| | Une terre de miel [pv Chaton, -18] | |
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Auteur | Message |
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Invité Invité | Dim 10 Fév 2013, 02:09 | |
| C’était idiot, il trouver ça plutôt idiot. Cela faisait longtemps qu’ils faisaient ça et à présent, sous prétexte que c’était spécial il devait être tendu ? Ca n’avait aucun sens. Il fallait bien l’avouer. Lune de miel, elle avait voulu une lune de miel. Pourquoi au juste ? Après tout cette nuit, séjour, où peut importer était fait pour que deux marier pur ce découvre, hors eux n’était ni pur, et encore moins inconnue. C’était donc idiot aux yeux du roi, mais puise que sa femme avait insisté en faisant appelle au faite qu’ils le méritaient bien, il avait consentit à ce laisser porter vers la chose. Peut-être qu’il en avait besoin. Peut-être que cela leur ferait du bien, et puis si il pouvait avoir sa femme pour lui tout seul plus d’une nuit d’affiler, cela lui aller très bien. Ne plus penser à rien, ni à son peuple, ni au Circus, ni à rien. Lui, Mitsuko et cette lune de miel. Il était encore un peu irrité quand il penser à cette fête, mais le mieux était de ne plus y penser. Tout simplement, ne plus y penser. Zéleph soupira. Il avait imaginé que pour l’occasion il pouvait peut être faire un peu plus que d’habitude. Avoir l’air d’un vrai mari, et faire la cour à sa femme. C’était aussi pour s’excuser d’être les trois quart du temps un rustre de buffle qu’aucune femme n’aurait osé épouser à part elle, il ne savait toujours pas pour quel raison, d’ailleurs. Après tout, plu il vivait dans ce manoir et plus il étouffer, et le seul endroit où il se sentait chez lui, était loin de son monde. On ne pouvait pas dire qu’elle apprécier son cabaret, et elle le lui avait bien montré. Seulement il ne voulait pas en parler, il avait préféré ne rien dire d’ailleurs. Après tout c’était l’option pour la quel elle avait opté, ne rien dire, jamais, pour éviter le mal. Il se plier à ses exigence et tout le monde en était heureux, n’est-ce pas ? Enfin, ce n’était pas le moment d’y penser. Frappant à la porte du manoir, Seth fut surement surprit de le voir là, bouquet à la main, attendre qu’on lui ouvre. Il était vrais qu’étant maintenant marier avec elle il n’y avait plu aucune raison qu’il attende qu’on vienne lui ouvrir et même non marier il ne c’était jamais réellement soucier des convenances, mais cette fois il avait trouvé cette manœuvre nécessaire. « Est-ce que Madame est prête ? » Zéleph entra, l’ombre ne lui répondant même pas et quittant même le hall, pensant peut être que toute cette mascarade ne valait pas la peine qu’il s’en soucie. Ce n’était pas plus mal, car Zéleph n’était pas à l’aise dans ce costume trois pièces, des roses rouge à la main. C’était Tara qui lui avait conseillé. D’après elle, les vrais hommes voulant séduire les femmes faisaient cela. C’était ennuyeux et pompeux à souhait pour le réprouvé, mais puise que cela était de bon ton, autant faire un effort. On ne pourrait jamais enlever cela au roi. Il faisait toujours de son mieux quitte à le regretter. Il paraissait toujours vouloir faire ce qu’il fallait, malheureusement, il n’y avait pas grand-chose qui lui réussissait.
Tara apparut devant lui en souriant. « Vous êtes très beau. » Le réprouvé ne réagit pas lors ce qu’elle lui épousseta les épaules, pour y retiré la poussière. « Vous allez faire sensation. » Il avait bien envie de lui dire qu’il ne ressembler à rien et que ça n’apportait rien de plus à part avoir l’air d’un débile profond, mais il préférait ne rien dire. Après tout, il était supposé profiter non ? Autant commencer par ne pas se laisser aller à l’énervement et garder son calme, oui, c’était le mieux à faire. Seulement là, en croisant son reflet dans un miroir il soupira. Il se sentait engoncer dans cette veste, c’était une réelle horreur. Quel idée de portée ce genre de chose. Il n’y avait que les femmes pour ce faire belles, les hommes n’avaient pas besoin de ça, c’était absurde, incroyablement idiot. Pourtant il l’avait fait, et il ne savait toujours pas comment il en était arrivé à ce point.
Par contre, il sut pourquoi à la seconde où son regard se posa sur la femme descendant les escaliers pour le rejoindre. S’efforcent de sourire, ce sentant comme un enfant, presque intimidé par sa beauté. C’était réellement étrange, mais il savait pourquoi il ressentait cette anxiété. C’était que comme cela avait l’air de tant lui tenir à cœur, il c’était investi. Après tout, on ne vivait qu’une fois et puise que c’était le cas pour eux d’eux, il avait opté pour profiter de leur vie jusqu’au bout. Une fois en bas, il se souvenait d’une chose que lui avait dit Tara sur la tenue des gentilshommes et leur bonne éducation, mais là ça lui paraissait si loin qu’il avait beau chercher il ne trouver pas, quant au fond de la pièce il vit l’ombre lui faire signe de lever la main. Comme une évidence, cela lui revins à l’esprit et il offrit sa main a Mitsuko pour qu’elle y pose la sienne, l’aidant à descendre les dernières marches qui les séparent avec élégance. C’était que pour un garçon élevé dans la forêt, il était difficile de ce dire qu’elle ne pouvait pas descendre les escaliers toute seule. Son sourire ce fendit en une grimace gêner. Non, il n’était vraiment pas à son aise, mais il ferait un effort, c’était une promesse. Lui tendant le bouquet pour lui offrir, il décida de ce justifié, presque honteux de la traiter comme il aurait dû toujours le faire. « Si tu n’en veux pas, tu n’es pas obliger de les prendre. C’est idiot n’est-ce pas ? » Il n’avait jamais fait ça. S’habiller. Offrir des fleurs a une femme. Cela lui paraissait venir d’un autre monde, une dimension différente de celle où il vivait. Peu importe, il n’aller pas s’arrêter là-dessus. Lui tenant toujours la main, il se sentait étrangement tout petit, pourtant il faisait une tête de plus qu’elle, malgré ses talons. « Je m’en veux de te demander ça mais, pourrait-tu nous faire apparaitre sur la place de Bouton d’or ? » C’était encore le plus simple et le plus rapide pour aller là où il le désiré.
La place était vide. Il fallait dire que la nuit était déjà bien avancer, la lune voguant haut dans un ciel dépourvue d’étoile, ce battant entre quelque sombres nuages, mais heureusement inoffensif. Il ne pleuveré pas, et Zéleph ne le permettrait pas, même si là-dessus il n’avait aucun pouvoir, de toute façon ici il ne pleuvait jamais et il était d'ailleurs très rare de ne pas voir d'étoiles sur les terre d'Emeraudes. Bouton d’or était un village romantique la nuit, illuminé de lanternes et guirlande accroché aux maisons, dans les rues, des décorations de fête. C’était qu’au printemps tout le monde fêter les récoltes, et puis au fond le peuple des réprouvés étaient un peuple aimant s’amuser, ou en tout cas plus le temps passer, plus ils prenaient confiance en eux et ce permettait de vivres comme ils l’entendaient. Zéleph apprécier être le roi qui voyait ce changement significatif, mais il c’était juré de ne pas penser à tout cela, et puis, ils n’étaient pas ici pour ça. Tenant toujours la main, de Mitsuko, il se pencha sur elle, effleurant sa joue du bout des lèvres. « Tu es splendide. » soupira-t-il simplement, avant de se redresser et de lever les yeux vers les bâtiments, comme si cela n’était rien. Tirant gentiment sur son bras, il lui intima de la suivre, foulant la terre sèche de la grande rue. Préfèrent ne rien dit, il enfonça sa main libre dans la poche de son pantalon, regardant les lanternes, distrait. En réalité, il penser à beaucoup de chose, et apprécier le calme de la nuit et le silence des rues déserte, la beauté de ces lumières coloré disposé un peu partout de façon assez brouillon. Sa race avait beaucoup de qualité, mais absolument pas le gout de la décoration. On aurait dit que cela avait était fait par des enfants. C’était attendrissant, et cela donner plus de vie et de joie à ce village déjà si vivant. Zéleph pensa à Neros quelque instant. Voilà encore quelque chose qui l’agacer. Il refusa de si attarder.
Sortant de la ville, le chemin était un peu long, mais il pensait que ça en valait la peine. Il fallait traverser les champs, aller au-delà des moulins et atteindre les montagnes. Tenant la main de Mitsuko, le réprouvé ne trouvait pas cela si long. Il trouver la promenade agréable, et il ne cacher pas la légère angoisse qui le prit en se rapprochant de son petit coin de paradis. Ce stoppant brusquement, il se tourna plus doucement vers elle. « Tu veux bien… fermer les yeux ? » C’était un jeu enfantin, mais cela serrait moins compliquer pour lui et puis même si elle ne savait pas qu’il lui avait préparé un petit quelque chose, il voulait garder la surprise complète. La voyant fermer les yeux, il détacha sa cravate qu’il avait mis tant de temps à faire, puis lui passa autour de la tête, et lui banda les yeux, histoire d’être sûr qu’elle ne triche pas. L’enlacent contre lui, il passa un bras sous ses jambe et la porta, ce penchant sur son oreille en souriant. « Ne t’en fait pas, j’éviterais de prendre un moulin cette fois. » Elle c’était assez moquer de lui à ce propos la dernière fois. Faisant apparaitre ses ailes, il la serra plus fort, puis s’élança avec une étonnante aisance. Pour finir le voyage serrait plus rapide ainsi, fendant les aires, l’élégance dans chacun de ses geste. Il fallait dire que quand on était doté d’aile d’ange, cela ne rester qu’un détaille.
Il finit par se poser au bon endroit. Doucement, il posa Mitsuko devant lui. Collant con dos à son torse, il ne la lâcha pas une seconde, inquiet. Elle devait au moins entendre le bruit assourdissant de la cascade, mais c’était encore peu de chose, qu’un indice. Ce penchant dans son cou, il défit lentement le nœud tenant la cravate autour de ses yeux. « Si tu n’aimes pas, fait au moins semblant, s’il te plait. » ne plaisanta-t-il doucement, et pourtant pas totalement. Pour un homme si peut romantique, il avait fait un effort sur humain, et là il était à quelques seconde à peine de son jugement, et la sensation de peur lui donner ce petit top d’adrénaline, ce frisson qui paraissait insignifiant et qui pourtant traduisait l’état dans lequel il se trouver. Comme un enfant ayant peur d’offrir son premier cadeau et d’avoir l’air ridicule. Lui enlevant le tissu noir, il lui laissa voir cette endroit perdu en pleine nature, au plus loin de toute civilisation. Là aux milieux des montagnes, dans un creux, caché par l’épaisse forêt, il y avait une cascade plongent dans l’eau d’un bleu pur. Des fleurs jaunes couvrant le par terre tout autour des roches, la flore verdoyante au reflet bleuté sous la lumière de la lune quand les nuages passant la laisser éclairer ce petit endroit paisible. C’était comme hors du temps ici, c’était pour cela qu’il aimer ce lieu à la beauté sauvage si particulière. A la fois si délicate, et indomptable, comme dangereuse et tellement douce. Il y avait des bougies allumées par tout autour, des centaines, éclairant la clairière, leurs lumières faisant de cet endroit presque un lieu divin chez les mortels. Ce trouvant un peu misérable, et ne voulant pas rester à attendre qu’elle dise un mot, il passa devant elle s’avancent vers le feu de bois près de l’eau. « Je me suis dit que comme tu m’avais montré le chalet de ton ancêtre, je pouvais te montré le mien. » Ce tournant vers la forêt il lui montra ce qui ressembler plus à une cabane qu’un chalet, n’ayant qu’une malheureuse pièce, au moins il l’avait faite lui-même, fondu entre les arbres. « Bien sûr c’est un peut limiter, c’est pas grand-chose, mais c’est tout ce que j’ai. » Finit-il par dire, haussant les épaules, ce demandant si elle aller lui rire au nez ou simplement se taire pour ne pas le vexer. L’un ou l’autre il le comprendrait, tout ça n’avait aucune sens, juste peut être le besoin de lui montrer quelque chose de lui, quelque chose loin de ce qu’elle avait pu voir jusque-là. Son trône, le Circus, non, ça c’était si loin de tout cela et tellement plus près de lui. Les bougies allant jusque dans la cabane, il se demandait si il n’en avait pas fait un peu trop, à force de vouloir lui plaire il c’était perdu dans ses idées et n’avait pas su comment faire. C’était un peu désordonné, embarrassant, on pouvait facilement imaginer le temps qu’il avait passez à faire ça à la façon du désordre dans le quel c’était fait. Pas tout à fait dans son élément quand cela lui avait pris, un peu trop vite, un peu troublé, énerver. Il s’efforcer pourtant de rester droit et ne pas trop montré son malaise et son attente.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Dim 10 Fév 2013, 13:50 | |
| Mitsuko ne réagit pas tout de suite, fixant les petites bougies qui étaient disposées d'une façon désordonnée. Pensive, elle finit par sourire, tournant son regard vers son mari qui semblait aussi à l'aise qu'un homme n'ayant aucune expérience de la médecine à qui on demandait de pratiquer une amputation. En réalité, elle n'avait pas osé lui dire qu'elle préférait contempler les fleurs dans un jardin plutôt que de les observer mourir lentement dans un bouquet. Cependant, le manoir regorgeait de vases contenant les plus belles fleurs du parc entourant le manoir et elle avait été touchée par le geste du réprouvé. Lui dire ça maintenant n'était pas correct. Alors, au lieu de cela, elle avait tendu les mains, lui souriant en prenant les roses. Et, puisqu'il semblait s'être glissé dans la peau du parfait gentilhomme, elle se prêta au jeu, humant les fleurs avec un magnifique sourire. Elle avait envi de rire, bien sûr, non pour se moquer de lui, elle ne se le serait pas permis, mais parce qu'elle voyait bien que ça ne lui correspondait pas. Il avait l'air tellement concentré sur ce qu'il convenait de faire, plein de bonnes volontés à son égard, qu'elle ne pouvait que le suivre, que se laisser guider par cet homme qui faisait tous les efforts du monde pour lui offrir ce qu'il n'avait sans doute jamais donné à une autre.
Devant ce petit chalet, le bruit des cascades cachant leurs confidences, elle s'avança vers lui, cherchant son regard de ses yeux. « ... ». Elle avait ouvert la bouche sans qu'aucun son ne sorte. Peut-être qu'il était après tout inutile de dire ce qu'elle pensait? Comment pourrait-elle penser autrement de toute façon? Seulement, en vue de la situation, peut-être valait-il mieux rassurer son époux. Posant l'une de ses mains sur la joue de Zéleph, elle lui sourit doucement. « Merci. ». Elle laissa quelques secondes s'écouler avant de préciser : « Merci pour ne pas avoir foncé dans un moulin. ». En réalité, elle avait aimé voler dans ses bras. Ça avait été plaisant et elle avait définitivement pris conscience de la confiance qu'elle avait en lui. Bien entendu, elle ne risquait pas grand chose mais elle n'avait pas l'habitude de se retrouver aveuglée, elle n'avait pas l'habitude de se laisser mettre en situation de faiblesse par un individu. Pourtant, elle avait toujours considéré l'acte charnel comme telle et, finalement, il était le seul à qui elle avait donné un tel droit sur son corps, le droit de s'unir à elle encore et encore sans que ça ne la dérange, sans qu'elle se sente gênée, faible, honteuse. Non, elle aimait ça, elle aimait se tenir au creux de ses bras et il semblait que plus le temps passait, plus ce qu'elle refusait à chacun auparavant lui devenait acquis. Elle avait pleuré devant lui, elle avait jouit dans ses bras, elle fermait les yeux lorsqu'il le lui demandait. « Je suis vraiment heureuse que ce soit avec moi que tu ais retrouvé tes ailes. ». C'était vrai. « Et je te remercie d'avoir fait tout ça et de continuer à m'ouvrir ton monde. ». Posant sa tête contre le torse du jeune homme, elle continua sa réflexion. Il lui donnait petit à petit tout ce qu'il avait, l'entraînait dans ce qu'il aimait. Elle avait deviné que son statut de roi n'était peut-être pas ce qu'il préférait mais la déesse aimait Bouton d'Or, elle aimait ses habitants qui l'avaient accueilli à bras ouverts. C'était grâce à lui, lui qui faisait des efforts monumentaux pour essayer de la contenter. Et elle se demandait bien pourquoi il continuait ainsi alors qu'elle ne faisait que le faire souffrir. Pourtant, elle voulait vraiment le rendre heureux, le voir sourire à ses côtés, mais prodiguer ce genre de sentiments ne lui était pas habituel et elle devait apprendre. Et puis, elle était curieuse vis à vis du Circus aussi, même si la dernière fois qu'elle s'y était rendue, elle avait été irritée toute la soirée. Elle leva son visage vers lui, s'interdisant de parler de ça. Pourtant, elle avait envi de lui expliquer pour Alec et leur fils également. Surtout qu'Ed était aussi attachant que Faust, à la différence qu'il était un petit vampire torturé. Se détachant de lui, son regard se posa de nouveau sur les bougies, puis vers la cascade, vers le feu. Elle parcourait l'endroit des yeux, un petit sourire sur le visage. Elle se demandait s'il la voyait vraiment comme une femme hautaine qui détestait la simplicité et qui préférait s'adonner aux mœurs d'usage, évoluant parmi des personnes riches et possédant de grands châteaux, des personnes puissantes. Oui, c'était vrai, elle avait toujours voulu obtenir le pouvoir mais peut-être n'était-ce là que les aspirations de son ancêtre? Non, elle aimait réellement cet endroit et, plus encore, elle aimait y être avec lui. C'était assez énervant en fait de se rendre compte qu'il avait dû passer des heures à tout préparer, pour elle. C'était surtout ce dernier point qui la stressait : il avait fait ça pour elle. « Je n'ai pas à faire semblant, j'aime vraiment cet endroit, Zéleph. ». Elle l'aurait bien taquiné un peu mais peut-être n'était-ce pas le moment, peut-être valait mieux t-il qu'elle lui affirme clairement qu'elle appréciait vraiment. Sa main descendant doucement sur son costume, elle ne put s'empêcher d'esquisser un petit sourire moqueur. Ce n'était pas de sa faute si elle l'imaginait s'énerver contre les vêtements qu'il portait, si elle l'imaginait totalement mal à l'aise dans ces derniers. « Tu n'étais pas obligé tu sais. Oh bien sûr, tu es très élégant ainsi, ça te va plutôt bien. Néanmoins, je sens que tu es assez gêné par ces habits. ». Elle replongea ses yeux dans les siens. « Mais tu es beau... vraiment... ». En fait, il l'était avec ou sans ce costume mais il serait sans doute heureux qu'elle récompense ses efforts. La déesse regardait cet homme avec des yeux étonnement tendres, se perdant totalement dans sa contemplation avant de se rendre compte de ce qu'elle faisait. Elle détourna les yeux, légèrement embêtée. Elle préféra alors plaisanter : « Si tu continues comme ça, je vais finir par tomber amoureuse de toi. ». Elle rit avant de l'embrasser doucement, prenant son temps, comme si elle cherchait à le remercier autrement qu'avec des mots. S'écartant, elle sourit, se baissant pour enlever ses chaussures, perdant au moins dix centimètres, le tissu de sa robe bleue nuit touchant à présent le sol. Puis, doucement, elle tira sur le bout de chacun de ses doigts pour enlever les gants qu'elle portait, les laissant tomber par terre. Elle se sentait mieux ainsi et, finalement, c'était comme si lui était condamné à n'être point à son aise dans son costume alors qu'elle prenait des libertés. Elle rit, avant de lui demander : « Et si tu faisais visiter ce chalet à ta femme? ». |
| | | Invité Invité | Dim 10 Fév 2013, 16:21 | |
| Zéleph soupira. Soulager, mais pas tout à fait, on ne pouvait pas dire qu’il avait repris une total confiance en lui, mitiger entre l’envie de fuir ou de ce liquéfier pour finir par disparaitre dans l’étendu d’eau. C’était qu’il était rassuré, ça lui plaisait, tant mieux, peut-être n’avait-il pas l’air aussi pathétique qu’il le pensait, mais il ne pouvait s‘empêcher de ce dire qu’il aurait mieux fait de s’abstenir. Il ne savait pas ce qu’elle penser, et cela le déranger assez. Amoureuse, pourquoi avait-elle dit cela, c’était très troublant et il ne voulait pas ça. Est-ce qu’elle croyait qu’il cherché à la séduire de cette façon ? Tout ça prenait une tournure qui lui faisait un peu peur. Elle avait juste du en rire, mais malgré tout ça perturbé le pauvre homme qui ne s’attendait pas réellement à cela. Le mieux était encore de ne plus y penser. Ni à ça ou au reste et juste vivre l’instant sans attendre quoi que ce soit. Elle voulait voir l’intérieur. Ca il pouvait le faire. S’approchant, il lui prit la main, lui intiment dans un murmure de le suivre. Zéleph était partisan du silence, maintenant il préférait ça au reste, vue ce que l’autre tactique avait donné, autant s’en tenir au plan initial. Lui ouvrant la porte, il laissa Mitsuko entré, puis la suivit. C’était tout petit, quelque chose de rustique et simple. Pièce en bois, une cheminer faite de pierre grises servant aussi de poêle, devant un grand tapis un peu miteux surmonter d’une vieille table basse. Il n’y avait qu’un lit dans la pièce, à peine assez grand pour y faire dormir deux personnes, orné d’une couverture brodé et de deux gros oreillers. Des étagères avec des livres et d’autre bibelots divers disposés soigneusement du coté mur, alors que coté fenêtre trôné une table de chevet où gisait une lampe à huile. C’était réellement restreint, mais lui n’avait jamais eu besoin de plus, et puis il n’avait jamais pensé faire venir quelqu’un d’autre que lui dans cette endroit. S’avancent dans l’unique salle, il se tourna vers elle, ce passant une main dans les cheveux un peu intimidé de délivré ainsi son travaille aux yeux de sa femme. « Le lit n’est très confortable, mais au moins c’est facile à chauffer.» Finit-il désoler. L’eau devait être cherché dehors, mais au moins ce n’était pas loin, pour cuisiner il fallait s’organiser près de la cheminer, pour se laver c’était à la cascade et il ne fallait pas avoir peur du froid, mais au moins la cabane tenait debout ce qui était quand même le principal. Ce tournant vers la cheminer, il épousseta un peu le bois tenant les pierres. Ce n’était pas un palais, mais c’était le sien et il préférait ça à un château. Seulement il n’était pas sûr que ce soit le cas pour sa reine, qui pour sa part, vivait dans une luxueuse bâtisse depuis toujours. En tout cas de ce qu’il en savait. Il finit par hausser les épaules, fatalement, il ne pouvait pas faire bien plus. « C’est rudimentaire, mais c’est chez moi. » Loin du Circus, loin de son peuple, juste lui, seul au fin fond de la nature, perdu et paisible. Il aurait bien passé sa vie en ermite ici, oublié de tous. Une vie calme, où on se passerait de lui et où il n’aurait plu tout ce poids a porté chaque jour. Juste à se soucié de vivre. Après tout il n’avait besoin que d’un peu de soleil et d’eau, pour être heureux. Il était fière de sa création, tout cela il l’avait fait de ses mains et seulement de ses mains. Ça avait pris du temps, mais cela lui avait fait du bien de venir ce perdre ici, oubliant sa colère dans chaque coup de marteau.
Enlevant sa veste il la jeta sur le lit, remontant ses manches. Il se sentait mieux, plus décontracter. En réalité il ne comprenait pas bien d’où venait cette anxiété. Il n’avait jamais eu peur des jugements des autres, mais avec Mitsuko c’était diffèrent, comme si tout d’un coup le regard de quelqu’un avait une importance. Comme si son jugement était quelque chose qu’il craignait. Peut-être était-ce par ce qu’il redouter ce moment où elle ce détournerait de lui, peut-être avait-il peur qu’elle se rende compte à son tour qu’il était moins bien que ce qu’elle avait crue, qu’il n’était pas grand-chose sous ses airs de puissant. « Au moins ici il n’y a pas de liens en cuir accroché aux murs. » Zéleph sourit en se moquant. Il se souvenait très bien des choses étranges qu’il y avait dans le chalet de son ancêtre et il ne voulait même pas savoir à quoi cela avait marché. S’approchant d’elle, il glissa ses bras autour de sa taille, posant son regard dans le sien. « J’avais pensé qu’on pourrait se baigner. » Lui prenant son bouquet des mains, il le posa sur la table de chevet à a peine un mètre d’eux, puis il la poussa dehors, ce penchant pour l’embrasser. « J’ai toujours fantasmé sur les femmes et les cascades. » rigola-t-il, la faisant reculer sur le chemin de terre, suivant les bougies. Si il c’était embêter à faire tout cela, ce n’était pas pour rester enfermer dans la bâtisse. Il aurait pu mettre tout autant de bougie dans la cabane, mais il avait craint qu’il finisse par tout faire bruler, et il aimer trop sa cabane pour risquer de tout détruire, même pour les beaux yeux de sa femme. Arriver près de l’eau il lui sourit, un peu maladroit. « Je ne sais pas ce qu’on doit faire pendant une lune de miel… enfin. » Il soupira ce rendant compte qu’il avait l’air d’un imbécile. « Je sais, c’est évidant, mais, si … je ne sais pas, c’est supposer être spécial, alors si tu veux quelque chose, je pense que pour cette nuit je peux tout te donner. » Puise que c’était la nuit inoubliable de chaque mariés, il fallait bien que ça le soit pour eux aussi, hors pour lui comme chaque fois où il lui faisait l’amour était un moment hors du temps, il ne voyait pas ce qu’il pourrait faire de diffèrent. A part peut être…
Un sourire espiègle apparaissant sur le visage du réprouvé, il l’enferma brusquement dans ses bras, puis se jeta dans l’eau avec elle, dans un grand fracas, brisant le silence de ce moment. Sortant la tête de l’eau en s’ébrouant tel un chien pour retirer l’eau de ses cheveux, il ria. Au moins ils pouvaient s’amuser, ça changerait des dernières semaines, où il y avait eu plus de larmes et de crie que de joie et de légèreté. L’eau n’était pas profonde, ils devaient avoir pieds par tout, l’eau lui arrivant jusqu’aux milieux du torse. Enlevant ses chaussures devenant gênante dans l’eau, il les jeta sur le chemin, puis grimaça, frissonnant. C’était que l’eau n’était pas chaude voir glacer, mais ça il n’y avait pas pensé. « Pour finir, ce n’était peut-être pas une si bonne idée. »
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Dim 10 Fév 2013, 20:29 | |
| Elle avait sourit lorsqu'il avait évoqué les liens en cuir attachés au mur du chalet de son ancêtre. Oui, c'est vrai que pour rester chaste ce soir là, elle avait choisi le mauvais endroit car tout dans cette bâtisse pouvait servir à faire autre chose qu'y vivre normalement. Il y avait beaucoup de cachettes qui renfermaient des objets à l'utilisation plus que douteuse, beaucoup d'armoires qui cachaient des vêtements parfois largement vulgaire, bref, le chalet de celle que l'on appelait autrefois l'incarnation du pêcher originelle. Bien entendu, depuis, Mitsuko avait fait vider les lieux de toutes ces choses avec lesquelles elle ne voulait avoir aucun contact, ne sachant pas réellement quand et avec qui ils avaient été utilisés et, surtout, s'ils avaient été lavés depuis. Rien que d'y penser... enfin, elle n'était pas là pour penser à ce lieu. Elle était au moins sûre que dans le chalet du réprouvé, elle ne trouverait rien de tel. Seulement, son sourire s'estompa quand elle vit le sourire malicieux sur le visage de son époux, sachant pertinemment qu'il avait une idée derrière la tête et que celle-ci la concernait directement. Et lorsqu'il se jeta à l'eau avec elle, elle poussa un cri de surprise qui finit étouffé par leur émergence. Sortant la tête de l'eau, elle sentit son corps se raidir à cause du froid, mais elle finit par rire aussi, enlaçant son époux, ses bras autour de son cou avant de le regarder : « Ce serait malin si tu tombais malade pendant notre lune de miel... ». La déesse appréciait le contact de leurs corps, bien qu'habillés, se faisant la réflexion qu'elle devrait lui sauter dessus plus souvent bien que ça l'amuse considérablement de le voir au bord du gouffre, désireux de son corps à n'en plus pouvoir. Elle aimait voir le désir dans ses yeux. Cela dit, oui, elle avait envi de le surprendre, de le dévorer au moment où il s'y attendrait le moins. Mais, en attendant... S'écartant de lui, elle commença à enlever sa robe devenue gênante à cause de l'eau, se retrouvant bien vite en sous-vêtements. Le regardant, elle sourit avant de venir se coller de nouveau à lui. « Tu vois, je n'ai pas oublié d'en mettre cette fois... ». En réalité, elle n'avait pas imaginé qu'elle se découvrirait si vite et surtout pas comme ça, mais disons qu'avec lui, c'était dur de prévoir quoi que ce soit. Se redressant légèrement dans l'eau, elle lui montra son corps, ou, du moins, le haut de son corps, vêtu d'un corset blanc attaché par un fin cordon au centre de son torse. Elle avait passé du temps à le nouer et elle était plutôt fière de sa tenue qui donnerait du fil à retorde à Zéleph. Les bouts des seins de la déesse semblaient vouloir le narguer, bien visibles malgré l'obscurité. Elle sourit, elle avait un peu froid, c'était vrai mais puisqu'ils étaient dans l'eau à présent, et que tout était de sa faute, elle devait se venger.
Elle lui sourit : « J'ai vu des livres chez toi. Je ne pensais pas que tu lisais... ». Elle ne l'avait pas dit mais son sourire amusé semblait aussi poser la question de savoir s'il savait lire. Mais ça, c'était juste pour détourner son attention. Les mains dans l'eau, elle finit par l'asperger en riant, lui sautant dessus pour lui faire boire la tasse. Oui oui, une femme comme elle, en porte jarretelles qui plus est, était bel et bien en train de s'amuser comme une enfant, venant le chercher sous l'eau pour l'embrasser avant de remonter dans ses bras. Le poussant contre la berge, elle le contempla un instant sans rien dire, mouillée de la tête aux pieds, encore dans cette eau froide. Les cascades hein? Elle l'imagina un instant nu, dessous, l'eau coulant entre ses muscles et ça suffit amplement à la faire sourire, d'une façon qui en disait long sur ses pensées. Prise dans cette spirale infernale, elle se rappela cette nuit où elle avait rêvé de lui, ne pouvant ensuite extraire les images qu'il lui avait inspiré. Là, c'était pareil, elle était incapable de redevenir raisonnable, incapable de ne pas succomber à son charme. Oh parfois il l'énervait mais, même dans ces cas là, elle avait encore envi de lui faire l'amour. C'était désespérant finalement, comme si elle ne pouvait s'empêcher d'être attirée par lui. Elle sourit. « Hum... qu'est ce que tu pourrais faire pour moi... voyons... ». Mitsuko avait froid, elle aurait pu ne plus ressentir la température de l'eau mais greloter l'amusait finalement, bien que cela ne soit nullement agréable. Son chalet l'avait surprise, tout simplement parce que, oui, comme il le disait, c'était rudimentaire. Pourtant, elle l'aimait déjà cet endroit, loin de tout, au milieu des montages, au cœur de la forêt, un endroit qu'il avait construit de ses mains, un endroit à lui. Bien sûr, elle n'avait pas la prétention de dire que ce lieu serait à eux, non, elle respectait ses volontés, et elle respecterait toujours sa tranquillité. Enfin, quoi qu'il en soit, il avait bien choisi, c'était parfait. Et puis, que le lit ne soit guère confortable n'était pas un problème pour elle vu que la jeune femme avait bien l'intention de dormir sur lui... s'ils dormaient. Son sourire ne disparaissait pas, s'agrandissant même lorsqu'elle pensa qu'elle était réellement impossible de ne pouvoir détacher cette idée de son esprit. Leurs deux corps s'unissant.
« Hum.... je sais ce que tu pourrai faire : me surprendre. Accomplis quelque chose que jamais je n'aurai cru possible, un truc fou ou tellement improbable que je serai obligée d'en être étonnée. ». Elle lui en demandait beaucoup du coup à cet homme. L'embrassant, elle joua avec ses lèvres, sa langue se délectant de la sienne avant qu'elle ne glisse dans son cou quelques minutes, parcourant sa peau avec sa bouche humide. Elle remonta à son oreille pour lui chuchoter doucement : « Mais, sinon, me faire l'amour sera amplement suffisant... Si tu savais comme j'en ai envi... ». |
| | | Invité Invité | Dim 24 Fév 2013, 01:25 | |
| « Lire ce n’est pas suffisant ? » sourit-il doucement leurs bouches sellé, serrant ses mains plus fort autour des hanches de sa femme. Il y avait cette sensation de bonheurs, comme si à cet instant dans le froid glacial de l’eau collant ses vêtement à sa peau, sous la brise bien que légère mais vil et capable de le rendre malade, rien ne compter plus que la fièvre qui le prenait lors e qu’elle souriait de cette façon. Pourquoi son visage prenait-il une si jolie expression quand ses lèvres s’étiraient ainsi ? Pourquoi ce sentait-il si fière quand il réaliser que c’était lui la source de tous ces rires et cette lumière illuminant son regard ? L’explication lui importait peut, il aimer la tenir fermement contre son torse, l’enfermer dans ses bras, et connaitre cette sensation unique. Comme si rien ne pourrait jamais arriver si il l’enlever au monde et la garder pour lui. Juste là. Tout contre lui. Possessif, excessif, surement égoïste, et même un peu prétentieux de croire qu’elle le voudrait aussi. Mitsuko le faisait ce sentir vivant. Cela n’était plu arriver de puis tellement de temps qu’il avait oublié de croire que ce qui était le plus important n’était jamais ce qu’il pouvait laisser derrière lui et oublier, mais ce qui pourrait arriver si il se donner la peine d’y croire, ne serait-ce qu’un peut. Zéleph écrasa ses lèvres contre les sienne camouflant un rire. Jamais il n’avait ri avant. Jamais avec autant de pureté, aucun mensonge, juste la clarté d’un bonheur vrai. Il ne chercher pas à y penser, cela aurait était trop douloureux de réaliser combien de temps il avait passé à errait dans les ténèbres, prés à les embrasser avant qu’elle ne l’attrape et ne l’attire à elle. Mitsuko l’avait sauvé, par pur hasard de circonstance, par jeu du sort. Il n’y avait pas vraiment d’explication au fond et c’était mieux ainsi, de cette façon tout était plus simple. Elle l’avait sauvé, il était cruellement dépendant d’elle, ne peut vivre sans qu’elle soit près de lui. Bien sûr elle disait en être au même point et même si il avait envie de la croire, cela rester à prouver. Zéleph n’admettrait surement jamais qu’il puisse être apprécié à sa juste valeur, peut être justement par ce qu’il ne réalise pas quel homme de grande qualité il peut être. Pourtant, et même si cela n’était pas grand-chose pour lui, cette cabane au fond quand il l’avait construite c’était pour sa fille, pour lui en construire une quand elle le désirerait, mais ça il ne l’avouerait jamais à personne, même pas à Mitsuko. Voilà bien une preuve des choses étonnante qu’il était capable de faire. A quoi bon s’en glorifier ? Ce n’était pas des bêtises de ce genre qui faisait de lui un homme, c’était ce qu’il penser, devoir toujours être un homme grand et fort, imposant sa puissance. C’était ce qu’on attendait de lui. De plus devant sa femme il devait toujours faire bonne figure, par ce que rien n’était jamais acquit, qu’elle savait tout de lui et qu’au fond elle était la seule pour qui il était prêt à se plier.
Glissant ses lèvres dans son cou, il recherchait désespérément à réchauffer leurs deux corps par le simple contacte de sa bouche goutant, avide et brulante chaque parcelle de peau laisser innocemment à découvert. Quitte à tout incendier sur son passage, ou à être un peu brusque dans ses caresses, il avait besoin d’elle à chaque instant et ne pouvait le cacher. C’était inutile. Lui prenant la main, il là guida à ses lèvres y déposant un curieux baiser, chaste, brisant l’érotique chaleur qu’il avait délibérément laissé monter, envenimant leurs corps d’envies et de désirs. Levant son regard, il esquissa un sourire, laissant négligemment sa main s’ouvrir doucement pour laisser tomber la sienne, abandonnant définitivement tout contacte, s’éloignant d’elle dans un murmure. « Improbable et surprenant que je ne vous face pas l’amour quand vous me le demandez » Laissant sa phrase en suspens, il se pencha légèrement, frissonnant de ne plus connaitre la chaleur qu’entretenait leur corps enlacé. « n’est-ce pas Madame ? » Ce n’était pas si simple, mais il réussit à reculer, il suffisait de garder ses yeux plonger dans ce verts intense et ne surtout pas penser à autre chose que sa petite victoire. « Et pourtant. » Il remonta la berge et sortit de l’eau, plein d’arrogance en ce détournant d’elle. Puis, naturellement, il commença à se défaire de ses vêtements trempés. Son gilet, puis sa chemise tomba, la lueur des bougies ce reflétant d’une façon particulière sur son, humide mais pas moins imposante, musculature. Sur le chemin de la cabane, il perdit encore son pantalon, puis même son dessous, si bien que quand il entra dans la modeste demeure, il fut totalement nue, et il en frissonner de froid, tremper jusqu’aux os, mais l’épreuve en avait valu la peine, il était sûr que cela avait dû plaire à sa dulcinée. Ca et pas que. S’allongent nonchalamment sur le lit, il ferma les yeux, posant sa tête sur son bras avec un léger sourire malin. Il n’y avait pas qu’elle qui savait jouer.
« Pourtant je suis là. » Son nez c’était faufiler dans son cou, ce faisant discret derrière elle, pour soudain, quand le corps de son autre eu disparut, il la prenne par la taille et l’attire à lui, pour coller ses hanches au siennes, parfaitement nue. Mordant son oreille en grognant comme si il aller la manger, il continua de murmuré, comme si même la source d’eau claire n’avait le droit de connaitre cette intimité, la leur. « Si l’un peut vous laissez alors l’autre vous comblera. » Un clone, parfaite réplique de l’originale, on aurait pu croire que c’était le vrais, à la différence qui lui manquait cette chaleurs, sa peau était comme vierge de toute sensation de vie. Si il paraissait également possédé sa propre intelligence, ses propres émotions, cela était totalement faux, il partager tout avec son double, en réalité, quand Zéleph II glisser ses mains sur la taille de Mitsuko, c’était Zéleph premier du nom qui en ressentait toute les sensations, comme si c’était lu qui le faisait. Seulement d’une manière évidente, le plaisir que ressentait le créateur ce répercuté sur la marionnette qui en donnait toutes les expressions. La retournant face à lui, le double sourit, il lui manquait également cette lumière dans le regard, celle qu’elle seule faisait briller depuis qu’il avait arrêté de croire en la boisson et commencer à s’abandonner à elle. A part ce vide d’expressions du regard, il aurait était difficile pour un être lambda de faire la différence. L’attrapent, il la tint fermement contre lui, pour la portée et sortir de l’eau. Sans un mot de plus le clone l’amena jusqu’à la cabane. La porte s’ouvrit laissant apparaitre l’original qui ne bougea pas, assit sur le lit, laissant le clone poser sa femme devant lui. Là, il l’attira à lui, levant la tête, le regard plein de malice. « Mais deux fois plus de Zéleph, c’est deux fois plus de plaisir. » Ricanant de sa propre arrogance, son clone approcha après avoir fermé la porte derrière lui, ce placent derrière elle. Ce penchant, il se remit à couvrir sa peau de baisés, ses mains partant à l’aventure sur sa poitrine. L’original, grimaça alors un peut, c’était étrange de ce voir là, ressentir le toucher, le plaisir des baiser, de tout contrôler et de n’être pourtant l’acteur de ces gestes. Ne voulant pas trop y réfléchir, il se mit à défaire le corset de Mitsuko. « Ça fait longtemps que l’idée m’avait traversé. Tu mérites que je t’offre tous ce que tu désir, et je refuse qu’un autre que moi te touche, c’est bien pour cela que je tes épouser. » Le lacet fini par être gentiment arracher, n’ayant pas la patience de le faire, le clone retira alors le vêtement, laissant le vrais Zéleph attiré Mitsuko sur le lit, sur lui. Ce redressant, il prit possession de sa bouche avec une gourmande envie, ne pouvant plu ce tenir, c’était trop pour qu’il puisse encore ce contenir. « Pour t’avoir pour moi seul. »
Le clone monta à son tour sur le lit, ce glissant toujours dans le dos de la déesse, il se mit à embrasser son dos, remontant sur sa nuque, dégagent ses cheveux mouiller. L’original ce colla un peu plus à elle, encrant son regard nouvellement profondément sombre dans le sien. Une main du clone passa sur le ventre de Mitsuko, venant s’égaré dans son voyage entre ses cuisses pour y caresser un tissus encombrant, bien que léger. « Seul, ou presque. » souri-t-il en venant cueillir ses lèvres des siennes, sa langue déjà impatiente cherchant sans attendre à retrouver sa compagne pour l’invité à un indécent balai.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Dim 24 Fév 2013, 15:12 | |
| « ... ». Oui, c'était surprenant qu'il la laisse là. Le fixant en train de se déshabiller d'un air quelque peu perdu, elle se demanda s'il était réellement sérieux. C'est que, à ce moment précis, elle était prête à lui courir après pour qu'il la serre de nouveau contre lui. Elle chuchota alors pour elle-même : « Vil séducteur... ». C'était ça, il l'avait séduite et, à présent, elle en venait à craindre ses réactions, à craindre qu'il la repousse vraiment. Bien entendu, elle comprenait qu'il jouait, qu'en se déshabillant doucement, il devait prendre un plaisir certain en imaginant la tête qu'elle pouvait bien faire, mais c'était tellement difficile de lui résister. Alors oui, elle le regardait, lui, rien que lui, son corps se révélant à la lumière des bougies qui étaient disposées ici et là. Mais bien plus que ce corps, c'était l'homme qu'elle regardait, comme si elle contemplait l'ensemble, comme si le fait qu'il la fuit ne faisait que lui donner conscience de toute l'importance qu'il avait pour elle. Elle en soupira, ses yeux verts glissant lentement vers l'eau froide une fois qu'il eut disparu par la porte de la cabane. Et pourtant quoi? Pourtant, plus elle restait avec lui, plus elle redoutait que la partie démon en lui ne se manifeste encore, oui, c'était ça, elle savait que si il la repoussait d'une quelconque manière, alors elle en souffrirait. Et elle n'avait pas l'intention d'être l'une de ces femmes battues incapables de quitter l'homme à l'origine de leurs maux. Certes, c'était un peu différent puisque le plus battu des deux jusqu'ici était son mari. Elle sourit un peu tristement. Ils se faisaient toujours autant de mal que de bien et elle voulait vraiment que ça cesse. Mais s'ils ne se faisaient que du bien, les conséquences seraient sans doute désastreuses le moment venu. Néanmoins, si elle faisait en sorte de le faire souffrir de temps en temps, alors elle en souffrirait aussi. Non, elle avait envi de prendre soin de lui au delà de leurs ébats, planter ses yeux dans les siens et simplement caresser l'une de ses joues, sans rien attendre en retour. Fermant les yeux, elle se dit simplement que ça passerait tout seul. Forcément qu'elle était attachée à lui, il était le père de son enfant, son mari, son fidèle, tellement de choses et, pour rien arranger, tout ce qu'ils vivaient ensembles était tellement intense qu'elle ne pouvait que le voir de cette manière là, une manière qui l'effrayait.
Elle sursauta, entendant la voix de Zéleph derrière elle. Qu'est ce que? Surprise, son cœur se mit à battre d'une manière bien plus forte alors que son regard se posait sur la porte de la cabane. Elle savait qu'il n'avait pas le don de se téléporter, c'était une certitude et, pourtant, elle ne l'avait pas vu ressortir. L'un et l'autre? Était-ce un clone? Légèrement perdue, elle le laissa faire, glisser dans son cou, la coller contre lui. Seulement, elle en eut la preuve absolue quand il la retourna, le regard de la déesse glissant dans celui du réprouvé. C'était si troublant. Oh bien sûr, elle avait Edelwyn elle-aussi mais c'était différent, la jeune femme se démarquant d'elle au fur et à mesure qu'elle lui avait laissé sa liberté, les deux ne ressentant absolument pas la même chose. Alors comment fonctionnait le rapport entre Zéleph et son double? Oui, il est clair que n'importe quelle femme ne se serait pas posé de question, voyant ici une opportunité en or pour se faire plaisir, mais Mitsuko ne pouvait s'en empêcher. Silencieuse, elle se laissa porter dans la cabane par cet homme totalement nu qui semblait être son époux sans réellement l'être, fixant l'original dès qu'elle le put, légèrement tendue. Elle aurait bien ri si elle n'était pas préoccupée par la situation. C'était assez inhabituel et pour le coup, oui, c'était surprenant. Ses yeux dans ceux du réprouvé, elle essayait d'y trouver le fin mot de toute cette histoire, y trouver elle ne savait quoi. Elle le savait égoïste et possessif alors peut-être qu'elle cherchait ces émotions dans son regard. Mais il n'y avait rien, que de la malice, un amusement certain. Alors, peut-être que « ses deux lui » étaient fusionnels, peut-être que ce que ressentait l'un était également ressenti par l'autre? Elle réfléchit, légèrement révoltée à l'idée qu'elle puisse laisser une femme qui n'était pas elle, comme Edelwyn, le toucher. Non, personne d'autre qu'elle n'avait ce droit, il était à elle et si, un jour, elle permettrait à une femme de lui faire l'amour, alors ça ne pourrait être qu'elle, un duplicata parfait d'elle-même. Bien sûr, elle ne contrôlait ni les rêves, ni les fantasmes de cet homme mais, si elle l'avait pu, alors elle l'aurait fait, pour qu'aucune autre femme ne prenne jamais sa place au creux de ses bras.
- Spoiler:
Se détendant, elle frissonna quand « l'autre » vint dans son dos, contemplant les mains de l'original la déshabiller. Bien sûr, elle s'était doutée qu'il n'aurait pas la patience de finir de délasser le lien, mais elle aimait le voir arracher ses vêtements, fou de désir, n'en pouvant plus d'attendre. Sa poitrine contre son torse, elle en apprécia la chaleur, ses lèvres se mêlant aux siennes, son envie se ravivant petit à petit après que le doute se soit effacé. Oh oui, elle avait envi de lui, terriblement, mais puisqu'il avait pris un malin plaisir à jouer avec elle, elle n'allait pas se gêner non plus, maintenant et à l'avenir. « Ah... ». C'était cette sensation de plaisir, mêlée à celle de perdre pied. Déjà, quand il était seul, il arrivait toujours à l'étonner, mais à deux, elle pouvait encore moins prévoir ce qu'ils allaient faire et elle prenait conscience qu'elle ne pourrait se contrôler bien longtemps. Il y avait trop de lèvres sur elle, trop de mains, trop de facteurs imprévisibles. Seul, il la rendait déjà totalement folle mais à deux, ils allaient l'achever. Sa peau semblait s'être liguée contre elle, devenant bien plus sensible à cause de l'incertitude des prochaines caresses. Elle détacha ses lèvres de celles de Zéleph, glissant dans son cou en soupirant de plaisir, la main de son clone entre ses cuisses. Elle le couvrit de baisers, jouant avec ses lèvres, jouant avec sa langue jusqu'à arrive à son lobe, le mordillant avant d'y murmurer, sa respiration déjà plus profonde, la jeune femme se retenant de gémir : « Je... je ne sais pas si c'est une bonne idée... ». Pourtant, à cet instant, elle n'aurait jamais voulu que ça s'arrête, prenant conscience que si son époux ressentait vraiment tout ce que son clone subissait et vice versa, alors elle pourrait lui donner deux fois plus de plaisir elle-aussi. Plaisir des yeux, plaisir des sens. Mais elle devrait réussir à se contenir car à peine avaient-ils commencé qu'elle avait déjà envi de le sentir en elle et, ça, son clone devait le sentir au bout de ses doigts. Elle ne pouvait s'empêcher de frissonner, chaque fois qu'un baiser était déposé sur son corps, qu'une main la parcourait, ses jambes devenant étrangement fébriles.
Passant sa main entre ses cuisses à son tour, elle attrapa celle qui y était déjà, l'enlevant avec délicatesse du tissu de son sous-vêtements, se redressant en forçant son propriétaire à faire de même. Elle regarda son mari avec le même regard malicieux qu'il lui avait lancé plus tôt avant d'attirer le clone hors du lit avec elle. Debout l'un face à l'autre, elle commença à l'embrasser dans le cou, ne quittant pas l'original des yeux alors qu'elle se baissait de plus en plus, passant sa langue sur son torse avec un regard avide d'en découvrir bien plus encore. Arrivant à son bassin, elle embrassa ses hanches, s'agenouillant devant lui tout en prenant entre ses mains son membre. Oh il n'était pas bien dur de savoir où elle voulait en venir. Mais il n'avait pas le droit de la rendre folle sans qu'elle ne puisse se venger par la suite. Le caressant d'abord doucement, avec une absence de fermeté totale, comme si elle ne cherchait qu'à le frôler, elle y mit par la suite un peu plus de force, se mordant la lèvre inférieure pour contenir son sourire de satisfaction quant à ce qui allait se passer bientôt. Elle approcha ses lèvres, la position étant idéal pour fournir un spectacle des plus complet et indécent à son époux, puis, elle sortit sa langue, léchant ce qui se présentait à elle d'un air aussi consciencieux que désireux. Ça l'excitait. Approchant l'une de ses mains du lit, elle caressa la cuisse de son époux, parcourant les quelques centimètres qui la séparaient encore de son entre jambe, se saisissant également de ce qui lui avait donné tant de plaisir par le passé. Rangeant sa langue, elle lui sourit, d'un air de dire que puisqu'il voulait jouer, alors ils allaient jouer, sa main parcourant ce qui était la preuve du désir de l'homme. Puis, elle embrassa le membre du clone avant de l'entourer de ses lèvres, exécutant des mouvements de vas et vient en gémissant sous le coup du plaisir qu'elle prenait à lui en donner, comme un effet placebo. Elle jeta un petit coup d’œil au clone avant de reporter son attention sur l'homme qu'elle avait véritablement épouser, ses lèvres glissant sur la partie la plus sensible de son anatomie sans aucune pudeur, sa langue venant l'accueillir dans sa bouche avec beaucoup de sensualité. Amusée, désireuse, elle se redressa, venant goûter aux lèvres de « l'autre » avant de remonter sur le lit, à quatre pattes, s'approchant de l'intimité de son mari cette fois, continuant ce qu'elle faisait auparavant sur son clone avec beaucoup de volupté, s'enivrant de sa propre action, s'enivrant du plaisir qu'elle lui offrait. Oh elle savait qu'en l'épousant, lui qui avait une sacrée réputation de ce côté là, elle ne pourrait plus passer pour une sainte. Cela dit, elle n'en était plus une dès lors qu'elle se trouvait dans ses bras et, ce qu'elle lui donnait, elle ne voudrait jamais l'offrir à quelqu'un d'autre, jamais. « Dis moi à quel point tu aimes ça Zéleph... ». Le faire parler était le meilleur moyen d'entendre son plaisir encore plus, le meilleur moyen de lui faire perdre le contrôle à lui aussi, de le faire avouer ce qu'il ressentait.
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| | | Invité Invité | Dim 24 Fév 2013, 18:36 | |
| - Oops:
Les yeux de Zéleph parcouraient cet étrange tableau. C’était à la fois profondément existant, mais aussi intolérablement dérangeant. Sa femme agenouillée devant ce qui était son corps, ce qui était censé être lui. Ressentir chaque caresse, chaque baiser, si intense, lui procurant un plaisir violant, révoltant. Il y avait quelque chose d’incroyablement érotique à regarder Mitsuko tenir son membre et faire de lui l’instrument de sa vengeance. C’était aussi quelque peu déroutant, car au fond il ressentait une profonde jalousie pour son propre clone, alors qu’il était seul a sentir le plaisir de la caresse, mais c’était l’idée qu’elle en touche un autre qui le rendait furieux, fou de rage et d’excitation, provoquant un rat de marré qui n’aller pas tarder à tout dévaster en lui. Si il avait écouté la bête en lui, cela aurait fait longtemps qu’il l’aurait prise pour lui, faisant disparaitre cette copie, simple corps sans âme. Seulement, au fond ça en valait le coup, car même si cet instant était étrangement malsain, il ne l’était que par ce qu’il était bon. Incroyablement bon de voir sa déesse ce laissé porter par ses envies indécente et entré dans son monde fait de fantasme et de plaisir, ou aucune limite n’avait lieu d’être. C’était lui qui l’avait forgé, lui qui lui avait donné les clefs, et elle était plus merveilleuse aujourd’hui qu’il n’aurait jamais pu l’espéré. Haletant, son corps succombant au plaisir sans qu’il ne soit acteurs des gestes. Zéleph, ne quitter jamais des yeux ce corps qu’il voulait a lui, pour lui, pour toujours. Comme un lion fixant sa proie, il rugissait de désir, la voulant, affamer de sa chaire et de ses cries. Quand elle monta sur le lit, ce placent cette fois à ses jambes, il crue défaillir sous ses mains. Si il ressentait le plaisir du Clone il n’en avait pas le touché, juste la sensation. Quand elle le toucher, cela en devenait presque insupportable. Serrant les dents, il s’efforcer de ne pas gémir, son plaisir s’étouffant dans de vains soupires qu’il ne pouvait cacher. Elle le renversait et il était incapable de résister, ce laissant docilement faire, le supplice trop bon, son bourreau trop doué pour qu’il résiste. « Dis moi à quel point tu aimes ça Zéleph... » Le réprouvé ne put retenir son grognement, la fixant soudain perdu. Cette fois il en était sûr, elle voulait ce débarrassé de lui. Elle le surpasser a son propre jeu, et il ne s’attendait pas à aimer autant la voir le perdre si profondément dans cette luxure qu’elle avait soigneusement fuit toute ces années. « Tu me tue. » eut-il gémit, sentant qu’il perdait totalement pied et commencer à chaviré. Sa tête bascula en arrière, ce mordant la lèvre, il grogna à nouveau. Il avait envie d’elle, de la prendre, là, sans attendre, et la comblé comme jamais il ne lui avait était donner de le faire, mais égoïstement il ne voulait pas non plus qu’elle s’arrête. Renoncer à ça était bien trop cruel pour un homme ayant déjà connue tant de tortures immonde et injuste, elle lui devait bien ça pour avoir parfois était celle jugent ses peines. Ce redressant il posa ses yeux sur elle, et le souffle court il laissa de nouveau sa voix rauque résonner dans la pièce. « Ne t’arrête… pas. » C’était presque la supplication d’un homme au désespoir de réaliser qu’il était au bord du gouffre, alors que dans le dos de Mitsuko son clone s’avança. Il avait la solution. Glissent sur elle, il embrassa son dos, ses épaules, ses mains parcourant ses hanches. L’original posa une main sur la joue de sa femme, plantant son regard dans le sien, sans pudeur aucune de lui montrer comme elle le désarmé, alors que son clone caresser ses fesses. Le tissu gardant sauf ce lieu, pour lui sacré fut vite oublier dans un craquement significatif.
Le clone déposa ses lèvres sur les flancs de celle à qui il était offert pour la nuit, remontant sur ses fesses, honorant avec fascination le corps voluptueux de sa maitresse. Sa mains ce faufila a nouveau entre ses cuisses, coquine, insatiable, elle trouva sans attendre ce qu’elle cherchait. Sous ses doigts l’humidité de Mitsuko ne laisser plu aucun doute quand a son envie, et cette sensation provoqua chez le Zéleph original un long râle désireux de la vouloir à l’instant. Fermant les yeux, incapable de tenir devant la vision de son clone ce positionnant derrière sa femme, ce fut cette même copie qui se pencha sur la nuque de la déesse, ses mains accrochant ses hanches. « Et toi ? Est-ce que tu aimes, chaton ? » Doucement, il entra en elle, prenant possession de son corps, faisant d’elle une part de lui, dans un soupire de profond plaisir des deux êtres, le premier car le plaisir qui le submerger était à la limite du supportable, le second par automatisme de reproduction d’une réaction de l’original. Le clone ce redressa alors, commencent un long et lent vas et viens, un langoureux échanges entre leurs deux corps.
Ouvrant les yeux sur ce spectacle, ressentant les vibrations de son corps, Zéleph ne tin pas plus longtemps. Son clone, attirant Mitsuko à lui, pour la redresser, à genoux, le roi ce mit également à leur niveau. Ses mains ce posant sur les joues de sa femme il lui vola ses lèvres dans un langoureux baiser, cherchant sans cesse à jouer de sa langue, voulant la titiller, la taquiner sans perdre une seconde pour faire monter le plaisir toujours un peu plus haut. Soudain, il s’arracha d’elle, s’allongent alors, il laissa ses mains parcourir son corps du bout de ses doigts, caressant sa peau, effleurant sa poitrine, son ventre, il laissa ses yeux, aller et venir sans retenu sur elle, détaillant le moindre bout de lumière qu’elle fut pour lui. « Viens. » Finit-il par soupiré, voyant son clone toujours affairé à sa sensuelle tache, continuant de sans s’arrêter, ce doux enchainement de leurs corps. Le réprouvé, l’invita a ce positionner sur lui, venir recueillir son membre en elle, ses mains caressant tendrement ses cuisses comme pour ne pas la brusquer. Il ne savait pas trop, si ce n’était pas allé trop loin, si d’un coup ce n’était pas beaucoup en une fois. Il préférait aller doucement, prendre son temps et sur tout être attentif à la moindre réaction négative qui le tétaniserait. Mitsuko était son précieux, tout ce qu’il voulait c’était son plaisir, et si elle réalisait soudain comme cette situation était obscène, il se retrouverait a devoir expié ses fautes en la suppliant de bien vouloir croire que tout ce qu’il désirait c’était la comblé. Comblé comme aucun homme ne pourrait jamais le faire, comblé encore et encore jusqu’à la folie, à faire mourir leur corps, et recommencer. Là nue, juste vêtu de ses portes jarretelles qu’il avait concisément oublié de lui enlever, les cheveux ébouriffer, sa poitrine secouer par une respiration troubler, ses joues et sa bouche rougie de chaleurs et de plaisir, Zéleph rugis tirant sur ses cuisses. « Viens, s'il te plait… » Il en avait cruellement besoin à cette instant, son clone n’attendant que ça pour s’allier à cette nouvelle parade.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Dim 24 Fév 2013, 20:42 | |
| - Monsieur le père nowel, je n'ai pas été sage cette année... :
« Han... ». Elle ne l'aurait jamais cru capable d'une telle chose, c'était vrai, la laisser ainsi à son clone, laisser le plaisir d'entrer en elle à un autre que lui. C'était plus complexe que ça et, en réalité, elle se doutait que c'était lui qui avait les commandes, lui seul qui en ressentait le plaisir, bien que son autre semble apprécier également. Elle avait tellement aimé l'entendre gémir, avoir le dessus, le prendre à son propre jeu, qu'à présent, elle devait avouer sa défaite, son corps désireux de sentir le clone de Zéleph bouger en elle. Elle murmura donc en se mordant la lèvre inférieure un « Oui... » qui s'étouffa tout seul dans un long soupire. Mitsuko aimait ça et elle n'avait aucunement l'intention de le cacher. Elle aimait le sentir faiblir, elle aimait le sentir en elle, bien qu'aujourd'hui, les choses étaient légèrement différentes puisque s'il avait deux fois plus de possibilités de la rendre folle, elle en avait tout autant. Se laissant guider, gémissant à chaque fois qu'il s'enfonçait en elle, elle laissa le clone la redresser, faisant face à son mari, la situation terriblement indécente. Ses yeux verts plongés dans les siens, elle essayait de contenir son plaisir, trouvant en ses lèvres un échappatoire, l'embrassant avec une intense passion, gémissant encore plus lorsqu'il la caressa.
Il voulait qu'elle vienne? Elle sourit, son sourire légèrement déformé par les longs soupires qu'elle ne pouvait plus contenir. En tout cas, s'il croyait qu'elle allait l'exhausser tout de suite, il se trompait cruellement. Puisque ce qui se déroulait ici en aurait choqué plus d'un, autant en profiter pleinement. Prenant part aux mouvements de bassin de « l'autre », elle attrapa les mains du clone, en plaçant une sur l'un de ses seins, l'autre entre ses cuisses. Penchant la tête en arrière, elle l'appuya contre son épaule alors que sa propre main vint rejoindre celle de l'homme entre ses cuisses, guidant ses doigts avec une extrême précision, ses soupires se transformant peu à peu en cris de plaisir. Elle voulait atteindre la jouissance, sentant cette chaleur insupportable peu à peu l'envahir, tellement qu'elle en devenait folle, son dos se cambrant, sa poitrine se soulevant sous les coups de reins. Zéleph lui avait donné le moyen de le rendre fou et s'il pensait qu'il avait confié ça à une idiote, il se trompait. Se détachant totalement du clone quand elle sentit le plaisir devenir trop intense, décidant que, finalement, c'était à son mari de la faire jouir, elle retrouva les yeux du roi, le vert des siens brillant de mille feu alors qu'elle se penchait de nouveau sur lui, embrassant ses cuisses et son ventre en reprenant sa respiration. « Hum... j'hésite... ». Elle avait tellement envi de le faire languir, tellement envi de le voir suffoquer sous ses coups de langue, suffoquer de part les sensations que lui prodiguerait son clone en bougeant en elle.
Lentement, elle recula son bassin sur le membre dressé de « l'autre », le faisant de nouveau glisser entre ses cuisses alors que celui de l'original glissait entre ses lèvres. Mitsuko n'aurait jamais cru être capable de tant d'inconvenances mais, n'étaient-ils pas tous les deux son mari au final, l'un contrôlant l'autre? Non, elle n'avait pas à se sentir coupable d'en profiter, n'étant en aucun cas infidèle. Au contraire, elle devait faire honneur au cadeau qu'il lui avait fait ce soir. Alors, gémissant, elle joua avec sa langue, veillant à ce que le clone n'aille pas trop vite pour éviter de perdre le contrôle de ce qu'elle faisait subir avec beaucoup de plaisir à l'original. S'il accumulait les sensations du coït avec celles de sa bouche, de sa langue, alors l'ensemble devait être insupportable. Pourtant, elle ne voulait pas qu'il vienne comme ça, consciencieuse au plus haut point, s'arrêtant de temps en temps en le regardant, reprenant doucement, rares étant les moments où elle accélérait le rythme, où elle resserrait l'étreinte de sa bouche sur ce qui brûlait de désir. Elle essayait d'oublier un peu ses propres sensations pour se focaliser sur lui, uniquement sur lui, ne pouvant s'empêcher de soupirer, de gémir. Mais elle devait tenir, consciente de cette sorte de double pénétration qu'elle avait toujours considéré avec dégoût, pensant que seule les femmes de petite vertu s'adonnaient à ce genre de pratiques. Mais, maintenant qu'elle le vivait, avec son mari qui plus est, elle en ressentait tellement de plaisir, aussi bien psychologiquement que physiquement, qu'elle n'avait aucune raison d'en rougir. Elle était la maîtresse des sensations qui l'étreignaient et, peu importe les maîtresses qu'il avait pu avoir par le passé, elle voulait les effacer à jamais, le rendre encore plus dépendant.
Le léchant une dernière fois, elle glissa doucement sur lui, frôlant la peau de l'homme avec le bout de ses seins pour remonter sensuellement ses lèvres dans son cou, se délivrant de son clone par la même occasion. Se collant contre lui, leurs corps brûlants, elle amena l'une de ses mains sur sa joue, le caressant tendrement avant de remonter ses doigts dans ses cheveux. Elle susurra : « Si tu savais comme je te désire... ». Ses lèvres encore humides attrapèrent son lobe, jouant avec, l'embrassant avec volupté. « Si tu savais comme j'ai envi de te sentir en moi... ». Lentement, elle releva son visage pour lui faire face, ses yeux dans les siens, ses joues encore rougies, sa bouche s'approchant de la sienne pour la cueillir avec une douceur rare, comme si elle voulait le calmer malgré ses dires, le retenir. Frottant son entre jambe contre son membre, elle chuchota de nouveau : « Zéleph... je n'ai jamais désiré un homme comme je te désire, jamais... Et jamais je n'ai pris autant de plaisir... ». Elle ne le lui avait jamais dit, bien que, pour elle, cela semblait logique. Certes, elle n'avait pas beaucoup d'expérience mais il aurait pu penser qu'elle avait préféré l'unique fois où elle l'avait fait avec un autre homme que lui. Et, même s'il n'y avait jamais songé, il en était sûr à présent, sûr qu'il était le meilleur, celui qu'elle avait choisi. « Je te veux... ». Elle n'en pouvait plus d'attendre, cessant les petits frottements innocents qu'elle exécutait doucement pour le faire entrer en elle, en éprouvant un plaisir immédiat, se redressant avant de lui souffler, ses yeux plongés dans les siens : « Fais moi jouir... s'il te plait... ». Son entrejambe déjà brûlante serrant son membre en elle, elle savait qu'elle allait ressentir les sensations de façon encore plus intense, ses sens déjà éveillés par les agissements de son clone.
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| | | Invité Invité | Dim 24 Fév 2013, 23:18 | |
| - Oops:
Le clone disparut. Non pas par ce qu’il n’en voulait plu, mais par ce qu’il était incapable de le tenir encore. In capable de ce concentré sur autre chose qu’elle, et par ce que, à cet instant il était vidé de toute penser cohérente. Mitsuko l’avait fait couler, et il se noyait peu à peu sous son regard. N’étant plu que feu et passion. Troubler aussi, trop peut-être pour ce qui sembler être un moment à part, figer dans le temps pour que deux amant s’unisse et brise le silence de la nuit. Tous ces mots. Trop de mots, trop de geste, trop de plaisir. Zéleph n’arrivait plus à penser, et pourtant il sentait qu’un autre plaisir s’allier à celui de se sentir comblé, en elle. Le sentiment d’être unique, important, seule maitre sur ses désirs. Cette sensation puissante et singulière, la fierté de comblé sa femme et la satisfaction de voir dans son regard toute l’exaltation dont il était seul source. Ses mains tenant fermement ses hanches il commença sans attendre à donner des coups de reins. Lent, excessivement lent, il voulait profiter un maximum et la faire monter si haut qu’elle ne voudrait plu jamais redescendre oui, comme pour lui interdire de démentir un jour ce qu’elle venait de déclaré. C’était trop bon, et malgré ce calme l’intensité du plaisir était bien réel. Zéleph ne se sentait jamais mieux que quand il était ainsi en elle, comme si son monde était là. Comme si tout se réduisait à être unis avec elle. L’agrippent, il monter et descendait sans s’arrêter, cherchant à aller plus profond à chaque fois, ce procurant une pose quand c’était le cas avant de prendre le temps de redescendre en douceur. Ses gémissements emplissaient la pièce et c’était tout ce qu’il voulait, l’entendre défaillir comme lui tressaillait à chaque mouvement. Ses yeux ne quitter jamais les sien, il voulait garder ce contacte et voir dans ses yeux à quel point elle aimer son supplice.
Il avait tant donné pour que cela soit possible, il avait fait plus d’effort qu’il n’en avait jamais fait pour aucune autre personne. C’était incroyable l’emprise qu’elle avait sur lui. Il en était venu à ne plus pouvoir rien faire sans penser à elle, a son corps, le rêvant encore et toujours. Il avait crue possible que cela ne soit que passager, qu’une fois son besoin assouvit cela lui passerait, mais quand il se sentait ainsi vibré en elle il savait que cela avait était un combat perdu d’avance. Bien sûr il avait réussi à la faire plier, elle était à lui, et il venait de loin pour avoir gagné autant. Seulement, au final il était autant victime qu’elle d’un désir, d’un plaisir, ce besoin vital et inexplicable qui l’empêcher de se détacher. Ce plaisir inégalable quand son membre imposant ce réfugier dans son corps chaud et humide. C’était si réconfortant au fond. La seul place qui était la sienne, et qu’il ne pensait jamais l’abandonner. Bien sûr cela arriverait, mais il ne voulait pas y penser et en attendant il voulait vivre et profité jusqu’à la fin de ce plaisir.
L’attirant doucement à lui, il la plaça contre lui, qu’émendant ses lèvres en quête d’un baiser. Du bout des lèvres, il prit possession de sa bouche. Aimant plus qu’aucune autre partie de son corps, cette espace si propice aux caresses. C’était l’instrument d’un tout, à la fois si sensuelle et si rude. Un simple baiser pouvait tout dévoiler, il suffisait de savoir jouer habilement. Pour Zéleph c’était un jeu passionnant et subtil car c’était lui qui faisait et défaisait les règles à sa guise. Sa langue, il adoré venir la taquiner avec elle et cette fois-là ne dérogea pas à la règle. Il fit entré la polissonne dans la bouche de Mitsuko, et alors qu’il tenait dans ses deux robuste main les fesses de sa belle pour la guider sur son bassin, il fit glisser sa langue dans ce même langoureux vas et viens qu’il lui faisait subir. Il jouait, s’amuser, mais sans le voir il commencé à devenir impatient et sa langue par fois ce précipité, entrainer par le plaisir, le désire bestial d’assouvir les envie violente qu’elle avait créé en lui, en le faisant languir, en lui dévoilant le reste d’une personnalité cacher qu’il était le seul à connaitre et qui l’excité particulièrement. Soudain, sans prévenir, il la bascula sous lui. Malaxant ses fesses avides, il mit une force nouvelle dans leur baiser. Comme si dans le mouvement de leurs lèvres il cherchait la délivrance. Posant ses genoux sur le matelas pour avoir un appui, il laissa ses main glisser sur les jambes de Mitsuko, lui faisant écarter de plus belle, pour avoir un accès total a son intimité livré aux assauts répété et soudainement rude de sa verge. Vibrant en elle toujours plus, alors qu’il donner des coups puissant, ne comptant plu sa force depuis longtemps avec elle, il se sentait partir au fond d’elle et cela le renversait, l’électriser. Ce forcent à étouffer ses gémissement dans sa bouche, le baisait devenait difficile, mais il ne voulait pour rien au monde que cela cesse.
Ses deux mains ce posant à nouveau sur sa taille, il dut la tenir avec force pour paré la violence avec la quel il faisait claquer leurs hanches. Grognant, tremblant, sous ce plaisir sauvage qui le prenait. Sa bouche s’écrasant sur la sienne, luttant contre le tumulte des souffles difficile, des cris et des gémissements de son épouse. Il finit par lâcher prise, retirant sa bouche, pour poser son front contre le sien, sa main ce logent sur son cou, son pouce sur sa joue, pour la forcer à le regarder. La braise dans son corps se changeant en glace durant d'éphémères mais violents frissons. Mitsuko ce cambre, ce contracte de plus en plus puissamment autour de lui, puis quand il sent enfin la fin de leur souffrance arriver, il donne de dernier coup plus fort, allant au plus profond d’elle pour enfin la voir partir dans ses bras, achevant sa propre jouissance. Des spasmes le parcours, alors qu’il trouve la force dans un dernière élan de continuer à aller et venir, avant de s’effondré sur elle, brisant le lien que tenaient leur regard. Zéleph reste là, son corps couvrant celui de sa femme, son membre garder par sa chaleur, fébrile et aux anges. En sueur, mais également humide de leurs baignade, le cœur lui donnant l’impression qu’il allait exploser, son souffle impossible à retrouver, tout lui était égale. Ses bras serrant Mitsuko contre lui, son nez enfouit dans son cou, il aurait pu rester ainsi, dans ce cocoon de bonheur pour l’éternité. « Chaton … » Il surit contre sa peau, c’était stupide comme nom et pourtant cela remonté à loin, a peut être la première fois où il c’était sentit proche d’elle où il avait crue voir une blessure si semblable a la sienne, cette solitude, cette douleur. La première fois qu’elle avait eu l’air humaine. C’était très symbolique au fond. De là venait une certaine complicité qu’il n’avaient fait qu’entretenir en la séduisant, en la poussant à bout. « J’en veux encore. » Il aurait pu rire si son souffle le lui avait permis. Il n’était même pas remit de son plaisir qu’il en désirait plus. Son corps en tremblait encore qu’il voulait de nouveau la prendre et la reprendre. C’était de sa faute après tout, elle le rendait fou et avec elle il n’avait plu notion de rien à part celle de lui faire l’amour sans s’arrêter. SI il avait pu, il aurait passé le reste de sa vie ainsi, mais malheureusement c’était impossible.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Lun 25 Fév 2013, 23:34 | |
| Les yeux clos, elle sourit, reprenant sa respiration encore contre lui, dans ses bras. Ça l'agaçait d'y penser mais à ce moment précis, elle n'aurait voulu être nulle part ailleurs. Passant ses mains doucement dans son dos, elle ouvrit les yeux, fixant le plafond, son mari dans son cou. Elle était tellement bien, lui niché dans le creux de ses cuisses, son torse contre sa poitrine. Il la recouvrait, la maintenant au chaud dans ses bras, comme s'il aurait pu la protéger de n'importe quoi. Elle n'avait pas besoin de protection, elle n'en avait jamais eu besoin mais peut-être l'aurait-elle voulu à cet instant. Être juste une femme dans les bras d'un homme rassurant. Elle finit par rire, amusée par ses pensées qui n'avaient plus rien de rationnelles. Peut-être l'aimait-elle plus après l'amour, après qu'il l'ait fait monter si haut, après avoir lu son plaisir dans ses yeux, après l'avoir senti se rendre, se livrer totalement, après qu'il ait craqué, toujours après l'avoir comblé elle. Ou peut-être était-ce le seul moment où elle avait le temps de penser à ce qu'ils étaient l'un pour l'autre, le seul moment propice à ce genre de choses. « Tu en auras autant que tu voudras... ». Oh oui, tant qu'il la désirerait. Remontant doucement la main sur laquelle se trouvait le tatouage de leur mariage afin qu'elle puisse la voir, elle sourit, constatant que le yin et le yang étaient réunis. Comme eux. Elle glissa sa main dans les cheveux de Zéleph, le caressant lentement, prenant son temps, sa respiration maintenant calme mais son cœur ne cessant de battre à rythme rapide. Elle avait presque envi de croire que tant qu'il serait là alors, tout irait pour le mieux. Le calme avant la prochaine tempête. Elle se redressa en prenant garde à ne pas être trop brusque, le forçant cela dit à faire de même. Tendrement, elle prit les joues du roi dans ses mains, le regardant d'un air concentré, d'un air un peu étrange sans doute. Elle le détaillait, avançant ses lèvres vers lui, embrassant son front, son nez avec un petit sourire, ses joues, son menton, sa bouche. Il semblait sans doute qu'elle voyait en lui quelque chose d'extraordinaire, de précieux, quelque chose qu'elle ne voulait en aucun cas voir disparaître, jamais. « J'aimerai vraiment que tu restes avec moi à jamais. ». Elle se rendait compte qu'elle n'avait que ça à la bouche, un « tu » qu'elle n'arrêtait pas de formuler. Désire-moi, reste avec moi, ne me quitte pas. Mais finalement, ce n'était pas la bonne formulation, car elle lui demandait des choses qu'elle même semblait incapable d'accomplir en vue de ses dires. Elle l'obligeait, sans s'obliger elle, sans prendre le moindre risque comme s'il était le seul à devoir faire un pas de plus vers elle et en subir les conséquences. Alors, elle finit par ajouter : « J'aimerai vraiment rester avec toi pour toujours. ». C'était tellement nouveau pour elle de dire ce genre de choses qu'elle sentit une chaleur insupportable la gagner, se redressant cette fois totalement pour se mettre à fixer le premier objet se trouvant à l'opposé de la position du réprouvé avec insistance.
Elle se déplaça encore un peu, tournant le dos au jeune homme, s'asseyant sur le lit, les pieds frôlant le sol. Elle était trop émotive, c'était n'importe quoi. Et en plus, elle était certaine d'avoir les joues rosées à cause de ses dires. Ce n'était que des mots, rien de plus. Baissant la tête pour que ses cheveux retombent sur son visage, cachant le trop plein d'émotions qui avait pris possession d'elle, elle laissa l'arrondi de son ventre apparaître, posant l'une de ses mains sur ce dernier. C'était sans doute idiot de ne pas vouloir s'attacher au père de son enfant, idiot de se mentir. Lentement, elle tourna les yeux vers lui, se mordant la lèvre inférieure comme si elle hésitait à le regarder. Si elle avait été sa propre spectatrice, il était certain qu'elle en aurait ri. Seulement, contempler une scène et la vivre était quelque chose de totalement différent. Finalement, elle se redressa, le rejoignant en le plaquant contre le mur du lit, ses yeux rencontrant les siens avant de se fermer quand elle l'embrassa comme si c'était la dernière fois. Elle se détacha de lui, un petit sourire sur les lèvres, ses joues encore un peu roses. Elle amena son index à ses lèvres avant de souffler doucement un petit « chuuut ». Était-ce pour cacher la vérité? Pour s'empêcher de lui avouer à quel point elle tenait à lui? Elle n'en savait rien mais, n'avaient-ils pas conclu tacitement qu'ils ne devraient plus rien dire à ce niveau là? Pourtant, elle l'aimait bien plus qu'elle n'aurait dû, peut-être à sa manière, mais peu importait. Elle le ressentait après l'amour, après que son désir ait été satisfait, quand il ne restait plus que le calme de leurs deux corps épuisés. Mitsuko le contempla de nouveau, attrapant ses mains avant de les positionner sur son ventre. Il y avait leur fille à cet endroit et c'est vrai qu'elle avait du mal à imaginer, commençant seulement à réaliser que naîtrait un bébé d'ici quelques mois, un bébé qui leur ressemblerait.
La jeune femme colla son visage contre l'épaule de Zéleph. « J'aimerai tellement qu'elle ait tes qualités. ». Il y avait tant de choses qu'elle voulait finalement. Mais n'était-ce pas normal d'espérer? « Je me sens vivante quand je suis avec toi et j'aimerai qu'elle hérite de ce don que tu as. Oui c'est ça, je souhaite qu'elle te ressemble... vraiment. Hum... en peut-être moins impulsive. Et puis, si elle évitait de vouloir se battre contre un bicorne, ça m'éviterait sans doute quelques frayeurs. ». Elle sourit, une petite lueur de malice dans les yeux : « Et puis, si elle pouvait trouver un homme formidable à épouser, comme sa mère, ce serait parfait. Tu ne crois pas, mon amour? ». Elle rit, sa main sur le torse du réprouvé. Elle embrassa sa mâchoire, descendant doucement dans son cou. « Je t'aime beaucoup tu sais. ». Elle ressemblait peut-être un peu à une enfant qui tendrait un pissenlit à un autre enfant en lui disant qu'elle voulait être son amoureuse. Sauf qu'elle n'avait pas rajouter le « beaucoup » pour rien, c'était plus simple ainsi, résonnant comme une profonde amitié sans doute. « Même si je me demande à quelle sauce tu vas me manger pendant notre lune de miel. ». Mitsuko ne savait pas ce qu'ils allaient faire, hormis faire l'amour bien sûr. Elle espérait qu'ils ne devraient pas chasser pour manger parce qu'elle ne pourrait pas le laisser faire. Enfin, elle comprenait la chaîne alimentaire mais elle était incapable de tuer un animal. Elle s'en voudrait, c'était plus fort qu'elle. Ça avait toujours été ainsi. « Et si ça ne tenait qu'à moi, j'aimerai rester contre toi pendant des jours... ». Ça l'agaçait, les paroles sortant de sa bouche sans qu'elle n'ait le temps de réfléchir et de ne pas les prononcer. Enfin, elle pouvait toujours mettre son élan de sentimentalisme sur le dos de sa grossesse. Oui, bonne idée. |
| | | Invité Invité | Mar 26 Fév 2013, 00:48 | |
| Zéleph hésita, resta dans le floue quelque secondes avant de finir par fermer ses bras autour d’elle. Il ne savait quoi dire. C’était qu’elle n’était jamais ainsi. En réalité il savait que s’il faisait un geste, un geste de trop, il pourrait tout briser. Elle pourrait s’effrayer, fuir. Lui aussi. Seulement il n’en avait aucun envie, malgré la peur qui s’empara de lui lors ce qu’elle continua avec ses inepties. Un roi, aussi fort soit-il, rester un homme soumis à bien des angoisses. Celle d’être père était surement la plus vive, mais il y avait aussi ce sentiment qui le submerger quand elle devenait si douce. Une étrange chaleur l’envahissait. Un bien être nouveau l’enveloppé. Cela le terrifier, mais il préférait ce taire. Oui, le bonheur avait quelque chose d’effrayant. Etait-il seulement entrain de connaitre le bonheur ? Il en avait tout le symptôme. Cette envie d’éteindre le monde, et de rester pour l’éternité à sentir la caresse de son souffle contre sa peau, frissonnante. C’était amusant. Il avait passé un temps fou à courir après un mots, un seul de sa part lui prouvant qu’il n’était pas une simple bête mise à ses pieds, pour qu’aujourd’hui sous ses aveux il ce sente prit au piège. Ce n’était pas négatif, pas quelque chose qu’il regretter et a quoi il voulait échapper, mais c’était nouveau. Un peu ironique. Comme si lors ce qu’il se plonger dans ses colères il n’avait jamais imaginé qu’elle puise faire un pas si grand vers lui, et à présent qu’elle était là, si près de lui, il rester tétaniser, incapable de bouger. Au fond de lui il l’avait redouté, mais n’avait jamais écouté sa raison crier gars. A présent il était tel un enfant face au néant. Il l’avait toujours était, et ce n’était pas le profond noir qui le figer, mais la lumière, cette infime lueur qui luté là-bas, au loin. Il l’avait tant attendu, tant prier et maintenant qu’il la voyait il ne savait plus quoi faire, comment l’accueillir, comment faire pour ne pas la faire disparaitre. Cruellement il désirait plus que tout au monde l’enfermer au creux de ses mains et ne plus jamais la laisser partir, mais elle ce dissiperait-là, juste entre ses doigts, il le savait et ne pouvait rien contre ça. Tout était déjà vouer à l’échec. Il n’y avait aucune issue. Mitsuko ne serait jamais à lui, il le savait depuis toujours, et ne l’avait jamais voulu. C’était bien pour cette raison qu’il l’avait épousé. A cause de cette certitude : Mitsuko ne l’aimerait jamais. Etait-ce toujours le cas, ne voulait-il pas juste un instant sentir autre chose qu’un cœur indifférent battre au côté du sien ? Sans réalisé son geste, il serra plus fort le corps de sa femme contre lui. Possessif, peut-être un peu, mais assurément plus perdu qu’autre chose. Abandonner si souvent il savait qu’il était trop tard pour renoncer, qu’il c’était attacher, et qu’il n’était plus rien sans elle. Voilà ce qui lui faisait si peur. Qu’elle le laisse malgré tout. Elle aller mourir, il ne savait quand, et il ne lui en voulait pas pour ça. Au fond c’était comme si, pour un instant, elle était aussi mortel que lui. La vie avait surement plus de gout lors ce qu’une fin était programmer pour en terminer.
Sa joue ce posa contre sa tempe, serrant son corps à l’aspect si fragile. Elle n’avait pas besoin de lui, ça le rendait malheureux, mais il n’y pouvait rien, juste croire que peut être tout ça était un peu vrais. Caresser l’espoir qu’il était aussi important pour elle, qu’elle était importante pour lui. « Je suis ton éternel. » Murmurât-il tendrement au creux de son oreille, comme lui intiment le plus dangereux des secret, le plus interdit. Cela voulait tout dire au fond, quand il avait accepté de ce marier avec elle, il avait enchainé son âme à la sienne, il avait achevé de tout lui donner. Oui, il serait toujours là, et elle pouvait l’avoir quand elle le voulait, pour aussi longtemps qu’elle le désirait. Par ce qu’il était l’autre moitié de son âme, par ce qu’elle lui procuré l’oxygène indispensable à sa survie. Ils n’étaient plus rien l’un sans l’autre. « Même quand tu ne seras plu, même quand tu me hais, même quand tu me tue, que l’on veut ce supprimer. Nous somme un, et lors ce que je suis loin de toi je ressens ce vide incommensurable, cette peine qui m’envahi peu à peu et laisse l’ombre me submerger. » Glissant ses lèvres contre son cou, il déposa çà et là des baiser, du bout des lèvres, juste en effleurant sa peau dans une caresse distraite. Il en réfléchissait même pas à la tendresse de ses geste, cherchant juste à cueillir son parfum, et ce souler de cette odeur rassurante qu’il voulait être son quotidien. « Avant ça tu étais déjà ma lumière. Je sombre sans toi. Je chavire et me noie dans les profondeurs noires de mon âme. Meurtrie, j’ai attendu si longtemps que quelqu’un vienne. » Ce redressant, il posa son front contre le sien, les yeux pourtant fermer, il n’osait pas croiser son regard le pensant trop inquisiteur, trop troublant pour a déclaration. Il était fort, brave, peut être inconscient par fois, mais malgré toute sa puissance il ne pouvait affronter ses deux pupille verte. « Et tu mets apparut. » Il sourit malgré lui. L’histoire racontée ainsi était belle, la vérité paraissait être tout autre, et pourtant même si il l’avait détesté dès la première fois, c’était elle qui l’avait fait avancer. « Je ne regrette vraiment rien, pas même le pire. » Dans un soupire, il défie l’une de ses mains de son étreinte et la fit glisser jusqu’au ventre de sa femme, la mère de son enfant. Un léger tressaillement le parcourut quand sa grande mains, rugueuse et abimer par le temps des combat ce posa sur la peau laiteuse et tendu du ventre de Mitsuko. Elle était là, juste sous sa main, sa fille. Ouvrant les yeux, il se pencha légèrement pour les poser sur ses doigts.
« Je ne crois pas pouvoir être un bon père, mais je promets de faire de mon mieux. » Enfin, il plongea son regard dans celui de Mitsuko. Le bleu fusionnant avec le vert dans une intense vague de sentiments, incompris, le dépassant totalement. « Je ne me le pardonnerais jamais si je foiré ça aussi. » Comme il était capable de foiré son mariage, le mariage de sa femme, ou de briser un moment, leur moment. Zéleph esquissa un sourire embrassant doucement Mitsuko pour seller sa promesse. Se serrait leur trésor. Sa famille. Il ne laisserait rien ni personne détruire ça, toucher à ça. Qu’on le traire d’égoïste, mais c’était à lui, et personne ne toucher ce qui était à lui. Serrant à nouveau, Mitsuko contre lui, il approfondit leur baiser, en la poussant légèrement pour l’allonger sous lui et profiter du moment comme il se devait, goutant, tendrement, juste en douceur le fruit du plaisir : les lèvres de Mitsuko, son paradis.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Dim 03 Mar 2013, 20:55 | |
| Mitsuko préférait se donner pleinement dans ce baiser plutôt que de penser trop en détails à ce qu'il venait de dire. Pourtant, elle ne pouvait s'en empêcher, comme s'il venait de l'empoisonner et qu'elle finirait par mourir dans ses bras si les choses continuaient ainsi. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de vouloir le serrer encore plus, comme si elle ne voulait le perdre pour rien au monde, ses mains perdues dans ses cheveux. Néanmoins, elle tourna la tête sur le côté, s'arrachant de ses lèvres pour fixer le mur d'un air sans doute un peu perdu, peut-être un peu trop touchée par ce qu'il avait dit. Elle se détestait d'être aussi faible face à lui, de croire si facilement ses paroles pour ensuite vouloir se convaincre qu'il mentait. Pourtant, elle aimait tellement la douceur qui avait pris possession de son corps, ses baisers contre sa peau, l'effleurant dans des caresses délicieuses. Oui, elle aimait cette facette de lui également, si bien qu'elle regrettait qu'il ne se soit pas énervé, qu'il ne soit pas parti en claquant la porte. Peut-être était-ce à elle de le faire pour qu'une nouvelle distance se créée entre eux, pour qu'ils se déchirent à nouveau avant de se rapprocher encore plus? Mais ils ne pouvaient pas s'amuser à ça indéfiniment, il y avait un moment où il fallait arrêter de tourner autour du pot, où il fallait affronter ses peurs. « Je... ». Fermant les yeux, la jeune femme finit par tourner le visage vers lui, reprenant la conversation où elle s'était arrêtée. « Je pense que tu seras un bon père. Et plus que cela, j'en suis certaine. ». Elle lui sourit tendrement avant de prendre une mine légèrement moqueuse, comme pour éviter d'être trop aimante avec lui. « Par contre, dans un premier temps, je ne te laisserai pas la prendre parce que vu les dégâts que tu fais sur les meubles, j'ai un peu peur pour elle. ». Elle n'avait nullement envie de le blesser, elle voulait juste le taquiner, pour oublier un peu cette discussion qui la faisait marcher sur un sentier glissant. Néanmoins, quelque chose de plutôt inattendu se produisit puisqu'un coup assez fort fit bouger son ventre, Mitsuko arrêtant de respirer quelques instants sous l'effet de la surprise. Elle fixa la main de Zéleph qui était toujours posée là, se mordillant la lèvre en souriant. « Peut-être qu'elle sera plus forte que toi en fait. ». Elle rit, son regard se perdant dans les yeux océans de son époux avant que ses mains ne rapprochent son visage du sien, ses lèvres retrouvant les siennes bien malgré elle. Elle avait besoin de le toucher, de le sentir, c'était tellement bon et irritant à la fois. Se détachant de lui, elle prit la main qui se trouvait sur son ventre, la ramenant doucement à sa bouche. Elle embrassa un doigt affectueusement, fermant les yeux. « Peu importe ta force et ce que les gens disent, moi je sais à quel point tu peux être doux. Je le ressens quand tu me touches, quand tu m'embrasses... ». Changeant de cible, elle colla ses lèvres sur un autre de ses doigts, semblant s'amuser tout en se détendant, massant la paume rugueuse de la main de Zéleph avec ses doigts fins. « Alors je suis sûre que jamais tu ne feras de mal à notre fille. Tu l'aimeras tellement que lorsqu'elle sera à tes côtés, tu ne pourras qu'être aussi doux qu'à présent. ». Il n'était pas doux quand il la prenait, mais elle aimait sa force, cette violence qui se dégageait aussi de cet homme. Elle sourit. « Et, personne n'osera jamais toucher un cheveux de notre enfant. Tu seras son protecteur, un cocon où elle sera en sécurité. Elle te verra sans doute comme une sorte de héros. ». Elle disait n'importe quoi, ne contrôlant même plus les mots qui sortaient de sa bouche, les yeux clos, appréciant l'instant, le contact de leurs mains, le contact de ses doigts sur ses lèvres.
Pourtant, les yeux de Mitsuko se rouvrirent plutôt brusquement, entendant un bruit sur le côté du chalet, un bruit qui ne ressemblait en rien à ceux de la nuit. Puis, s'en suivit un cri, des pleures et le bruit de la porte qui s'ouvrit à la volée sur une enfant à moitié nue, sa poitrine transpercée par un sabre que tenait une sorte de géant effrayant, des muscles imposants couvrant tout son corps. S'il ne sembla pas particulièrement les remarquer au début, sortant son arme du corps de la fillette d'un geste lent, son regard finit par se poser sur le couple, s'attardant plus précisément sur la silhouette de la déesse en passant sa langue sur sa lèvre supérieure. La jeune femme le fixait, ayant placé ses mains sur son ventre comme s'il s'agissait d'un instinct maternel qui, du fait de son immortalité, n'avait pas lieu d'être. Elle le détaillait, les cornes sortant de son crâne confirmant son premier avis : il s'agissait d'un démon. Puis, son regard se porta sur la fillette, les yeux exorbités, encore debout malgré tout, du sang coulant de son entre jambe, du sang qui ne provenait pas de sa blessure, un autre liquide se déversant également le long de ses cuisses. « Elle... ». La déesse se rappela de ce qui avait faillis se passer lorsqu'elle avait défié le roi des vampires avant qu'elle ne le devienne, son sexe dégoûtant se frottant à elle avant qu'elle ne le tue, juste à temps. Et cette gamine elle avait vécu ça, en pire, jusqu'au bout, avec ce monstre qui lui avait ensuite planté son arme dans la poitrine. Ça ne lui avait pas suffit de détruire sa vie, il fallait en plus qu'elle meurt? Horrifiée, Mitsuko imagina que ce genre de choses pourrait arriver à sa fille et elle resta tétanisée, incapable de bouger, incapable de tuer cet homme répugnant avant qu'il ne disparaisse de l'embrasure de la porte dans un ricanement affreux. Et la fillette était toujours debout, semblant les regarder sans vraiment les voir. |
| | | Invité Invité | Dim 03 Mar 2013, 22:47 | |
| Le choque, l’horreur, l’incompréhension. Presque par reflexe, instinct peut être, Zéleph c’était mis devant Mitsuko. C’était idiot, mais incontrôlable. Ses yeux virent le sang, regard du démon, le vide de ceux de la jeune fille et un mauvais gout de déjà vue le tétanisa. Il aurait du réagir au quart de tour, ce levé, attraper le premier bibelot passant là et l’éclaté sur la tête de ce monstre. Seulement était-ce aussi simple ? C’était comme si il pouvait lire toute la souffrance de sa propre vie dans le regard de cette gamine et ça lui faisait froid. Froid de douleurs. Froid de colère. Comme un gout passer. Amère, agressif et dur le prenant violemment à la gorge. Douche glacial, réveille d’un songe éphémère pour ce heurté si brutalement à la réalité qu’en définitive il aurait préférait voir sa chute plus longue avant que le choque ne brise ses os. Cela parut duré si longtemps au réprouvé, quand son regard croisa le sien, comme si elle voyait à travers lui. Le regard d’un mort aurait était plus chaleureux, plus vif que celui de cette pauvre enfant. Peut-être était-ce à cet instant que la rage s’empara de lui. La vrais colère, noire, pur, qui ne pourra jamais trouver de quoi abreuvé sa soif. Oui, ce fut lors ce que l’ombre du démon disparut que le réprouvé ressentit cette haine glacial envahir son corps, ses yeux devenant d’un dangereux rouge sang, sa réel nature reprenait le dessus. Sautant du lit, il s’échappa de la cabane à la suite du monstre. Il avait oublié qu’il était nu. Quelle importance au fond ? Il ne lui fallait pas plus que sa peau pour faire la sienne. Il ne courait même pas derrière le démon, marchant, d’un pas lourd pour suivre la silhouette massive du fugitif. Une dangereuse aura s’échappé de lui, ses cheveux ce décolorant petit à petit alors que de sa colère ce libéré une puissance écrasante, enveloppant son corps. Dans la nuit calme, sa force terrifiante fit fuir les animaux des environs, sentant soudain ce nouveau prédateur troublé l’air de cette oppressante énergie. Dans le noir, entre les arbres, le roi vit le démon chercher à lui échappé tout en le narguant un peu. Ou compte tu aller ainsi ? Ses crimes étaient nombreux, et sa punition en serrait à la hauteur. Entré dans sa demeure, posé le regard sur sa femme, agresser, poursuivre cette innocente et lui avoir fait vivre les pires horreurs, les pires torture : l’humiliation, la souillure. Dans sa rage, Zéleph se stoppa nette au centre du bois. Levant la main droite, la terre trembla. Le démon n’était pas venu au bon endroit. Il était ici chez lui, sur sa terre même. Il était le roi ici. Il était persuadé que la Venus ne serait pas contre le faite qu’il donne le pire châtiment à cet homme pour un crime commis sûr leurs royaumes, aux Réprouvés comme aux Orines. Au nom même de l’humanité, de la nature, il le châtierait. Qui pouvait admettre que des actes si abjecte ne soit pas jugé. Il n’aurait ni procès, ni avocat. Son juge serrait son bourreau.
La terre craquela, ce déchira, le démon c’était arrêter ne pouvant plu faire un pas. Juste devant lui, dans l’ombre il le vit tomber à genoux. Lourdement. Sentait-il là mort ? Juste là, devant ses yeux. Non, elle ne se donnerait pas la peine de venir pour lui. Pas tout de suite. Serrant lentement sa main, Zéleph sentit une puissance prodigieuse ce déversait dans ses veines, une magie incroyable, lui donnant l’étrange sensation d’être invincible, d’être le roi de cette nature qu’il ébranlé de toute sa grandeur. Le seigneur des deux rives n’utilisé jamais sa force, il ne libéré jamais cette incroyable et destructrice énergie qui se cacher en lui. Il craignait toujours d’être incapable de la contrôlé, de la maintenir assez pour ne pas tout rasé autour de lui en la libérant dans sa totalité. Seulement à cet instant il n’y avait plu de raison. Il n’y avait plu une once de Shizuo en lui, il n’était plus que ce Zéleph, ce démon aussi cruel qu’insouciant du mal qu’il pouvait faire. L’aura profondément noir qui l’entourait, ses yeux rouges étain de tout éclat de vie, et ce visage figé dans l’expression la plus dénué de sentiment était la preuve de son abandon aux forces obscures. Le démon, sa victime, ce mit à crié, un crie déchirant qui lui procura un long frisson de bienêtre. Supplie ! Comme elle a dû supplié. En réalité Zéleph était en train de briser les os du démon, purement et simplement, juste par la pure puissance d’une force dépassent l’entendement. Chaque os, chaque organes étaient en train de ce disloqué lentement en lui, le faisant agonisé, perdre raison face à la douleur insupportable de ses poumons ce déchirant, de son cœur ce s'arrachant, son cerveau même en tremblé, pas le moindre bout de ce corps infecté par le mal jusqu’à la moelle ne serrait épargner. Purgé. Après tout il fallait laver le mal par le mal. Détruire purement et simplement la vermine. Le monstre s’effondra tremblants secouer de spasmes, n’arrivant plu à respiré, son être sombrant dans le gouffre noire et froid de la fin. Sa fin. Zéleph baissa finalement la main, son bras retombant lentement le long de son corps, s’approchant de lui doucement, dans une lenteur presque insoutenable. Puis ses pieds devant son visage il baisa son regard vide sur l’être disloqué, écorché vif de l'intérieur, réduit en cendre par la simple force de son esprit. Le roi le regarda vomir son sang comme on regarde une fontaine jeté son eau. Sans le moindre intérêt. Sans le moindre sentiment. Le néant l’entourait, ne subsistait même plu de haine en lui, juste la conséquence fatale d’un crime qui n’avait pas lieux d’être : l’indifférence pur. Le pied de Zéleph se posa sur la face du démon cachant ses yeux qui commencé à convulsé. Il trouver cela répugnant. Tout chez cette chose le repousser, le fatigué. Il lui enfonça dans la boue sans le moindre état d’âme.
L’atmosphère même, si dense, si oppressante émanant du roi devait suffire à achevé ce pauvre animal blesser. « Il est des gens comme toi qui me pourrissent l'existence.» soupira-t-il, lasse. Ce genre d’être le répugnait et c’était à cause d’eux qu’il oublier le prix de la vie, son corps maudissant alors le monde pour emporter toute forme de vie sans distinction aucune. C’était à cause de cela qu’il avait tant fait de mal au cour de sa vie, à cause d’eux, à cause de cette malédiction et du cœur noire des hommes. Nourrie par le néant. Il y eu un craquement significatif sous son pied, la sensation étrange de sentir une noix ce briser sous sa peau alors que le crane du démon cédait sous la pression, pourtant peut forcer du réprouvé. Le démon bougea à peine, comme dans un sursaut de vie, de douleur avant que cela ce finisse brutalement. Ton monde se termine ici. Là où commencer le sien. Il ne posa même pas ses yeux sur la dépouille, un cadavre parmi tant d'autre, sans importance. Ce retournant, il contourna le corps mort du démon, qui, dans mouvement à peine perceptible de doigts du roi, ce retrouva ensevelit dans la terre. Marchant droit devant lui, se vide en son être s’estompa peu à peu. Il ressentit à nouveau la chaleur à mesure que ses pieds fouler le sol. L’énergie démoniaque l’enveloppant ce dissipa dans les aires, invisible, impalpable, comme l'eau s'écoulant d'une rivière laissant place a la nouvelle. Quand il aperçut enfin la lumière de la cabane entre les arbres, il s’arrêta, ce rendant compte qu’il avait beaucoup marché, cela avait dû durer longtemps. Une éternité, pour si peu. Qui rendrait à cette fille sa vie ? Même si elle survivait aux blessures, qui viendrait soigner son âme ? Il savait que c’était impossible, la sienne était brisé depuis toujours, et peut importer qui s’évertué à vouloir la récoler. Peu importe la minussi, le coeur et la patience. C’était inutile. Ils s’usaient à la tâche, ce fatigué pour des êtres à jamais perdu. Ses yeux reprirent la couleur de l’eau profonde des océans, sa chevelure celle de la nuit impénétrable et sombre de l'hivert. Repoussant loin de lui sa nature. Sa raison revins, réveillant en lui ce sentiment de douleur et de rage. Il était à nouveau en vie. La terre et la nature pourraient ce reposé, il ne laisserait plu s'échappé son pouvoir avant longtemps, s'effrayant lui même de l'ombre qui rongé son âme.
Arrivant à la porte il n’osa pas entré. Il était tout de même nue, dans le plus simple appareil, et cette fille ne devait pas être remit d’un si fort traumatisme. Il frappa doucement au bois de la porte, puis la poussa légèrement, il ne voulait effrayait personne. Le réveille de sa transe lui laisser toujours cette inquiétude, ce sentiment de profond mal : il était un monstre, d’un autre genre que le démon maintenant supprimer, mais une créature de destruction, capable de rasé une ville sur un coup de colère... c'était terrifiant de le savoir.
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| | | Mitsu ♚ Fondatrice ♔ ◈ Parchemins usagés : 36435 ◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005 | Mar 05 Mar 2013, 01:33 | |
| La mort, une chose non comprise par la plupart des êtres, une chose mystérieuse sans doute, mais plus une énigme depuis longtemps pour Mitsuko. La mort obéissait à des règles, à la volonté d'un être supérieur qui dictait aux ombres quelle âme recueillir et quand. La mort ne pouvait être déjouée, du moins, en apparence car il suffisait à une personne d'aller à son encontre pour se retrouver en vie. Les ombres en étaient l'exemple parfait, bien que leur statut ait évolué vers la servitude éternelle de cette Mort, celle qui ordonnait. La jeune femme s'était reprise lorsqu'elle avait vu Zéleph sortir, manquant d'essayer de le retenir mais s'en empêchant, ne souhaitant pas lui dicter sa conduite, ne souhaitant pas que la peur qui l'avait étreinte à cet instant précis empêche le réprouvé de tuer ce démon répugnant. Pourtant, chose nouvelle, elle avait peur pour lui. Il n'était pas immortel, et même s'il était puissant, elle ne pouvait pas être certaine qu'il ne lui arriverait rien. Elle devenait ce qu'elle avait toujours refusé d'être : faible. Elle savait parfaitement que si cette peur pour lui s'apprenait alors, des individus essaieraient sans aucun doute d'en profiter. Elle se devait de rester stoïque aux yeux du monde, pour son bien à lui. Elle n'était pas sotte, elle savait parfaitement que la seule raison pour laquelle Jun n'avait pas essayé de le tuer était que le sorcier se considérait trop faible pour se faire. Mais qu'en serait-il une fois que cette peur de perdre cesserait? A aimer les individus, elle les mettait en danger, ses enfants également. Le sorcier devait sans doute savoir qu'elle donnerait beaucoup pour éviter la mort à ses enfants, en particulier Neros et Faust, Nathan également. Elle les aimait tous, sans forcément leur montrer mais elle les aimait et oui, justement, il valait mieux qu'elle ne le montre pas. C'était sans doute la même chose pour son mari.
Voyant la petite fille chanceler enfin, Mitsuko disparut du lit, réapparaissant devant elle, la tenant fermement afin de la déposer avec douceur sur le sol. Son destin devait être de mourir de ses blessures et, déjà, une ombre rôdait dans la pièce, attendant le bon moment pour faucher son âme, l'emportant ainsi avec elle au royaume des abîmes. Seulement, déjouer la mort est un jeu d'enfant pour celui qui a incarné son esprit. Aussi, la déesse approcha ses deux mains du cou de la fillette, resserrant avec force son emprise avec la ferme intention de la tuer. Si bien que, l'ombre, se rapprocha, se matérialisant à ses côtés avant de lui signaler d'un ton lugubre. « Sa vie ne doit point se terminer ainsi. Les dieux n'ont pas à intervenir dans le processus de la mort. ». La jeune femme se redressa, fixant la créature d'un air mauvais. Qu'elle n'ait pas à intervenir lui était égal, plus rien n'avait de sens quand on savait que les dieux eux-mêmes ne souhaitaient intervenir contre un individu qui mettait l'équilibre du monde en péril. Si les plus puissants Aetheri, ceux du temple, avaient quelque chose à lui dire, elle les attendait de pied ferme. A moins que l'Aether de la mort lui-même souhaite venir régler ses comptes avec elle? « Je me fous de vos principes. Je vais tuer cette enfant, vous allez vous saisir de son âme, en sortir l'esprit et enlever ses souvenirs quant à cet épisode de sa vie avant de la remplacer bien sagement à sa place et de lui insuffler de nouveau la vie. C'est compris? ». « Mais ce n'est pas... ». « Si. J'ai décidé que ce serait son destin. Maintenant, je vous conseille de m'obéir. Elle sera morte quelques secondes et cela suffira à la réussite de votre mission. Je connais que trop bien le système pour savoir que ce que je vous dis de faire ne vous causera aucun soucis. Surtout que, d'ici quelques instants, une autre âme vous sera donnée. ». Elle espérait que celle-ci ne soit pas celle de son époux. Son regard menaçant défiant l'ombre de lui désobéir, celle-ci abdiqua, laissant Mitsuko finir d'étrangler la fillette qui n'émit aucune résistance, comme si, de toute façon, elle voulait mourir. Son devoir aurait été de la laisser à son sort, du moins, c'est ce qu'elle se dit avant de baser son acte sur la justice. Il n'était que justice que le coupable paye et que sa victime voit effacer les souffrances qu'elle avait subi d'une façon si illégitime. Car une enfant ne pouvait mériter pareil châtiment, quel qu'il fut. Aussi, une fois que l'ombre eut exécuté la demande de la déesse, elle précisa : « Elle risque de ne pas se réveiller avant quelques jours. ». Puis, elle disparut, visiblement contrariée. Peut-être qu'une personne lambda ne l'aurait pas perçu mais la jeune femme côtoyait Seth presque quotidiennement et, depuis, elle avait appris à détecter ses micro-expressions.
Aussi, la déesse prit sa robe pour couvrir le lit avant de déposer l'enfant encore ensanglantée dessus. Sortant dehors, elle remplit une bassine avant de revenir dans l'enceinte du chalet, nettoyant la plaie et essuyant le sang et le fluide corporel de ce démon. Elle n'avait pas les pouvoirs de la soigner mais elle stoppa l'écoulement du liquide en attendant que Zéleph ne revienne. Encore nue, elle s'assit sur le sol et attendit, fixant la porte. Elle ne savait pas depuis combien de temps il était parti mais plus les minutes s'écoulaient, plus elle s'inquiétait. Elle aurait pu le rejoindre mais elle ne voulait pas lui laisser penser qu'elle pouvait douter de sa victoire. Elle ne voulait pas lui dire qu'elle avait peur pour lui, c'était tellement stupide. Sa grossesse devait influer, forcément, il n'y avait pas d'autres solutions. Une fois qu'il rentrerait, elle lui expliquerait juste pour l'enfant, rien de plus. Pourtant, quand elle entendit frapper, elle envoya au diable ses beaux projets, se précipitant vers la porte pour accueillir son époux. S'arrêtant devant lui, l'homme entièrement couvert de sang, elle resta un instant sans rien dire avant de l'enlacer en chuchotant un « J'ai eu peur » à moitié compréhensible. Elle se fichait du liquide poisseux qui recouvrait son corps, elle se fichait de la manière dont il avait tué ce démon, elle-même ayant accompli des actes horribles dans son existence, l'important c'était simplement qu'il soit là, vivant, devant elle. Elle sentait son cœur dans sa poitrine, ce son suffisant à la rassurer. Elle finit par murmurer, « Tu as bien fait », ses yeux rencontrant les siens. « Elle vivra, sans le souvenir de cet homme. Mais elle ne se réveillera pas tout de suite. Il faut que tu soignes sa plaie et... le reste. Je ne sais pas si elle a des parents mais il lui faudrait un endroit sûr le temps qu'on les retrouve. ». Arrêtant de parler, elle passa ses mains dans les cheveux de Zéleph, approchant ses lèvres des siennes pour l'embrasser avec une passion dévorante. Elle avait éprouvé tellement de sentiments, tellement de choses, la peur faisant encore légèrement trembler ses mains. Elle détestait ça, ressentir tout ce qu'elle avait cherché à fuir. Un vrai cauchemar. |
| | | Invité Invité | Mar 05 Mar 2013, 12:33 | |
| « Mi… » Zéleph ce défi doucement du baiser de sa femme, troublé. « Mitsu’. » soupira-t-il, cherchant dans son regard une quelconque réponse à ce soudain élan d’affection si loin de la femme qu’il avait d’habitude. La peur ? Pour lui ? Dans d’autre circonstance il se serait volontiers allé à rire. De l’inquiétude, oui, c’était surprenant mais également grisant. Elle ce soucier de lui, bien qu’il ne craignait pas grand-chose, elle s’inquiéter. Cela avait l’air de l’avoir un peu chamboulé et il ne put s’empêcher d’en sourire. Amuser, et peut être un peu satisfait. Il se pencha, l’embrassant tendrement, du bout des lèvres. « Ce n’est peut-être pas le moment. » ce moqua-t-il gentiment. C’était aussi qu’elle ne savait pas l’effet qu’elle avait sur lui, et là nue, son corps encore secouer d’excitations noire, il trouver que l’envie qu’il ressentait a son contacte était indécente devant le corps mort de cette pauvre fille. Contournant sa femme, laissant sa main glisser sur son ventre en s’échappant, il s’approcha du lit. Regardant son visage figer, il soupira. Il regretté, s’en voulait, ce demandant si il aurait vraiment du poursuivre le démon et le tuer. Il aurait pu être là. Tout de même, il se laissait trop souvent aller à ses pulsions démoniaques. Posant ses mains sur elle, le réprouvé sentit la chaleur envahir ses doigts. La plaie ce referma, son corps retrouva peu à peu sa nature d’entant. Eloignant ses mains du corps de la jeune fille, il ne put s’empêcher d’avoir une empathie certaine pour elle. « Elle pourrait… » Non, c’était idiot. Venir avec lui, c’était réellement une idée absurde. Ce levant, il se tourna vers sa femme. « Nous sommes très proche de Bouton d’or, elle serra en sécurité là-bas. » Plus apparemment que nul par ailleurs sur les terres d’Emeraude. Voilà le roi contrarié. Bien sur les frontières n’étaient pour le moment interdites à personne, mais pourtant, elles étaient grandement surveiller par son armée. Il avait juré a la Venus qu’il protégerait ses terres, Maak y veillé et il avait toute confiance en ses capacités. Pourtant voilà qu’un monstre était passé entre les mailles du filet. Il ne disait pas ses soldats infaillibles, mais tout de même, il fallait être aveugle pour ne pas voir que ce démon était un danger, une brute sans une once d’âme. Ce genre d’homme n’avait rien à faire dans leurs pays, rien à faire auprès des réprouvés et encore moins au près des Orines. Zéleph réalisa alors. Et si cette fille ? Il se tourna vers elle, soudain inquiet. Il aurait l’air bien bête si Lily-Lune savait qu’il était arrivé quoi que ce soit à une fille de son peuple qu’il avait promis de protéger. « Peu importe. » finit-il par dire, ce coupant lui-même dans ses pensées. Il était impossible de savoir où était Maëlith et donc de la ramener chez elle, quand bien même elle venait de là.
« Je vais me lavé. » Il était temps, en effet, de s’habiller aussi. En sortant il ne manqua pas de volé un baiser à sa femme. « Je t’aurai bien invité, mais il faut que quelqu’un garde un œil sur la petite. » Il ricana en quittant la cabane, le sous-entendu était certain. Après tout c’était à la femme de gardé les enfants, et puis elle devrait si habituer, bien qu’elle ne l’ait pas réellement choisi non plu. Sur le chemin, il ramassa ses vêtements qu’il avait semés quelques heures plus tôt maintenant. Plongent dans l’eau claire du petit étang, il fut ravie de retiré la terre et le sang du démon souillant son corps. Cela lui fit le plus grand bien, oubliant le mal qui l’enveloppé, ce libérant de cette ombre obscure qui paraissait trouver son esprit agréable et propice pour grandir. Seulement il ne lui permettrait pas. Sortant de l’eau, il remit son pantalon. Rentrant à nouveau dans la cabane, il couvrit Mitsuko de sa chemise, avant de posé son regard sur la gamine. Elle paraissait toujours dans les limbes et il ce questionna. Comment pourrait-elle vivre au juste, alors que son cœur ne battait plu ? Zéleph avait depuis longtemps arrêté de douté des dires de sa femme, elle avait une connaissance infini sur ce monde dont il en savait si peut, il fallait dire qu’il n’avait jamais fait l’effort de si intéresser. Tout de même, il y avait des choses qui lui paraissait contre nature, mais puise qu’elle avait était la mort, elle-même, elle devait tout savoir du sort de leurs esprits une fois leurs corps abandonné. C’était quelque chose qui le terrifier. Il avait cherché à savoir, pour sa mère, pour Aaron, puis il avait abandonné l’idée préférait au final rester incertain sur l’au-delà. C’était rassurant quelque part, de ne pas savoir.
Le réprouvé ferma ses bras autour de sa femme, glissent son nez dans son cou. Il l’avait vue, il avait vu la peur dans ses yeux quand cette fille était apparu. Cela n’avait pas aidé sa colère à ce calmé. Son instinct de la protéger, elle et leur fille. C’était réellement idiot par ce qu’elle ne craignait rien, et tant que leur fille était en elle, c’était la même chose. Toutes deux étaient dans une parfaite sécurité, mais il ne pouvait pas s’en empêcher, il était bien capable de se faire tuer pour qu’on ne la touche jamais, déesse ou non, elle était sa femme c’était à lui de souffrir pour elle. Il ne le craignait pas, bien au contraire. « Ne t’éloigne jamais trop longtemps de moi. Je risquerais de me perdre. » Souriant contre sa peau, il retint un rire. « Comme tout à l’heure. » Il fallait bien se l’avouer, si il avait mis autant de temps, c’était aussi par ce qu’il c’était perdu dans les bois. Tous les arbres ce ressemblé et puis il n’avait fait aucunement attention où il mettait les pieds en poursuivant le démon. C’était aussi pour cacher l’aveu fait. Il avait cruellement besoin d’elle, il le savait et n’aimait pas cette place qu’elle avait prise dans sa vie, mais que pouvait-il à cela ? Il avait laissé les choses se faire sans s’en soucier et ne pouvait pas s’en plaindre aujourd’hui. C’était sa faute, à lui, et a personne d’autre. Lui embrassant la joue, la serrant contre lui, il n’était pas près de la lâcher avant que leur jeune inconnue ne se réveille. C’était qu’il avait besoin de la sentir contre lui, tout le temps. Le dos contre son torse, ce corps frêle contre le sien, si grand en comparaison. Elle n’était pas comme ça elle, profité de chaque instant pour volé une étreinte, un baiser ou une caresse. Si il la laisser faire il en aurait eu tout juste assez pour se contenté, pas bien plus. Heureusement pour lui elle si était habituer, peut-être était-ce a son contacte qu’elle était devenu si câline. Avant elle aurait dû puis longtemps disparut, pour apparaitre plus loin et le nargué de son sourire d’ingénue. Enfin, ce n’était pas comme si elle ne le chercher pas toujours, à croire que le torturé était son activité préféré, mais il ne pouvait cacher que ces enfantillage l’amuser aussi. Avec elle, rien n’était certain, c’était ce qu’il aimer. « Chaton. » dit-il doucement relevant le nez vers sa joue. « Il semblerait que nous soyons maudit. » Il était vrais que leur lune de miel comme le reste se voyait troublé par des forces contre lesquels ils ne pouvaient apparemment rien. C’était une belle représentation de leurs vies tourmentées. Rien ne paraissait pouvoir ce terminé de façon correcte, il fallait un drame, une dispute, du sang, quelque chose de violant pour les bousculer dans leurs bonheur, comme si au fond, il n’en avait pas le droit. La jeune fille sur le lit parut bougée. La vie revenait-elle à elle ? Zéleph leva brusquement les yeux vers elle, ne sachant ce qui aller arrivé maintenant.
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