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 Viens boire un p'tit coup à la maison [Erza | Trash -18]

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Mer 27 Nov 2013, 20:10

« Je sors ! » - « Ah … Heu ben d’accord … » - « Je pense revenir d’ici trois jours, tout au plus. Fais pas de conneries, et si t’as faim, y’a de quoi payer … Demande juste aux Etoiles de te dire où c’est ! » Je pris ma veste à la volée, rajoutai « Allez, à dans je sais pas quand ! » puis disparu dans l’Ether la seconde suivante. Pour le coup assez surpris, Sean interrogea les Etoiles et soupira en allant chercher l’or « C’est pour ça qu’il part ? J’aurais préféré qu’il ne se rappelle pas de ce genre de choses … » avant de se caler dans son fauteuil pour se mettre à chanter au Ciel une bonne partie de la nuit.

Pour ma part, j’avais pris bien assez d’or et de pierres précieuses pour m’occuper en cette nuit. Mon principal problème étant réglé, il me restait le secondaire à résoudre : où diable allais-je me rendre pour vaquer à mes occupations ? Megido ? Mhm … C’était un coup à tomber sur Cocoon ça, et à finir bourré en moins de deux ! Le problème, c’est qu’il était toujours aussi baraqué et que j’aurais aimé éviter de me retrouver avec le dos brisé et une jambe en moins, tout ça parce qu’il me serait tombé dessus ! Et puis bon, les Orishas ça allait bien cinq minutes, mais traîner toute une nuit dans leur ville, c’était pas trop ça pour ma part … Avalon ? C’était aussi tentant, mais après ce que j’avais emprunté - pour une assez longue durée, certes - aux déchus, pas sûr qu’ils m’acceptent dans leur ville si je me faisais repérer ! Sceptelinôst ? Je pourrais me laisser tenter ! Ville dédiée à la débauche sur une presque-île paumée, personne pour vous prendre la tête si vous brisez le cou de votre voisin - avec un tant soit peu de discrétion, forcément - c’était parfait !

« Va pour Sceptelinôst ! ACE ! » Le cheval - ou ce qu’il en restait, son apparence était encore plus dégradée qu’à son habitude, pauvre bête, malheureusement je ne pouvais pas faire grand-chose pour lui - était apparu, fidèle au post. « Direction Sceptelinôst mon grand ! » et il parti rapidement au galop, pour fusionner avec l’Ether et disparaître quelques secondes plus tard. Il ne me fallu pas longtemps pour arriver à destination, Ace ayant trouvé par lui-même le chemin le plus court pour me rendre sur place. Une fois descendu de monture, je laissai l’étalon fantomatique retourner à son broutage d’Ether - ou quoi qu’il puisse faire de son temps libre - et entrepris de chercher ce qui correspondait pile à ce que je cherchais. Aussi, je ne tardai pas à interrompre un passant « Hé ! Excusez-moi ! Sauriez-vous où je pourrais trouver une bonne taverne où boire jusqu’à plus soif jusqu’au bout de la nuit ? » qui manqua de s’étouffer de rire en écoutant ma question, puis qui tapa du sol avec un petit sourire. Apparemment, toute l’île correspondait et j’avais l’embarras du choix !

J’entrai alors dans la première taverne, qui semblait assez calme - pour l’instant - et me rendis d’emblée au comptoir pour claquer un diamant sur le bois et lancer à l’intéressé « Ceci est à toi si tu me laisse me bourrer la gueule sans venir me faire chier, et tu auras le double si je ne rappelle pas m’être fait jeter dehors, ou si je suis une assez grosse épave pour ne pas venir t’ôter la vie en représailles. Ca te tente ? » Surpris, il prit la pierre - d’une bonne taille, c’était une sacré paye que je déboursais là - et la lorgna quelques instants avant de gueuler « TOURNÉE GÉNÉRALE, C’EST LA MAISON QUI OFFRE ! » en me lançant un sourire complice. Lui était déjà certain d’avoir gagné sa soirée, et j’étais sûr qu’on ne viendrait pas gâcher la mienne.

« Que fête-t-on ? » - « Anniversaire de mariage ! » J’avais retrouvé mon alliance, prise dans la poussière de mes souvenirs enfouis, que j’avais remis à mon annulaire une fois sorti de chez moi « Ca fait combien de temps que vous avez épousé la petite chanceuse ? » - « Je sais plus trop, trois millénaires et quelques je crois, je suis plus à un ou deux siècles près ! » Il rit de nouveau, pensant que je blaguais, mais ce n’était pas le cas. En réalité, je fêtais surtout l’anniversaire de sa mort, qui m’était fort douloureuse maintenant que ces vieux souvenirs - d’une vie dont j’avais ignoré l’existence jusqu’à il y a peu - étaient remontés, et il me fallait faire quelque chose pour palier au mal-être qui me dévorait à une vitesse folle.

« Vous buvez avec nous ? » - « Je dois faire tourner la boutique vous savez ! » - « Oh … Fermez là … » Je claquai un magnifique petit rubis sur la table « Et buvez donc ! » et le tavernier ne se fit pas prier.
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Sam 30 Nov 2013, 21:50

Erza fixait son verre vide tournoyer au rythme que ses doigts voulaient bien lui donner. Elle s'était pourtant jurée de ne pas retourner dans cette maudite taverne. Oui mais voilà, elle se laissait toujours entraîner par les passants avec qui elle parlait. En réalité, c'était un clochard qui l'avait convaincu de venir ici. Elle n'avait rien eu d'autre à faire que de s'asseoir avec lui pour faire la manche. Enfin, ça, ce n'était qu'un détail parce que, en réalité, elle n'avait pas trop de problèmes financiers, l'un des esprits du temple ayant décidé de lui donner de quoi subsister le temps que sa mère se décide à lui parler. En même temps, il pouvait bien puisqu'il était responsable de sa mort... enfin, de la mort du bébé qui devait, plus tard, devenir elle. A y penser, ça en devenait vite risible mais, quoi qu'il en soit, elle avait trouvé la poule aux œufs d'or. Le seul problème c'est qu'elle dépensait bien trop d'argent en alcool et qu'on l'avait déjà menacé de lui couper les vivres. Comme si ces maudits dieux pouvaient l'empêcher de boire. D'ailleurs, c'est ce qu'elle avait répondu à William en haussant les sourcils : « Si tu veux que j'arrête, tu as cas venir m'en empêcher ! Et puis, si ma vie est un enfer, c'est de ta faute ! ». Voilà. Il avait cas répondre à ses questions au lieu de la laisser chercher des réponses toute seule. Et puisqu'elle n'avait rien d'autre à faire que de courir après les bonnes réponses, puisqu'elle n'avait aucune piste valable et que Jun s'était évaporé dans la nature, ben elle essayait de faire autre chose pour s'occuper l'esprit. Donc, elle avait finit assise à côté d'un clochard afin de l'aider à faire la manche. Il lui avait bien dit qu'elle faisait fuir ceux qui lui donnaient des pièces à cause de son physique, mais elle avait tenu à rester. Le seul truc c'est que c'était vrai. Elle faisait trop propre sur elle, même si elle n'avait pas croisé une rivière où se laver depuis longtemps et que la fourrure qu'elle portait avait pris l'eau plusieurs fois et sentait à présent le chien mouillé. Il fallait se rendre à l'évidence : elle était l'une de ces filles détestables qui peut s'habiller comme une plouc mais paraître au summum de la mode. Elle soupira, se rappelant avoir invité son clochard à boire un coup pour se faire pardonner. Lui, ça faisait longtemps qu'il avait roulé sous la table mais, elle, elle tenait plutôt bien. Ça devait être dans ses gènes ou un truc comme ça. Elle voyait mal sa mère boire mais son père, pourquoi pas. Elle n'aurait su le dire, elle ne le connaissait pas vraiment. Elle s'ennuyait ferme à vrai dire dans cette taverne où il ne se passait rien. Elle aurait bien été au Circus Brothel mais bon, celui que l'on dénommait Adam la regardait toujours de travers, comme si elle était une extraterrestre. C'était un peu le cas si l'on prenait en compte qu'elle ne venait pas de ce temps. M'enfin, peu importait.

Il y eut enfin de l'animation lorsqu'un type entra et magouilla quelque chose avec le gérant qui s'époumona pour annoncer une tournée générale ! Tant mieux, ça ne lui ferait pas de mal d'oublier encore plus ses soucis. Voilà ce qu'elle voulait, ne plus penser à rien, ni à sa mère, ni à son père, ni à sa récente transformation en réprouvé, chose qui influait considérablement son comportement. Et puis, il fallait qu'elle oublie les horreurs qu'elle avait vu dans ce foutu futur aléatoire qui ne se réaliserait jamais. De toute façon, ce n'était pas comme si un quelconque individu allait l'empêcher de faire quoi que ce soit.

Faisant tournoyer son verre de plus en plus vite, celui-ci finit par prendre son élan et se briser sur le sol un peu plus loin. Elle ne pensa même pas à le ramasser, sautant de sa chaise pour se déplacer dans la pièce, marchant sur celui-ci d'un air désinvolte. Des tonneaux de bière avaient été installés pour l'occasion et puisqu'un homme avait décidé de faire une bonne action, Erza n'allait pas se faire prier pour en profiter. Elle prit une chope en bois – pour plus de sécurité – sur le passage et commença à la remplir après avoir bousculé les quelques pèlerins qui faisaient la queue. Peut-être qu'elle cherchait inconsciemment les ennuis mais, au final, rien ne se produisit et elle se fraya un chemin vers son adoré bienfaiteur. « Hey ! ». Bon, d'accord, elle était déjà un tantinet éméchée mais elle ne connaissait personne et lui avait l'air d'avoir du fric. Il fallait au moins qu'elle le remercie ! « Merci ! Grâce à toi ma soirée sera sans doute plus gaie ! Je risque même d'avoir l'impression de m'envoler dans les étoiles ! ». Elle sourit, amusée pour une raison inconnue, se rappelant de la dernière fois qu'elle avait consommé de la drogue. « Mais dis moi, on n'offre pas une tournée générale pour le plaisir, je me trompe ? Il faut être soit très généreux, soit totalement désespéré et je me demande à quel niveau tu te situes. ». Elle regarda sa main sur laquelle avait coulé de la bière, l'essuyant contre sa fourrure beige avant de la lui tendre. « Excuse-moi, j'en perd mes manières : je m'appelle Erza, enchantée ! ». Elle désigna son « ami » le clochard qui ronflait bruyamment sous la table. « Et lui c'est Norbert. Le pauvre, il dort dans la rue. Un petit diamant pourrait changer sa vie. ». Voilà le fin mot de toute l'histoire. Elle ne voulait pas faire ami-ami avec cet homme pour son propre profit mais pour celui de l'ivrogne qu'elle ne connaissait que depuis aujourd'hui. Mais après tout, parler n'engageait à rien.
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Dim 08 Déc 2013, 16:15

« Euh … Salut … » Pris dans mes pensées et surtout déjà bien atteint par la montée du taux d’alcool dans mon sang, il me fallu un petit moment pour comprendre que quelqu’un venait de me héler. Je me tournai un peu et comprit que la chose qui m’avait parlé était en réalité une véritable personne et pas un souvenir qui remontait, encore. Enfin, elle semblait réelle et ne me rappelait rien du tout, donc les chances que je parle à du vent - et qu’on me prenne pour un fou - diminuaient considérablement ! L’inconnue en rajouta une couche et cette fois, je compris pourquoi elle venait me parler. C’était franchement pas souvent que les gens venaient me remercier parce que je payais la tournée, alors je ne pu que sourire à ses remerciements. « Ah ? Ouais, de rien … Et fais gaffe à pas aller trop haut dans les Etoiles, tu risques de chuter violemment si tu grimpes trop … » Comprendra qui voudra, moi seul en particulier. Certes, pour elle cela voulait tout et rien dire à la fois, le genre de commentaires dignes d’un type bourré, mais pour moi cela était bien plus lourd de sens.

Dire que je m’étais efforcé de ne pas oublier tout ce dont je m’étais souvenu, ce que j’étais et ce que j’avais vécu … Même si c’était franchement tentant. Se souvenir de la Voûte était bien une des pires choses qui m’était arrivé, un peu après le souvenir de ma femme qui disparaissait sous mes yeux après avoir été tuée pour une raison aussi idiote que de la jalousie de la part de membres de ma propre race … Parfois, je me demandais encore comment les êtres ayant vu tant de choses pouvaient faire pour vivre sans vouloir tout oublier. Pour ma part, je n’avais réussi à tenir que quelques jours après avoir retrouvé l’intégralité de mes souvenirs, puis c’était comme si le Spleen s’était déchaîné sur moi, me faisant sentir le poids de ma mémoire. Et voilà que je divaguais, mon cas ne s’arrangeait pas !

« Je pense que je suis assez désespéré pour faire partager mon remède à quelques pochetrons qui ne demandent que ça … » Ca, pour être désespéré, je ne l’étais pas qu’à moitié. « Et toi, pourquoi tu profites de ma bonté et bois comme un aussi gros trou que moi ? Serais-tu aussi désespérée que moi ? » J’esquissai un sourire et leva mon verre à hauteur de celui de la demoiselle pour rajouter « Au désespoir, qui nous attend toujours au tournant ! » et je vidais cul sec mon verre, le claquant violemment sur la table. Punaise, il arrachait celui-là !

« Luka, c’est un plaisir ! » et je lui serrai la main. Toutefois, je la lâchai aussitôt en comprenant la véritable raison qui l’avait menée jusqu’à moi. Mon visage se ferma et je retournai à mon verre qui s’était déjà rempli, merci le tavernier qui voulait sûrement son second diamant ! En parlant de diamant d’ailleurs, cela me rappela que je n’avais pipé mot à la remarque d’Erza. « Encore faudrait-il qu’il ait un diamant dans les mains pour que la magie de l’agent opère et qu’il devienne le beau prince … Celui qui épousera la princesse qui aura vu la pierre et lui sautera dans les bras, pour ensuite lui tirer tout ce qu’il aura si durement gagné et qui le laissera errer dans la rue, seul et sans un sou ? » Je soupirai, non sans rajouter « Et toi dans l’histoire, tu comptes jouer la princesse pour qui, lui ou moi ? »

Excédé, je grommelai un « Dégage, gamine. Reste te bourrer la gueule parce que tes parents savent pas garder un œil sur toi si ça te chante, ou va te plaindre à ton roi parce qu’un étranger t’a refusé un caprice, mais fous moi la paix. » Je détestai de genre de personnes, encore plus depuis que j’avais retrouvé l’intégralité de mes souvenirs et que je comprenais maintenant à quel point les personnes comme elle avaient si peu changé, à défaut de leur nombre qui avait explosé. Revenant à mes propres problèmes, je retirai la bague en or de mon annulaire et me mis à l’examiner sous toutes les coutures, comme si cela pouvait me rendre ma femme. Cette alliance était une des dernières choses qu’il me restait d’elle et j’y tenais comme à la prunelle de mes yeux. Heureusement que la princesse ne l’avait pas vue auparavant et qu’elle était sûrement déjà en train de chialer dans son coin, sinon j’étais prêt à parier qu’elle aurait pris ça pour un signe extérieur de richesse et qu’elle serait revenue à la charge pour me prendre la tête. D’ailleurs, pour qui elle se prenait celle là ? Ah ces jeunes, plus aucun respect !
HRP :
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Sam 14 Déc 2013, 17:10

Erza garda le silence quelques secondes, peut-être quelques minutes, fixant son regard sur la main de l'homme qui examinait sa bague. Un petit rictus se forma sur sa bouche, le haut de sa lèvre supérieure gauche se remontant comme si elle s'apprêtait à mordre son oreille et à la lui arracher violemment. Un chien méchant, voilà. Il y avait eu un mot qu'elle n'avait pas supporté, un simple mot, un mot au dessus des autres. D'une voix rauque, les yeux assombris par ce qui semblait être de la colère, elle lui dit d'un ton sec : « Nan mais tu crois vraiment que j'ai une gueule de princesse ? ». Il n'avait pas sonné à la bonne adresse. Comme si elle en avait quelque chose à faire de son fric en plus. Si elle avait vraiment envie d'avoir de l'argent à en crever, elle savait qu'elle pouvait travailler quelque part, même faire le tapin sans doute, histoire de réveiller justement un peu ses parents qui eux, semblaient aussi muets que des carpes. Elle était belle cette affaire : aller chialer dans les jupons de maman ? Ah ! Il fallait déjà que sa mère daigne poser les yeux sur elle pour ça. Et l'autre là, avec son air supérieur de vieux schnock dépressif, il osait lui dire qu'elle était une princesse voleuse de poule aux œufs d'or. Ouais, si lui était une poule aux œufs d'or, elle allait lui foutre un bon coup de pied au cul, peut-être que ça lui ferait passer l'envie de glousser un peu trop. Néanmoins, sa colère ne l'empêcha pas de retendre son verre qui se remplit. Elle but cul sec, le fond du verre frappant le comptoir violemment. « Si t'étais un peu moins con, p't'être qu'elle serait toujours là ?! ». Erza avait déduit, à tord ou à raison, que la fameuse bague que tripotait l'homme devait être une bague de fiançailles ou un truc dans le genre. Il lui avait dit qu'il était désespéré et du seul et lointain souvenir qu'elle avait d'un bouquin qui concernait le désespoir des hommes, cela ne pouvait venir que des femmes, ou de la famille plus généralement, ou d'une atteinte à leur virilité. Et comme ce pauvre type avait de l'argent et le faisait savoir, il ne devait pas trop s'en faire pour sa virilité. Sérieusement, y en avait des pitoyables. Elle avait simplement voulu qu'il donne un petit diamant à Norbert pour qu'il puisse repartir sur le droit chemin au lieu de les dépenser bêtement en offrant de l'alcool à tous les pochtrons du coin. Bon d'accord, elle était bien heureuse qu'il ait fait cela puisque ça lui permettait de boire gratuitement, mais quand même. « C'est à cause de gens comme toi qu'il y a la misère dans le monde ! Des bons à rien même pas capable de partager un peu leur fortune ! ». Elle lui cracha presque dessus : « J'suis pas ta princesse et même si on me donnait tout l'or du monde, j'préférerai encore me faire baiser par tous les mecs de cette taverne plutôt que de le devenir ! ». Ça c'était clair.

« Euh... mademoiselle, s'il vous plaît, on se calme... ». Le tavernier ne semblait pas être d'accord avec l'ambiance survoltée qui régnait à présent dans son commerce. Une tournée générale, d'accord, des diamants, d'accord, mais si ça dégénérait il lui en faudrait bien plus qu'un ou deux. Il avait déjà refait la boutique y avait un mois alors bon. Erza se tourna vers lui, pensant l'assassiner avec une parole offensante mais préférant abattre son poing droit sur la tronche du pauvre homme qui s'écroula par terre. Décidément, ils s'étaient tous ligués contre elle ou quoi ? « Princesse », « Mademoiselle », son cul ouais ! Juste parce qu'elle n'avait pas une paire de c... - enfin, on comprend - elle devrait bien se comporter et dire amen à tout ce que la gente masculine pouvait bien dire ou demander ? Non, elle n'était pas d'accord ! Pas d'accord pour s'asseoir les jambes serrées, pas d'accord pour boire du thé à la bergamote et pas d'accord pour porter de belles robes.

En tout cas, le climat de la taverne était devenu électrique et ça sentait plus la baston générale qu'autre chose.
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Sam 14 Déc 2013, 20:19

Le silence. Voilà ce que j’avais eu en réponse et j’avoue que j’aurais certainement payé pour que cela dure plus longtemps. On me foutait enfin la paix et cela n’avait pas de prix, vraiment ! Au moins, j’avais réussi à sécher la gamine sur place et elle ne reviendrait plus à la charge … Je l’espérais du moins. J’étais déjà assez gentil pour payer la tournée générale, fallait pas non plus me prendre pour le premier abruti du coin qui donne tout ce qu’il possède à tire larigot ! Finalement, Erza rompit le calme qui régnait dans la taverne pour tenter je ne savais quoi contre ma personne. « Pour la gueule, j’en sais rien. Mais pour l’attitude et la supériorité, y’a pas de doutes, t’en as de la graine ouais ! »

Je n’avais même pas pris la peine de me retourner, trop accaparé par mes propres soucis. Tout bien réfléchi, suffisait de la laver un peu - peut être quelques fois de plus vu son odeur - et bien l’habiller pour qu’elle présente tout de suite mieux. Mais il était hors de question qu’elle joue une fois de plus à la princesse - ou à la chaudasse altruiste - à côté de moi. Y’avait des limites à la connerie quand même ! C’est alors qu’elle rajouta quelques mots, qui furent le seau d’huile jeté sur le feu. Parler de ma femme était bien la dernière chose à faire si l’on voulait rester en vie et clairement, elle jouait avec la mort. Je tentai de me contenir, mes mains crispées contre le verre qui ne tarda pas à éclater. Et m*rde ! Le tavernier paru un instant surpris mais ne releva pas, préférant essuyer ça et me refiler un nouveau verre plein. Lui au moins, il avait tout compris !

Et voilà qu’elle faisait la morale à tout va ! La sainte nitouche n’en avait apparemment pas fini avec moi, mais moi j’en avais déjà fini avec elle. En fait, je ne prêtai même plus attention à ce qu’elle disait, cela valait mieux. J’étais à peine arrivé dans cette ville et tuer quelqu’un dans une taverne ne serait sûrement pas bien vu, peu importe combien je paierai le tavernier pour qu’il fasse évacuer le cadavre et qu’il fasse taire les autres clients. En fait, ça me faisait surtout repenser à ma femme et ça me donnait encore plus envie de boire ! Peut être était-ce parce que j’avais encore assez de sens critique pour ne pas tuer une demoiselle, ou peut être était-ce parce que je n’étais pas assez bourré pour lui taper dessus, mais force était de constater que je ne fus pas le premier à réellement craquer. Le pauvre tavernier venait de se prendre le pain de l’année dans la gueule, grand bien lui fasse en un sens ! Au moins il arrêterait de me bourrer la gueule vitesse grand V pour essayer de me dépouiller dans mon sommeil, comme si je ne l’avais pas vu venir non plus celui là !

Toutefois, voir l’un tomber fut le signal. Tout le monde cessa toute action et je me levai, tranquillement. Maintenant que le patron était en train de morfler comme il le fallait, il ne manquait plus qu’un petit élément déclencheur pour mettre le feu aux poudres. Pour tout avouer, je n’allais pas me gêner. Lui faisant dos, je tapotai légèrement son épaule, l’air presque courtois en annonçant gentiment « Ca, c’est pour avoir voulu me dépouiller ! » et je lui collais un bon coup de poing dans la face. Vu comment je m’étais préparé mentalement à lui faire manger, pas de doutes qu’elle fasse un ou deux pas en arrière. Mais je ne lui en laissai pas le temps et lui chopai le col - enfin le peu de vêtements auxquels je pouvais accrocher ma main - et rajoutai, cette fois avec une voix raque, empreinte de colère et des iris rouge sang « Et ça c’est pour ma femme ! », pour lui coller un coup de tête dans le crâne. Oui, le coup de boule me faisait aussi très mal, mais elle morflerait autant que moi, ça lui ferait les pieds !

Surpris par la douleur - qui me fit sentir réellement vivant, ça faisait du bien - je fis deux pas en arrière, non sans tituber un peu, avala cul sec mon verre posé sur le bois, pour ensuite le claquer en gueulant « Vous l’avez entendue, elle a envie de se faire baiser par tous les mecs de la taverne ! Qui veut être le premier ? » restait à voir lequel se lèverait en premier pour essayer de la choper et au bout de combien de temps un autre viendrait mettre la concurrence à terre pour avoir l’avantage. A moins qu’ils ne se mettent tous d’accord pour faire bien gentiment la queue, mais ça je n’y croyais pas trop ! Dans tous les cas, elle n’aurait que ce qu’elle mériterait !
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Dim 22 Déc 2013, 19:11

Erza s'appuya contre le bar, totalement sonnée. Elle resta là un moment avant de cracher l'une de ses dents par terre. Elle pissait le sang, à cause de la dent mais également à cause du coup de boule. Fixant les lumières tamisées de la taverne pour être sûre d'être bien stabilisée, elle fixa un instant Luka, prêt à se jeter sur lui. Il allait le payer. Néanmoins, la petite annonce qu'il fit ne manqua pas de l'étonner. Voilà qu'elle se retrouvait avec des hommes ivres et ayant des désirs malsains à son égard autour d'elle. Oh bien sûr, ça allait dégénérer, elle le sentait. L'odeur du lieu avait changé, à moins que cela soit simplement le fait que du sang coulait de son nez ? Les médecins du sanctuaire commençaient réellement à la détester. A chaque fois qu'il y avait une bagarre, elle revenait totalement détruite, comme si elle n'avait aucune limite, comme si elle souhaitait se faire tuer. Quelque part, peut-être était-ce un peu ça ? Enfin, elle réussissait toujours à se sortir d'affaire parce que même lorsqu'elle se laissait frapper, il arrivait toujours un moment où elle n'en pouvait plus, un moment où elle réalisait qu'elle tenait à la vie. Néanmoins, et aussi parce qu'elle n'en était pas encore là ce soir, elle allait relever le défi de calmer tous ces porcs. Qu'elle couche avec l'un d'eux pour avoir un semblant d'affection, cela allait, mais uniquement quand c'était elle qui le décidait. Et l'autre abruti là qui la prenait pour une rapiat, il ne savait pas à qui il avait à faire. Elle préférait faire la manche plutôt que de vendre son corps pour un diamant. Et quitte à voler quelque chose, autant le voler à un mort encore tout chaud. En plus, il était même pas séduisant ! Elle l'avait même pas regardé il faut dire, pas plus que ça. Elle se fichait de ce mec comme de sa dernière chaussette. Rien à faire, il allait regretter.

« Ah ouais ? Vous voulez m'écarter les cuisses ? Ben venez bande de porcs, j'vais vous écarter autre chose moi ! ». Le pire c'est qu'elle ne plaisantait pas et ils le verraient à leur dépend. Étant maintenant bien stabilisée, elle essuya le sang qui coulait de son nez d'un revers d'avant bras avant d'attraper la première bouteille qu'elle trouva. Un homme essaya de se jeter sur elle et elle s'écarta, ce dernier, pris par l'élan se prenant le bar en plein torse. Sonné, elle n'attendit pas qu'il se reprenne, baissant son pantalon avant de secouer la bouteille, d'enlever le bouchon et de lui enfoncer dans les fesses d'un geste sec. La pression comme la pénétration firent hurler l'homme. Sur le visage d'Erza, un air démoniaque régnait. Princesse peut-être, mais pas du royaume merveilleux des toupoutous. « Quelqu'un veut essayer ? ». Elle chopa une autre bouteille, prête à recommencer. Elle savait que dans l'opinion générale, un homme qui se fait sodomiser par une bouteille risquait fort d'être honteusement moqué. Elle finit par tourner son regard vers Luka. « Par contre, lui, je suis sûre qu'il apprécie les bouteilles dans le cul. C'est ptêtre pour ça qu'il a payé la tournée générale ? ». La plupart des personnes de la taverne étaient des hommes, très peu de femmes, cela dit, ils ne savaient pas quoi faire, qui croire, sur qui se jeter. Il faut dire qu'elle n'attirait pas beaucoup les foules aussi, les gens l'écoutaient rarement. Aussi, l'un d'eux préféra frapper son voisin, voisin qui rétorqua et ça se finit rapidement en baston générale. « Tant mieux... ». Tant mieux, oui, parce que cette bouteille, c'était elle qui allait lui enfoncer dans les fesses. Un petit sourire naquit sur ses lèvres, signe qu'elle préparait quelque chose. Oh, rien d'extrêmement intelligent en réalité, elle était trop ivre pour ça, aussi, elle voulut juste se jeter sur lui, plan qui fut totalement mis à mal par l'arrivée d'un autre homme qui voulut prendre sa place. Elle lui éclata la bouteille sur la face avant de reprendre son plan, sautant sur Luka, la bouteille à moitié cassée dans la main. C'est pas grave si elle ne lui enfonçait que le goulot, mais il allait la sentir passer ! Elle le frappa donc avec ce fameux goulot, en pleine face, ayant des envies de meurtre sur sa personne. « Connard ! ». Elle l'aurait bien frappé une deuxième fois mais elle sentit son corps venir se coller à celui de Luka par la pression d'un autre qui lui était tombé dessus. Il s'agissait d'un homme qui devait peser dans les trois cent kilos, lui-même ne pouvant plus se relever après sa chute. Il avait dû tomber en souhaitant fuir. Ne se décourageant pas, Erza attrapa un bout de peau appartenant à Luka avec ses dents, le mordant aussi fort qu'elle pouvait. Elle était peut-être en train d'étouffer à moitié sous le poids de l'autre, elle en voulait toujours à ce crétin. Luka qu'il s'appelait hein ? Elle n'allait pas l'oublier ! Enfin, peut-être que si, le lendemain matin, quand elle aurait cuvé. Le sang sur son visage lui donnait sans doute un air de sauvage mais elle s'en foutait complètement, en pleine action. C'était la guerre !
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Dim 22 Déc 2013, 22:31

Mhm, la princesse avait de la répartie finalement ! Enfin, il valait mieux ça plutôt que de l’entendre hurler au viol comme une pucelle, sinon les autres mâles n’auraient pas tenu aussi longtemps. Je me demandais vraiment – entre deux tentatives pour m’asseoir sur mon tabouret sans me péter la gueule – qui de la blonde ou de ses prétendants était le plus pitoyable. Etaient-ce eux, avec leur comportement de mâle en rut pensant avec l’entrejambe plutôt qu’avec leurs têtes, ou était-ce la demoiselle qui était en train de se complaire dans son rôle de jeune demoiselle prude violentée par des ours ? Bon, j’en rajoutais peut être un peu là, mais dans le principe, elle avait quand même gueulé qu’elle préférait se faire sauter par tous les mecs de la taverne plutôt que de me faire la cour, partant de là … Le reste n’était que le concentré des conséquences naturelles découlant de son comportement douteux. Bref, elle avait dit de la m*rde, elle assumait !

« Préparez la vaseline les enfants, il semblerait que la grognasse soit finalement sortie de sa tanière ! » Qui d’elle ou d’eux allait se faire prendre en premier ? Les paris étaient ouverts, mais le résultat fut bien trop vite conclut, dommage ! Quoique, c’était franchement épique à voir ! Le ros lourdaud qui s’était jeté sur elle, la superbe dégustation de bois patiné à l’alcool et surtout la pénétration anale avec les hurlements en bonus ! Si on mettait de côté le fait que c’était absolument dégueulasse à voir, on pouvait surtout remarquer que le pauvre type avait une bien meilleure descente par l’anus que par l’œsophage ! Non sérieusement, descendre la bouteille en cinq secondes sans broncher, c’était un exploit !

« Mhm, très peu pour moi … Je vais me contenter d’un petit shot personnellement ! » et le plus normalement du monde – parlant toutefois complètement dans le vide en guise d’hypothétique réponse à la cinglée – je bus mon petit verre que je claquai contre le bois. Argh, vaincre le mal contre le mal, il n’y avait que ça de vrai ! Sauf que voilà, tout était tellement bien qu’il fallu que la princesse vienne foutre la m*rde … Et me mettre au premier rang ! Non mais, pour qui elle se prenait ? J’avais pas gueulé à tout va que je voulais me faire prendre par X mâles d’un coup hein ! En guise d’avertissement, mes yeux prirent une teinte très proche du rubis et mes doigts claquèrent nerveusement sur le bois du bar, en rythme qui plus est. J’ignorais si c’était elle, moi ou nous deux qui les avions assez effrayés de par nos comportements respectifs, mais le résultat fut là : bagarre générale, rien que ça !

Toujours un peu à l’écart, j’envisageai de retourner à mes verres à la chaine pour bader comme il le fallait. De toute façon, les autres étaient bien trop communs pour que je m’intéresse à leur joute de fillettes ! Sauf que, comme d’habitude, miss chieuse vint emmerder son monde – avec la sodomie, ça lui donnait un air très scatophile tout ça, j’espérais qu’elle s’en rendait au moins compte … Pauvre hère, j’en aurais presque eu pitié … Presque ! – et tenter de m’atteindre par la même occasion. J’ignorais si j’avais un ange gardien, mais si c’était le cas une chose était sûre : je ne l’avais pas encore tué, car un soulard vint me sauver du joug de la méchante folle furieuse et sauver le prince charmant que j’étais … A moins qu’une paire de seins était en train de me pousser et que je devenais la princesse ? Bon, fallait que je boive encore plus, j’avais trop d’idées clair et douteuses à la minute !

Toutefois, cela ne suffit pas et la garce se jeta sur moi. Si elle voulait jouer les dominatrices, j’allais pas dire non hein ! Faudrait seulement que je pense à lui rappeler ce qu’elle m’avait gueulé un peu plus tôt, au moment propice qui plus est ! Manquait plus qu’elle tente de me mettre un doigt en rajoutant « Désolée, je ne couche pas le premier soir ! » d'une voix fluette super énervante. Mais ce fut d’autres mots doux qu’elle me susurra à l’oreille, et auxquels je répondis un « Espèce de petite sal*pe ! » tout aussi cordial. Haaaa, que de politesses échangées, j’en aurais presque versé une petite larme, si mes joues n’avaient pas déjà pissé le sang à cause des coupures qu’elle était en train de me faire avec sa bouteille à la con ! « Non mais tu vas lâcher ça oui !!! » Et voilà qu’elle passait à l’étape supérieure, imposant sa présence de tout son poids sur ma personne … Entreprenante la princesse ! « Put*in mais t’es vachement lourde ! » Et voilà que je commençais à manquer d’air, à quand le bouche à bouche ?

C’est alors qu’après sa période scatophile, ses préliminaires douteux et son petit jeu SM … Elle enchaina sur le cannibalisme … Je hurlai de douleur lorsqu’un bout de ma joue se trouva arraché et je gueulai un gros « CONNASSE DE SODOMITE, TU VAS ME LE PAYER ! » Ouais, tout en finesse, je sais ! J’essayai de bouger mais me trouvais toujours bloqué par le poids lourd … Qu’à cela ne tienne, à chaque problème sa solution ! D’un coup de pied, je gueulai «  BOUGE DE LA, GROS TAS ! » et le type s’envola littéralement pour se bouffer le plafond et atterrir lourdement. Waow, je me surpassais là ! Si j’avais su que c’était du à un don que je venais de me découvrir, je me serais couché moins con ! Toutefois, cela me suffit pour que je puisse reprendre réellement ma respiration et, en passant, le dessus sur la cinglée. Je lui chopai les bras et la fit rouler sur le sol, pour passer au dessus. Cette fois, ce serait moi le fou furieux et cela commençait maintenant. En prévention d’une quelconque tentative de castration, je fis en sorte de ne pas laisser mon entrejambe à portée de ses membres et emprisonna ses mains dans les miennes.

« Tu vas voir ce que c’est un vrai cannibale, princesse ! » et je lui bouffai littéralement le cou, mes crocs n’ayant pas attendu longtemps pour se libérer de ma mâchoire. Aussi je profitais de l’occasion pour me repaître de son sang, autant joindre l’utile à l’agréable tant qu’on y était !
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Viens boire un p'tit coup à la maison [Erza | Trash -18]

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