Valkan. Mince. Il faut dire que Mitsuko s'était faite à l'idée de l'éviter toute la soirée et à peine avait-elle décidé cela que c'était lui qui se jetait sur elle. Imprudent. Savait-il ce qu'il risquait en venant s'interposer entre le jeu de cache-cache qu'elle menait avec son mari ? Mari qui, en plus de cela, se trouvait à quelques mètres d'elle, l'ayant trouvé depuis un certain temps ? Elle regarda le sorcier, celui qui était à présent roi, avant de répondre simplement : « Vous pardonner ? ». Elle en sourit, se disant que l'idée qu'elle venait d'avoir  n'en était sans doute qu'une très mauvaise mais si l'envie de lui écrire des lettres pouvait lui passer définitivement ce soir, alors, pourquoi pas ? Et puis, ne lui avait-elle par promis de lui écraser violemment les pieds dans une danse en toute amitié ? Une déesse pouvait-elle sérieusement ne pas respecter sa parole ? En tout cas, elle penchait plus sur le non pour ce cas là. Peut-être aurait-elle dit oui dans un autre contexte mais puisque Valkan détestait tant les aetheri, chose totalement idiote au passage, elle devait faire bonne figure pour redorer le blason des siens. Elle se retint de rire, malicieuse. Et puis, après tout, si Zéleph lui refaisait le portrait, ce ne serait pas bien grave, il s'en remettrait, un jour. La jeune femme regarda à droite et à gauche, semblant chercher quelqu'un. En réalité, elle avait souhaité qu'Aya soit là mais l'élévation n'était jamais sans conséquences, sans faiblesses et le comique de la chose résidait dans le fait que si Valkan veillait sur la déesse de l'amour, c'était Jun qui avait veillé, jadis, sur elle, le temps qu'elle se réveille. A croire que tous les empereurs noirs devait prendre soin des déesses nouvellement créées. De toute façon, elle ne se faisait pas d'illusions, l'homme qu'elle avait devant elle finirait comme Jun, manipulé et rongé par le mal. La race était maudite et elle le savait pour en avoir fait partie. Elle sourit, se rappelant de la façon dont elle avait assassiné une ancienne impératrice noire. Le poison était merveilleux. Cela dit, elle n'allait pas assassiner Valkan, cela ne l'amuserait pas, ce serait trop facile. Et puis, au final, il venait de lui même pimenter son jeu, que demander de plus ? Levant les yeux vers le haut, elle regarda les étranges nuages se déplacer, se demandant si l'un d'eux n'allait pas finir par s'abattre sur son mari. Au final, elle préférait qu'il reste calme, qu'elle donne elle-même une leçon au sorcier. Et puis, il y avait des risques. Réprouvés et sorciers n'étaient toujours pas en bons termes et elle n'avait pas envie de raviver la flamme de la passion assassine. Zéleph ne serait sans doute pas content mais, après tout, cela ne se faisait pas de refuser une si belle invitation. Oh il ne l'avait pas invité, bien sûr, mais tout était dans l'apparence. Elle hocha donc la tête, comme si elle acceptait une proposition puis attrapa le bras du sorcier, le conduisant doucement vers la piste de danse. Elle tourna le dos au réprouvé, murmurant alors : « Si vous voulez que je vous pardonne, alors accordez-moi une danse. ». Elle sourit, ce sourire dissimulé par son masque. « Ne soyez pas étonné mais je sais qui vous êtes. Je vois à travers la matière. Ce serait un honneur de danser avec vous. ».

Elle ne faisait que dire la vérité. Après tout, c'était ça, elle pouvait le voir derrière son masque sans trop d'effort, savoir qui il était à cause de son odeur, de son énergie magique. C'était quelque chose qu'elle n'aurait su décrire. Mitsuko savait qui était qui mais elle n'en avait que faire. Seul son mari comptait, une aura bien plus faite de prestance que de magie. Elle aimait le sentir non loin, c'était un fait. « Cela dit, je ne désire pas être celle qui vous trouvera ce soir. ». Elle fit une courte pause avant de le questionner. « Car c'est bien vous que l'on cherche n'est-ce pas ? ». Lui et elle. Elle ne souhaitait pas lui devoir un service et elle voulait que ce soit Zéleph qui la trouve. « C'est assez simple à deviner. Un roi qui invite toute une foule sous le symbole de la paix et qui ne se présente pas à ses invités, cela cache quelque chose. J'en ai donc déduit que c'était vous. Quant à la seconde personne, les dieux seuls le savent j'ai l'impression. ». Ou comment feindre l'ignorance tout en affirmant savoir dans la même phrase. C'était un art et elle aimait le pratiquer avec tous. « Alors, acceptez vous ma proposition ? Je vous rendrais votre liberté tout de suite après messire Kin'Shakor. ». Elle planta son regard dans le sien, attendant une réponse, sentant un autre regard posé sur elle.

Spoiler:

« Gowno ! » S’arracha Zéleph, fixant cette imbécile serré sa femme dans ses bras. « Voilà un bien vilains mots. » Cette voix moqueuse, sifflante comme celle d’un serpent ne pouvait qu’appartenir à une seule personne. Qu’elle était la surprise du roi de voir Adam vêtu tout de vert. Etrangement le ridicule lui allait plutôt bien. Zéleph lui accorda à peine un regard, surveillant férocement la danse qui ce dérouler devant ses yeux. « Tu n’étais pas invité. » « Oui je sais, je suis un traitre, mais au fond qui ai-je trahi ? Personne ne le sait ici. Les rois son tous les même, insignifiant et grotesque. » Le réprouvé posa son regard carmin sur le sorcier, celui-ci souriant derrière son masque sachant très bien ce qu’en pensait son camarade. « Sauf toi bien sûr, Ô grand Dovahkiin. » Il fit une révérence se moquant ouvertement du souverain. Zéleph ce décroisa pas les bras pour autant, et pourtant il aurait bien mérité cette calotte qui lui pendait au nez. Non, il était réellement bien trop accaparé par l’image de sa femme avec un autre homme pour donner plus d’attention qu’il n’en avait déjà à Adam. « Serrais-tu intéressé par cette gente dame ? » Zéleph en avait presque oublier qu’Adam ne pouvait pas comprendre sur le moment qui elle pouvait bien être pour qu’il soit si attentif à ses moindres mouvement. Il resta pourtant silencieux, c’était peine perdu. Fixant le couple, le sorcier esquissa un sourire, mesquin. « Sais-tu qui il est ? » Le seigneur des deux rives détester ce genre de question idiote, bien sûr Adam le savait mais ne faisait que s’en amuser. « Et toi kro ? » « C’est mon travail de tout savoir, ne l’oublie pas, patron. » Maitre espion, c’était bien sa seul qualité, mais Zéleph avouer sans mal qu’Adam excéder dans certains arts là où lui n’était qu’un piètre novice. « Qu’importe, tu le saura le moment venue. » Voilà la face qu’il détestait le plus chez Adam. Le sorcier venait de semer la graine de la curiosité pur chez le réprouvé, qui jusque-là, ne s’inquiétait pas de l’identité de se rovhul. Un simple rire, puis le sorcier disparut aussi vite qu’il était arrivé. Zéleph grogna. L’agacement remonta vite. Son regard braqué sur cet homme. Il connaissait cette aura, cela le ronger. Il ne maitriser pas assez la magie pour distinguer entre toute correctement la sienne. Il détestait Adam, pour ses jeux puérils. Il n’était réellement venu que pour mettre feu a la mèche, et au bout de la mèche il y avait une bombe toute prête à tout dévasté.

Des nuages noirs vinrent doucement ce glissé au-dessus de sa tête. Il s’en foutait, ses yeux rouges respirant la colère n’avait d’attention que pour ce tango ridicule. Cela devait être d’un inconfort en plus avec de telle froufrou. Si il n’avait pas était si concerné il en aurait presque rit. Tout cela n’avait aucun intérêt. Ce n’était qu’une vaste mascarade. Zéleph commencé à en avoir marre d’être spectateur de tel idiotie. Il avait laissé tout ça ce faire, gardant son calme bien trop longtemps. Lui demander plus était impossible, non pas par ce qu’il en était incapable, mais plutôt par ce que bordel il était un homme et que sa femme n’avait rien à faire dans les bras d’un autre. Surtout quand il ignorait son identité. Ce défaisant de sa très agréable colonne, il s’engouffra dans la foule, défaisant ses bras. Déterminer, il bousculer les invité sans ménagement, les danseurs se cognant a lui en l’insultant. Il ne leur adressa aucun regard, sa colère n’était pas pour eux et il n’était pas du genre à gâcher sa force pour les insectes. Enfin, il arriva près du couple. En une fraction de seconde, sa main empoigna le poignet de l’homme. Sans aucun ménagement, il lui tordit le bras, le forcent à lâcher Mitsuko. Les nuages au-dessus de lui lancer des éclairs, mais il n’en ressentait que de pauvre piquottement, semblable à de légère brulure. D’une seule main il maitrisa le pauvre idiot qui avait osé anser avec son épouse. Il réalisa en maitrisant tout juste sa force pour ne pas lui briser les os qu’il avait craint un instant qu’il soit Jun. C’était idiot. Que pouvait-il craindre de lui ? Et au fond, il était bien triste de l’avouer, mais Jun n’était pas aussi idiot et faible. Enfin tout était relatif. On devenait rapidement insipide devant le dovahkiin. « Tu as de la chance que je ne t’arrache pas la tête, Dziwka. » Un sorcier, il le sentait. Il sentait également qu’il avait attiré l’attention sur lui, mais pour être tout à fait honnête, il aurait pu être dans un lieu sacré qu’il s’en serrait foutu de la même façon. Il n’y avait rien de plus important pour lui que Mitsuko, rien qui puisse calmer la rage qui guider son cœur quand il s’agissait d’elle. Non, il ne le tuerait pas, mais rien en l’empêcher de lui casser le bras. Une simple pression du poignet et le craquement qui ce dégagea de son membre fut plus que significatif. Zéleph fini par le lâcher, plu par désintérêt qu’autre chose. Son jouet était déjà casser et il ne pourrait rien faire de plus ici sans finir stigmatiser pour avoir mis en péril le bal de la paix. Foutaise. Il se retourna vers sa femme. Voyait-elle la rage qui l’incombé ? Cela suffisait, il en avait marre d’être ici et d’attendre il ne savait trop quoi pour son plaisir. Il finirait par exploser, étouffer.

L’attrapant avec vigueur, il la colla brutalement à lui. Ses yeux ce plantant dans les sien, accusateur, mais sur tout inquisiteur. Elle était à lui, c’était sa propriété.  Quand bien même on le traite de misogyne, de brute ou d’insensible. Qu’en avait-il à faire ? Ses doigts serrés avec force cette fragile carrure. Sa main vin lui attraper sans ménagement aucun le visage, désirant la dominer, lui faire payer. Ô oui elle payerait. Pour ça, pour cette fête, pour l’avoir obliger, pour toujours jouer avec lui. Sur tout. Sur tout cet amour qui le ronger. Elle l’avait condamné, à la peine maximale, mais il ne serait pas le seul criminel à souffrir.  « Darr vulon sil lost orel ahst sil vesh yurgaa kol zel kovaa ahrk frin. » Sa voix rauque venait de murmuré avec force ses mots, et son regard percent ne donnait aucun doute quant à son sérieux. L’ordre était clair et simple te seule elle pourrait comprendre ce que cela signifier. Au final il savait très bien que le jugement ne ferait qu’attiser le désir de sa belle, et tant mieux. Il en souriait presque derrière sa rage. Il l’a voulait donner à lui. C’était extrêmement primitif, voir barbare comme conduite, mais à quoi d’autre s’attendre venant du Dovahkiin ? Il ne trouver que dans la bestialité et la force la preuve de son impitoyable domination sur les autre. Le plaisir de prouver à sa femme qui était le mâle dominant n’avait pas d’égale. C’était un jeu au fond, ça en était devenu un du moins. La lâchant aussi brutalement qu’il l’avait prise, il jeta un dernier regard empreint de mépris autour de lui. Maintenant que les choses était clair il savait qu’il pouvait être sûr qu’aucun autre ne s’aviserait encore de l’approché. Où sinon il deviendrait poussière. De toute façon cela suffisait bien, il savait qui elle était, c’était lui qui devait la trouvé et ça serrait fait sur le champ, même si le juge ne se souviendrait pas d’elle.

Il quitta Mitsuko et son ancien cavalier casser et ce dirigea vers l’homme qui était apparemment responsable de ce jeux absurde qui commencer à l’irriter. On ne parut pas comprendre de qui il parlait, mais devant les papiers où cela était noté et sur tout avec un peu de persuasion, le tour était jouer. Voilà qui était fait. Le reste Zéleph s’en fichait.

Trad + Résumer:

Le tango, le pire choix que l'orchestre aurait pu faire. Déjà parce qu'il n'était pas si évident que cela de faire croire à son partenaire que l'on ne savait pas le danser, et ensuite parce que, de cette cause découlait la conséquence que lui écraser sauvagement les pieds était difficilement concevable. Pourtant, Mitsuko attendait juste le bon moment, devant tout de même reconnaître que son partenaire savait danser, même si elle sentait qu'il ne donnait pas son plein potentiel. Pourquoi donc ? C'était étrange. Elle ne comprenait pas pourquoi un homme se retenait de mettre toutes ses capacités au service d'une danse ? A moins qu'il ne souhaite pas être le centre de l'attention ? Chose toute aussi étrange pour quelqu'un qui venait d'organiser un bal pour la paix. A moins que... A moins qu'il n'en soit pas réellement l'auteur. Peut-être était-ce cela finalement ? Dans ce cas, il remontait légèrement dans son estime, même si sa position était déjà bien basse. Il voulait savoir qui elle était. Elle ne lui dirait pas. Aussi, à ses questions, elle se contenta de rire, doucement, mystérieusement. De toute façon, même si elle lui avouait la chose, il ne saurait guère l'identifier. Et puis, le tableau lui paraissait bien plus amusant si l'empereur noir cherchait par la suite qui était cette dame de blanc et d'argent. Sa réflexion le conduirait sans doute à la bonne réponse, elle ne s'inquiétait pas trop pour cela.

Elle allait lui dire deux mots quand quelque chose qui allait considérablement arranger ses affaires se produisit : son époux serrant le poignet de Valkan. Elle l'observa, s'écartant légèrement du sorcier. La jalousie, c'était tellement intéressant à observer. Jalousie ou possession ? Les deux. Quoi qu'il en soit, elle n'avait nullement peur pour Zéleph, ce qui rendait le tout plus plaisant. Au final, elle plaignait un peu son ancien cavalier. Peut-être que s'ils avaient dansé une toute autre danse, cela ne se serait pas passé de la même manière. La tango était dangereux, de part les mouvements sensuels auxquels les deux partenaires devaient s'adonner. Et même quelqu'un qui n'y connaissait rien à la danse était obligé de constater que cette danse était celle du plaisir, du désir. Seulement, bien sûr, quand son mari eut finit de jouer avec son cavalier, ce fut avec elle qu'il joua. Elle se sentit frissonner sous la pression qu'il exerçait sur elle. Oh bien sûr, elle aurait pu se dégager mais, en public, cela n'était pas concevable. Alors, elle le regarda dans les yeux, se demandant ce que pensait la foule au juste. Un homme ayant trop bu et étant jaloux ou un homme découvrant sa femme dans les bras d'un autre ? D'après ce qu'elle ressentait, la moitié de ceux qui les observaient pensaient qu'il s'agissait du premier cas, l'autre moitié du second. Mais peu importait car dès qu'il lui assena son ordre, elle n'eut plus rien à faire de ces pantins, se concentrant sur le souvenir qu'elle avait des mots du roi, comme si elle se demandait si elle avait bien entendu. Oh oui elle avait bien entendu et rien que l'idée de lui obéir la rendait fébrile. Elle imaginait déjà ses yeux posés sur elle. Au final, son ordre le perdrait lui-même, il devait en avoir conscience. Mais soit, elle lui obéirait si c'était ici la faveur qu'il lui demandait, fruit de sa vengeance contre elle. Elle le ferait devenir une bête assoiffé, sans aucune retenue. Elle se vengerait de cette vengeance. Elle sourit.

Perdue dans ses pensées, elle remarqua à peine le changement totale d'ambiance. C'était un peu ça avec les aetheri, ils avaient l'impression d'être « ailleurs », parfois perdus dans leur pensée sans se rendre compte que bien des événements se produisaient autour d'eux. Mais, après tout, lorsque l'on est immortel, les choses prennent une toute autre dimension. Mitsuko entendit juste la voix de Valkan fendre l'air pour arrêter les choses. Il faisait bien. Elle ne l'avait même pas vu partir. Du coup, elle était seule au milieu de la foule, ses pensées étant très loin d'être pures et innocentes. Elle en rit un instant avant de s'avancer vers la position de son époux. En réalité, elle avait changé d'avis sur un point, un point très précis. Passant devant son mari qui aurait pu subir les foudres de la protection de l'empereur, elle se planta devant l'organisateur du jeu avant de lui dire doucement. « J'ai trouvé l'une des personnes indiquées. L'empereur Valkan Kin'Shakor. Veuillez lui signaler qu'il doit à présent une faveur à la dame faite de blanc et d'argent. ». Petit retournement de situation mais puisqu'elle ne craignait plus rien, pourquoi se priver d'une si belle prise ?

Elle rejoint son époux, le regardant un instant avant de lui dire doucement. « Casser le bras de l'empereur noir aura été ta plus belle action de la soirée. ». Elle rit, assez satisfaite de la situation. Pourquoi le cacher ? Elle se rapprocha un peu plus de Zéleph, attrapant son costume par le col pour l'avancer un peu vers elle. La déesse lui murmura tout bas : « J'ai hâte d'être ce soir... ». Puis, elle le lâcha, se retournant pour s'avancer dans la foule. Il pouvait l'accompagner s'il le voulait mais ça ne ferait que la torturer un peu plus. Rester dans cette foule alors qu'elle savait ce qu'il se produirait quelques heures plus tard la torturait délicieusement.

Spoiler:

Zéleph portait un air indifférent a la troupe qui l’encerclé. Ils pensaient sincèrement qu’ils pouvaient quoi que ce soit contre lui ? C’était plutôt ridicule comme scène. Ce qui expliquer pourquoi ce qui semblait être le coupable n’eut même pas l’air de se rendre compte de ce qui arriver. Semblable à des mouches sur le flan d’un cheval, ils étaient semblables à des parasites, tout autant insignifiants et inoffensifs. Le réprouvé soupira simplement, lasse de voir son costume malmener. Il était déjà laid avant, mais à présent il ressemblait à un épouvantaille  lumineux. Il aurait pu aisément être prit dans un cirque. La fête reprit son court. Lui n‘avait jamais eu l’air d‘être déranger par le fracas de cette attaque. Il fallait dire que l’acier des lames n’avait pas laissé une seul trace sur son corps, au contraire elles c’étaient émousser au contact de sa peau. En quoi aurait-il dû s’inquiéter d’un tel bruit pour pas grand-chose. Un écran de fumer, un spectacle d’opéra pour faire croire à la puissance d’hommes qui devraient plutôt retourner jouait dans leur bac à sable, plutôt que s’en prendre au tigre. Arrachant un à un les pans de ses vêtement qui n’était de toute façon plu que du chiffon, il leva les yeux vers sa femme. Valkan ou un autre, il le méritait. Le réprouvé haussa les épaules, se contentant de finir d’enlever cet accoutrement ridicule. L’empereur noir. Il fallait être idiot pour danser un tango avec une femme dont on ignore tout. Cela lui pendait au nez qu’un mari jaloux vienne lui faire comprendre. Ce n’était même pas du savoir vivre, c’était respecter les autres. On pourrait toujours l’accuser de toute les horreur qui soient, Zéleph avait au moins un minimum de dignité. Dont celle de respecter la propriété des autres. Surtout quand cela n’était pas de l’or ou des diamants.  Il allait retirer son col qui commencé à l’étouffer, trop de froufrou venant irrité sa gorge, quand Mitsuko choisi de le prendre en otage. Il grogna de contestation, malgré lui. Un sourire ce dessina pourtant sur son visage, ses yeux reprenant cette teinte si particulière qu’elle seul savait lui donner. Un rouge flamboyant de désir, brulant d’impatience, se consument de passion. Un incendie dévastateur et un brin de révolte. Arrachant brutalement ce dernier bout de tissu lors ce qu’elle le lâcha, il retira son masque pour la regardé ce perdre au milieu des invités. Il était découvert, et il s’en fichait. Que quelqu’un ose lui dire quelque chose. Personne ne voulait de trouble dans la diplomatie. Tant qu’il était un inconnue il admettait que l’on pouvait ignorait la politique, mais à présent cela serait plus dur. Lui personnellement s’en foutait, il ce considère comme tout le monde, mais il avouer qu’en cette instant cela lui serrait bien utile. On le laisserait tranquille.

Toujours munie de son pantalon bouffant – Dieu merci -, il partit à la suite de sa déesse. Ce glissant dans son dos, il laissa ses mains se faires conquérantes. Impératrice de ses hanches pour la faire sienne. Sans se superflue sur lui, il se sentait alléger, libre. Il la voulait maintenant. Il en avait marre d’attendre et de subir cette frustration, ce jeux qui n’avait aucun sens. Elle était à lui, il voulait la possédé, comme elle le posséder. Il l’avait dans la peau, graver au plus profond de sa chair et tout son corps bruler, réclament sa présence auprès de lui. Cette passion le dévoré, c’était comme une drogue, pire que le plus ignoble des vices. Elle était le sien. Sa déchéance, sa perte, mais au fond il était prêt à sombré si c’était pour le faire avec elle. « Pourquoi attendre, nous n’avons rien à faire ici. » Il râlait dans son cou et il avait bien raison. Comme un enfant réclament son jouet, ou un loup son agneau. Il était affamé. Elle l’avait provoqué et maintenant il était sur le point de perdre pied. Il n’y avait qu’elle. Qu’elle au monde qui était capable d’un telle exploit. Le faire ce soumettre, faire poser genoux au plus orgueilleux des hommes de cette terre. Dans cette vengeance il savait qu’il avait déjà perdu, mais c’était la dernière chose dont il se soucier. Perdre face à elle était sa plus grande victoire. Quelque chose qui n’avait pas d’égale. Jamais il ne c’était senti aussi puissant, que soumis à son amour. Sa prise sur ses hanches ce fit plus ferme, les collant au sienne sans ménagement. On pouvait bien les voir et ce scandaliser d’une telle démonstration en publique. Lui n’avait que faire de ce que l’on disait sur lui, son image était déjà salit à travers tout le Yin et le Yang, et elle, personne ne se souviendrait d‘elle. Si tel avait était le cas, peut-être ne se serait-il pas permit de tel audace. Quoi qu’il semble que la tenue soit une notion tout à fait étrangère à Zéleph depuis sa naissance même. Les réprouvés étaient des barbares sans manières c’était bien connue, et leur roi leur rendait grand honneur. Soufflant au creux de l’oreille de sa femme des mots crues qui aurait fait vaciller ce délicat assemblé. Pour finir, il sourit contre sa tendre chair. « Si je ne respecter pas autant mon peuple et l’image que je dois garder, io sil slyna ici et maintenant. » Le publique il s‘en fichait. Il n’avait aucune pudeur. Il fallait le voir à l’instant à moitié nue au milieu de ces pantins en jupons. Que l’on voit qu’elle était à lui et rien qu’à lui. Que la terre tremble encore sous le poids de leur amour. Oui, il n’en avait que faire et elle le savait.

Il ricana, ce détachant doucement d’elle, pour finir par la quitter et la laisser seule. Voilà qui aurait de quoi la faire bruler comme lui ce consumé par sa faute. Elle n’avait pas réellement besoin de dire quoi que ce soit pour cela, il n’avait cas la regardé pour en perdre la raison. Zéleph sorti du chapiteau. Il étouffer réellement. Cette chaleur était suffocante. Il vit Valkan, là, seul. Il n’avait pas une grande envie de lui parlait, pourtant il fit l’effort de s’avancer vers lui. Il ne s’excuserait pas, ni pour Mitsuko, ni pour l’autre fois. Il était bien trop fier pour ça. Puis Valkan c’était bien assez venger comme cela avec ce bal digne d’un de ses cauchemars. « Valkan, ne fait pas comme les autre. Ne t’approche pas d’elle, elle te détruira. » Il ne pourrait pas savoir de qui il parlait, mais une fois partie ces mots prendrait tous leurs sens. Esquissant un sourire, il le laisserait méditer. Mitsuko en avait rendu fou plus d’un, il en était un exemple flagrant, et a chaque sorcier cela avait fini par une catastrophe. Il ne craignait pas pour sa femme, elle était bien plus intelligente que tout ce qu’ils connaissaient réunis, mais Valkan lui semblait une proie facile et il savait que Mitsuko ne se priverait pas de quelque jeux avec lui. Il n’y avait que deux issu a cette histoire. Valkan finirait par créer sa propre déchéance, ou Zéleph le détruirait. Le réprouvé ne voulait qu’aucune de ses solutions ne soit à envisager, et mettait en garde son ami. Ce serait la seule et l’unique foi. Il savait ô combien Mitsuko avait fasciner le sorcier, et il savait également que la soif de pouvoir et de connaissance de ce dernier le ferait sombré là où les autres avant lui étaient déjà tombé.

Zéleph fit apparaitre ses ailes, puis s’envola. Il quittait la fête sans sa femme, mais il ne donnait pas chère de son temps ici avant qu’elle n’apparaisse dans son lit.

Résumer + Gain: