Luxure en flacons... [Pv -Aria Mitsuko Taiji] [/!\- 18 Ans]
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Ven 23 Aoû 2013, 22:27
La détermination faisait vibrer sa prunelle dorée. Par la Lune Noire, il devait s’en assurer par lui-même. Au départ il n’avait pas forcément cru toutes ces histoires étranges à propos de doubles. Lorsque Jason lui avait dit lui-même que ces racontars avaient une véritable véracité, il c’était immédiatement téléporté devant le Manoir Taiji. Il avait agi sous une pulsion instinctive. Ce qui l’animait était une réelle curiosité, enfin non. Ce qui l’animait vraiment c’était sa haine pour la Mitsuko qui tenait Zéleph par les… Et sur le moment la seule chose qui l’habitait était de savoir s’il la tuait sur le coup ou s’il la laisserait vivre. Et le pire c’est que Faust n’y était pour rien. Valkan était pour une fois tout seul dans sa tête. Que s’attendait-il à voir ? Aucune idée. Dans le fond il agissait contre toute attente comme la Bête qu’il prenait soin de museler. Mitsuko, la Déesse avait le don de le rendre complétement cinglé. Sa dernière lettre lui avait fait perdre les pédales. Son bureau avait été retrouvé dans un sale état et même Vrashka n’avait rien demandé de peur de froisser son Empereur. Comment était-il possible qu’elles soient plusieurs ? Il espérait sincèrement que toute cette histoire était une farce, un complot cherchant à le rendre plus cinglé qu’il ne l’était déjà. Au final rien que d’y penser, ça le rendait déjà féroce. Il grognait en jugeant le manoir. Parfaite image de la décadence et du vrai visage de la Déesse. Au fond de lui-même il savait qu’il devait rebrousser chemin sinon il allait faire quelque chose qu’il regretterait sûrement. Ce n’était pas tant qu’il se souciait des conséquences, c’était simplement pour garder son esprit intact. Lexy et Ember était à présent à la Citadelle d’Eros avec Son Amour. Lui passait le clair de son temps à s’occuper de sa race, sauf dans des moments comme celui-ci ou il perdait tout contrôle et réagissait avec défiance et férocité. Et ça le rendait complétement fou. Il était en colère que la blondasse puisse le toucher ainsi. Il aurait voulu raser l’édifice. Seulement l’étiquette et les principes de préservations de sa race étaient là. Il n’était plus qu’un simple sorcier, il était l’Empereur Noir. Après tout il vérifierait et repartirait aussi sec. Gravissant les marches qui menaient à l’entrée, il prenait son temps, calmant sa colère. Il aurait pu compter jusqu’à l’infini ça ne l’aurait pas calmé d’un iota. Arrivant aux pieds du manoir, jugeant la grande porte, elle s’ouvra dans des bruits stridents. Il entrait à présent dans l’Antre de cette ombre qu’il n’avait qu’une envie…Tuer.
Dernière édition par Valkan Kin'Shakor le Dim 01 Sep 2013, 00:20, édité 1 fois
« Aurions-nous un visiteur? ». Un petit sourire apparut sur les lèvres de Mitsuko. Il n'y avait que les fous pour s'aventurer chez elle, ou les ignorant, ceux qui ne savaient pas que sa maison était intelligente et obéissait à ses volontés. « Ne bougez pas ma reine... ». « Hum... vous avez raison, c'est à cet étranger de venir à moi. ». Le peintre reprit donc son œuvre. Reine, elle n'avait jamais cessé de l'être pour le personnel de sa demeure. Assise totalement nue sur son trône, les seuls accessoires qu'elle portait était un verre de vin ainsi que l'un des flacons de son huile, posé délicatement entre ses seins. Quatre peintres la fixaient, concentrés sur la tâche alors que deux hommes étaient agenouillés devant le trône, l'un d'eux embrassant ses jambes doucement alors que l'autre l'éventait. Elle essayait de ne pas bouger pour faciliter la reproduction. Après tout, en attendant que sa puissance revienne lentement, elle n'avait que ça à faire, réaliser des œuvres dénudées et excitantes pour les accrocher ici et là. Dire qu'elle possédait déjà une collection impressionnante de scènes de luxure ne serait guère mentir, mais quand on est aussi gourmande qu'elle, avoir la plus grande collection de ces terres ne suffit certainement pas. Attendant sans doute quelques secondes, celles que sa patience lui permettait de voir s'écouler, elle finit par faire un signe à l'un de ses domestiques. « Allez donc chercher le pauvre petit, il a dû se perdre. J'espère qu'il s'agit d'un enfant... Justement, moi qui cherchais un plat pour agrémenter les légumes du potager... Ce sera parfait. Je pourrai le démembrer tranquillement en attendant l'heure du dîner. ». Ou peut-être était-ce Jun qui avait fini par sortir de la prison dans laquelle Naram l'avait enfermé? Non, il était encore bien trop tôt pour cela. Hum... et si c'était Naram justement? Après tout, il ne lui avait pas encore rendu visite et elle n'attendait que cela, voir l'homme qui avait tant de fois partager sa couche et qui refusait bien des femmes depuis. Comme il avait changé, étant devenu bien plus difficile. Elle ne l'avait jamais été même si le souvenir du génie hantait certaines de ces nuits, souvenir des meilleurs crimes et des pires plaisirs. Ou sa stupide de descendante qui s'épouvanterait de la voir nue, entourée d'hommes sublimes? Si cette cruche ne comprenait pas que le plaisir ne pouvait être éprouvé dans les bras d'un seul homme, tant pis pour elle. Quoi que... elle lui aurait bien emprunté son époux... il semblait définitivement délicieux, bien qu'un peu baveux dans ses derniers souvenirs.
Levant les yeux quand elle entendit son domestique revenir, elle fit signe aux peintres de laisser là leurs œuvres, se levant sans prêter plus d'attention aux deux hommes qui la chouchoutaient depuis tout à l'heure. Elle en appela un autre. « Utrillo, amène moi de quoi me couvrir un peu. ». Le fils de sa descendante, son orine, disparut avant de ramener un tissu presque transparent, noir mais laissant voir tout ce qu'il y avait à voir entre les dessins broder. Elle enfila cette espèce de robe de chambre, boutonnant qu'un seul bouton, entre ses seins. Pour le reste, elle faisait déjà l'effort de s'habiller alors si son hôte n'était pas content, il n'avait qu'à repartir d'où il était venu. Tenant dans sa main la luxure en flacon, elle but une gorgée de son verre de vin, se délectant de l'arôme avec un naturel qui semblait pourtant joué. Mais non, elle se faisait réellement plaisir et, là encore, si son mode de vie déplaisait, elle ne forçait personne à en être témoin, du moins, pas encore. Elle se rassit, ordonnant à son orine de se placer avec les autres hommes pour son plus grand plaisir. Regardant le visiteur, elle fut un peu déçue de ne voir ni Naram, ni Jun, ni sa peste de descendante. Elle but une nouvelle gorgée sans le quitter des yeux avant de faire résonner sa voix, une voix qui avait toujours été sensuelle, au naturel : « Vous vous êtes perdu mon cher? ». Elle sourit. Encore un qu'elle verrait bien entre ses cuisses ou sur sa table de torture... au choix.
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Sam 24 Aoû 2013, 16:48
/!\ Attention, plusieurs des scènes qui vont suivre peuvent contenir des scènes violentes comportant des insultes et autres éléments suceptibles d'heurter la sensibilité des plus jeunes. Veuillez en tenir compte /!\
Une fois la porte franchit, sa colère prit plus d’ampleur et alors qu’il errait au travers des couloirs un domestique l’attrapa au vol, le conduisait à Sa Reine disait-il. Valkan riait déjà intérieurement et il en profita pour se calmer. Il réussit tant bien que mal à calmer tous ces instincts. Le choix n’était pas vraiment là, si il restait dans cet état il finirait par raser complétement l’édifice et il n’était pas là pour ça. Après quelques minutes d’errance, ils pénétrèrent au sein d’une pièce. L’Empereur Noir se figea sur place. Arquant un sourcil, il observa la scène devant lui. Admettre qu’il c’était attendu à bien des choses sauf à cela, était un euphémisme. Figé sur le seuil il observait la scène, un sourire naissant sur le visage. C’était tellement redondant et réel. Déjà la rumeur disait vraie, plus encore il n’était pas étonnant. Elle était sur son trône, cette deuxième Mitsuko, à moitié nue dans ce voile qui ne couvrait rien. Et ces hommes, des esclaves. Tellement faible…N’y pouvant plus, il éclata de rire. Un rire sonore et sauvage qui résonna dans la pièce. Sa colère se dissipa alors que la surprise et l’amusement prenaient le pas sur le reste de ces émotions. Une fois son rire calmé, il parla de cette voix légère et amusé, un sourire léger aux creux de ses lèvres. Par La Déesse Sombre, autant votre alter égo est versé dans la démesure de la connerie, autant vous êtes versé dans l’art de la prostitution. Sa voix calqua tranchante et amusée. Pour une fois il disait vrai, sans détours. Et ça lui importait peu qu’elle se sente froissée ou non. Faust émergea dans son esprit, imaginant déjà la rendre dépendante à son corps et s’amuser avec elle, Valkan le chassa mentalement. Il ne c’était pas présenté, n’avait pas dénié dire bonjour et après ? La situation était tellement grisante en un sens, douce et amer folie quelle belle preuve de la décadence de l’une comme de l’autre. Elle avait l’air certainement belle, ne c'étant pas approché, il ne pouvait pas le dire et il n’en avait que faire. Il faillit repartir dans un nouvel éclat de rire, se retenant au dernier instant. Pour une fois qu’il appréciait réellement le déplacement. Il aurait pu tout aussi bien la remercier, cela demeurait inutile elle n’aurait pas su comprendre. Ah, je vous rassure je ne suis pas perdu, bien au contraire, vous venez d’éclairer ma soirée dans les règles de l’Art. Sa voix c’était faite moins tranchante. Pourtant il demeurait sauvage, son pouvoir se répandant pas parce qu’il le voulait, juste parce qu’il était. Je crois que j’en ai assez vu. Merci de m’avoir accueillis, ce fit si enrichissant. Je vous laisse à vos jeux de putains. Il était insultant à souhait et en un sens foutrement éhonté de faire ça. Les conséquences ne serait que moindre, que pouvait-elle faire de toute façon ? Tournant les talons pour rebrousser chemin, il allait sortir de la pièce ce sourire sauvage et amusé aux lèvres.
Mitsuko sourit, n'ayant rien à faire pour que la porte se ferme sur le sorcier. Elle bailla d'ennui. Elle qui avait cru un instant que cet homme l'amuserait un peu. Il n'était même pas digne de faire office de bouffon. Si Naram ne venait pas très vite, elle finirait par perdre patience. « Vous semblez vous baigner depuis trop longtemps dans cette même connerie que vous accusez ma descendante de posséder pour être ne serait-ce que digne d'intérêt. Moi qui m'imaginais que vous vous montreriez intéressant, je suis déçue. » Elle soupira. « Il va encore falloir que je rende moi-même les choses dignes d'intérêt. A croire que les hommes de cette époque n'ont rien entre les jambes. Et encore, je reste polie. ». Elle le regarda plus attentivement, ayant comme l'impression d'avoir déjà vu sa tête ici ou là. Après tout, elle n'avait que ça à faire alors elle épluchait les articles qui parlaient de certains évènements, épluchaient les dessins qui avaient été fait des grands de ce monde et des moins grands. Elle voulait tout savoir et, justement, Aya avait de l'intérêt pour elle. Après tout, elle se rappelait bien du baiser que sa prude de descendante avait échangé avec l'ange. Son sourire s'étira. « Oh mais ce n'est pas vous qui avez coupé votre queue pour l'offrir à la reine des déchus? C'est écœurant au plus haut point. J'en vomirai presque. Mais ceci explique cela je dirai. ». Elle but une gorgée de vin. « Vous êtes frustré de n'être que la troisième roue du carrosse et comme vous ne pouvez visiblement rien faire contre les dieux, vous venez m'exprimer votre mauvaise humeur à moi qui n'en ait strictement rien à faire de votre chagrin. Quelque chose comme cela j'imagine. Il faut dire que ma descendante a de très bons goûts. C'est dommage qu'elle ne soit pas aussi ouverte d'esprit qu'Aya, nous pourrions nous amuser toutes les trois. ». Elle rit, fortement amusée de cette situation. Savait-il au moins?
Elle fit rouvrir les portes. « Allez-y, partez. ». Elle sourit. « Vous semblez ne rien avoir d'intéressant à me dire et vous m'indifférez autant que mes vieux rideaux. C'est navrant. J'attendais bien mieux de... oh mais oui, n'êtes vous pas l'empereur noir? ». Piètre empereur, aucun savoir vivre. Ridicule. Enfin bon, elle devait s'habituer à ce monde, aux souverains qui ne se sentaient plus. « Au moins, Jun m'amusait. Il était si naïf, si amoureux qu'il en était si facile à manipuler, même s'il aurait pu me tuer n'importe quand... oh mais oui, il m'a tué! ». Elle était hilare. Pauvre petit, il l'avait aidé à prendre possession du cristal maître pour qu'elle puisse s'amuser cinq minutes avant que les maîtres du temps ne l'arrête et, en plus, il l'avait tué, faisant d'elle une démone, comme elle le souhaitait. Elle fixa Valkan de la tête aux pieds « Mais vous... si je devais faire quelque chose de vous, oh oui, je vous attacherai à une niche et je marquerai sur le bois : toutou de sa majesté Aya. ». Elle se leva de son trône avant de donner un coup de pied à l'un des hommes présents, le faisant s'écraser sur le sol lourdement. Celui-ci n'osa pas se relever. « C'est dommage que je sois maîtresse des lieux n'est ce pas? A l'extérieur vous auriez pu me mettre une fessée, mais ici, le seul qui risque d'en recevoir une... c'est vous. ». Elle ne cessait de sourire, tendant son verre qui se remplit comme par enchantement. C'était ça aussi d'avoir détruit l'Au Delà, elle avait pu mettre certains esprits sous son commandement, les forcer à vivre entre le monde des vivants et celui des morts dans l'enceinte de sa propriété seulement. Elle se demandait si l'empereur noir pouvait voir les spectres. Elle avait perdu ce don, cela dit, c'était comme tout, cela reviendrait petit à petit. « Enfin, avant de nous dire adieu, je tiens à préciser, pour votre culture générale, que les putains se font payer. Or... ». Elle tendit l'une de ses mains, plusieurs pierres précieuses y apparaissant. « … j'ai déjà tout ce que je désire. Il ne me manque plus que le Mârid et je serai comblée. ». Elle soupira. « Mais un homme impuissant tel que vous, ne peut sans doute pas comprendre le plaisir de s'adonner à des jeux charnels. C'est pitoyable et pathétique. Enfin, chacun mène l'existence qu'il souhaite. ». Elle sourit, faisant tomber les pierres sur le sol avant de caresser son trône d'une main, prenant de nouveau possession de la luxure en flacon. « Adieu messire Kin'Shakor, je vous aurai bien gardé pour dîner mais votre chair semble peu ragoûtante. ». Il aurait fallu qu'elle soit réellement idiote pour ne pas savoir qui il était, idiote aussi pour le provoquer à l'extérieur. Mais qu'il essaye de s'en prendre à elle dans sa demeure et il se retrouverait coincé sous une poutre. Même Naram ne pouvait plus faire ce qu'il voulait dans le manoir. D'ailleurs, elle devait lui faire payer son acte, acte consistant à avoir casser son piano. Et en attendant, au lieu d'un génie ayant une classe certaine et une verbe sans défaut, elle se retrouvait avec un sorcier orgueilleux et mal élevé. C'était fatiguant.
Il c’était figé sur le seuil. Les mots résonnèrent dans la pièce et l’amusement s’évapora peu à peu. Recevant coup sur coup, tout son corps demeura là, sur le seuil, figé. Il n’aurait pas dû venir. L’évidence qu’il allait perdre le contrôle était là. Il avait accumulé de la colère et de la haine dans un torrent qui ne demandait qu’à s’exprimer. Et même si la démone semblait être intelligente, il fallait croire qu’elle ne connaissait pas encore Valkan. En tout état de cause, elle était folle allié. Les limites à ne pas franchir avec lui étaient maigre et peu nombreuses, cela étant une fois que c’était fait il n’y avait plus aucun retour en arrière possible. Peu à peu la colère envahit chacune des parcelles de son être, devenant le sang qui faisait battre le cœur de sa psyché. La haine fragmentait son être. Il n’y avait plus de Faust, plus de Valkan, simplement cette masse sombre. Il savait, il avait fini par savoir ce qu’avait fait Aya avec Mitsuko, et malgré ça, il ne pouvait lui en vouloir, après tout Mitsuko avait profité de lui dans un certain sens. La masse sombre qu’il devenait commençait à créer de légères vagues de pouvoirs alors qu’Aria continuait à disséminer son venin. Pauvre fillette, elle ignorait ce qu’était l’Empereur Noir. Jun ? Ce faible qui n’avait même pas réussit à mener à bien ses ambitions. Elle le comparait à lui…Petit à petit c’était un torrent d’émotions qui le parcourait. Il ne se tourna pas tout de suite, la Bête qui était au fond de lui commençait à remonter à la surface. Que ce soit elle et tant d’autres, ils fiaient à l’emballage oubliant les nécessités absolues qui étaient essentielles pour accéder au trône Sombre. Tous ses muscles se tendirent dans un même effort. Ses narines frémirent, prenant une profonde inspiration, il était en pleine possession de ses moyens si l’on peut dire. Sa chevelure d’ébène se mit à voleter légèrement dans une danse enragée, déplacé par son propre pouvoir qui commençait à enfler, promesse d’une mort lente. Lorsque le silence retomba, il se tourna pour faire volte-face. Son visage avait les traits d’un véritable fauve, un prédateur enragé déchiré par l’envie déchirante de sang frais. Son œil valide avait toujours cette teinte doré, pourtant son iris c’était dilaté à l’horizontale, pour fendre le doré en deux. Quelques petits arcs électriques commencèrent à se former autour de lui, la pénombre se fit plus importante au sein de la pièce, comme si l’édifice sentait cette chose folle qui l’abritait. Sans un mot, il commença à s’approcher du trône, ses bottines claquant sur le sol. A chaque pas, son pouvoir enflait encore, venant à envahir tout l’espace. Il ne ressemblait plus à vraiment à un homme, plutôt à une bête sauvage. Seul Vrashka l’avait vu dans cet état de folie. Il n’en avait jamais rapporté un mot, et il avait compris que Valkan était certainement affligé par des choses plus sombres qu’il n’en laissait paraître. Ses pas le rapprochant du trône, son pouvoir prêt à se déchainer, sa démarche n’était qu’une violence mortelle contenue. Il gronda dans un son qui n’avait plus rien d’humain. A la moindre étincelle il détruirait tout l’édifice, peu importait. Il n’était plus que cette boule de rage qui voulait dévorer le monde. La faim, cette faim inextinguible, insatiable était son propre démon. Il était à présent à quelques pas du trône, Aria pouvait sentir ce vent brulant la balayé doucement. Les hommes à ses pieds se retrouvèrent bientôt déchiquetés alors que l’Empereur Noir s’avançait. Une force invisible commença à les découper avec violence, les transformant bientôt en amas de chair sanguinolent. Il n’y avait plus de retenue et tout ce qui se trouverait entre elle et lui, se verrait annihilé. Les cris résonnèrent, des hurlements lugubres alors que le sang giclait avec férocité. Plusieurs gerbes du liquide rouge vinrent toucher l’Empereur Noir qui s’en délectait. Il la voyait maintenant avec plus de détails, beauté farouche et mortelle. Elle sentait cette fragrance de désir mortelle qui poussait les hommes à faire n’importe quoi pour elle, et sur son trône elle semblait se croire toute permise. Une bourrasque chaude la toucha de nouveau. Le bouton qui retenait la robe de chambre qui la couvrait vola dans un coin de la pièce, le tissu la découvrit complétement. Un sourire animal retroussa ses lèvres, ce n’était pas une faim de chair basée sur l’envie ou le plaisir. C’était le genre de faim animale, instinctive. Au creux de son expression il semblait vouloir la mordre pour la dévorer entièrement. Son odeur la percuta, il n’y avait plus ce musc épicé et cette fragrance de cuir, c’était l’odeur des ténèbres, du sang, de la faim et de la mort. Elle sentit le pouvoir de l’Empereur venir l’entouré, petite princesse de pacotille. A la base de sa nuque, le pouvoir fit pression l’obligeant à incliné la tête. Enfin sa voix résonna, sombre, gutturale et empreint de violences. N’oublie pas ta place, fillette et évite de me donner un prétexte pour te dévorée. Si tu penses que tu connais tous les affres de la souffrance, tu te trompes. Tu ne sais absolument pas ce que je suis petite fille. Alors je vais t’apprendre. Je suis ce monstre dont tu as toujours eu peur, cet être qui malgré toutes tes vaines tentatives pour me faire fuir, continue à enserrer ton cœur de cet étau de glace. Et je pense que tu as oubliée quelques petites choses, alors je vais te les rappeler, tu veux jouer, alors jouons.
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Jeu 29 Aoû 2013, 19:57
Il était plus puissant mais cela elle l'avait su dès qu'elle avait deviné son identité. Elle savait mesurer le peu de force qui lui restait, elle n'était pas idiote, même si elle aimait le faire croire. Relevant la tête vers le soi-disant monstre de ses cauchemars, elle fixa ses yeux dans les siens. Elle avait appris à ne pas courber l'échine malgré la peur, à ne jamais cesser de se battre malgré la douleur. Son corps avait été déboité puis remboité, elle avait étudié des années l'anatomie et, surtout, les points sensibles de cette dernière. Peu importe la magie quand on est à une distance si proche, peu importe la prestance écrasante d'un homme. Les hommes, elle savait les mater, d'une façon si évidente, si douce et si cruelle. Il avait beau avoir une apparence effrayante, elle aimait avoir mal. Il voulait la dévorer? Hum... c'était elle qui allait le dévorer, en commençant par ses bijoux de famille. Elle lâcha son verre de vin qui s'écrasa sur le sol dans un fracas monumental, l'odeur du vin se mélangeant à l'odeur de mort et de destruction. De cette main libre, elle saisit les parties de Valkan, serrant sans aucun ménagement, pas à fond, juste suffisamment pour qu'elle puisse se lever pour faire face à l'homme. La main toujours bien fichée sur son entre jambe, elle pencha la tête sur le côté, visiblement plutôt satisfaite de sa prise. « Vous êtes effrayants, c'est excitant... ». Elle sourit. Pour qui se prenait-il? Certes, il pouvait la tuer si l'envie lui prenait – quoi que, à l'intérieur du manoir, cela semblait impossible – mais la traiter de fillette, elle qui avait gouverné les sorciers avant qu'il ne vienne au monde, elle qui avait gouverné les vampires, les alfars, les démons, les déchus... et toutes les autres races aujourd'hui neutres qui avaient un jour été considérées comme maléfiques. C'était lui le petit garçon qui n'avait pas suffisamment appris l'histoire de ce monde, lui qui était assez ignorant pour venir chez elle et penser simplement y trouver une simple démone. Elle l'était, oui, sa puissance était ridicule, elle l'avouait, mais elle sentait celle d'antan revenir petit à petit. Se collant totalement nue au sorcier, elle passa délicatement son autre main sur son torse, remontant dans son cou pour venir lui agripper les cheveux. Elle avait toujours trouvé les hommes excitant avant tout ébat, seulement, l'état de leur sexe après lui semblait risible au possible, laid. Une femme pouvait continuer, encore et encore, insatiable, un homme avait malheureusement des limites, et cela ne s'appliquait pas qu'à l'acte charnel malheureusement. « Qui vous dit que ce n'est pas moi qui ait envi de vous dévorer? La chair est tellement succulente bien préparée... ». Manger un autre être « humain », torturer, copuler, détruire, faire le pire, elle n'était pas une débutante. Elle sourit, ses lèvres rouges s'étirant lentement. « Vous savez, je crois sincèrement que vos cauchemars ne sont que de douces mélodies pour moi. Vous ne pouvez être mon cauchemar car j'en suis un à moi seule. Ma descendante, elle, n'est qu'un rêve. ». Elle desserra un peu son emprise sur les parties du sorcier. « Et puis, vous prenez la mouche tellement facilement, cela pourrait vous jouer des tours. ». Elle jouait parfaitement la comédie. En réalité, elle avait bien vu que « quelque chose » clochait avec Valkan. Cela dit, et même si elle savait parfaitement qu'il était dangereux, elle n'avait que ça à faire, paraître sûre d'elle. Alors, elle le lâcha, tout simplement, se décollant de lui pour se rasseoir sur le trône.
Elle le fixa de bas en haut, toujours nue, ne cherchant pas à se rhabiller le moins du monde. Elle prit doucement la luxure en flacon, ouvrant le bouchon pour se verser de cette huile merveilleuse sur le corps. Le liquide coula entre ses seins, continuant sa course vers son bas ventre. Le dos appuyé contre le dossier, elle semblait prendre un certain plaisir. « Vous savez, j'aime que l'on me brutalise, ça réveille en moi de très vils instincts. Vous avez dit que votre cœur appartenait à Aya n'est ce pas? Je vous donne donc l'occasion de le prouver. Être fidèle à une femme qui finira, si ce n'est pas déjà fait, par vous tromper, c'est un sacrifice comme un autre. Ce qui est plutôt dommage car, contrairement à ce que je pensais, vous semblez avoir ce qu'il faut où il faut. ». Elle rit, simplement, un serviteur entrant pour leur servir deux coupes de champagne. Il tendit la première à sa maîtresse avant de poser celle de Valkan sur la table à côté du trône. Puis, sans demander son reste, il disparut, rapidement. Il faut dire que la luxure en flacon faisait vite effet sur les sens, tout le monde le savait au manoir. « Puisque vous êtes ici, parlons donc affaire. Du moins, si vous daignez vous calmer. Si l'on ne peut même plus charrier les empereurs, je me demande bien où va le monde. ». Elle rit de nouveau, levant son bras vers le sorcier comme pour trinquer, sans l'attendre pour glisser le liquide entre ses lèvres. Elle était soûle, du moins, légèrement. Il faut dire qu'elle ne cessait guère souvent de boire. Peut-être était-elle alcoolique mais elle ne ressentait que vaguement les effets de l'ivresse, habituée. Elle était habitée d'une douce folie, une folie qui faisait qu'elle aimait le danger.
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Sam 31 Aoû 2013, 21:51
Aria Mitsuko Taiji… Douce folie nébuleuse. Elle réagissait de manière instinctive et plus elle faisait mine de garder pieds plus ça rendait fou le Sorcier. Ce n’était pas tant une question de colère ou de rage. C’était autre chose…Il fallait qu’il se calme maintenant. Son verre se brisa sur le sol dans un éclat étrange. Le monde semblait retenir son souffle. Et Valkan se figea, elle le touchait venant saisir des mains sa virilité. Son pouvoir crépita un instant et il se retenu. Par la Déesse…La Bête s’agitait, devenant si excitée, si agressive. Il se retenu alors que sa main dévala sur son torse pour venir saisir ses cheveux. Elle sentait la tension s’accumuler dans le corps de l’Empereur. Il ne réagissait pas car il ne pouvait pas. Il se tenait aux pieds de ce précipice, il sentait les verrous qui tenait cette partie sombre cédés un à un. Au fond il souriait, elle ne se rendait pas compte. Pas encore. Alors qu’elle parlait, se collait à lui et jouait de ses charmes, le sourire de l’Empereur s’élargissait. Et peu à peu son esprit sombrait. Il sentait le désir, l’envie venir lécher son âme. Tout était magie, tout n’étais que puissance. Bientôt elle s’assît de nouveau sur son trône. Valkan demeurait figé. Son œil valide devenant peu à peu de plus en plus avide. Il l’observa se jouer de lui, ce foutu liquide…Il coulait sur son corps nue. Elle le narguait se jouait de lui. Et que pouvait-il faire ? Lâcher la bête ? Il se mit à rire, d’un rire amer et bestial. Un rire qui fait frémir les sensibles. Un rire dans lequel on discerne les traits de cette bête qui ronge son âme. Aya…Lexy…Les noms se perdaient dans son esprit embrumé. Lorsque sa voix émergeait, une fois son rire calmé, elle était devenue envoutante, profonde et tellement riche que chacun des mots venaient enserrer le corps d’Aria dans une douce moiteur. Comme un bonbon qu’on laisse fonde sur la langue. Vous avez été, et vous n’êtes plus. Vous faites partis de ces êtres qui m’amusent le plus en ce monde. Vous êtes coriace et avide, mais nous avons tous quelque chose qui nous rend faible Aria. Votre faiblesse est votre gourmandise. Souriant, il saisit la coupe de champagne et la but d’une traite. Fidélité, amour, cruauté, sacrifice, des mots et des notions. Que des mots et des notions. Vous pensez connaître votre monde sur le bout des doigts, vous pensez que vos cauchemars et que votre existence est en soit l’accomplissement de cette volonté inaltérable qui vous habite. Vous pensez pouvoir dominer homme et femme qui passe au creux de votre manoir et vous pensez avec sincérité que vous êtes née pour gouverner. Sexe, violence et mort…Des notions que vous mettez dans le même sac et vous vivez dans l’enrichissement de cette débauche grandissante et qui est l’essence même de votre être tout autant que de votre vie. Vous vous agitez comme si tous se doivent d’être à vos pieds et vous pensez être en haut d’une chaîne. Pourtant vous avez oubliez quelque chose chère Aria. Parfois il arrive que vous tombiez sur quelque chose de plus massif, quelque chose qui ne vous donnera ni chair de poule, ni peur. Quelque chose qui au final ne vas pas vous dévoré, quelque chose qui veut prendre son temps, qui vous fera crier pour l’éternité et plus encore quelque chose auquel vous n’échapperez pas. Il avait tourné le dos à la démone, il apparaissait parfaitement calme. Et Aria devait remarquer que ce calme était plus dangereux que sa colère. C’était le calme qui précédait la tempête, ce moment de flottement. Ce moment où le temps semble vouloir se courber et ne devenir qu’un murmure. Valkan perdait le contrôle et c’était visible. Plus les secondes s’égrenaient, plus celle qui semblait être avide de tourments sentait le poids spirituel augmenter. Il devenait cet absolu mortel. L’Empereur Noir se tourna vers elle. Et son regard la transperça, au fond de la seule prunelle que pouvait voir la démone il demeurait quelque chose. Quelque chose qu’elle pouvait clairement sentir autant dans l’air et autour d’elle. Le poids du pouvoir et des Ténèbres. Ce poids qui dévore l’âme pour ne laisser rien. Pour laisser le chaos et le néant. Il commença à s’approcher et plus il s’approchait et plus sa volonté devenait écrasante. Il était l’Empereur Noir. Il était le Porteur des Ténèbres. En deux pas il fut face au trône, face à elle. Valkan vibrait, vibrait de cette force sombre qui anime les Sorciers. Et plus encore cette force sombre qui dévore l’âme des Sorciers pour qu’il se consume dans leurs propres pouvoirs. Sa voix était toujours aussi lourde, toujours aussi sucré, enveloppant la démone de cette envie suave. De cette faim insatiable. Savez-vous pourquoi je vous trouve amusante Aria Mitsuko Taiji ? C’est tout simplement parce que si je m’amuse à vous démembrer lentement, vous en crierez de plaisir…La volonté écrasante du Sorcier la percuta, elle devait sentir cette faim inextinguible violée son esprit l’amenant à devenir brulante. Il n’était pas question de manipulation mentale, ni d’un quelconque acte magique. En cet instant Valkan était simplement ce qu’il était. Et il dégageait ce qui s’agitait dans les méandres de son esprit. Elle devait sentir le désir, la pulsion, la bestialité et peu à peu tout se fixa sur un être, un seul…Et tout disparut aussi vite que c’était venu. Il ne dit pas un mot, son œil valide parlait pour lui. Il la défiait de le toucher. Un sourire réellement dangereux et sadique étirait les lèvres de l’Empereur Noir.
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Mar 10 Sep 2013, 15:10
Mitsuko se leva de son trône, totalement nue, montant sur le coussin sur lequel elle était précédemment assise sans se soucier du manège du roi. Oh bien sûr qu'il était impressionnant, mais elle aimait ça. Ça l'excitait considérablement. Le danger était tellement délicieux. Peut-être était-elle totalement inconsciente, ou, au contraire, bien trop consciente pour montrer qu'elle l'était. L'on épargne bien souvent les sots et les fous, n'est ce pas ? Là, debout sur son trône, elle le dépassait de bien plus d'une tête, déjà grande à la base. Entièrement nue, les dernières goûtes de la luxure en flacon se répandaient entre ses cuisses, coulant lentement sur sa peau douce. Elle fixa le représentant des ténèbres un instant avant de sourire. « Savez-vous ô combien vous êtes maudit mon cher ? Vous semblez prendre un plaisir certain à vous donner en spectacle, comme le Mârid à vrai dire, mais... ». Elle se baissa doucement, ses lèvres s'approchant des siennes, les frôlant même, sans le toucher. « … vous êtes déjà perdu. ». Elle rit, doucement, sans entrer dans la folie. Savait-il au moins qui elle était ? La démembrer ? Il pouvait toujours essayer. Elle avait elle-même cassé chaque membre de son anatomie il y avait des siècles en arrière. La douleur ne l'effrayait pas, pas plus que les démons du passé. Le seul être ayant un certain pouvoir sur elle n'avait pas encore la force de se réveiller. Lucifer. Elle se redressa, bien décidé à revoir certains points avec Valkan. « J'ai été et je ne suis plus ? Cette phrase n'a aucun sens. Oui, je suis née pour gouverner, gouverner le mal et je l'ai fait, bien plus efficacement que vous ne le ferez jamais. Savez-vous au moins de qui je suis la fille ? Pensez vous un seul instant qu'un ange et un démon puisse naître d'une même portée ? Non, seuls les réprouvés peuvent naître de l'union d'un ange et d'un démon. ». Elle sourit. « Allons mon cher, si je suis ici aujourd'hui, c'est sans doute pour une raison. Les morts ne reviennent pas à la vie sinon. ». Elle s'amusait légèrement puis, elle s'approcha de lui doucement, lui sifflant à l'oreille. « Jun était l'épée, j'étais la main. Intéressant non ? ». Elle ouvrit ses ailes, faisant un pas dans le vide, lévitant presque avant de se poser sur le sol. Elle s'approcha d'un meuble qu'elle ouvrit, en tirant deux verres propres et une bouteille de champagne. Le bouchon ne tint pas très longtemps et sauta au plafond. Elle pencha un premier verre pour en verser le liquide puis répéta la manœuvre avec le second.
Doucement, elle s'approcha du sorcier, les courbes de son corps suivant le mouvement avec un érotisme certain. Tout chez elle respirait la sensualité, c'était une bénédiction pour une démone. « A quoi pourrions nous bien boire ? ». Elle lui tendit un verre puis sourit. « En ce qui me concerne, je bois au fait que juste après ma renaissance, j'ai réussi à faire trembler le monde. Et puis, entre nous, c'est grâce à moi que vous êtes sur le trône aujourd'hui mon cher, vous devriez boire à mon entreprise échouée. ». Enfin, échouée n'était pas réellement le mot. Juste qu'à présent, elle pouvait répondre à tous les prétentieux qui disaient qu'elle avait été mais qu'elle n'était plus. Oh oui, elle pouvait leur dire qu'il ne tenait qu'à elle de provoquer, de nouveau, un monde emplit de catastrophes. Elle verrait cela lorsque Lucifer évoluerait et redeviendrait ce qu'il avait été. En attendant, elle devait attendre que le plus abruti des fils de sa descendante évolue, ce qui n'était guère aisé. Elle se demandait d'ailleurs comment se faisait-il que son allié, le père de sa fille, ait choisi de suivre un tel idiot. Cependant, la maturité viendrait, elle le savait. Elle avait également sa fille à récupérer, enfouie dans les profondeurs de l'océan pour préserver le monde. Sa puissance d'antan avait dû disparaître depuis mais elle devait être toujours aussi instable et maléfique. Elle devait s'occuper de la ramener, avant qu'un autre ne décide de le faire, comme Dante de Mallet qui, heureusement, avait échoué dans cette entreprise.
Mitsuko sortit de ses pensées, l'une de ses mains caressant lentement son sein droit. Elle n'y avait pas réfléchi, aimant naturellement se toucher, se masser. C'était naturel chez elle et elle ne s'en privait pas, même devant les invités. « Hum... voyons. Outre le fait que vous nourrissiez des pensées très peu flatteuses à mon égard, nous avons au moins quelque chose en commun : nous n'aimons pas spécialement ma descendante. Ah mais plus important encore, je suis certaine que vous aspirez à marquer l'histoire, n'est-il pas ? Si tel est le cas, peut-être pourrais-je vous aider. Enfin, tout dépend. Jun était bien trop épris de ma descendante pour voir mon manège mais peut-être aurez-vous plus de chances que lui. Si vos pieds restent ancrés dans la réalité, il n'y aucune raison que je cherche à vous abattre par derrière, une fois que vous aurez vidé votre semence dans le corps de votre femme et que vous serez bien trop fatigué pour lutter contre le sommeil salvateur. ». Elle sourit, plantant son regard dans ses yeux. Les hommes étaient faibles après l'amour, le meilleur moment pour les achever. « Oh bien entendu, si vous souhaitez discuter, autant ranger vos effets. Je n'ai que faire de vos menaces et si j'ai envie de vous toucher, je vous toucherai, quitte à ce que vous me punissiez ensuite. Mais vous avez raison, si vous planter votre épée en moi, j'en crierai de plaisir... ». Parlait-elle d'une vraie épée ? Elle sourit, buvant sans l'attendre.
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Sam 14 Sep 2013, 15:04
C’était différent. Différent de ce à quoi il se serait attendu. La tension au creux de son être était à son paroxysme. Et il subissait les assauts de nombre d’émotions tout aussi vivace les unes que les autres. Gardant cependant une apparence placide, presque déçue et ennuyée. Finalement c’était comme tout le reste, simple picotements sensitifs, sans pour autant le transir. Il se mit à sourire, le regard lointain. La seule capable de le faire vibrer telle une flamme dévorante était sa Déesse. S’élevant, laissant à Valkan le plaisir de la détaillé sous beaucoup d’aspects, il ne broncha pas, observant simplement. Il devait retrouver ses esprits sinon cela allait dégénérer. Cela pouvait s’étioler de plusieurs manières possibles, néanmoins Aria n’aurait jamais son corps dans toute sa beauté. Elle n’était pas son genre et plus encore, l’idée était plutôt répugnante. Elle était belle, certainement magnifique pour certains, cependant le corps du sorcier avait gouté à des choses bien plus somptueuses. Les lèvres de la démon effleurèrent les siennes, il s’obligea à compter jusqu’à dix. Lorsqu’elle ria, son rire se déversa sur lui, désir nébuleux produit semblait-il par un processus qui n’était pas de son fait. Serrant doucement les dents et s’obligeant à garder cette allure véloce, il comprenait qu’Aria était plus dangereuse qu’il avait pensé. Peu importait au final, ils seraient deux titans, luttant soit ensemble, soit l’un contre l’autre…Cette pensée semblait être parfaite dans ce reflet ténébreux qui émanait de deux protagonistes. Elle se caressait, audacieuse, désirante. C’était si…Désuet. Son sourire s’éclipsa, et sa vélocité se mua en lassitude. Il prit le verre, but une gorgée et le reposa lentement. Il n’avait dit mot, écoutant, mesurant ses actes et ce qu’elle était. Bête dans les sombres affres sexuels et partenaire qui avait une soif tout aussi insatiable que lui. Pourquoi c’était-il rendu ici ? Par la Lune Sombre…Il répondit enfin, sa voix était légère, monotone, presque pesante de cette lassitude qui habite les êtres âgés. Vous vous méprenez ma chère, je ne trouve pas vos propos intéressant. Je suis las de vos jeux, c’était…Palpitant au départ, néanmoins vous me décevez. Orgueil et idées déplacés, un curieux mélange qui donne naissance à des propos erronés et tout aussi fou les uns que les autres. Laissez-moi vous éclairer sur quelque point. Jun était fiable, qu’il est été sur le trône ou non, ça n’aurait rien changé. Il avait un destin, j’en possède un aussi et vous aussi. Le tout est de savoir ce qu’on désire faire de sa destinée. Aussi ça m’importe peu de savoir à quel degré de grandeur vous vous trouvez ou même celui auquel vous aspirez, je suis un simple homme et je ne me donne des grands airs que par jeu. Pour le reste ce n’est au final qu’une question d’interprétation. Quant à mes propres ambitions…Pourquoi vouloir faire de grandes choses ? Je vous laisse ce monde, je n’en ai que faire. Vous ressemblez à tous ces monarques, insipides qui plongent ces terres en un curieux marasme de bêtises et qui donne naissance à ces envies si légères et sans gout. Vous parlez d’ambition, de pouvoir ou d’actes par le biais de ce braisier de passion et d’envie qui vous habite. Ce brasier qui emportera certainement beaucoup d’âmes et beaucoup de terres dans sa chaleur. Tristement, il y a de fortes chances que je n’en fasse pas partie. Valkan était désappointé, ce qu’il avait vu, c’est qu’elle lui montrait étaient si fade. Jun, Orion…Des noms qui n’avaient que peu de valeur. Tout était là pour démontrer qui était le plus fort, ou le plus dément. A quoi bon ? Quelle était la finalité ? Il n’y avait ni ténèbres, ni profondeur dans la démence ou la mort, simplement une finalité. Aria était ce qu’elle était, il était ce qu’il était. Il sentait le désir naître et prendre de l’importance ce qui lui donnait mal à la tête. Aria se jouait de lui, étais ce là un test ? Il abandonna sa férocité…Non parce qu’il abandonnait, mais tout simplement parce qu’elle ne la méritait pas. Faisant apparaître un fauteuil luxueux et semblant très confortable, il se laissa couler dedans. Autant prendre ses aises puisqu’à vue de nez, la discussion allait prendre plus d’importance. Il se massa les tempes, laissant tomber son masque. Tout était si fade finalement. La colère était balayée et il ne demeurait que cette profonde lassitude agité par le désir que produisait Aria sur lui. Ne parlez pas de ma femme, je vous prie, quel que soit la manière dont je vide ma semence dans ses entrailles, ça ne vous concerne pas. Je crois même que vous en sauriez apprécier le spectacle, cela dit ne vous faites pas d’idées là-dessus, ça n’arrivera pas. Pour votre aide, je ne veux pas devenir votre pantin, je suis un simple homme comme je vous l’ai déjà dit, j’aspire à des choses simples. Je vous laisserais vous battre pour ses miettes de terres et de pouvoirs. Je serais un spectateur attentif et vigilent cela dit. Il but une nouvelle gorgée du liquide, le désir devenait plus vivace au fil de secondes. Pour terminer laissez-vous éclairez sur un dernier point. Vous ne me toucherez pas et je ne vous punirais pas, vous n’accepterez pas de tacher votre grandeur d’un pauvre homme comme moi. Surtout que même si nous sommes tous deux d’accords pour définir que quelle que soit la forme de mon épée, si elle venait à vous perforer vous en crierez, je doute que je la sorte de son fourreau…
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Lun 02 Déc 2013, 22:28
« Ainsi donc l'empereur noir parle pour ne rien dire et, en plus de cela, se croit au dessus de tout le monde. Allons, vous parlez d'orgueil mais vous êtes bien irréaliste de placer de telles phrases dans votre discours. Au final, vous ne méritez pas votre couronne et je doute que rester à vous écouter plus longtemps me soit d'une quelconque utilité. Vous ne savez pas vous vendre. Vous critiquez les autres souverains mais vous êtes le plus pitoyable d'entre eux. Qu'avez-vous fait pour les vôtres jusqu'ici ? J'aimerai le savoir. Mais sans doute qu'aucune réponse digne de ce nom ne saurait franchir vos lèvres. ». Aria préféra se lever, trouvant que le jeu avait assez duré. Elle voulait bien faire l'effort de proposer une collaboration à Valkan, si celui-ci n'avait rien d'autre à dire qu'il ne se battrait pas pour quelques terres sans avancer de propositions valables, elle n'avait pas à donner plus de sa personne. Il finirait comme ces stupides hommes : des chienchiens à leurs mémères. La dame de ses pensées finirait par le trahir sans qu'il n'en sache rien parce que, au final, une fois qu'on avait trop goûter à un homme, on finissait toujours par s'en lasser. S'il était assez bête pour croire que sa dulcinée lui serait fidèle, la démone ne pouvait plus rien faire pour lui. En attendant, cela faisait un invité en trop chez elle, d'autant plus qu'il avait osé refaire la décoration en faisant apparaître un fauteuil au beau milieu de la pièce. Pour qui se prenait-il ? Mal élevé avec cela. S'il souhaitait s'asseoir, le mieux aurait été de demander. Mais, apparemment, messire Kin'Shakor était un homme différent des autres, il ne marchait pas sur les mêmes plates bandes que les autres. Cette pensée la fit rire et, au final, elle lui lâcha un simple commentaire avant de quitter la pièce : « Lorsque vos représentations mentales auront lié entre eux vos neurones et lorsque, de ce fait, votre cerveau aura réfléchi à une relation quelconque avec ma personne, venez me retrouver aux bains. Sinon, vous connaissez la sortie. ».
Elle n'allait pas se laisser dicter une conduite, qui plus est chez elle, par cet homme qui, visiblement, était bien trop égocentrique et orgueilleux pour son propre bien. Descendant des escaliers, elle finit par arriver dans la pièce escomptée. Ce n'était pas elle qui était à l'origine de cette salle mais sa descendante. Cela dit, Aria l'appréciait intensément. La vue sur le parc que l'on avait d'ici était splendide et la multiplicité des bains permettait à plusieurs personnes de se baigner en même temps sans être dérangées le moins du monde. Elle trempa l'un de ses orteils dans l'eau, repensant à Valkan. C'était dommage pour lui s'il ne comprenait pas qu'un homme pris avait largement moins de chance en affaire qu'un homme ouvert à toute proposition. Mais qu'il reste dans les bras de sa blonde, peu lui importait, il n'avait aucune valeur, pas comme Naram qui restait imprenable et donc éternellement l'objet du désir de bien des femmes. Valkan n'aurait rien hormis son épouse qui lui causerait bien plus de tord que de bien. Il verrait. Une absence de trop auprès d'elle et elle s'envolerait vers d'autres cieux.
En attendant, elle préféra repenser à ses projets à elle, espérant que l'empereur noir n'ait pas eu l'idée d'essayer de saccager le manoir. Si tel était le cas, et peu importe sa puissance, il devait sans doute être écartelé par ci ou par là. C'était dommage qu'il soit si... comment dire ? Qu'il soit si peu réceptif à ses mots. Il aurait pu trouver en elle une alliée de taille mais il semblait ne pas comprendre l'importance d'en avoir. Elle s'en fichait car, après tout, elle ne gouvernait pas un peuple. Mais lui, il se ferait bouffer et n'arriverait à rien sans des pions et des pièces maîtresses rudement bien choisies. Elle aurait pu être l'une de celles-ci mais, à présent, en plus de ravaler sa fierté, il devrait lui présenter des excuses et des projets s'il voulait obtenir d'elle quoi que ce soit. Elle entra dans l'eau chaude.
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Luxure en flacons... [Pv -Aria Mitsuko Taiji] [/!\- 18 Ans]