peu de l'énergie des vivants chaque seconde. Et le temps n'était pas le seul à en vouloir à la vie des voyageurs.

-Nous ne sommes pas les bienvenus ici...

Le chaman avait murmuré pour ne pas attiré l'attention mais l'avertissement était de toute manière inutile. Abélia avait déjà remarqué les ombres qui les suivaient, essayant de les encercler. Elle était aux aguets près à se battre contre cet ennemi inconnu. Quand à lui, Zuvassin n'était pas vraiment enclin à affronter une menace inconnue. Quelles que soient ces créatures, elles semblaient nombreuses, trop pour être affronté à deux, surtout avec leur puissance actuelle. Abélia revenait d'un sommeil terriblement long et le chaman avait encore beaucoup de progrès à faire pour ce qui était de l'art de combattre.

-Nous devons fuir, rapidement. L'idée d'attendre que ces choses nous encerclent ne m'inspire pas.

Sans un mot de plus, il dégaina son arme et se mit à courir droit devant lui. Le vampire le suivit immédiatement ainsi que les créatures. S'en suivit une course effrénée pour leur survie. Pas le temps de regarder ce qu'étaient leurs poursuivants, de toute façon cela importait peu puisqu'il aurait pu s'agir de simple rats que le chaman n'aurait rien pu faire contre eux tellement ils étaient nombreux. C'était du moins l'impression que donnait les bruits de courses dans le dos des fuyards.

Soudain, alors que le couple courraient à perdre haleine au milieu du dédale de murs délabrés, un craquement se fit entendre. Un son qui venait de sous leurs pieds, annonçant l'inéluctable -du moins pour eux- chute. Le trajet jusqu'à une surface dure fut relativement court, ce qui leur valut de ne pas se briser les os, mais quand même douloureux. Ils se relevèrent du plus vite qu'ils le pouvaient, pensant que les créatures ne manqueraient pas l'occasion de leur sauter dessus. Cependant, elles n'en firent rien, se contentant de pousser des gémissements d'impuissance. Le spiritualiste ne s'en étonna qu'une seconde avant de se faufiler dans le premier couloir qu'il vit, peu soucieux de voir si leurs poursuivants allaient finalement se décider à les rejoindre un étage plus bas.

Leur nouvelle course fut vite interrompu lorsqu'ils tombèrent nez à nez avec une femme dans une pièce chichement éclairée après avoir traversé un couloir sombre étrange. Elle était froide, éthérée comme si elle n'appartenait plus vraiment à ce monde et sa voix ne faisait que confortait cette impression. Pourtant ce n'était pas un esprit, la chaman était bien placé pour le savoir.

-Qui êtes-vous et que voulez-vous?

Demanda-t-elle de manière agressive. Elle ne semblait pas ravie de voir les quatre étrangers et même prête à attaquer d'une manière ou d'une autre, telle une chatte prête à tout pour défendre ses petits.

-Nous nous sommes simplement égarés en voulant fuir des...nos poursuivants. Si le sol ne s'était pas effondré sous nos pieds, nous ne serions pas là. Je me nomme Zuvassin et voici Abélia, ainsi que Arella et Krayn, mes esprits compagnons. Et puis-je vous demander qui vous êtes?

- Vous pouvez le demander, mais rien ne vous garantit une réponse. Mais...vous pouvez peut-être m'être utile alors je vais être gentille avec vous... Récemment, des pilleurs de tombe vandalisent ces catacombes. Vous pourriez peut-être les faire partir? De la manière de votre choix tant qu'ils quittent définitivement ces lieux. En retour, je vous offrirai quelque chose et vous conduirai hors d'ici. Cela vous convient-il?

Tout le monde fut d'accord, même Arella qui trouvait inadmissible que l'on profane des sépultures. Bien sûr, elle souhaiterait une approche diplomatique ou tout du moins sans meurtre.

-C'est d'accord, nous nous en chargeons.

Une réponse simple qui n'appelait pas vraiment à poursuivre la conversation, ce qui ne parut pas déplaire à leur hôte. Le chaman passa derrière elle pour s'approcher du brasero qui illuminait la pièce. Il sacrifia l'une des branches qu'il avait sélectionné pour fabriquer un arc pour s'en servir de torche. Le groupe parti ensuite à la recherche des pillards, Zuvassin en tête, suivit de près par Abélia.

-Soit prudent, chaman. Les catacombes ne sont pas des lieux conçu pour le tourisme mais pour protéger les corps des défunts. Il est fort probable que cet endroit recèle de piège. Fait bien attention à ce qui t'entoure, où tu mets les pieds et les mains.

-Merci du conseil.

Heureusement que l'ange était là pour lui apporter sa sagesse car il n'y avait pas pensé un seul instant, croyant que seuls les vandales pouvaient être un danger. Il poursuivit donc sa route plus prudemment jusqu'à ce qu'il atteigne une intersection. N'ayant aucune idée de la direction à prendre il allait choisir la droite au hasard lorsque le vampire le retint par le bras.

-Pas par là. Sur la gauche, odeur de sang.

Elle avait murmuré et utilisé des bribes de phrases pour faire le moins de bruit possible. Quoi d'autre que des êtres vivants pouvait sentir le sang dans des catacombes? Il semblait par ailleurs que cette odeur attisait la soif d'Abélia, il devait donc s'agir de sang plus ou moins humain. Ils s'engagèrent donc dans le couloir de gauche et entendirent bientôt des cris. Les hurlements se firent de plus en plus proches et à mesures que le groupe se rapprochait des bruits de lutte se firent également entendre. Zuvassin fit faire une halte au groupe et s'avança seul, utilisant le pouvoir de son anneau pour ne faire aucun bruit. Ce qu'il vit à la fin du couloir le fit sourire et lui donna un frisson en même temps. Les pilleurs de tombe étaient aux prises avec des cadavres visiblement décidés à défendre leur sanctuaire. C'était tout ce que méritaient les voleurs mais voir des hommes se faire arracher des bouts de chair à coup de dent par d'autres hommes était plutôt répugnant. Les choses se révélaient plutôt à l'avantage du chaman et de ses compagnons. En faisant attention aux pièges s'il y en avait dans le coin et en s'occupant des vandales pendant qu'ils étaient aux prises avec leurs assaillants, ils pourraient plutôt facilement s'acquitter de leur mission. Restait à ne pas devenir la proie des cadavres cannibales...

Zuvassin entra donc doucement dans la pièce en longeant un mur, essayant de se glisser dans le dos d'une de ses cibles. Lorsqu'un cliquetis se fit entendre et que son talon gauche descendit seul d'un centimètre, le chaman eut l'heureux réflexe de se jetait dans le couloir d'où il venait. Ce qu'il venait de déclenchait l'aurait sans doute tuer à coup sûr sinon. Un bruit de tonnerre retentit, immobilisant les protagonistes une fraction de seconde avant que ne se déverse dans la salle un torrent de flammes qui incinéra aussi bien bandits que cadavre et brûla en partie le pied du chaman qui s'empressa de retirer sa botte avant que les dommages ne soient irréparables. Il reprit ensuite sa respiration puis se releva au moment où Abélia accourait. Elle l'aida à marcher pour le conduire de nouveau devant la femme qui leur avait promis une récompense.

-Bien, si tout est résolu, voici une carte magique. Elle vous permettra de connaître le plan du lieu dans lequel vous vous trouvez. Bien sûr, si votre magie est faible, vous ne verrez que le plan de la pièce et cela vous sera bien inutile, mais je n'en serais pas responsable. Si cela vous déprime vous pouvez toujours mettre fin à vous jour et rester ici avec moi pour l'éternité, vous verriez que ce n'est pas si mal...

Ce fut la seule fois que le chaman la vit sourire et il n'avait pas vraiment envie de revivre cette expérience. Elle semblait faire de l'humour et en même temps être terriblement sérieuse.

-Je crois que frôler la mort m'as suffit pour aujourd'hui. Mais c'était très gentil de votre part de me le proposer. Bon, et si nous sortions d'ici à présent? Retrouver l'air libre me fera le plus grand bien.

L'ombre les guida hors des ruines et les laissa s'en allait avec une pointe de regret dans le regard alors que sa voix restait neutre.

-Mon nom est Nurhilda, et je suis l'ombre gardienne de ces lieux. Adieu, chaman.

Zuvassin inclina la tête et se détourna pour partir, songeant qu'il avait du lui plaire un minimum pour qu'elle consente à lui dire son nom. Cette pensée le fit sourire et il avait retrouvé sa bonne humeur lorsque le groupe quitta les lieux.

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