Le Deal du moment :
AliExpress : Nouveaux codes promo (8€, 20€, ...
Voir le deal

Partagez
 

 Thermes | ft. Erza | NC -18

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant
AuteurMessage
Invité
Invité

avatar
Sam 25 Jan 2014, 12:50

Mauvaise idée. Erza avait l'impression d'être dans un véritable cauchemar, courant dans un dédale affreux sans aucune chance de survie. Elle savait qu'elle devait calmer son esprit, qu'elle devait se rassurer, mais c'était bien plus facile à penser qu'à mettre en œuvre. Ses poings, dans l'eau, étaient serrés, ses muscles tendus. Elle était alerte, écoutant le moindre bruit, essayant de prévoir l'imprévisible. Si elle avait été seule, elle aurait pu prendre ses marques mais l'impression qu'il ne la laisserait pas les acquérir fit place à une réalité identique à ses prédictions. Non, il préférait continuer de jouer avec elle. Mais aurait-elle agit autrement si la situation avait été inversée ? Sûrement pas. Elle aurait profité de l'occasion, bien trop belle, pour essayer de prendre l'avantage, pour l'acculer encore plus. C'est ce qu'il faisait et, pour ça, elle l'aurait tué, bien trop troublée par l'absence de visibilité pour retenir quoi que ce soit, essayant de deviner ce qu'il allait faire sans pour autant y arriver. Aussi, à chaque fois qu'il la touchait, par surprise, elle sursautait légèrement, frissonnait. Le pire fut sans doute lorsqu'il la mordilla, la jeune femme arrêtant de respirer, tendue au possible, ses lèvres tremblant sous la douce pression de ses dents. Rien ne s'entendait jusqu'à ce qu'elle manque d'air, reprenant sa respiration trop bruyamment à son goût. Encore une fois, elle l'aurait bien massacré si l'idée ne venait pas d'elle. Était-elle à ce point masochiste pour prononcer ce genre de demandes ? Peut-être pas. Après tout, ne lui avait-elle pas dit que si elle devenait aveugle, elle en profiterait pour faire des choses proscrites en faisant mine de ne pas savoir? Il ne perdait rien pour attendre car elle allait se venger de tous les effleurements qu'il lui faisait subir, elle allait se venger du souffle chaud de l'homme sur son corps, de ses chuchotements semblables à ceux d'un démon tentateur. Mais il était déchu. Elle repensa à son pêché, ne le trouvant pas. La luxure ? Non, trop courant, trop banal, pas intéressant. Il aurait sans doute déjà craqué depuis longtemps si tel était le cas. La colère, la paresse et l'avarice ne semblaient pas lui correspondre, tout comme la gourmandise. Alors, orgueil ou envie ? Elle trouverait, lorsque son esprit pourrait réfléchir convenablement, lorsque son corps ne serait plus soumis aux tremblements que lui procuraient les doigts de l'homme, aux doutes que lui procurait l'attente, à cette envie irrépressible d'aller encore plus loin.  

Lorsque le verre heurta doucement sa bouche, elle recula légèrement avant de le prendre, ses lèvres s'étirant au commentaire d'Eerah dans un sourire étrange. Il retournait la situation et, pour dire vrai, cela lui plaisait. Elle but, cul sec, sans renverser une seule goûte. Mais, après tout, elle était tellement habituée au geste que ne rien voir ne la pénalisait aucunement. Elle rejoint l'une des mains du déchu sur sa cuisse, posant la sienne sur cette dernière avec précaution en suivant le geste un instant sans rien dire avant de profiter du fait qu'il masse le haut de celle-ci pour décaler sa main au plus près de son entre jambe. Elle connaissait son corps, ce qui lui permettait de ne franchir aucune limite, simplement de faire germer des idées dans l'esprit du déchu, de le faire sursauter, de lui prouver que même aveugle, elle demeurait dangereuse. Elle chuchota alors, reprenant les mots qu'il avait prononcé précédemment : « Hum... Encore faudrait-il pour ça que je décide de ne pas me laisser faire... ». Elle se mordilla la lèvre inférieure, se retournant doucement en prenant appui sur l'une des cuisses du déchu, ses doigts glissant légèrement, gravissant cette dernière pour caresser l'aine de l'homme. Elle l'avait senti enlever son pantalon mais à présent, elle était sûr et certaine qu'il ne l'avait pas trompé. Elle avança alors son visage vers la zone qui lui semblait être sa joue, ses lèvres heurtant la commissure des siennes. Elle sourit, s'arrêtant là un instant. Un peu plus à droite et elle l'aurait embrassé, chose qui la tentait toujours autant. Mais, au lieu de cela, elle fit glisser sa bouche vers la gauche, ne quittant pas la peau d'Eerah, le caressant ensuite de sa joue alors que ses lèvres atteignaient leur objectif : son oreille. Elle articula des mots simples, ne prêtant pas à confusion, utilisant néanmoins un ton à en donner envie à l'ange le plus chaste du monde, marquant parfois des pauses où son souffle prenait possession de la peau de l'homme, gémissant presque d'autre fois. Elle faisait exprès et ne s'en cachait pas. « Si tu veux tout savoir... je déteste les anges... ». Oh oui, elle les détestait, surtout un en particulier qui continuait de hanter son esprit, comme un professeur sévère qui la surveillait jour et nuit. Elle le défiait, en éprouvant une certaine fierté et une certaine douleur incomprise. « Leurs principes ne me plaisent pas... ils ne font que juger les autres... alors qu'ils sont pires... ». Est-ce que Lucain était de ceux-là ? Elle préférait le croire, se convaincre qu'elle ne l'aimait pas, qu'il l'horripilait. « Mais toi... hum... je trouve que tu es...  ». Elle coupa sa phrase volontairement, la laissant suspendue dans l'air, rapprochant son corps du sien, encore une fois, sauf qu'elle le toucha, sa poitrine venant effleurer son torse avant qu'elle ne se recule légèrement, gardant néanmoins la proximité entre ses lèvres et son oreille. « Hum... excuse moi... c'est que... je ne t'avais pas vu... ». Elle sourit, lâchant son verre dans l'eau pour venir poser sa main avec plus ou moins de précision dans les cheveux d'Eerah. Elle y avait réfléchit, oh oui, elle avait réfléchi à son pêché et, rapprochant dangereusement son genoux du bassin de l'homme, elle lui demanda. « Dis moi, Eerah, qu'est ce qui te ferait envie, là, tout de suite ? ». Pour le moment, elle contrôlait, ça allait.
Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 25 Jan 2014, 19:59

Elle sentait la peur, l’égarement ; Eerah aurait reconnu ce sentiment à des kilomètres. Au fond de lui, il hésitait entre compassion et satisfaction. D’un côté, il ne voulait que la libérer de cette cage sombre, ne sachant que trop bien ce qu’elle pouvait causer à la raison. D’un autre, il gardait à l’esprit que la demande était venue de son côté. La privation d’un sens n’avait pas que des mauvais côtés, bien orchestrée, elle pouvait mener à des douceurs inexploitées. Il n’avait pas le moindre doute sur sa capacité à la guider sur cette route, mais un morceau d’Orisha ancré dans son être s’en voulait de lui faire une telle torture, aussi jouissive fut-elle. Le Déchu qu’il était devenu, lui, bouillait de l’intérieur, souriait littéralement de triomphe et d’envie en l’entendant répondre à ses caresses aveugles. Il buvait ses respirations saccadées, engloutissait les frissons qu’elle laissait échapper, avec une gourmandise malsaine. C’était certainement dans ces moments qu’elle était le plus appétissante, qu’il avait le plus envie de la mordre, de la dévorer ; quand elle était faible, à sa merci. Sans surprise, il l’entendit déglutir son verre en une seconde. Il faudrait surement plus d’une bouteille pour lui faire le moindre effet, ça augurait un apéritif intéressant. Il étira un nouveau sourire satisfait quand les doigts de la Réprouvée vinrent chevaucher les siens dans son massage. Elle se laissait faire sans rien dire, et doucement, il traçait son chemin, en remontant du haut de ses genoux jusqu’à la base de ses cuisses. En arrivant au plus près de sa destination finale, elle brisa sa danse d’un mouvement, ramenant ses doigts bien plus loin de son circuit d’origine, à quelques centimètres de son entre-jambe. Même si le Déchu avait décidé de ne pas se laisser faire, ce qui était loin d’être le cas, il n’aurait pas pu résister à la poigne de sa cliente. Un long frisson le parcouru lorsqu’elle se stoppa dans son élan, aussi proche et pourtant si lointaine de la frontière qu’ils prenaient un plaisir fou à ne pas franchir. Dans un murmure, elle répondit avec ses propres mots, avec sa propre intonation enjôleuse, rapprochant encore un peu plus Eerah de ses limites.

Erza pivota sur elle-même, la main sur sa peau désormais dénudée, et il se força à soupirer plus faiblement, le plus silencieusement possible lorsqu’elle remonta le long de sa cuisse, effleurant sensiblement son aine. Malgré l’eau brûlante, il avait l’impression que sa température venait d’augmenter d’un cran, réagissant de concert avec le reste de son corps. Paradoxalement, maintenant qu’elle ne voyait plus, elle n’en était que moins prévisible. Il sursauta imperceptiblement quand leurs bouches se touchèrent, hésita, frémit, et la laissa finalement glisser plus loin sur sa joue. Elle le mettait à la torture ; le simple fait de ne pas s’emparer de lèvres était devenu presque impossible. La seule chose qui le retenait encore était le jeu, la curiosité. Quand elle finit par atteindre son oreille, ses doigts étaient sur le point de bouger seuls pour rattraper son menton, la ramener à lui. Elle parlait si bas, si faiblement, qu’il était obligé d’oublier tout le reste, de se concentrer sur le rythme de sa respiration. Ses mots tombaient l’un après l’autre, alternés de soupirs et de silences, et il se laissait aller à l’écouter, oubliant le bain, oubliant le travail. Elle avait réussi ; ses barrières, ses réticences chutaient une à une. Il l’écoutait renier les anges avec joie, il l’écoutait parler avec une conviction certaine, il l’écoutait lorsqu’elle laissait ses phrases en suspens, le laissant petit à petit bruler de curiosité. Il voulait savoir ; il en avait envie, quand bien même il n’en aurait pas eu besoin. Une seconde, un fragment d’instant, leurs corps se touchèrent, avant qu’elle ne se rattrape, s’excusant avec malice. Il rit doucement, et fit glisser ses ongles le long de ses cuisses, en suivant les arcs de ses muscles. Le Déchu se rendait compte de sa défaite, mais elle ne paraissait simplement pas si grave que cela. Du moins pas avant qu’elle n’ajoute ses derniers mots. Sous la surprise, ses lèvres s’entrouvrirent en une exclamation muette. Elle savait. Elle savait pour son péché, mais comment ? La Colère, la Luxure, la Gourmandise, tous étaient simples à distinguer, à comprendre, mais son Envie ? Rares étaient ceux qui avaient pu se vanter d’obtenir cette information sans le lui demander. Elle s’était sensiblement rapproché, et il figea son mouvement sur ses cuisses, figea le cours de ses pensées pendant un instant.

Il avait lâché trop de lest. Il avait perdu trop de terrain. Non, c’était son tour, c’était lui, le chat. Inexorablement, il se mit de nouveau à tisser des stratégies, analyser ses plans. Pour l’instant, elle était à sa merci, il contrôlait. Pour l’instant, ça allait. Elle était aveugle, perdue, et il était son seul lien avec le mode extérieur. Il fallait reconnaitre qu’elle avait une dose de courage. De témérité, peut-être. Il aurait pu disparaitre, ne pas lui rendre ce qu’il lui avait ôté, mais elle avait décidé de pousser le jeu plus loin, de se remettre entre ses mains. En raffermissant la prise qu’il avait sur ses jambes, il se releva, sans diminuer ou augmenter l’écart qui les séparait, et inversa lentement leurs positions, finissant par la faire s’asseoir sur la marche du bain. Posément, il mit index et majeur sur ses lèvres, et approcha, jusqu’à ce que leurs joues se touchent, jusqu’à ce que sa bouche soit posée à un cheveu de son oreille. « J’ai envie… ». Au fur et à mesure qu’il commençait à parler, il réaffirma sa position, ses genoux posés de part et d’autre de la cuisse de la Réprouvée. « J’ai tellement envie… ». Ses doigts quittèrent ses lèvres, glissèrent sur la chair, jusqu’à son cou. Ses mots moururent dans sa gorge, se muèrent en respiration rauque, brûlante. De son côté, sa main continuait la descente, fila entre ses seins sans les toucher. Avant qu’ils n’arrivent à son ventre, il les fit frémir plus fort qu’auparavant, en une douce vibration. Il s’arrêta un moment, avança son autre paume sur sa cuisse, son pouce à quelques centimètres de son entre-jambe ; ses genoux glissèrent contre la pierre, plus en avant, et il huma profondément son odeur, le long de son cou, pour revenir à son oreille, encore plus essoufflé. « C’est incontrôlable, c’est ancré en moi… ». Les doigts du Déchu filaient sans discontinuer, contournant voluptueusement son nombril. Les pulsations qu’ils émettaient se répandaient sur le corps entier de la Réprouvée, et lui continuait de murmurer, toujours plus proche d’elle. « Je veux… ». Sa main filait directement vers la base de son aine, et à un souffle d’y parvenir, ses doigts se détachèrent, glissant chacun sur une cuisse. Quittant à regret le cocon de ses jambes, il alla placer sa main sur sa chute de rein, et en passant effleura un instant, l’espace d’un clignement de cils, son intimité. Le contact avait été si bref qu’il aurait pu ne jamais exister. Rapidement, il la ramena au plus près de lui, faisant glisser son corps sur la marche, rapprochant dangereusement son genou et sa poitrine d’elle, avant de stopper brusquement, en arrêtant de respirer. Un instant passa, une éternité, sans qu’il ne fasse aucun bruit, les lèvres toujours pendues à son oreille. Puis un soupir amusé, un grognement rauque. Il se mordilla la lèvre inférieure, et murmura, le plus doucement possible. « J’ai envie de savoir comment tu t’en es rendu compte, Erza. ».


Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Sam 25 Jan 2014, 23:34

Eerah se retrouva plaqué contre les marches du bain, la jeune femme sur lui, un genoux de chaque côté de son bassin. Elle ne savait même pas comment elle avait pu arriver à un tel résultat, à une telle précision. Mais une chose était certaine : si ses yeux n'avaient pas été aveugles, ils auraient été assombris par le désir. Elle ne le touchait pas, le surplombant sans le voir, comme le chat qui tiendrait entre ses griffes son repas, cette petite souris si énervante qui se plaisait à gesticuler autour de lui, encore et encore, à tenter de se faire mordre comme s'il s'agissait d'un jeu. Mais la souris finit toujours perdante, n'est ce pas ? Le problème c'est que, dans leur jeu, il était difficile de savoir qui menait la danse, qui était le dominé et qui était le dominant, qui était le chat et qui était la souris. Ses lèvres dans son cou, elle laissa échapper un grognement, essayant de freiner ses ardeurs. Dans le retournement de situation, elle avait attrapé les poignets de l'homme afin d'immobiliser ses mains, ces viles mains qui avaient tendance à se balader sur son corps d'une manière scandaleuse, vibrant ici et là. Elle les tenait fermement, ne lui laissant en aucun cas le loisir de bouger. Si elle n'avait pas compris la première fois, ses sens s'étaient rapidement aperçus qu'il usait de magie pour faire trembler son corps encore plus, pour la faire frissonner de plaisir. Elle grogna à son oreille, menaçante. « La magie c'est pour les femmelettes... ». Pour les femmelettes peut-être, mais drôlement efficace. Elle en était encore troublée, ses gémissements n'ayant pu être retenus très longtemps lorsqu'il avait recommencé son manège, lorsque son souffle chaud et sa voix rauque étaient arrivés à son oreille. Elle s'était enivrée de ses paroles, elle avait suivi le parcours de ses doigts sur elle avec des sensations décuplées à cause de sa cécité récente. Elle était trop sur la défensive pour rater ne serait-ce qu'un effleurement et le dernier qu'il avait osé, sur son intimité, elle ne l'avait pas ignoré, cause de la conséquence qui s'illustrait à présent : elle sur lui, ayant retourné la situation à la seconde même où il avait terminé sa dernière phrase. A présent, elle était tiraillée entre les messages absolument significatifs que lui envoyait son bas ventre, entre le regard mécontent de Lucain et entre l'envie de tuer le déchu sur place. Mais bon sang, elle ne pouvait pas nier le vouloir, elle ne pouvait pas nier l'effet qu'il lui faisait. Elle grogna de nouveau, devant trouver une solution à son calvaire, mordant son cou doucement comme si elle avait besoin de lui montrer que son destin ne tenait qu'à un fil, que son plaisir ne tenait qu'à un fil, que sa vie, peut-être, ne tenait qu'à un fil. Elle jouait encore, sauf qu'elle devait se maîtriser, trouver la parade.

Après quelques secondes, elle se calma, son corps continuant à lui envoyer des signes évidents de désir, signes qu'elle ignorait comme elle le pouvait. Mais, après tout, il y avait une différence entre les pensées et les actes. Elle finit par sourire, tout de même heureuse d'avoir trouvé son pêché. Elle l'avait proposé instinctivement, n'en étant en aucun cas sûre. Mais il avait confirmé sa thèse, ce qui eut le don de la faire rire doucement. Erza lui chuchota alors, sa voix étonnement suave : « Tu sais, Eerah, dans la vie, on ne peut pas avoir tout ce qui nous fait envie... ». Ses cheveux tombaient sur son torse, le caressant à chaque fois qu'elle faisait un mouvement. Peut-être avait-il mal au dos ainsi positionné car, après tout, il était plaqué plutôt fermement contre les marches mais elle ne s'en souciait qu'à moitié. Elle allait le lâcher, ce n'était qu'une question de minutes. Et, ne l'avait-il pas fait souffrir lui, avec ses doigts ? Ce n'était qu'un juste retour des choses... ou peut-être y était-elle allée un peu fort ? Elle se mordilla la lèvre inférieure, décidant de lâcher ses poignets pour venir l'enlacer, prendre possession de son dos. Elle l'atteint non sans une lente caresse de la peau du déchu qui se trouvait sur son chemin, répondant légèrement à son désir avant d'appuyer ses propres bras sur le tranchant des marches. Cet acte rapprochait encore plus leurs deux corps mais en lui prodiguant des soins, elle oubliait un peu le plaisir qu'il lui avait donné, un plaisir vicieux puisqu'il n'avait fait qu'aggraver son désir. Et pourtant. « Si je te disais comment je le savais, ton envie disparaîtrait... Or, ce n'est pas ce que je veux... ». Elle sourit. Le pousser à bout, faire augmenter son envie, encore et encore, juste pour voir ce que cela donnerait, juste pour qu'il n'en puisse plus.

Elle devenait de plus en plus féline et même si elle ne voyait pas son corps, l'appel de ce dernier la rongeait autant que ses pensées pour ce stupide ange l'énervaient. Elle allait le faire sortir de son esprit, oh oui, il le fallait. Aussi, elle réduit encore plus la distance entre eux, prenant cela dit garde à maintenir son intimité bien au dessus de lui. Encore une fois, le bout de ses seins le toucha mais elle ne dit rien, il le constaterait bien par lui même, n'est ce pas ? Sa voix reprit, chaude, malicieuse : « Hum... nous allons faire un concours de boisson. Si je gagne, tu devras faire ce que je t'ordonnerai sans broncher et si tu gagnes... hum... je t'obéirai. ». Elle jubilait mais ne le montrait pas, décollant l'une de ses mains de son dos pour venir caresser la mâchoire du déchu, de son lobe d'oreille à son menton. « Qu'en dis-tu ? ». Elle sourit. « Comme ça, si tu gagnes, tu pourras te débarrasser de cette envie qui te ronge... ». Mais s'il perdait, il perdait pour de bon. Et puis, même si elle ne l'avait pas précisé, il y avait de grandes chances qu'elle gagne. « J'ai posé le contexte et le gain, à toi de poser les règles intermédiaires si tu en souhaites, à toi de déterminer comment le gagnant sera nommé... ». Tout lui allait et même si elle devait boire dans le nombril du déchu, cela ne lui faisait en aucun cas peur. Elle le pensait un peu plus intelligent que cela mais pas assez pour trouver quelque chose qui pallierait à son débit impressionnant. Elle tenait bien, trop même, en véritable ivrogne qu'elle était.

Erza finit par se redresser, s'éloignant du torse d'Eerah tout en restant à califourchon sur lui. « Au fait... tes doigts sont... hum... exquis. ». Elle rit, comme si sa confidence n'était qu'une banalité.
Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Dim 26 Jan 2014, 02:58

Là, il était là. Le tigre sortait les griffes. Par de nombreux aspects, la métaphore touchait bien souvent à la réalité. En une fraction de seconde, ils avaient de nouveau basculé, et cette fois, il se retrouvait acculé à la marche, les poignets isolés dans un étau de fer. Eerah ne l’avait même pas vu venir, il ne s’était pas sentit partir. Cette fois, son jeu avait creusé plus loin que jamais ; la bête était presque à nue. Pendant quelques instants, il n’était plus qu’un lapin tétanisé entre ses pattes. Elle grognait, mordait son cou, en respirant lourdement. Oh oui, il avait touché juste. Elle haletait, tremblait, et instinctivement, son instinct animal avait repris le dessus. Lui-même en concevait une satisfaction malsaine, un plaisir presque physique qui se répandait dans ses entrailles, comme à chaque fois qu’il lui semblait la découvrir un peu plus. Elle avait presque craqué sous ses doigts, pendant un instant, il l’avait senti partir. S’il ne s’était pas arrêté, s’il n’avait pas joué, qui sait ce qui aurait pu arriver. Et maintenant, il était immobile, les yeux fermé, un sourire félin dessiné sur le visage. L’angle de la marche s’imprimait profondément dans son dos, sans qu’il ne trouve la sensation désagréable. Sa nature déviante, et son esprit très – trop – ouvert associaient volontiers douleur et plaisir, dans ce genre de situations. Plus que ça, il jubilait littéralement de constater que ses manœuvres ne restaient pas sans effet. Il n’était plus possible de choisir un chat ou une souris, les rôles échangeaient si rapidement qu’ils alternaient fréquemment soumission et domination. Il ne s’offusqua pas de son commentaire. La magie n’était pas toujours perçue de la même façon chez tout le monde. À Avalon, elle n’était qu’un outil pour le plaisir, un outil qu’il maniait sans scrupule. En goutant à la délicieuse morsure qu’elle s’acharnait à prolonger sur son cou, il salua silencieusement le self-control de la Réprouvée. En général, il n’avait jamais besoin d’en venir à la magie, alors réussir à surmonter cette épreuve sans craquer était impressionnant de résistance. Il mordillait sa lèvre inférieure de concert, relâchant sans pouvoir le retenir un soupir rauque. Les secondes passèrent, il sentit les battements de son cœur ralentir, et sa violence retomber avec son désir. Quoi qui la retenait, le jeu ou autre chose, c’était fort. Peut-être pas assez fort contre lui.

Il l’écouta parler sans rien dire, en souriant, amusé. Elle aussi était satisfaite, elle exultait d’avoir mis le doigt sur son péché. Et bêtement, il avait confirmé ses dires sans même essayer de faire planer le doute. Elle avait relâché son cou, mais il était toujours incapable de bouger les poignets, obligé de subir le frisson subtil que provoquaient ses cheveux à chacun de ses mouvements de tête. Et elle jouait, encore et toujours, lui susurrant à l’oreille ses mots enjôleurs. Il était bien placé pour savoir que ses Envies n’étaient pas toujours – et même rarement – assouvies. C’était d’ailleurs là tout son problème, songea-t-il en souriant. Succombant certainement à son côté angélique, elle libéra doucement ses mains, pour libérer son corps de l’angle mordant qui y avait laissé sa marque. Surpris, Eerah hésita un instant, et un petit sursaut le parcouru de long en large. Erza ne se lassait jamais ; elle le tentait, murmurait, lui laissait entendre monts et merveilles, à peine son propre désir atténué par la douceur de leur contact. À l’inverse, le Déchu se sentait partir à nouveau sur un terrain accidenté, au fur et à mesure qu’elle dispensait murmures, effleurements et caresses. Pourtant, elle réussit à capter toute son attention lorsqu’elle évoqua l’éventualité d’un concours de boisson. Une épreuve qu’elle était visiblement certaine de remporter. Alors même qu’il commençait à douter de l’esprit de compétition de la Réprouvée, elle lui confia les rênes concernant les règles et objectif du jeu. Un large sourire étira le visage d’Eerah. À cet instant, et sur ce point uniquement, il avait l’occasion de tourner le jeu en sa faveur. Il réfléchit quelques secondes, paupières fermées. Elle pourrait boire plus et plus longtemps que lui, c’était presque une certitude à présent. Ne conserver que l’alcool dans l’équation revenait à reconnaitre immédiatement sa défaite. Non, il lui fallait passer par des chemins détournés, il lui fallait ajouter un de ses éléments dans la balance.

L’aveugle attrapa la jeune femme sous les cuisses, et sans la laisser descendre de sa « monture », la tourna une fois de plus contre la marche, cette fois assise sur les genoux repliés du Déchu. Il guida ses mains sur le rebord de la pierre, et posa ses doigts sur les siens, approchant ses lèvres de son visage. « Tu sais ce que la cécité et l’alcool ont en commun ? ». Il écarta un peu les jambes, et par là-même, les cuisses de la Réprouvée. « Ils font tous deux perdre le contrôle de soi. ». Une de ses mains fila jusqu’à ses cheveux, et il les caressa doucement, avant d’ajouter, d’une voix plus affirmée. « Un jeu en manches. À chaque manche, chaque joueur possède trois verres rempli. Boire un verre t’autorise à réaliser une action sur le joueur adverse. Un verre, une action. Trois verres, trois actions. Une action n’excède pas cinq secondes, et ne concerne jamais plusieurs parties différentes du corps.». Il fit innocemment glisser son doigt le long du cou d’Erza, jusqu’au commencement de sa poitrine, épousant les formes de ses seins. « Le gagnant est celui qui arrive à faire émettre le moindre son à l’autre. Ca peut-être un rire, un soupir, un éternuement… Un gémissement. ». De sa seule main libre, il se saisit de son verre encore plein, et l’avala d’une traite. « Par exemple, un verre… ». Eerah se recula, l’asseyant sur la marche de pierre, et en attrapant chacun de ses genoux, les maintint écartés. Il se laissa couler sous l’eau, et alla mordre sensuellement l’intérieur de sa cuisse, à quelques centimètres de son entrejambe. Il creva la surface, et allant chercher des verres supplémentaires, lança : « Une action. ». Ainsi le jeu était équilibré. Lui pourrait profiter de son aisance à travailler en aveugle pour boire le moins possible, et elle pourrait pallier cette faiblesse en s’accordant plus d’actions grâce à sa capacité de résistance à la boisson. En arrivant au tiroir dérobé, il se retourna en précisant, non sans raison : « Ah... Et pas de cassage de bras, ou de toute forme de violence directe, bien sûr, sinon disqualification... ». Si elle avait pu voir, il lui aurait adressé un sourire des plus significatifs. Non pas qu'il n'avait pas confiance en la jeune femme, mais il la savait suffisamment vindicative pour tout faire pour réussir. Il revint rapidement avec six nouveaux verres, et en se penchant délibérément par-dessus la Réprouvée, les disposa le long du rebord, avant de les remplir les uns après les autres. Puis il saisit son menton entre son pouce et son index, et susurra, à quelques millimètres de ses lèvres. « C’est ton tour… ».


Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Mar 28 Jan 2014, 00:45

Erza avança son visage, lentement, pour être sûre de ne pas rater sa cible. Elle s'arrêta à un centimètre de sa bouche, lui soufflant : « Oh, Eerah... Tu ne perds rien pour attendre... ».  Puis, elle attrapa la lèvre inférieure du déchu entre les deux siennes au préalable humidifiées, la caressant sensuellement, y mêlant le bout de sa langue tout en comptant les secondes. Une action. Elle fit glisser sa main sur le rebord du bassin, attrapant l'un des objets disposés là qu'elle porta à ses lèvres, le vidant. Un verre. Elle croyait pouvoir gagner, chose qui était, en réalité, loin d'être certaine. Elle n'y réfléchissait pas réellement, prise dans le piège des individus trop habitués à une chose pour penser qu'elle puisse encore surprendre. D'un côté du terrain, le déchu s'économisait, avançait doucement mais sûrement alors, que de l'autre côté, elle avait tendance à désirer tout, tout de suite. Oh oui, elle allait boire trois verres à chaque fois, faire trois actions, mais le soucis c'est que l'alcool risquait d'agir sur son organisme, stopper l'inhibition pour activer l'exhibition. Elle ressentirait bien plus les caresses, elle entendrait sa voix comme une torture immense, sentirait ses lèvres comme un plaisir trop intense, elle se laisserait plus facilement aller et, finalement, retenir ses gémissements serait comme un défi insurmontable. D'un autre côté, il suffisait qu'elle trouve le geste, l'action ultime qui fasse réagir le déchu pour qu'elle l'ait, il suffisait d'un petit rien, il suffisait de jouer sur son psychisme, de le tenter tellement que la simple idée pourrait l'anéantir aussi facilement qu'un château de cartes. Elle voulait qu'il s'effondre. C'était quitte ou double, soit l'un, soit l'autre. Ils partaient sur un terrain glissant, surtout elle, puisque, à partir de cet instant, seule la victoire comptait, peu importe comment elle l'obtiendrait. Il n'y avait plus de réelles limites, sauf bien sûr celles énoncées dans les consignes. Les règles, elle ne les aimait pas, elle ne voulait que se rebeller, prendre ce qu'elle voulait mais elle devait s'y plier, respecter le code qu'ils avaient établi. Mais après tout, n'était-elle pas la fille de la déesse de la justice ? Ne devait-elle pas montrer l'exemple ? Elle rit, elle emmerdait les principes, elle n'avait aucune loi si ce n'était la sienne. Le déchu perdrait, même s'il avait commencé fort en mordant sa cuisse. Elle ne s'y était pas attendu, ni à la caresse de ses dents, ni au fait qu'il puisse lui écarter les jambes ainsi. Il était bien plus offensif, bien plus affamé et elle devrait lui faire comprendre qu'elle était la seule ici à pouvoir manger l'autre. Oh oui, elle allait le dévorer, le mâcher lentement pour bien apprécier. Le seul problème à l'horizon ne reposait que sur sa petite faiblesse, cette chose qui la troublait depuis déjà quelques minutes : Lucain. C'était comme si continuer la culpabilisait dans un sens. Mais, en même temps, pourquoi ne devrait-elle pas satisfaire ses envies ? Il n'était rien pour elle, rien du tout, elle ne le reverrait sans doute pas. Et même si c'était le cas, que ferait-il de plus que de lui asséner les principes de sa race ? Que ferait-il de plus que lui parler gentiment comme l'adorable ange qu'il était ? Ils ne vivaient pas dans le même monde, ils étaient différents et puisque leur relation ne pouvait aboutir à rien, elle devait l'oublier, il devait cesser de la hanter. Eerah lui permettrait de le supprimer de ses pensées, malgré lui, sans le savoir, il lui permettrait de mettre un terme à ses fantasmes avec l'être de lumière. Il serait sa sortie de secours afin qu'elle puisse reprendre son existence d'antan, afin qu'elle puisse de nouveau boire et s'abandonner dans les bras d'inconnus insignifiants qui avaient le mérite de ne jamais la troubler.

Aussi, elle attrapa un second verre qu'elle porta à ses lèvres, sacrifiant une action pour trouver exactement la zone qu'elle souhaitait atteindre. Elle fit donc doucement glisser ses ongles sur le flanc de l'homme en chuchotant « Ton corps est tellement... ». Elle s'arrêta, ne continuant pas, laissant en suspend. Ses doigts s'arrêtèrent sur la hanche de l'homme. Elle sourit avant de lui glisser dans un murmure : « Tu devrais abandonner tout de suite... ». Elle n'attendit pas qu'il réponde, continuant. « Non ? T'es sûr ? Bien... ». De toute façon, elle savait qu'il se battrait jusqu'au bout, ils étaient trop engagés à présent. Elle attrapa un troisième verre, le liquide coulant dans sa gorge, un liquide vicieux puisque, finalement, depuis sa visite au temple des esprits, elle avait consommé avec modération, même si le mot était relatif par rapport à un individu lambda. Et puis, pour le moment, elle ne ressentait rien de particulier, se laissant séduire par le jeu en essayant d'oublier sa mauvaise conscience par rapport à l'ange. « Si tes employeurs voyaient comment tu t'occupes de moi... ». Elle hésitait à lui attribuer une augmentation pour procurer un plaisir immense à ses clients ou à le renvoyer. Qu'aurait-elle fait, elle, si elle avait été sa supérieure ? Elle sourit, se mordillant la lèvre inférieure pour éviter de trop y penser. Sa voix chuta « La cliente est reine... et je veux que tu... hum... ». Elle avança son visage de son bassin, gardant bien en mémoire ce qu'elle avait touché précédemment. Elle lâcha contre lui, son souffle chaud rencontrant sa peau : « … gémisses... ». Elle lécha son aine, de haut en bas, s'approchant dangereusement de son intimité, si proche et pourtant si éloignée. Il voulait jouer n'est-ce pas ? Tant mieux, parce qu'elle jouait à présent. Pour de vrai.
Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mar 28 Jan 2014, 03:37



Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Mar 28 Jan 2014, 20:53

Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Mer 29 Jan 2014, 20:49



Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Mer 29 Jan 2014, 23:31

Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Jeu 30 Jan 2014, 00:59



Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Sam 01 Fév 2014, 00:51

Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 01 Fév 2014, 02:27



Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Sam 01 Fév 2014, 15:12

Revenir en haut Aller en bas
Eerah
Æther des Bergers et des Wëltpuffs

Æther des Bergers et des Wëltpuffs
◈ Parchemins usagés : 3537
◈ YinYanisé(e) le : 20/07/2013
Eerah
Sam 01 Fév 2014, 19:43



Thermes | ft. Erza | NC -18 - Page 2 GqzDWY

Revenir en haut Aller en bas
http://lesterresdesympan.forumactif.com/t34621-eerah-von-dreth
Invité
Invité

avatar
Mer 05 Fév 2014, 23:37

Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas
 

Thermes | ft. Erza | NC -18

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 3Aller à la page : Précédent  1, 2, 3  Suivant

 Sujets similaires

-
» Tigre & Lion | ft. Erza
» Event Septembre - Duo ft. Erza
» Dilemme sanglant [Erza]
» Le baiser manquant | Cadeau pour Erza
» Et si j'avais plus de chance ? | Cadeau de Noel pour Erza
Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les Terres de Sympan :: Zone RP - Océan :: Continent Dévasté - Est :: Désert de Mow :: Megido-