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 Je vais t'aimer... Part I (pv Zéleph) [-18]

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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 29 Déc 2012, 02:14

Mitsuko était entrée au manoir Taiji, passant tout d'abord dans sa chambre pour changer de vêtements. Oh, elle ne doutait pas qu'il y avait tout ce qu'il fallait dans le chalet mais comme il s'agissait de vêtements ayant appartenu à son ancêtre, elle redoutait le pire, cette dernière ayant des goûts très...découverts. Elle préférait donc au moins se changer, aussi parce qu'elle voulait être assortie avec le roi. Non, ce n'était pas exact, en réalité, elle s'était dit, qu'effectivement, cela faisait bien trop longtemps qu'elle n'avait pas mis de kimono. Ils allaient là bas pour se relaxer, pour se reposer et c'était un vêtement vraiment confortable. Elle ne doutait pas de la dernière information, mais sur la première, cela restait à voir puisqu'ils étaient tous les deux de mauvaise humeur et que, selon elle, ils passeraient plus leur temps à s'envoyer des piques plutôt qu'à s'embrasser. A moins qu'ils ne fassent les deux en même temps? Elle sourit à cette idée mais malheureusement son désir semblait avoir hiberné totalement. Enlevant les vêtements qu'elle avait mis pour se rendre à Bouton d'Or, elle sortit de son armoire un kimono noir, le tissu de celui-ci étant fin, léger, un vrai délice à porter en somme. Elle l'enfila donc, nouant la tenue à l'aide d'une épaisse ceinture qui partait d'un peu plus haut que ses hanches pour s'arrêter sous ses seins. Se regardant dans le miroir, elle sourit. Elle aimait les dessins en fil d'or qui y étaient brodés, des phœnix et, plus que tout, elle aimait la largeur et la longueur des manches. Attachant ses cheveux en tresse avant de la nouer en chignon, elle chercha des claquettes et y glissa délicatement ses pieds. Se téléportant dans les cuisines, elle prit les paniers, recommençant la manœuvre pour atterrir dans le fameux chalet. Là, l'ombre qui gardait l'habitation apparut devant elle, la fixant avant d'incliner la tête en signe de salutation.

« Bonsoir madame. »

« Bonsoir. Je m'excuse de ne point vous avoir prévenu mais mon fiancé et moi allons séjourner ici quelques jours. J'aimerai que vous allumiez un feu et nettoyez un peu si besoin est. Et puis, vous pourrez disposer où vous le voudrez, l'important c'est que nous soyons seuls ici, que personne ne vienne nous déranger, sous aucun prétexte. »

En réalité, le chalet était propre, cet homme l'entretenant tous les jours. Il alluma les lumières, des boules de feu éternelles qui brûlaient en étant alimentées par une magie mystérieuse. Seulement, il n'en était pas de même pour la cheminée, sans doute parce que son ancêtre devait beaucoup aimer observer ses amants se débattre avec une hache. Il est vrai qu'il n'y avait rien de plus viril qu'un homme en plein effort et elle sourit à cette idée, finissant par demander au domestique : « Par contre, si vous pouviez juste laisser assez de bois pour tenir jusqu'à demain et enlever le reste, ça m'arrangerait. ». Il ne posa pas de questions mais elle vit bien une certaine incompréhension naître dans son regard. Près de la cheminée il y avait de quoi faire cuir les aliments, une installation rustique mais qui avait son charme. En plus, ils pourraient peut-être faire griller des pommes de terre et des châtaignes puisque les réprouvés leur en avaient donné. Enfin, si Zéleph trouvait le chemin. Elle rit. Se dirigeant vers les autres pièces, elle découvrit la salle d'eau, ne se posant même pas la question de savoir pourquoi certaines choses appelaient à la luxure, comme une petite étagère à hauteur de hanche dans la douche qui devait être aussi magique que le reste. Elle frappa dans ses mains et de l'eau chaude se mit à couler. Au moins, ils pourraient se laver. Dans la chambre, c'était pareil, il demeurait des traces sur les murs de ce qui avait dû être une installation pour enchainer quelqu'un. Mitsuko première du nom était vraiment une femme de petite vertu, non, elle n'en avait pas du tout. La déesse soupira, ne souhaitant même pas imaginer ce que ce chalet avait dû vivre. Et lorsqu'en ouvrant les placards elle tomba sur des tenus affriolantes, elle pria pour que jamais le roi ne mette le nez là dedans. D'ailleurs, elle ne pouvait pas prendre le risque qu'il les voit. Vidant le placard de ses portes jarretelles, ses nuisettes et choses qu'elle n'aurait même pas pu nommer, elle les mit en bouchon dans un tiroir avant de mettre un drap plié dessus et de le refermer. Il ne fouillerait pas là.

Au bout de quelques minutes, elle se retrouva seule dans le chalet, revenant dans la pièce principale où le feu commençait à chauffer l'endroit auparavant glacé. Le froid ne la dérangeait pas, elle pouvait l'ignorer, mais c'était surtout pour Zéleph. Elle se positionna devant la cheminée, son esprit voguant ici et là jusqu'à ce qu'elle sente une drôle de sensation dans son bas ventre, un frisson, une sensation qu'elle connaissait bien trop à son goût depuis quelques temps, celle du désir. Pourtant... à moins que... le chocolat. Oh pour le coup elle avait été stupide de le manger, ne croyant pas du tout à leur pouvoir, et puis, normalement, la magie n'aurait pas dû fonctionner sur elle. Son esprit comprit vraiment toute la stratégie, l'auteur de ce coup monté : William. Il lui avait bien dit de façon nette qu'il voulait qu'elle ait un enfant, avec n'importe qui, même s'il préférait que ce soit lui et qu'il pouvait aisément la tromper. Avait-il abandonné son idée de devenir père au profit de Zéleph ou se faisait-elle simplement juste des idées? Elle ne le saurait pas mais une chose était sûre : le roi ne la toucherait pas pendant quarante huit heures. Elle se rendit compte alors qu'elle avait laissé la boîte de chocolat dans le panier, dans le panier que le réprouvé portait. Plaçant ses mains sur son visage, elle commença à se maudire, espérant qu'il n'y avait pas touché, gourmand comme il était. Bon, il n'y avait pas de raison, personne ne mangeait des chocolats en vol de toute façon. Elle finit par se diriger vers le sofa, se couchant sur ce dernier en attendant que cette sensation de chaleur dans son bas ventre cesse. Il n'y avait que la magie d'un Aether pour atteindre un autre Aether... ça au moins, c'était certain, et elle doutait que le dieu de la fécondité ait voulu lui apporter de l'aide pour un enfant qu'elle ne voulait pas. Elle soupira.
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Sam 29 Déc 2012, 03:25

Il maudissait cette femme, déesse, sorcière, diablesse, peu importe ce qu’elle était, il la maudissait du plus profond de son être. Bien sûr il n’était pas obliger de la rejoindre après tout, mais si il ne le faisait pas ça aller finir par ce savoir, au moins pour Neros. Soupirant il tenait fermement le panier garni des généreux cadeaux des habitants de Bouton d’or. Mitsuko ce venger bien sûr, tout comme elle c’était moquer en lui donnant cette objet magique, censé lui montré le chemin. C’était très vexant, par ce qu’il avait bien vue au fond de ses yeux que cette aide était sur tout une moquerie de son sans déplorable de l’orientation. Il avait donc enfouit l’objet dans le tissus de sa ceinture, refusant de l’utiliser. Il ne le ferait qu’une fois dans la forêt des murmures, car oui, il n’avait pas la science infuse et savait bien qu’il en aurait besoin pour trouver ce chalet, malgré tout. C’était agacent, mais c’était ainsi. Prenant son envole il fonça vers le centre du continent, là où ce trouver cette dangereuse succession d’arbres qu’il détester. Oui il n’aimait pas cette endroit car les arbres lui retiré tout repère pour arriver à ce frayer un chemin, déjà qu’il n’était pas douer d’ordinaire, alors dans ce genre d’environnement il en était carrément pas capable. En chemin il eut tout le loisir de penser à ce que Mitsuko lui avait dit. Lui ne pas savoir voler. Elle se moquer d’un homme qui avait passé les trois quart de sa vie priver d’un organe vital pour être entier. Arracher les ailes d’un réprouvé, où de toute races ayant dons d’ailes, c’était comme si on arracher un bras a un humain ou ses canines a un vampire. De toute façon-là n’était pas la question. Cela faisait bien longtemps que ce genre de chose ne le blesser plu. Non, il était vexer, son orgueil en avait pris un coup. Ce fichu moulin. Il était passé trop vite et trop près de la roue tournait a plein régime et sans faire attention il c’était fait aspiré par le vent qui s’engouffré dans les paravent et c’était en se dégagent qu’il y était aller un peu trop brusquement, ce heurtant a la bâtisse, puis s’écrasant de tout son long. Arriver enfin. Il vit sous lui la vaste forêt ce dessiné et il décida d’atterrie.

Oui, il s’accordait une pose et il en avait bien besoin. Un moment pour fumer, pour ce détendre, car crispé comme il était, cela allait faire exploser le chalet si ils s’entre tuer. Les pieds biens visé au sol il soupira en posant son panier, et il s’assit contre un arbre robuste, pour rouler une cigarette et l’allumer. Tirant dessus il souffla un épais fumer gris, sentant le soulagement le submerger peu à peu. Le regard du réprouvé ce posa sur le panier a coter de lui et curieux il regarda ce qu’il y avait dedans, n’ayant pas fait très attention à ce qu’on donnait à la déesse. Après tout, il aimer mieux que ce soit elle qui s’en charge, c’était un travail pour les femmes, et puise que c’était elle qui avait décidé ce faire passer comme la sienne, eh bien elle n’avait plu cas assumer son rôle. Sortant des œufs, des gâteaux, parfois même de la viande, de la farine, des céréales, légumes, fruit, les paysans leurs avaient vraiment offert leurs plus grande richesses. C’était touchant. Le roi n’était peut-être pas très expressif pour cela, mais il apprécier cette attitude et espéré en être digne. Son regard se posa sur une boite remplit de chocolat et il sourit. Cigarette et chocolat, voilà qui allait lui remonté les le moral et pourquoi pas le rendre de meilleur humeur. Zéleph vida toute la boite. Ces chocolats étaient particulièrement bons. Il n’avait même pas fait attention qu’une chocolaterie avait vu le jour à Bouton d’or.

Décidant qu’il était temps d’y aller, il se leva, rangent tout dans le panier, pour reprendre son envol. Sous la contrainte du moment il sortit l’objet magique de Mitsuko pour trouver le chalet. Il suivit alors docilement le léger file magique qui s‘instiller devant lui. Il aperçut de la fumer aux milieux des grands arbres. En effet la bâtisse était réellement perdue au milieu de nulle part. Le roi avait dû s’enfoncer au plus profond de ce lieu sombre et loin d’être accueillant. Personne n’aurait l’idée de les chercher ici, sur tout en sachant que les rares personne au courant pensaient qu’ils étaient appris en amoureux et donc dans un lieux paradisiaque et non dépriment à en mourir. Le roi ce posa devant le chalet, avant que ses ailes disparaissent. A l’intérieur il devrait affronter le dragon, pendant il ne savait combien de temps. Etrangement, il y a quelque minutes encore il avait eu dans l’idée de ce venger, mais maintenant il repense à ce moment dans la cuisine, aux corps nue de la déesse, les penser de son esprits dérivant dangereusement du coter obscure. Peut-être devrait-il ce montré plu calme, pour tenter de calmer le jeu et profiter du moment qui lui était offert, perdu ici.

Zéleph ouvrit la porte et entra. C’était rustique, sobre, quelque chose de vraiment simple, mais qui avait un certain cacher. On sentait l’âge du bois, et il y avait cette odeur de feu caractéristique. Le parfum de fumer encré dans les murs depuis des années, a causes des fréquent feu de bois, seul moyen de chauffage. Posant le panier, le regard du roi ce posa sur Mitsuko qui était là. Elle c’était changer. Bien sûr elle en avait eu le temps contrairement à lui, qui avait dû se payer des centaines de kilomètres en volant, traversant la moitié du continent. Lui qui était fatiguer et avait décider de rentré plus tôt du travail le matin même par ce que le monde lui taper sur les nerfs, au final, ce retrouver enfermer dans le chalet de celle qui était la mieux placer pour le faire exploser. Zéleph pensa toujours à sa profonde irritation, mais en même temps il ne pouvait s’empêcher de la dévoré du regard. L’essence même de l’élégance, c’était elle, et bien que cela lui arracher le cœur de l’admettre, elle était la plus belle femme qu’il n’est eu le loisir de croiser dans sa misérable vie.
« Tu es foutrement belle. »
Il l’avait soupiré comme si cela l’agacer profondément, et c’était vrais car apparemment, même en colère il ne pouvait s’empêcher de la désiré, de la dévoré. Pire encore il commencer réellement à avoir envie d’elle. Un homme normal ce serrait excuser pour son comportement de l’après-midi dans l’espoir d’arranger les choses, seulement lui était incapable de formuler une excuse. Faire preuve d’une telle faiblesse, cela était hors de question. Zéleph décida de prendre sur lui les sentiments qui le submerger, s’occupant de retiré ses armes de sa ceinture pour els poser dans un coin. Il n’avait pas besoin de continuellement s’en encombré. Puis il enleva son lourd manteau, bien qu’il ne faisait pas chaud. Ce frottant les mains, il se tourna à nouveau vers la Déesse et la rejoignit près du feu. Seulement il avait beau réfréner ses soudaines envies, c’était comme si elles revenaient plus puissante encore.
« Alors ? Qu’est-ce que tu as prévus de faire ? »
Il n’était peut-être qu’un prétexte pour qu’on la laisse tranquille, elle n’avait surement rien prévue de bien précis pour eux, bien que dans la cuisine elle lui avait fait certain sous-entendu alléchant, il fin mine de ne pas y penser et pourtant, il avait un mal de chien à le cacher.
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Mitsu
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◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 29 Déc 2012, 04:41

Mitsuko ne tenait plus en place, prise de bouffées de chaleur, oui, elle avait chaud et elle aurait tout donné pour que le réprouvé se dépêche de venir, qu'ils puissent passer aux choses sérieuses. Mais elle n'était pas pour autant totalement folle, sa raison lui matraquant l'esprit en continu. Il ne devait pas la toucher, sinon... Elle serra les poings, elle ne voulait pas tomber enceinte, et surtout pas de lui. Il était trop impulsif pour pouvoir élevé un enfant, et même s'il avait été apte à être père, c'était juste impensable pour elle d'enfanter, avec qui que ce soit. Et si William était la cause de l'état dans lequel elle se trouvait actuellement, elle le trouvait plus stupide qu'il n'y paraissait de lui avoir annoncé les effets. Mais peut-être l'avait-il fait parce qu'il avait pensé qu'elle ne le croirait pas, ou peut-être comptait-il sur Zéleph pour vider la boîte de chocolats? Ce serait un véritable cauchemar dans ce dernier cas.

La porte s'ouvrit sur le roi, le rythme de son cœur s'accélérant soudainement quand ses yeux se posèrent sur lui. En temps normal, elle le désirait déjà, mais, à présent, c'était bien plus intense, son regard attiré par les endroits les plus excitants de l'anatomie de l'homme sans qu'elle ne réussisse à se maîtriser : ses lèvres, ses mains, son cou, le haut de son torse, toute ces parties visibles qui n'étaient qu'un prémice au reste. Le contempler ainsi lui donnait envi d'en voir plus, beaucoup plus, sa vision s'obscurcissant pour laisser place à son imagination, celle-là même qui se fit un malin plaisir de lui faire envisager des scènes érotiques à souhait. Elle avait l'impression que tous ses sens lui jouaient des tours, elle avait l'impression de sentir son souffle chaud sur sa peau, ses mains sur ses reins, de l'entendre gémir. Le roi lui avait fait un compliment mais elle était dans un tel état d'instabilité qu'elle n'avait pas fait le lien tout de suite avec les chocolats. Il s'approchait d'elle et, bientôt, elle sentit son parfum de manière beaucoup plus enivrante, son désir frôlant l'obsession, frôlant la folie. Il devait reculer, non, elle allait reculer.

« J'ai prévu de faire l'a... ». Pourquoi avait-il posé cette maudite question? C'était comme si sa volonté de luxure était aux portes de ses lèvres, comme si elle était obligée de lui dire certaines choses, lui dire ce qu'elle voulait qu'il lui fasse, ce qu'elle allait lui faire, quand, comment et où. Le panier, elle devait fouiller dans le panier. Elle contourna Zéleph, passant aussi loin de lui qu'elle le pouvait avant d'atteindre l'objet qui en contenait tant d'autres. Mitsuko trouva la boîte de chocolats, l'ouvrant avec horreur : il n'en restait plus aucun. Elle déglutit, quarante huit heures, oui, mais vu l'état dans lequel elle se trouvait après en avoir seulement mangé un, lui il... « Tu as mangé ces chocolats? ». Bien sûr qu'il les avait dégusté, il avait voyagé seul et sa gourmandise n'était plus à prouver. Seulement, dans l'esprit de la jeune femme était né l'espoir fou que la réponse aurait pu être négative. Lentement, elle se recula un peu plus, se plaquant contre le mur opposé à lui, le canapé les séparant. Ce n'était pas si grave, elle devait se rassurer, elle pouvait toujours renoncer à sa forme humaine le temps qu'il faudrait aux effets pour disparaître. Mais c'était sans doute sous-estimer son adversaire car lorsqu'elle essaya, elle n'arriva à rien, restant là, au pied du mur devant la situation compliquée qu'ils allaient vivre. Et avant qu'il ne soit trop tard, elle devait le mettre au courant.

« Zéleph, écoute moi...ces chocolats... ». Comment lui dire qu'il fallait renoncer à tout acte charnel alors qu'elle ne pourrait résister à l'attraction de son corps si il lui faisait la moindre avance? « C'est un piège. Ces chocolats augmentent le désir pour une durée de quarante huit heures mais ils augmentent aussi les chances de procréation... tu ne dois pas céder à la tentation, tu dois rester là bas, et moi ici, sinon... ». Sinon ils succomberaient tous les deux au plaisir et elle tomberait enceinte. Le pire dans tout cela c'est qu'elle avait vraiment envi de lui et que son esprit avait bien du mal à mettre en balance le désir intense qu'elle ressentait et la perspective d'avoir peut-être un enfant. Elle le voyait déjà entre ses cuisses et cette vision était une vraie torture. La déesse essayait de raisonner, il les avait mangé après elle donc les effets devaient encore être minimes mais pour combien de temps? La jeune femme savait de quoi il était capable en temps normal, mais maintenant?

Les mains de Mitsuko étaient collées au mur, ses doigts se resserrant sur ce dernier comme si elle essayait désespérément de se raccrocher à quelque chose, sa poitrine se soulevant à rythme rapide et régulier. Et si elle transformait le désir en haine ou en colère, que ferait-il? « C'est cet homme, un Aether. Il m'a déjà proposé de me perdre dans ses bras mais... ». Elle avait du mal à parler, affolée par la tournure que prenaient les évènements, désireuse que Zéleph se rapproche, réfractaire à ses pulsions qu'elle ne pouvait pourtant pas dominer. Cruel paradoxe entre sa volonté et ses besoins. « mais j'ai refusé. Néanmoins, il veut que j'ai un enfant, je ne sais pas pourquoi au juste mais il le veut. Et il pense que tu es assez faible pour laisser ces chocolats t'atteindre. Il te croit faible, tu entends? ». Elle n'avait trouvé que ça, son esprit embué par la fièvre. Il devait rester là bas... Elle soupira, priant pour qu'il fasse une sorte d'overdose et que l'effet change mais malheureusement, William était bien trop maléfique pour leur laisser la moindre chance de s'en sortir autrement que par la torture psychologique. C'était ça, s'ils voulaient résister, ils allaient devoir se battre contre eux-même.
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Sam 29 Déc 2012, 17:18

« Bah, j’avais faim. » Ce justifia-t-il, cela résonant comme une évidence.
Mitsuko tenait la boite de chocolat vide avec un intense regard de panique qu’il ne comprenait pas. Il avait encore le droit de manger ce qu’il avait envie, pas besoin de faire tout ce cinéma. Zéleph la fixer ce reculer, ce coller au mur sans comprendre, complétement perdu. C’était si grave de manger du chocolat maintenant ? Et de puis quand ? Il la trouvait légèrement excessive.
« Zéleph, écoute moi...ces chocolats... »
Le réprouvé tendit l’oreille, la trouvant de plus en plus mystérieuse et cela l’agacer autant que ça faisait naitre en lui un brin de panique. A la voir aussi perturbé, elle commencé à l’inquiéter sérieusement. C’était du poison ? On avait cherché à le tuer ? Après tout il pouvait tout imaginer.
« C'est un piège. Ces chocolats augmentent le désir pour une durée de quarante huit heures mais ils augmentent aussi les chances de procréation... tu ne dois pas céder à la tentation, tu dois rester là bas, et moi ici, sinon... ».
Normalement Zéleph aurait dû être soulagé qu’on ‘est pas tenter de le tuer aussi sournoisement, mais c’était tout autre. Il resta figer, à regarder Mitsuko. Ô, l’information était bien rentré, ce n’était pas cela le problème, bien au contraire il avait tout comprit et c’était cette partie du processus qui fit planter son disque dur. La première penser qui lui vin fut m*rde, simple mais explicite, la seconde ne fut pas bien différente, relevant à peu près du même langage triviale. Zéleph était devant une sacré embuche et il comprit que si la déesse était si paniquer c’était qu’elle ne pourrait rien y faire. De plus il se souvenait très bien qu’il manger un chocolat quand il l’avait ouvert. Le réprouvé écarquilla les yeux, ce fut comme une évidence. Elle en avait pris elle aussi ! L’idée d’être fou de désir pour elle ne le déranger pas, l’idée de faire un enfant c’était tout autre chose. Il ne voulait pas être père. Avec Neros n’était diffèrent il n’avait pas eu besoin de s’en occuper, couches, lait, et toute le bataillon. Seulement un enfant, devoir l’élever, ça non, jamais !
« C'est cet homme, un Aether. Il m'a déjà proposé de me perdre dans ses bras mais... » Le roi redescendit sur terre, soudainement piqué au vif. Un autre avait cherché à toucher à ce qui lui appartenait et il ne le supportait pas. « mais j'ai refusé. Néanmoins, il veut que j'ai un enfant, je ne sais pas pourquoi au juste mais il le veut. Et il pense que tu es assez faible pour laisser ces chocolats t'atteindre. Il te croit faible, tu entends? ».
Le roi ne savait plus où donner de la tête. Il y avait cette colère, cette irritation profonde qu’il connaissait depuis un moment, mais il ressentait le désir monter en lui et maintenant qu’elle lui en avait parlait c’était comme si ce flot devenait plus fort, plus violant. Il fallait qu’il réfléchisse, qu’il se pose et qu’il arrive à faire le tri. Est-ce que tout cela était vrai ou était-ce encore une de ses mascarades très bien orchestré pour le tester ? Peut-être que non, peut-être qu’elle avait était aussi piéger que lui, mais il était perdu. Elle cette femme menteuse, hypocrite, manipulatrice qu’il détester était bien capable de lui faire ce genre de coup. Démêler le vrais du faut n’avait jamais était son fort, mais avec elle cela lui devenait impossible. Zéleph ferma les yeux et se mit à prendre de grande bouffer d’air cherchant à ralentir le processus qui avait l’air d’avoir déjà fait effet sur la déesse. Mitsuko disait qu’il était faible, que ce Williamn le prenait pour tel, mais celui qui l’était aurait était l’idiot que ne profiterait pas du moment. De toute façon la colère du roi avait changé, ce type voulait faire un enfant a sa déesse, et il ne le permettrait pas. Cela signifier la toucher, et c’était hors de question, si il devait y avoir enfant alors tant pis, mais ce serait le sien, point.
« Pourquoi tu dois tomber enceinte ? Qu’est-ce qu’il veut ? »
Zéleph cherché à ce concentré sur tout plutôt que sur le pouvoir des chocolats. Un aphrodisiaque, un filtre d’amour, un stimulant, peu importe ce que c’était, il aurait largement préférait un poison au bout du compte. Il gardait les yeux clos dans l’espoir qu’il oublie, mais c’était une grosse erreur, car le parfum de Mitsuko était dans la pièce, mélangé à l’odeur du feu. Il revoyait ses lèvres, sa bouche, ses formes ce dessiner dans l’ombre. Le plaisir déformant les trait fin de son visage en une expression délicieuse, son corps ce mouvant sous ses caresses, son regard remplit de désir et d’admiration. Les fantasmes du roi était puissant déjà d’origine, mais là, ils étaient incontrôlable et bien plus réaliste. Le souvenir de ce début d’après-midi dans la cuisine, fut surement la goutte de trop. La bouche de la Déesse sur lui, maitresse de sa virilité. S’arrachant un gémissement de plaisir, mais aussi de rage contre lui-même il rouvrit les yeux pour les poser sur elle. Son regard était noir de désir, dans ses prunelle briller le feu de l’envie, du besoin. En quelque seconde toute sa raison fut balayer, sa conscience bâillonner en mise au placard, ne restait plu que l’animal en rut. Le prédateur fixant sa proie comme si il était affamé depuis des semaines. Il était incapable de ce raisonné, et au fond il n’en avait aucune envie.

Zéleph savait qu’il ne tiendrait jamais, et surtout pas aussi longtemps. Quarante-huit heures c’était bien trop. Il fallait qu’il la touche, c’était vital. Il aurait dû ce faire violence lors ce qu’il avança vers elle, mais rien ne put le stopper. Il fonça vers elle, totalement obséder par son désir, par elle. A peine fut-il près d’elle qu’il ce colla brusquement à elle, ses mains ce plaquant sur le mur, il avait besoin de la sentir contre lui. C’était trop tard, trop puissant. Il n’était pas assez fort pour ce battre contre ça et de toute façon pourquoi l’aurait-il fait ? il voulait cela depuis tellement longtemps. Oui peut être ne voulait-il pas lui donner d’enfants, mais il y avait des moyens de l’empêché, alors à ce moment il décida de ne pas y penser. L’embrassant, il libéra toute sa passion dans ce contacte, toute ses envies, son désir. C’était même bien plus puissant que cela. C’était un besoin, un douloureux besoin de l’avoir à lui, de la faire sienne. La rage qu’il l’avait suivi jusque ici depuis Bouton d‘or c’était transformer, et modéliser en jalousie pour cette homme qui avait cherché à la prendre. Quelque part dans son désir d’abandon, il y avait aussi cette force, l’idée qu’il marque son empreinte sur elle, qu’elle soit à lui une bonne fois pour toute.
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Mitsu
♚ Fondatrice ♔

◈ Parchemins usagés : 36436
◈ YinYanisé(e) le : 07/07/2005
Mitsu
Sam 29 Déc 2012, 18:50

La déesse fut quelque peu rassurée d'entendre Zéleph poser une question, même si l'image qu'elle voyait de lui, là, près du feu, les paupières closes, ne faisait qu'attiser un peu plus son désir. Elle détourna les yeux, essayant de penser à autre chose, quelque chose de simple mais efficace. Elle ne trouva que le mur et, curieusement, cette idée fit tout sauf la calmer, son imagination reprenant ses droits. Elle voyait le roi la plaquer contre ce fameux mur, l'élever contre lui et la prendre sauvagement, grognant dans son cou à cause de l'énervement qu'il aurait ressenti à ne pas pouvoir se contrôler. Pas le mur, autre chose. Son regard balayait la pièce, à la recherche d'un objet qui n'aurai aucune connotation sexuelle. Seulement, l'effet des chocolats était tellement puissant que tout semblait pouvoir être rapporté à la chose. Le canapé lui donnait l'illusion du réprouvé sur elle, ses jambes enroulées autour de son bassin, leurs corps dansant une valse lente mais profonde dans des soupirs rauques. Le sol lui dessinait l'image de l'homme derrière elle, ses mains agrippées à ses hanches alors qu'il la faisait jouir sans aucun ménagement. C'était insupportable. A chaque fois qu'elle croisait un objet posé sur un meuble, elle l'imaginait finir par se fracasser par terre sous le coup de leur ardeur, de leur désir, de leur plaisir. Et dès que son regard se posait sur un meuble, son esprit lui renvoyait toujours la vision de scènes érotiques, que celles-ci se passent assises, debout ou couchée, elle sur lui ou le contraire.

Mitsuko entendit le grognement du roi et elle eut tout juste le temps de tourner son regard vers lui pour le voir ouvrir les yeux, des yeux noirs de désir. Ses mains se crispèrent un peu plus sur le mur jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive qu'elle n'avait plus aucune force. Oui car, en temps normal, ses capacités divines auraient déjà détruit le support sur lequel elle se retenait, il n'aurait pu résister à une telle pression. La jeune femme le vit avancer, voulant se dérober à lui sans le pouvoir à cause de son corps qui n'attendait que lui, son esprit totalement instable, hésitant entre fuite et abandon. Mais l'abandon sembla la seule solution lorsqu'il se colla à elle. Elle maudissait le tissu si fin de son kimono, elle maudissait cet Aether qui était forcément coupable, elle maudissait la gourmandise de Zéleph, elle maudissait ses propres pulsions.

Son esprit vécut de nouveau l'illusion de la scène contre le mur. Il était si proche d'elle, ce serait tellement simple pour lui de la soulever pour encore mieux la plaquer contre la surface dure. Elle imaginait ses mains rugueuses sur elle, son corps brûlant de désir. Sa raison se consumait sous les flammes de la passion. C'était grisant, tentant mais tellement dangereux. Ce n'était que le début et tout était déjà insupportable. La résistance lui semblait vaine, oui, c'était ça, elle pensait à ce moment précis que même si elle lui faisait face, si elle tenait bon un instant, elle finirait par céder. Ses lèvres se jetèrent sur les siennes et elle se rendit compte qu'elle ne pouvait pas lutter contre ça, qu'il était bien trop passionné, qu'il lui transmettait ses volontés, que son corps le voulait tout entier. Non, elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas laisser ce dieu maudit décider de où et quand elle ferait l'amour. Elle ne voulait pas être la marionnette d'un désir truqué. Oh elle savait que ces chocolats ne faisait qu'intensifier ce qui existait déjà mais... Elle retrouva sa liberté, se déliant de sa bouche avant de répondre, essoufflée : « Je...je ne sais pas pourquoi... ». Penser, penser à autre chose, faire marcher son esprit : « Ca a un rapport avec...le futur. Mais...cet homme, il est...juste...malveillant. Je ne sais...pas...ce qu'il cherche... ».

Oui, toute résistance était vaine, le combat semblait fini avant même d'avoir commencé. Pourtant, elle avait envi d'essayer, elle avait envi d'être ce combattant sur un champs de bataille qui attaquerait mille hommes avec seulement cent des siens. Elle devait trouver le truc qui le calmerait, le truc qui casserait son envi, là, de façon sèche. Mitsuko savait très bien qu'elle ne pourrait lutter s'il continuait ainsi, et c'était lui l'homme, c'était lui, qui, peu importe la position, rendait l'acte charnel possible ou non. Si elle brisait son désir, peu importe que le sien persiste, peu importe qu'elle ait envi de lui sauter dessus. Elle devait trouver et vite car ses propres mains s'étaient décollées du mur, s'avançant vers lui. Ses lèvres étaient si proches, son regard reflétait tout ce qu'il désirait lui faire subir et elle se sentait déjà capituler, déjà rendre les armes, hisser le drapeau blanc. Elle pensa à le frapper, oui, ça lui traversa l'esprit, mais si ce qu'elle avait remarqué plus tôt était vrai, alors elle ne lui ferait pas grand mal, pire encore, elle risquait d'attiser sa rage et donc d'attiser son désir. Ses forces l'avaient abandonné, à cause de ce dieu, à cause de son désir malsain. Si au moins il lui avait dit pourquoi il voulait qu'elle enfante...mais non, il refusait. L'aether était énervée, prise entre le mur et Zéleph, prise entre ses désirs et ceux de l'homme. L'équation semblait simple : un homme, une femme, tous les deux se désirant avec une intensité sans doute jamais égalée. Oui, ça semblait simple mais quand on rajoutait la possibilité qu'un bébé naîtrait de leur union, quand on rajoutait la fierté de cette femme qui voulait toujours tout contrôler pour finalement rajouter ses instincts qui lui dictaient de le laisser accéder à ce qu'il souhaitait depuis des jours et des jours, des semaines même, tout devenait soudainement plus compliqué.

« On ne peut...pas... ». Son ton la trahissait, il trahissait qu'elle pensait le contraire de ce qu'elle disait, sa respiration haletante rendant même ses mots sexuels. C'était comme si elle essayait de parler sans succès alors qu'il lui faisait l'amour. Oui, c'était la même chose. « Zéleph... ». Tout ceci sonnait plus comme des supplications qu'autre chose. « Ces sensations sont fausses... ». Elle mentait, elles étaient juste plus fortes, voilà tout. Combien de chances réelles y avait-il pour qu'elle tombe enceinte? Tout ceci lui semblait insensé, pourtant, elle trouva la solution, elle trouva ce qu'elle lui dirait si il n'arrivait pas à se maîtriser, à la maîtriser aussi. C'était si dur de se battre contre ce sentiment qui ravageait tout en elle...
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Sam 29 Déc 2012, 23:58

Succomber. C’était la seul option. La seule issue. Il avait cessé toute bataille. A quoi bon ? Qu’il se rende maintenant ou plus tard, cela revenait au même, et ne faisait que retarder l’inévitable. Autant profiter pleinement, sans se soucier de la réalité. Ils étaient ensembles, ici et maintenant. Le futur ou le passer n’avait plu leurs places. Mitsuko le voulait, et lui aussi. Il n’y avait que ça. Zéleph ce refusé de penser à autre chose. C’était lui qui lui avait dit d’oublier ses craintes, de lâcher prise et de se laisser porter par le courant, alors pourquoi devrait-il ce mentir à lui-même et nager à contre sens ? Y avait-il réellement plus de risque qu’elle tombe enceinte que d’ordinaire ? Cela aurait pu arriver sans les chocolats également, alors au fond, c’était bien pareille aux yeux du roi. Mitsuko voulait qu’il s’arrête, en réalité elle avait encore une once de raison en elle, car il savait bien que c’était faut, elle ce mentait. Son corps réagissait si bien au sien. Elle était dans le même état que lui, et ça ne faisait que le rendre plus fou encore.
« Ces sensations sont fausses... »
Zéleph sourit dans son cou. Envouté par son parfum, il savait bein que c’était faut. Il ne pouvait pas croire une telle chose pour la simple et bonne raison qu’il avait déjà ressenti une telle intensité, un tel besoin. Peut-être que ces chocolats accentuer leurs sentiments, mais ils n’étaient en aucun cas faut. Zéleph avait toujours eu envie d’elle, cela ne changer rien.
« Alors rendons les réelles. »
Il tira sur le tissu de sa manche, découvrant son épaule pour descendre ses lèvres sur sa peau. Elle était douce et éclatante. Elle était à lui. Il voulait qu’il en soit ainsi, là maintenant et sans délais. Ses mains glissées sur sa taille, caressant son corps, avide. Seulement il savait bien que ce n’était pas aussi simple, il devait la faire plier, il fallait qu’elle se donne à lui comme lui ce donner à elle. Zéleph avait besoin de sentir son abandon, et malgré tout ce que ces chocolats exercer sur eux, elle persister à résister, sa conscience ne l’autorisant surement pas à perdre pied. D’un seul coup, sans prévenir, il tomba à genoux devant elle. Cela paraissait fou, et insensé, mais au contraire c’était tout à fait réfléchit. Frustré et bien conscient de ses actes il resta là à genoux devant la femme la plus irritante qu’il n’avait jamais approcher. Le seigneur des deux rives était le plus férocement têtu et orgueilleux des hommes, et il était là, soumis à Mitsuko. Il n'y avait aucune explication à ce raz de marée de désir qui le frappa tellement fort, qu'il manqua de peu de grogner à haute voix. Seulement il resta silencieux, ce moment étant hors du temps, hors de ce monde. Jamais il n’avait fléchit devant qui que ce soit, mais ce soir c’était diffèrent, il voulait lui faire comprendre qu’elle n’avait rien à regretter, rien à craindre de lui. Zéleph était désespérément dépendant d’elle et de son corps, du plaisir qu’elle lui offrait, peut-être même autant qu’il l’avait était de l’alcool. Son geste était l’aveu pur et simple de sa plus grande faiblesse : elle. Ce William avait raison, il perdait toute sa force devant elle. Comme une sirène, elle l’envoutait par sa beauté, seulement cela n’avait rien avoir avec la magie, c’était belle et bien réel. Il attendait tout simplement, ses mains reposant sur ses cuisses puissantes alors qu'il fixait ouvertement sa poitrine qui se trouvait commodément à la hauteur de son regard. Il lécha ses lèvres, et pencha sa tête en arrière pour rencontrer son regard. Il attendait qu'elle fasse le premier mouvement. Zéleph n'allait vraiment rien faire à moins qu'elle ne l'y encourage. Cela serrait la preuve que Mitsuko comprenait, le comprenait et après cela plus rien ne le retiendrait. Savait-elle combien il était particulièrement dur pour lui de s'incliner devant n'importe qui. Il mettait son âme à nue, car cela n’avait rien à voir avec les sentiments, mais bien avec leurs êtres tout entier. Il fallait qu’elle lui face confiance, sinon elle ne s’abandonnerait jamais entièrement et peu importait ce qu’il ferait pour la convaincre ou pour la couvrir de plaisir, il y aurait toujours une barrière l’empêchant d’être pleinement combler et il ne le permettait pas.

Zéleph, un homme aussi fort, aussi puissant, aurait très bien pu choisir de se soumettre à toutes les femmes qui en rêver, tout celle qui aurait pu l’aimer, toutes celles qu’il aurait pu aimer, mais il choisissait celle pour qui il n’aurait jamais aucun sentiment et cela était bien réciproque. Il la choisissait elle et aucune autre. Que son orgueil aille au diable. Le roi ce battait douloureusement contre ses envies et contre l’essence même de ce qu’il était. Le regard planter dans celui de Mitsuko il attendait son verdict, le corps fébrile, la frustration commencent à le démanger sérieusement, mais l’esprit libre. En réalité, non, William avait tort sur son compte, il n’était pas faible, car sa force relever de l’acte d’abandon de lui-même, de l’effacement de toutes ses convictions, pour offrir la pureté de ses sentiments. La puissance du roi était de reconnaitre sa faiblesse et d’avoir assez de courageux, et peut être un peu d’inconscience, pour prendre le risque de ce livrait a une femme qui avait à présent le pouvoir de le détruire.
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Dim 30 Déc 2012, 01:39

« Alors rendons les réelles. »

Elle frissonna, son souffle dans son cou la torturant davantage. Il ne comprenait pas, s'ils s'unissaient, leurs actes auraient des conséquences, des conséquences qu'ils regrettaient plus tard. Ce n'était même plus une question d'admettre son attirance, oui, elle le reconnaissait, elle le voulait, elle le désirait presque depuis le jour où elle avait croisé de nouveau sa route. Elle l'avait toujours su au plus profond d'elle-même. Et, parfois, elle se demandait même si le baiser qu'elle lui avait donné aux montagnes n'étaient pas déjà la marque de ce désir, il y avait si longtemps, un désir qu'elle n'avait pas ressenti bien sûr sur le moment, un désir inconscient. Tous les hommes à qui elle avait pris de l'adn étaient beaux, et, à cette époque, elle ne pouvait que supposer que celui qui s'appelait encore Shizuo deviendrait une figure importante, elle n'en avait jamais été certaine. Mais quand elle le sentait là dans son cou, elle ne pouvait pas s'empêcher de penser que ça aurait pu se passer différemment à l'époque. Ou peut-être pas mais quelle importance? Ils avaient tous les deux évolués, oui, considérablement évolués. Il était là, lui murmurant ces mots qui ne faisaient qu'attiser davantage les flammes du désir qui la consumait, ne faisaient que la faire se sentir faible face à son insistance, son imagination continuant de lui jouer des tours. Elle détestait ça, elle était persuadée qu'elle tomberait enceinte, ça lui faisait horreur et, pourtant, quand il était collé contre elle de la sorte, tout contre son corps, elle se noyait totalement, se retenant de gémir sous ses caresses, sa peau lui étant tellement sensible. Elle allait lui susurrer les mots assassins qu'elle lui avait préparé, oui, car il y avait bien une femme susceptible d'annihiler le désir de l'homme, celle qui était morte il y avait un siècle, peut-être plus. C'était tout ce qu'elle avait trouvé, la dernière parade, une parade cruelle.

« Penses à... ».

Ses yeux s'écarquillèrent, ses paroles incapables franchir ses lèvres devant le spectacle qui s'offrait à elle. C'était étrange car, à ce moment là, elle ne pensa plus à rien d'autre que lui à genoux devant elle, il n'y avait rien d'autre, plus d'illusions la torturant, plus de fausses sensations. Non, c'était différent, son cœur battant toujours dans sa poitrine mais d'une autre manière. C'était comme si le temps venait de s'arrêter et elle sentait ses forces revenir, comme si le charme avait été brisé. Elle avait l'impression d'être la souveraine de ses pensées, des pensées qui n'étaient plus du tout confuses. La jeune femme le regardait, là, silencieux. Elle ne pouvait le croire, c'était totalement contre nature. Cet homme si fier qui pliait devant elle juste pour qu'elle cède au désir. Cherchait-il à la manipuler? Non, elle savait que non. Ses sourcils étaient légèrement froncés devant son incompréhension, ça lui faisait presque mal pour lui de le voir là, comme échoué, comme un fier guerrier qui rendait les armes devant une enfant. C'était imagé mais la force brute pliait devant la fragile beauté, la terre s'agenouillait devant le soleil. Après tant de luttes acharnées pour l'arrêter, après tant de luttes acharnées pour détruire son désir, après tant d'efforts pour lui brûler les ailes, elle sentait sa propre sensibilité la tailler à vif. C'était douloureux mais ce moment en était devenu magique, elle avait l'impression de planer avec lui hors de l'espace. Ses lèvres s'entrouvrirent mais aucun son n'en sortit, ses yeux contemplant ceux de Zéleph. Elle le désirait oui, mais c'était devenu différent, si pur, si agréable, comme si les chaînes qu'elle portait depuis si longtemps venaient de céder, la libérant.

Doucement, elle se laissa glisser, le rejoignant, à genoux elle-aussi. Leurs corps ne se touchaient pas, pourtant Mitsuko avait l'impression de le posséder rien qu'en le regardant, elle avait l'impression de le caresser, une caresse non physique. C'était étrange, elle n'avait jamais ressenti ça. Peut-être était-ce à cause du lien de fidélité? Elle en doutait, elle ne comprenait pas mais c'était si intense. Elle semblait sans doute bouleversée, se perdant dans les yeux du roi, s'approchant doucement de lui. Elle posa ses deux mains de chaque côté de son visage, lentement, très lentement. Elle n'était qu'une femme, une femme face à un homme qui avait sans doute agi de la manière la plus intelligente de sa vie. La sensation était si forte qu'elle aurait pu en pleurer, chamboulée, mais au lieu de se laisser aller dans ce sens là, elle approcha ses lèvres des siennes, les goûtant avec beaucoup de délicatesse. Ils s'étaient toujours conduits avec une passion dévorante, une passion qui renversait tout sur son passage, mais, cet instant était différent, pour elle du moins. Elle ne réfléchissait plus, tout était clair : elle était sienne. Elle bougeait lentement ses lèvres, s'appropriant les siennes, les effleurant, les caressant. Les yeux clos, elle avait l'impression de ne faire qu'un avec lui, mais ce n'était guère physique, c'était psychique. Elle glissa sa langue en douceur dans sa bouche pour aller rejoindre la sienne, ses mains descendant sur les épaules du roi, silencieuses. Elle continuait, parcourant ses bras pour rejoindre ses mains. Elle les prit, les amenant vers elle, les posant sur ses seins avant d'enrouler ses bras autour du cou de Zéleph. Ses lèvres quittèrent les siennes, ses yeux verts s'ouvrant sur les siens. Elle le contempla quelques secondes d'une manière intense, une intensité existant dans la douceur qui se dégageait d'elle. Il pouvait faire ce qu'il voulait d'elle, elle était à lui. Elle prenait un plaisir immense dans la danse silencieuse de leurs lèvres, là, perdus au milieu des bois, le moment était intime, unique, le bruit du feu comme seule preuve de la réalité. Leurs deux parfums se mélangeaient pour ne former plus qu'un. Elle se détacha une nouvelle fois de sa bouche, toujours dans le silence qui précédait bien souvent les confidences. La déesse passa doucement ses doigts dans ses cheveux avant de lui chuchoter les yeux dans les yeux, lui avouant son secret : « Je suis à toi, rien qu'à toi. ».
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Dim 30 Déc 2012, 03:34

Quelque part il avait peur. Tant de fois repoussée, tant de fois détestée. C’était la nature qui l’avait voulu ainsi, le destin, sans doute. Mais cette fois. Cette fois, si Mitsuko refuser de comprendre, il n’aurait plu rien. On lui avait souvent dit que le vrais don de soi, c’était ce délivré sans rien attendre en retour, seulement cela était destructeur et à force de ce briser Zéleph risquer de plu pouvoir s’en relever. Pas cette fois tant la nudité de son âme le rendait aussi vulnérable qu’un enfant. Avait-il un jour pensé ce rendre ainsi, que cela soit possible d’oublier tout ce en quoi il croyait pour assurer ses promesse. Non, bien sûr. Pourtant cela en valait le sacrifice, du moins quand il la vit s’agenouiller à son tour, il sentit en lui comme un courant glacer. La sensation d’être libéré d’un poids. Qu’on venait d’épargner sa vie, de le sauver de la douleur et de lui rendre de l’air. A ce jeter dans l’océan ce laisser tomber dans les profondeurs, on en oublier l’importance de l’oxygène. Pourtant, une fois que l’air replissait à nouveau ses poumons, cela paraissait évidant.

Le roi ne dit rien, car il n’y avait rien à dire. Il ferma les yeux sous la tendresse de la caresse. Les mains de Mitsuko étaient une réelle délivrance. Rouvrant son regard il ne put qu’être fasciné par l’éclat de ses deux émeraudes. Ce qu’il ressentait n’avait aucun nom, aucune façon de le dire pour décrire la puissance des sensations, des sentiments qui le submerger. A la fois si puissant et si affaiblit. A cette instant il n’y avait plu dominant, ni de dominer, ils étaient tous les deux dans une parfaite communion et Zéleph comprenait tout le prix de ce moment. Un instant volé à l’univers qui ne pouvait plu les atteindre. Ils étaient ensemble, perdus quelque part dans un autre espace-temps. Le leur. Unique. Impénétrable. Il ferma les yeux lors ce qu’elle posa ses lèvres sur les sienne, et pour une fois il la laissa le portait. C’était si doux. Comme la caresse du vent sur sa peau, légère et fraiche. Une sensation de profond bien être, de liberté intense. Mitsuko était là, plus avec lui qu’elle ne l’avait jamais était. Elle avait répondu à l’appelle. Il c’était abandonner à elle et elle le recevait avec autant de pureté dans ses actes que lui en avait eu. Répondant à ses baisers, sa bouche ce fondant parfaitement avec la sienne. C’était l’union parfaite du blanc et du noir, dans leurs clartés la plus fragile.

Mitsuko prit ses mains et les posa sur sa poitrine. Un frisson le surprit. C’était comme si il ce réveiller de cette autre réalité. Comme si durant cette si douce étreinte des sentiments il en avait oublié sa plus grande douleur : son désir brulant pour son corps. La déesse quitta les lèvres de son simple mortel, et il si risqua à son tour. Les yeux étaient la fenêtre de l’âme. C’était ce que les grandes personnes disaient, mais ici il n’y avait que deux enfants. Pourtant il n’avait jamais était aussi troubler par l’éclat d’un regard. C’était si doux, qu’il lui suffisait seulement de se noyer dans ce vert pour se sentir apaiser. Intense caresse, aussi infime dans le temps soit-elle, il en profitait pleinement.
« Je suis à toi, rien qu'à toi. »
Zéleph sentit une certaine forme de fierté. Cela n’avait rien avoir avec l’orgueil, ou le triomphe de l’avoir fait baisers a garde, non. C’était juste la fierté d’un homme d’avoir séduit la femme dont il ne pouvait plu ce passer. C’était paradoxale, car dans tous leurs comportements on n’aurait pu croire qu’ils n’y avaient aucun autre sentiments qu’une profonde tendresse l’un pour l’autre, cacher soigneusement le reste du temps et libéré a plein pouvoir à cette instant. Cette dévotion était à la fois troublante et d’une intense satisfaction. Le roi la captura dans ses bras, la prenant par la taille, ses paumes rêches, remontant sensuellement contre ses flancs, jusqu'à qu'elles se rejoignent dans le milieu de son dos. Il l'attira vers lui, pour la serré et briser cette espaces qui n’avait plu lieux d’être. Elle lui avait donné les clefs, il la détenait, comme elle le posséder. Sa bouche ce posa sur sa nuque, nue sous ses lèvres, en soif d’assouvir sa soif d’elle. La caresse continua le long de son épaule. Doucement, dans une sorte de moment irréelle, il fit glisse le tissu de soie de ses épaules pour laisser ses seins à son entière disposition. Sa bouche descendit alors. C’était à la fois chaste et intensément sensuel, la façon dont il avait de redécouvrir cette partit de son anatomie, qu’il connaissait pourtant déjà. Seulement cette fois, tout était diffèrent. Cette fois il y avait une réelle connivence entre ses deux êtres. Les main posé sur ses reins, il la colla a lui pour la soulever. Quitte à profiter l’un de l’autre, autant que cela soit confortable.

Sans quitter, ou presque, sa poitrine de sa bouche, il l’entraina sur le canapé. Le meuble le plus moelleux et le plus proche d’eux. L’allongent avec précaution dessus, il ce redressa et la dévora avec adoration. Mitsuko n’avait jamais était aussi proche de l’idée qu’il c’était toujours fait de la beauté d’une déesse. Parfaite. Magnifique. A cette instant il en oublia toute ses rancunes toutes ses reproche, ne compter plus qu’elle et lui. Leurs deux corps, sensible et vulnérable face à l’autre. Zéleph retira ses vêtements. Lentement, sans aucune pudeur, il finit presque nue, ne lui restant que son caleçon. Il ne fallait sur tout pas aller trop vite, il voulait profiter de chaque instant, chaque seconde volé au temps. Le roi retourna alors à sa douce torture, sur la poitrine offerte de sa divine.

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Dim 30 Déc 2012, 15:09

Les sens de Mitsuko la portaient peu à peu vers le bien être le plus total. Chaque frôlement la faisait frisonner, c'était comme si, pour la première fois avec autant d'intensité, tout ce qu'elle n'avait jamais voulu ressentir pendant des siècles se libérait. Il suffisait juste que Zéleph fasse glisser son kimono le long de ses épaules, qu'il enferme sa taille dans ses mains rugueuses pour qu'elle ressente cela avec une puissance, avec une profondeur qui lui ouvrait les yeux sur la grandeur de cet homme. Il était le maître de son désir, celui qui l'avait rendu possible, celui qui était présent, qui ne l'abandonnerait pas. C'était sans doute bien illusoire de penser qu'il resterait toujours là pour elle, mais ça ne la dérangeait pas de le croire. Il était la terre, il avait besoin d'elle, mais elle aussi, sinon son œuvre était vaine. Réchauffer un univers désert n'avait aucun sens, et elle le voyait comme l'un des piliers de son existence, son mortel, son fidèle le plus précieux, mais aussi cet homme qui savait la faire gémir, cet homme impulsif qu'elle détestait mais de l'attraction duquel elle ne pouvait se libérer. Non, c'était elle qui l'attirait, mais jamais elle n'aurait voulu que cela cesse. Elle voulait le garder pour elle, jalousement. Mais qui aurait voulu le laisser partir après avoir été attiré dans ses bras? La déesse le sentait contre elle, plus humaine que jamais. Elle l'observait, se laissant en même temps porter par l'effet qu'il lui faisait, ses lèvres entrouvertes, elle aimait sa bouche sur ses seins, cette délicieuse sensation qui lui donnait froid, qui lui donnait chaud. C'était si bon.

Là, étendue sur le canapé, elle l'observa se déshabiller. Elle devait avoir l'air si épanouie, si heureuse de retrouver les courbes de ses muscles, ses tatouages qu'elle aimait tant. Il n'existait sans doute pas de plus belle représentation de la virilité, les yeux de la jeune femme le dévorant, partant de son visage, descendant sur son cou, sur son torse, sur son bas ventre, suivant les lignes des muscles en v qui se perdaient dans son sous-vêtement. Elle prenait le temps de l'observer, les jeux d'ombre et de lumière qui s'exerçaient dans la pièce faisant de lui un véritable fantasme. Son corps était parfait et Mitsuko savait que contrairement à ces femmes qui ne faisaient que rêver, son fantasme deviendrait réalité, la pure vérité. Elle soupirerait dans ses bras, elle gémirait, elle le sentirait sur elle, en elle. Elle le fixait, fébrile, attendant qu'il la rejoigne avec une douce impatience. Et quand elle le vit se pencher vers sa poitrine, elle sourit, frissonnant une nouvelle fois à son contact, au contact de ses lèvres sur ses seins, de sa langue qui jouait avec le bout dur de ces derniers, les aspirant. Elle le laissait faire, profitant pleinement, son esprit se vidant pour uniquement être réceptif à ses caresses. Il n'y avait plus rien, plus de doute, plus de questions, plus de crainte, plus rien, juste le plaisir.

Elle se mordit la lèvre, soupirant de ce plaisir. Mais bien plus qu'être touchée, elle voulait le toucher. La jeune femme le fit donc glissé sur le côté, entre le dossier du canapé et elle. Elle le contemplait, ses yeux retrouvant les siens. Ils étaient presque nus, tous les deux, couchés sur le côté, face à face. Elle fondit de nouveau sur ses lèvres, l'embrassant avec une passion qu'elle essayait de maîtriser, le bruit de leurs baisers se mêlant au crépitement du feu. L'une de ses mains le parcourait, caressant son flanc lentement mais fermement, c'était sensuel, comme si elle voulait lui donner l'impression de le posséder de par cette simple caresse, comme si cette pression suffisait à ce qu'il lui appartienne. Elle enroula l'une de ses jambes autour de lui, glissant de nouveau pour qu'il se retrouve sous elle. Tout se faisait lentement, terriblement lentement, allant en contradiction totale avec le désir ardant qu'elle ressentait. C'était une torture mais elle voulait faire de ce moment un moment unique, elle voulait que quand il entrerait en elle, ce soit une vraie délivrance, qu'elle s'en souvienne toute sa vie.

Ses lèvres se défirent des siennes, la jeune femme se redressant pour l'admirer, ses mains parcourant son corps, partant de son bas ventre pour remonter sur ses bras avant qu'elle ne se penche de nouveau vers lui pour faire le tour de ses tatouages avec sa langue. Elle le léchait doucement, l'embrassait, l'effleurait, ses mains massant ses bras avec volupté. Son corps était un vrai supplice pour elle. Le parcourir ainsi, pendant de longues minutes qui lui semblaient interminables, éveillait en elle un besoin vitale, un besoin primaire d'en avoir plus, de descendre ses mains plus bas, de toucher la représentation la plus fidèle de sa virilité. Mais elle essayait de se retenir, de lui faire profiter au maximum de ce moment, de l'emmener peu à peu au bord du gouffre. Ses seins effleuraient son torse à chaque fois qu'elle remontait ses lèvres vers son cou ou sa bouche, elle ne se lassait jamais de le parcourir, ses mains le caressant, le griffant légèrement parfois, massant ses muscles. La déesse découvrait le haut de son corps entièrement, léchant chaque parcelle de sa peau, le mordillant, l'embrassant, le tout toujours très lentement, sa volupté au service de l'érotisme. Mais à chaque fois que son entre jambe se frottait à son bassin, à sa virilité gonflée par le désir, elle ne pouvait s'empêcher de gémir, sa respiration de plus en plus profonde.
Huhu:
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Dim 30 Déc 2012, 16:50

Cruel lenteur, terrible douceur, Mitsuko se faisait tendre et immensément sensuel, rendant ses caresses si intenses que le roi se sentait vaciller. Comment résister a tant de cruauté ? Ses doigts, ses mains d’une infini douceur parcourait son corps avec volupté, laissant une trainer brulante derrière leurs passages. Sa bouche ce faisait impératrice de sa peau. Il avait l’impression de ce liquéfier à mesure qu’elle lui dérober le peu de contenance qu’il garder encore, jalousement. Les soupires qui s’échapper régulièrement de la bouche de Zéleph, sa respiration s’accélérant, son corps vibrant à chaque fois qu’elle se faisait plus pressante. La déesse savait comment entretenir le feu en lui, soufflant sur les braises sans aucune peur. Non, il le sentait. Elle était belle et bien à lui, et c’était cela qui l’exciter le plus. Il se laisser docilement faire, apprécient a leurs juste valeurs le plaisir qu’elle lui offrait. Toutes ses caresses, ses effleurements faisaient monter son désir, prés à atteindre son apogée. Il n’aurait jamais voulu que cela s’arrête, et cette fois il pouvait totalement ce détendre, en profiter pleinement sachant que plus rien ne pouvait les atteindre. Ils étaient au-dessus de tout, hors de ce monde. Le regard plonger dans le sien, il serra ses mains sur sa taille avec force quand elle glissa sa main dans son sous vêtement. Lui qui était resté complètement silencieux jusque-là, émit un grognement, sa respiration était lourde maintenant, résonnant avec la sienne dans le silence de la pièce. L'expression de son visage complètement figée dans la surprise, les prunelles de ses yeux s'assombrirent. C’était simplement délicieux, il n’y avait pas d’autre façon de décrire cette sensation, à la fois de bien être, de puissance, et de soumission.
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Dim 30 Déc 2012, 18:36

hu hu hu:
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Dim 30 Déc 2012, 20:58

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Lun 31 Déc 2012, 01:00

Hu Hu Hu Hu:
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Lun 31 Déc 2012, 02:04

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Mitsu
Lun 31 Déc 2012, 03:50

Son corps retomba sur celui de Zéleph. Elle était incapable de bouger, trop sensible, planant dans une toute autre dimension. Le plaisir avait été si intense qu'elle avait à présent beaucoup de mal à s'en remettre, laissant le crépitement du feu la bercer, sa respiration toujours profonde se calmant progressivement. Après tant de tension, tous ses membres étaient à présent relâchés, la jeune femme fermant les yeux, s'enivrant pourtant encore de l'odeur du roi, appréciant ses caresses. Elle se retrouva de nouveau sous lui, son visage totalement apaisé, ses yeux toujours clos, laissant le souverain parcourir son corps avec sa bouche. Elle qui avait eu si chaud quelques minutes auparavant ressentait maintenant la fraîcheur, frissonnant autant à cause de ce froid qui la gagnait qu'à cause des lèvres de l'homme. Elle avait la chair de poule, le bout de ses seins faisant une preuve parfaite de son état. Mais elle ne bougeait pas, ne cherchant pas à se couvrir. Elle avait besoin de ce calme, de cette petite pause toute en sensualité. Elle sourit au compliment, ne pouvant s'empêcher de penser que cet homme était décidément bien mal élevé. Pourtant, ça ne l'empêcha pas d'apprécier car, peu importait comment c'était formulé, l'important c'était ce qu'il ressentait. Et puis, elle savait très bien que si elle devait refaire son éducation, cela prendrait des années et, à ce moment là, cette perspective la fatiguait, annonciatrice de conflits. Alors elle préféra ne pas y penser pour profiter de cet instant délicieux jusqu'au bout.

Elle ouvrit les yeux, surprise par les mains fermes du roi sur sa poitrine, le contemplant, l'écoutant. Il...il en voulait encore? Était-ce une malédiction ou tout son contraire? Elle gémit quand il se frotta contre elle, la zone bien trop sensible pour en supporter davantage. Il voulait la torturer. Mitsuko pensa qu'il n'était pas humain, que ce n'était pas possible de se retrouver déjà dans cet état. Elle pensa aux chocolats. Elle n'avait plus peur à présent, car, quoi qu'il arrive à l'avenir, c'était sans doute déjà trop tard. Et puis, son corps était tellement détendu qu'elle n'était pas certaine que sa raison ait repris ses droits. La déesse le laissa l'embrasser, répondant à son petit sourire joueur. Elle avait envi de lui donner ce qu'il demandait mais pas trop vite, elle voulait profiter de ce répit parce qu'elle était certaine qu'avec tous les chocolats qu'il avait mangé, si elle cédait une fois, elle devrait continuer à le faire jusqu'à ce que cet homme si puissant finisse par s'endormir en elle. Cette perspective était d'ailleurs très loin de lui déplaire, bien au contraire. Elle ne répondit rien, murmurant un simple « chuuut » avant de le faire basculer de nouveau sous elle.

Là, blottie contre lui, elle sentait son cœur battre dans sa poitrine. Il la désirait, elle aussi, mais elle voulait s'imprégner de ce moment. C'était un instant inoubliable, celui qui suivait cette orgasme, le plus puissant qu'elle n'avait jamais ressenti. Certes, ce n'était sans doute pas difficile en vue de son expérience si pauvre par rapport à celle du réprouvé. Il avait presque le monopole de son plaisir. La main qui était sur son torse se resserra légèrement quand elle pensa à toutes celles qui avaient gémi dans ses bras, quand l'idée qu'il ait pu faire la même chose avec d'autres la traversa. Ses conquêtes passées hantaient d'une manière bien cruelle l'esprit de Mitsuko, des femmes sans visage qui l'enlaçaient sans retenue. Elle le voyait apprendre tout ce qu'il savait aujourd'hui dans les bras de ces femmes, elle le voyait les guider comme il avait pu le faire avec elle. Les yeux de la déesse fixaient le dossier du canapé comme si elle s'apprêtait à le détruire. C'était si cruel de retomber sur la terre ferme après avoir été projetée au plus haut des cieux. Elle ne voulait pas le regarder maintenant car il verrait sa rage dans son regard. Pourtant, les mains de la jeune femme commencèrent à glisser doucement sur le corps du roi, comme la promesse silencieuse d'une nuit mouvementée qui ne se terminerait qu'une fois le jour levé, quand ils n'en pourraient plus, quand leurs corps leur paraîtront si lourds, quand leurs forces les auraient totalement abandonné.

« Tu es à moi. ». Elle l'avait chuchoté, se replongeant dans le silence pendant quelques minutes, seules ses mains s'activant sensuellement sur les bras de Zéleph, sur ses flancs, sur son torse. Elle se redressa, s'avançant vers son visage en l'entourant de ses mains. Là, elle le fixa, yeux dans les yeux, une expression déterminée sur le visage. Ses mots retentirent de nouveau. « Tu es à moi. ». Mais si la première fois ils avaient sonné comme une simple affirmation, cette fois, c'était un ordre qu'elle lui donnait, quelque chose qu'il ne devrait jamais oublier sous peine d'en subir les conséquences. Elle se battrait pour qu'il ne regarde à jamais qu'elle, qu'il oublie définitivement les autres. Oui, elle ferait en sorte que même lorsqu'il recroiserait l'une de ses anciennes amantes, il ne ressente rien envers elle, le plaisir qu'il aurait pu prendre à ses côtés totalement annihilé de son esprit. Il n'y avait qu'elle, il ne devait y avoir qu'elle. Elle l'embrassa, sentant de nouveau monter en elle ce désir dévastateur, ce désir qui renversait tout sur son passage, tous ses doutes, toute sa raison, toutes ses peurs. Elle finit par rire. Ce chalet avait servi durant des années au plaisir de son ancêtre il y avait un ou deux millénaires, mais il était temps de le revisiter, de lui donner une nouvelle jeunesse. Mitsuko avait l'intention de faire honneur à ces chocolats si gentiment offerts par William, à jouir tellement fort qu'il s'en retournerait dans son temple perdu au fin fond du continent mystérieux, qu'il regretterait à jamais son geste, un geste qui la lierait pour toujours à Zéleph, qui avait détruit la moindre chance pour lui de pouvoir la toucher un jour, ces chances déjà si minces. Les anges et les démons pouvaient dire ce qu'ils voulaient, elle était comme cet homme, elle était libre, libre d'être ces deux menteurs à la fois. Elle lui souffla doucement, ses yeux pétillant, son sourire joueur, son visage désireux : « Et si on commençait par la salle de bain, mon cœur? »
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Je vais t'aimer... Part I (pv Zéleph) [-18]

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