C’était toujours pareil. En soit elle était amusante, cela étant, poussé ses paroles aussi loin dans la contemplation d’une beauté qui n’était pas aussi parfaite qu’elle le disait, c’était décevant. Il resta là, un sourire étrange au creux des lèvres qui ne montait pas jusqu’à ses yeux. Il l’écoutait attentivement la scrutant pour déceler le moindre changement, quel qu’il soit mais ne vu rien. Soit elle mentant très bien soit elle disait la vérité. L’un dans l’autre, il n’en avait que faire, le but était déjà là. Son sourire se dissipa, il attrapa le pot de confiture à la volée. Il ne l’avait pas quitté des yeux et c’était d’un regard une lueur étrange qu’il continuait à la fixé. Le pot de confiture dans sa paume, il afficha un visage neutre. Puis il s’inclina avec révérence.

Je vous prie de m’excusez autant mon comportement, que celui de Valkan. Il y a dès fois ou nous rencontrons des êtres qui dégagent tellement de choses, qu’il est difficile de ne pas se retrouver à agir bêtement.

Elle s’éloignait déjà. Disparaissant comme une ombre au gré du croisement de la rue dans laquelle il se trouvait. Il observa sa silhouette s’éloigner, sans un mot de plus. Dans le fond Faust avait agi simplement pour préserver sa vie, Valkan aurait fait quelque chose de regrettable et Mitsuko aurait pu le tuer en moins de temps qu’il n’en faut pour prononcer une seule syllabe. Et ça c’était un problème. Dés fois il faut accepter de battre en retraite pour mieux revenir à la charge, il avait perdu et avait été humilié plus que jamais dans une vie. Il n’oublierait pas, non…Jamais il n’oublierait. Il avait été réduit à l’état d’objet durant son enfance et cela par la force brute. Mitsuko pouvait bien se le permettre mais elle avait réduit à cet état, peu importe qu’elle soit ou non consciente de ce que ça pourrait lui faire. Peu importe qu’elle est participé ou non, il y arriverait un moment où il lui rappellerait que tout à un prix en ce monde, peu importe qu’elle soit Aether ou non. Il lui faudrait du temps, beaucoup de temps, des vies et des vies. Cela dit Mitsuko serait toujours là, il le sentait ainsi. Tromper par son aveuglement peut être ou peut-être pas.

Il finissait quand même les courses et Faust dut garder le contrôle pendant un moment permettant à Valkan de se calmer. Etrangement le sorcier et sa personnalité tombaient d’accord sur un point, quoi qu’été ce rêve, il aurait des répercussions et malheureusement, ce semblait être des répercussions qui lui couterait cher.